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Israël cherche une stratégie en cas de conflit avec ses voisins


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J'aimerai préciser ma position, je n'est aucune haine ou rancune contre la population juifs israélienne, bien au contraire, je croix même qu'elle est en premier victime des dérives de la politique de l'État d'Israël. Et en cas de conflit généralisée, elle sera la cible de la haine emmagasiner par 60 ans de conflits et d'injustices. 

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Mais la maison, poursuit le rapport de l'OCHA, a été touchée par la suite par des obus israéliens, qui ont fait 30 morts. L'armée israélienne a déclaré qu'elle enquêtait sur ces faits.

esque c'est juste une impression ou les portes de l'armée israelienne prennent vraiment les gens pour des cons ?

a chaque fois qu'il y a un massacre de se genre  ou bavure pour faire plus irresponsable l'armée israélienne déclare qu'elle enquêtera or on sait tous qu'il y a jamais eu de suite pour ces enquêtes !

aucun responsable israélien ne sera juger pour la mort de ces diséne de civiles , c'est une injustice non seulement qui va encourager d'autre militaires israeliens de refaire ces bavures parsqu'ils ne se casseront pas la téte a s'assure de la sécurité des civiles avent d'autorisé un bombardement voir méme de prendre délibérément des civiles comme cible ! mais en plus ces injustices que subissent les palestiniens les radicalises de plus en plus !

quesqui restera a un palestinien qui viens de perdre toute ça famille tuer par les israeliens ........a part la vengeance ?

et après on nous parle de terrorisme palestinien !! pour tant c'est bien les israeliens qui les ont crée  =(

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Le président libyen Mouammar Kadhafi engage les pays arabes à laisser leurs citoyens volontaires combattre l'armée israélienne à Gaza, rapporte l'agence officielle libyenne Jana. (Guysen.International.News)

"J'appelle les Arabes à ouvrir la porte du volontariat pour combattre (Israël) avec les Palestiniens" a-t-il déclaré.

Il a beau avoir renoué avec les pays occidentaux, la Lybie va finir en guerre ouverte contre Isräël (même les iraniens ont refusé leur 70000 fanatiques à commettre des attentats suicides en Israël).

@Scorpion : Ce sont les responsables du Hamas que les palestiniens doivent juger. Les responsables israéliens font leur boulot à savoir défendre les citoyens israéliens et dans une guerre, d'autant plus dans une guérilla, cela implique la morts de civils qui se retrouvent pris entre 2 feux. Sauf que c'est le Hamas qui est à l'origine de ce conflit et de cette guerre et la population palestienne se revèle incapable de le comprendre. Elle en paie aujourd'hui le prix.

Si tu crois qu'un mouvement qui n'a amené que des représailles israéliennes depuis sa création comme bénéfique pour le peuple palestinien et pour l'acquisition d'un territoire, tu te trompes lourdement.

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Au moins pour ça ils sont d'accords, aucune raison que la fete s'arrete... 

http://www.lepoint.fr/actualites-monde/le-hamas-et-israel-rejettent-le-cessez-le-feu-de-l-onu/924/0/305452

Le Hamas et Israël rejettent le cessez-le-feu de l'ONU

Près de deux semaines après le début de l'offensive israélienne contre le Hamas , les combats se poursuivent dans la bande de Gaza. Retrouvez point par point les événements marquants du vendredi 9 janvier.

Accrochages . Des heurts opposent des sympathisants des partis palestiniens rivaux Fatah et Hamas lors d'une manifestation à Ramallah, en Cisjordanie, contre l'offensive israélienne à Gaza. Après la grande prière du vendredi, les forces de l'ordre palestiniennes, présentes en nombre, interpellent des manifestants qui scandent des slogans à la gloire du Hamas et de sa branche militaire. Des sympathisants du Hamas en sont venus aux mains avec des partisans du Fatah. Pour disperser les manifestants, les forces de l'ordre ont tiré des bombes lacrymogènes et usé de matraques. Treize personnes ont été hospitalisées, selon des sources médicales.

Le Hamas et Israël contre la résolution de l'ONU . Peu après 11 heures (heure de Paris), le Hamas a "rejeté" la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat. Le mouvement islamiste, qui contrôle la bande de Gaza, estime que le texte ne sert pas les intérêts du peuple palestinien. Même réaction de la part d'Israël, le Premier ministre Ehoud Olmert annonçant que l'armée "va poursuivre ses opérations dans la bande de Gaza".

Pause. Israël interrompt vendredi pendant trois heures ses opérations offensives dans la bande de Gaza "pour des raisons humanitaires", pour la troisième journée consécutive à partir de midi, heure française, annonce un porte-parole militaire.

Poursuite des opérations . Israël poursuit ses opérations aux premières heures de vendredi dans la bande de Gaza, où près de 780 Palestiniens sont morts en 13 jours de combats. Dans la nuit de jeudi à vendredi, douze Palestiniens, dont six d'une même famille, ont été tués dans des raids aériens et bombardements, selon des sources médicales palestiniennes. Des navires de guerre israéliens bombardent également des cibles en bordure de mer à Gaza, contrôlée par les islamistes du Hamas. Par ailleurs, trois soldats israéliens, dont deux officiers, sont morts au nord de la bande de Gaza, selon l'armée, portant à dix le nombre de militaires israéliens tués depuis le début de l'offensive.

"Journée de colère" . À Jérusalem-Est, la police israélienne s'est déployée en force après un nouvel appel du Hamas à une "journée de colère" contre l'offensive israélienne dans la ville sainte et en Cisjordanie occupée. L'armée israélienne a bouclé totalement pendant 48 heures la Cisjordanie à partir de vendredi minuit.

Opérations humanitaires suspendues . La situation humanitaire est jugée de plus en plus alarmante à Gaza alors que jeudi, l'Unrwa, agence de l'ONU d'aide aux réfugiés palestiniens, y a suspendu ses opérations après qu'un de ses convois eut été touché par des obus israéliens et un chauffeur palestinien tué près du terminal d'Erez. "Nous maintiendrons cette suspension tant que les autorités israéliennes ne garantiront pas la sécurité de nos équipes", affirme le porte-parole de l'agence Chris Gunness. "Un million de personnes vivent sans électricité, 750.000 sont sans eau et les hôpitaux fonctionnent grâce à des générateurs de secours qui risquent de s'arrêter en cas de manque d'essence", déplore le porte-parole.

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  Les responsables israéliens font leur boulot à savoir défendre les citoyens israéliens

Il me semble que des responsables Bosniaques et Serbes ont présenté cette ligne de défense, ils ont été reconnus coupables.

Mais bon comme certain responsables du Kosovo, les Israéliens peuvent dormir tranquillement, l'Uncle Sam veille sur ses petits.

Ps: je ne dis pas que les sanctions condamnations étaient quelques chose de mal, mais par contre l'absence de celles pour d'autre protagoniste le sont.

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Une opération de ce genre, respectant les valeurs que l'occident prêtant défendre, n'aurait jamais due utiliser une telle puissance de feu, en utilisant des f16, qui ne fait pas de différence entre un combattant et un civile, alors qu'une intervention directe et ciblée aurait coutée probablement plus de mort à l'armée israélienne mais aurait préservée les valeurs qu'on veut absolument transmettre aux autres. Pour moi, les valeurs qu'on défend sont sacrées, donc absolues, et on ne doit pas les bafouées quelque soit le prix à payer. Quand au Hamas,  il a ses propres valeurs. certainement différentes des valeurs occidentales, mais elles sont sacrées pour lui et il le prouve tous les jours par son intransigeance à cette égard. Je sais que certains ne souhaitent pas s'appuyer sur les principes par peur de tomber, alors ils s'agrippent aux seuls intérêts. Mais ont-ils raison ? A mon avis surement pas. Le Hamas sortira gagnant de cette épreuve, a ne pas douter. Je ne l'est pas lu dans la marre de café. L'erreur stratégique d'Israël saute aux yeux. Quelque soit l'issue de la guerre, les retombées de la guerre seront négatives pour Israël et l'Égypte. Et profitable pour l'Iran, la Syrie et la Turquie. Mais le plus grave c'est que les pays tel les USA ont fait perdre à la communauté internationale tous repères et principes pour préserver l'humanité des dérives de la boulimie des opportunistes.   

Guerre et valeurs ça va pas trop bien ensemble. Les valeurs vaut mieux se les garder pour la paix ou les but de guerre, mais pour les opérations de combats c'est une illusion. Croire qu'on peut faire quelque chose de propre envoye à la guerre a la légère.

J'ai un peut l'impression que les Istraeliens perdent un peut cette illusion. L'exemple Russe ?

La guerre c'est crade. Il n'y a pas a etre plus surprit ou offusqué a lire les news ou a regarder des photos qu'a ces simple mots "les opérations militaires ont commencées".

Quand on ne peut rien faire, hors la vie (ou la mort) quotidienne des Palestiniens et Israeliens ce qui compte c'est les buts de guerre et la paix qui suivra.

(désolé si je semble considerer ça avec un peut trop de détachement, les images font mal quand meme, mais on ne peut rien faire et de toutes façon nous français on est pas impliqué)

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Guerre et valeurs ça va pas trop bien ensemble. Les valeurs vaut mieux se les garder pour la paix ou les but de guerre, mais pour les opérations de combats c'est une illusion. Croire qu'on peut faire quelque chose de propre envoye à la guerre a la légère.

J'ai un peut l'impression que les Istraeliens perdent un peut cette illusion. L'exemple Russe ?

La guerre c'est crade. Il n'y a pas a etre plus surprit ou offusqué a lire les news ou a regarder des photos qu'a ces simple mots "les opérations militaires ont commencées".

Quand on ne peut rien faire, hors la vie (ou la mort) quotidienne des Palestiniens et Israeliens ce qui compte c'est les buts de guerre et la paix qui suivra.

(désolé si je semble considerer ça avec un peut trop de détachement, les images font mal quand meme, mais on ne peut rien faire et de toutes façon nous français on est pas impliqué)

Dans ce cas qu'es-ce qu'on fait des conventions de Genève et du droit international ? En fait vous  justifier tous les crimes pour atteindre votre but. 

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Des militants Égyptiens menacent de faire exploser le gazoduc qui fournit du gaz à Israël.

Des militants égyptiens ont menacé de détruire le gazoduc, qui fournit du gaz à Israël dans le cas où le gouvernement égyptien n’applique pas la décision de justice qui l’oblige à cesser l’exportation du gaz vers Israël.

Moukawama

Les militants ont accusé les autorités égyptiennes de fournir à l’ennemi sioniste le combustible nécessaire pour faire fonctionner sa machine de guerre, celle qui massacre les femmes et les enfants dans la bande de Gaza.

L’Egypte avait commencé au début de l‘année dernière à fournir du gaz naturel à Israël en vertu d’un contrat signé en 2005, par l’intermédiaire du consortium égypto-israélien, EMG.

Cet accord prévoit la livraison de 7 milliards de m3 par an de gaz naturel à Israël sur 20 ans à un prix de 0,75 dollar par million d’unités thermiques pour un prix de revient de 2,65 dollars, l’Egypte vend donc à perte son gaz d’autant que les cours actuels sont 12 fois plus élevés que le prix payé par Israël.

Dans le contexte de l’agression israélienne et du non-sens économique de cette transaction, l’accord conclu avec Israël semble plus qu’absurde et s’apparente à la traitrise.

Le gaz naturel égyptien est acheminé à l’aide d’un pipeline depuis la ville d’El Arish (nord du Sinaï, près de la frontière avec la bande de Gaza) jusqu’au port israélien d’Ashkelon au nord de la bande de Gaza.

La Cour suprême administrative égyptienne a confirmé un jugement, déjà rendu, contraignant le gouvernement égyptien à stopper les exportations de gaz vers Israël. Les militants de la société civile et de l’opposition sous le slogan « Non au revers du gaz » ont menacé, lors d’un rassemblement, de saboter ces pipelines si le gouvernement égyptien n’exécute pas les décisions de justice.

Le porte-parole officiel de la campagne de protestation, Said Mohamed Anwar Sadat, a déclaré à Al Jazeera que « la jeunesse égyptienne est en colère contre les massacres à Gaza et elle ne peut plus accepter que son gouvernement refuse d’arrêter l‘exportation du Gaz qui fait tourner la machine de guerre sioniste ».

Il a ajouté que « le gouvernement n’a laissé aucun autre choix au peuple que celui d’arrêter ces exportations par la force, et nous verrons bientôt un retour à la guérilla comme au temps de l’occupation britannique ; mais cette fois-ci, elle sera dirigée contre les installations et les lignes d’approvisionnement de gaz vers Israël."

Et Said Mohamed Anwar Sadat, neveu du feu raïs égyptien Anouar el-Sadate président ayant signé un accord de paix avec Israël en 1979, a mis en garde son gouvernement, il ajouta « ignorer la volonté populaire pourrait pousser à des actions qui menaceraient la sécurité du pays, le gouvernement prend tout les risques afin de servir les intérêts israéliens. »

Il a souligné qu’il a envoyé au président égyptien Hosni Moubarak une missive lui demandant un arrêt immédiat de la fourniture du gaz à Israël afin de se conformer à une décision de justice lui enjoignant de le faire et avant que la colère du peuple n’explose.

Le journaliste, Abdel-Halim Qandil a affirmé à Al Jazeera que le refus du gouvernement égyptien d’appliquer la décision de justice l’obligeant à arrêter l’exportation de gaz montre le niveau de connivence de l’Egypte avec Israël pour écraser la bande de Gaza, et prouve la contribution directe de l’Egypte aux actions militaires israéliennes contre les Palestiniens.

Qandil, qui est l’un chef de file de l’opposition « Kefaya », a lui aussi affirmé que la colère et le désespoir de la population peuvent pousser à des réactions violentes telles la destruction des pipelines qui transportent le gaz vers Israël, et peuvent s’étendre aux institutions de l’état.

L’accord gazier israélo-égyptien a provoqué au début de cette année, de vives manifestations et de larges critiques, qui ont incité un grand nombre de parlementaires, parmi eux des députés du parti au pouvoir, à protester contre leur gouvernement.

9 janvier 2009 - Communiqué par l’auteur - Sources : Al Jazeera et Al Ahram

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Le président libyen Mouammar Kadhafi engage les pays arabes à laisser leurs citoyens volontaires combattre l'armée israélienne à Gaza, rapporte l'agence officielle libyenne Jana. (Guysen.International.News)

"J'appelle les Arabes à ouvrir la porte du volontariat pour combattre (Israël) avec les Palestiniens" a-t-il déclaré.

Il a beau avoir renoué avec les pays occidentaux, la Lybie va finir en guerre ouverte contre Isräël (même les iraniens ont refusé leur 70000 fanatiques à commettre des attentats suicides en Israël).

@Scorpion : Ce sont les responsables du Hamas que les palestiniens doivent juger. Les responsables israéliens font leur boulot à savoir défendre les citoyens israéliens et dans une guerre, d'autant plus dans une guérilla, cela implique la morts de civils qui se retrouvent pris entre 2 feux. Sauf que c'est le Hamas qui est à l'origine de ce conflit et de cette guerre et la population palestienne se revèle incapable de le comprendre. Elle en paie aujourd'hui le prix.

Si tu crois qu'un mouvement qui n'a amené que des représailles israéliennes depuis sa création comme bénéfique pour le peuple palestinien et pour l'acquisition d'un territoire, tu te trompes lourdement.

C'est la malédiction des Palestiniens qui possèdent le plus misérable des soutiens un soutient qui les poussent a suivre une voie qui ne fait que renforcer les Israéliens dans leurs convictions. Le seul bon soutien des Palestiniens c'est celui de l'Europe et de ses subventions et paradoxalement celui des Israéliens eux même, de la part de leurs "frère arabes" ils n'ont qu'un soutien haineux qui les diabolise de jour en jour.

Encore une fois ils ont la chance d'avoir un homme comme Mahmoud abbas ils devraient commencer par ouvrir les yeux et traiter avec lui. mais ne lui demander pas de rétablir la situation en un claquement de doigts la haine accumulé par les deux camps est grande.

Maintenant même si je trouve l'acharnement des Israéliens lamentable je pense que c'est au palestiniens de faire le 1er pas. Qu'ils commence par se débarrasser de tout leurs faux amis qui ne font que les pousser dans une guerre qu'eux même sont bien trop lâche pour conduire. Les pires ennemies des Palestiniens ne sont pas les Israéliens car c'est avec eux qu'ils doivent apprendre a vivre, leurs pire ennemies sont l'Iran, la Syrie et visiblement la Lybie et je pense qu'il est possible de rallonger la liste..

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Maintenant même si je trouve l'acharnement des Israéliens lamentable je pense que c'est au palestiniens de faire le 1er pas. Qu'ils commence par se débarrasser de tout leurs faux amis qui ne font que les pousser dans une guerre qu'eux même sont bien trop lâche pour conduire. Les pires ennemies des Palestiniens ne sont pas les Israéliens car c'est avec eux qu'ils doivent apprendre a vivre, leurs pire ennemies sont l'Iran, la Syrie et visiblement la Lybie et je pense qu'il est possible de rallonger la liste..

Le premier pas est déjà fait depuis longtemps. Avec la proposition de la ligue arabe, les palestiniens (Hamas y compris) renoncent à 50% du territoire palestinien, renoncent au retour des réfugiés (du moins une grande majorité des réfugiés), accepte un Jérusalem comme ville internationale etc. Du côté israéliens, on continue la constructions des colonies en Cisjordanie (avoue qu'il y a de quoi dégouter le plus pacifiste des palestiniens). Qui est le pire ennemie, les pays arabes et musulmans qui ont donnés leur accord au plan de paix de la ligue arabe ou les dirigeants populistes israéliens incapable d'offrir une base préalable (l'arrêt des colonisations), je ne parle même pas d'une véritable proposition de paix. Ça ne veut pas dire que les israéliens ne veulent pas avoir la paix, c'est d'ailleurs pour une paix futur equ'ils sont rentrés dans Gaza. Mais les dirigeants israéliens sont incapable de présenter les sacrifices qu'il faudrait un jour ou autre faire.

Remarque que sans le soutien (Veto) américain, Israël aurait accepté le plan de paix de la ligue arabe...... donc pour ce qui est des faux amis, il faudrait repasser de nouveau =)

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Ce que je comprend apparemment après les centaines de pages de ce forum, c'est qu'il n'y a aucune chance de trouver un terrain d'entente entre les deux parties au conflit, et que la seule solution pour que cette planète soit en paix est la disparition de l'une des deux parties. C'est bien dommage d'arriver à la destruction de toute la planète pour trouver justice. En effet, dans ce cas on sera tous bien servis. En se demandera alors à qui Dieu avait promit cette terre ?

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Maintenant même si je trouve l'acharnement des Israéliens lamentable je pense que c'est au palestiniens de faire le 1er pas. Qu'ils commence par se débarrasser de tout leurs faux amis qui ne font que les pousser dans une guerre qu'eux même sont bien trop lâche pour conduire. Les pires ennemies des Palestiniens ne sont pas les Israéliens car c'est avec eux qu'ils doivent apprendre a vivre, leurs pire ennemies sont l'Iran, la Syrie et visiblement la Lybie et je pense qu'il est possible de rallonger la liste..

hum, les relations de l'OLP avec la syrie et l'Iran sont éxécrables.........

quand à la lybie, ça n'a jamais vraiment été un acteur de ce conflit, les fanfaronades de khadafi n'ont pas vraiment de poids

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Dans ce cas qu'es-ce qu'on fait des conventions de Genève et du droit international ?

ces conventions ne valent que si les deux parties veulent bien les accepter. ça suppose aussi un certain equilibre des forces (je ne vais pas utiliser du chimique si mon enemi en a aussi). Dans le cas present, non seulement le rapport des forces est déséquilibré mais contrairement a toute logique c'est la partie faible qui ne respecte pas ces conventions: bombardements aveugles de civils.

Quand au droit international, une loi ne vaut rien si on ne peut pas la faire appliquer par la force, elle ne peut que fournir un cadre dans lequel les parties peuvent se conformer si elles estiment que c'est leur interet.

En fait vous  justifier tous les crimes pour atteindre votre but. 

j'ai bien précisé que c'est dans les but de guerre que les valeurs sont importantes mais que dans la guerre elle meme il ne faut pas se faire trop d'illusion. Donc si la guerre est juste, oui, pratiquement tous les crimes sont justifiés si on a pas d'autre choix (affamer la population Allemande pandant la 1ere GM c'était pas très joli joli, ni bombarder les villes Allemandes pandant la 2eme GM pour epuiser la Luftwaffe)

Cela étant je ne porte pas de jugement sur la valeur des but de guerre Israeliens, je voulais juste souligner que une fois que les opérations militaires on commencé il ne faut pas trop s'attendre a des démonstrations de morale des deux parties.

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ces conventions ne valent que si les deux parties veulent bien les accepter. ça suppose aussi un certain equilibre des forces (je ne vais pas utiliser du chimique si mon enemi en a aussi). Dans le cas present, non seulement le rapport des forces est déséquilibré mais contrairement a toute logique c'est la partie faible qui ne respecte pas ces conventions: bombardement aveugle de civils.

Quand au droit international, une loi ne vaut rien si on ne peut pas la faire appliquer par la force, elle ne peut que fournir un cadre dans lequel les parties peuvent se conformer si elles estime que c'est leurs interet.

Ce genre d'argument a justifié les camps comme Guantanamo mais il a été rejeté par la cour suprême des États-unis dans son arrêt de Hamdan vs Rumsfeld.

PS: un proverbe chez moi dit: si un chien te mord la jambe, ne lui mords pas la jambe en retour :lol:

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Ce genre d'argument a justifié les camps comme Guantanamo mais il a été rejeté par la cour suprême des États-unis dans son arrêt de Hamdan vs Rumsfeld.

PS: un proverbe chez moi dit: si un chien te mord la jambe, ne lui mords pas la jambe en retour :lol:

Oui m'enfin faut etre réaliste: si on perd une guerre parce que l'enemi a utilisé des moyens interdit par la convention de Geneve, on va dire "c'est pas du jeux, balle au centre on la rejoue fair play" ?

Ou alors, si on est en train de perdre, tu crois pas que tous les moyens doivent etre utilisés pour essayer de renverser la situation meme si l'enemi respecte la convention de Geneve ?

Faut faire gaffe avec ces trucs, ça fournit une limite dont le franchissement marque un tournant mais ne fournit absolument pas une protection. Le Hamas a tort de le croire. Meme si les Israeliens ne s'en sont pas totallement affranchis, apparement ils on décidés que l'efficacité militaire prime.

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Concernant l'aide CONCRETE au peuple palestinien, je suis tombé sur cette page de l'ONU http://www.un.org/News/fr-press/docs/2008/CPSD414.doc.htm indiquant :

* Que les pays de Union Europénne verse collectivement 59% du montant total du budget régulier de l'UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient)

* Que les USA sont, en 2008, le 1er fournisseur national avec 600 millions de dollars à l’Autorité palestinienne, 185 millions de dollars pour le budget ordinaire de l’UNRWA, et une aide directe au peuple palestinien d’environ 239 millions de dollars.

Et cette page : http://www.ism-france.org/news/article.php?id=7780&type=communique&lesujet=ONU

* Que la Ligue Arabe fournit 4 % du budget en 2007 (alors qu'il y plus a 20 ans, elle avait voté pour fournir 7,8% du dit budget)

* Que les Emirats arabes unis donnent 27 millions de dollars et l'Arabie saoudite 20 millions.

En clair, pour moi, les Etats Arabes aident les Palestiniens plus en mots qu'en faits.

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Total des fonds attribués par les donateurs étrangers de 1994 à 2005 à l’Autorité nationale palestinienne (en millions de dollars): ( source [www.france-palestine.org] )

Union Européenne $ 1172 soit 25%

Etat Unis $ 778 soit 17%

Suède $ 362 soit 8%

Arabie Saoudite $ 334 soit 7%

Royaume Uni $ 248 soit 5%

Allemagne $ 190 soit 4%

Norvège $ 183 soit 4%

Banque Mondiale $ 114 soit 2%

France $ 104 soit 2%

Algérie $ 97 soit 2%

Banque Islamique de Développement $ 77 soit 2%

Nations Unies (divers) $ 66 soit 1%

Autres $ 953 soit 20%

Total 1994-2005 $ 4 677

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même cette liste ne doit pas être complète il y'a plus d'aide que ca, en plus on retrouve beaucoup d'aide sous formes de financement de projet, constructions d'écoles, aide aux associations, envoi de médicament grâce aux collectes et aux assoc ou encore dernièrement rapatriement des blessés graves pour des soins dans des pays arabes...

Mais à une époque beaucoup de ces moyens se sont retrouvés dans les poches de certains...

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Oui m'enfin faut etre réaliste: si on perd une guerre parce que l'enemi a utilisé des moyens interdit par la convention de Geneve, on va dire "c'est pas du jeux, balle au centre on la rejoue fair play" ?

Ou alors, si on est en train de perdre, tu crois pas que tous les moyens doivent etre utilisés pour essayer de renverser la situation meme si l'enemi respecte la convention de Geneve ?

Faut faire gaffe avec ces trucs, ça fournit une limite dont le franchissement marque un tournant mais ne fournit absolument pas une protection. Le Hamas a tort de le croire. Meme si les Israeliens ne s'en sont pas totallement affranchis, apparement ils on décidés que l'efficacité militaire prime.

Je comprends parfaitement ce que tu dis et sur le forme, ton argument (celui des néo-con et faucon US aussi) est totalement justifié. Mais sur le fond,c'est intenable, pour la cours suprême américaine, la guerre contre le terrorisme ne justifie pas une violation des conventions de Genève. Que ton adversaire applique ces conventions ou pas, du moment qu'un état souverain les signe, il est tenu à les respecter contre n'importe qui (on ne tue pas un assassin sans le juger au pretexte qu'il n'a aucun respect pour la vie humaine)

Tu peux lire les conclusions qui ressorte de l'affaire Hamdam contre Rumsfeld

http://www.libertysecurity.org/IMG/pdf/hamdam.pdf

En ce qui concerne la liste, c'est une aide directe à l'autorité palestinienne et aux instance de l'ONU+ EU. Les fonds soulevés par les divers partis ne sont pas repris là-dessus (De mémoire, l'aide iranienne au Hamas varie entre 20 à 35 millions de $

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En armement?

D'après cette article du CFR, pas vraiment, en effet il est assez difficile d'acheminer de l'armement iranien (ou acheter par les iraniens) à Gaza, nous somme pas au Liban ou les armes transitent facilement par la Syrie. Disons que le pouvoir égyptien n'est pas aussi coopératif que le gouvernement syrien =D

Par contre, l'aide officielle iranienne au Hamas est de 50 millions $

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LA FIN DE L’ÉTAT D’ISRAËL :

LE COMPTE A REBOURS A DÉJÀ COMMENCÉ

Seul un naïf pourrait croire que la guerre actuelle menée par l’Etat d’Israël contre le Hamas dans la bande de Gaza est une réponse aux tirs de roquettes du mouvement de la résistance palestinienne. Tirs de roquettes ou pas, cette guerre, l’Etat hébreu l’avait prévue et voulue ardemment depuis sa dernière guerre ratée contre le Hezbollah libanais. Après l’assassinat le 12 février 2008 dans une rue à Damas, d’Imad Moughnieh le chef militaire du parti chiite libanais, nous avions publié un article sous le titre « ASSASSINAT D'IMAD MOUGHNIEH: LES ENJEUX IDÉOLOGIQUES ET POLITIQUES ». Dans cet article, nous prévoyions une nouvelle guerre au Moyen Orient, une guerre menée par Israël non pas uniquement à cause de ses velléités bellicistes, ce qui est l’évidence même et sa raison d’être, mais cette fois-ci pour une simple question de survie. Voila ce que nous avons écrit à l’époque :

« Mais cette guerre du Liban n'a pas seulement entraîné l'échec de la deuxième phase du plan du Grand Moyen Orient, elle a aussi bouleversé la donne stratégique dans la région et elle a laissé des conséquences incalculables sur la société israélienne elle-même. Elle a d'abord porté un coup au moral des troupes et à l'image d'un État d'Israël invincible en remettant en cause la crédibilité de ses services secrets de renseignement notamment le Mossad, gros fournisseur par ailleurs de renseignements aux services secrets occidentaux. Parallèlement, la tenue en échec du « pouvoir aérien » et de la technique du bombardement massif continu pour démoraliser l'adversaire ouvre une nouvelle ère dans la tactique et la stratégie militaires dans cette région où les guerres étaient des guerres courtes, des guerres éclairs. Pourtant, dans sa guerre contre le Hezbollah, Israël a utilisé la technologie la plus moderne, une technologie dernier cri sortie tout juste des usines d'armement de son allié américain. Dès les premiers jours de la guerre, un pont aérien assurait le transport du matériel militaire pour être utilisé contre les civils libanais. Outre l'incapacité de l'aviation israélienne à mettre à genoux le parti chiite, l'offensive terrestre a été un fiasco total et un véritable désastre avec des réservistes mobilisés sans préparation et jetés sur les champs de bataille, hagards,affolés et désorientés voire recueillis comme des mouches, prisonniers dans les carcasses des chars Merkava assez lourds face à la mobilité des combattants chiites et pourtant considérés par la propagande officielle comme les chars parmi les meilleurs au monde. Face à l'armada israélienne, il y avait 500 combattants mobiles armés des lunettes infra-rouges, des RPG-29 Vampire, des lance-roquettes et des téléphones de campagnes, enterrés dans des zones stratégiques impossibles à détecter. Ce qui est nouveau par rapport aux précédentes guerres classiques où l'on voyait l'aviation bombarder en premier les centres militaires de communication pour couper la chaîne de commandement de l'armée avec sa base. Par sa maîtrise de la technique de la guérilla, le Hezbollah a inventé une nouvelle manière de combattre et a brisé du coup ce complexe de peur face à une armée israélienne réputée invincible, moderne, suréquipée et soutenue par la plus grande puissance militaire du monde, les USA. Si l'État hébreu a pu survivre dans un tel environnement hostile du Moyen Orient et entouré par tant d'ennemis, c'est à cause de cette image d'invincibilité de son armée qu'il a su enfoncer dans l'inconscient collectif depuis la guerre des Six jours de juin 1967 et qui a joué un grand rôle psychologique de dissuasion, faisant naître du coup un sentiment de défaitisme dans la psyché collective arabe poussant certains États comme l'Egypte et la Jordanie à préférer la voie des négociations à la guerre pour récupérer leurs territoires perdus en 1967 et en 1973. Il est bien connu que quand la peur gagne l'esprit d'un peuple, c'est la paralysie, l'inertie le manque de résistance et le défaitisme. Mais la guerre contre le Hezbollah à cassé cette légende d'invincibilité israélienne laissant des séquelles dommageables sur la cohésion de la société israélienne soudée jadis par le mythe d'une armée puissante, crainte et dissuasive. C'est cette image d'invincibilité qui a été écornée et ternie par la dernière guerre du Liban contre le Hezbollah libanais et que l'État d'Israël tente aujourd'hui de retrouver par tous les moyens à la fois pour la crédibilité de son armée et pour maintenir tout simplement la cohésion interne de la société israélienne. Sans une autre guerre avec une armée victorieuse susceptible de souder un peuple en plein désarroi et en proie aux doutes, c'est la société et l'État d'Israël qui seraient menacés de dislocation et de désintégration. C'est pourquoi la guerre du Liban a laissé un goût amer et chez les dirigeants israéliens et chez le peuple qui cherchent à tout prix une autre guerre qu'ils espèrent victorieuse pour en découdre avec le Hezbollah libanais. C'est pourquoi il conviendrait d'interpréter l'assassinat d'Imad Moughnieh comme une provocation israélienne pour une revanche et pour essuyer un affront fait au peuple juif. L'assassinat de Moughnieh, comme celui de Rafic Hariri, font partie d'un scénario à plusieurs actes. Acte I, le Hezbollah réagira pour venger la mort de son principal dirigeant militaire. Acte II, une riposte militaire israélienne avec l'espoir cette fois ci de détruire l'infrastructure militaire du parti chiite libanais et de restaurer du coup l'image d'une armée ayant perdu la bataille du Liban en 2006 mais pas la guerre. Le Tsahal pourrait essuyer une deuxième défaite et une deuxième humiliation. Dans ce cas, ce sont les rapports de forces qui se trouvent bouleversés sur la scène d’un Moyen Orient au sein duquel l'Etat croupion créé par la déclaration Balfour en 1917 ne pourra plus remplir son rôle de relais de l'impérialisme dans cette région du monde. Quelque que soit l'issue de la confrontation, la région du Moyen Orient va ressembler de plus en plus à la poudrière des Balkans. Le scénario le plus probable, c'est que les USA et leurs alliés européens vont venir au secours d'un « État ami », l'État d'Israël. Nous aurons alors une situation semblable à celle qui prévalait au lendemain de la Première Guerre mondiale avec les mêmes systèmes d'alliances mais avec des protagonistes portant des bannières différentes, le Croissant pour les musulmans contre la Croix pour les chrétiens »

Depuis la publication de cet article, bien des événements ont eu lieu notamment la crise financière actuelle annonciatrice de la fin du capitalisme et du système impérialiste mondial. Cette crise économique et financière se double d’une défaite militaire annoncée des Etats-Unis et de leurs alliés en Afghanistan et en Irak. Des grands changements géopolitiques concernent l’Amérique latine qui s’émancipe progressivement de la tutelle des Etats-unis et qui cesse d’être l’arrière-cour et la chasse gardée des multinationales américaines. De ce fait, les quelques Etats impérialistes qui contrôlent jusqu’ici la planète entière n’ont plus assez de moyens pour mener de nouvelles guerres de conquête à l’extérieur de leurs frontières. Comme l’a amplement montrée la récente guerre russo-géorgienne de l’été 2008, les Etats-Unis et leurs alliés européens se contentent aujourd’hui de condamner et de palabrer alors que pour démanteler l’ex-Yougoslavie, ils avaient utilisé la manière forte, la guerre sur le régime de Milosevic. Avec la fin du capitalisme et le desserrement progressif de l’étreinte du système impérialiste, les frontières actuelles des Etats qui ont été remodelées en fonction des impératifs de l’expansion du capital mondial vont disparaître pour laisser place à des nouvelles configurations géographiques et politiques. Ce phénomène de désintégration des anciens Etats est déjà à l’œuvre dans la région du Moyen Orient avec l’exemple irakien, un ancien Etat éclaté aujourd’hui en plusieurs cantons formés à base religieuse et ethnique. Avant l’Irak, le Liban a été divisé de facto depuis la guerre civile de 1975-1990 entre un Nord à majorité sunnite, un sud à majorité chiite et une montagne à majorité druze. Le net infléchissement de la politique étrangère turque témoigne d’une prise de conscience et de l’inquiétude de la Turquie de se voir diviser comme son voisin irakien. Puisque tous les Etats du Moyen Orient vont changer de configurations politiques et géographiques, on en déduit que l’Etat d’Israël va subir à son tour le même sort avec cette différence et elle est de taille, la disparition pure et simple de l’Etat hébreu qui va être rayée de la carte politique du Moyen Orient. Ces changements dans les configurations des Etats du Moyen Orient prendront du temps mais ils sont irréversibles à terme.

ISRAÊL N’EST PAS UN ETAT COMME LES AUTRES

Ce qui nous amène à formuler l’hypothèse de la fin de l’Etat d’Israël, ce sont l’observation d’un certain nombre de phénomènes politiques, militaires et démographiques d’un côté comportements et l’émergence de nouvelles forces sur la scène du Moyen Orient appelées à remplacer les anciennes forces déclinantes, de l’autre. Parmi tous les Etats du Moyen Orient, Israël apparaît comme un cas à part, du fait de son histoire très récente(60 ans) et des caractéristiques de ses populations. Rappelons que les deux éléments fondamentaux qui constituent les bases de tout Etat sont l’unité de l’histoire et de la géographie. Or ces deux éléments sont absents dans le cas de l’Etat d’Israël puisque ses habitants sont formés d’immigrés juifs qui étaient des citoyens parfaitement intégrées dans d’autres sociétés, celles d’Europe occidentale et d’Europe de l’Est, des Etats-Unis et d’Afrique du Nord. Ce n’est pas l’histoire et 60 ans n’est rien dans la vie d’un Etat qui unit les habitants de ces juifs immigrants mais ce sont l’intérêt et la religion. L’appartenance religieuse n’a jamais été une condition nécessaire dans la formation des Etats. Les juifs qui sont venus en Palestine sont des hommes déracinés comme les premiers immigrants des Etats mus par le seul intérêt et l’appât du gain. Ces caractéristiques des populations israéliennes contrastent avec celles des populations arabes qui possèdent une longue histoire et vivent sur un espace géographique stable qui est celui de leurs ancêtres depuis des siècles et des millénaires. Par comparaison avec ses voisins arabes, l’Etat d’Israël apparaît donc une véritable anomalie de la nature.

RAISONS DE SURVIE DE L’ETAT D’ISRAËL

Si l’Etat d’Israël existe depuis plus de soixante ans, cette longévité relève du miracle. Car, vu l’environnement hostile dans lequel évolue cet Etat, on peut se demander comment il a pu surmonter toutes ces guerres pour parvenir ainsi à fêter ses 60 ans d’existence. On comprendrait beaucoup mieux les raisons de cette longévité si l’on remémorait tout le travail accompli en amont par ses créateurs au début du XXe siècle, en l’occurrence par la France et la Grande Bretagne, qui avaient alors redessiné la carte du Moyen Orient d’une telle sorte qu’il ne puisse y avoir un Etat arabe susceptible de mettre un jour en danger l’existence de l’entité sioniste. Pour empêcher l’émergence d’un éventuel Etat arabe fort, il a suffi d’appliquer le principe diviser pour régner en juxtaposant et en agrégeant sur les mêmes territoires, de populations d’origine ethnique et religieux différente. Par exemple, la mosaïque ethnique et religieuse de l’Irak a beaucoup aidé les Occidentaux et Israël à dominer et à occuper ce pays en faisant jouer les Kurdes au Nord et les chiites au Sud contre le régime irakien de Saddam Hussein qui est sunnite. Quand les Américains ont occupé l’Irak en 2003, ils ont procédé à la division de l’Irak sur la base ethnique et religieuse de ses populations. Quand on dit que les frontières actuelles des Etats arabes au Moyen Orient ne sont pas naturelles, cela signifie qu’elles n’ont pas existé par la volonté de leurs habitants mais par les arrières pensées colonialistes et impérialistes des puissances européennes qui dominaient alors la région. Ce sont les divisions politiques engendrées par la nature et les formes des frontières des Etats arabes du Moyen Orient qui expliquent pourquoi l’Etat hébreu a pu survivre dans un tel environnement hostile depuis 60 ans.

D’ailleurs, il suffit d’observer que dès l’apparition d’un homme charismatique ou d’un régime nationaliste soucieux d’indépendance nationale, les puissances occidentales intervenaient pour éliminer l’homme et son régime. Quand Nasser a voulu nationaliser le canal de Suez, l’Angleterre, la France et Israël n’ont pas hésité un seul instant à lui déclarer la guerre. C’est la France qui aidé Israël à se doter de l’arme nucléaire mais quand l’Irak de Saddam Hussein a voulu s’équiper en centrales nucléaires construites avec l’aide de la France, l’Etat hébreu a détruit les centrales nucléaires d’Osirak. Pressentant le danger que représentait le régime de Saddam Hussein pour les intérêts occidentaux et israéliens au Moyen Orient, les Etats-Unis ont poussé le dirigeant irakien à la faute en lui miroitant qu’il pouvait envahir le Koweït. Après une propagande internationale orchestrée sur l’armée irakienne présentée comme « la quatrième armée du monde », les Etats-Unis ont formée une coalition internationale pour affaiblir l’armée irakienne et pour faciliter l’intervention des pays occidentaux dans les affaires intérieures de ce pays. L’invasion de l’Irak en 2003 est le dernier acte d’une stratégie américano européo sioniste mise en place bien avant la première guerre du Golfe en 1991. L’effondrement de l’Union soviétique finit par mettre en coupe réglée tous les Etats arabes qui se sont montrés prêts à toutes les formes de concession pour faciliter la pax americana dans la région du Moyen Orient. C’est dans ce contexte que les accords d’Oslo ont été conclus entre l’OLP et Israël prévoyant la création d’un futur Etat palestinien dans une période de 5 ans.

LES FORCES CENTRIPETES

Ce sont donc les divisions des Etats arabes du Moyen Orient héritées de l’époque coloniale d’une part et des aléas des alliances dans la vie internationale d’autre part qui ont aidé jusqu’ici l’Etat d’Israël à préserver son existence depuis soixante ans. Aujourd’hui, les conditions ont radicalement changé et c’est une nouvelle carte politique du Moyen Orient qui est en train de se redessiner avec l’émergence de nouvelles forces politiques affirmant le principe de résistance à l’Etat d’Israël. Ces nouvelles forces proclament haut et fort leur hostilité à l’Etat sioniste et elles ne sont plus enclines comme par le passé au compromis et aux tergiversations. Leurs principes sont les luttes et les résistances sous toutes leurs formes jusqu’à la réalisation de leurs objectifs. Ces nouvelles forces émergent comme des mouvements de résistance à l’hégémonie israélienne et face à un Etat qui a bafoué toutes les lois internationales et qui se comporte en toute impunité. Le Hezbollah libanais a commencé comme un mouvement libanais de résistance à l’occupation israélienne du Liban en 1982. Le Hamas est une autre force de résistance à l’occupation israélienne. Ces deux mouvements de résistance à Israël sont inspirés par la révolution iranienne de 1979. D’ailleurs, les Occidentaux ne se sont guère trompés d’ennemi quand ils ont armé Saddam Hussein durant sa guerre de huit ans contre l’Iran. Le nucléaire iranien ne date pas d’aujourd’hui mais de l’époque où les Occidentaux avaient leur homme de paille, le Shah d’Iran. Si ces mêmes Occidentaux et Israël cherchent à priver l’Iran de l’énergie nucléaire, c’est parce l’Iran a changé de camp et il fait partie aujourd’hui de « l’axe du mal » des Etats-unis.

Sans préjuger du contenu de leurs projets d’avenir, les nouvelles forces qui sont en cours d’émergence sur la scène du Moyen Orient, ce sont des mouvements de résistance hostiles à l’existence d’une entité sioniste dans la région. Les anciennes forces qui cherchent à perpétuer le statu quo et à conserver leurs privilèges, ce sont les régimes arabes actuels qui ne veulent pas mourir de leur mort naturelle et qui luttent bec et ongle pour retarder l’heure fatidique même par une alliance avec l’Etat d’Israël. La guerre actuelle dans la bande de Gaza illustre parfaitement les luttes entre les anciennes et les nouvelles forces sociales au Moyen Orient. Qui aurait pu penser il y a quelques années que l’Egypte, l’Arabie Saoudite les deux plus grands pays musulmans du Moyen Orient s’allier avec l’Etat sioniste pour lutter contre les deux mouvements islamiques de résistance, le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien. Mais au point où l’on se trouve aujourd’hui, il est trop tard pour inverser le cours de l’histoire, car les choses travaillent actuellement en faveur des mouvements de résistance contre les anciennes forces déclinantes du Moyen Orient, celles qui s’allient avec Israël pour briser la résistance militaire du Hamas. La guerre actuelle de Gaza va encore radicaliser un peu plus les mouvements de résistance et exacerber davantage les sentiments de haine et de colère envers l’Occident et sa créature, l’Etat d’Israël. Les mouvements islamiques radicaux vont se multiplier et se renforcer au fur et à mesure que la colère de la rue arabe monte. Un scénario de remake de la Révolution iranienne dans les Etats arabes dits modérés n’est pas à exclure et elle n’est pas une simple hypothèse d’école mais une possibilité bien réelle. Dans ce cas de figure, l’Etat d’Israël, s’il existait encore, aurait à faire face non pas à deux mouvements de résistance, le Hamas et le Hezbollah mais à une multitude de régimes hostiles qui l’entourent. L’Etat hébreu va se trouver alors encerclé par plusieurs ennemis qui cherchent à le rayer de la carte politique du Moyen Orient. Quand le président iranien Ahmadinejad prédit la disparition prochaine de l’Etat hébreu, il est difficile de savoir s’il fonde ses prévisions sur la portée de ses missiles balistiques ou s’il mise sur l’émergence dans la région du Moyen Orient des régimes islamiques radicaux hostiles comme le sien à l’existence de l’Etat d’Israël.

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