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Heorl

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Tout ce qui a été posté par Heorl

  1. Ne t'en déplaise, la corruption a énormément baissé dans tous les pays d'Europe de l'Est depuis leur entrée dans l'Union. Certes, la corruption ordinaire subsiste (et encore, elle diminue), mais le temps des bakchiches à tous les flics pour asseoir son gouvernement est terminé.
  2. Oui. Quand tu as le choix entre te coucher devant ton voisin ou te faire envahir, c'est clair que dans tous les cas tu dois accepter les caprices du gars à côté. Ben non, justement. La première chose que tu fais c'est chercher une alternative : l'UE et l'OTAN. Et tant pis pour la durite du parano d'à côté.
  3. Euh non. Ianoukovitch a salopé un marché avec l'UE afin de continuer à jouer le balancier entre la Russie et l'Ukraine, et la Rada et la population étaient contre, pro-Europe.
  4. Ça dépend pour quoi. La 1ère Armée Blindée de la Garde était une formation prestigieuse qui attirait beaucoup de Moscovites aisés... Dans le corps des officiers. Pour la troupe, c'est plus compliqué et apparemment beaucoup plus bariolé. Jusque-là, la majorité des morts venaient de provinces reculées, isolées en sous-développement critique, ce qui pousse les jeunes à s'engager. Par exemple, les Bouryates (un peuple vivant autour du lac Baïkal) sont extrêmement pauvres et isolés, et beaucoup d'entre eux s'engagent dans l'armée pour sortir de la misère. C'est d'ailleurs quelque chose que nous, les Britanniques et les Russes avons en commun : les populations issues de nos confettis d'Empires ont une grande tendance à être recrutés en tant que MDR comparés au reste de la population, car plus volontaires et poussés par la promesse d'une carrière ouverte. En comparaison, la majorité de nos officiers directs sont issus de milieux aisés conservateurs, d'où l'impression courante de n'y croiser que des nobliaux et des cathos tradis (ou anglican/orthodoxe pour le Royaume-Uni et la Russie).
  5. Bref en fait y'a qu'une bonne réponse : on aurait du soutenir les Grecs en 1920 jusqu'à ce que les Turcs lâchent prise. Il n'auraient plus le contrôle du Bosphore aujourd'hui et ne joueraient plus aux grandes puissances.
  6. Je ne parle pas des capacités des bacs mais de l'organisation que cela suppose à côté. Les Russes ont sûrement mis en place des centres de ravitaillement pour les camions pour charger rapidement les muns, la bouffe et autres nécessités. Pour peu qu'ils aient trop centralisés, ça devient une cible de choix. S'ils décentralisent avec une multitude de petits points ça devient un enfer à gérer.
  7. Les Russes en ont sans doute, la grande question c'est plutôt s'ils sont utilisables sur un fleuve aussi large. Encore que, s'ils le posent à Nova Kakhovka ça devrait passer crème.
  8. Je n'y connais rien non plus, mais il ne me semble pas non plus impossible de faire passer un tuyau posé sur le fond du fleuve qui achemine suffisamment de carburant. Par contre oui j'ai de gros doutes sur le fait qu'un double set de bacs permette de ravitailler une armée entière : pas par impossibilité physique, mais plutôt en raison des problèmes intrinsèques aux bacs : il faut des files d'attente et des centres pour charger sur la rive gauche. Donc, des cibles royales pour les himars, qui ont sans doute déjà frappé là-dessus sinon je vois mal pourquoi les Russes auraient également utilisé leurs hélicos pour faire la noria à Chornobaivka.
  9. Dixit celui qui considère que l'espace aérien de son voisin est son terrain de jeu réservé. Y'en a vraiment que le ridicule n'étouffe pas.
  10. Oui, parce que paradoxalement l'Empire britannique reposait bien plus sur un système féodal où ils devaient constamment arroser les élites locales, sans parler de maintenir un équilibre précaire entre peuples qui se détestent (exemple type : les Musulmans du Raj qui se considéraient comme un peuple naturellement supérieur aux Hindous et appelés par nature à les gouverner, et les Hindous qui en avaient plus que marre de ces descendants ou collaborateurs de colonisateurs moghols). Tout ça coûtait énormément de pognon et si l'Empire britannique y faisait bien son compte, la Grande-Bretagne, elle, était vampirisée par la surextension de l'Empire.
  11. Euh... Les États-Unis ont longtemps été très hostiles à l'idée même d'Union Européenne. Et même aujourd'hui, ils restent farouchement opposés à toute indépendance de l'UE sur le plan stratégique. Pourtant, l'UE n'a jamais périclité ni disparu malgré la désapprobation de l'oncle Sam. Faut croire qu'on a vraiment une indépendance dans notre diplomatie. En comparaison, on a juste à regarder ce qui s'est passé lorsque la Rada ukrainienne a voulu s'éloigner de Moscou et se rapprocher de Bruxelles en 2013.
  12. Les recherches de Marseille étaient biaisées au possible puisqu'elles ne prenaient en compte que le calcul dépenses publiques - recettes publiques et ne s'intéressaient pas du tout au secteur privé. Or c'est celui-ci qui fit le gros des profits, lesquels dépassaient de loin le coût des politiques publiques dans les colonies. Et l'État, par le biais des douanes, des taxes et des impôts perçus en métropole sur ces entreprises, s'y est très bien retrouvé.
  13. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Extraterritorialité_du_droit_américain On parle de personnes, toujours. Jamais d'États. Notre rang culturel n'est pas menacé. Nous restons une des plus grandes puissances culturelles du monde, juste derrière les États-Unis. La pyramide de Maslow n'a jamais été prouvée et a même été complètement disqualifiée par l'expérience. Il est récurrent de voir quelqu'un sacrifier des besoins primaires au sens de Maslow pour subvenir à un besoin supérieur (ne serait-ce que le type qui s'endette à 50% pour acheter une Ford 500 alors qu'il a du mal à payer son loyer et sa bouffe -> besoin d'appartenance plutôt que besoin physique). Et il en va de même pour les États. Ces derniers ne se soumettent que rarement à des modèles prédéfinis comme celui de Maslow, et on l'a bien vu avec les sanctions prises par l'Allemagne : elles lui font aussi mal qu'à sa cible, mais elles sont prises de manière morale et pas rationnelle. Au fond, tout comme l'Allemagne, on pourrait s'en foutre de l'Ukraine : s'impliquer affaiblit les capacités de nos forces armées à force de livraisons, fragilise nos économies à cause des sanctions, et prolonge la guerre dans le but de provoquer la défaite de la Russie. Autrement dit, une satisfaction du besoin d'accomplissement, aurait dit Maslow, au lieu du besoin primaire. La régularité avec laquelle on voit ce genre de situation où la pyramide se retrouve sans dessus-dessous suffit bien à montrer à quel point ce n'est pas un concept qui tient debout.
  14. Mmm. Je vois vraiment pas en quoi ça valide ta théorie.
  15. Ce n'est pas la vérité historique. L'extraterritorialité des lois ne relève pas de l'impérialisme : l'impérialisme veut contrôler tout ou partie du monde. L'extraterritorialité est le refus de la souveraineté des autres États sur les citoyens américains habitant chez eux. On en est bien loin. Et toi tu t'es inventé une vision très biaisée de ce que sont les intérêts de la France. Quels sont-ils ? 1. Maintenir sa puissance. 2. Réaliser un multiplicateur de puissance à travers l'UE. 3. Maintenir son rang économique, politique et diplomatique. 4. Être en sécurité. Les États-Unis nous gênent dans le 1 et le 2. Les Russes nous emmerdent sur les 4. Pour moi le choix est vite fait.
  16. Plus la Moldavie voire la Roumanie, la Finlande, et hors d'Europe le Kazakhstan et les trois autres États d'Asie centrale qui s'éloignent de Moscou pour Ankara et Pékin.
  17. On avait pas mal de jeunes étudiants arabes en échange à Strasbourg et ils disaient tous la même chose : ils adoreraient vivre dans une démocratie à l'occidentale mais "ça ne marche pas" dans le monde musulman, ils pensent avec résignation qu'il vaut mieux une dictature capable de maintenir l'ordre, de massacrer les islamistes et de se libéraliser avec le temps qu'une démocratie qui laisse les Frères Musulmans foutre le bordel et saloper le pays en le plongeant dans la guerre civile. Pour eux le modèle à suivre c'est l'Égypte avec al-Sissi, pas la Tunisie dont le revirement récent vient de confirmer leur pensée ou le Liban qui est un modèle d'échec.
  18. Les services des bases de défenses (GSBDD, Groupement de Soutien dss Bases De Défense) ne sont pas comptés puisqu'il s'agit de civils, ils font partie des 8,500 civils employés par l'armée et non comptés dans la troupe. Et le service de santé aux armées (17,5k) est centralisé et non compté dans l'AdT aussi. Par contre aux 115k de l'AdT s'ajoutent la majorité des 25k de la Réserve Opérationnelle et les 100k de Gendarmes (plus là aussi 25k de réserve opérationnelle). Donc oui, l'armée française est un plus gros morceau qu'il n'y paraît.
  19. Les efforts russes récents n'ont pas eu beaucoup d'effets autre que forcer les Ukrainiens à reculer de 1km et perdre un patelin. Ce n'est même pas du niveau du franchissement de l'Inhulets à petite échelle. Et ces efforts ne menaçaient même pas la route principale, qui passe bien plus au nord.
  20. J'apprécie le mirage pour Scholz de pouvoir imaginer être le noyau d'une structure de défense européenne quand la Heer est loin derrière l'AdT ou la Finlande et même derrière la WL, l'armée italienne et l'armée espagnole. (Nan sérieusement la Heer c'est à peine 60k pax, la moitié de l'AdT, et seulement les deux tiers de l'armée polonaise, l'armée italienne ou l'armée espagnole. Et le pire c'est que ça pourrait bien être leur plafond de recrutement)
  21. On tient le record du monde de l'équilibriste, là. Encore un peu et il détrônerait presque l'Empereur Manuel II.
  22. D'ailleurs, est-ce que quelqu'un s'y connaît un peu sur les protections qu'ont les drones militaires contre le piratage ? Est-ce qu'il est plus simple de brouiller le drone pour le forcer à tourner en rond comme un poulet sans tête, ou de le pirater pour le forcer à s'écraser ? (j'imagine évidemment que le plus dur serait de pirater le drone, le faire se poser de son côté et le récupérer pour le démonter, si l'ennemi, pas con, n'a pas truffé ses bouzins de balises).
  23. Dès lors, vient la question logique : pourquoi ne pas l'avoir fait depuis le début ? Vu que de toute manière c'était censé être une opération éclair, pourquoi dépenser de coûteux équipements modernes alors que de vieux bousins auraient pu faire le travail et obtenir ainsi une fin de vie honorable ? De même, une fois qu'il était devenu clair que l'Ukraine était une noix très difficile à craquer, pourquoi ne pas avoir cessé d'employer ces fameux missiles très précieux et les avoir remplacés dès fin mars par les vieux engins ? Pourquoi ne l'avoir fait qu'au bout de cinq mois de guerre et continuer encore aujourd'hui à régulièrement employer leur reliquat de missiles modernes ? A question conne (celle que je viens de donner), réponse conne : parce qu'il s'agit d'un remplacement. Les Russes continuent encore d'utiliser leurs engins modernes, mais de moins en moins souvent, et à la place dépensent leurs vieux machins. Etant donné l'utilisation démente par les Russes de leur stock de missiles modernes, à tel point que les estimations publiques des stocks russes se sont retrouvées sous-évaluées, il faut admettre qu'il est douteux que la Russie garde ses missiles modernes au chaud et utilise les autres pour durer. Comme pour le reste, il s'agit plutôt sans doute d'un remplacement faute de mieux parce qu'ils n'ont plus les moyens de continuer avec autre chose que du matériel de second rang et/ou obsolète.
  24. Avec un peu de bonne volonté de chaque côté la confrontation pourra être évitée et tout le monde ne s'en portera que mieux. On peut noter ici que pour le coup la partie la plus conciliante semble être les Serbes alors que ce sont les Kosoves qui se retrouvent dans le rôle du trouble-fête.
  25. Oui, après il ne faut pas oublier que la guerre a également ravagé le Caucase, forçant les Soviétiques à puiser fortement dans les réserves d'hommes les plus proches pour alimenter le front.
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