Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

EOA

Members
  • Compteur de contenus

    614
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par EOA

  1. L'incertitude règne un peu autour des annonces faites par le président concernant les armées : http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/il-n-y-aura-aucune-diminution-d-effectifs-dans-defense-90835
  2. Mouais il y a quand même à vue de nez entre 30 et 40 km entre Kuweires et le lac Assad. Dans un territoire contrôlé depuis longtemps par l'EI où la résistance pourrait être assez forte, plus proche des centres de gravité de l'EI qu'Alep avec Al-Raqqah pas loin. Quand on voit la difficulté qu'il a fallu pour briser sur quelques kilomètres l'encerlement de Kuweires je suis assez dubitatif sur cette idée de pince. Surtout que la SAA et ses alliés ont d'autres priorités pour le moment : offensive contre les rebelles d'Idled et jisr à partir du sud d'Alep, de la plaine d'al ghab et de la région de lattaquié, réduction de la poche de la ghouta et de jobbar, sécuriser le nord d'Hama et l'est de homs/Hama face à l'EI etc. etc. Donc c'est pas pour demain qu'une offensive de grande ampleur sera entreprise pour couper l'approvisionnement de l'EI depuis la turquie ...
  3. S'il est indéniable que l'effort de recherche et industriel allemand a été beaucoup trop dilué dans de nombreux programmes, alors qu'il aurait fallu le concentrer sur sur les programmes structurants les plus importants, il n'en reste pas moins que les allemands étaient très en avance à la fin de la guerre dans de nombreux domaines. Les wunderwaffen arriveront finalement trop tard et en trop faible nombre pour changer le rapport stratégique du conflit. Prendre l'exemple des avions à réaction pour illustrer votre propos n'est pas très pertinent, développer le premier un engin si révolutionnaire techniquement et industriellement entraine forcément des difficultés (notamment les moteurs ici), surtout dans le contexte d'une allemagne progressivement assiégée et constamment bombardé, possédant de moins en moins de pilotes qualifiés etc. Le bombardier AR 234 aurait aussi révolutionné le bombardement. Concernant les avions à piston l'Allemagne met également en service le TA 152 à la fin du conflit, inégalé par les appareils alliés de l'époque, mais lui aussi est arrivé trop tard. On peut rajouter à l'avance technologique allemande le domaine des sous-marins qui aurait pu révolutionner le second conflit mondial si les types XXI avait pu rentrer en service plus tot, tout comme pour le M2 262. Mais aussi les fusées, la chimie, l'armement terrestre, et bien d'autres (balistique, optique etc.), autant de domaines où l'Allemagne était bien en avance. Pour les japonais, leur capacité industrielle est certes importante mais largement inférieur à celle des USA. Les démographies ne sont pas comparables, et mécaniquement (sans parler du savoir faire) les US peuvent produire plus et disposent de plus d'hommes pour leurs armées. On peut rajouter que les japonais vont très vite consumer au cours de la guerre les "troupes d'active" bien formées et très compétentes (pilotes, marins, soldats officiers et sous-officiers) et que les troupes de réserve ne seront jamais au niveau tactique / opératif des premières, le tout servi par un matériel livré en faible quantité (problème de l'outil industriel et des matières premières) et une logisitque / ravitaillement très insuffisante.
  4. Mea culpa j'ai lu rapidement pour ca. Donc 1000 pour les douanes, et une part conséquente mais non définie des 5000 postes de l'intérieur pour les unités de controle aux frontières.
  5. Information importante suite au discours du Président de la république à Versailles face au Parlement réuni en congrès : il n'y aura plus de diminutions de postes dans la défense d'ici à 2019. Pas de plus de précisions pour le moment. - La LPM 2014 - 2019 prévoyait 33 000 suppressions de postes dans la défense sur sa durée et formatait la Force Opérationnelle Terrestre à 66 000 hommes. suite aux attentats de janvier 2015 une première rectification a eu lieu sauvant 18 000 postes sur ces suppressions, principalement attribuer à la FOT (11 000) qui remontait alors à 77 000 hommes. Il restait donc entre 2014 et 2019 (rectification du plf 2016 inclus) 15 000 postes à supprimer. Sur ces 15 000 postes , 8000 ont été supprimés en 2014, aucun en 2015 et 2016, et 7 000 restaient à supprimer en 2017 / 2018 / 2019. Si le message de françois hollande s'entend ainsi, ces 7000 postes qui devait être supprimés d'ici à 2019 ne le seront finalement pas. Soit une réduction de la déflation envisagée par la LPM 2014 - 2019 de 25 000 postes sur 33 000. Ces nouveaux postes iront en priorité renforcer le renseignement, la cyber-défense, et les "unités opérationnelles". On peut donc s'attendre probablement à un nouveau renforcement de la FOT, des escadrons de l'armée de l'air, et peut-être dans une moindre mesure des effectifs de la marine (par rapport au modèle initial de livre blanc 2013 et de la LPM 2014 - 2019). - Les forces du ministères de l'intérieur (police, gendarmerie) seront aussi renforcées à hauteur de 5000 nouveaux postes qui s'ajouteront aux 5000 supplémentaires qui devaient l'être sur toute la durée du mandat 2012 - 2017. Ces 5000 postes en incluent 1000 pour les forces aux frontières dont les douanes apparemment. - Enfin la justice, au sens large (autorité judiciaire, administration pénitentiaire etc.) sera renforcée à hauteur d'environ 2500 postes. - Enfin des moyens matériels supplémentaires devraient être accordés à tous les ministères concernés (pas de chiffres annoncés).
  6. EOA

    Premiere guerre mondiale

    Ces unités ne sont pas destinées à renforcer le sud, du moins nulle trace de cela n’apparait dans les directives allemandes. Et seul un très petit nombre est présent sur le front d’Orient, quelques divisions maximum. Quant aux divisions qui restent sur le front de l’est, une quarantaine, si effectivement elles n'ont plus la fraicheur et l'excellence physique des divisions de 1914, l'encadrement et l'armement restent très bons. Donc oui ces unités ne sont pas au niveau tactique et physique des unités d'assaut de l’ouest qui ont reçu un entrainement très poussé grâce à la pause opérationnelle qui suit l’année 1916, mais elles immobilisent une ressource humaine encore largement valable dans des proportions importantes qui pourrait être utilisé, sous réserve d’une formation supplémentaire, pour alimenter les divisions d’assaut dans la bataille à l’ouest. Et les soviets, la paix signée, ne constituent pas une menace immédiate, l’armée russe s’est complètement désagrégée. L’offensive à l’ouest constitue l’ultime pari pour une Allemagne au bord du gouffre qui tente le tout pour le tout, dans ce cadre-là la stratégie n’est plus à la précaution mais bien à jeter toutes les forces disponibles à l’ouest pour arracher la décision, qu’importe ce qui se passe sur les autres fronts dans ce court laps de temps. Donc je maintiens qu’il est illogique de laisser autant de ressources humaines à l’est, sachant que c’est ce qui manquera aux allemandes sur la fin de l’offensive. Encore une fois ce n'est pas tout à fait exact. Pour les munitions et le matériel, l'armée allemande est largement excédentaire en 1917 et 1918. Les unités sont approvisionnées pour l'offensive et les stocks sont au plus haut. Le parc de mitrailleuse et de canon est aussi excédentaire, et les alliés saisiront d'énormes quantités en allemagne de l'ouest lors de l'occupation, qui attendaient dans des parcs d'être utilisées. Le réseau ferré à l'ouest continue de fonctionner tout à fait normalement, et la mise en place d'une offensive telle que celle de 1918 le prouve bien. Par contre il y a une très nette déficience en termes de transport motorisé oui, contrairement aux armées alliés. Déficience qui sera à nouveau présente en 39/45 d'ailleurs. L'armée allemande reste largement hippomobile. Je sais que l'allemagne de l'intérieur souffre des restrictions sur la nourriture mais je n'ai jamais vu que ces privations allaient jusqu'à affecter en profondeur le front. Les chevaux je ne dis pas. Mais je ne parle pas d'augmenter le nombre d'unités présentes sur le front de l'ouest hein, je parle d'utiliser la ressource humaine à l'est pour alimenter les unités engagées et combler les pertes (gonfler les bataillons de dépôts et les tenir prêts en arrière du front), donc mécaniquement ce n'est pas insurmontable pour la logistique. Après on peut refaire la bataille 100 fois, la bataille reste très difficile, voire impossible à gagner pour l'Allemagne de 1918. La véritable erreur pour les allemands a été de ne pas se rendre compte de la nature réelle de ce conflit. Si les allemands avaient dès 1914 compris que leur faiblesse pour la suite du conflit, et c'est un paradoxe puisque c'est leur point fort en 1914, allait être la ressource en hommes, ils auraient compris que mener une guerre défensive à l'ouest en économisant le plus les hommes grâce au matériel et aux fortifications et en saignant à blanc les armées alliées, était la seule issue possible. En 1918 manquent à l'appel les centaines de milliers de pertes des offensives d'Ypres ou de Verdun, des non sens stratégiques quand on voit la situation allemande post la marne I...
  7. Il serait d'ailleurs peut-être temps, avec ce programme BATISMAR de réfomer une fois pour toute l'action de l'état en mer dont l'enchevêtrement de compétences, d'administrations et de moyens est un vraie labyrinthe ... On pourrait par exemple attribuer la zone maritime littorale à la gendarmerie maritime avec une gamme de navires allant de la vedette rapide au patrouilleur de 500 /600 tonnes, et confier l'AEM en zone hauturière et océanique à la Marine nationale avec un premier patrouilleur de 1500 tonnes capable d'embarquer un hélico et embarcations rapides et de durer dans le temps en opération. On pourrait éventuellement compléter cette gamme de patrouilleurs de haute mer avec quelques frégates de second rang (type Gowind 2500) pour muscler un peu le dispositif d'Outre-Mer notamment dans l'océan indien, les antilles ou le pacifique. Et on garde les B2M pour les missions plus civiles de ravitaillement, assistance aux populations, autres AEM. De mémoire l'Adroit est donné aux alentours de 50 millions d'euros, donc si on y consacrait 1 milliard pour une vingtaine de patrouilleurs de 1500 tonnes. Et la gowind est environ à 200 millions, c'est ca c'est plus du bonus que de l'absolument nécessaire. Quant aux patrouilleurs côtiers de 500 / 800 tonnes avec embarcation l'addition ne devrait pas non plus être trop salée.
  8. La SAA et ses alliés poussent leur avantage : Tal Al eis à l'est de Hadher (hauteur tactique importante) a été prise. Les forces loyalistes sont maintenant à portée de l'autoroute. C'est une belle poussée de plusieurs kilomètres en 1 journée ... le front rebelle usé par les combats des dernières semaines et les frappes aériennes est-il en train de craquer? Je note d'ailleurs que non seulement la SAA tient l'offensive au sud d'alep, mais aussi au nord avec la reprise de l'aéroport de Kuweires (offensive qui continue le long du lac), que le régime a contre attaqué au nord d'Hama, que l'EI à l'est de Homs et Hama semble contenu, et que l'offensive au nord de Lattaquié semble être à l'avantage de la SAA. La situation opérationnelle est donc globalement bonne pour le régime et pourrait laisser entrevoir des victoires futures.A contrario les rebelles apparaissent usés et leur coup d'éclat à Morek au nord de Hama ne semble pas leur avoir redonner l'initiative.
  9. Un patrouilleur de 1500 tonnes avec une tourelle de 76 mm (c'est quand meme un armement assez basique) et un affut de SADRAL (qui donne une capacité d'autoprotection au navire) est quand même loin d'être surarmé et ca ne coute pas grand chose ... Avec 2 Narwhal sur les cotés et 2 * 12,7 mm derrière, on a un patrouilleur qui non seulement peut remplir ses missions d'AEM mais aussi intervenir sur les zones de crise de basse intensité, ou en renfort d'unité plus importante. Et quand on se rend compte de l'intérêt d'avoir un nombre conséquent de navire en opération ... Faut arrêter de grossir le trait dès qu'on demande un minimum d'armement ... Le 20 mm manuel à l'avant de l'Adroit c'est juste ridicule, encore une économie de bouts de chandelle pour des comptes d'apothicaire.
  10. EOA

    Le successeur du CdG

    Il ne doute de rien l'amiral ... http://www.opex360.com/2015/11/10/le-chef-detat-major-de-la-marine-souhaite-second-porte-avions/ Avant ne serait-ce que de penser à acquérir un second PA, il faudrait peut-être mettre à niveau la flotte de surface et sous-marine : les frégates sont en nombre insuffisant, les patrouilleurs n'en parlons pas et le programme BATISMAR se fait attendre, les suffren se font attendre et 6 ca fait quand meme pas beaucoup, les Pétrolirs-ravitailleurs aussi doivnet être remplacés, les ATL2 etc. etc. etc. Le cout total d'un PA ne suffirait pas à résoudre tous les besoins pour permettre à la Marine d'assurer convenablement toutes ses missions ... Sans compter qu'un second PA ca veut dire aussi un second environnement aéronaval pour le protéger : frégates AA, frégates ASM, SNA, Ravitailleur. Dans les années 2010 quand on demandait à au CEMM Forissier ce qu'il préfèrerait entre un 2ème PA et le renouvellement de FAN avec la série entière des FREMM il répondait sans hésitation : les frégates avant qui constituent l'épine dorsale de la flotte. Au final dix ans après on se retrouvera sans le nombre de frégate et toujours avec 1 PA (ou un demi PA) ...
  11. Si les alliés, et notamment le Hezbollah et les Iraniens sont présents au sud d'Alep, la SAA reste tout de même bien représentée avec la 4ème division blindée (unité d'élite du régime), les NDF et quelques brigades indépendantes. Donc oui l'aide des alliés est importante, mais la SAA est aussi bien présente. C'est sur que le régime aurait tout intérêt négocier un deal avec les kurdes, en leur promettant même une reconnaissance du kurdistan syrien, en échange d'une alliance contre l'EI et les insurgés islamistes "modérés". Et si les russes poussaient dans ce sens et obtenait un tel accord, ca débloquerait peut etre bien la situation ...
  12. Oui c'est vrai qu'ils ont tendance à appeler chaque prise de ville ou de lieu un évènement stratégique ... En l'occurence au sud d'Alep je pense qu'on peut qualifier la prise de l'autoroute de stratégique pour la SAA car cela permettra de couper l'axe principal d'approvisionnement des rebelles à Alep. Et Hadher constitue le point d'appui principal des rebelles dans le secteur. Donc sa chute pourrait précipiter un effrondrement relativement rapide des insurgés à l'est de l'autoroute. Mais bon il ne faut pas se leurrer, pour arriver à border cetta autoroute vues les capacités et les moyens de la SAA, il faudra encore pas mal de temps !
  13. Ca peut effectivement être le cas, mais en l'occurence cette dernière carte est à jour et fiable (après avoir croisé plusieurs sources d'info sérieuses). On peut s'attendre dans les prochains à la mise en place du siège d'Hadher, la SAA aurait déjà investi les faubourgs de la ville. Plus globalement j'ai un peu l'impression que la SAA s'enfonce dans les zones "molles" ou elle ne rencontre pas trop de résistance, ce qui est plutot intelligent comme tactique. Ca évite les affrontements lourds et sanglants, comme l'aurait été un assaut sur Qarassi et Huwayz, et en tournant le front, les rebelles sont forcés d'opérer des retraits et des réajustements, et au final la SAA progresse plus sans trop de pertes.
  14. Si c'est avéré ca serait un sacré coup dur pour Nexter, les chances d'exporter le VBCI se réduisent de mois en mois ...
  15. Je comprends bien le fond de ton analyse et de ton ressenti mais il faut pas généraliser non plus. Certains ministres sont compétents dans les champs d'attribution où ils sont nommés (pas par hasard non plus...). La plupart des ministres nommés ou des secrétaires d'Etat le sont parce que généralement ils ont de l'expérience dans les domaines en lien avec leur ministère. Les cas contraires de ministres nommés uniquement sur des considérations politiques existent aussi, mais généralement on essaye de faire une synthèse des deux. Mais il est bien évident que les ministres ne sont pas techniquement aussi compétent dans le domaine que l'administration sur laquelle ils s'appuient. Au premier rang de laquelle se trouveles hauts fonctionnaires qui dirigent les directions générales diverses. Enfin le ministre dispose aussi de son cabinet, où siègent à la fois des conseillers politiques et des conseillers techniques qui informent, conseillent, préparent le ministre. Il faut bien se rendre compte qu'un ministre (au moins dans les grands ministères) a rarement un moment pour se poser et réfléchir, il ne fait qu'enchainer les réunions et les interventions toute la journée, le tout mâché et préparé par son équipe ministérielle et de l'administration, d'où l'importance du choix des hommes à ce niveau (cabinet et directions générales de l'administration). En l'espèce Myriam El Khomri n'avait aucune qualification spécifique qui puisse indiquer qu'elle serait compétente comme ministre du travail, c'est un choix purement politique (elle est jeune, c'est une femme, issue de l'immigration, et sans vouloir réduire ses mérites à ca, elle a du en bénéficier pour obtenir ces postes ministériels alors qu'elle ne pesait pas grand chose avant à la Mairie de Paris). Donc effectivement pas étonnant qu'elle se soit pris les pieds dans le tapis sur une question un peu vache ... Et ca laisse rêveur quand on sait que le travail et le chomage sont la priorité du gouvernement! Héhéhé comprenne qui voudra ...
  16. C'est vrai que tactiquement si l'information se confirme c'est étonnant. Les rebelles sont constitués de troupes légères, certes bien armées au niveau des armes individuelles et collectives, mais sans vraiment d'armement lourd et d'unités lourdes organisées. Ils ne disposent pas vraiment de concentrations en moyens d'artillerie, de formations blindées aptes à jouer le role de poing blindé et d'enfoncer le front, et encore moins de renseignement et d'appui aérien. Ils font face à une armée syrienne relativement bien équipée en matériel lourd (artillerie, blindés) même si la compétence des servants laisse parfois à désirer, relativement formée (au moins aussi bien que les rebelles) et surtout soutenue par son aviation et celle des russes qui dominent totalement les airs. Grâce d'une part aux chasseurs bombardiers qui pilonnent tout ce qui bouge et les objectifs statiques / résistants, et d'autre part aux hélicoptères de combat et aux avions d'attaque au sol qui soutiennent les troupes engagées. Que les rebelles, bien retranchées et pourvus en armes AC, puissent résister dans les villages en ruines transformés en points d'appui à un assaut des troupes loyalistes n'est pas une surprise. Il est très difficile de déloger une infanterie bien entrainée, armée, avec un bon moral et une bonne volonté de se battre, d'un point d'appui, surtout en milieu semi-urbain bouleversé par l'artillerie et l'aviation. L'appui aérien et la puissance de feu sont (à moins de les engager dans des proportions très importantes avec des barrages roulant, ou des destructions complètes de village) incapables de nettoyer à eux seuls de telles positions. Il faut les accompagner par des forces au sol bien entrainées et équipées pour nettoyer les PA. Ils semblent que les loyalistes ne soient pas arriver à le faire dans la région au nord de Hama. PAR CONTRE, il me semble proprement ahurissant étant donné ces conditions tactiques, que les rebelles puissent lancer des mouvements offensifs à découvert, et s'emparer des villages tels que Morek si ils sont un minimum défendus ... comment une infanterie légère peut-elle s'emparer à elle seule de positions retranchées, défendues par l'artillerie, l'aviation (surtout les Mi 24 redoutables pour les combattants au sol) et un minimum de troupes au sol pourvues en armes automatiques, mortiers et blindés? C'est presque impossible d'entreprendre une manoeuvre sous un tel déluge de feu et d'appui, dont disposent largement les loyalistes. Donc pour en revenir à Morek, si le village est tombé aux mains des rebelles, je ne vois que peu d'explications possibles : - En raison des importants efforts sur les autres fronts (Sud alep, Damas, Deraa, Lattaquié, Al Ghab, route Hama - Alep) le front a été très dégarni de défenseurs, et au moment où les rebelles ont attaqué les éléments d'appui étaient engagés ailleurs. Je trouve ca quand meme peu probable étant donné que les rebelles avaient repris des villages à priximité ces derniers jours et que les loyalistes étaient prévenus. - La seconde explication pourrait être que ces combats urbains imbriqués coutent trop cher en infanterie au régime (dont c'est la ressource rare du fait de la crise des effectifs) et qu"il aurait préféré se retirer pour éviter des pertes supplémentaires et bombarder ensuite la ville à outrance pour empêcher les rebelles de s'y maintenir sans érpouver de grosses pertes. Dans les deux cas j'y vois quand meme de sérieuses objections, et au final je donnerais cher pour connaitre les raisons de la chute (si elle est avérée) de Morak et surtout pour comprendre la stratégie du régime depuis plusieurs semaines (si il y en a une cohérente ...).
  17. Une telle attaque a bien eu lieu il y a quelques semaines, juste avant l'offensive manquée de l'EI sur Safirah, mais elle a été repoussée par la défense de la base. Avec leurs pertes récentes, je ne suis pas sur que l'EI dans le coin ait encore le potentiel de mener une offensive de grande ampleur.
  18. En l'état actuel des discussions c'est pour le moment très loin d'être fait. De plus plusieurs autres groupes sont sur les rangs et ont répondu à la requête d'intérêt, et au sein du groupe même la stratégie n'est pas encore vraiment tranchée. Cela dépendra en partie d'EDF et du montage actionnarial qu'il souhaite donner ainsi que du partenariat qu'il souhaite développer autour de sa nouvelle filière réacteur AREVA NP (futur JV entre EDF majoritaire, AREVA minoritaire et un troisième acteur potentiel encore non défini).
  19. En même temps ils ne peuvent pas se retirer très loin puisque Al Safirah est à quelques kilomètres et ne peut être abandonnée. Et la base semble disposer d'un bon système de défense puisqu'elle a tenu autant d'années. Enfin une base appui artillerie peut couvrir tout le dispositif à l'abir depui Safirah. Un tel coin dans le territoire de l'EI n'est évidemment pas facile à tenir, mais il embête au moins autant l'EI qui ne peut développer son offensive sans le réduire, ou au moins le fixe, ce qui consomme des hommes et du matériel qui ne seront pas présents ailleurs.
  20. EOA

    Mers El Kébir

    Mouais franchement l'argument des anglais acculés qui ne peuvent pas prendre le risque de voir les navires de Mers El Kebir changer de camp je trouve qu'il n'est pas tenable. Que politiquement Churchill ait besoin de frapper un coup fort pour remotiver son camp ok, par contre que la flotte française à Mers el Kebir constitue une menace pour la surpématie de la Royla Navy non. Ne s'y trouvent que deux cuirassés hors d'âge (Bretagne et Provence) et certes deux croiseurs de bataille modernes qui comptent parmi les fleurons de la flotte française, mais qui ont été pensés et construits dans le cadre d'un affrontement avec les marines allemandes et italiennes, c'est à dire que leurs caractéristiques aussi bonnes soient-elles dans certains domaines, ne leur permettent pas d'engager les navires de ligne anglais (plus gros et mieux armés). Aller rajoutons les deux excellents contre-torpilleurs Mogador et Volta dans les objectifs intéressants et quelques autres contre-torpilleurs de bonne qualité. C'est très loin de pouvoir menacer la domination de la Navy sur les mers, et les anglais en attaquant prennent le risque considérable de voir le reste de la flotte française se retourner définitivement contre eux, sans parler des conséquences morales d'une telle attaque. Car il reste à la Marine française 1 voire 2 cuirassés modernes potentiellement disponibles (richelieu et jean bart si la France rentrant en guerre coté allemand du fait de l'attaque anglaise l'achève) et quelques autres plus anciens, plusieurs croiseurs lourds et plusieurs croiseurs légers modernes de très bonne facture (Galissonnière, Duquesne, Suffren, Algérie) et beaucoup de torpilleurs et de contre-torpilleurs eux aussi modernes, de la "poussière navale" assez importante (aéronavale, sous-marins, patrouilleurs etc.) sans compter les installations portuaires etc. soit une force qui aurait pu être décisive si elle s'était rangée du coté de l'axe suite à une attaque anglaise. Donc non seulement les forces présentes à Mers el Kebir ne justifient pas l'attaque à laquelle elles sont soumises, mais c'est en plus un très gros risque pris par l'Angleterre, qui peut être heureuse de ne pas voir les forces françaises passer du coté de l'axe (parce qu'avec les forces navales italiennes et allemandes combinée, ca aurait été autre chose, surtout en Méditérranée).
  21. De ce que j'ai pu lire les insurgés sont très dépendant de l'autoroute pour leurs approvisionnements dans la région d'Alep. Donc fermer l'autoroute pourrait avoir des effets décisifs à terme. D'autre part il est aussi avantageux "d'aérer" la tête de pont et le couloir qui relie Hama à Alep, toujours sous la menace d'être potentiellement
  22. En tout cas l'offensive au Sud d'Alep semble se développer et donner des résultats. Voici la dernière carte mise à jour : L'offensive de la SAA avance vers Al Hader, le point clef du dispositif rebelle à l'est de l'autoroute M5. Des récents rapports encore à confirmer font aussi état de la prise de Shugdhaydilah par la SAA. Retour offensif des rebelles sur Al Qarassi qui ont repris la ville, mais une contre-attaque de la SAA est en cours, et je pense qu'on arrivera finalement au même résultat que l'attaque de l'EI sur Safirah il y a quelques jours : sous le feu de la SAA + aviation russe, les forces insurgées peuvent difficilement tenir le terrain conquis.
  23. Du coup on a investi 140 millions dans le CEITO au Larzac pour le faire déménager à Canjuers et faire reprendre le camp par un régiment d'infanterie LE? Quelque chose doit m'échapper la ...
  24. Pour répondre plus directement à votre question : oui les annonces politiques de signature des grands contrats d'exportation qui concernent des acteurs multinationaux font rarement la distinction entre ce que chaque pays va réellement recevoir. Par exemple quand Airbus vend des A 320 à un pays étranger, le président dit tout simplement: "grosse commande pour airbus de X milliards". Le citoyen moyen ne sachant pas vraiment comment fonctionne l'entreprise pense donc que la France a en totalité la somme annoncée du contrat, alors qu'en réalité il y une répartition entre les pays partenaires. Par contre pour le calcul du PIB qui est issu de règles comptables très strictes, comme l'explique canteloup, n'est comptée que la VA produite par les filiales françaises d'airbus. Donc sur la somme annoncée par la déclaration politique, il ne reste plus le même montant. Ces contrats ne sont donc pas comptés dans la totalité annoncée dans le PIB (si la production est multinationale bien sur) et ne comptent donc pas pour double, ou triple etc. Pour l'exportation d'armement on compte si je ne me trompe pas en somme des contrats signés dans l'année précédente. Par contre effectivement dans le cas d'une vente impliquant des acteurs multinationaux je ne sais pas si les montants sont proportionnellement divisés (je n'ai pas l'impression) ou si le pays qui signe en gré à gré prend la totalité de la commande pour lui .
  25. D'un point de vue purement opérationnel cette technique, analogue dans ses buts à celles de la guerre contre-révolutionnaire théorisée par Trinquier ou Galula, vise à couper la population des insurgés afin de limiter leur influence sur elle et de les couper de leurs voies de recrutement. D'une part une grande partie de la population est sortie du pays pour aller se réfugier dans les camps humanitaires des pays voisins ou pour immigrer, notamment la population qui vivait dans les zones de combat les plus dures. D'autre part ceux qui ne sont pas partis sont allés du coup se réfugier dans les endroits les plus surs du pays, à savoir les villes solidement tenues par le régime où le niveau moyen de violence est de loin inférieur à celui des autres territoires contestés. Ainsi la population de Damas tenue par le régime a presque doublé depuis le début du conflit. Donc non seulement le régime sépare les insurgés de la population et vide les territoires tenus par les rebelles, mais en même temps ils grossissent leurs capacités de recrutement en récupérant une partie importante des déplacés. Il faut aussi prendre en compte que les populations des zones rebelles sont en majorité des populations issues des classes populaires, de confession sunnite, déjà "opposées au régime". Les appuis de Bachar ce sont les minorités ainsi que les classes moyennes et supérieures qui vivent dans les zones controlées par le régime : Damas, Homs, Hama, pays alaouite etc. Seule Alep fait figure d'exception, et Deraa dans une moindre mesure. Maintenant plusieurs raisons peuvent mener à l'échec de cette stratégie : l'afflux d'étrangers dans les rangs des insurgés compense l'impossibilité de recruter du fait de la fuite de la population, les populations "gagnées" par le régime n'en sont pas pour autant des partisans forcenés prêts à s'engager et pourraient constituer un poid plus qu'une réelle manne humaine (la situation des effectifs de l'armée tend à le prouver), la destruction systémtique villes dans le no man's land favorise la défense des insurgés qui peuvent mieux résister aux contre-attaques du régime dans un terrain très compliqué et bouleversé. Il faudra tirer les lecons de cette stratégie à l'issue du conflit pour voir si elle a plus apporte au régime qu'elle ne l'a desservi.
×
×
  • Créer...