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Non inultus premor

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  1. Salauds de Français qui ne se sentent pas concernés par la sécurité de l'Europe continentale :
  2. Selon The Wall Street Journal, Wagner travaillerait avec les rebelles tchadiens pour renverser le gouvernement. https://www.wsj.com/articles/u-s-intelligence-points-to-wagner-plot-against-key-western-ally-in-africa-29867547
  3. J'ai beau être un fervent défenseur du rafale, mais là je trouve que tu exagères quand même beaucoup. Le rafale, aussi performant soit-il, n'est pas une arme magique. Il y a aussi le risque inverse, imagine qu'un pilote Ukrainien trop rapidement formé et pas assez entraîné se crash ou se fasse descendre. Bonjour la propagande russe sur la supériorité de leur armement sur le rafale.
  4. Extrait du rapport du GAO du 24/01/2023 : "En raison du rôle essentiel du programme de classe Columbia dans la dissuasion stratégique, il a un statut prioritaire sur la plupart des programmes liés à la défense nationale, y compris le programme de classe Virginia. Pour atténuer les retards croissants dans le calendrier, le constructeur naval ajoute du personnel au programme de classe Columbia en utilisant des travailleurs qui étaient initialement prévus pour le programme Virginia. Selon la Marine, les constructeurs navals prévoient d'ajouter plus de travailleurs au-delà de leur plan de dotation initial pour les travaux de construction de la classe Columbia jusqu'à ce qu'ils se remettent des retards de calendrier. Cela entraînera probablement des retards supplémentaires dans le programme de la classe Virginia." https://www.gao.gov/products/gao-23-106292
  5. Interview du ministre Sébastien Lecornu pour l'Usine Nouvelle : «Les entreprises de la défense doivent prendre davantage de risques», juge Sébastien Lecornu, ministre des Armées. Pour reconstituer les stocks d’armement, le ministre des Armées Sébastien Lecornu appelle, dans un entretien exclusif accordé à L'Usine Nouvelle, les industriels à produire plus et plus vite. Il regrette une absence de prise de risque et d’anticipation notamment pour saisir les opportunités à l’export ou développer de nouveaux produits.
  6. Ces deux tweets ont été publié le même jour (19 janvier) par le ministère de la défense allemand. Notez le choix des mots : les Etats-Unis sont qualifiés d'allié "le plus important" tandis que la France est qualifiée d'alliée "le plus proche".
  7. Est-ce qu'on ne pourrait pas racheter une partie des Leclerc émiraties ou jordaniens pour les envoyer à l'Ukraine ?
  8. 413 milliards pour la prochaine LPM https://www.lemonde.fr/international/article/2023/01/20/emmanuel-macron-annonce-une-enveloppe-de-413-milliards-d-euros-pour-le-financement-des-armees-dans-les-sept-annees-a-venir_6158657_3210.html#xtor=AL-32280270-[default]-[android]
  9. Le Conseil National de la Politique Economique et Sociale https://www.dnp.gov.co/CONPES Apparemment, l'idée de départ était de scinder l'achat en deux contrats : un premier contrat fin 2022 pour 3 ou 4 rafales puis un second contrat plus tard pour porter le nombre total à 16. Finalement le gouvernement aurait préféré ne faire qu'un seul contrat.
  10. Au-delà de la petite phrase sur la soi-disante supériorité de KMW dans la technologie des chars de combat, Ralf Ketzel multiplie surtout les tacles sur Rheinmetall : "Nous avons un partenaire dans ce projet en France, Nexter, et côté allemand, Rheinmetall et KMW, deux sociétés. Cela conduit à une complexité considérablement accrue et affaiblit le leadership" "Néanmoins, la décision a été prise en Allemagne d'intégrer également Rheinmetall. En France, en revanche, Nexter est le seul partenaire qui accompagne l'armée française dans tous ses aspects. Dans un projet commun franco-allemand, le pont naturel aurait été Nexter et KMW. L'implication de Rheinmetall n'est donc pas claire pour moi". Au sujet du char KF51 de Rheinmetall et de l'impact sur le programme MGCS : "Nous portons un regard très critique à ce sujet. Rheinmetall se lance dans un domaine où nous envisageons effectivement une coopération franco-allemande [...] si vous violez le partenariat dans un consortium comme celui-là - et cela aussi à la porte d'un partenaire - vous ne pouvez plus être partenaire de ce consortium". "Rheinmetall fait cavalier seul" "Nous trouvons très regrettable, pour ne pas dire plus, que Rheinmetall aille de l'avant". "Le KF 51, en revanche, est davantage un projet PowerPoint 3D". J'ai le sentiment que la coopération Nexter/KMW fonctionnait pas trop mal jusqu'à ce que Rheinmetall s'auto-invite dans le programme MGCS.
  11. Au Mali, le groupe Wagner diversifie ses activités et se lance dans la vente de sardine. Ya pas à dire, le partenariat "gagnant-gagnant" avec la Russie, ça vend du rêve.
  12. Je croyais qu'il y avait déjà un accord sur tous les piliers industriels sauf le pilier 1 (NGF). Or, M. Lecornu nous dit dans ce courrier qu'il reste à finaliser les piliers 3 (remote carrier) et 4 (combat cloud) alors que ces piliers ne concernent pas Dassault. J'y comprends plus grand chose. Ou alors on a demandé à renégocier une participation de Dassault dans les piliers 3 et 4 en échange de concession sur le pilier 1 ?
  13. La commission des finances du Sénat a déposé un amendement au projet de loi de finance 2023 pour prévoir une enveloppe de 10 millions d'euros afin de lancer une étude de faisabilité d'un SCAF franco-français. L'article d'Opex360 sur le sujet : http://www.opex360.com/2022/11/26/au-senat-un-amendement-au-projet-de-budget-2023-envisage-une-alternative-francaise-au-scaf/
  14. Selon Jean-Dominique Merchet, le contrat n'est toujours pas signé.
  15. Il semblerait que la diplomatie française ait décidé d'être plus offensive sur les réseaux sociaux et de troller les trolls :
  16. Extrait de l'audition du DGA à l'Assemblée Nationale, le 11 octobre dernier, au sujet du SCAF : «Dire que « le désaccord entre Dassault et Airbus est consommé » au sujet du Scaf est inexact. Les industriels sont en train de finaliser la signature du statement of work, ce qui permettra d’en venir au lancement d’un démonstrateur. Sur le plan général, on engage des projets en coopération parce qu’ils permettent des programmes plus ambitieux grâce au partage des coûts de développement et au rassemblement des expertises. Je rappelle que le Scaf n’est pas seulement un avion : c’est le système de combat aérien du futur, dans lequel l’avion de combat nouvelle génération est connecté à des ailiers dronisés – les remote carriers – et à des systèmes d’armement reliés en réseau au sein d’un « cloud de combat ». Ce système de systèmes repose sur l’interopérabilité des partenaires ; c’est tout l’enjeu des programmes faits en coopération. Il y a les champions du cloud et des champions des drones, et il y a un champion national de l’aviation, Dassault. Tout cela contribue à créer une BITD européenne robuste face à nos concurrents étrangers. Je me garderai de parler à la place de Dassault et d’Airbus, mais la messe n’est pas dite : les négociations sont en cours, elles avancent, et nous nous tenons informés chaque jour de ce projet. J’ajoute qu’aucun projet industriel ambitieux, notamment européen, ne se déroule en eaux tranquilles ; les difficultés sont regrettables mais sont choses normales. Les États se sont mis d’accord et l’ont signifié dans un statement of intent. Notre système modèle de dissuasion ayant une composante nucléaire aéroportée, il nous faut obligatoirement un avion capable d’assurer la permanence de notre dissuasion nucléaire au cours des années à venir. Je ne nourris aucune inquiétude quant à la capacité de la France à garantir, si le cas se présentait, le futur de l’aviation de combat française. Mais, aujourd’hui, nous essayons de mener le programme Scaf à son terme car il est ambitieux, compatible avec les exigences d’interopérabilité et propre à nourrir une BITD européenne solide ». https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/comptes-rendus/cion_def/l16cion_def2223007_compte-rendu
  17. En complément du message de @collectionneur, la liste des pays ayant annoncé leur retrait de la minusma : Sachant qu'il faut aussi rajouter l'Égypte qui a annoncé il y a quelques temps déjà suspendre temporairement leur participation à la minusma. Côté français, on s'est enfin décidé à couper les aides au développement au Mali : https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/11/17/mali-la-france-suspend-son-aide-au-developpement-dans-un-contexte-d-isolement-croissant-de-bamako_6150304_3212.html
  18. L'article entier : Le discours est un peu trop alarmiste à mon goût. Par exemple, M. Cabirol nous explique que seul la trajectoire budgétaire défendu par l'Etat Major (430 milliards) permettra d'atteindre le modèle d'armée 2030, et que si le président décide une trajectoire à 410 milliards, les armées devront réaliser 30 milliards d'économies. Alors je ne suis pas très bon en maths mais à priori 430-410 = 20.
  19. Le discours d'Emmanuel Macron à Toulon : Et la nouvelle revue stratégique : http://www.sgdsn.gouv.fr/communiques_presse/revue-nationale-strategique-2022/
  20. Et concrètement, quel potentiel adversaire de la France serait en mesure de menacer militairement (hors nucléaire) le territoire métropolitain ? Je ne suis pas devin et ne possède pas de boule de cristal, mais à priori, si la France se retrouve engagé dans un conflit de haute intensité, ça ne sera pas pour défendre le territoire français mais celui d'un pays allié (Europe de l'est face à la Russie, ou Grèce/Chypre face à la Turquie par exemple). A la rigueur, on pourrait imaginer un conflit de type Falkland où l'on devrait combattre pour nos territoires d'outre-mer. Mais pour le territoire métropolitain, à moins que nos voisins de l'autre coté du Rhin ne proclament un IVe Reich (et encore, vu l'état de la Bundeswehr...), je ne vois pas de raison de s'inquiéter outre mesure.
  21. Et concrètement, peux-tu nous dire quelles sont ces mesures qui s'imposaient et que l'on aurait dû prendre ? Sinon, dans les heures qui ont suivies l'invasion de l'Ukraine, la France a : Déployé un bataillon de chasseurs alpins en Roumanie ; Envoyé des rafales de l'armée de l'air et de l'espace pour des missions de protection l'espace aérien polonais ; Redirigé le groupe aéronaval de la marine nationale pour effectuer des missions de protection des espaces aériens bulgare et roumain ; Prolongé et renforcé notre participation à la mission de police du ciel dans les Etats Baltes. Et probablement d'autres choses que j'oublie. Alors peut-être que d'autres pays font mieux que la France au niveau des livraisons d'arme à l'Ukraine, mais ces pays n'ont pas le quart de l'activité opérationnelle des armées françaises.
  22. Journée électorale au Brésil, plusieurs infos inquiétantes circulent sur les réseaux sociaux :
  23. Il faut définir ce qu'on appelle Europe. Europe géographique ? Pays membres de l'U-E ? Sinon, on en avait déjà discuté il y a quelque temps, mais la doctrine française de dissuasion évoque bien une dimension européenne (reste à savoir ce que ça veut dire concrètement) : « S'agissant de l'Europe, c'est un fait, les forces nucléaires françaises, par leur seule existence, sont un élément clef de sa sécurité. Un agresseur qui songerait à mettre en cause l'Europe doit en être conscient. Tirons-en, ensemble, toutes les conséquences logiques : je propose d'engager avec ceux de nos partenaires européens qui le souhaiteraient, un dialogue ouvert sur le rôle de la dissuasion et sa contribution à notre sécurité commune ». Nicolas Sarkozy « La définition de nos intérêts vitaux ne saurait être limitée à la seule échelle nationale, parce que la France ne conçoit pas sa stratégie de défense de manière isolée, même dans le domaine nucléaire ». « Qui pourrait donc croire qu’une agression, qui mettrait en cause la survie de l’Europe, n’aurait aucune conséquence ? ». François Hollande « Nos forces nucléaires jouent un rôle dissuasif propre, notamment en Europe. Elles renforcent la sécurité de l'Europe par leur existence même et à cet égard ont une dimension authentiquement européenne ». « Soyons clairs : les intérêts vitaux de la France ont désormais une dimension européenne ». Emmanuel Macron Ceci dit, il est vrai que la récente interview de Macron au cours de laquelle il a semblé confondre intérêts fondamentaux et intérêts vitaux, sème le doute.
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