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Budget de la Défense


Oberoth
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Par contre l'éducation nationale en France c'est tabou. Véritable armée rouge formant des légions de sociologues ou de profs d'histoire qui ne trouveront jamais de boulot.

C'est la section "torrent de fiel" "commentaires" du Figaro ici ? ou Air-defense ?

Merde, pas toi Perry  =(

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Par contre l'éducation nationale en France c'est tabou. Véritable armée rouge formant des légions de sociologues ou de profs d'histoire qui ne trouveront jamais de boulot.

Le magazine Le Point publie cette semaine la liste des quinze plus grands employeurs du monde. Parmi eux, trois grandes entreprises postales : en septième position, l’US Postal Service (765 088 personnes), la Deutsche Post (451 515) UPS (426 000). Des entreprises chinoises en nombre. Et deux Français. Au jeu des devinettes, nous aurions perdu! Qui sont-ils ? L’éducation nationale qui arrive en sixième position mondiale avec 1,05 million de personnes et le groupe Carrefour (495 287) en dixième position.

Argument "pertinent" puisqu'il y'a 3,380,300 profs au USA* et que cet employeur n'est pas dans la liste du Point que tu cites

Il faut un peu ramener ce genre de chiffres à la population d'un pays et à son mode de fonctionnement (centralisé, fédéral...)

* http://nces.ed.gov/fastfacts/display.asp?id=28

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POUR TIRER UN COUP C'EST PLUS FACILE 

Oui, mais la mauvaise gestion en interne des fonds des armées (désarmées? Desolé :-X) et l'atlantisme génétique d'une partie de la classe politique (c'est incontournable, mais y'en a vraiment beaucoup qui ont une pure mentalité de colonisé, ce qui pousse le vice) ont enlevé tout espoir d'avoir un jour de la vaseline, alors quand ça passe, ça frotte sec :-[.

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Argument "pertinent" puisqu'il y'a 3,380,300 profs au USA* et que cet employeur n'est pas dans la liste du Point que tu cites

Il faut un peu ramener ce genre de chiffres à la population d'un pays et à son mode de fonctionnement (centralisé, fédéral...)

Le cas de l'EN en France est l'exemple typique de l'institution qui ne se réforme pas, mais qui est également incapable d'offrir des conditions de travail décentes à une forte proportion de ses cadres.

Une fois qu'on a parlé des vacances et des heures de cours qu'est-ce qu'on a dit ? pas grand chose et pourtant ce sont les arguments phares et ce n'est pas vraiment là que réside le problème...

Toute structure souffre de l'incapacité de ses organes de direction à évoluer il en va de l'EN comme du reste et notamment les armées.

C'est toujours le petit personnel qui dérouille

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Argument "pertinent" puisqu'il y'a 3,380,300 profs au USA* et que cet employeur n'est pas dans la liste du Point que tu cites

Il faut un peu ramener ce genre de chiffres à la population d'un pays et à son mode de fonctionnement (centralisé, fédéral...)

Les profs aux USA ne sont pas employés de l'état fédéral, c'est pour cela qu'ils ne sont pas listés.

En France, la structure monolithique de l'éducation est pointée du doigt à juste raison car une administration plus locale permettrait d'adapter les ressources humaines aux besoins réels et de gagner en efficacité.

A l'inverse, il est préférable de garder les achats de matériel à grande échelle pour faire des économies commerciales.

Je crois savoir que l'on fait exactement l'inverse de cette logique.

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C'est la section "torrent de fiel" "commentaires" du Figaro ici ? ou Air-defense ?

Merde, pas toi Perry  =(

Mais si et pourquoi ? Je connais des tas de jeunes profs perclus d'un véritable esprit pédagogique et d'envie de façonner des têtes bien pleines qui croupissent depuis des années à faire des remplacements. Je connais des profs qui enseignent depuis plusieurs années et se plaignent du manque de... profs. Je connais de jeunes profs nouvellement diplômés et sans expérience qu'on envoie au casse-pipe dans les banlieues "sensibles" parce que les profs ayant quelques barreaux d'expérience ont tous obtenus leur mutation...

J'ai connu dans les ENS que j'ai fréquenté des profs issus du privé qui ne venaient que "cachetonner" les points de retraite (tout en gardant leur entreprise...). Ces mecs n'en avaient rien à f.... des élèves (Bac + 5,6) et distribuaient des photocopies en début de cours pour ensuite se barrer et gratifier leurs étudiants d'un laconique "mouais... ça fonctionne" ou "mnon... là ça fonctionne pas vraiment" du début à la fin de l'année. Ce genre de mec (ou nana) coûte des fortunes et n'est contrôlé par personne.

On me dit tout le temps qu'il n'y a pas assez de profs, gnagnagna, d'accord. Je le conçois. J'ai vécu avec une prof qui a fait aussi directrice d'établissement au Japon, prof d'Université en France, en Chine et en Corée du Sud. J'ai croisé pas mal de profs avec la volonté de transmettre le savoir chevillée au corps. Presque un sacerdoce. Et il y en a plein. Mais pas un million.

Mais alors ils sont où tous ces mecs ?!? Sérieusement ? Des profs sous-payés (quoique, pas tous, franchement faut pas déconner) et en sous-effectif.

Et 1,05 million de salariés ? Mais où !?!

Dans les académies ? Il faut 15 personnes par photocopieuse ? Le chiffre dit au moins une chose. Il y a énormément de planqués dans l'éducation nationale. Et je suis certain que tous ces planqués sont syndiqués !

Mais faut pas toucher, c'est Tabou. C'est l'électorat de base !

Alors faire des économies sur la Défense, oui, bien sûr. Encore.

Et le jour où les "schleus"* repassent le Rhin, on fait quoi ? On leur crache à la gu.... ? (* je suis un quart "schleu" j'ai le droit ! Et j'ai pris à dessein ce rappel en forme de petite parabole historique).

Ca me rappelle encore une fois le pauvre De Gaulle avec ses tanks avant la guerre. On pouvait pas. Trop cher. Fallait financer le Front Populaire (dont je ne remets pas en cause les acquis bien sûr).

Les Allemands en rigolent encore...

Puisqu'on a parlé de Jean-Charles, je crois me rappeler une expression :

- "Il ne reste plus que deux tabous en France : baiser les gosses et l'éducation nationale..."

Sinon petit rappel :

Le contexte international fut également une cause des difficultés du Front populaire. En juillet 1936 la guerre civile en Espagne vient d'éclater. Le Front populaire se divise sur le projet de soutien militaire de la France aux républicains espagnols opposés aux Franquistes. Sous la pression du gouvernement conservateur britannique de Baldwin et des radicaux, Léon Blum décide la « non-intervention », à un moment où la société française est, suite à la Grande Guerre, profondément pacifiste.

Cette non-intervention satisfaisait Hitler dont le but est d'isoler la France pour mieux la briser (« Car il faut qu'on se rende enfin clairement compte de ce fait : l'ennemi mortel, l'ennemi impitoyable du peuple allemand est et reste la France. Peu importe qui a gouverné et qui gouvernera la France ; que ce soient les Bourbons ou les Jacobins, les Napoléons ou les démocrates bourgeois, les républicains cléricaux ou les bolchéviks rouges. » ou encore « Une deuxième guerre viendra. Il faut, auparavant, isoler si bien la France que cette seconde guerre ne soit plus une lutte de l'Allemagne contre le monde entier, mais une défense de l'Allemagne contre la France qui trouble le monde et la paix. »)

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Et le jour où les "schleus"* repassent le Rhin, on fait quoi ? On leur crache à la gu.... ? (* je suis un quart "schleu" j'ai le droit ! Et j'ai pris à dessein ce rappel en forme de petite parabole historique).

On les voit un peu venir et on transforme Berlin en parking vitrifié ;). C'est ça le truc qui fait que la dissuasion est le SEUL domaine de la défense qui n'est pas une variable d'ajustement: c'est l'assurance-vie ultime qui rend flemmard sur le reste du domaine militaire. Avec en plus le protectorat américain qui fait des Etats qui l'ont des "assistés": l'idée pour les politiques, c'est "qu'est-ce que ça change d'avoir un peu plus ou un peu moins de potentiel militaire classique quand on est dans un ordre mondial dominé par un Etat à ce point plus puissant quui peut obtenir gain de cause -contre nous- partout"? Tout ce qu'il est possible de lui faire, c'est du chantage à la participation si il en a réellement besoin, ce qui est encore rare pour le moment (en tout cas pas dans des proportions importantes). Donc devant cette donne absolue et l'absence de possibilité de menace conventionnelle directe et "classique"/étatique contre le pays (pas d'ennemi avant beaucoup de milliers de kilomètres et la bombe A), la défense est et restera une variable d'ajustement du point de vue du politique. Et vu qu'en plus elle pèse pas assez lourd en personnels pour être une base électorale....

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Le Conseil des industries de défense française (Cidef) redoute une forte diminution du budget de la défense en ces temps de rigueur.

Le Cidef demande à être associé à la rédaction du futur livre blanc de la défense qui doit définir les orientations stratégiques des armées et leurs besoins dans les années à venir. Jusqu'ici, les industriels étaient simplement auditionnés. L'enjeu est de taille pour cette filière de haute technologie et d'emplois à forte valeur ajoutée qui doit rester compétitive pour gagner de nouveaux marchés à l'export. «L'industrie de l'armement française exporte pour 4 milliards d'euros de matériels militaires et génère pour 2,7 milliards d'euros d'excédent net», rappelle le président du Cidef, Christian Mons. Celui-ci réclame un «meilleur soutien» du gouvernement à l'export qui représente entre 30 et 40 % du chiffre d'affaires des industriels.

Le Cidef appelle également le gouvernement Ayrault à faire porter son effort sur la recherche. «Les investissements sont tombés de 1,7 milliard en 1990 à moins de 700 millions d'euros aujourd'hui. Cette dégringolade met en péril l'avenir de nos industries dans vingt ou trente ans», avertit Christian Mons, en demandant à l'État de relever ce budget à un milliard d'euros. Seule façon, estime-t-il, de maintenir une avance technologique alors que des pays comme la Corée du Sud, la Turquie, Israël ou la Chine investissent massivement et développent une offre parfois deux fois moins chère.

http://www.lefigaro.fr/societes/2012/07/03/20005-20120703ARTFIG00954-armement-les-industriels-francais-s-alarment.php

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ni de délirer sur une menace conventionnelle en métropole qui n'arrivera jamais).

Faudrait peut-être se soucier un jours de la Guyanne. Les moyens policiers y sont ridicule, et il y a un gros effort sur le plan militaire à réaliser pour contrôler un peu plus ce territoire qui , je rappelle, est un territoire Français. La France ne peut pas se retirer comme en Afghanistan.

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Faudrait peut-être se soucier un jours de la Guyanne. Les moyens policiers y sont ridicule, et il y a un gros effort sur le plan militaire à réaliser pour contrôler un peu plus ce territoire qui , je rappelle, est un territoire Français. La France ne peut pas se retirer comme en Afghanistan.

Faut voir ça avec le ministère de l'intérieur, il vont avoir une rallonge d'effectif.

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Mais si et pourquoi ?

[...]

Sinon petit rappel :

Mais soit Perry, c'est très recevable ce que tu dis là, mais alors peux tu m'expliquer le rapport avec les poncifs reac que tu nous sors en préambule ? "armée rouge", "légions de sociologues et profs d'histoire", non mais franchement quel contraste avec l'intervention suivante ! c'était franchement dispensable. On dirait de la taquinerie "Serge", en moins subtile.  ( ;) )

En parlant du loup :

En France, la structure monolithique de l'éducation est pointée du doigt à juste raison car une administration plus locale permettrait d'adapter les ressources humaines aux besoins réels et de gagner en efficacité.

A l'inverse, il est préférable de garder les achats de matériel à grande échelle pour faire des économies commerciales.

En effet, c'est l'inverse.

La doctrine impose une gestion nationale pour surtout ne pas créer de d'évidence vis à vis du dogme. Les dépenses matériels vont vers les territoires. Cela masque mieux le coût réel de ce ministère.

L'un parle d'administration (soit), l'autre te parle de "doctrine", de "déviance" (?) et de "dogme". Oulala, attention une fois de plus aux hordes de sociologues rouges qui matraquent les têtes de nos chères petites têtes blondes pour en faire des adeptes du dogme gauchiste, péril de notre belle France ! (musique tragique / ave maria en fond sonore).

Décidément on ferait mieux de se limiter à la Défense, sur... air-defense. Même moi j'en deviendrais agressif et haineux.  O0

De toute façon l'EN c'est hors sujet ici, c'est assez triste de voir que même un modo comme G4lly qui passe par là ne le rappelle pas.

"Ce que vous êtes parle si fort, que l'on n'entend pas ce que vous dites..."

Vous avez le droit d'avoir les convictions que vous voulez mais que cela ne pollue pas votre participation technique à ce forum qui traite de Défense, terre, air, mer, matériel, doctrines d'emplois, etc. Et pas d'autres choses, enfin je crois..

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Pour ceux qui veulent se défouler gratuitement sur l'EN ... allez y mais avec les bons chiffres -> http://www.education.gouv.fr/pid338/l-education-nationale-en-chiffres.html

L'EN a perdu plus de 25% de ses effectif depuis 2006 ... il n'y a quasiment plus de personnel non enseignant, plus de surveillant, plus de medecin scolaire, plus d'infirmiere scolaire, plus de psy, orthophoniste et autre ... les écoles sont devenus un empire tomato ketchup :lol:

Reste que tout ca ne va pas changer grand chose au budget de la défense ... et aux autres.

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La grande hypocrisie dont fait déjà preuve ce nouveau gouvernement c'est d'oser parler de "redressement productif" et même d'avoir nommé un Ministre dédié à cet objectif, tout en s'apprêtant comme le précédent à diminuer le budget des armées, y compris celui des acquisitions d'équipements.

Or les matériels de défense/sécurité c'est l'un des seuls domaines où l'industrie française et son réseau de sous-traitants ont bien résisté jusqu'ici à la concurrence des "pays émergents" ; alors comment vont-ils "redresser" la production nationale en réduisant celle de ce secteur grand pourvoyeur d'activité et d'emplois ?

Il serait "facile" de relancer ou accroître (dans un premier temps par des commandes publiques) la production et donc l'emploi des industriels de la Défense : on peut par exemple commander plus de V.B.C.I à RTD, avancer la commande d'O.P.V pour soutenir les CMM qui vont bientôt être en rupture de charge, commander à nos petits chantiers des vedettes pour les Douanes qui n'en ont pas assez pour surveiller toutes leurs zones sensibles, rénover plus de Cougars et accélérer la livraison des TTH90 ...

En tous cas c'est moins difficile et davantage porteur de "Valeur Ajoutée" que de relancer la production de chaussures, de slips, de cafetières, de TV ...

Si on tient compte de toutes les PME/PMI qui font de la sous-traitance pour ces industriels, les laisser dans la disette de commandes, tandis qu'il y a plein de besoins opérationnels non satisfaits, c'est tuer à petit feu le peu de production avec V.A qui nous reste en France. Autant dire que c'est saborder d'avance les recettes à venir, et par conséquent ne rien régler au problème de la dette publique !

Au delà du manque d'ambition nationale d'un pays pseudo grande-puissance, qui à l'image de son équipe nationale de foot "n'a plus envie", ce qui est affligeant c'est le crétinisme d'une classe politique et des technocrates de cabinets qui gravitent autour : ces gens là n'ont aucun bon sens et aucune intelligence économique.

Quand "blanc bonnet" et "bonnet blanc" rognent sur les dépenses ils le font de manière à réduire au moins d'autant les recettes futures, et certains s'étonnent que depuis 30 ans (et surtout 10 ans) la dette devienne abyssale !! :rolleyes:

Alors que le bon sens élémentaire serait de se rappeler que faire en sorte d'augmenter les recettes futures sera au moins aussi efficace que "maîtriser/comprimer" les dépenses ...  

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Au delà du manque d'ambition nationale d'un pays qui à l'image de son équipe nationale de foot "n'a plus envie" ce qui est affligeant c'est le crétinisme d'une classe politique et des technocrates de cabinets qui gravitent autour : ces gens là n'ont aucun bon sens et aucune intelligence économique.

En partant du principe que l'objectif premier de tout nouvel élu est d'assurer sa réelection, on comprend mieux les décisions prises.
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ces gens là n'ont aucun bon sens et aucune intelligence économique.

Tu ne crois pas qu'ils le savent mieux que toi ou qu'ils n'ont pas de meilleures sources d'info dans la plupart des cas ;)? C'est juste que, comme le dit Raoul, ils prennent leurs décisions en fonction d'autres facteurs, certains légitimes, d'autres nettement moins:

- leur capacité à faire voter une mesure (capital politique), en assurer l'exécution et la cohérence toute relative, sans pour autant handicaper leur capacité simultanée ou ultérieure à en faire voter d'autre. Tant vis-à-vis de leur électorat que, surtout, de leur base politique (élus, niveaux de décisions, soutiens de divers types) nationale et locale.

- l'impact que ça aura à court et moyen terme sur leurs clientèles électorales locales et nationales qui ne sont pas des catégories si unitaires, compatibles et durables que l'on pense.

- les deals marchandables avec l'opposition/les oppositions et/ou "modérés" (sur une question plus qu'en général)

- les contraintes "externes": marchés, groupes d'intérêts économiques (entreprises et secteurs pouvant peser au niveau local ou national) sociaux/sociétaux, les pays partenaires

- enfin, dernier facteur parmi les derniers, une certaine idée de "ce qu'il faut faire et comment le faire dans un monde idéal" (ça, c'est la vraie place de l'idéologie/des idées d'un parti, et ça vient en bon dernier pour les vrais acteurs qui prennent les décisions)

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Mais pourquoi, nom di diou pourquoi à chaque fois faut que cela dévie sur l'EN. Vous voulez transformer ce forum en succursale de commentaires du fig.fr ou quoi ??

Je ne vais pas répondre à la deuxième question, je note juste que l'on nous cite le Figaro systématiquement. Je ne comprend pas pourquoi, c'est un journal d'une certaine qualité. Si on n'avait que Libé, on ferait vite la gueule ...

Donc pourquoi dévie-t-on à chaque fois sur l'EN : deux axes de réponse :

1 - Dès que l'on parle réduction budgétaire, le premier poste cité est la Défense, systématiquement, alors que le budget de l'EN sera lui protégé voire accru par le gouvernement. Le budget de la Défense est de base en décroissance et c'est la variable d'ajustement budgétaire systématique. Les efforts consentis suite au livre blanc vont entièrement bénéficier à l'EN notamment et on va en demander une couche supplémentaire à la défense.

Mon précédent commentaire tendait à montrer qu'une réforme structurelle de l'EN permettrait de dégager des marges. Je constate (depuis un moment ...) qu'on refuse absolument les réformes structurelles, que ce soit pour l'EN, les caisses sociales, la fiscalité ou l'état, pour faire des réformes à la marge et éviter de trop froisser les acquis des uns.

Au final, le budget de la défense trinque, il est donc normal que l'on identifie d’où viennent ces efforts constants demandés aux mêmes alors que des réformes courageuses pour les autres pourraient nous en priver.

Il est d'autant plus normal de se poser la question, que dans le même temps notre discours de politique étrangère implique de fait une puissance que l'on ne cesse de réduire.

2 - Il y a une idéologie en France qui veut que :

            - militaire = caca, pas bien,

            - enseignant = saint homme, bravo.

Et c'est l'une des justifications qui veut que, la gauche, oui, elle notamment, cherche à préserver en premier l'école et les prestations sociales au détriment du budget militaire et des plus aisés (commencez pas à gueuler, je ne suis pas "aisé" ...).

C'est un point idéologique qui existe et qui est indéniable.

ça ne veut pas dire que toute la gauche pense doctrinalement cela (OUI, certains gouvernement de gauche ont fait plus pour la défense que la plupart de ceux de droite ...), mais une majorité, formée par les enseignants eux-mêmes, des employés d’hôpitaux, etc ...

Tous le monde revient au sujet initial merci

Dans un budget d'état en diminution, le maintient d'un ou des budgets impliquent la baisse des autres, enfin de celui de la défense. Il n'est pas anormal de voir pourquoi les autres sont maintenus et dans quelles proportions, si ?  :rolleyes:

Note : ce n'est pas comme si il y avait un grand suspense avec les lois de programmation militaire (donc il n'y a pas à discutailler 15 ans avec un topic "budget de la Défense en tant que tel  :rolleyes:) : Si le budget est maintenu, on fait ce qui est prévu, si le budget baisse, on supprime des éléments prévus, on allonge la durée des programmes ou l'on réduit le nombre d'exemplaires à commander (en exigeant un prix constant, bien sur ...  :P), si le budget augment, c'est la fête ou la guerre ...

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http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0202148364276-saignee-en-vue-pour-le-budget-militaire-339620.php

Même s'il ne devrait pas aller au-delà des 54.000 suppressions de postes prévues, le gouvernement risque d'amputer les crédits de 7 à 9 milliards entre 2013 et 2015.

Le moment de vérité approche pour la défense. Même s'il faudra attendre fin juillet pour connaître les arbitrages budgétaires de Matignon ministère par ministère, la lettre de cadrage de Jean-Marc Ayrault donne une bonne indication des sacrifices à venir. Dans le pire des cas, si la règle générale du « zéro valeur » pour la période 2013-2015 devait s'appliquer à l'armée, ce sont de 7 à 9 milliards d'euros qui manqueront à l'appel par rapport à ce que prévoyait la loi de programmation militaire sur ces trois années, selon nos informations. « A ce niveau, ce ne sont plus des économies. Le modèle d'armée sera lourdement revu », se désole un bon connaisseur du dossier.

Durant la campagne électorale, François Hollande a assuré que le budget de la défense - premier investisseur de l'Etat avec 10 milliards d'euros de crédits en moyenne par an -ne servirait pas de variable d'ajustement pour financer ses promesses ou éponger les déficits. L'armée devra bien participer à l'effort d'assainissement des finances publiques, mais ni plus ni moins que les autres ministères, avait-il promis.

Sans le reconnaître, le gouvernement Fillon a déjà amputé la loi de programmation militaire 2009-2014 de 2 à 3 milliards. Même adouci, le « zéro valeur » de la nouvelle équipe au pouvoir risque de lui porter l'estocade finale en aggravant la facture de plusieurs milliards. Comment économiser autant et aussi rapidement ?

Suppressions de postes

La solution classique, celle à laquelle chaque gouvernement se résout, consiste à renégocier jusqu'à la corde les contrats d'armements. Le but : étirer au maximum les livraisons de sous-marins, d'avions ou de blindés, pour retarder d'autant le paiement des factures. Cela risque de ne pas suffire. L'effort sera d'autant plus douloureux que François Hollande a « sanctuarisé » les crédits de la dissuasion nucléaire (« Les Echos » du 25 juin).

Face à Bercy, Jean-Yves Le Drian, le nouveau ministre de la Défense, ne va pas manquer de plaider que les achats d'armements profitent directement à l'industrie française, donc à l'emploi. N'empêche, le ministre aura du mal à éviter l'inévitable : un nouveau déclassement des ambitions militaires de la France à l'issue des travaux de la commission du Livre blanc de la défense, comme c'est le cas Livre blanc après Livre blanc. Les militaires ont au moins un motif de satisfaction puisque le plan de suppressions de 54.000 postes entre 2008 et 2015 ne devrait pas être aggravé

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Je suis en train de me demander si la caricaturalisation croissante de la vie politique, la bipartisanisation avec fossé au centre de plus en plus infranchissable, l'incapacité des 2 blocs à s'entendre sur quoi que ce soit, ne va pas un jour commencer à impacter la défense dans un autre registre qui lui pourrait être consensuel vu qu'aucun des dits blocs n'en a rien à foutre:

- maintien de la dissuasion, peut-être réduite à la composante sous-marine

- maintien et développement d'un volume croissant de FS couvrant un spectre de plus en plus complet

- une brigade de "coopération internationale" pour les opérations de maintien de la paix, secours en cas de catastrophes naturelles.... Rôle accessoire: participer aux opérations "européennes" (qui sont essentiellement les types de missions susmentionnés)

- un groupe aéronaval (du moins tant que le CDG sera là) et d'un nombre réduit de SNA, avec en plus une stricte suffisance pour la surveillance immédiate des territoires d'outre mer

- une petite force aérienne projetable pour faire de la gesticulation et quelques trucs pas utiles au-delà du niveau tactique (et à échelle réduite)

- une petite brigade symbolique "d'alerte" hyper-super-top au point de tout ce qui se fait de mieux.... Qui servira surtout, selon les cas, à aller faire de la présence quand les ricains le demandent. Bref, c'est pour faire le petit coup de poing en Afrique, faire le toutou de l'oncle sam, appuyer les FS et dire qu'on est "prêts à intervenir" méchamment.

- et pour le reste, des grosses commandes de matos pour une "réserve" peu ou pas convoquée, histoire de faire du keynésianisme utile, de continuer à exporter parce qu'il y a ainsi des commandes françaises et de faire chuter les budgets personnels et pensions, ainsi que les frais des implantations au sol. Seul coût politique: les râleries de quelques mairies dont un certain nombre seront achetées.

Bref, une armée avec quasiment plus de militaires, beaucoup de matos et bien peu de ces ennuyeuses questions de politique étrangère et de volonté politique sauf pour les trucs symboliques et réchauffant pour le coeur (attention, beaucoup sont utiles politiquement et "rapportent" au pays). Ca coûte moins cher, mais on maintient les clientèles politiques, les lobbies en place, les effets économiques "qui comptent".... Parce que ce que les politiques n'aiment pas, dans les armées, c'est toutes ces contraintes financières liées aux personnels qui ne sont pas un électorat, ce parc d'implantations vaste et coûteux à l'année, et ces ennuyeuses "questions stratégiques" qui leur rappellent qu'il y a un monde qui ne répond pas aux logiques de leurs combinaisons nationales déjà très compliquées à gérer.

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Je ne vais pas répondre à la deuxième question, je note juste que l'on nous cite le Figaro systématiquement. Je ne comprend pas pourquoi, c'est un journal d'une certaine qualité. Si on n'avait que Libé, on ferait vite la gueule ...

Donc pourquoi dévie-t-on à chaque fois sur l'EN : deux axes de réponse :

1 - Dès que l'on parle réduction budgétaire, le premier poste cité est la Défense, systématiquement, alors que le budget de l'EN sera lui protégé voire accru par le gouvernement. Le budget de la Défense est de base en décroissance et c'est la variable d'ajustement budgétaire systématique. Les efforts consentis suite au livre blanc vont entièrement bénéficier à l'EN notamment et on va en demander une couche supplémentaire à la défense.

Mon précédent commentaire tendait à montrer qu'une réforme structurelle de l'EN permettrait de dégager des marges. Je constate (depuis un moment ...) qu'on refuse absolument les réformes structurelles, que ce soit pour l'EN, les caisses sociales, la fiscalité ou l'état, pour faire des réformes à la marge et éviter de trop froisser les acquis des uns.

Au final, le budget de la défense trinque, il est donc normal que l'on identifie d’où viennent ces efforts constants demandés aux mêmes alors que des réformes courageuses pour les autres pourraient nous en priver.

Il est d'autant plus normal de se poser la question, que dans le même temps notre discours de politique étrangère implique de fait une puissance que l'on ne cesse de réduire.

2 - Il y a une idéologie en France qui veut que :

            - militaire = caca, pas bien,

            - enseignant = saint homme, bravo.

Et c'est l'une des justifications qui veut que, la gauche, oui, elle notamment, cherche à préserver en premier l'école et les prestations sociales au détriment du budget militaire et des plus aisés (commencez pas à gueuler, je ne suis pas "aisé" ...).

C'est un point idéologique qui existe et qui est indéniable.

ça ne veut pas dire que toute la gauche pense doctrinalement cela (OUI, certains gouvernement de gauche ont fait plus pour la défense que la plupart de ceux de droite ...), mais une majorité, formée par les enseignants eux-mêmes, des employés d’hôpitaux, etc ...

Dans un budget d'état en diminution, le maintient d'un ou des budgets impliquent la baisse des autres, enfin de celui de la défense. Il n'est pas anormal de voir pourquoi les autres sont maintenus et dans quelles proportions, si ?  :rolleyes:

Note : ce n'est pas comme si il y avait un grand suspense avec les lois de programmation militaire (donc il n'y a pas à discutailler 15 ans avec un topic "budget de la Défense en tant que tel  :rolleyes:) : Si le budget est maintenu, on fait ce qui est prévu, si le budget baisse, on supprime des éléments prévus, on allonge la durée des programmes ou l'on réduit le nombre d'exemplaires à commander (en exigeant un prix constant, bien sur ...  :P), si le budget augment, c'est la fête ou la guerre ...

Si tu avais bien lu, tu aurais noté qu'on ne parlait pas du Figaro en tant que tel, mais de la section commentaires de son site, qui n'est qu'un torrent de fiel, de haine et de médiocrité. C'est vrai pour le site du Figaro comme pour le site de Libé, de Rue89... Sauf que les attaques contre les "hordes rouges" de l'EN on les trouve plus sur les commentaires du fig que de rue89, d'où la référence.

Ensuite évidemment qu'on peut parler des efforts comparés dans les différents budgets et voir si tout le monde fait des efforts (25 % d'effectifs en moins dans l'EN depuis 5 ans). Mais sans commencer par tailler une introduction sur les "hordes rouges" de l'EN, c'est mieux. Je ne vois personne demander ici la suppression des armée, ces sanguinaires fachos en uniformes, et le reversement intégral du budget défense vers la construction d'éoliennes ainsi que la transformation des SNLE en jardins d'enfant peints en vert ; en clair on est pas du niveau affligeant des commentaires de libé.fr, alors qu'on ne soit pas à celui des commentaires du fig.fr . Les participants ici valent mieux que la médiocrité qui règne dans les commentaires de ces sites, j'en suis sur.

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Je suis en train de me demander si la caricaturalisation croissante de la vie politique, la bipartisanisation avec fossé au centre de plus en plus infranchissable, l'incapacité des 2 blocs à s'entendre sur quoi que ce soit, ne va pas un jour commencer à impacter la défense dans un autre registre qui lui pourrait être consensuel vu qu'aucun des dits blocs n'en a rien à foutre:

Le gouvernement précédent avait un peu sanctuarisé le secteur.

On a déjà débattu (sans fin) de savoir si l'un ou l'autre des deux camps avait une tradition culturelle en matière de défense qui infléchirait les actions politiques dans un sens favorable..débat sans fin qui n'a vu s'opposer que des visions partisanes, étant considéré qu'ici on est tous (!) favorables à la défense, mais qu'on est pas tous de droite ou de gauche ou d'ailleurs.

Ce qui est sur, c'est que la situation économique, les échéances quasi mensuelles en termes d'opérations économiques va conduire les politichiens à des calculs court termes qui font de la défense une victime parfaite!

ces ennuyeuses "questions stratégiques" qui leur rappellent qu'il y a un monde qui ne répond pas aux logiques de leurs combinaisons nationales déjà très compliquées à gérer.

Le truc c'est que je trouve que c'est une des missions premières du politique en charge du pouvoir exécutif que de s'élever au dessus des combinaisons nationales compliquées...pour tenter de poser les bases de solutions à des combinaisons internationales très compliquées..

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