Non inultus premor

Une étude de l'IFRI sur l'association homme-machine dans l'armée de terre : Le lien de l'étude complète : https://www.ifri.org/sites/default/files/atoms/files/pesqueur_partenariat_homme_machine_2021.pdf

Je ne sais pas trop où poster cette info : Thalès negocie pour racheter les activités simulation et entraînement de Ruag international. https://www.forcesoperations.com/thales-negocie-lachat-de-lactivite-simulation-et-entrainement-de-ruag-international/

Géopolitique de l’outre-mer. Quelle concurrence France / Chine en Polynésie française ? https://www.diploweb.com/Geopolitique-de-l-outre-mer-Quelle-concurrence-France-Chine-en-Polynesie-francaise.html

@gianksJ'ai trouvé ces deux articles qui reprennent les infos des journaux italiens : https://www.usinenouvelle.com/article/knds-interesse-par-deux-filiales-de-leonardo-rome-veut-avoir-son-mot-a-dire.N1159422 https://www.zonebourse.com/cours/action/FINCANTIERI-S-P-A-16796084/actualite/Le-groupe-franco-allemand-KNDS-propose-de-racheter-les-unites-OTO-Melara-et-Wass-de-Leonardo-36995005/

Extrait de l'audition du CEMA Thierry BURKHARD du mois d'octobre : https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/comptes-rendus/cion_def/l15cion_def2122004_compte-rendu

Dans le compte rendu de l'audition de Joël BARRE : https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/comptes-rendus/cion_def/l15cion_def2122015_compte-rendu

Médiapart ne lâche pas l'affaire...

@RMR_22 Merci pour ta réponse. Je ne sais pas si le traducteur automatique retranscrit fidèlement tes propos mais le terme "esclave" me semble totalement exagéré, l'Espagne ayant obtenu 1/3 du programme SCAF, à égalité avec l'Allemagne et la France. Donc pour toi il n'y a pas d'incompatibilité entre F-35 et SCAF. Penses-tu que l'Espagne sera en capacité de tout financer en même temps (modernisation des Eurofighter, achat des F-35 + développement du SCAF) ?

@RMR_22 il me semble que tu es espagnol. Il serait intéressant d'avoir ton avis sur l'éventuel achat de F-35 en Espagne et les conséquences sur le programme SCAF.

Refuser à un pays de devenir membre du programme et exclure un pays déjà membre du programme sont deux choses différentes. @Patrick je suis globalement d'accord avec ton raisonnement. A la base, je réagissais au commentaire de @Claudio Lopez qui semblait dire qu'en cas d'achat de F-35, l'Espagne quitterait le programme et que le SCAF continuerait en duo entre la France et l'Allemagne. Ça je n'y crois pas. Je ne pense pas que l'Espagne quittera d'elle-même le SCAF et je ne pense pas qu'il existe une clause permettant à la France d'exclure l'un des membres du programme en cas d'achat d'avion US. En cas d'achat de F-35 par l'Espagne, c'est la France qui quittera le SCAF, car comme tu l'as dit, le F-35 constitue une ligne rouge pour la France. Et le départ de la France entrainera la mort du SCAF car ni l'Allemagne ni l'Espagne n'ont les compétences pour faire sans la France. Et comme à l'époque du Rafale, la France sera "accusé" d'avoir tué le programme européen.

C'est ce que je pense aussi. Le principal moyen de pression de la France, c'est de "menacer" de quitter le SCAF pour le plan B de DASSAULT. Et on se retrouverait dans la même situation que dans les années 80, avec la France qui fait cavalier seul, tandis que l'Espagne et l'Allemagne se rapprocheront surement des britanniques et des italiens pour faire un successeur à l'Eurofighter. Ce qui m'inquiète c'est quand je lis ce genre de chose dans un rapport de l'Assemblée Nationale : « Pour l’heure, il semblerait que les choses achoppent sur le mode de gouvernance retenu ainsi que les garanties de protection de la propriété intellectuelle. En mars 2021, M. Éric Trappier, président-directeur général de Dassaut Aviation, n’avait pas caché réfléchir à un « plan B ». Si l’hypothèse d’un échec du SCAF peut être envisagée, le rapporteur estime en revanche que tout doit être fait pour qu’elle ne se réalise pas. Car en la matière, un échec n’est pas une option, ne serait-ce que pour des questions budgétaires. Rappelons à cet égard que le coût de développement du Rafale était de 47 milliards d’euros, et qu’il est difficile, au regard de l’état des finances publiques nationales, d’envisager que la France puisse seule concevoir ce futur avion de combat. L’avion de combat du futur sera donc européen, ou il ne sera pas. »

La diplomatie française fera certainement son possible pour convaincre le gouvernement espagnol de ne pas acheter de F-35. Néanmoins, si l'Espagne persiste malgré tout, la France ne peut pas décider unilatéralement que l'Espagne n'est plus membre du programme SCAF parce qu'elle a acheté des F-35.

L'achat de F-35 par l'Espagne ne veut pas dire pour autant que l'Espagne quittera le programme SCAF. Je ne pense pas qu'il y ait une clause stipulant que si l'un des membres du SCAF achète du F-35, il est éjecté du programme. D'autant qu'il n'y a que la France qui considère que l'achat de F-35 est incompatible avec le SCAF. Les questions qui se posent sont donc : La France parviendra-t-elle à dissuader l'Espagne d'acheter des F-35 (comme ce fut le cas avec l'Allemagne qui a renoncé au F-35 "à cause de la France") ? Si non, la France sortira-t-elle du programme ou se résignera-t-elle à l'achat de F-35 par l'Espagne ? Auquel cas l'Allemagne pourrait revenir sur sa décision et acheter à son tour des F-35.

Le gouvernement australien aurait fait fuité à la presse un SMS d'Emmanuel Macron. https://www.nouvelobs.com/monde/20211102.OBS50558/sous-marins-la-divulgation-d-un-sms-entre-macron-et-morrison-declenche-la-colere-de-la-france.html

L'US Navy vient de publier un document : Navy Aviation Vision 2030-2035 https://s3.documentcloud.org/documents/21095460/navy-aviation-vision-2030-2035_fnl.pdf Avec un paragraphe intéressant sur le futur remplaçant des F/A-18E/F Super Hornet : On notera l'absence de la furtivité parmi les critères.

Emmanuel Macron interrogé par un journaliste australien sur le contrat des sous-marins en marge du G20 : "Do you think (Scott Morrison) lied to you ? " Réponse de Macron : " I don't think, i know" https://www.cnn.com/videos/world/2021/11/01/macron-accuses-morrison-lying-submarine-deal-sot-ovn-intl-hnk-vpx.cnn

Surfinancer l'armée ? on est plutôt dans la situation inverse non ? « si vis pacem para bellum » Il ne s'agit pas d'aller se battre contre qui que ce soit, mais de dissuader un éventuel adversaire de s'en prendre à nos intérêts. Pour donner un exemple concret (parmi d'autres), notre marine nationale est actuellement suremployée et aurait bien besoin de moyens supplémentaires pour assurer la souveraineté sur toutes nos ZEE.

La déclaration conjointe suite à la rencontre entre Biden et Macron : https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2021/10/29/declaration-conjointe-entre-la-france-et-les-etats-unis Il y a beaucoup de blablas, mais tout de même quelques annonces "concrètes" : Lancement d’un « Partenariat bilatéral entre la France et les États-Unis sur l’énergie propre » d’ici la fin de cette année. Lancement du Conseil du commerce et des technologies, qui représente un forum important pour permettre à l’UE et aux États-Unis de revoir les règles de conduite applicables à l’économie du XXIe siècle. Renforcement de la coopération sur les questions spatiales, ce qui fera l’objet de discussions lors de la visite prochaine de la Vice-présidente Kamala Harris à Paris. Les États-Unis ont engagé des ressources supplémentaires au Sahel pour soutenir les efforts de lutte contre le terrorisme menés par la France et les autres États européens. Il y a également ce passage, que je ne sais pas trop comment interpréter : « Les Présidents affirment qu’il est important de disposer de bases industrielles de défense fortes en Europe et aux États-Unis caractérisées par leur interopérabilité, qui permettront d’améliorer les capacités militaires dans l’intérêt de l’Alliance. Les Présidents entendent lancer un dialogue stratégique en matière de commerce militaire afin de promouvoir une approche commune des questions liées à l’accès aux marchés et aux exportations militaires. Dans ce contexte, les deux gouvernements recenseront des mesures pour améliorer l’efficience et l’efficacité des autorisations d’exportations militaires ».

Il y a encore pas si longtemps, la simple évocation du concept de « défense européenne » générait une levée de bouclier aux USA, avec le sempiternel argument : il ne faut pas faire concurrence à l'OTAN. Aujourd'hui, les USA acceptent l'idée que les Etats européens puissent développer une stratégie européenne qui soit distincte de celle de l'OTAN. Tu attendais quoi comme mesures concrètes ?

Je ne serai pas aussi sévère que vous. Biden a reconnu publiquement que les Etats-Unis se sont mal comportés avec la France. Je pense que c'est inédit dans l'histoire qu'un président américain fasse une telle déclaration. Bien sur, Biden a voulu montrer que la crise était surmonté et sa gestuelle en dit long, sa manière de toucher Macron pour "forcer" une complicité me fait beaucoup penser à son prédécesseur Donald Trump lorsqu'il avait reçu Macron en 2018. De son coté, Macron semble moins enthousiaste. Mais tout ça, c'est du théâtre, l'important, ce sont les sujets de fond qui ont été négocié. En plus du soutien au Sahel et de la reconnaissance de l'autonomie européenne, j'ai noté cette phrase : « Nous avons ensemble acté plusieurs partenariats bilatéraux sur les exports d'armement, sur le nucléaire et les énergies renouvelable, sur le spatial, et sur les technologies les plus innovantes ou nous souhaitons avoir une coopération renforcées, des initiatives industrielle et de régulation ». Je suis très curieux de savoir ce qui a été négocié concernant les exports d'armement.

La vidéo de l'échange entre Macron et Biden à partir de 4 minutes 30 :

Crise des sous-marins : Joe Biden reconnaît que les Etats-Unis ont été « maladroits » Le président américain a rencontré Emmanuel Macron. L’échange acte la réconciliation entre les deux pays alliés après la perte du contrat de sous-marins qui avait provoqué la colère de Paris. Les Etats-Unis ont été « maladroits » dans l’affaire du contrat de sous-marins qui leur a valu la colère de la France, ce partenaire « d’une extrême valeur », a dit Joe Biden vendredi 29 octobre à Rome en rencontrant le président français Emmanuel Macron. « Ce que nous avons fait (…) n’a pas été fait avec beaucoup d’élégance », a ajouté le président américain, déclarant cependant : « J’avais l’impression que la France avait été informée bien avant. » En réponse, Emmanuel Macron a salué « les décisions concrètes » prises après cette crise, citant les consultations des deux pays menées ces dernières semaines sur le climat, la défense ou encore l’innovation. « [C’]est pour moi vraiment l’amorce d’un processus de confiance », a-t-il déclaré. Paris s’était ému mi-septembre de la signature d’un accord secret entre les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l’Australie qui avait entraîné l’annulation d’un contrat de vente de sous-marins signé entre la France et l’Australie en 2016. Les Etats-Unis avaient fait valoir que cette décision, qui dotera l’Australie de submersibles à propulsion nucléaire, permettra à Camberra de mieux contenir l’empiètement de la Chine dans la région. https://www.lemonde.fr/international/article/2021/10/29/affaire-des-sous-marins-joe-biden-reconnait-que-les-etats-unis-ont-ete-maladroits-emmanuel-macron-veut-regarder-l-avenir_6100383_3210.html