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aqva

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  1. aqva

    D'autres principes pour l'AdT

    Tu n'as pas compris ce que je voulais dire: quelque soit l'arme en question, il n'y avait rien de prévu pour former les chefs (disons à partir du niveau grande tactique) et ce qu'on appelle aujourd'hui un EM, tout dépendait de la personnalité/volonté d'hommes providentiels comme sous les guerres napoléoniennes. On a un reste de ce fonctionnement artisanal du fait du mélange dans la même carrière entre bureaucratie, commandements sur le terrain et fonctions d'EM et un changement continuel qui a de quoi décourager les plus motivés. Je vais revenir sur le Generalstab, mais il me semble que c'est le bon exemple à suivre pour avoir les deux types de carrières (terrain et EM général), idée avec laquelle je suis entièrement d'accord, sachant que le Generalstab est en grande partie à l'origine de la supériorité qualitative allemande entre 1870 et 1945 aux niveaux tactique et opérationnel ce qui montre l'apport important qu'un tel système peut avoir. Un poste comme chef d'un bureau majeur d'un EM ou membre de l'EM général est trop important pour ne pas avoir été préparé de longue date par un très bon officier dont c'est la vocation et qui est passé par un cursus spécifique. Le role des échelons inférieurs du commandement est en effet négligé dans les armées actuelles et à tort car du commandement inférieur dépend des décisions tactiques très importantes sur le terrain. A mon avis cela passe par: - Mettre fin ou système qui veut qu'on soit promu ou viré, un capitaine compétent et confirmé devrait pouvoir rester à son poste si il le veut. - Mettre un terme au "culte du grade" (qui va avec le point précédent) et tenir compte sur la fonction plutot que du grade dans la liberté d'action. Un officier à "petit" grade peut avoir un poste important tout comme un officier de grade élevé peut se trouver à une fonction plus bureaucratique/honorifique. - Obtenir davantage de stabilité dans la carrière (rejoint le dernier paragraphe).
  2. En Pologne en 1939 oui (PAS contre des chars). Ailleurs pas à ma connaissance.
  3. Par ailleurs cela implique de revenir sur des accord internationaux signés par la France: il faudra au minimum trouver un accord avec nos partenaires européens pour ne pas passer pour des bourrins à l'international. Autre points amusants: la taxe tobin pronée par les deux candidats, d'une efficacité nulle sans un accord international qui ne verra jamais le jour (l'Angleterre plus gros paradis fiscal d'europe refusera tout net) et le "small european buisness act", là encore sans valeur sans accord européen. Comme souvent les candidats raisonnent en supposant que la France décide et les autres suivent, car c'est la France et puis merde. :lol:
  4. - L'artillerie: majoritairement hippomobile comme dans les armées allemande et soviétique, mobilise le gros des chevaux. - Les DLC: divisions légères à moitié motorisées et à moitié hippomobiles, pour la reconnaissance et missions de couverture en terrain difficile. En cours de remplacement en mai 1940 par des DLM entièrement mécanisées. Plus quelques brigades indépendantes de cavalerie. - Une compagnie à cheval par bataillon de reconnaissance de DI, deux pour un CA. - Un peleton de reconnaissance à cheval par RI. A noter que le déplacement se fait à cheval mais le combat à pied.
  5. Sérieusement vous pensez qu'un passage par le ministère du budget est une preuve de compétence en politique étrangère pour un chef d'Etat? Daladier (et quelques autres) avait bien passé beaucoup de temps comme ministre de la défense et premier ministre, pourtant la politique étrangère française de l'époque n'est pas vue par les historiens comme une grande réussite (certes ce n'est pas que de la faute de daladier). A ce compte là, mettons le parti unique au pouvoir: comme il a le contrôle de tous les maroquins, à quoi bon élire un opposant qui n'a jamais mis les pieds dans un grand ministère, lui. :P
  6. Equilibre de pouvoirs et contre-pouvoirs ô combien lent à installer et subtil, et qui n'est pas le même d'un pays occidental à l'autre. Le modèle républicain français n'a jamais dépassé nos frontières, hormis dans quelques petits pays et pour une période de temps qui a été très courte. Nos voisins se sont ensuite définis selon leurs propres modèles, adaptés à eux et on parle pourtant de l'Europe qui est un ensemble beaucoup plus homogène en interne que le monde entier. En afrique, les lignes de partage sont principalement ethniques ou tribales (voir les travaux de Bernard Lugan pour une vue globale). Une élection qui a l'individualisme comme postulat de base devient un recensement ethnique qui ne produit pas de consensus, mais au contraire envenime les tensions en donnant au groupe majoritaire le pouvoir pour l'éternité, les minorités étant mises sur la paille avec pour seule porte de sortie la lutte armée. Le rwanda n'est rien moins que cela et ce s'est fini par un génocide.
  7. aqva

    D'autres principes pour l'AdT

    Ton système romain avec ses 3 types de carrières différents a un équivalent moderne: l'EM général allemand du fin XIXème-début XXème siècle. Le corps des officiers était divisé en officiers generalstab et ceux non generalstab. La principale voie d'entrée pour un officier generalstab était la kriegsakademie (mais il existait aussi des passerelles), formation très sélective par écremage tout au long de la formation qui faisait entrer une élite très réduite dans le generalstab - qui comptait au total en quelques centaines d'officiers, pas plus! La formation faisait la part belle à la grande tactique, sans entrer dans les détails d'implémentation subalternes. Bien sur l'appartenance au generalstab n'était pas gravé dans le marbre même une fois la formation finie, la suite du cursus étant une alternance entre fonctions purement d'Etat Major et fonction de commandement dans les unités. Ce corps d'officiers generalstab avait son propre système d'avancement indépendant de celui du reste de l'armée, son propre uniforme (qui se distinguent de celui des officiers non generalstab par une bande rouge le long du pantalon), son propre "esprit de corps" et avait un accès privilégie aux fonctions de chef d'EM et aux hauts commandements trustés à partir d'un certain niveau par le generalstab. C'est de ce coté qu'il faut regarder pour voir une formation d'EM moderne avec un corps doctrinal cohérent et des officiers spécialement préparés pour la fonction. Plus que du temps de la conscription, nos armées portent la trace du modèle antérieur où la doctrine était une affaire de personnalité de certains officiers qui au gré de la guerre finissaient par avoir une autorité morale de par leur expérience, ou s'intéressaient au sujet en plus de devoir gérer une carrière à coté en se débrouillant pour passer au travers de la valse des postes et des interférences politiques. Ce système de generalstab avait bien sur ses limites, à savoir qu'il influencait plus le politique que l'inverse, au point de prendre la direction stratégique de la guerre au détriment de l'Empereur, mais la direction globale est la bonne avec un controle civil. Pour les brigades interarmes, il est évident qu'on n'a pas les moyens d'entrenir plusieurs armées comme le font les américains. =) Se pose alors la question de la compactiblité entre doctrine des officiers "grand EM" aux plus hauts échelons (sur la grande tactique, l'opératif), des différentes identités tactiques des brigades inter armes qui ne sont pas prévues pour faire la même chose. La modularité et la flexibilité touchent peut être leurs limites.
  8. aqva

    D'autres principes pour l'AdT

    Pour rester dans la comparaison army-marines, les marines ont leurs propres field manuals et écoles. Donc quelque chose du genre oui.
  9. aqva

    D'autres principes pour l'AdT

    Il faudra plus que l'affirmation des brigades interarmes, voire plutôt des trois divisions qui pourraient regrouper 3 brigades chacune car je ne pense pas qu'il y'aie la place pour plus de 2 ou 3 systèmes de pensée différents, pour avoir le débat que tu souhaites: - Il faut que les officiers restent dans leur division, et ne soient pas mutés d'une à l'autre au bout de quelques années. Un travail d'affirmation doctrinale ne peut se faire que dans la durée et avec une certaine continuité dans le matériel humain, a contrario de la valse des postes actuelle. - La décentralisation de la pensée au niveau division, pour éviter les jalousies et guerres de chapelles venant de l'appartenance du CEMAT à telle ou telle division. Il faudrait que les divisions aient leurs propres écoles de formation et manuels pour pouvoir créer un corps de doctrine unifié et cohérent à l'échelle divisionnaire. - Surtout, le truc important: que les divisions aient leur propre système d'avancement! Afin que le carriérisme ne vienne pas polluer le débat en évitant de déplaire à quelqu'un issu d'une autre "division", ce qui aura pour effet de favoriser l'immobilisme et le consensus. Le tout pose un problème de taille critique: les divisions sont elles assez grosses pour posséder une "école de guerre" en propre, faire son propre manuel de doctrine, avoir son système d'avancement en interne?
  10. Encore cette obsession de l'universalisme qui nie les réalités locales au profit de grands principes abstraits. Les pays non occidentaux ne fonctionnent pas selon la démocratie individualiste occidentale, et ce n'est pas faute d'essayer d'imposer le modèle. Des pays aussi différents entre eux que la Libye, l'Egypte où les frères musulmans passent désormais pour des modérés, l'Afghanistan, l'Irak, etc. ont pourtant tous en commun l'échec du concept. Notre modèle est valable chez nous (si on peut parler de valable), pas ailleurs et nous perdons d'avance toutes nos guerres en voulant importer nos conceptions universalistes jacobines dans un cadre où elles sont décalées et qui n'est pas inférieur, mais simplement autre. Quant à la liberté: bien entendu tout le monde est pour la liberté, sauf que sa définition est très variable et répond à des conceptions mutuellement exclusives. :P
  11. Le drapeau libyen actuel est le même que celui de la monarchie senoussite originaire de Cyrénaique. Pas de changement de ce coté. Je ne suis pas sur que l'appui egyptien soit significatif. D'une part l'Egypte a ses problèmes en interne à régler. D'autre part et surtout, "l'armée" du CNT n'existe pas comme tu le dis, c'est une collection de milices rivales qui sont par définition préoccupées avant tout par leur propre intérêt et non l'intérêt du gouvernement donc peu ou pas projetables sur une autre partie du territoire. Autant pour chasser l'ennemi commun Khadafi ce genre de déploiement était possible, autant pour une sécéssion de la Cyrénaique qui ne les concerne pas et ne touche pas à leur petit buisness c'est peu probable. Il parait douteux que si l'autonomie vire à l'indépendance, le CNT aie le moindre moyen de réagir autrement que par les maigres appuis locaux qu'il aurait sur place et une vague opprobe internationale sur les indépendantistes. Le CNT n'est pas du tout en position de force.
  12. ADM ou pas, l'argument de l'ingérence reste le même sur le plan logique. Je regrette que Villepin aie changé son argumentation de 2003 qui était tout à fait sensée, mais je le répète, je sais bien que la situation n'est pas exactement la même. :P Pour les conséquences de l'intervention, mêmes conclusion que pour l'Irak. Tout un scénario écrit à l'avance... On ne fera cesser aucun massacre: on ne fera que favoriser un camp au détriment de l'autre dans une guerre civile où nous n'avons rien à faire!! La seule chose qui changera c'est l'identité des victimes. D'ailleurs il faut arrêter d'utiliser les expression toutes faites pour fainéants comme "faire cesser un massacre", qui ne correspond en rien aux conséquences d'une intervention. Il faut utiliser le mot "guerre civile" qui est approprié et non pas "massacre" qui si il fait plus "méchant", suppose implicitement que les méchants bourreaux sont dans un camp et les gentilles victimes dans l'autre. C'est un raisonnement manichéen, pas le monde réel qui est beaucoup plus nuancé que cela. :P Ce n'est pas la première fois que ce genre d'évènements arrive: voir Hama en 1982 à une échelle plus locale. Pour l'instant l'action occidentale s'est bornée à déstabiliser encore plus la région en faisant durer l'insurrection, qui est plus est divisée en interne et incapable de l'emporter seule, sans proposer de solution de sortie de crise.
  13. Certes la situation n'est pas exactement la même, mais si je me souviens bien en 2003 le discours de Villepin parlait de la facilité apparente à mener une guerre et de la difficulté à construire la paix ensuite, des conséquences de l'interventionnisme sur la violence dans les relations internationales. Je suis déçu qu'il aie complètement oublié ce discours sensé sur le piège de l'interventionnisme humanitaire - la guerre en Irak de 2003 a chassé du pouvoir un dictateur au moins aussi sanguinaire que Bachar el assad pour laisser place à une "démocratie" - ou non, car si Bachar tombe et sauf à le remplacer par quelqu'un de son clan, ce sera sans doute la guerre civile avec pogrom des minorités géographiquement isolées et les frangins musulmans au pouvoir dans une bonne partie du pays (plus une dose de salafistes sans doute). :-[
  14. On nage en pleine confusion: dans un système fédéral, les provinces ne prennent pas leur autonomie contre l'avis du gouvernement avec comme discours "essayez d'envoyer l'armée nous chercher, on saura la recevoir". Ca s'appelle une sédition armée, ce qui n'est pas tout à fait la même chose que le fédéralisme... C'est un magnifique scénario à la somalienne. Que signifie "la demande" des libyens de détruire l'Etat? Quid de ceux qui soutenaient Khadafi ou de la majorité silencieuse qui comme souvent subit les guerres civiles en essayant de (sur)vivre? Si une puissance extra terrestre soucieuse d'impératifs "moraux" était intervenue pour empêcher le roi de France d'annexer des provinces par la guerre, la France existerait elle aujourd'hui ou aurait on un pays complètement balkanisé? On a jamais tellement fait de référendums pour poser la question à la population, sauf en 1860 avec la Savoie quand c'est subitement devenu à la mode (référendum probablement truqué, dans les faits c'est la conséquence d'un marchandage en échange du soutien à l'unification italienne).
  15. Désolé pour le hors sujet, mais quelle était son argumentation et quel numéro de DSI?
  16. Il est quand même incohérent Villepin. D'un coté il s'oppose par principe à la guerre en Irak en 2003, alors que Bush et ses sbires avaient une argumentation basée sur - outre les imaginaires armes de destruction massive - l'ingérence humanitaire (la "démocratie" et autres "droits de l'homme" qui devaient faire de l'Irak un pays où couleraient le lait et le miel). En 2011 le même Villepin défend ... l'ingérence humanitaire. On peut être pour ou contre l'ingérence humanitaire, mais on ne peut pas être pour et contre l'ingérence humanitaire, tout ça en même temps...
  17. A mon avis tu vas un peu vite en besogne sur Friedman: le monétarisme prone l'intervention de la banque centrale (donc de l'Etat) dans l'économie, alors qu'un libertarien en a horreur. Le courant libertarien correspond à l'école autrichienne d'économie, qui est pas vraiment compactible avec le monétarisme. Friedman défendait aussi les vouchers (système de subvention de l'éducation des pauvres) et l'impôt négatif: difficile d'y voir un fanatique de la non-intervention étatique. Sur l'intervention de l'Etat, chose sur laquelle tout le monde peut s'accorder en laissant de coté les délires anarcho-capitalistes qui de par leur radicalité extrême sont voués à rester anecdotiques, le problème est de savoir de quelle intervention on parle car c'est extrêmement général comme terme. Si il s'agit de pallier une défaillance majeure de marché en s'appuyant sur une analyse économique sérieuse d'accord. Mais si il s'agit de donner des subventions à de véritables tonneaux des danaïdes peu productifs ou de protéger des monopoles privés qui exploitent le consommateur grâce à la règlementation, non. Si il faut faire le bilan de l'interventionnisme étatique, il y'a des secteurs où il est utile mais un paquet d'autres, que je pense plus nombreux actuellement, où il est nuisible. Pour prendre l'exemple de l'Etat acteur de pouvoir face à féodalités que sont les très grandes entreprises, ce qui est à craindre en premier lieu n'est pas tant la faiblesse de l'Etat que l'alliance de l'Etat et de ces féodalités au détriment de l'intérêt général. Après tout ces deux entités n'ont rien d'antagonistes, l'usage du pouvoir étatique peut servir à renforcer la position d'une entreprise, l'Etat lui est dirigé par des politiques qui quand ils prétendent servir l'intérêt général servent dans la réalité leur intérêt électoral (d'où financements de campagne et appuis de toute nature des très grandes entreprises). Des lois mettant en place une règlementation empêchant la concurrence dans un secteur économique où c'est inutile, sont une concrétisation de cette alliance peu reluisante qui a pour résultat l'exploitation des consommateurs par les acteurs privés (comme dans la grande distribution). En somme pour revenir au sujet, c'est nettement plus compliqué qu'une histoire "Etat / pas Etat". D'ailleurs le problème du Tea Party est son flou complet dès qu'on sort des grands principes et qu'on commence à aborder les sujets concrets (en supposant qu'il aie dans l'idée d'arriver au pouvoir et pas d'être juste un mouvement de mécontentement). Ceci dit, bien des partis de gouvernement ne proposent rien de tangible dans le fond à part les traditionnels appuis aux intérêts communautaires de toute nature qui sont la conséquence directe d'un fonctionnement électoral.
  18. Quitte à sortir du scénario initial, essayons d'imaginer un ou des Etats qui pourraient mener l'union. Cet état devra déja être relativement solide a minima en interne, sans quoi il ne serait pas vraiment question d'aller à l'aventure en externe. Comme candidats je vois: - L'Egypte est un Etat nation multi-millénaire, si ils sort des troubles actuels un pouvoir stable, 80 millions d'habitants à lui seul plus un soudan qui une fois le darfour parti sera réduit à peu près à la seule nubie, donc un protectorat egyptien. La libye au minimum dans sa partie cyrénaique peut se trouver sous forte influence, avec le pétrole. Seul souci, l'ensemble se définit de plus en plus comme musulman et presque plus d'un nationalisme de type nassérien qui aurait pu être plus compactible avec le sud noir. - Le maroc, avec une monarchie ancienne, a été dans le passé bien plus vaste: sahara occidental, mauritanie, une partie ouest de l'algérie, mali jusque tombouctou (j'oublie l'espagne). Ca pourrait être un programme de l'Istiqlal, problème le maroc a pas vraiment les moyens de le réaliser et la rivalité avec l'Algérie (qui préfère n'importe quoi à une montée en puissance du maroc) est gênante. - L'éthiopie s'est stabilisée, là encore un état ancien, alliance naturelle avec le sud soudan mais pas beaucoup d'atouts sinon. - Plus au sud, il faudra passer par des recompositions bien massives pour avoir des Etats homogènes. Gros risque d'émièttement et même en 50-60 ans, je ne pense pas qu'on aura pu finir le processus. - L'afrique du sud, dans un scénario type zimbabwe avec un jacobinisme d'Etat de l'ANC, peut avoir une forte influence sur tout le sud (Botswana, zimbabwe, namibie et plus) en supposant que le pays ne s'effondre pas économiquement et survive aux rivalités en interne Xhosa-Zulu-Sotho-Métis-etc. Pas du tout évident. - Un mouvement islamiste supranational "révolutionnaire" qui regrouperait tout le nord à partir de la zone sahélienne? Mais dans ce cas c'est rapé pour le sud qui se trouvera en conflit direct et est trop gros pour jouer le simple vassal. Des idées? Qu'on puisse y voir plus clair dans le fonctionnement du pouvoir au sein de l'UA en 2070 et quel serait le coeur de celui ci, les zones stratégiques, les mouvements en interne.
  19. aqva

    La guerre en 1870

    Seulement "un peu"? :lol: Utilité relative: non, le plus efficace aurait été de les faire se déplacer à cheval et combattre à pied comme les dragons (en somme une infanterie en plus mobile), ou de disperser les gros corps pour garder des forces d'observation (en passant un peu sur l'orgeuil du cavalier). Même en 1914, pendant la période de guerre de mouvement la cavalerie a pu démontrer son utilité comme reconnaissance et moyen de projeter des forces réduites avec une puissance de feu défensive qui malgré les effectifs à pied forcément faibles est rendue significative avec les armes modernes.
  20. Oui mais non, le génie qui débarque et qui unit tout, sur la base de rien, en très peu de temps à l'échelle de l'Histoire, il y'a beau chercher, il n'y en a aucun exemple manifestement l'être humain ne fonctionne pas comme cela. Il suffit de voir dans quel état est l'UE, qui a moins de problèmes de diversité et d'incompactibilités que l'UA, qui a commencé sa construction bien avant, et quel est son niveau "d'indépendance" et "d'unité" face aux USA quand une petite crise internationale arrive, comme celle de 2003. Je préfère clairement qu'on parte du point de vue d'un scénario complètement imaginaire, du type Zimumba dispose d'une machine pour manipuler l'esprit de sa population et leur mettre l'idée d'un Etat Nation africain monté de toutes pièces dans la tête, en leurs faisant oublier leurs rivalités, leur histoire, leur religion, etc. , grâce à quoi il monte miraculeusement un pays du jour au lendemain et des institutions ayant une chance de fonctionner. Intellectuellement, c'est plus honnête.
  21. aqva

    La guerre en 1870

    "C'est magnifique, mais ce n'est pas la guerre: c'est de la folie". Aussi simple que ça, une armée est là pour faire la guerre point. Cette charge comme tous les sacrifices inutiles aussi "glorieux" ou "héroïques" soient ils, n'ont rien à voir la mission d'une armée qui consiste à gagner la guerre et si ce n'est pas possible à avoir le résultat le moins pire pour l'intérêt du pays. Priver le pays de forces vives pour l'après guerre, pour zéro résultat, ne correspond pas à cette définition. On a d'ailleurs un problème en France avec cette obsession de mettre en avant les défaites "glorieuses" au lieu de valoriser les victoires et les campagnes menées pas uniquement avec bravoure mais surtout avec ruse et intelligence.
  22. aqva

    Battlegame royal

    Enfin un scénario de guerre symétrique massive qui est honnête intellectuellement! Ca fait penser au roi de France qui pendant la guerre de 100 ans avait invité les anglais à une bataille rangée dans un terrain délimité près de Paris, terrain naturellement sans obstacle pour laisser libre cours à la chevalerie française. Autant dire que ça avait autant de chances de se concrétiser que les invitations à régler le conflit en duel singulier entre les deux souverrains pour laisser parler la justice divine, invitations venant toujours du plus fort en duel. :lol: Puisque nous somme dans l'optique du pur tournoi de joute moyen-ageux, je suggère de monter des tribunes avec écrans géants autour du terrain pour que le public puisse apprécier le spectacle et ces dames suivre les aventures de leurs champions.
  23. aqva

    La guerre en 1870

    Quand une armée est encerclée par une force supérieure sans aucun espoir de renfort, coupée de sa logistique et enfermée dans une ville, ça évite que les hommes soient massacrés avec pour tout résultat des pertes infligées à l'adversaire beaucoup plus faibles que les siennes. Autre exemple: Mack qui capitule en 1805 à Ulm face à Napoléon, avec l'essentiel de son armée intacte soit 30 000 prisonniers, car il est enfermé dans la ville sans espoir de renforts et bientôt privé de munitions et nourriture. Une des plus belles campagnes de Napoléon d'ailleurs où il disperse une armée de 70 000 hommes avec des pertes minimes coté français. Les massacres uniquement pour l'honneur, ça a jamais été mon truc.
  24. En France après la libération il n'y a jamais eu à aucun moment de légitimité alternative à celle de l'Etat, même les communistes visaient à s'emparer de l'Etat pour leur compte pas à le remplacer par autre chose. De Gaulle a remplacé Pétain, les fonctionnaires compromis dans la collaboration ont été remplacés, mais l'appareil étatique en lui même n'a nullement souffert de la transition. Le CNT lui est une coquille vide sans pouvoir réel, pour le reste c'est le règne de milices qui sont satisfaites de la situation actuelle et ne voient aucune raison de prêter allégeance à un pouvoir central ou de chercher à construire le leur. La Libye, construction artificielle n'ayant rien de l'Etat nation, n'a connu qu'un embryon de pouvoir central sous Khadafi, embryon que nous avons détruit. Par ailleurs il faut comparer ce qui est comparable: les quelques violences sauvages à la libération aussi condamnables soient elles n'avaient rien à voir en ampleur avec la guerre civile en cours en Libye! Que ce soit en nombre de morts, en disparaition de l'Etat de droit, en chaos... Tawarga était peuplée de noirs descendants d'esclaves. Donc probable, oui.
  25. aqva

    La guerre en 1870

    Bazaine, c'est notre légende du coup de poignard dans le dos à nous. Ceci dit il en existe une autre, et même avec deux versions, pour 1940. C'est prouvé: les régimes politiques ont tendance à ne pas assumer les débâcles militaires, qui ne peuvent être que le fait d'un traître, de la veulerie de l'adversaire politique ou de la décadence morale du peuple. :lol:
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