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JSF/35: 2006/2012 the choice


Philippe Top-Force
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JSF versus “Anglosphère”

L’année 2006 sera une année décisive pour le programme JSF. Elle a commencé d’une façon à la fois inattendue et inhabituellement dramatique, par deux interventions, directe ou indirecte, des deux principaux pays coopérants (non-US) du programme, et deux pays anglo-saxons qui sont d’une façon générale des alliés fidèles et très proches de Washington. Ces deux interventions donnent le ton : 2006 sera une année décisive et sera aussi une année dramatique. Les vieilles amitiés, les engagements les plus prononcés vont être soumis au test suprême des espoirs proclamés et des promesses répétées.

Plus encore, ce que mettent en évidence ces deux interventions anglo-saxonnes, c’est la perspective désormais avérée que le programme JSF dans sa dimension internationale devienne une affaire politique de la plus haute importance. « C’est un événement très particulier et très inattendu observe une source européenne de très haut niveau. Aujourd’hui, tout le monde parle de ‘l’affaire JSF’ dans les milieux européens. Les incertitudes du programme, les menaces pesant sur la coopération internationale, et surtout transatlantique, impliquée par ce programme, sont aujourd’hui évoquées à haute voix, même et surtout hors des milieux spécialisées. C’est devenu une affaire politique pour l’Europe.  »

Il existe désormais une très forte possibilité que le débat dont nous fûmes privés en 2002, lorsque les pays coopérants non-US furent embarqués dans le programme, se développe d’une façon appuyée et très politique. D’ores et déjà, il est ouvert dans les deux pays que nous évoquons.

En Australie, où une source officielle du MoD (Ministry of Defence) a déclaré, le 7 Janvier : « If costs of the Joint Strike Fighter program go up, Australia's plans to buy 100 F-35s could shrink to a procurement as small as 50 aircraft ». Cette déclaration avait lieu, d’une façon assez surprenante, après l’annonce du possible/probable abandon du moteur Rolls/GE (F136) prévu pour affronter le moteur Pratt & Whitney (F135) pour la sélection du propulseur de la version STOVL du JSF (le F-35B).

Au Royaume-Uni où, en 15 jours, entre le 20 décembre 2005 et le 10 janvier 2006, il y a eu trois interventions personnelles pressantes du Premier ministre Tony Blair auprès du président GW Bush pour obtenir la poursuite du contrat du DoD avec Rolls (le F136 est développé sous contrat de $3-$4 billions du DoD, dont $2,4 billions reviennent à Rolls). L’une des trois interventions, début janvier 2006, est une vidéo-conférence entre les deux dirigeants politiques. Notre source européenne déjà citée fait ce commentaire : « C’est une extraordinaire initiative pour le problème traité, qui ne concerne finalement qu’un contrat américain avec un motoriste britannique. Que le Premier ministre britannique obtienne une vidéo-conférence de près de deux heures avec le Président des Etats-Unis pour un tel sujet, c’est certainement un événement unique, et cela en dit long sur l’importance réelle du programme JSF.  » (Les dernières indications semblent montrer que la réaction américaine a été une fin de non-recevoir.)

Le désarroi australien

Curieusement, c’est l’affaire du moteur F136, qui ne la concerne pas directement, qui a provoqué en Australie une brutale montée de l’inquiétude à propos du JSF. Le ministre de la défense Robert Hill (démissionnaire depuis) a d’abord réaffirmé qu’il comptait sur un exemplaire du JSF au coût de $45 millions à l’achat (fly-away cost) et de $80 millions sur sa durée de vie opérationnelle. Cela rencontre la programmation de $9 milliards ($1 milliard en participation R&D étant inclus dans ce total). Des sources ont aussitôt renchéri en affirmant que si l’on voulait acquérir 100 exemplaires, c’était d’ores et déjà $12 milliards qu’il fallait programmer, ce qui a conduit à la mise au point du MoD envisageant de réduire la commande de 100 à 50 avions. Le MoD a accompagné cette annonce de commentaires rassurants, affirmant que 50 JSF valaient bien, en capacités opérationnelles augmentées grâce aux progrès technologiques, les 71 F/A-18 et les 26 F-111 qu’ils doivent remplacer. Cela conduisit aussitôt à cette question évidente, qui fut répercutée au travers de plusieurs articles : si 50 JSF font l’affaire après tout, pourquoi avoir fixé à 100 l’intention de commande initiale ?

Tout cela dénote une soudaine précipitation. Même si Robert Hill a voulu atténuer l’aspect pessimiste du propos sur la réduction de commande par des commentaires lénifiants et d’un optimisme de commande, il est manifeste que l’opinion officielle sur le JSF a évolué de façon dramatique, en un très court laps de temps. Les rumeurs d’abandon du F136 apparaissent comme la première mesure probable de réduction budgétaire, et il se fait qu’elle porte sur un programme que les coopérants anglo-saxons non-US jugeaient intouchables parce que d’origine britannique. Un analyste indépendant australien a écrit que l’estimation que le programme coûterait $12 milliards à l’Australie (si la commande de 100 exemplaires était entérinée), largement proclamée par l’opposition et les adversaires du JSF, serait en fait une estimation du gouvernement jusqu’alors gardée secrète.

Les Australiens avaient tendance à croire qu’ils pouvaient se considérer comme privilégiés par rapport au programme JSF, un peu comme les Britanniques eux-mêmes le pensent. Le même analyste indépendant affirme que cette certitude se fondait sur des garanties orales précises que le président GW Bush avait donné au Premier ministre Howard lors des discussions pour engager les forces australiennes en Irak, au côté des Américains. On pourrait dire qu’il s’agissait d’une sorte de solidarité anglo-saxonne partagée, un engagement moral et politique. Cet engagement de type anglo-saxon concernait les Britanniques également, selon l’appréciation des Australiens. Les difficultés rencontrées jusqu’ici étaient du type qu’on pouvait encore considérer comme normal pour des négociations bureaucratiques, — dans tous les cas jusqu’à l’année 2005. Les rumeurs très précises d’abandon du F136 constituent dans ce cas la première indication quasiment tangible que le “marché moral” qui a été passé pourrait fort bien ne pas être respecté par les Américains.

“It’s time to call George…”

Le cas britannique est, bien entendu, encore plus remarquable que le cas australien. Il s’est manifesté par une lettre personnelle de Tony Blair à GW Bush juste avant la Noël 2005, par une intervention téléphonique puis par une vidéo-conférence dans la première décade de janvier. Le sujet pour ces deux interventions au plus haut niveau fut effectivement le sort du moteur Rolls/GE F136. Compte tenu de ce qu’on sait de l’emploi du temps de ces dirigeants et de l’importance des problèmes qui les occupent habituellement, ces interventions constituent un événement extraordinaire, — dans tous les cas, des interventions qui mesurent l’extraordinaire importance que les Britanniques accordent au cas du JSF.

Même le Financial Times (FT), qui suit précisément l’affaire et qui se montre favorable à toute initiative de négociation entre Britanniques et Américains, en eut littéralement le souffle coupé et jugea que le temps accordé à la question du F136 était disproportionné par rapport au problème essentiel entre Britanniques et Américains, — qui est le transfert de technologies : « Tony Blair, prime minister, has been pleading with President George W. Bush to reverse the Pentagon decision [to kill the F136] but he is wasting his breath. […] It would be far better for the prime minister to spend the political capital he ought to have as Mr Bush's best ally on resolving the technology transfer problems that appear to plague the entire JSF programme, whose military and industrial importance to the UK goes far beyond the Rolls-Royce contract.  »

Cet éditorial du 13 janvier 2006 du FT est particulièrement révélateur de l’état d’esprit de l’establishment britannique à l’égard de l’affaire JSF et de la politique personnelle de Tony Blair plus précisément. Il y a une dramatisation évidente, mais aussi une mesure réelle du problème général posé entre les Américains et les Britanniques lorsque le problème spécifique du F136 est justement écarté (« It was always something of a luxury for the US to order a second engine for the JSF as a back-up to the primary engine order placed with Pratt & Whitney.  »), pour aller à l’essentiel dans cette affaire entre les deux pays. C’est alors que le FT remarque : « These problems arise because of US reluctance to give advance assurances about know-how sharing. These are needed by an ally such as Britain that has decided, for the first time in its military aviation history, to rely essentially on another country for its principal future weapon. »

Le dossier du JSF: une nouvelle “affaire Skybolt”?

On aura effectivement une idée de ce qu’est devenu le problème du JSF pour les Britanniques lorsqu’on constate que l’éditorial du FT est tout entier placé sous la référence de l’affaire du Skybolt en 1961. (« Just as George Bernard Shaw noted that a common language can divide the US and Britain, so common defence projects can separate these two allies. It happened in the early 1960s when Britain cancelled its own missile projects and decided to rely on the US Skybolt missile programme that Washington then promptly cancelled.  »)

La référence est particulièrement effrayante dans la mémoire britannique. Le Skybolt de Boeing était un missile air-sol à tête nucléaire à moyenne/longue portée que les Américains développaient à la fin des années 1950 pour leurs B-52 du Strategic Air Command. Ils avaient convaincu les Britanniques d’abandonner leurs propres programmes de missiles air-sol comme compléments offensifs de leurs bombardiers “V” (Valiant, Victor, Vulcan) au profit du Skybolt. Mais l’administration Kennedy décida en 1961 l’abandon du Skybolt. Du coup, la force de frappe britannique était privée de son arme offensive ultime, et les bombardiers “V” relégués à des missions secondaires.

Pour suppléer à cette situation dramatique que leur propre décision avait provoquée, les Américains proposèrent aux Britanniques des sous-marins SSBN (Submarine Ship Ballistic Nuclear) équipés de missiles SLBM Polaris. Au contraire de la combinaison “V”/Skybolt, la combinaison SSBN/Polaris était complètement sous contrôle US. L’opération avait coûté aux Britanniques l’abandon de ce qui leur restait de souveraineté nationale en matière stratégique nucléaire. Certains jugèrent qu’il s’était agi d’un traquenard, et qu’il avait bien marché.

Ce simple rappel mesure ce que le parallèle offert par le FT pour l’“affaire JSF” signifie pour les Britanniques.

Crise dans l’“Anglosphère”

Ce n’est pas un hasard si nous mettons en parallèle, dans cette “affaire JSF”, l’Australie et le Royaume-Uni. Certes, il y a, comme on l’a vu, les circonstances immédiates, d’ailleurs renforcées par le fait que l’Australie est, comme le Royaume-Uni, très préoccupée de ne rien recevoir de ce qu’elle demande aux USA en fait de transfert de technologies sensibles. Mais il y a aussi une sensibilité anglo-saxonne commune engagée dans cette affaire.

L’Australie et le Royaume-Uni sont, avec les USA bien sûr, les principaux pays de l’accord UKUSA de 1947 (les deux autres pays de UKUSA sont le Canada et la Nouvelle Zélande) organisant la coopération en matière de renseignement et de surveillance électronique entre les cinq pays anglophones. Le réseau d’écoutes électronique mondial Échelon est l’un des principaux effets de la coopération UKUSA. L’Australie et le Royaume-Uni sont des utilisateurs extensifs des matériels militaires américains, et ce sont les deux seuls pays non-US à avoir été impliqués dans le programme F-111 (commande britannique finalement abandonnée en 1967, commande australienne réalisée, avec 27 F-111 encore en service). Enfin, l’Australie et le Royaume Uni sont les deux principaux alliés des USA dans la coalition actuellement déployée en Irak. Il y a entre ces trois pays l’existence d’un lien de solidarité culturelle, linguistique, voire ethnique ou racial, avec une dimension spirituelle incontestable, que d’aucuns désignent sous le nom de “Anglosphere”. ( Ce néologisme est employé pour la première fois dans le roman The Diamond’s Age de Neil Stephenson, publié en 1995. Sa signification, évidente, implique sans aucun doute une notion de monde fermé sur les pays anglo-saxons. On parla également, en d’autres époques, notamment au début du XXième siècle puis pour définir les conceptions de Churchill, d’“anglo-saxonisme.”)

Ce sens de la solidarité anglophone a été exacerbé par la fin de la Guerre froide. L’unité des pays occidentaux (les pays anglo-saxons et d’autres pays, européens et autres, rassemblés autour d’eux contre les communistes) n’était plus assurée par l’hostilité au communisme. Les identités propres des pays et groupes de pays concernés jouèrent à nouveau un rôle essentiel, — du moins les dirigeants britanniques (surtout Tony Blair) et australiens (beaucoup moins les Néo-Zélandais et les Canadiens) le perçurent-ils ainsi, et plus encore, de façon exacerbée avec le 11 septembre 2001. Dans ce cadre conceptuel fortement “spiritualisée” selon les normes postmodernes (médiatisme, virtualisme), le programme JSF, très important au départ, est devenu aujourd’hui essentiel, dépassant très largement les dimensions opérationnelle, technologique et industrielle. Cela se comprend par rapport aux difficultés générales qu’on connaît aujourd’hui, à l’évolution très unilatéralistes (y compris avec l’“Anglosphere”) de l’Amérique, aux multiples heurts qui se sont manifestés même entre pays anglophones depuis le 11 Septembre du fait des Américains (malgré l’attitude extrêmement conciliante des autres pays anglo-saxons).

En ce début 2006, le débat est en train de se contracter, de se concentrer en une un dossier concret, en une question qui risque d’empoisonner les rapports entre pays anglophones : ces pays anglophones (Australie et Royaume-Uni) qui ont soutenu les USA en Irak et dans la guerre contre la terreur vont-ils être traités justement dans le cadre du programme JSF? Aujourd’hui, le programme JSF est devenu l’enjeu essentiel des relations entre pays anglophones, car il devient de plus en plus probable qu’une rupture impliquerait des conséquences politiques absolument considérables. (Certains analystes jugent que le sort politique de Tony Blair est lié au sort de la coopération anglo-américaine dans le programme JSF : le parallèle fait par le FT entre l’affaire JSF et l’affaire Skybolt de 1961 autorise cette sorte de spéculations.) Selon ce qu’en feront les Américains, le programme JSF pourrait régler le sort de l’“Anglosphere” en ouvrant une crise intra-occidentale majeure.

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je connais l'origine du texte mais pourquoi tu l'as pas mise Philippe?

JSF un programme plein de sang.

quand les medias feront le lien(justifié ou pas) avec le suivisme des pays contractants et leurs expeditions en Afganistan et en Irak son achat sera vraiment compliquer.

le réalisateur de "lord of war" n'a pas les ........ pour ça,il est a peine capable de détourner l'attention.

par contre un homme est deja mort pour vouloir dennoncer un scandale de corruption lié a des ventes d'armes(surrement le JSF) et c'est pas dans "une république bannaniére".

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"It would be far better for the prime minister to spend the political capital he ought to have as Mr Bush's best ally on resolving the technology transfer problems that appear to plague the entire JSF programme, whose military and industrial importance to the UK goes far beyond the Rolls-Royce contract." C'est le genre de trucs que les British de certain forums refusent d'admetre a tout prix. Ils se sont fait avoir sur toute la longueur. Pas de transfert technologique = des annees de retard sur le developement de la technologie furtive.

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Just for fun Fonck :lol:

:arrow: Les interventions de Tony Blair n’ont pas suffi. La réponse de l’administration a été un nyet catégorique. Le moteur Rolls-Royce/GE F136, qui devrait être mis en compétition avec le moteur F135 de Pratt & Whitney pour équiper la version STOLV du JSF (le F-35B), est abandonné par le Pentagone. Le budget qui lui était alloué a été supprimé, selon des informations officieuses qui paraissent bien fixées désormais, à quelques jours de la présentation au Congrès du budget FY2006 du Pentagone.

La seule chance qui reste pour le moteur Rolls Royce, c’est que les délégations des États où se trouvent les usines GE qui est associé à Rolls, parviennent à restaurer les fonds dans le budget lors de l’examen du Congrès. Ce n’est pas assuré, dans la mesure où des compensations peuvent être prévues pour General Electric. Le seul argument sérieux en faveur d’une restauration des fonds est celui de la concurrence (du monopole): si GE, à la suite de cette décision, abandonne le domaine du moteur d’avion de combat, Pratt & Whitney resterait seul motoriste américain du domaine. D’autre part, il est certain que le budget FY2006 sera chaudement discuté au Congrès, ce qui peut favoriser une restauration du budget.

En attendant, les Britanniques se trouvent dans une position encore plus dramatique dans le dossier JSF qui les oppose aux Américains. Ici, c’est l’agence Associated Press (sur le site CTV.CA qui présente le prochain budget, à partir de documents officiels auxquels elle a eu accès : « One plan would eliminate funding for an alternative engine for the Joint Strike Fighter, the military's next-generation combat plane. [...] The Joint Strike Fighter engine is being built by General Electric and England-based Rolls Royce, and the plan to dump them as suppliers has triggered intense lobbying, including a handwritten note from British Prime Minister Tony Blair to Bush.

» On the homefront, the close to $2 billion cut would hit General Electric engine plants, and possibly jobs, in Ohio and Massachusetts and a Rolls Royce plant in Indiana. “This is a big question for GE,” said Loren Thompson, military analyst with the Lexington Institute think tank. “They could get shut out of the fighter engine business over the next 10 years.”

» The proposal would benefit Connecticut-based Pratt & Whitney, which got the original contract for the Lockheed Martin aircraft, and delivered its first engine last month. GE spokesman Dan Meador said the alternate engine program provides competition for Pratt & Whitney, helping to drive down costs while also providing a back-up if problems arise. “It's very important to GE and Rolls Royce, and we're performing well,” he said. »

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On the homefront, the close to $2 billion cut would hit General Electric engine plants, and possibly jobs, in Ohio and Massachusetts and a Rolls Royce plant in Indiana. “This is a big question for GE,” said Loren Thompson, military analyst with the Lexington Institute think tank. “They could get shut out of the fighter engine business over the next 10 years.”

meme pas des jobs en GB. :lol:

effectivement

"It would be far better for the prime minister to spend the political capital he ought to have as Mr Bush's best ally on resolving the technology transfer problems that appear to plague the entire JSF programme, whose military and industrial importance to the UK goes far beyond the Rolls-Royce contract."

il doit savoir qu'il a aucunne chance sur les techs transferts. :lol:

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  • 3 weeks later...

quand les medias feront le lien(justifié ou pas) avec le suivisme des pays contractants et leurs expeditions en Afganistan et en Irak son achat sera vraiment compliquer.

Mouai....

L'Afghanistan n'est pas à mettre sur le même plan que l'Irak.

L'Afghanistan c'était une réponse 'normale' à un acte de guerre (c'est pour ça qu'on y est allé d'ailleurs), l'Irak c'est ça: http://www.informationclearinghouse.info/article1665.htm

par contre un homme est deja mort pour vouloir dennoncer un scandale de corruption lié a des ventes d'armes(surrement le JSF) et c'est pas dans "une république bannaniére".

:?: :?:

Sacré britannique Laughing

Sacré belge surtout :lol: Defensea c'est Belge et ils sont très fort.

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La prochaine fois avant de metre les batons dans les roues a Dassault et leur propres industriels (BAe) ils y regarderons a deux fois.

(Ont peut rever)...

Ben sans vouloir offenser personne, Dassault Aviation n'a jamais développé d'avion à décollage verticale donc critique de ce côté-là bon courage... Le Rafale bien que j'aime cet appareil et que je voudrais bien le voir en service dans l'armée de l'air Belge, ben bon courage pour le faire décoller à partir d'un porte aéronef... le F 35 cherche tout d'abord à remplacer les Harrier qui ont vu leur capacité énormément augmenté mais qui arrivent tout doucement en fin de carrière... j'admets seulement que si on compare Le Rafale et Le F 35 sur porte-avion classique genre CDH ou NIMITZ ben, sans hésiter, je vote Dassault :lol:

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Ben sans vouloir offenser personne, Dassault Aviation n'a jamais développé d'avion à décollage verticale donc critique de ce côté-là bon courage...

Si Dassault a bien dévellopé un avion à décollage vertical :lol: : le Balzac

Image IPB

Le Balzac

En août 1960, l’état-major de l’armée de l’Air établit le projet de fiche-programme d’un avion de combat supersonique à décollage et atterrissage verticaux. Cet appareil de pénétration (reconnaissance et attaque d’objectifs aériens au sol), est destiné à succéder au Mirage III E en 1967. En septembre 1960, le projet Mirage III V de la GAMD est accepté.

A la demande du ministère des Armées, Dassault et Sud-Aviation décident de le construire. Devant la nouveauté de la formule, les deux sociétés avancent prudemment en proposant deux étapes :

d’abord démontrer la faisabilité de la formule avec des vols subsoniques en utilisant des réacteurs existant : c’est le Balzac V

puis faire voler un avion Mach 2, équipé de réacteurs de sustentation et de propulsion plus puissants mais encore à l’étude, le Mirage III V.

Le 2 février 1961, la DTIA notifie à la GAMD et à Sud-Aviation la commande d’un avion expérimental à décollage vertical Balzac V. La sustentation est assurée par huit turboréacteurs Rolls Royce RB 108 de 1 000 kgp de poussée unitaire, sensiblement verticaux, installés par paires dans quatre compartiments de l’avion, de part et d’autre de la manche à air du réacteur de propulsion Bristol Siddeley Orpheus 3 de 2 200 kgp. Les réacteurs de sustentation sont alimentés en air par quatre entrées d’air situées au-dessus du fuselage, leurs tuyères débouchant par des ouvertures qui sont obturés par des trappes pour permettre le vol rapide normal. Le nouvel appareil, utilise une partie de la voilure du Mirage III 001 Balzac ainsi qu'un fuselage étudié et construit en coopération avec Sud-Aviation. C’est un monoplace expérimental d’étude et de mise au point de l’avion de combat à décollage vertical Mirage III V. Il ne comporte ni armement, ni équipements opérationnels.

Cela marque le début des commandes de vol électriques modernes (absence de timonerie et redondance). Le Balzac V 001 est également le premier appareil à transmettre au sol par télémesures des données du vol.

René Bigand effectue le premier vol stationnaire le 12 octobre 1962, à Melun-Villaroche. L’avion est entravé au moyen de saisines de nylon attachées au point de levage avant et aux trains principaux. Un deuxième vol entravé a lieu le même jour, puis un troisième, le 15.

Le 18 octobre a lieu le premier vol libre près du sol et, le 25, au cours de son troisième vol libre, l’avion se maintient plus de deux minutes en vol stationnaire hors de l'effet de sol. Le 18 mars 1963, au 17e vol, il effectue sa première transition en accélération du vol vertical au vol horizontal et, le 29 mars, réalise le premier cycle complet décollage vertical - vol horizontal - atterrissage vertical.

L’appareil est ensuite testé par plusieurs pilotes du CEV et de l’armée de l’Air des Etats-Unis. Tous confirment la qualité de la performance technique réalisée tout en soulignant la complexité de la formule. Cette analyse, partagée par la Société, est tragiquement illustrée par deux accidents mortels.

Si tu veux une vidéo va sur cette page (2ème ligne, a gauche)

http://www.dassault-aviation.com/passion/fr/mediatheque/telechargements/videos_avions.cfm

;)

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Sacré semper fidelis ,il faut l'excuser il est jeune :lol: ,mais c'est un ingénieur français qui a été un des premiers à travailler sur le concept STOVL.

Ensuite ,il faut rappeler que les Harrier des US Marines corps décollent de façon différente des portes hélicoptères d'assaut de type WASP ou TAWARA ,contrairement aux autres PA UK/Espagnol/italien qui utilisent des sky jump.

Sinon ,que le site de defensa.org soit belge ,cela ne me dérange pas ,c'est la décision des Britanniques qui m'intéresse sur le choix futur de leur avion embarqué.

Ce qui est risible ce sont les conséquences du programme JSF et son devenir.

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Mouai....

L'Afghanistan n'est pas à mettre sur le même plan que l'Irak.

L'Afghanistan c'était une réponse 'normale' à un acte de guerre (c'est pour ça qu'on y est allé d'ailleurs), l'Irak c'est ça: http://www.informationclearinghouse.info/article1665.htm

:?: :?:

Sacré belge surtout :lol: Defensea c'est Belge et ils sont très fort.

la raison de l'intervention en Afganistan je la discute pas mais on peu constater que la reléve des troupes US basé dans le sud se fait principalement par des Britanniques et des Hollandais .

deux pays du programme JSF.

pour la république bannaniére c'est la Hollande et le mort c'est le realisateur Theo Van-Gogh.

c'est un peu tordu bien sur et je m'explique.

Quand il est mort assasiné j'ai lu une introduction a un article consultable seulement par les abonnées d'un site web.

en gros mr Van-Gogh etait sur le point de dénnoncer un scandale lié a des ventes d"armes .

sur le coup je me suis dit n'importe quoi vu que les Hollandais ne vendent pas d'armements.

en plus sont meurtrier est musulman et il revendique sont acte .( y a rien a voir ,circuler)

sauf que plus tard j'ai appris l'existance du programme JSF et la selection de l'apache vis a vis du tigre.

:arrow: les Hollandais n'auraient pas étés les corrupteurs mais les corronpus,tous bords politique inclus evidemment.

Quand a l'ismamophobie de TVG et sont meurtre un bon point d'attraction mediatique pour mettre en scéne le "choc des civilisation"

le probléme sera pour beaucoup que le site ou j'ai lu l'introduction a l'article c'est RESEAUVOLTAIRE et pas LE MONDE .

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je savais qu'il y avait eu un projet lancé dans ce but d'avion VTOL mais n'avait-il pas été abandonné? l'appareil est-il rentré en service effectif? modifié un appareil comme le rafale ou le gripen pour en faire un avion VTOL c'est pas un peu difficile à effectuer? faudrait pas redessiner la cellule de l'appareil et faire blindé de modifications sur le modèle de départ ?

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je savais qu'il y avait eu un projet lancé dans ce but d'avion VTOL

;)

mais n'avait-il pas été abandonné? l'appareil est-il rentré en service effectif?

L'appareil a était abandonné au profit d'appareil à décollage conventionnel, de plus tous les protoypes se sont crashés alors ca aide pas trop pour la poursuite du programme.

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Tout ca est symptomatique de la conduite ethique des americains vis a vis de leur allié et pourtant plus proche amis; Il avait "promis" de faire fabriquer les reacteurs chez les anglais, mais au final les US qui vont recuperer le bebe. Cela est exactement pareil quand des pays achete americains leur armements, les investissements sont pour eux,les emplois pour eux. Vous avez deja vu BOEING faire du transfert de technologie vous???

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  • 4 weeks later...

5 liens à lire ,à se pisser dessus à force d'en rire :lol: des tribulations britanniques sur les déboires JSF.

http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=2495

http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=2494

http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=2496

http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=2499

http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=2502

Les britanniques ont de l'humour mais ceux qui vont les lire ,attention à leurs arguments fallacieux et prétextes pour ne pas perdre la face sur une éventuelle commande de rafale par le MoD ,les spin ne nous font plus rire. :twisted: ils sont fort en arguments. :twisted:

En gros si UK se dote de Rafale c'est pour sauver le programme Rafale ,les sauveurs du programme seront britanniques.

Le Rafale devient un avion anglais.

Je vous laisse ,il y a de quoi en débattre.

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5 liens à lire ,à se pisser dessus à force d'en rire :lol: des tribulations britanniques sur les déboires JSF.

http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=2495

http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=2494

http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=2496

http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=2499

http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=2502

Les britanniques ont de l'humour mais ceux qui vont les lire ,attention à leurs arguments fallacieux et prétextes pour ne pas perdre la face sur une éventuelle commande de rafale par le MoD ,les spin ne nous font plus rire. :twisted: ils sont fort en arguments. :twisted:

En gros si UK se dote de Rafale c'est pour sauver le programme Rafale ,les sauveurs du programme seront britanniques.

Le Rafale devient un avion anglais.

Je vous laisse ,il y a de quoi en débattre.

Excellent :lol: , merci philippe.

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vous savez quoi? je pense que dassault ne devrait pas vendre de rafale aux anglais. Ce qui les obligerait à acheter US (donc les gros FA-18E/F super hornet) si ils abandonnent le F-35. :lol: :twisted: :lol: PS: je sais très bien que ça n'arrivera jamais, Dassault va sauter sur une commande de 100 appareils...

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PS: je sais très bien que ça n'arrivera jamais, Dassault va sauter sur une commande de 100 appareils...

C'est vite dit...

Les anglais pourraient être tentés de profiter de la situation, du moins en apparence. Parce que pour le moment, ce sont eux qui risquent d'avoir de gros porte-avions et rien à mettre dessus. De quoi équilibrer les négociations.

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