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EADS et BAE Systems vont créer le numéro un mondial de l'aéronautique-défense


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Tout le problème est que nous pourrions avoir cette industrie en propre...

Le choix cornélien est donc de savoir si nous voulons bénéficier des financements allemands au coût de transferts de technologie (trop tard, déjà fait...) et d'emplois plus ou moins justifiés, ou si nous préférerions, au vu des mesures que compte imposer l'Allemagne, rapatrier notre industrie chez nous au prix de moins de potentiel d'investissement, et donc moins de R&D et de ventes...

L’Allemagne joue avec les nerfs des autres Etats, reste à voir quand l'équilibre coût/avantages de sa présence dans Airbus sera rompu...

Sa victimisation actuelle n'a pas lieu d'être, si au lieu de chercher l'équilibre au sein d'EADS elle veut se créer un avantage comparatif en édictant des règles sur-mesure comme elle l'a fait au sein du marché commun européen, avec le résultat que l'on sait...

Cordialement,

StRaph

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Tout le problème est que nous pourrions avoir cette industrie en propre...

Le choix cornélien est donc de savoir si nous voulons bénéficier des financements allemands au coût de transferts de technologie (trop tard, déjà fait...) et d'emplois plus ou moins justifiés, ou si nous préférerions, au vu des mesures que compte imposer l'Allemagne, rapatrier notre industrie chez nous au prix de moins de potentiel d'investissement, et donc moins de R&D et de ventes...

Si l'Allemange fait du chantage je pense qu'Enders décidera de faire sans l'avance Allemande (EADS a les moyens) et ce sera une décision de la société EADS, prise en toute indépendance politique et certainement pas liée à des considérations pseudo-nationalistes. Je ne vais pas retomber dans le débat pendant la saga BAe-EADS mais quelque chose me dit que là encore c'est un management "normal" sans interférence de l'Etat qui va prendre les bonnes décisions (c'est à dire de ne pas revenir sur les partages industriels actuels et de ne pas céder aux chantages des uns et des autres).

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@ Julien,

Je n'ai pas dit que Hollande devait exiger le retour d'Airbus dans le giron français, juste que le point de rupture approchait, et que le cas échéant il serait possible d'envisager ce genre de solution...

Tu as l'air agacé par toute prise de position ne partageant pas ton idéologie, et sembles vivre dans l'affrontement d'avant-hier entre communisme et libéralisme...J'ai vu autant d'erreurs stratégiques commises par les entreprises que par les Etats... Quant à un management "normal" dans l'industrie de défense, je n'en ai jamais entendu parler, ni chez EADS ni ailleurs...

Nous vivons une période dans laquelle les idéologies ont prouvé leurs limites, et où les Etats qui s'en sortent (USA, Chine, Russie...) adoptent des stratégies mixtes, qualifiables selon moi de "colberto-libérales"... Le seul ensemble à aspirations exclusivement libérales est l'UE, on en voit le succès...

StRaph

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@ Julien,

Je n'ai pas dit que Hollande devait exiger le retour d'Airbus dans le giron français, juste que le point de rupture approchait, et que le cas échéant il serait possible d'envisager ce genre de solution...

Tu as l'air agacé par toute prise de position ne partageant pas ton idéologie, et sembles vivre dans l'affrontement d'avant-hier entre communisme et libéralisme...J'ai vu autant d'erreurs stratégiques commises par les entreprises que par les Etats... Quant à un management "normal" dans l'industrie de défense, je n'en ai jamais entendu parler, ni chez EADS ni ailleurs...

Nous vivons une période dans laquelle les idéologies ont prouvé leurs limites, et où les Etats qui s'en sortent (USA, Chine, Russie...) adoptent des stratégies mixtes, qualifiables selon moi de "colberto-libérales"... Le seul ensemble à aspirations exclusivement libérales est l'UE, on en voit le succès...

StRaph

+ 1 !!

On constate en effet le succès économique de l'UE ultra-libérale, seule zone où la croissance ne donne aucun signe de renaissance (sauf en Allemagne où il y a eu un plan de relance de 80 milliards d'euros d'une certaine A.Merkel en 2010 et 2011) ...

Les entreprises de la taille (humaine et financière) d'EADS ou BAE ne sont jamais "normalement et sans intervention de l'Etat" gérées, dans aucun pays du monde ;)

Ce n'est pas faire du prosélytisme partisan que de le constater

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F Brégier déclarait dans un entretient récent que l'A320 serait produit jusqu'en 2030, j'imagine que cette perspective peu crisper de l'autre coté du Rhin vu qu"en échange de l'allocation de travail sur l'A350 entre les états participants des engagements(vagues promesses) envers l'Allemagne avait été pris sur le  successeur du 320 comme plus d'assemblage final de cet appareil à Toulouse.

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Le ministre a confirmé la volonté de l'Allemagne d'acheter d'ici à la fin de l'année 7,5 % du capital d'EADS détenu par Daimler. Mais l'opération n'a de sens que si la banque publique KfW peut non seulement acheter les parts mais également bénéficier des droits de vote actuellement détenus par le groupe automobile. Or selon le pacte d'actionnaires, la France peut opposer son veto à ce rachat. « Nous avons de très bonnes relations avec la France », s'est contenté de dire Philipp Rösler. Selon les observateurs, Paris pourrait toutefois utiliser son droit de veto pour obtenir quelque chose en échange de Berlin.

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0202333615486-les-tensions-s-accumulent-entre-berlin-et-eads-501441.php

Le gouvernement actuel sera t-il prêt à aller au clash?

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Je pense qu'on n'osera pas. Pas aussi simplement (ce n'est pas dans notre politique, que ce soit de droite ou de gauche). On règlera nos comptes différemment. Maintenant il va falloir leur faire payer le coup de l'A350 qu'ils n'ont aucune possibilité de réclamer vu la panade dans laquelle il est actuellement. Ils demandent donc des réparations pour dans deux ans, quand on aura essuyé les plâtre. Pour avoir vu quelques tronçons du MSN03 (qui est comme son nom ne l'indique pas le second 350) c'est un tout jeune bébé et le process n'est pas encore maîtrisé. Il avait une belle rougeole.

De plus, le successeur du 320 sera dans tous les cas la cheville d'Airbus, c'est son fonctionnement. Ceci dit, s'il est raté, gare à l'arrivée du futur Comac, du futur Embraer, voir du Bombardier, voir du Superjet, bref, il ne sera plus seul avec son cousin de Seattle, donc je comprends très bien qu'on imagine produire longtemps des 320 pour dégager des marges finançant un 520 qui arrive sur le marché en de bonnes conditions.

La victimisation permanente de l'Allemagne est fatigante, mais vaine. Les Aéronefs de demain seront en tout composite, et ô surprise, quel est le pays qui s'impose actuellement dans ce domaine là? La France. Ô surprise, les Allemands avaient pariés sur le polymère (assez logique vu que c'est un peu leur enfant). Je maintiens cependant qu'il vaut mieux une émulsion avec un pays étranger, une culture différente, une sphère d'influence différente... On sait que les Espagnols ne sont pas fiables (Scorpènes), les Anglais pas encore synchronisé... Restent les Brésiliens, Italiens, Est Européens, Russes.

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EADS : à quoi joue l’Allemagne ?

Résumons. L’Allemagne a fait capoter la fusion EADS-BAE par un veto de la chancelière Angela Merkel. L’Allemagne refuse d’assumer cette responsabilité, la renvoyant à un fantasmatique désaccord entre Paris et Londres que le strict examen des faits suffit à démentir. L’Allemagne a négocié ou négocie des baisses de commandes d’équipements militaires (A400M, hélicoptères Tigre et NH-90), tout en gardant la charge industrielle liée à ses commandes d’origine. L’Allemagne refuse de verser son écot au développement de l’A350 (une avance remboursable de 600 millions d'euros), pour protester contre une charge de travail « principalement localisée en France ». L’Allemagne veut entrer au capital d’EADS après avoir critiqué pendant des années la présence de la France au capital.

Bref, les dirigeants d’EADS auraient de quoi vouloir éructer le mot de Canbronne, en français ou en allemand, à la fac de leurs interlocuteurs de Berlin. Pourquoi ces vapeurs soudaines outre-Rhin ? Un premier point est à prendre en compte : l’Allemagne entre en période électorale. « C’est la principale cause du veto allemand », assure un familier du siège d’EADS. Effrayée par les risques de pertes de technologies et/ou emplois en Allemagne, la chancelière aurait préféré couper court à la poursuite des discussions pour ne pas prêter le flanc à l’accusation de brader les intérêts allemands chez EADS. Les relations conflictuelles entre Tom Enders, patron d’EADS, et le coordinateur du gouvernement allemand pour le secteur aéronautique, le rigoriste Peter Hintze (photo CDU), n’aident pas non plus à calmer les tensions entre l’Allemagne et EADS.

Interviewé dans Challenges cette semaine, Marwan Lahoud, directeur de la stratégie et de l’international d’EADS s’emploie à calmer le jeu, et à rappeler la présence industrielle du groupe en Allemagne : « Nous avons 50 000 salariés en Allemagne, nous sommes le premier fournisseur du ministère de la Défense allemand. Il n’y a pas d’antagonisme, nous sommes allemands outre-Rhin et français en France ! » L’argument de Berlin sur l’A350, accusé d’être trop français, apparaît aussi fallacieux : les sites de Hambourg, Stade et Brême sont largement sollicités sur le programme de long-courrier (fuselage arrière, empennage, équipement de la voilure).

Que peut donc faire EADS ? Le groupe européen ne peut certes pas envoyer paître un de ses principaux clients. Mais il a un sacré levier de négociation. L’Allemagne veut couper dans ses commandes militaires ? EADS peut dégainer l’argument des risques pour l’emploi en Allemagne, tous les engagements sur le sujet ayant été rendus caducs par l’échec de la fusion avec BAE. Le camp français aussi a une arme atomique : si l’Allemagne, via la banque publique KfW, veut récupérer les droits de Daimler en plus de sa part dans le capital d’EADS, il faut modifier le pacte d’actionnaires. Et donc obtenir l’aval de la France et de Lagardère.

On touche là au talon d’Achille de la politique allemande : à trop tirer sur la corde de toutes parts, elle risque de monter tous les interlocuteurs contre elle, et pénaliser par là-même ses propres intérêts. Etrange stratégie.

http://supersonique.blogs.challenges.fr/

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EADS : à quoi joue l’Allemagne ?

http://supersonique.blogs.challenges.fr/

Les altesses arrogantes d'A.Merkel et son équipe de pan-germanistes jouent avec le feu et perso j'espère vivement que ni les dirigeants d'EADS, ni nos autorités politiques, ne vont céder à leurs odieux et minables chantages ; ça serait justice qu'ils se prennent en pleine gueule le boomerang qu'ils ont lancé contre leurs partenaires ^-^ 
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Et si le gouvernement français décide de racheter la part de Lagardère + un part sur du capital flottant pour faire une somme au dela des 30%, c'est possible non?

Ca serait encore plus drôle qu'un industriel genre Dassault ou un autre vienne racheter une part du flottant en lousedé comme a fait LVMH sur Hermès il y a quelques mois, on pourrait faire sauter le pacte + devenir majoritaires par consortium d'actionnaires aux intérets communs, et le tour serait joué!

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EADS : à quoi joue l’Allemagne ?

http://supersonique.blogs.challenges.fr/

Pendant ce temps-là la France elle, elle assume sa part et commande 14 MRTT A330-200 à EADS/Airbus Military http://www.air-defense.net/forum/index.php/topic,3698.msg655022.html#msg655022sans appel d'offre, Boeing va être content.On se souvient des affres YOUESSES durant des années sur le marché américain des ravitailleurs.Puis elle devrait aussi la France commander à EADS/Eurocopter les 34 TTH90 pour 2012.

Vous pouvez aussi lire dans le blog de Jean-Marc Tanguy http://lemamouth.blogspot.fr/ ceci

Les chiffres de la semaine

EADS y est le premier bénéficiaire des sommes versées par la DGA à l'industrie en 2009/2010 (les sommes seraient à peu près les mêmes d'une année sur l'autre) : 2,368 MdEUR, sur un fromage de 10,506 MdEUR. En matière de R&T, EADS est par contre devancé par Thales, malgré les 95 MEUR de crédits qu'il a reçu de la DGA, sur le total de 733 MEUR versés à l'industrie.

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Epilogue

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20121023trib000726576/bae-des-actionnaires-exigeraient-la-demission-du-president.html

Deux dirigeants de BAE Systems, dont son président, sont, selon le Financial Times, la cible d'un groupe d'actionnaire qui souhaitent leur départ après le projet avorté de fusion avec EADS.

Un effet collatéral de l'échec du projet de fusion entre BAE Systems et EADS? Un groupe d'actionnaires exigerait la démission du président du groupe Dick Olver. C'est ce qu'affirme le Financial Times ce mardi. Dans une lettre au conseil d'administration que s'est procuré le quotidien financier, ces actionnaires demandent en outre la tête de Peter Mason, directeur indépendant. En cause: les "dommages significatifs" qu'auraient causé le projet avorté. Pour eux, le groupe devrait se reconcentrer sur son coeur de métier.

Parmi les actionnaires mécontents figure Invesco Perpetual qui s'était déjà opposé publiquement à la fusion avec le groupe pan-européen. Il est rejoint par trois autres actionnaires qui détiendraient 18% des parts de BAE, selon le FT. Leur initiative intervient après que Ian King, le directeur exécutif de l'entreprise britannique a affirmé qu'il fallait changer sa stratégie

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  • 2 weeks later...

Hammond: Budget Cuts Will Force Global Industry Restructuring

http://www.defensenews.com/article/20121101/DEFREG01/311010004/Hammond-Budget-Cuts-Will-Force-Global-Industry-Restructuring?odyssey=mod|newswell|text|FRONTPAGE|s

LONDON — Britain’s defense secretary has warned that military spending cuts in Europe, the U.S. and elsewhere will force the industry to restructure.

Philip Hammond told the Royal United Services Institute annual conference on air power in London on Nov. 1 that industry would have to “rationalize or fall off a cliff.” Economic logic and over-capacity will make it happen, he said.

“I have no doubt the reorganization of the defense industries across the developed world will be required over the coming years,” he said.

Britain’s defense secretary said there were “a number of permutations” possible in any consolidation effort but did not specify details.

Restructuring won’t be straightforward, as the recent failure by BAE Systems and EADS to win approval to create the world’s largest defense and aerospace company demonstrated.

“It shows just how significant the national interest barriers are that have to be overcome,” said Hammond. In this case, he said, the issues were not particularly strategic or defense-related but more concerned with industrial impact and jobs.

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  • 4 weeks later...

salut ,

je ne savais plus trop ou poster . donc ce sera ici  :P

 j ai entendu en coup  de vent sur france inter une histoire de fermeture ou autre de cassidian chez EADS , ??" genre depart non rempacer pour les seniors ?

 quelq un en sait il plus?

edit ...: http://www.air-defense.net/forum/index.php/topic,16336.msg664701.html#msg664701

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http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/infos-conseils-valeurs/infos/dernieres-tractations-sur-la-reorganisation-du-capital-831482.php

PAS DE NOUVELLE TENTATIVE AVEC BAE

Les discussions sur la réorganisation de la gouvernance d'EADS se sont accélérées après l'échec du projet de fusion avec BAE Systems en octobre.

La nouvelle organisation du capital reprend en partie le schéma prévu dans le cadre de la fusion avortée avec BAE - des blocs fixes de participations minoritaires des Etats dotés de privilèges spécifiques pour les gouvernements en plus d'une série d'accords spéciaux de sécurité.

Des responsables ont exclu une nouvelle tentative de fusion avec BAE, au moins à court terme. Le refus de l'Allemagne de voir se déplacer le centre de gravité d'EADS semble en effet intact.

Le président exécutif d'EADS a écarté lundi tout projet de reprendre des discussions avec BAE lors d'une réunion d'investisseurs à Londres, selon les notes d'analystes publiées après le premier des deux jours de cet évènement.

"Au sujet d'une autre tentative de fusion, le président a été clair qu'aucune grande opération de fusion-acquisition n'était à l'ordre de jour à ce stade", écrit Rob Stallard, analyste chez RBC Capital Market.

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Y'a des rumeurs de reorganisation aussi chez Astrium... pas d'infos en dur pour l'instant mais des fermetures de sites sont evoquees.

Plan similaire à Cassidian pour les deux firmes les moins rentables (et les plus importantes point de vu R&D)? Une nouvelle logique chez EADS?

Ce géant me plait de moins en moins.

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Alors qu'un changement majeur dans la composition actionnariale d'EADS se profile à l'horizon Fabrice Brégier rassure:

"Croyez-vous que j'ouvrirais une usine en Espagne - ou en Allemagne - juste parce que quelqu'un le veut ?"

Pourtant les exigences Allemandes sont parfaitement connues et cet article les énumère.

The mega-deal fell apart because of Berlin’s growing resentment of what it saw as its loss of influence within EADS, wariness about France - sometime rival, sometime partner - and suspicion about the motives of the firm’s German CEO Tom Enders.

“We already have an imbalance on technology within EADS, to the benefit of the French. We didn’t want to make this situation even worse by hooking up with BAE,” a senior German official said.

Behind the scenes, however, German politicians led by Peter Hintze, a theologian and close party ally of Merkel, were deeply unhappy. Merkel’s aerospace tsar believed the balance of power within Airbus had been tilting toward France for some time.

First, the main A380 factory had been placed in Toulouse. Then the plane maker’s next-generation jet, the A350, was to be built there in a plant named after Beteille. This would give French workers many more jobs in the $15 billion project - up to 42 percent of the total work when top suppliers were included.

In return, Germany negotiated the right to build a successor to the best-selling A320 exclusively in Hamburg. But as struggling airlines looked for fuel savings, Airbus decided instead on a quick, modest revamp of the existing A320 with new engines. The so-called A320neo, to be built in both Toulouse and Hamburg, proved a huge success and boosted EADS stock. But in Berlin the triumph was bitter.

In late February, months before Enders began merger talks with BAE, Hintze wrote to him with a list of demands that threw Berlin’s newfound assertiveness into stark relief.

In the letter, according to people familiar with its contents, Merkel’s ally noted that an imbalance had developed within Airbus to the disadvantage of the German plants.

“This development is unacceptable to the German federal government,” wrote Hintze. “What is required, therefore, is a reversal of the trend, and a restoration of the Franco-German balance, particularly in research and development.”

For Germany, this was a not just a battle for jobs, but for know-how and control.

Among Hintze’s demands was the relocation of one of aviation’s crown jewels, Airbus “Flight Physics”, from Toulouse to Bremen. The work carried out by scientists in the department - located in “M-01”, an iconic design office shaped like an upside-down pyramid - dates back to Concorde. Its recruitment ads seek experts in disciplines like aeroelastics, the science of how flags fly and wings flutter.

Hintze also insisted that a German be appointed to the prestigious chief engineering post, and that the group responsible for plane “structure” be relocated east of the Rhine. Hamburg, he declared, must have full control over the A320’s successor.

The icing on the cake was Hintze’s request for a one-for-one “balancing” of French and German Airbus staff from the top down through the first five levels of hierarchy. Horrified EADS executives said this would reverse a half-decade drive to rid the company of national rivalries.

Enders fired back a toughly worded rejection of Hintze’s demands with the backing of the company’s board, a person familiar with the matter said.

Berlin finally delivered its own list of seven conditions at the end of September.

Obtained by Reuters, it picked up where Hintze’s demands from late-February had left off. It called for key EADS radar assets and Atlas Elektronik, an affiliated maker of submarine sonars, to be ringfenced inside a new German company, two of whose directors must be government-approved; it demanded balance between French, British and Germans on the board and executive committee; no job losses for Germany; special voting rules for strategic decisions; a German group headquarters and, crucially, full research-and-development control over all single-aisle jets -- the cash cow of Airbus.

Enders wanted the deal badly and agreed to all points but one: the German demand that he shift the operational command centre of the combined firm from the freshly painted EADS headquarters in Toulouse to Ottobrunn, outside Munich.

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Among Hintze’s demands was the relocation of one of aviation’s crown jewels, Airbus “Flight Physics”, from Toulouse to Bremen. The work carried out by scientists in the department - located in “M-01”, an iconic design office shaped like an upside-down pyramid - dates back to Concorde. Its recruitment ads seek experts in disciplines like aeroelastics, the science of how flags fly and wings flutter.

Hintze also insisted that a German be appointed to the prestigious chief engineering post, and that the group responsible for plane “structure” be relocated east of the Rhine. Hamburg, he declared, must have full control over the A320’s successor.

Ca me rappele cette idée pas si lointaine que seule l'Allemagne dispose d'esprits suffisamment brillants pour effectuer les travaux scientifiques les plus nobles...

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Génial, on va se retrouver à parts égales...

http://www.usinenouvelle.com/article/eads-la-france-et-l-allemagne-a-parts-egales.N187197

@Fox 42, je ne crois pas qu'on puisse trouver la part de financement de chaque pays, en revanche ce dont on est surs, c'est que l'Allemagne à chaque projet commun obtient des investissements R&D et une part du boulot industriel sans commune mesure avec sa réelle participation, en sur-évaluant énormément ses commandes dudit équipement (cas très habituel chez Eurocopter, aussi visible chez Airbus notamment sur l'A400M)...

StRaph

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