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Quatre soldats français ont été blessés samedi lors d'un accrochage avec des rebelles dans le village d'Ebdakel, dans la province afghane de Kapissa, au nord-est de Kaboul, a annoncé dimanche le commandant Christophe Prazuck, porte-parole de l'état-major français.

Le soldat le plus grièvement blessé a eu une jambe cassée, et les quatre victimes ont été transportées à Bagram, a précisé à l'AFP le porte-parole.

Ces soldats appartiennent au 8ème RPIMA (Régiment parachutiste d'infanterie de marine), auquel appartenaient également la majorité des 10 soldats qui avaient été tués lors d'une embuscade dans la vallée afghane d'Uzbeen, le 18 août dernier, selon la même source.

Les soldats blessés font partie d'une section (une trentaine d'hommes) qui effectuait une reconnaissance dans ce village de la vallée centrale, avec des policiers afghans. La patrouille bénéficiait d'un soutien aérien constitué d'appareils A-10 américains.

Ils ont été attaqués par une quinzaine de rebelles embusqués qui ont fait feu notamment avec des lances-roquettes RPG, a précisé le commandant Prazuck.

Une première section est venue leur prêter main forte "dans la demi-heure", puis une seconde section, selon la même source.

Il y a eu "très probablement des blessés" parmi les forces rebelles, a ajouté le commandant Prazuck

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Quatre soldats français ont été blessés samedi lors d'un accrochage avec des rebelles dans le village d'Ebdakel, dans la province afghane de Kapissa, au nord-est de Kaboul, a annoncé dimanche le commandant Christophe Prazuck, porte-parole de l'état-major français.

Le soldat le plus grièvement blessé a eu une jambe cassée, et les quatre victimes, atteintes par des éclats de roquettes, ont été transportées à l'hôpital militaire de Bagram, à une cinquantaine de kilomètres au nord de la capitale afghane, a précisé à l'AFP le porte-parole.

Ces soldats appartiennent au 8ème RPIMa (Régiment de parachutistes d'infanterie de marine), auquel appartenaient également la majorité des 10 soldats qui avaient été tués lors d'une embuscade dans la vallée afghane d'Uzbeen, le 18 août dernier, selon la même source.

Les soldats blessés samedi font partie d'une section (une trentaine d'hommes) qui effectuait une reconnaissance à Ebdakel, un village de la vallée centrale, avec des policiers afghans dont l'un a également été blessé.

Ils ont été attaqués par une quinzaine de rebelles embusqués qui ont fait feu notamment avec des lances-roquettes RPG, a précisé le commandant Prazuck.

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La patrouille bénéficiait d'un soutien aérien constitué d'appareils A-10 américains qui ont effectué plusieurs démonstrations de force en survolant la zone à très basse altitude.

Ces appareils spécialement conçus pour assurer une couverture aérienne aux forces déployées au sol "n'ont pas ouvert le feu parce que l'accrochage s'est produit aux abords du village", a expliqué le commandant Prazuck.

Selon lui, quatre hélicoptères américains --deux OH-58 Kiowa et deux appareils d'évacuation sanitaire-- ont également prêté main forte aux soldats français.

Une première section de renforts terrestre les a également appuyés "dans la demi-heure", puis une seconde section, selon la même source.

A Kaboul, le lieutenant-colonel Bruno Louisfert, porte-parole du commandement régional de l'Otan, a parlé d'un "accrochage impliquant une vingtaine d'assaillants", précisant qu'il s'était "déroulé samedi de 14H50 à 17H00".

Selon lui, trois des blessés étaient encore hospitalisés dimanche sur la base de Bagram et l'un d'eux devait être rapatrié en France, ses jours n'étant toutefois "pas en danger".

Un insurgé au moins a été tué et deux blessés, selon un premier bilan, a-t-il ajouté.

Le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, a déclaré pour sa part qu'il était en mesure de "rassurer les familles" des soldats blessés.

"Ils sont très légèrement blessés, le plus grièvement a une jambe cassée", a-t-il dit lors de l'émission "Dimanche soir politique" (i-Télé/France Inter/Le Monde).

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C'est à l'armée et la police afghane de faire régner l'ordre dans les villages, pas aux armées étrangères (nous on doit fournir la formation, le renseignement aérien, les fonds d'aide aux développement, les opérations spéciales, etc..), il faut justifier l'existence de l'état afghan auprès de la population.

Une solution serait de "récompenser" les villages (par des infrastructures, des avantages en nature) qui ont le moins d'incidents. A terme, les villageois vont comprendre que soutenir les talibans n'est pas "rentable". C'est pas nouveau, l'argent à toujours acheté la tranquillité.

Si on est toujours en première ligne, on sera éternellement les "envahisseurs".  Si on rase un village à chaque incident mineur, on se mettra éternellement le gros de la population à dos (et à dos du gouvernement Karzai qu'on supporte). 

De plus, en étant en support (et non en tête) des combats on aura moins de pertes et donc un plus fort soutien de nos propres opinions internes.

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Une sacrée nouvelle si elle venait à se confirmer :

Pakistani tribesmen organize to fight Taliban insurgents

http://www.mcclatchydc.com/world/story/53151.html

Effectivement.

Et si on met ça en relation avec l'article du post #2729 de ce fil, (http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2008/09/19/kaboul-parie-sur-les-traditions-pachtounes-pour-lutter-contre-les-talibans_1097080_3216.html#ens_id=1088193) on constate que le régime de Kaboul est loin d'être aussi démuni que ça et grenouille probablement auprès des Pashtoun pakistanais pour les soulever contre les Taliban.

A ce sujet je pense qu'on fait une erreur de considérer le pouvoir de Kaboul comme des supplétifs de la coalition. C'est plus que ça: c'est aussi le pouvoir des chef de tribut Pashtoun contre les Taliban importés. L'ANA tiens bien le choc mine de rien et si une génération de gens compétents arrive à s'extraire de ce merdier à Kaboul, je ne serais pas complètement surpris que ce soit eux qui ressortent vainqueurs de cette histoire contre toute attente. En réunissant les Pashtoun Pakistanais et Afghan. Peut probable, mais pas à exclure, ça dépendra des hommes, un grand général Afghan par exemple.

Un autre article concernant le Pakistan et les combats qui y font rage en ce moment. J'espère pour eux que c'est pas le dernier trou à rat où Al Qaida peut se réfugier parce que ça chauffe pour eux.

http://www.gulfnews.com/world/Pakistan/10248278.html

Militants conscript sons of tribal families

AP

Published: September 27, 2008, 23:40

Islamabad: Militants battling security forces in a tribal region bordering Afghanistan have forced families to give up sons to fight alongside Islamist extremists, a Pakistani military official said.

New violence in the Bajur tribal region yesterday reportedly killed 16 insurgents, while police said they caught 35 militant suspects on the outskirts of the northwest city of Peshawar.

Overall, more than 1,000 alleged militants have died since Pakistan launched a military offensive in Bajur in early August, officials said. The effort has won praise from US officials, who say Al Qaida and Taliban fighters involved in attacks on US and Nato forces in Afghanistan use Bajur and neighbouring tribal regions as a safe haven.

More problems

The offensive, which could last up to two more months, proceeds as Pakistan struggles with economic problems, power shortages, and violence throughout the country, including a massive attack that devastated the Marriott Hotel in Islamabad a week ago.

Insurgents had a stranglehold on Bajur prior to the offensive, officials said. The militants converted schools into Islamic courts, set up a traffic control system, and imposed taxes on the timber and marble industries, the region's two main industries.

On Friday, a Pakistani military commander accused insurgents of forced conscription.

"All families were asked to give their one male child to this movement, and this was done forcibly, and if somebody doesn't do it, his house would be destroyed," said General Tariq Khan of the paramilitary Frontier Corps.

It is nearly impossible to independently confirm the details provided by Khan and others in the military.

Journalists' access to Bajur is restricted, and the area is remote and dangerous. The government has traditionally had limited authority in the area, allowing tribes to wield tremendous influence, although that has suffered as militants have grown in power.

In a briefing to reporters visiting the region Friday on a special army-organised trip, Khan showed photos of militant tunnel systems and trenches and said Bajur had become a "centre of gravity" for all sorts of insurgents from throughout the region.

Khan expressed "respect" for the militant fighters, saying they had good communications and command and control systems, as well as "top of the line" tactical understanding of the terrain.

"They are not people who are just picked up from the streets and haven't gone through any kind of formal training," Khan said. "I would have liked to have some of these people taken to our infantry school and teach some of our officers," he said.

"My timeframe for Bajur is anything from between one and a half to two months to bring about stability," Khan added.

Government official Iqbal Khattak said security forces backed by helicopter gunships killed 16 insurgents and wounded another 20 in Bajur yesterday.

Pakistan's military effort in Bajur has not kept the US from launching its own operations, including missile strikes, in the tribal areas, prompting Pakistani protests.

On Thursday, a murky five-minute firefight between US and Pakistani forces along the often-contested border further deepened tensions, though officials have since urged calm.

Violence in Pakistan's northwest has seeped well beyond the tribal areas, even encroaching on Peshawar, a major hub in the region. Peshawar police Chief Mohammad Suleman said yesterday that authorities imposed a daylong curfew on several villages on the city's outskirts.

Police and paramilitary forces destroyed 14 houses allegedly used by militants and arrested 35 suspected insurgents, he said.

"We did this operation to purge these areas from anti-state elements," said Suleman, who listed no specific allegations against the detained.

The Pakistani Taliban have claimed responsibility for recent suicide bombings they called revenge for the Bajur offensive and other military crackdowns in the northwest.

Analysts say the Pakistani Taliban or Al Qaida could have been behind the Marriott blast, though the top Pakistani Taliban commander has denied any role. Only a little-known group - Fedayeen Al Islam (Islam Commandos) - has claimed credit.

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http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5iSZ9tmtaDVvrK2b-FEofmdHxMpQQ

Neuf soldats français blessés dans un accrochage en Afghanistan

Il y a 18 minutes

PARIS/KABOUL — Neuf soldats français ont été blessés samedi après-midi dans un accrochage avec des insurgés au nord-est de Kaboul et quatre des militaires ont nécessité une évacuation d'emblée par hélicoptère sur Bagram, a-t-on appris dimanche auprès de l'état-major des armées.

L'accrochage s'est produit entre une section renforcée de militaires français du groupement tactique interarmes basé dans la province de Kapissa, et un groupe d'insurgés estimés à une vingtaine d'individus, a expliqué à l'Associated Press le lieutenant-colonel Bruno Louisfert, porte-parole du représentant du chef d'état-major des armées en Afghanistan.

La section effectuait une patrouille et "franchissait à pied le lit d'un petit cours d'eau quand elle a essuyé les tirs" vers 14h50 à proximité du village d'Ebdakhel, a-t-il dit par téléphone depuis Kaboul.

Image IPB

Avec les probleme de romanisation des nom de localité on doit avoir l'accrochage Abdulkhel.

Neuf soldats ont été victimes "de blessures par éclat ou par balle" mais seuls quatre d'entre eux -deux du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine et deux du 17e régiment du génie parachutiste-ont nécessité une évacuation d'emblée vers la base de Bagram, les autres souffrant de "blessures plus superficielles" selon le lieutenant-colonel Louisfert.

Le militaire le plus sérieusement blessé a une jambe cassée, a précisé à Paris le capitaine de vaisseau Christophe Prazuck, porte-parole de l'état-major des armées, en ajoutant qu'un des quatre soldats évacués d'emblée sur Bagram était sorti dès samedi soir de l'hôpital. Les trois autres ont été rapatriés dimanche soir sur l'hôpital militaire français au camp Warehouse de Kaboul, et l'un d'eux pourrait faire l'objet d'une évacuation vers la France, même si son état n'inspire pas d'inquiétude.

Parmi les cinq autres soldats souffrant de "blessures par éclat ou par balle", trois ont été évacués ultérieurement sur Bagram, et deux ont été traités au poste de secours sur nijrab.

Par ailleurs, moins de dix autres militaires ont subi des traumatismes sonores et reçu des soins adaptés, a expliqué le lieutenant-colonel Louisfert.

Les soldats français ont "riposté au déclenchement de l'embuscade" des insurgés, qui ont usé d'armes légères d'infanterie et de RPG-7. Par ailleurs, ils ont "bénéficié d'un appui aérien d'avions américains A-10", qui sont passés à basse altitude sans tirer de façon à alléger la pression sur les soldats, selon Bruno Louisfert. Les militaires ont également bénéficié de la venue de deux sections de renforts -arrivées successivement une trentaine et une cinquantaine de minutes après le début des tirs-, l'embuscade ayant été tendue à environ cinq kilomètres de la base de départ (Nijrab).

A 17h15 samedi, tous les soldats impliqués dans l'accrochage étaient retournés sur leurs bases à Nijrab et Tagab, selon l'armée qui ne donne aucun détail sur le nombre des militaires impliqués.

D'après le lieutenant-colonel Louisfert, il s'agissait d'un "accrochage du type de ceux qui se produisent tous les jours" en Afghanistan, et "qui "se sont déjà produits à plusieurs reprises en Kapissa". Côté assaillants, les insurgés ont été fortement touchés" et comptent "au minimum" un mort et deux blessés dans leurs rangs, a-t-il affirmé.

Le groupement tactique interarmes déployé depuis juillet en Kapissa comprend un peu plus de 600 hommes. Il est composé pour l'essentiel de militaires du 8e RPMIa, mais aussi du 35e régiment d'artillerie parachutiste, du 17e RGP et du 1er régiment étranger de cavalerie ainsi que d'autres unités venues de France.

Le 18 août dernier, dix soldats français, dont huit hommes du 8e RPIMa, avaient trouvé la mort dans une embuscade tendue dans la vallée d'Uzbin à l'est de la capitale afghane.

Bruno Louisfert a cependant précisé que les soldats du 8e RPIMa du groupement tactique interarmes basé en Kapissa n'avaient rien à voir, en dehors de leur provenance, avec les militaires tombés en août. Ce groupement tactique interarmes est placé sous le commandement régional est de la Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF), dont le QG se trouve à Bagram, tandis que les soldats tués en août dépendent du bataillon français dont le poste de commandement est situé à Kaboul, le commandant régional "capitale".


Afghanistan: la policière la plus célèbre du pays a été assassinée par des talibans à Kandahar

28.09.2008 12:31

Malalaï Kakar, la policière la plus célèbre d'Afghanistan, a été assassinée dimanche par des talibans devant son domicile à Kandahar, dans le sud de l'Afghanistan. Agée de près de 40 ans et mère de six enfants, elle dirigeait le département des crimes contre les femmes de la police de Kandahar, berceau des talibans. Fille et soeur de policier, engagée dans la police à la fin des années 80, M.Kakar avait fui le pays à l'arrivée au pouvoir des talibans, qui avaient interdit aux femmes de travailler, avant de reprendre ses fonctions à la chute de leur régime fin 2001. Elle avait fait l'objet du plusieurs articles dans la presse internationale. (SWISS TXT)

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Une petit RETEX de cavalerie en Afghanistan pour revenir au sujet.

COOPÉRATION INTERARMES EN AFGHANISTAN

par le lieutenant-colonel Pierre SICARD

Le RETEX de l’action du 12e  Régiment blindé canadien en Afghanistan montre que le besoin d’une

coopération interarmes étroite ne se limite pas à la ZUB mais peut permettre des procédés efficaces en

contre rébellion. Par exemple, constatant que le mouvement des chars provoquait instantanément une

réaction chez les insurgés qui devinaient aisément où ils allaient frapper, le SGTIA canadien a trouvé le

moyen de reprendre l’initiative. Ainsi, en mettant en place des patrouilles d’infanterie camouflées avant le

départ des blindés, ils ont pu repérer les circuits d’alerte puis les mouvements des talibans afin de les piéger,

les chars étant utilisés successivement comme appât, comme appui ou comme couverture.

La plupart du temps, le GT a mené des reconnaissances d’axe avec des unités mixtes infanterie, char, génie

dans lesquelles chaque élément apporte à l’autre ses capacités selon un principe de protection mutuelle. Il a

en outre développé des procédés simples combinant les savoir-faire des différentes armes pour les réactions

face aux embuscades, face aux IED2 ou pour extraire un véhicule. Ce qui a permis au commandant d’unité

de conclure : « depuis trois mois, il s’est développé un immense respect entre les divers métiers et tous sont

prêts à risquer leur vie pour les autres. Nous avons vu des chars foncer sur des obstacles minés pour

supporter des sapeurs, des fantassins entrer dans des  compounds3 pour s’assurer que les chars ne se fassent

pas frapper de flanc et des sapeurs ramper à découvert pour sécuriser une clavette ».                                                           

1) Tiré du RETEX du CNE Croteau du 12e Régiment blindé du Canada, consultable dans son intégralité sur le site intraterre de l’EAABC.

2) Improvised Explosive Device : engin explosif improvisé.

3) Habitation entourée d’un mur en terre battue de 2 à 3 mètres de hauteur et généralement close par une porte en métal.

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<je remet ici les infos postées par Alexandre VBCI et qui sont parties lors de la séparation de sujet >

KABUL, Afghanistan - An Afghan policeman opened fire on U.S. troops at a police station, killing an American soldier and wounding three, officials said Monday.

An American commander said U.S. forces in the station in eastern Afghanistan then killed the policeman.

"Initial reports suggest that a rogue ANP (Afghan police) official turned on our forces and shot and killed one of our soldiers, said Col. John "Pete" Johnson, the commander of Task Force Currahee in eastern Afghanistan.

The shooting took place in Paktia province Sunday after American troops and Afghan police brought suspected militants to the station. The policeman wounded three U.S. soldiers, one of the detainees and an Afghan interpreter working for the Americans, officials said.

Three detainees escaped during the confusion, Johnson said. When asked whether the Taliban or another militant group had infiltrated the police, he said it was a possibility.

"I think that's certainly an assumption that you could make but at this point, I can't confirm it," Johnson said. "I don't know what the motivations were for the ANP (Afghan police) to turn on our forces and shoot them and shoot the detainee. Quite frankly this is way out of the norm. ... This is the first incident of its kind."

An earlier statement from NATO's International Security Assistance Force said there was an "altercation" at the station during which an Afghan officer and a NATO soldier were killed. But it did not include any details about how the shooting happened.

That lack of detail angered American commanders, who wanted the incident spelled out clearly.

"The stories I read did not reflect the facts as I know them and I think it's important for the (Task Force) Currahee family back home, to make sure the facts are out there appropriately," Johnson said.

British Capt. Mark Windsor, a spokesman for the NATO-led mission in Afghanistan, said the language in the original news release was agreed on by NATO and Afghanistan's Ministry of Interior, which is in charge of the police.

"In trying to play the incident down, we could have chosen our words better," Windsor said.

The Americans and Afghans involved in the shooting incident were on a joint patrol when they were attacked by a roadside bomb Sunday. No one was injured.

Militants observing the attack then fired at the Americans and Afghans before fleeing. Afterward, military fighter aircraft tracked down the militants, the soldiers apprehended them and tested them for explosives residue, NATO said. The suspects tested positive.

Seven detainees were then taken to the Afghan police station in Paktia, where the Afghan policeman opened fire.

RAWALPINDI, Pakistan (Reuters) - Militants battling Pakistani forces are getting weapons and reinforcements from Afghanistan, security officials said on Monday, vowing no let-up in their offensive in the northwest.

Government forces launched an offensive in the Bajaur region on the Afghan border in August after years of complaints from U.S. and Afghan officials that Taliban insurgents in Afghanistan were getting help from Pakistani border areas such as Bajaur.

Now the tables have turned and the militants locked in heavy fighting with Pakistani forces are getting help from the Afghan side of the border, officials said.

"The Pakistan-Afghan border is porous and is now causing trouble for us in Bajaur," a senior security source in the military told a news briefing.

"Now movement is taking place to Pakistan from Afghanistan," said the official, who along with a colleague at the briefing, declined to be identified.

The officials did not blame the Afghan government for sending militants across the border but called on Kabul and U.S.-led forces in Afghanistan forces to stop the flow.

Bajaur is the smallest of Pakistan's seven so-called tribal agencies, semi-autonomous ethnic Pashtun tribal regions.

U.S. officials say Taliban and al Qaeda-linked fighters, financed by drug money, use the tribal regions as an operating base to launch attacks into Afghanistan.

Pakistan has been under pressure from the United States to block cross-border militant incursions into Afghanistan.

But in a sign of growing frustration with Pakistan's efforts to stem the flow, U.S. forces have carried out six cross-border missile strikes by pilotless drones and a commando raid on a border village this month.

The Pakistani offensive had made Bajaur a "center of gravity" and "magnet," and even though up to 1,000 had been killed, the region was drawing militants from as far as Central Asia via Afghanistan, the officials said.

"Stop the reverse flow in Bajaur. It's coming. Heavy weapons are coming. The militants are coming," a second Pakistani official said.

In the latest fighting, jets hit militant hideouts after the Taliban announced a ceasefire for the Muslim festival of Eid-al-Fitr, killing 10 militants, a paramilitary officer said.

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http://www.guardian.co.uk/uk/2008/sep/29/military.defence

[british] Troops in Afghanistan to get 600 new armoured vehicles

...

Military commanders hope most of the 600 promised vehicles will be delivered to Afghanistan by next spring.

They will include Mastiffs, a version of American Cougars adapted for the army by a Coventry-based company, about a hundred smaller but heavily-armed 4x4 Jackal patrol vehicles, and a number of lighter vehicles to replace the existing fleet of Viking personnel carriers.

...

As a result of a joint UK-French initiative, European members of Nato who have not deployed combat troops to Afghanistan have now agreed to contribute about £30m to supply idle military helicopters, with fully-trained crews.

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http://www.guardian.co.uk/uk/2008/sep/29/military.defence

As a result of a joint UK-French initiative, European members of Nato who have not deployed combat troops to Afghanistan have now agreed to contribute about £30m to supply idle military helicopters, with fully-trained crews.

Tu m'excuseras G4lly mais ce passage mérite d'être mis en gras

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Article dans libé...

A méditer pour éviter tout jugement à l'emporte pièce à propos d'une solution politique au conflit.

Il y a quelques jours, Hamid Karzaï condamnait «le lâche assassinat» de Malalaï Kakar, la policière la plus célèbre du pays, tuée par les talibans parce qu’elle incarnait la résistance des femmes à toutes les formes de violence qu’elles subissent en Afghanistan. Il y a quelques jours également, c’est avec les mots d’un ami que le président afghan s’adressait à l’homme qui dirige les talibans, le terrifiant mollah Mohammed Omar. « Je lui ai dit : "Mon frère, mon cher, reviens dans ta patrie, reviens et travaille pour la paix et le bien de ton peuple, et arrête de tuer tes frères"», a-t-il déclaré hier.

C’est donc officiel : Kaboul veut engager des négociations avec les talibans. Riyad a même été sollicité pour servir d’intermédiaire : «Depuis deux ans, j’ai écrit à plusieurs reprises au roi d’Arabie Saoudite pour lui demander, en tant que chef du monde musulman, de nous aider à ramener la paix en Afghanistan, a reconnu le président afghan. Les préparatifs des négociations se poursuivent, nos émissaires se sont rendus à de nombreuses reprises en Arabie Saoudite et au Pakistan, mais les négociations elles-mêmes n’ont pas encore débuté», a-t-il ajouté.

«Préparatifs». Il a fallu un récent article de l’hebdomadaire britannique The Observer pour que Hamid Karzaï reconnaisse que des «préparatifs» étaient en cours et que le roi saoudien, Abdallah, avait été appelé à la rescousse. Selon The Observer, les négociations ont déjà bel et bien commencé.

La déclaration de Karzaï résonne comme un bel aveu de faiblesse. Elle a été saisie au bond par le mollah Omar qui, dans un communiqué, a affirmé qu’il garantirait la sécurité des forces étrangères si elles se retirent, faute de quoi elles seraient défaites, comme l’Armée rouge. «Il y a quelques années, personne n’aurait pu prévoir que les Américains et leurs alliés se heurteraient à une telle résistance. Aujourd’hui, le président [afghan] et ses ministres supplient pour qu’on leur donne de l’argent, des armes et des soldats, mais en vain», a-t-il affirmé.

«Confiants». Apparement, discuter avec les talibans n’est pas simple, ceux-ci n’ayant pas qu’un seul centre de décision. Ils ne semblent pas non plus être prêts à la moindre concession. «Si nous restons fermes sur nos positions, confiants en Dieu et unis, les envahisseurs seront bientôt obligés de quitter la région. En sept ans, ils ont été incapables d’accomplir leurs objectifs et quand bien même ils essayeraient pendant cent ans, ils n’y arriveraient pas», a jugé le mollah Omar. L’année 2008 se révèle la plus meurtrière pour les forces étrangères depuis la chute, en 2001, des talibans. Déjà 221 soldats ont été tués.

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Des soldats néerlandais se rebellent

Un bataillon de la Coalition a refusé d’exécuter une mission de reconnaissance.

Un bataillon de 24 soldats néerlandais a été placé en «service non actif» en Afghanistan pour refus d’obéir aux ordres. Une mesure disciplinaire «exceptionnelle», selon l’un des syndicats de l’armée, la Fédération générale des personnels militaires (AFMP). Les soldats ont refusé de faire une patrouille de reconnaissance la semaine dernière, vraisemblablement à cause du manque de véhicules blindés. Le surmenage a aussi été évoqué par les recrues néerlandaises, qui font partie des 1 700 soldats envoyés dans la province afghane de l’Uruzgan, dans le cadre d’une mission militaire de l’Otan forte de 43 000 hommes.

Une enquête de la police militaire est en cours. Elle pourrait déboucher sur un rapatriement et un jugement des soldats en cour martiale. Eimert van Middelkoop, le ministre de la Défense, ne veut pas parler de «mutinerie», ni faire le moindre commentaire avant la fin de l’enquête. Le commandant du bataillon rebelle a signalé que ses hommes rechignaient tellement qu’il était devenu impossible de les déployer sur le terrain.

Le Syndicat des personnels de défense (VBM-NOV), de son côté, estime que les véhicules et les pièces détachées manquent cruellement en Uruzgan, mettant la vie des soldats en danger. « Le modèle Bushmaster [un véhicule blindé, ndlr] offre la meilleure protection contre les attaques à la bombe, rappelle un porte-parole du VBM-NOV. Or, chaque bataillon de 30 hommes ne dispose que d’un seul modèle, d’une capacité de 10 places.» Et de remettre en cause les coupes claires dans le budget de la Défense.

D’autre part, le moral des troupes est tombé à zéro le 24 septembre, lorsque Eimert van Middelkoop a avoué au magazine Vrij Nederland ne pas avoir fait son service militaire et s’en être « réjoui ». Le ministre de la Défense a par ailleurs admis ne pas connaître tous les grades de l’armée et laissé entendre qu’il ne souhaitait pas non plus les apprendre.

Les syndicats ont réclamé sa démission mais le gouvernement a jugé ses propos «honnêtes» et décidé de le maintenir dans ses fonctions. Les troupes néerlandaises resteront en Afghanistan jusqu’en août 2010. Mais aux Pays-Bas, beaucoup doutent de l’utilité de cette mission, qui a fait 17 morts en deux ans.

http://www.liberation.fr/monde/0101119602-des-soldats-neerlandais-se-rebellent

Les hollandais ont aussi leur Morin !

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Invité barbaros pacha

AFGHANISTAN: Les talibans refusent de négocier avec Hamid Karzaï


Image IPB



Mardi, dans un message à l'occasion de la fête religieuse Eid al-Fitr, le président afghan, Hamid Karzaï, a demandé au mollah Mohammed Omar, l'ex-dirigeant du régime taliban qui avait fui au Pakistan après l'intervention alliée de 2001, de «revenir au pays» pour participer à la reconstruction nationale.


Forts de leurs succès militaires, les insurgés islamistes ne sont pas disposés à négocier avec Kaboul. Frédéric Koller

Négocier avec les talibans semble désormais être la seule issue à un conflit qui gagne chaque jour en intensité en Afghanistan entre les insurgés et les troupes gouvernementales encadrées par une coalition internationale de 70000 hommes. Mardi, dans un message à l'occasion de la fête religieuse Eid al-Fitr, le président afghan, Hamid Karzaï, a demandé au mollah Mohammed Omar, l'ex-dirigeant du régime taliban qui avait fui au Pakistan après l'intervention alliée de 2001, de «revenir au pays» pour participer à la reconstruction nationale. «Que les talibans n'aient pas peur des étrangers. Je vous protégerai s'ils veulent vous faire du mal.»

Considéré par ses ennemis comme une marionnette des Américains, Hamid Karzaï a expliqué avoir demandé à plusieurs reprises depuis deux ans l'aide du roi d'Arabie saoudite pour reprendre le dialogue avec les talibans. Il a toutefois démenti que des négociations étaient déjà en cours.

Dès 2002, Hamid Karzaï a tenté de réintégrer une partie des talibans au sein du pouvoir afghan. En vain. Il essaie à présent, avec l'aide de l'Arabie saoudite et du Pakistan, et le soutien de la Grande-Bretagne, de relancer le processus. Les Etats-Unis et le général Petraeus, qui supervise depuis peu les opérations en Afghanistan, se sont ralliés à cette tactique avec l'espoir d'isoler les combattants internationaux d'Al-Qaida des autres insurgés, en particulier pachtounes, qu'ils soient afghans ou pakistanais, afin de négocier de nouveaux accords avec les chefs tribaux sur le modèle de ce qui s'est fait en Irak avec les milices sunnites.

«Créer la désunion»

La réponse des talibans, et du mollah Omar en particulier, ne s'est pas fait attendre. C'est une fin de non-recevoir. Ce dernier indiquait hier dans un texte diffusé sur Internet qu'il y a «des milliers de forces de sécurité... et il est clair que ce sont des criminels, des voleurs, et le peuple ne fait aucune confiance à ces forces de sécurité». Les autorités afghanes et américaines viennent de décider d'augmenter les rangs de l'armée afghane de 80000 à 134000 hommes. Dans un communiqué publié dimanche, les talibans avaient catégoriquement nié l'existence de canaux de discussion avec le gouvernement Karzaï: «Le but de cette propagande est de créer la désunion parmi les musulmans pour affaiblir l'oumma (communauté des croyants). Notre lutte continuera jusqu'au départ de toutes les troupes étrangères.» Le message est clair: désormais, talibans et soldats d'Al-Qaida sont unis dans la lutte.

Les talibans ont par ailleurs revendiqué l'assassinat, dimanche, de Malalai Kakar, une policière de 40 ans qui était devenue un symbole du rôle des femmes dans la reconstruction du pays. Basée à Kandahar, ex-fief taliban, elle participait à la traque des insurgés et servait de relais avec les villageois pour débusquer les talibans. Forts de leurs récents succès, les talibans sont moins que jamais disposés à transiger avec le pouvoir démocratiquement élu de l'Afghanistan.

Le Temps

>>>> http://www.dabio.net/AFGHANISTAN-Les-talibans-refusent-de-negocier-avec-Hamid-Karzai_a2859.html


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Des soldats néerlandais se rebellent

Un bataillon de la Coalition a refusé d’exécuter une mission de reconnaissance.

Un bataillon de 24 soldats néerlandais a été placé en «service non actif» en Afghanistan pour refus d’obéir aux ordres. Une mesure disciplinaire «exceptionnelle», selon l’un des syndicats de l’armée, la Fédération générale des personnels militaires (AFMP). Les soldats ont refusé de faire une patrouille de reconnaissance la semaine dernière, vraisemblablement à cause du manque de véhicules blindés. Le surmenage a aussi été évoqué par les recrues néerlandaises, qui font partie des 1 700 soldats envoyés dans la province afghane de l’Uruzgan, dans le cadre d’une mission militaire de l’Otan forte de 43 000 hommes.

Une enquête de la police militaire est en cours. Elle pourrait déboucher sur un rapatriement et un jugement des soldats en cour martiale. Eimert van Middelkoop, le ministre de la Défense, ne veut pas parler de «mutinerie», ni faire le moindre commentaire avant la fin de l’enquête. Le commandant du bataillon rebelle a signalé que ses hommes rechignaient tellement qu’il était devenu impossible de les déployer sur le terrain.

Le Syndicat des personnels de défense (VBM-NOV), de son côté, estime que les véhicules et les pièces détachées manquent cruellement en Uruzgan, mettant la vie des soldats en danger. « Le modèle Bushmaster [un véhicule blindé, ndlr] offre la meilleure protection contre les attaques à la bombe, rappelle un porte-parole du VBM-NOV. Or, chaque bataillon de 30 hommes ne dispose que d’un seul modèle, d’une capacité de 10 places.» Et de remettre en cause les coupes claires dans le budget de la Défense.

D’autre part, le moral des troupes est tombé à zéro le 24 septembre, lorsque Eimert van Middelkoop a avoué au magazine Vrij Nederland ne pas avoir fait son service militaire et s’en être « réjoui ». Le ministre de la Défense a par ailleurs admis ne pas connaître tous les grades de l’armée et laissé entendre qu’il ne souhaitait pas non plus les apprendre.

Les syndicats ont réclamé sa démission mais le gouvernement a jugé ses propos «honnêtes» et décidé de le maintenir dans ses fonctions. Les troupes néerlandaises resteront en Afghanistan jusqu’en août 2010. Mais aux Pays-Bas, beaucoup doutent de l’utilité de cette mission, qui a fait 17 morts en deux ans.

http://www.liberation.fr/monde/0101119602-des-soldats-neerlandais-se-rebellent

Les hollandais ont aussi leur Morin !

Sérieux, il y a un truc que je ne pige pas. A quoi bon envoyer des gars sur le terrain, sans les moyens qui vont avec ?

C'est vrai quoi !!

Si c'était une guerre à domicile et dans une situation de survie, ok, faut faire avec, mais bon, là, c'est abusé.

On ne se porte pas volontaire pour aider, si on a pas les moyens de ses ambitions.  =(

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euh tu parles de qui là (au choix armée française, armée belge, armée italienne, armée portuguaise, armée j'en passe ..... )

elles ont toutes jamais assez de materiel, d'equipement ou d'hommes

c'est un corollaire classique dans toutes les armées

bon c'est vrai qu'actuellement vu les credits de defense en berne dans toute l'europe, c'est pas pour appitoyer que les militaires se plaignent mais visiblement avec raison

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euh tu parles de qui là (au choix armée française, armée belge, armée italienne, armée portuguaise, armée j'en passe ..... )

elles ont toutes jamais assez de materiel, d'equipement ou d'hommes

c'est un corollaire classique dans toutes les armées

Je commence à le comprendre à force de lire.

C'est pas tant le manque de budget qui me gène. C'est que les pays engagés dans la coalition sont là pour donner un coup de main. C'est pas une guerre de survie ou l'existence de l'Etat est menacé.

C'est "juste" de l'aide, on envoie pas de l'aide si on a pas les moyens.

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Lu sur Secret Défense le site de Libé

Suite à mon post sur les chasseurs alpins frustrés d'une mission en Afghanistan, un internaute me signale que "les desertions et autres congés de maladie foireux grimperaient en flèche pour les unités en partance pour ce théâtre de plus en plus dangereux. Le 8e RPIMa aurait "perdu" près d'une demi-compagnie en PATC (permissions à titre de convalescence, c'est-à-dire arrêts-maladie) et désertions avant son départ. Le 1er RI, qui devrait aussi aller par là, connait des baisses d'effectifs. Enfin le 27e BCA serait aussi touché".

Les désertions et arrêts-maladie délivrés par un médecin civil (pour mal de dos par exemple...) sont un problème récurrent  de l'armée professionnelle. Sont-ils en train de s'aggraver ? On enquête...

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Lu sur Secret Défense le site de Libé

... et la correction lue sur Secret Défense le site de Libé

Pas d'effet "Afghanistan" sur les désertions dans l'armée de terre

A la suite du post rédigé hier soir, citant un internaute, l'armée de terre nous a communiqué ce matin les chiffres des absences pour désertion et des PATC, les permissions à titre de convalescence. Ces dernières servent parfois à masquer des refus de partir en opérations.

Les absences injustifiées sont un phénomène permanent dans toutes les armées professionnelles. Elles ne sont pas aujourd'hui en hausse, ce qui confirme ce que nous écrivions hier : le moral des troupes semble bon.

Voici les chiffres pour les trois régiments cités:

8° RPIMA :  stabilité des PATC et 2 désertions sur les 600 soldats partis en Afghanistan : 0,3 %.

27° BCA : Compagnie 1 : 0 déserteur et 0 arrêt maladie. Compagnie 2 : 0 déserteur et 2 veritables arrêts maladie  à la suite de blessures dans une exercice de nuit en montagne. Compagnie 3 : 2 déserteurs qui ne sont pas rentrés de permissions après l'embuscade du 18 août. 0 arrêt maladie.

1er RI: trois compagnies se préparent à partir en Afghanistan en mars 2009. Le nombre de PATC est au en forte baisse (77 personnels en mai, 45 en août; 43 en septembre). Le nombre de déserteur est resté complètement stable, 8 en moyenne.

Même mieux: le moral est considéré comme "bon":

http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2008/10/des-chasseurs-a.html

Désolé, ce n'est pas des mauvaises nouvelles  =)

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@c seven

Ben écoute très franchement je préfère car cette annonce m'avait beaucoup contrarié, je dois dire.

bof a vouloir transformer l'activité de soldat comme n'importe quel autre emploi ... on s'expose au meme probleme que l'emploi salarié classique.

Y a pas de raison que la profession militaire y échappe. Si les conditions de travail deviennent plus difficile et que la rémunération ne suit pas ... y a pas de raison que le recrutement ne se tendant pas ni les fuite d'effectif lié au arrêt maladie et autres.

D'autant que les professions de SP ne sont pas vraiment valorisé en France et que pas grand chose ne compense le différentiel avec de l'emploi privé a même compétence.

C'est pas vraiment le sujet, mais les conditions d'engagement de nos soldat en Afghanistan conditionne en partie l'attractivité du metier pour les futur postulant.

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