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[L"ancien CEMA le Général de Villiers sort de son silence]


Philippe Top-Force
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Cinq drones seulement équipent aujourd'hui une armée où les avions, affirme Pierre de Villiers, ont plus d'un demi-siècle

j'ose espérer que ceci n'est pas dans le livre ou présenté comme tel ... sinon çà frise la malhonnêteté intellectuelle

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http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2017/11/07/le-general-pierre-de-villiers-sort-de-son-silence_5211555_3232.html

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Le général Pierre de Villiers sort de son silence

Depuis sa démission, en juillet, l’ancien chef d’état-major des armées avait respecté une stricte réserve. Il s’explique aujourd’hui dans un livre, dont « Le Monde » publie des extraits en exclusivité.

« Servir » : le souci de la pédagogie

Retour sur une crise historique. Dans Servir, le livre qu’il publie mercredi 8 novembre chez Fayard, et dont Le Monde publie des extraits en exclusivité, l’ancien chef d’état-major des armées Pierre de Villiers s’explique pour la première fois sur sa démission. L’homme s’était retiré chez lui, en Vendée, sans prendre la parole, dès son départ le 19 juillet, motivé par un différend avec le président sur le budget des armées. A la veille du défilé du 14-Juillet, Emmanuel Macron avait vivement tancé en public le général pour des propos tenus devant la commission de la défense de l’Assemblée. Un recadrage vécu comme une humiliation par de nombreux militaires.

« Aucun chef d’état-major des armées n’a jamais démissionné sous la Ve République. Et pourtant, je vais présenter ma démission », raconte Pierre de Villiers à l’évocation de ces jours difficiles. En France, cependant, les généraux ont pour habitude de taire les débats qui les opposent aux responsables politiques. Et si, à l’adresse de jeunes officiers, Pierre de Villiers, 61 ans, plaide pour que des militaires de caractère évitent au pays une défaite aussi « étrange » que celle de 1940, comme l’avait écrit Marc Bloch, il écarte dans ces pages toute polémique et toute autocritique.

Dans une stricte conception du devoir de réserve, le général fait avant tout œuvre de pédagogie, détaillant les engagements actuels des armées et justifiant la nécessité de leur donner des moyens, au service du pays. « On ne gagne pas une guerre sans effort de guerre. Les cimetières militaires s’ils pouvaient parler nous le diraient », indique-t-il, en rassemblant les convictions qu’il a égrenées au fil des dernières années. Pierre de Villiers assure avoir pris ses responsabilités : « C’est bien cela qui m’a inspiré à chacune de mes interventions publiques. »

Le général achève son propos en encourageant la jeunesse à s’engager, et invite les armées à tourner la page de la crise en citant la devise de son régiment de cavalerie, apprise à Saumur en 1978 : « En avant, calme et droit ! » Le choix de son successeur, François Lecointre, écrit-il, est « excellent ».

Reste que les données de l’équation n’ont guère évolué depuis la crise de juillet, en dépit de l’engagement du président Macron de consacrer 2 % de la richesse nationale à la défense en 2025. Certes exceptionnelle après des années de restrictions, l’augmentation du budget pour 2018 n’est pas à la hauteur des besoins tels que décrits par le général de Villiers ; elle couvre les engagements pris précédemment par François Hollande. Et la ministre des armées négocie toujours avec Bercy pour boucler l’année 2017, marquée par des gels de crédits importants et des dépenses d’opérations records.

Nathalie Guibert

Ce 19 juillet 2017, à 7 h 45, je monte dans ma voiture, entouré de mes deux fidèles, mon conducteur et mon officier de sécurité. Nous quittons l’Ecole militaire et partons pour l’Elysée. Un itinéraire bien connu pour un chef d’état-major des armées. Cinq jours plus tôt, j’accompagnais le président Emmanuel Macron, nouvellement élu, qui ouvrait le défilé du 14-Juillet sur les Champs-Elysées, en présence du chef de l’Etat américain, Donald Trump. Pour ce rendez-vous au palais de l’Elysée, je n’ai pas pris de dossiers. Rien qu’une feuille de papier. Aucun chef d’état-major des armées n’a jamais démissionné sous la Ve République. Et pourtant, je vais présenter ma démission.

En ce jour, tous les sentiments qui m’animent, toutes les images qui me viennent à l’esprit traduisent d’abord l’attachement au service des armées et de la France qui fut le mien pendant mes quarante-trois années de service. (…)

Tout au long de ma vie et jusqu’à cet instant, je suis resté en plein accord avec mon destin choisi de soldat. Et pourtant, je vais présenter ma démission. Nos armées, je le sais, n’ont certainement pas besoin d’une crise, mais tout au contraire de confiance et de continuité pour assurer des missions toujours plus difficiles, pour participer à la sécurité sur le territoire national, pour intervenir sur les théâtres d’opérations extérieures. Il n’existe aucune tension, aucune crise au sein de l’état-major des armées. Et pourtant, je vais présenter ma démission.

« J’ai connu pas moins de quatre présidents »

Le chef militaire vit au contact constant du pouvoir politique. Pour ma part, j’ai connu en conseil restreint pas moins de quatre présidents de la République : Jacques Chirac, méthodique, chaleureux et passionné par l’armée ; Nicolas Sarkozy, exigeant, tranchant et charismatique ; François Hollande, à l’écoute, calme et plein d’humour ; et, enfin, Emmanuel Macron, avec lequel mes relations ont été empreintes de franchise, de confiance et de cordialité.

(…) Ces dernières années, j’ai surtout mesuré combien la vraie loyauté consiste à dire la vérité à son chef. (…) Lyautey affirmait : « Quand j’entends les talons claquer, je vois les esprits qui se ferment. » La vraie obéissance se moque de l’obéissance aveugle.

(…) Lorsque le Président vient à moi, il est cordial et souriant comme à l’accoutumée. Nos relations personnelles ont toujours été confiantes : alors secrétaire général adjoint à l’Elysée, il m’avait aidé, lorsque, au printemps 2014, à peine nommé chef d’état-major des armées, j’avais déjà eu à mener une difficile bataille budgétaire. Il m’avait d’ailleurs prolongé d’une année quelques jours auparavant, le 30 juin dernier. (…) L’entretien dure cinquante minutes et sa tonalité est apaisée. Quel gâchis d’en être arrivés là, alors que nous aurions pu faire autrement ! (…) Cette démission que rien n’annonçait quinze jours plus tôt était pour moi un devoir personnel ; elle comporte également un devoir collectif, celui d’en expliquer les raisons, afin de dire aux Français la vérité sur l’état de nos forces armées et sur les menaces auxquelles notre pays doit faire face.

« Lien de confiance dégradé »

(…) D’abord, je l’ai écrit dans mon communiqué, je considérais, à l’issue des arbitrages budgétaires pour la gestion du budget 2017 et la construction du projet de loi de finances 2018, ne plus être en mesure d’assurer la pérennité du modèle d’armée auquel je croyais pour garantir la protection de la France et des Français, aujourd’hui et demain. (…) Ensuite, après avoir entendu les propos du président de la République, le 13 juillet au soir, j’ai estimé en conscience que le lien de confiance entre le chef des armées et son chef d’état-major était trop dégradé pour que je puisse continuer dans mon poste. Critiqué publiquement et explicitement, devant les représentations étrangères, dont mon homologue américain présent à mes côtés pour notre fête nationale, devant les familles des soldats morts au combat au cours de l’année, devant les blessés des armées et l’ensemble des représentants de la communauté de défense, il me semblait impossible de poursuivre ma mission.

(…) Les combats actuels, où qu’ils aient lieu, sont systématiquement intenses et nécessitent, à des degrés divers, l’engagement de tous les équipements utiles au combat (…) dans tous les milieux. Les centaines de blessés aujourd’hui en opération, physiques ou post-traumatiques, nous obligent : nous ne pouvons plus traiter des problèmes de défense avec une approche comptable comme nous l’avons connue dans les années 2000. Il y va de la vie ou de la survie de nos soldats, marins ou aviateurs. Le niveau de violence de nos adversaires l’exige.

(…) Nous n’en sommes plus aux interventions ponctuelles dans l’espace et dans le temps. La phase militaire de la majorité des engagements extérieurs dure en moyenne une quinzaine d’années. La difficulté que l’on rencontre à instaurer des stratégies de paix laisse craindre le développement du phénomène de « pourrissement » des conflits.

« Gagner des guerres, perdre des paix »

Sur le territoire national, la conjonction de la menace terroriste élevée et de la sensibilité politique que constituerait un abaissement du niveau d’engagement rend difficilement envisageable, à court et moyen terme, le retrait des forces armées. Ainsi, il est impossible aujourd’hui de prévoir la fin de l’opération Barkhane et le désengagement de nos troupes dans la bande sahélo-saharienne.

La concomitance de ces déploiements qui s’installent dans la durée engendre, d’ores et déjà, un phénomène d’usure des ressources humaines et matérielles.

(…) Le temps politique exige des résultats immédiats, quand la dissipation de la haine dans les populations nécessite que le temps fasse son œuvre. (…) Tout nous tire vers la tactique et l’action immédiate, au détriment d’une vision stratégique et d’un effet à obtenir dans la durée. C’est un des points majeurs qui expliquent que l’on ait gagné des guerres et perdu des paix ces dernières décennies.

(…) Le monde a changé de visage. Sur quels principes se fonder pour penser aujourd’hui une stratégie globale ? Je me réfère souvent aux trois principes chers au maréchal Foch : la liberté d’action, l’économie des forces et la concentration des efforts. Il existe en effet des vérités fondamentales susceptibles de régir la conduite de la guerre, des règles d’action tirées de l’infinie variété des situations rencontrées aujourd’hui et hier.

(…) Nous avons changé d’époque. La nôtre marque la fin, au moins temporaire, de l’ordre dit « westphalien », c’est-à-dire de la sécurité des sociétés à l’intérieur des frontières étatiques. (…) Désormais, l’ennemi peut aussi bien se trouver à l’intérieur de l’Hexagone que très loin au-delà des mers. (…) De ce fait, le nombre des missions qui incombent à nos armées tant en France que sur l’ensemble de la planète n’a jamais été aussi élevé depuis la fin de la guerre d’Algérie. (…) Or cet alourdissement des tâches s’est fait progressivement, au cours des dernières années, et, qui plus est, en période de constants efforts budgétaires. De ce fait, l’armée française se trouve aujourd’hui en véritable surchauffe, devant mener à bien tant de missions avec des moyens limités.

« Restant le soldat que je suis... »

(…) Les militaires français n’ont pas de syndicat. Ils ne peuvent se constituer en contre-pouvoir. Seul le chef se trouve en position de faire remonter à sa hiérarchie les difficultés et les demandes légitimes. C’est ce que j’ai toujours fait avec le président de la République (…) Je l’ai souvent affirmé devant la représentation parlementaire. Si je ne dis pas la vérité au pouvoir politique, je ne me sens plus capable de regarder les troupes les yeux dans les yeux.

(…) Quand on est chef d’état-major des armées, on doit assumer la responsabilité des décisions prises par l’autorité politique. Il faut tordre le cou à l’image absurde du militaire va-t-en-guerre. Le militaire sait mieux que personne ce qu’il en coûte pour les soldats et pour les populations d’engager un conflit. C’est le dernier recours, quand seule la force peut faire reculer la violence. Face à tout engagement éventuel étudié par les autorités politiques, je me suis toujours posé la question primordiale et préalable, pour moi, à toute action : quel est l’effet final recherché ? L’histoire récente est riche d’enseignements sur ce point. En 2003, la France aurait pu être tentée, tout comme la Grande-Bretagne, de suivre les Etats-Unis dans la guerre qu’ils préparaient contre l’Irak de Saddam Hussein. Avec le recul, on sait que cette campagne n’a apporté aucune solution pour l’équilibre du monde.

(…) La conflictualité contemporaine crée de l’ambiguïté à tous les niveaux dans la désignation de l’ennemi, l’évaluation de la menace, l’appréciation de la situation, les objectifs à poursuivre, le choix des moyens. Les rapports entre le pouvoir politique, seul décideur en dernier recours, et l’état-major s’en trouvent modifiés (…) Le politique se trouve soumis à des pressions, des urgences venant de toutes parts, un calendrier marqué par des échéances à court et moyen termes. Le militaire est centré sur la force armée, il sait que des opérations durent souvent au-delà d’un quinquennat et que leurs conséquences s’inscrivent dans le long terme.

(…) C’est en demeurant chacun dans sa sphère de compétences que l’on trouve les meilleures solutions, que l’échange est le plus fructueux. Restant, face à mes interlocuteurs politiques, le soldat que je suis, j’ai toujours su que nos différences pourraient devenir des désaccords et que je ne saurais avoir le dernier mot face au représentant de la nation.

 

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Le 07/11/2017 à 21:24, pascal a dit :

j'ose espérer que ceci n'est pas dans le livre ou présenté comme tel ... sinon çà frise la malhonnêteté intellectuelle

En tout cas les extraits postés ici du livre de De Villiers ne clarifient pas grand chose de mon point de vue. Sa démission reste un mystère pour moi et semble plutôt trouver son origine dans un sursaut d’orgueil suite au (maladroit) recadrage par Macron plutôt que sur des questions de fond sur les ressources budgétaires.

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1 minute ago, prof.566 said:

A noter à la télé qu'il a insisté sur le fait que la fuite sur l'expression utilisée venait de Bercy...

En commission de défense il y a des députés, pas de représentant du ministère des finances. Accessoirement il n'y a rien dans les CR. A priori la fuite viendrait plutôt de député LREM de la commission.

http://www.assemblee-nationale.fr/15/cr-cdef/16-17/c1617003.asp

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En tous cas il a dit lui-même avoir pris les dispositions lors de son audition pour que son propos controversé ne soit pas notifié. Donc fuite "orale", et par conséquent vraisemblablement d'un ou des députés présents.

Que ce soit parvenu aux oreilles de Bercy, ça ...

Après le qui du quoi de la fuite, on s'en fou un peu ... C'est fait.

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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Le 09/11/2017 à 10:49, Julien a dit :

Sa démission reste un mystère pour moi et semble plutôt trouver son origine dans un sursaut d’orgueil suite au (maladroit) recadrage par Macron plutôt que sur des questions de fond sur les ressources budgétaires.

Au final le report des 850M€ n'a pas l'air dramatique vu les auditions pour le PLF 2017, mais je pense que se faire reprendre par le président de la république pour ce qu'il a dit à huis clos en commission au Parlement a été une ligne rouge pour lui. Autant le président est le chef des armées, autant les armées tirent leur légitimité du fait qu'elles rendent des comptes à la représentation nationale. Selon l'article 34 de la constitution:

Citation

La loi fixe les règles concernant :
[...]
- l'assiette, le taux et les modalités de recouvrement des impositions de toutes natures ; le régime d'émission de la monnaie.
[...]
- les garanties fondamentales accordées aux fonctionnaires civils et militaires de l'État [...]
La loi détermine les principes fondamentaux :
- de l'organisation générale de la défense nationale ;

[...]
Les lois de finances déterminent les ressources et les charges de l'État dans les conditions et sous les réserves prévues par une loi organique.

[...]
Des lois de programmation déterminent les objectifs de l'action de l'État.
Les orientations pluriannuelles des finances publiques sont définies par des lois de programmation. Elles s'inscrivent dans l'objectif d'équilibre des comptes des administrations publiques.
[...]

Le fait que le Chef d'Etat-Major des Armées ne puisse pas s'exprimer franchement devant le Parlement pose un problème constitutionnel, vu que le Parlement vote l'impôt, organise la défense nationale et vote les LPM. Il y a un équilibre à a maintenir entre ça et le devoir de réserve des militaires: il ne doit pas critiquer la politique du gouvernement mais doit être franc avec la représentation nationale sur ses conséquences.

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  • 2 weeks later...

Le nouveau s'exprime aussi. Le général Lecointre, nouveau chef d’État-major des armées, se confie au journal leJDD « Notre modèle est fatigué, éreinté par deux LPM de « survie » http://www.lejdd.fr/politique/le-nouveau-chef-detat-major-des-armees-se-confie-au-jdd-3502961

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  • 1 month later...
Le 27/11/2017 à 12:45, Philippe Top-Force a dit :

Le nouveau s'exprime aussi. Le général Lecointre, nouveau chef d’État-major des armées, se confie au journal leJDD « Notre modèle est fatigué, éreinté par deux LPM de « survie » http://www.lejdd.fr/politique/le-nouveau-chef-detat-major-des-armees-se-confie-au-jdd-3502961

Il est très peu probable que la nouvelle LPM qui se profile ne soit pas une 3ème "LPM de survie", en tous cas s'il y aura plus de drones, pas de commandes supplémentaires de Tigre envisagée pour l'ALAT, et moins d'avions Rafale pour l'ADA, toujours pas de 3ème PA...

Quelques A330 MRTT "Phénix" en vue certes, mais on n'a pas encore confirmation que les 2 séries de patrouilleurs correspondant à l'ex programme BATSIMAR feront l'objet de 2 appels d'offre et d'un lancement industriel pendant les 5 années de cette LPM, pas confirmation que le programme HIL va être accéléré pour qu'il y ait mise en service active avant la date de 2028 initialement évoquée...       

Modifié par Bruno
fôte d'or-togafffe.... -:))
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Le 27/11/2017 à 12:45, Philippe Top-Force a dit :

Le nouveau s'exprime aussi. Le général Lecointre, nouveau chef d’État-major des armées, se confie au journal leJDD « Notre modèle est fatigué, éreinté par deux LPM de « survie » http://www.lejdd.fr/politique/le-nouveau-chef-detat-major-des-armees-se-confie-au-jdd-3502961

Superbe interview et bien parti pour être un Grand CEMA !

J'apprécie la mesure  "annexe"

Citation

La ministre des armées, Florence Parly, a présenté récemment un plan de valorisation de la vie des familles de militaires. Il y avait urgence?
Cela correspond à une injonction présidentielle et à un souci constant de la ministre. Moi-même, j’ai perdu mon père, un officier de marine, alors qu’il avait 52 ans, ce qui a obligé ma mère, veuve, à nous élever seule sans avoir travaillé et sans être propriétaire. Aujourd’hui, c’est sur ces deux axes, les défis de la mobilité et de la séparation, que nous mettons l’accent pour faire en sorte que les familles puissent être mieux soutenues dans les contraintes de l’engagement des soldats et en corrigeant le décalage qui existe avec les conditions de vie des civils.

 

Modifié par BPCs
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  • 1 month later...
Le 24/11/2017 à 12:38, Philippe Top-Force a dit :

Pierre de Villiers, le général a décidé de l’ouvrir https://www.causeur.fr/pierre-villiers-servir-macron-servir-147929

Suite à la nouvelle LPM 2018, le général de Villiers donne une interview.

Satisfecit pour l'augmentation annoncée des moyens, mais vigilance
https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/armee-et-securite/le-general-de-villiers-satisfait-de-la-loi-de-la-programmation-militaire_2600362.html

 

Modifié par rogue0
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