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Skw

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Tout ce qui a été posté par Skw

  1. Par ailleurs, l'information concernant l'acquistion probable par le pays des Mirage 2000-5 qataris résonne avec cela :
  2. https://en.wikipedia.org/wiki/All_the_Troubles_of_the_World
  3. Ce doit être ce que l'on appelle une peine de vie.
  4. Assez largement d'accord sur le reste. Mais, sur ce point : qu'ont fait ces pays est-européens pour étayer une forme de solidarité européenne en matière de défense, à laquelle les dits pays ouest-européens se seraient sentis tenus au-delà de ce que prévoit le cadre otanien ?
  5. Il est assez fréquent de constater une baisse de la productivité horaire ou par tête à mesure que l'on approche du chômage résiduel. De ce point de vue, la France ne fait pas forcément exception. En revanche, on constate généralement plutôt cette tendance quand on approche les 5-6 % plutôt que les 7 % de chômage, et ce pas forcément de manière aussi marquée. J'en reviens à un point évoqué par ailleurs : un nécessaire effort, et pas forcément budgétaire, en matière d'éducation et de formation.
  6. Les Français - ou plus sobrement, la présidence française - ont-ils poussé pour le MGCS ? pour le FCAS ? Pour les 2 simultanément ? Il n'y a pas si longtemps, avant que les politiques - et sûrement même les opérationnels - se rendent compte que l'armée russe était finalement moins flamboyante qu'annoncée, on doutait fortement de la capacité du Léopard 2 à faire face aux chars de combat en développement côté russe. Du moins, on vendait clairement cette menace dans la sphère médiatique grand public côté allemand. Le changement d'appréciation entre aujourd'hui et la période pré-février 2022 est assez sidérant.
  7. A la différence qu'il y avait chez Sarkozy une sorte de dédain revendiqué, sans doute politiquement calculé, envers la culture. Sur ce trait, Macron se voudrait probablement plus proche d'un Florentin. Sarkozy s'était également fait une spécialité des petites phrases visant à diviser, mais cela semblait s'inscrire dans une stratégie au long court. Elles étaient d'ailleurs bien audibles dès les campagnes présidentielles pour mieux assurer son positionnement au sein de la droite française et séduire un électorat ciblé. Il reprenait assez largement cette forme d'expression, bien qu'un peu plus policée mais toujours volontiers caricaturale, sur le plan international. Chez Macron, on peine souvent à voir l'intérêt de ses petites phrases sur la scène politique intérieure, hormis celui de glisser des cailloux dans ses propres chaussures et celles de ses ministres. C'est impressionnant de voir à quel point il parvient à miner son capital politique, et donc son pouvoir de réforme tant mis en avant, à travers des sorties clivantes et apparaissant hors-sol. Aussi brillant puisse-t-il paraître par d'autres aspects, notamment sa capacité à percevoir les fenêtres politiques s'ouvrant, il semble avoir un réel défaut de relationnel, une incapacité à saisir la manière que les populations et organes peuvent avoir de recevoir un message. En revanche, et à l'inverse de Sarkozy, son expression à l'international ne me semble pas être du même registre que celui dont il use sur le plan national. Cela peut expliquer le décalage entre la vision que l'on peut avoir de Macron à l'international et celle que l'on peut avoir de lui sur la scène politique française.
  8. Skw

    Le F-35

    Il faut espérer qu'il les fonde notamment sur des considérations opérationnelles, mais il peut être amené à les corriger - pour le dire en des termes plus policés que Picdelamirand-oil - pour des considérations politiques, diplomatiques, géostratégiques, économiques, industrielles, etc. Soit dit en passant, certaines de ces considérations ne sont pas forcément absurdes et contribuent parfois davantage/autant à la sécurité nationale, même si parfois sur des pas de temps différents, que l'équipement même des forces nationales.
  9. Cela, c'est parce que tu ne parviens pas encore à saisir la plus-value que tu gagneras à pouvoir passer tes vacances en Crimée une fois que Tonton Vlad aura commencé à distribuer les passeports sur notre territoire national.
  10. Si l'on avait habitué depuis plusieurs décennies les français à payer le prix réel que coûte leur alimentation, en intégrant notamment les coûts environnementaux, peut-être aurait-on vu partir moins d'argent dans la spéculation immobilière. Et sans doute les ménages n'auraient ils pas moins bien vécu au final.
  11. Assez largement d'accord sur le fond de ton propos. En revanche, concernant ce bilan chiffré, et sans contester les rapports de valeurs que tu évoques... ce n'est sans doute pas grand chose au regard des vandalisations et sabotages que l'on aura vraisemblablement sur les infrastructures eau, voire d'autres natures, dans les décennies à venir si l'on ne veut pas faire l'effort d'une gouvernance équitable, raisonnée et transparente. Quand on voit comment l'Etat - alors que l'on a réduit depuis longtemps les moyens des DDT et en particulier des polices de l'eau - peine à faire le suivi et le contrôle des prélèvements, galère à avoir une idée des communes ayant été en incapacité d'approvisionner la population en eau potable au cours de l'été dernier, refuse de s'affirmer comme un organisme de contrôle au sein du monde agricole, etc. ... j'ai peur que des hordes de forces de l'ordre soient bien insuffisantes.
  12. Et nos gouvernants s'étonneront que se développe au sein de la population un rapport particulier au droit, à l'ordre et plus largement aux institutions, puis une certaine hostilité aux élus. Nous trouvons, dans le fonctionnement de nos institutions et dans les comportements politiques, tout le terreau nécessaire pour nourrir la crise de légimité démocratique.
  13. Skw

    Le F-35

    Une phrase rassurante, d'une certaine manière.
  14. Aucun des deux premiers. Du moins, je n'ai que faire de consommer au-delà de la la satisfaction des plaisirs, assez simples, de mes proches et de moi-même. Et je n'ai pas grand intérêt à produire pour produire, ou autrement dire sans pouvoir espérer une certaine plus-value sociétale, que chacun évolue certes en fonction de ses propres critères, à cette production. Et je ne vois pas non plus l'intérêt d'accumuler outre-mesure. Préparer un avenir heureux aux générations suivants, plus sûrement. Mais je ne suis pas sûr que le chemin que tu vantes soit la manière d'y accéder. Dans une partie de ma famille, les cheveux blancs s'enorgueillissent fréquemment du beau capital qu'ils auront pu transmettre à leurs descendants, directs ou plus indirects... sans se soucier de ce qu'ils auront du sacrifier pour parvenir à ce transfert. En fonction des calculs que l'on est prêts à opérer, la transmission coûte peut-être plus cher qu'imaginée. Aucun ressentiment. J'ai plutôt la chance d'être né du bon côté. Mais, alors que l'on taxe assez largement le travail, que l'on taxe la consommation, je n'ai pas vraiment de problème à ce que l'on taxe la transmission ou encore les externalités négatives. C'est d'ailleurs assez étonnant de vouloir voir celui qui pense ainsi comme quelqu'un qui aurait d'affreux ressentiments.
  15. Pas sûr d'avoir compris. Qui sont les vertueux ? Ceux qui sont bien nés ?
  16. Ce qui guide la politique étrangère chinoise, c'est assez souvent la recherche de stabilité intérieure. Et pour s'assurer cette stabilité, mieux vaut une certaine croissance économique, celle-ci passant par le maintien des échanges commerciaux. Sûrement d'autres considérations peuvent-elles jouer... mais je pense que la prioritaire est ici.
  17. C'est surtout une question de cohérence. Nombre de nos dirigeants ont maintes fois parlé d'une Europe de la Défense, regrettant le peu d'écoute que recevait ce genre de propositions. Certes, il est un peu facile de vouloir voir, côté est-européen, cette Europe de la Défense prendre corps, bien que l'expression ne soit pas ouvertement mobilisée, pile au moment où l'en a besoin... alors que la France n'a cessé de mettre cette proposition sur la table. Mais, disons que l'actuel discours français est plutôt du genre : débrouillez-vous. Ce qui, au passage, n'est peut-être pas plus mal, amenant certains pays à comprendre que sans concept mobilisateur... il est tout à fait normal que les pays conçoivent leur défense à leur sauce et dans leurs seuls intérêts.
  18. Et quid de l'empreinte logistique des deux munitions ? Et des coûts associés à ces deux empreintes... Je vous laisse à vos calculs
  19. Je sais bien... et donc d'autant plus facilement détectables depuis le ciel. Et pas de possibilité de router les unités sur un axe déporté une fois les mines détectées ? Je conçois que ce ne soit pas forcément très simple à mettre en œuvre sur le terrain... mais quand on regarde les pertes subies, on se dit qu'il doit y avoir d'autres approches envisageables.
  20. On continue à voir sortir des vidéos de blindés russes exploser à la chaîne sur des mines du côté de Vulhedar. Pas en mesure de développer un crash programme pour détecter ces mines depuis le ciel et guider leurs unités ? Côté français, il y avait cela : https://www.lesechos.fr/pme-regions/hauts-de-france/un-drone-qui-repere-les-mines-antipersonnel-ou-antichar-1244195 ; je ne sais pas où en est le projet, mais les solutions techniques doivent exister pour détecter des mines anti-char situées en surface...
  21. On ne peut pas dire que les pays occidentaux aient actuellement opté pour une économie de guerre. Lorsque c'est le cas, on donne priorité absolue, et ce de manière très dirigiste si nécessaire, aux entreprises de l'armement en matière d'accès aux ressources, de composants, d'énergie, de main d’œuvre et notamment de main d’œuvre qualifiée. On demande également à tous les secteurs non prioritaires de développer des produits plus sobres en matières premières, en énergie, etc. En l'état actuel - en dépit de sommes relativement conséquentes allouées à l'Ukraine, des livraisons d'armement, de la formation de troupes - on ne peut pas dire que les pays occidentaux se soient profondément engagés en faveur de l'Ukraine. On aura par exemple investi bien plus pour faire face au covid : fin novembre, on estimait à 108 milliards de dollars les aides financières, humanitaires et militaires distribuées de par le monde, dont la moitié en provenance des institutions et pays européens, à l'Ukraine. A titre de comparaison, on estime que le covid a coûté près de 200 milliards d'euros au seul Etat français.
  22. C'était du sarcasme. Cela dit, je ne suis pas sûr qu'il faille prendre ces chiffres au pied de la lettre. Sans doute cachent-ils des enveloppes - non, pas de vilain double-sens ! - un peu différentes.
  23. On est relativement habitués à voir les industriels français peiner à s'aligner sur la concurrence étrangère en matière de prix. Mais rarement à ce point...
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