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Galileo


Adriez
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il dit que le UK est le esclave des USA..."notre capitale est New York".

(Just laugh politely, it takes less effort  Tongue)

Oui, j'ai compris, j'ai voulu qu'il m'explique pourquoi il dit une choose comme ca, probablement le anti-Britishness typique. :lol:

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@ Will and Rob

Non, non  ce n'est pas ça... =)  Je ne suis pas anti-british loin de là. La preuve je joue (jouais..) au rugby, dans la Marine je portais le beret à l'anglaise, j'adore les costumes de coupe anglaise (depuis la fermeture à Toulouse de Marks & Spencer je suis malheureux) un de mes fournisseurs de chémises et cravates est anglais et mon pub préfèré à Toulouse s'appelle "The Frog & Rosbif " =)

En ce qui concerne la "capitale" New York c'est juste une blague, par ce que des fois Rob me donne l'impression de ne pas s'être aperçu que Londres n'est plus le centre du monde  =)

Ceci dit c'est un syndrome partagé par beaucoup de Français aussi, mais chez eux c'est Paris.... =)

En fait je ne suis anti "rien du tout" ou alors "anti nationalismes archaiques"  et pour tout dire plutot favorable à une Europe beaucoup plus intégrée et y compris avec la Grande Bretagne....

C'est juste que quand je vois Rob tirer vers le "côté national" j'ai tendance à tirer vers l'Europe mais je ferais pareil pour un Français, Italien ou Espagnol.....

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Non, non  ce n'est pas ça... smiley  Je ne suis pas anti-british loin de là.

Je sais, je suis desolee pour dire une choose comme ca.  =)

dans la Marine je portais le beret à l'anglaise,

Je suis intrigue, qu'est ce que c'est "a anglaise"?

et mon pub préfèré à Toulouse s'appelle "The Frog & Rosbif "

Pendant le coup de monde, Ben & Dirs, deux journalistes du BBC etaient souvent en ce pub.  =)

En ce qui concerne la "capitale" New York c'est juste une blague, par ce que des fois Rob me donne l'impression de ne pas s'être aperçu que Londres n'est plus le centre du monde

Mais Londres est le centre du monde. :lol: Peut-etre tu peut dire une autre ville que NYC ou WDC, beaucoup des britanniques n'aiment pas le "poodle" merde. ;)

En fait je ne suis anti "rien du tout" ou alors "anti nationalismes archaiques"  et pour tout dire plutot favorable à une Europe beaucoup plus intégrée et y compris avec la Grande Bretagne....

C'est presque plus mauvais que "anti-British", lol, je suis desolee.  =)

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- Je suis intrigue, qu'est ce que c'est "a anglaise"?

le "Beret à l'Anglaise" c'est avec l'insigne à gauche, seuls les Fusiliers Marins & Commandos de la Marine Nationale le portent ainsi, heritage d'Achnacarry et des commandos de la deuxième guerre mondiale  =). Dans l'armée française on porte l'insigne à droite.

"C'est presque plus mauvais que "anti-British", lol, je suis desolee. "

- Mais là j'asume totalement , ceci dit je comprends que l'on puise avoir une autre opinion...

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tu penses vraiment que des personnes normallent parlent anglais a Munich?

Oui surement. La langue officielle chez EADS c'est l'anglais. Un reponsable Allemand qui parlera a responsable Français le fera en anglais, pas en Français ni en Allemand.

Et EADS Astrium est Franco-Allemands-Espagnol.

On pourra décerner la plus haute décoration au commissaire Jacques Barrot, bientot.

Oui c'est une bonne nouvelle.
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  • 4 months later...

Galileo pourrait être rentable dès 2013.

par Deepa Babington

FUCINO, Italie (Reuters) - Le futur système européen de localisation Galileo sera rentable dès sa première année d'exploitation en 2013, a déclaré à Reuters le commissaire européen aux Transports, Jacques Barrot.

Destiné à alléger la dépendance européenne au GPS américain (Global Positionning System), le programme Galileo est depuis plusieurs années sous le feu des critiques, certains s'exaspérant des retards pris dans la mise en place du système, d'autres émettant des doutes quant à sa viabilité financière.

L'année dernière, l'Union européenne avait dû se résoudre à assumer seule le financement du projet, estimé à 3,4 milliards d'euros, afin de pallier le retrait soudain d'un consortium emmené par EADS, Thales et Finmeccanica.

Ardent défenseur de Galileo, le commissaire européen aux Transports Jacques Barrot a rappelé dimanche lors d'une interview accordée à Reuters que le projet "sera opérationnel en 2013", et que selon lui, il pourrait être "rentable" dès cette première année d'exploitation.

Venu surveiller dans un centre d'études spatiales italien le bon déroulement du décollage du deuxième satellite-test de Galileo, parti dans la nuit de samedi à dimanche de Baïkonour, au Kazakhstan, le responsable français croit en les chances du programme européen de s'imposer sur le marché dominé aujourd'hui par le GPS.

PROJETS CONCURRENTS

"Nous travaillons déjà à la commercialisation de produits et de services en 2013", a-t-il dit, ajoutant que Galileo s'adresserait à des secteurs divers, comme les transports ou encore la construction.

Galileo espère s'implanter également sur un marché des systèmes de navigation personnels en plein essor, dopé par les achats par des particuliers de ces accessoires qui ont fleuri ces dernières années sur les pare-brise des automobilistes.

La vente de ces produits a été multipliée par cinq depuis 2005 et selon des estimations, ce marché devrait représenter 135 milliards d'euros à l'horizon 2025.

Fleuron de la technologie européenne et symbole de fierté, Galileo pourrait toutefois rencontrer de nombreux obstacles, selon ses détracteurs, qui mettent en avant les futurs lancements de projets concurrents chinois et russe sur ce même marché.

Selon le commissaire européen, ces deux pays sont entrés en contact avec les responsables de Galileo et se sont montrés désireux de développer des technologies conjointes avec l'UE.

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On peut aussi dire que hier soir est parti de Baikonour le deuxième satellite de test de l'ensemble Galileo.

Par contre, une petite surprise de ma part : il a été lancé par une fusée Soyouz. Pourquoi Ariane n'a pas été utilisé ??

Pas adapte sauf en lancements multiples. Les sattelites Gallileo sont des petits satellites, Ariane est competitive pour les gros sattelites en lancement doubles.

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  • 5 months later...

http://www.lexpansion.com/economie/actualite-high-tech/galileo-coutera-beaucoup-plus-cher-que-prevu_164673.html

Galileo coûtera beaucoup plus cher que prévu

Galileo va coûter beaucoup plus cher que prévu, soit 5,4 milliards d'euros au lieu des 3,4 milliards prévus jusqu'ici, selon un « haut responsable de l'industrie aéronautique » cité mercredi par Le Financial Times Deutschland. Le plan de financement jusqu'en 2013 mis en place dans la douleur au printemps par l'Union européenne est devenu « irréaliste » à cause de la flambée des prix, en particulier pour le lancement de fusées, selon cette source. La Commission européenne et l'Agence spatiale européenne (ESA) avaient présélectionné en septembre onze consortiums européens pour les futurs contrats du système de navigation par satellite, censé rivaliser avec le GPS américain.

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  • 5 months later...

Méchant chinois  >:(, ils veulent acheter les fréquences prevues pour galileo, et on se retrouve n***é.

http://www.iht.com/articles/2009/03/22/technology/galileo23.php

While Galileo was falling behind schedule, the Chinese were developing their system, Compass/Beidou. Chinese officials have told the International Telecommunications Union, the United Nations agency that allocates radio spectrum frequencies for satellite use, that China plans to transmit signals on the wavelength that the European Union wants to use for Galileo's Public Regulated Service. An encrypted frequency for governmental, immigration, public safety and potentially military use, the Public Regulated Service would operate alongside Galileo's main operations, which are intended to be commercial.

Under the International Telecommunications Union's policies, the first country to start using a specific frequency is granted priority status, and later service providers transmitting on the same band must ensure that their broadcasts do not interfere with previously authorized signals. Because some of China's satellites are expected to begin transmitting before the Europeans can get to the frequency, China would effectively be able to gain ownership of it, meaning that Europe would be unable to use the wavelength unless it received China's permission. Even then, some European Union members, such as France, are raising security-related concerns that their encrypted signal might be compromised.

An agreement with the United States in 2004 on the Public Regulated Service makes it virtually impossible for Europe to move this signal to another frequency.

Two rounds of negotiations to resolve this "frequency overlay" issue have gone nowhere, bogged down by mutual suspicion and misunderstandings.

"Our sense is that in the last few years the Chinese developed their own ideas for their own system and have not really talked to anybody else — not to us, nor to the Americans and nor to the Russians," said Paul Verhoef, who heads the Galileo project at the European Commission. "The Chinese came to us with a couple of details and we then needed to go into a discussion, which at first they were reluctant to do. We had to point out problems, not just for us and the Americans, but for the Chinese as well."

Mr. Verhoef expressed confidence that the two sides would resolve the issue, though he gave no time frame. "It's late in the day to look for solutions," he said. "It's taking a bit of a political profile, which is not normal for commercial systems."

The negotiations are further complicated by European worries that China may plan to try to compete with Galileo for commercial business. Mr. Verhoef said it had indicated that Compass would be for military use.

"If we would be able to come to an agreement with China that our systems were to be interoperable, we would still be interested in having cooperation," he said. "If, on the other hand, they are not forthcoming in discussions on compatibility, then we would have to think how we would proceed."

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  • 2 weeks later...

Jusqu'à trois ans de retard attendu pour Galileo 

« Au mieux » en 2013. C'est désormais l'objectif de la Commission européenne pour la mise en service du projet de radionavigation par satellite Galileo. Et non plus « pour » 2013, comme le voulait le calendrier recalé qui faisait foi depuis l'abandon de l'échéance initiale de 2008. L'évolution...

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  • 1 month later...

http://fr.rian.ru/russia/20090521/121692155.html

GLONASS pourrait profiter des problèmes du GPS (RBC Daily)

MOSCOU, 21 mai - RIA Novosti. La mauvaise utilisation des fonds destinés au renouvellement de la constellation des satellites pourrait se solder d'ici un an par une mise hors service du système américain de navigation GPS, conclut la commission gouvernementale spéciale des Etats-Unis, lit-on jeudi dans le quotidien RBC Daily.

GLONASS russe pourrait profiter des problèmes du concurrent, mais son développement est lui-aussi loin d'être optimal, estiment les experts.

Le fonctionnement normal de GPS pourrait se heurter à de sérieuses défaillances dès 2010, indique le rapport du Government Accountability Office, organisme d'audit auprès du gouvernement américain. Une des raisons essentielles de la mise hors service éventuelle du système réside dans la mauvaise gestion du groupement de 31 satellites assurant le fonctionnement du GPS. L'US Air Force, responsable de l'exploitation et de la maintenance des satellites, a déjà dépassé de 870 millions de dollars le budget alloué au programme, mais s'est avéré incapable de respecter le calendrier de remplacement des appareils. L'US Air Force envisage notamment de ne lancer le premier satellite devant participer à la relève qu'en novembre 2009, soit avec un retard de près de trois ans par rapport au délai programmé.

Selon les experts, il est peu probable que le système de navigation russe arrive à profiter des faiblesses du GPS. Le directeur exécutif de Direct Info Alexeï Kondrachov doute que GLONASS atteigne d'ici 2010 le niveau compétitif de qualité et de précision nécessaire. "Aujourd'hui, les systèmes de navigation se développent activement et il est donc possible que des spécialistes d'autres pays se joignent d'ici 2010 aux concepteurs russes, ce qui accélérera considérablement le processus", fait-il remarquer.

Le développement du système de navigation russe a été plusieurs fois critiqué par le gouvernement du pays. Cette critique a incité les institutions responsables à mettre le calendrier de mise sur l'orbite des satellites plus ou moins en conformité avec les plans concertés, mais la question de la commercialisation de GLONASS est un problème de plus en plus urgent. On prévoit notamment d'accélérer l'utilisation du système dans le secteur civil avec des moyens très différents: de la coopération avec les pays concepteurs du système de navigation européen Galileo, jusqu'à l'interdiction d'importer en Russie des voitures incompatibles avec le système GLONASS.

Cet article tiré de la presse russe n'engage pas la responsabilité de RIA Novosti.


http://www.gao.gov/products/GAO-09-670T

The Global Positioning System (GPS), which provides position, navigation, and timing data to users worldwide, has become essential to U.S. national security and a key tool in an expanding array of public service and commercial applications at home and abroad. The United States provides GPS data free of charge. The Air Force, which is responsible for GPS acquisition, is in the process of modernizing GPS. In light of the importance of GPS, the modernization effort, and international efforts to develop new systems, GAO was asked to undertake a broad review of GPS. Specifically, GAO assessed progress in (1) acquiring GPS satellites, (2) acquiring the ground control and user equipment necessary to leverage GPS satellite capabilities, and evaluated (3) coordination among federal agencies and other organizations to ensure GPS missions can be accomplished. To carry out this assessment, GAO's efforts included reviewing and analyzing program documentation, conducting its own analysis of Air Force satellite data, and interviewing key officials.

It is uncertain whether the Air Force will be able to acquire new satellites in time to maintain current GPS service without interruption. If not, some military operations and some civilian users could be adversely affected. (1) In recent years, the Air Force has struggled to successfully build GPS satellites within cost and schedule goals; it encountered significant technical problems that still threaten its delivery schedule; and it struggled with a different contractor. As a result, the current IIF satellite program has overrun its original cost estimate by about $870 million and the launch of its first satellite has been delayed to November 2009--almost 3 years late. (2) Further, while the Air Force is structuring the new GPS IIIA program to prevent mistakes made on the IIF program, the Air Force is aiming to deploy the next generation of GPS satellites 3 years faster than the IIF satellites. GAO's analysis found that this schedule is optimistic, given the program's late start, past trends in space acquisitions, and challenges facing the new contractor. Of particular concern is leadership for GPS acquisition, as GAO and other studies have found the lack of a single point of authority for space programs and frequent turnover in program managers have hampered requirements setting, funding stability, and resource allocation. (3) If the Air Force does not meet its schedule goals for development of GPS IIIA satellites, there will be an increased likelihood that in 2010, as old satellites begin to fail, the overall GPS constellation will fall below the number of satellites required to provide the level of GPS service that the U.S. government commits to. Such a gap in capability could have wide-ranging impacts on all GPS users, though there are measures the Air Force and others can take to plan for and minimize these impacts. In addition to risks facing the acquisition of new GPS satellites, the Air Force has not been fully successful in synchronizing the acquisition and development of the next generation of GPS satellites with the ground control and user equipment, thereby delaying the ability of military users to fully utilize new GPS satellite capabilities. Diffuse leadership has been a contributing factor, given that there is no single authority responsible for synchronizing all procurements and fielding related to GPS, and funding has been diverted from ground programs to pay for problems in the space segment. DOD and others involved in ensuring GPS can serve communities beyond the military have taken prudent steps to manage requirements and coordinate among the many organizations involved with GPS. However, GAO identified challenges in the areas of ensuring civilian requirements can be met and ensuring GPS compatibility with other new, potentially competing global space-based positioning, navigation, and timing systems.

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  • 1 month later...

http://www.spyworld-actu.com/spip.php?article11092

Galileo, l’ambitieux programme spatial destiné à doter l’Union européenne d’un instrument de navigation par satellite concurrent du GPS américain, a été mal préparé et mal géré, a déploré lundi la Cour des comptes de l’UE.

"Si l’UE décidait de se lancer dans d’autres programmes d’infrastructure de grande envergure, la Commission devra s’assurer qu’elle dispose d’outils de gestion appropriés", conclut la Cour des comptes dans sa recommandation.

L’audit demandé à l’institution visait à déterminer les causes de l’échec de la procédure de mise en concession, des retards subis, des difficultés de gestion et des surcoûts. Galileo "n’a pas réussi à atteindre la plupart de ses objectifs en raison de facteurs sur lesquels elle n’avait aucune prise", ajoute le rapport.

La Commission porte une part de responsabilité, car "elle n’est pas parvenue à diriger le programme de manière proactive et l’a laissé sans personne aux commandes".

Mais les Etats sont également responsables, car "leurs attentes divergentes quant au programme les ont poussés à intervenir dans l’intérêt de leurs industries nationales et à bloquer les décisions".

"Les compromis dégagés ont engendré des problèmes de mise en oeuvre, des retards et in fine des dépassements de coûts", souligne le rapport.

Fin 2008, aucun satellite opérationnel n’avait été lancé et les estimations de coûts pour la phase de développement et de validation avaient pratiquement doublé, passant de 1,1 à 2,1 milliards d’euros.

Galileo est l’expression d’une "volonté politique de disposer d’un système GNSS européen indépendant" appelé à "devenir le système de navigation le plus sophistiqué du marché", précise la Cour des comptes.

Mais les pays de l’UE rechignent toujours à mettre la main au portefeuille pour leurs programmes spatiaux.

Les ministres chargés de l’Espace de l’UE ont insisté fin 2008 sur "la nécessité de développer des instruments et des schémas financiers adaptés pour la politique spatiale européenne, en particulier dans le cadre des prochaines perspectives financières" pour la période 2013-2020.

Mais aucune indication n’a encore été fournie sur les financements.

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http://www.neteco.com/286158-galileo-europe-devoir-comptes.html

Le constat est accablant. La Cour des comptes européenne vient de rendre les résultats d'un audit où elle révèle les dysfonctionnements ayant conduit aux surcouts et aux retards (5ans) subits par le programme européen de géolocalisation (GNSS) Galileo. Si rien n'est fait, son coût total pourrait s'élever à quelque 10 milliards d'euros sur vingt ans à la charge du contribuable.

« L'entreprise commune Galileo (...) n'a pas réussi à atteindre la plupart de ses objectifs ». Et pour cause : « la Commission n'est pas parvenue à diriger le programme de manière proactive, le laissant sans personne aux commandes, écrit la Cour.«  D'autres parts, en raison de leurs attentes divergentes quant au programme, les États membres sont intervenus dans l'intérêt de leurs industries nationales, ce qui a eu pour effet de bloquer certaines décisions », poursuit-elle. Elle évoque pourtant, dans son rapport, d'autres projets comme SESAR, ITER ou d'autres initiatives technologiques conjointes (ITC), qui elles, semblent être sur la bonne voie.

galileo

Dans son rapport la Cour des comptes européenne recommande à la Commission d'adapter ses ressources et ses instruments juridiques et financiers aux exigences d'un programme industriel. Il faut pour cela clarifier les objectifs politiques, stratégiques et opérationnels du programme et s'employer à favoriser un développement précoce du marché (pour générer des revenus directs afin de compenser les coûts) ou bien accepter de financer le coût total de Galileo (potentiellement 10 milliards d'euros sur les 20 années à venir). Car, pour elle, « l'analyse, la consolidation et la validation des exigences des utilisateurs sont pertinentes et bien arrêtées ».

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  • 1 month later...
  • 3 months later...

Galileo est allemand.  >:(

Après avoir récupérer le centre de controle principal, OHB va construire les satellites de la constellation au nez et à la barbe d'Alenia-Thales et d'EADS Astrium.

Entre ça, le fait que les allemands vont construire un satellite d'observation, qu'ils jouent le chaud et le froid sur MUSIS et enfin qu'ils dépensent depuis ces dernières années de plus en plus (première participation à la partie obligatoire de l'ESA et augmentation sur la partie facultative, projets de sondes lunaires, module Jules Verne), on peut dire que l'Allemagne est en passe de devenir la première puissance spatiale européenne.

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Galileo est allemand.  >:(

Après avoir récupérer le centre de controle principal, OHB va construire les satellites de la constellation au nez et à la barbe d'Alenia-Thales et d'EADS Astrium.

Entre ça, le fait que les allemands vont construire un satellite d'observation, qu'ils jouent le chaud et le froid sur MUSIS et enfin qu'ils dépensent depuis ces dernières années de plus en plus (première participation à la partie obligatoire de l'ESA et augmentation sur la partie facultative, projets de sondes lunaires, module Jules Verne), on peut dire que l'Allemagne est en passe de devenir la première puissance spatiale européenne.

Non les Allemands vont participer à l'ESA à égalité avec la France (certaines années plus, certaines années moins) mais leur budget national reste largement inférieur au budget Francais.

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  • 2 weeks later...

Pour les satellites-espions, photo ou radar ? C'est selon...

Par Jean Guisnel

     

Buzzer !sur Yahoo! Finalement mis en orbite le 18 décembre à 18 h 25 (après deux reports les 9 et 17 décembre), Hélios 2B est un programme militaire d'observation spatiale d'un montant de 1,8 milliard d'euros. Il va compléter et améliorer les capacités du système Hélios 1 ainsi que celles d'Hélios 2A, fonctionnant respectivement depuis 1995 et 2004. Les images de ces satellites fournissent des renseignements nécessaires aux plus hautes autorités des États concernés, ainsi qu'aux forces déployées en opérations. Le satellite-espion Hélios 2B ne sera pas pleinement opérationnel avant quelques semaines. Mais, aux dernières nouvelles, tout va bien.

Une série de tests doit permettre de confirmer l'ensemble de ses performances, avant que le satellite ne soit remis à ses utilisateurs. Si le programme Hélios 2B est mené en partenariat avec quatre autres pays européens (Belgique, Espagne, Italie et Grèce sont à 2,5 % chacune), d'autres accords sont en discussion avec l'Allemagne et l'Italie. La raison en est simple : avec sa série Hélios, la France s'est spécialisée dans l'observation optique. La dernière génération, Hélios 2, permet de voir au sol des détails de l'ordre de vingt ou trente centimètres (le chiffre précis est secret), permettant sans aucune difficulté de distinguer un véhicule particulier d'un camion, par exemple. Il peut également, grâce à des capteurs infrarouges, repérer la chaleur d'un moteur arrêté, ce qui peut s'avérer très utile. La DRM (Direction du renseignement militaire) a ainsi fourni à la presse des images, jusqu'alors top secret, montrant les rejets d'effluents chauds dans la rivière longeant la centrale nucléaire de Yongbu. Une preuve indéniable d'activité...

Contrat gagnant-gagnant

Cet outil photographique bien adapté pour le pourtour méditerranéen, zone traditionnelle de préoccupation française, est, en revanche, bien moins utile dans les régions septentrionales, qui intéressent pourtant beaucoup l'Allemagne, laquelle est historiquement plus pensée à regarder ce qui se passe en Russie, souvent recouverte de nuages. L'Allemagne a donc développé pour son usage propre une constellation de cinq petits satellites radars, les SAR-Lupe . Et plutôt que de se lancer dans son propre programme de satellite optique, elle échange ses images radars contre les photographies d'Hélios. Et réciproquement. Du coup, les services de renseignement peuvent bénéficier des avantages des deux systèmes, par exemple en juxtaposant des images provenant des deux sources, pour un résultat souvent exceptionnel, affirment ceux qui ont vu le résultat de ces fusions.

Ce contrat gagnant-gagnant est également en vigueur avec les Italiens, qui ont déjà mis en orbite une partie de leurs propres satellites radars, les COSMO-Skymed . Pour la phase suivante de satellites-espions, ceux qui seront lancés d'ici cinq ans, ce mouvement devrait continuer, tout en étant intégré dans un programme européen. Ce projet MUSIS (MUltinational Space based Imaging System) associerait une nouvelle génération de satellites optiquesn dont la France est responsable (associée à la Belgique, l'Espagne, et la Grèce), et les systèmes radars proposés par l'Italie et l'Allemagne. Mais ce pays prépare un programme post-SAR-Luppe, le SARAH, pour lequel les Allemands ne veulent partager aucune clé de commande ou de programmation avec des partenaires étrangers. Donc, ça coince... La réalisation de MUSIS a été confiée en juin 2009 à un organisme européen, l'OCCAR (Organisation conjointe de coopération en matière d'armement), qui a déjà fait preuve de son manque d'autorité dans les déboires de l'A400M, qui, lui, est également confié. Saura-t-elle maîtriser les options divergentes des partenaires européens dans le programme MUSIS ?

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  • 2 weeks later...

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