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AASM


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PAS SI ROTURIER QUE CA MALHEUREUSEMENT car

-propulsé

-un très bon système inertiel

bref çà douille quand même un peu l'AASM même si pour un système métrique tirable à 50 kms çà reste pas trop cher

Mais pour faire du CAS çà fait beaucoup

Sinon pourquoi s'emmerde t on à acheter des GBU 49 à guidage INS laser ?

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Une interrogation :

L’un des  corollaire de ces munitions porte sur la capacité de destruction d’un avion :

Avant les BGL, une escadrille (voire plusieurs missions) pour détruire un objectif avec l’exemple célèbre de ce pont pendant la guerre du Vietnam.

Avec les BGL une munition pour une cible ou à peu près mais pour au mieux un seul avion (voire deux si illuminateur différent du tireur)

Avec l’AASM, au max 6 munitions tirées en même temps avec un fort taux de dépointage par un seul avion

Avec les SDB, nette diminution de la taille de la munition pour un effet similaire.

Imaginons une AASM-SDB (ou peut être l’usage d’une AASM-125 à précision métrique  bien que presque  2 fois  plus lourde qu’une SDB) :

1°) Combien de Rafales faudrait il pour avoir l’équivalent de la quinzaine de SEM du Foch ou du CdG?

2°) Ou bien, combien de pourcentage des cibles aurait pu atteindre un CdG équipé de 24 Rafales F3 pendant les Bombardements sur le KOSOVO (les SEM ayant été responsable de 5% des cibles attaquées).

3°) Y a t il eu dans l'intervalle une augmentation parallèle du nombre de cibles ?

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Faudrait voir le ratio coup au but, cout :) vu l'inflation du prix des avions et des munitions ca doit etre amusant.

Les AASM 250 coutent 143k€ avec RD :) quand une Mk82 coute 5k€

Donc pour le prix d'une AASM je peux acheter 28,6 Mk82 mais j'ai le souvenir du tapis de bombe pour avoir un objectif spécifique voire pour ne pas l'avoir...

Dans mon souvenir une BGL  est autour de 30000 $ ce qui fait grosso modo 6 JDAM pour le prix d'un AASM donc a priori en défaveur de l'AASM (sans tenir compte de l'avancée technique de l'aasm)

La question est de savoir combien de BGL tirait effectivement un M2K ou un SEM : j'étais resté à une notion d'une BGL ou à peu près par mission :

Dans ce cas vu que le  Rafalou emporte 6 AASM, on se paye la différence de prix en économisant sur le nombre d'avions nécessaire pour une même mission...

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Dans ce cas vu que le  Rafalou emporte 6 AASM, on se paye la différence de prix en économisant sur le nombre d'avions nécessaire pour une même mission...

6 AASM nécessaire largués par mission ... ca doit pas etre courant ce genre de mission ;)

Dans bien des cas on pourrait se contenter des bombe lisse et des CCIP/CCRP avec les commande de vol actuelle ca se ferait en automatique - ca l'ai déjà sur 2000D je crois bien - avec une précision de l'ordre de 50m.

M'enfin j'ai rien contre l'AASM mais parlons de missile, ca marche comme une missile ca coûte le prix d'un missile ... on est loin de la bombe.

L'autre probleme c'est que cette logique qui vise a réduire le nombre de porteur pour délivrer autant de bombe, n'est vrai que quand on les délivre au même endroit au même moment ;)

L'autre limitation c'est la reco. C'est pas le tout d'avoir des bombes sous les ailes si t'as pas de cible

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6 AASM nécessaire largués par mission ... ca doit pas etre courant ce genre de mission ;)

Pas courant, mais ca peut arriver. Lors d'une mission qui a duré plus de 15 heures au début d'Enduring Freedom, deux F-15E ont largué chacun 6 GBU-12 sur les neufs qu'ils transportaient.  ;)
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Pas courant, mais ca peut arriver. Lors d'une mission qui a duré plus de 15 heures au début d'Enduring Freedom, deux F-15E ont largué chacun 6 GBU-12 sur les neufs qu'ils transportaient.  ;)

Je voulais juste dire que se polir le chinois avec des chiffres sur les quantité de bombe et tout le tralala ca reste des chiffres, et qu'en pratique ces chiffres sont pas généralement le facteur limitant.

On aurait eu 50 bombe sous chaque aile au Kosovo on aurait pas touché plus de char, vu qu'on savait pas ou ils étaient les char et autres bidule.

Apres contre des cible bien défendu pareil, je doute que les pilotes se risque a passer plusieurs fois dans les parages etc.

Donc oui la capacité de 6 AASM c'est bien, tres bien meme, mais ca ne sera indispensable que dans une petite part des missions. Et a coté il nous manque toujours moyen d'appui bon marché...

Point positif, l'AASM en antinavire comme alternative aux plus couteux Exocet, ou en version 1000 alternative aux couteux ScalpEG, dans les cas ou la défense n'a pas l'allonge suffisante. Mais pour le bas du spectre c'est un peu jeter l'argent par les fenêtre.

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il fallait le meilleur sous le Rafale le tir INS était vu comme une panacée (tout comme le tir laser était la panacée après le golfe) résultat des courses le Rafale n'avait pas de mode air sol pour le canon ni de capacité de tir d'arme laser uniquement AASM et SCALP lors de son entrée en service... depuis les besoins en CAS se sont fait jour avec les conséquances que l'on sait

6 AASM en une mission c'est vraiment pas fréquent* surtout que 2X3 engins çà génére bcp de traîné et la consommation de pétrole s'en ressent

*çà fait penser à des missions de haute intensité de début de conflit ou type guerre froide

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Le fait de pouvoir tirer les AASM en salve laisserait entendre qu'on envisage bien de toutes les tirer pour saturer des objéctifs sur des surfaces importantes.

Ca pourrait etre utile contre des cible défendu par des CIWS, et autre anti missile. Je ne nie pas l'interet du tout, ce qui m'ennuie c'est qu'on ai pas parallèlement une solution basique pour tout le reste du spectre.

L'autre extrémité c'est le tigre et ses rocket ...

En fait j'ai du mal a comprendre qu'il y ai pas dans la gamme AASM une solution low-cost / low-tech. Qui permettrait de dégager des ronds pour développer d'autre version, plus longue portée, plus persistante, plus lourde, ladar, micro-onde que sait je encore.

Une solution avec planage inital pour le transit puis rocket finale par exemple.

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Je voulais juste dire que se polir le chinois avec des chiffres sur les quantités de bombes et tout le tralala ca reste des chiffres, et qu'en pratique ces chiffres sont pas généralement le facteur limitant.

On aurait eu 50 bombes sous chaque aile au Kosovo on aurait pas touché plus de char, vu qu'on savait pas ou ils étaient les char et autres bidule.

Les chiffres sont forcément le facteur limitant à condition d'accoler la bonne unité à tes chiffres : là tu ne par ne te plains pas d' une limitation d' emport mais d' une limitation de persistance en vol : d' ailleurs c'est pour cela que le F-15 en question a pu balancer ses 6 bombes : grace à 9 h de persistance sur zone...

En fait c'est plus une problématique de drone Hunter-biller que d'AASM

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6 AASM nécessaire largués par mission ... ca doit pas etre courant ce genre de mission

En fait si en entrée de théatre quand les defenses sol air haut de gamme, et une IADS sont présentes.

Le but de l'AASM est de susbtituer à un furtivité inférieure

(partiellement compensée par le Spectra) par rapport au F35, une distance de tir plus grande.

Le surcout de l'arme est gagné dans l'économie à avoir une soute.

Les bombes lisses servent a casser des patés de maison ou des usines.

Inefficace contre l'infanterie quand on va exposer en plus du Rafale.

Le problème du rafale notamment à l'export, est qu'il a l'armement haut de gamme (mica, meteor, scalp, AASM)mais pas l'armement a cout acceptables (BGL, JDAM) ou l'armement cluster avec des bombes à 30 000 euros pour traiter du dispersé ou de la colonne de camion.

Il y a une certaine incompréhension sur la manière moderne de faire la guerre conventionnelle qui repose sur 3 points fondamentaux:

-une boucle OODA racourcie et à l'intérieur de la boucle de l'adversaire

-L'emploi de munitions modernes adaptées et précise sou couvrant de large zones

-l'emploi de l'arme aérienne et sa capacité a se concentrer ou agir sans délai ce qui suppose la supériorité aérienne.

L'infanterie mécanisée et motorisée est la pour débusquer l'ennemi et non plus l'anéantir par elle même.

Quand l'infanterie occidentale progresse, l'ennemi la prend a partie et le but de l'infanterie (appuyée par canons légers voire chars), est alors de forcer l'ennemi a se concentrer sur des points de resistances (portion de tranchées bien protégées, building etc.) qui seront en finale détruit à la bombe aérienne ou éventuellement par des obus guidés ou MRLS à charge unitaire guidée. Puis la progression rapide reprend jusqu'au point suivant de résistance.

Les colonnes de véhicules, concentration de troupes, déploiement d'artillerie, bases, dépots sont traités à la cluster, ou la bombe lisse, voire l'arme guidée si l'objectif le justifie.Par l'artillerie ou l'aviation CAS en hippodrome a proximité des lignes, par l'aviation au dela.

Les cas du Kosovo ou encore du Hezbollah ne sont pas significatifs.

Evidemment qu'un ennemi logique et pro cherchera a leurrer au maximum ce qui a été le cas en Yougoslavie et Irak en 91 et 2003.

Mais en Yougoslavie, il n'y a pas eu d'engagement terrestre, donc impossibilité de contraindre l'ennemi sur des positions d'anéantissement identifiée par l'infanterie amie en progression, et les véhicules et matériels lourds camouflés dans des zones boisées, n'ont pas eu a sortir, et étaient difficilement identifiables d'autant plus que l'aviation OTAN avait ordre de ne pas prendre de risque et d'agir en altitude.

La victoire s'est faite par le bombardement stratégique.

L'insuffisance de l'équipement OTAN a été perçu dans ce cas de figure précis, d'où l'accent depuis mis sur les drones et les radars FOPEN et autre moyens de discrimination de leurre.

Mais si l'OTAN avait attaqué à terre, les Serbes auraient été contraint de se battre.

Ca n'a pas été nécessaire même si ca a entrainé un certain gaspillage de stock OTAN et Américains.

Au final c'est le résultat qui compte.

Au Liban, le Hezbollah était entrainé par l'Iran, a contrer la manière de faire à l'américaine dans un terrain très favorable à la défense.

les Israéliens n'avaient pas de boucle OODA suffisamment rapide (moins que la notre d'ailleurs - cocorico), et de munitions précises en nombre comme la JDAM, et une infanterie trop lente et mal coordonnée pour ce type d'opération exigeant rapidité et précision.

Les combattants Hezbollah  (fortement doté en antichar en plus) avaient le temps de se retirer dans des abris profond facon termitière avant la contre attaque israélienne puis ressortir.

Il aurait fallu des bombes clusters avec mines ou incendiaires persistantes (ou thermobariques), que les Israéliens n'avaient pas à l'époque (pour empêcher la réoccupation des positions, l'attaque passée), ou être plus rapide (mais frapper à la BGL avec une boucle OODA trop lente en plus, était trop lent).

La méthode américaine issue de la RMA, a prouvé son efficacité et a traumatisé pas mal d'armées a commencer par nous, ou les chinois.

On parle de guerre conventionnelle, pas de contre insurrection.

@P4

Le fait de pouvoir tirer les AASM en salve laisserait entendre qu'on envisage bien de toutes les tirer pour saturer des objéctifs sur des surfaces importantes.

Non.Il s'agit de frapper des objectifs unitaires soit dans la profondeur (hangarette d'une base, rampes de missiles etc.), soit comme les JDAM en Cas avec fonctionnement en hippodrome et délivrance à la demande dans un temps court.Ce ne sont pas des armes de saturation qui sont soit du cluster (ou du fuel air eventuellement)

ce qui m'ennuie c'est qu'on ai pas parallèlement une solution basique pour tout le reste du spectre.

On l'a.C'est les BGL pour le moment, avec la possibilité de piocher dans les stocks OTAN très nombreux au dela de notre stock. Il suffit de payer apres utilisation ce qui est bon pour la tréso..Voire la MRLS unitaire.

Il nous manque quand même une JDAM ou l'adaptation (mais les youesses ne nous font pas ce cadeau) et évidemment des clusters soit en dumb soit en intelligent anti char (comme les CBU 97 et 105) mais on y vient avec des charges respectant le traité (il faut que ca viennent avant la fin vraiment définitive de nos Bonus et MRLS pour le moment simplement retirés des dotations normales).

Il reste aussi l'obus de 155 mm classique quand même. Nos pièces sont tres précises et modernes.Et c'est du pas cher pour le coup.

On va pas utiliser les AASM contre les eleveurs de chevre en Astan à part pour faire un peu de frime et de démonstration.

Un peu trop couteux pour eux.C'est avant tout un stock stratégique et national.

On a vraiment tendance a réserver notre aviation à la chasse ou aux objectifs de haute valeur (ou moyenne pour les 2000D et SEM) et se démerder à l'artillerie.

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Ca pourrait etre utile contre des cible défendu par des CIWS, et autre anti missile. Je ne nie pas l'interet du tout, ce qui m'ennuie c'est qu'on ai pas parallèlement une solution basique pour tout le reste du spectre.

Hmmm... Solutions :

- Basique = Mk82 lisse

- Précision = Mk82 + PW = GBU-12/22

- Laser/INS = Mk82 + EPW = GPU-49 (précision tout temps)

- Stand-off = Mk82 + kit = AASM (précision tout temps)

Il est où le problème ?

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Hmmm... Solutions :

- Basique = Mk82 lisse

- Précision = Mk82 + PW = GBU-12/22

- Laser/INS = Mk82 + EPW = GPU-49 (précision tout temps)

- Stand-off = Mk82 + kit = AASM (précision tout temps)

Il est où le problème ?

En fait c'est plus dans l'usage que dans la panoplie... que je suis dubitatif. T'aurai une idée des ratio de chaque munition tiré genre 50% PW 20% EPW 10%AASM? qu'on puisse se faire une idée de la distribution.

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Ce qui importe c'est sans le coût R&D.

Une fois l'investissement fait, ce qui compte c'est le coût de production unitaire et de remplacement.

Le coût d'une AASM est grossièrement de 3 fois le coût marginal d'une BGL ou JDAM équivalente.

Si on produisait 10 000 bombes par an comme les américains pour la JDAM, on aurait sans doute un prix AASM à 50 à 60 000 donc intrinsèquement moins de 2 fois.

L'intérêt de l'AASM par rapport à la JDAM est que elle permet au Rafale de gagner 30 km de plus par rapport à la défense sol air donc pas mal en survivabilité ce qui amoindrit l'écart de survivabilité même par rapport à un F35.Elle permet aussi de tirer hors axe.

Elle a été définit dans le cas d'une réflexion système par rapport à la plateforme.

6 AASM nécessaire largués par mission ... ca doit pas etre courant ce genre de mission

Et Serge a raison quand il dit ça:

En fait, si en entrée de théatre quand les defenses sol air haut de gamme, et une IADS sont présentes.

Le but de l'AASM est de susbtituer à un furtivité inférieure par rapport au F35, une distance de tir plus grande.

Le surcoût de l'arme est gagné dans l'économie à avoir une soute.

Les bombes lisses servent à casser des patés de maison ou des usines.

Inefficace contre l'infanterie quand on va exposer en plus du Rafale.

Le problème du Rafale notamment à l'export, est qu'il a l'armement haut de gamme (mica, meteor, scalp, AASM) mais pas l'armement à coût acceptable (BGL, JDAM) ou l'armement cluster avec des bombes à 30 000 euros pour traiter du dispersé ou de la colonne de camion.

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Il y a une certaine incompréhension sur la manière moderne de faire la guerre conventionnelle qui repose sur 3 points fondamentaux:

-une boucle OODA racourcie et à l'intérieur de la boucle de l'adversaire

-L'emploi de munitions modernes adaptées et précise sou couvrant de large zones

-l'emploi de l'arme aérienne et sa capacité a se concentrer ou agir sans délai ce qui suppose la supériorité aérienne.

L'infanterie mécanisée et motorisée est la pour débusquer l'ennemi et non plus l'anéantir par elle même.

Quand l'infanterie occidentale progresse, l'ennemi la prend a partie et le but de l'infanterie (appuyée par canons légers voire chars), est alors de forcer l'ennemi a se concentrer sur des points de resistances (portion de tranchées bien protégées, building etc.) qui seront en finale détruit à la bombe aérienne ou éventuellement par des obus guidés ou MRLS à charge unitaire guidée. Puis la progression rapide reprend jusqu'au point suivant de résistance.

Les colonnes de véhicules, concentration de troupes, déploiement d'artillerie, bases, dépots sont traités à la cluster, ou la bombe lisse, voire l'arme guidée si l'objectif le justifie.Par l'artillerie ou l'aviation CAS en hippodrome a proximité des lignes, par l'aviation au dela.

Les cas du Kosovo ou encore du Hezbollah ne sont pas significatifs.

Evidemment qu'un ennemi logique et pro cherchera a leurrer au maximum ce qui a été le cas en Yougoslavie et Irak en 91 et 2003.

Mais en Yougoslavie, il n'y a pas eu d'engagement terrestre, donc impossibilité de contraindre l'ennemi sur des positions d'anéantissement identifiée par l'infanterie amie en progression, et les véhicules et matériels lourds camouflés dans des zones boisées, n'ont pas eu a sortir, et étaient difficilement identifiables d'autant plus que l'aviation OTAN avait ordre de ne pas prendre de risque et d'agir en altitude.

La victoire s'est faite par le bombardement stratégique.

L'insuffisance de l'équipement OTAN a été perçu dans ce cas de figure précis, d'où l'accent depuis mis sur les drones et les radars FOPEN et autre moyens de discrimination de leurre.

Mais si l'OTAN avait attaqué à terre, les Serbes auraient été contraint de se battre.

Ca n'a pas été nécessaire même si ca a entrainé un certain gaspillage de stock OTAN et Américains.

Au final c'est le résultat qui compte.

Juste pour rappeler que ce tout aérien est démenti par les chiffres : même lors d'une opération où l'aviation est cenés avoir tout fait comme lors de la guerre du Golfe en 1991, les équipes d'évaluation ( CIA, Marines, US army ) ont évalués ( via l'inspection des épaves ) que seulement 20% des MBT/IFV/APC irakiens ont été détruits par l'arme aérienne

la part des forces terrestres était d'environ 80%

le rôle principal de l'aviation reste l'interdiction à l'échelle du thêatre d'opération pour paralyser partiellement un adversaire : la destruction des forces au sol reste le travail des forces terrestres

Au Liban, le Hezbollah était entrainé par l'Iran, a contrer la manière de faire à l'américaine dans un terrain très favorable à la défense.

les Israéliens n'avaient pas de boucle OODA suffisamment rapide (moins que la notre d'ailleurs - cocorico), et de munitions précises en nombre comme la JDAM, et une infanterie trop lente et mal coordonnée pour ce type d'opération exigeant rapidité et précision.

Les combattants Hezbollah  (fortement doté en antichar en plus) avaient le temps de se retirer dans des abris profond facon termitière avant la contre attaque israélienne puis ressortir.

Il aurait fallu des bombes clusters avec mines ou incendiaires persistantes (ou thermobariques), que les Israéliens n'avaient pas à l'époque (pour empêcher la réoccupation des positions, l'attaque passée), ou être plus rapide (mais frapper à la BGL avec une boucle OODA trop lente en plus, était trop lent).

La méthode américaine issue de la RMA, a prouvé son efficacité et a traumatisé pas mal d'armées a commencer par nous, ou les chinois.

On parle de guerre conventionnelle, pas de contre insurrection.

la méthode américaine n'a fonctionné que contre un seul adversaire ( l'irak ) et dans des conditions ultra favorables ( supériorité numérique écrasante ( 2 à 3 contre un ), terrain favorable, adversaire non entrainé à la guerre de manoeuvre, adversaire au moral trés faible  et commandement irakien plombé par l'échelon politique incompétent ).

En tirer des conclusions tout en écartant les cas défavorables ( Liban 2006 ) ou la défense a encaissé l'attaque ( de plus de manière classique : défebse en profondeur par point d'appuis ) est peu scientifique et amène à des conclusions douteuses

Par ailleurs, les simulations faites dans les années 95/96 d'un conflit avec la Corée du Nord ( armée ancien modèle nombreuse mais moyennement technologique ) pronostiquait environ la perte de 400000 soldats sud-coréens et 100000 soldats américains en 3 mois d'opérations   

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En fait c'est plus dans l'usage que dans la panoplie... que je suis dubitatif. T'aurai une idée des ratio de chaque munition tiré genre 50% PW 20% EPW 10%AASM? qu'on puisse se faire une idée de la distribution.

Ce qui est tiré, c'est ce qui est emporté. Et ce qui est emporté, c'est ce qui répond à la majorité des besoins étant donné que tu ne connait pas le besoin exact avant de tirer. C'est bien joli de promener des GBU-12, mais s'il y a du brouillard ou des conditions atmosphériques particulières, c'est comme si tu étais à vide, donc inutile.

D'où la pré-éminence grandissante des GBU-49 et assimilés, dont l'AASM fait partie avec en bonus une capacité stand-off et une possibilité de fort dépointage qui permet la couverture simultanée d'une zone entière, et pas seulement une série d'interventions ponctuelles successives.

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D'où la pré-éminence grandissante des GBU-49 et assimilés, dont l'AASM fait partie avec en bonus une capacité stand-off et une possibilité de fort dépointage qui permet la couverture simultanée d'une zone entière, et pas seulement une série d'interventions ponctuelles successives.

Ce qui donnerait effectivement à penser que la notion de sorties/jour , notamment n'est pas l'unité la plus fine pour évaluer les potentialités d' une force aérienne terrestre ou embarquée (où justement le nombre de sortis/jour a un effet direct sur le dimensionnement du PA)
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L'un des avantages de l'AASM en CAS, c'est sa forte réactivité dès que les troupes au sol ont les coordonnées de l'adversaire si le rafale se trouve dans le domaine de tir la bombe peut-être larguée ce qui à mon avis fait gagner un temps important. De même comme la munition à une trajectoire en cloche les risques de dommages collatéraux sont diminués. De plus les derniers tirs donnent une précision de moins de 10m aux alentours des 7m juste avec les coordonnées ce qui est proche d'un guidage laser.

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que seulement 20% des MBT/IFV/APC irakiens ont été détruits par l'arme aérienne

Et il a été écrit

Quand l'infanterie occidentale progresse, l'ennemi la prend à partie et le but de l'infanterie (appuyée par canons légers voire chars), est alors de forcer l'ennemi à se concentrer sur des points de resistances (portion de tranchées bien protégées, building etc.) qui seront en finale détruit à la bombe aérienne ou éventuellement par des obus guidés ou MRLS à charge unitaire guidée. Puis la progression rapide reprend jusqu'au point suivant de résistance.

Un char a effectivement du mal à se planquer dans un building.

Les cibles faciles ou moyennes sont détruites par les moyens du bord (pas besoin de faire venir un F18 quand le M1 local peut se farcir le T72).

On parle des points de résistance ultime, qui bénéficient de fortifications, de fantassins prêts au suicide avec beaucoup d'armes antichar.

De plus la JDAM et le networking actuel avec le raccourcissement de la boucle OODA du niveau actuel n'existaient pas en 1991.

La progression aujourd'hui peut se faire de jour comme de nuit et sans pause.

L'arme aérienne est de plus en plus décisive.A tel point qu'un général Israélien de l'AT Israélienne a récemment déclaré qu'il sacrifierait une brigade pour un escadron de F16I de plus.

Maintenant l'artillerie sert toujours.Du pas cher et de proximité!

la méthode américaine n'a fonctionné que contre un seul adversaire ( l'irak ) et dans des conditions ultra favorables ( supériorité numérique écrasante ( 2 à 3 contre un ), terrain favorable,

L'Irak de 91 était mieux équipée que la Chine de l'époque et que la plupart des armées mondiales hors OTAN, en niveau technique.

Il n'y a pas eu de supériorité américaine numérique, les troupes irakiennes au sol étant plus nombreuses en hommes et divisions que celles de la coalition qui ont effectivement combattues (Les Syriens et autres n'ont rien fait et étaient là pour la gallerie donc ce n'est pas la peine de tordre les chiffres en additionnant des troupes potentielles sur théatre).

En 2003, il a fallu aussi se coltiner des zones de marais et urbaines.Puis il y a eu Fallujah.

A chaque fois les Américains ont eu des pertes 20 à 100 fois inférieures à l'adversaire.

Or ceux qui se rendent ne meurt pas. ;)

La méthode US serait certes plus difficile à mettre en oeuvre face à un adversaire de parité technologique ou en terrain difficile, et peut alors nécessiter le spectre complet de capacité que seuls les Américains ont pour le moment.

Ce qui n'empêche qu'elle marche comme n'importe quel officier compétent des armées françaises, ou ingénieur général de la DGA, qui ont accès aux RETEX, te le confirmeront.

Même Goya a été très impressionné par les Américains à Fallujah.

http://www.cdef.terre.defense.gouv.fr/publications/cahiers_drex/cahier_retex/RETEX_falloujah.pdf

Cette seconde et très dure bataille de Falloujah s'achève pourtant par un succès tactique incontestable pour les Américains, là où placées dans des conditions très similaires à Grozny en 1995, les forces russes n'avaient pas réussi.

A l'heure où l'armée de terre s'engage résolument dans la mise en place simultanée d'une doctrine d'engagement en milieu urbain et de la structure d'apprentissage correspondante, il semble utile de dresser le bilan de ce qui apparaît comme l'état de l'art en la matière. C'est l'objet de ce cahier du RETEX.

Les pronostiques étaient assez défavorables lors de la guerre du Golfe de 91 aussi (on parlait de 10 000 morts au moins côté coalition, il y en a eu 300) ou de l'invasion en 2003 (cf Bagdad ).Concernant la Corée du Nord , il y avait aussi l'emploi d'ADM dans ce scénario.Toujours très politique tout cela.

Fait confiance aux professionnels qui nous parlent, Loki. Eux savent.

Crois nous, les Américains sont d'un autre niveau que le reste du monde en conflit conventionnel.

Ce qui ne signifie pas que localement, ils ne peuvent subir un échec et souvent par arroguance ou erreur locale.

Certaines personnes sont littéralement aveuglées par un antiaméricanisme qui monte en épingle tout insuccès local.J'espère que tu n'en fais pas partie. =) Et là on parle de guerre conventionnelle, pas de l'Astan.

En plus, tu ne connais même pas ce qu'il y a dans le "pipe" comme nouveaux projets.

Là je peux te dire qu'ils n'y a pas beaucoup d'adversaires qui seront capables d'infliger des pertes significatives aux américains.Toute résistance sera futile.  :lol:

En réalité, on s'achemine vers 3 types d'adversaires dont 2 technologiques (à parité, ou avec emploi asymétrique de la technologie facon volontés de l'Iran et des Chinois), ou de contre insurrection donc en civil, pour les armées non technologiques dont la lutte frontale en uniforme et unités régulières est impossible contre une armée à l'américaine.

Assez bien résumé par le nouveau concept français d'adversaires (armées de type Glaise, Tourbe, et Humus).

http://www.cdef.terre.defense.gouv.fr/publications/doctrine/doctrine09/version_fr/doctrine/art05.pdf

Les Américains sont bien plus faibles en contre insurrection puisqu'ils ne peuvent massacrer librement, et que culturellement ils ont du mal.

Mais il s'adaptent à ce nouveau cas de figure, et créent de nouveaux moyens techniques spécifiquement dédiés pour adresser le problème, avec de faibles pertes pour eux.Ils s'adaptent en fait de manière à traiter tous les segments d'aversaires.

Notre modèle d'armée s'achemine vers un modèle à l'Américaine avec des diffèrences pour garder nos points forts, et aussi parce qu'on a des moyens bien plus limités.D'ou d'ailleurs la réduction du contrat capacitaire car on ne peut qu'équiper que 30 000 h à l'Américaine vu les retards pris et la bosse, soit l'équivalent de deux divisions (ou 2 états major de force comme on dit désormais et numérisés ) et qu'on n'imagine ne pas projeter plus en coalition avec eux (et comme les British).

Les officiers de l'AT préfèrent largement combattre à l'Américaine, qu'à l'Irakienne ou à la Nord Coréenne! La probabilité de survie n'est pas vraiment la même. =)

Tous nos officiers ont été scotchés par les Américains en 1991 et un peu moins en 2003.Cela était un traumatisme général dans l'échelon supérieur des armées.

Sans armes nucléaires, même la Chine ne pourrait résister aujourd'hui à une invasion américaine partielle.Demain, ça sera différent car les Chinois mettent aussi l'accent sur la technologie avec un budget R&D militaire qui dépasse largement la France et la GB réunie en réalité.Mais ça ne se fera pas en une année.

Bon retour au A2SM.

On a une idée du prix unitaire hors RD de l'engin?

Ce qui importe c'est sans le coût R&D.

Une fois l'investissement fait, ce qui compte c'est le coût de production unitaire et de remplacement.

Le coût d'une AASM est grossièrement de 3 fois le coût marginal d'une BGL ou JDAM équivalente.

Si on produisait 10 000 bombes par an comme les américains pour la JDAM, on aurait sans doute un prix AASM à 50 à 60 000 donc intrinsèquement moins de 2 fois.

L'intérêt de l'AASM par rapport à la JDAM est que elle permet au Rafale de gagner 30 km de plus par rapport à la défense sol air donc pas mal en survivabilité ce qui amoindrit l'écart de survivabilité meme par rapport à un F35.Elle permet aussi de tirer hors axe.

Elle a été définit dans le cas d'une réflexion système par rapport à la plate-forme.

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