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J'ai pas réussi à accrocher à HTGAWM (vraiment un trop long titre); au final, je crois que le registre "legal drama" m'emmerde (déjà que les séries policières me font à 90% chier).

 

Y a un cap a passer dans HTGAWM le moment ou la série rattrape le temps "présent" et n'est plus dans les flashbacks. A partir de là l'intéret ne fait que monter avec des pics de tensions vraiment bien amener. Ca doit correspondre au 6 ou 7éme épisode à peu près. Mais le début est tout à fait plaisant à mon avis ceci dit. Bon c'est sur que si on est allergique au série d'avocat ça le fait pas, même si le coté policier de la série est pas négligeable.

Pour House of Card je suis sur le point de finir la premiére saison mais j'ai un peu de mal à accrocher.

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Regarde la série originale (anglaise): elle est mille fois plus jouissive: les méandres du parti conservateur britannique le lendemain du départ de Thatcher (avec des personnages fictifs évidemment), les good old boys qui reprennent les rênes (ils la détestaient), avec le "Francis" original qui, vexé au lendemain des élections, met en place son plan infernal. L'acteur est infiniment plus "juste" que Spacey (pourtant un très bon), le personnage mieux écrit, l'ambiance plus riche.... Seul problème: c'est une série du début des années 90, alors le visuel a un tantinet vieilli, l'ambiance technologique du temps nous semble à des années lumières.... Perso, je m'en tape, surtout pendant les apartés de Francis Urquart (le nom du perso) brisant le 5ème mur: infiniment plus subtil, drôle et charmant (mais aussi décadent et insupportable que tout aristo britannique) que Underwood. 

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Regarde la série originale (anglaise): elle est mille fois plus jouissive: les méandres du parti conservateur britannique le lendemain du départ de Thatcher (avec des personnages fictifs évidemment), les good old boys qui reprennent les rênes (ils la détestaient), avec le "Francis" original qui, vexé au lendemain des élections, met en place son plan infernal. L'acteur est infiniment plus "juste" que Spacey (pourtant un très bon), le personnage mieux écrit, l'ambiance plus riche.... Seul problème: c'est une série du début des années 90, alors le visuel a un tantinet vieilli, l'ambiance technologique du temps nous semble à des années lumières.... Perso, je m'en tape, surtout pendant les apartés de Francis Urquart (le nom du perso) brisant le 5ème mur: infiniment plus subtil, drôle et charmant (mais aussi décadent et insupportable que tout aristo britannique) que Underwood. 

Merci du conseil j'ai commencé hier et je dois avouer que Ian Richardson/FU est savoureux !

C'est curieux beaucoup d'éléments de la série UK ont été repris, des noms de personnages et diverses intrigues, mais là où il s'agit de conservateurs chez les brits, ils ont pris les démocrates aux US. Bon Underwood vient du vieux sud, bastion démocrate dans l'ancien temps, ce qui fait de lui un peu une sorte d'aristo dans son genre. Mais quitte à décrir les élites américaines ils auraient pu taper chez les "brahmin" de Boston, c'est beaucoup plus intrigant pour le commun mortel que je suis.

 

Pour rester dans le sujet des séries politiques US, j'ai vu que tu avais apprécié Alphahouse, mais as tu vu l'hilarante VEEP ?

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Merci du conseil j'ai commencé hier et je dois avouer que Ian Richardson/FU est savoureux !

C'est curieux beaucoup d'éléments de la série UK ont été repris, des noms de personnages et diverses intrigues, mais là où il s'agit de conservateurs chez les brits, ils ont pris les démocrates aux US. Bon Underwood vient du vieux sud, bastion démocrate dans l'ancien temps, ce qui fait de lui un peu une sorte d'aristo dans son genre. Mais quitte à décrir les élites américaines ils auraient pu taper chez les "brahmin" de Boston, c'est beaucoup plus intrigant pour le commun mortel que je suis.

 

Pour rester dans le sujet des séries politiques US, j'ai vu que tu avais apprécié Alphahouse, mais as tu vu l'hilarante VEEP ?

Oui, je me suis forcé à partir d'un moment: agréable souvent, avec plein de bonnes scènes et idées, mais je ne sais VRAIMENT pas pourquoi, à quasiment aucun moment elle ne m'a fait franchement éclater de rire. Une série comique (même plutôt carrément bouffonne) qu'on regarde sans que le rire ne s'extériorise est-elle vraiment bonne à nos yeux? Est-ce un blocage particulier (état psychologique général à la période du visionnage, humeur au moment du visionnage, toussa)? Est-ce une forme d'humour qui fonctionne moins bien avec moi (bizarrement, en général, les comiques féminins me font moins rire: ça joue peut-être)? 

 

Mais pour HoC, je trouve aussi qu'ils sont passé à côté de l'élitisme du personnage central de la série, élément qui, sans être très explicite, lui donne une bonne partie de son ton, de son humour et de son originalité, tout comme The New Statesman et son inénarrable enculé de première Alan B'Stard trouvait sa saveur via ce personnage d'arriviste thatchérien sans scrupule au milieu des good old boys qu'il méprise et envie à la fois, voulant être de la bande et se faisant encore plus salaud qu'eux pour y parvenir. Dans le HoC américain, je trouve le personnage de Frank Underwood pas assez travaillé justement dans l'impact de son background: ils en font un rêve américain dans son parcours, avec juste une légère teinture de complexe de l'origine merdique vs aristocratisme excessif du parvenu (ça va ensemble), sans trouver une expression satisfaisante de la chose, qui prend trop peu de place dans le rôle et son script, là où cela compte beaucoup plus dans la série originale. La faute est là moins à Spacey (dont je trouve cependant qu'il surjoue l'accent et les manières) qu'à ceux qui ont conçu le personnage et rédigent ses lignes de dialogue, son rôle, ses manifestations et son évolution (ou sa révélation) dans l'histoire. Comme un cul entre 2 chaises mal assumé et mal rendu: ils auraient du prendre l'aristocrate du vieux sud ou l'upper WASP de Nouvelle Angleterre, ou faire le franc parvenu qui se joue et se vit comme tel (ou chez qui ça se voit un peu plus). Quelque chose de plus tranché, quoi, parce que la présente version medley manque de caractère intrinsèque, soit ce qui transparaît de lui, de son ton, de ses envies et motivations sans qu'il ait à rien dire (hors des dents qui rayent le parquet, ce qui est de toute façon la base de travail du personnage quel qu'il soit). Comme si malgré tout, ils pouvaient pas s'empêcher de faire du personnage une leçon de morale malgré tout ce qu'il fait: un peu de rêve américain et d'élitisme pour bouffer à tous les râteliers. 

Une bonne manière de forcer un peu de saveur dans ce registre aurait été de lui coller un antagoniste, ou toute autre forme d'intervenant, avec un background privilégié de vieille aristocratie blanche, le genre de perso qui lui colle à la peau pendant très longtemps, avec qui il a un rapport amour/haine sous une forme ou une autre, et qui formaliste ce rapport à l'origine sociale visuellement, forçant son attitude à ce phénomène à se manifester un peu (y compris dans les manières qu'il adopte) et la mettant en évidence. 

 

 

Mais j'avais oublié aussi ce détail de la vieille série: ses familiers l'appellent FU  :lol: !!!!! Ils auraient du le reprendre aussi en version ricaine, avec d'autres détails qui limiteraient la sur tendance au drama et à la prise trop au sérieux des Américains. Comme Alan B'Stard, FU est décidément un personnage bien plus attachant (et repoussant en même temps). 

Modifié par Tancrède
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Juste comme ça. Combien de séries/épisodes vous visionnez par semaines ? vous avez une vie à coté, vous dormez ? Moi je suis pas encore à la moitié de Dexter !

 

 

 

 

Oui, je me suis forcé à partir d'un moment: agréable souvent, avec plein de bonnes scènes et idées, mais je ne sais VRAIMENT pas pourquoi, à quasiment aucun moment elle ne m'a fait franchement éclater de rire. Une série comique (même plutôt carrément bouffonne) qu'on regarde sans que le rire ne s'extériorise est-elle vraiment bonne à nos yeux? Est-ce un blocage particulier (état psychologique général à la période du visionnage, humeur au moment du visionnage, toussa)? Est-ce une forme d'humour qui fonctionne moins bien avec moi (bizarrement, en général, les comiques féminins me font moins rire: ça joue peut-être)? 

 

Mais pour HoC, je trouve aussi qu'ils sont passé à côté de l'élitisme du personnage central de la série, élément qui, sans être très explicite, lui donne une bonne partie de son ton, de son humour et de son originalité, tout comme The New Statesman et son inénarrable enculé de première Alan B'Stard trouvait sa saveur via ce personnage d'arriviste thatchérien sans scrupule au milieu des good old boys qu'il méprise et envie à la fois, voulant être de la bande et se faisant encore plus salaud qu'eux pour y parvenir. Dans le HoC américain, je trouve le personnage de Frank Underwood pas assez travaillé justement dans l'impact de son background: ils en font un rêve américain dans son parcours, avec juste une légère teinture de complexe de l'origine merdique vs aristocratisme excessif du parvenu (ça va ensemble), sans trouver une expression satisfaisante de la chose, qui prend trop peu de place dans le rôle et son script, là où cela compte beaucoup plus dans la série originale. La faute est là moins à Spacey (dont je trouve cependant qu'il surjoue l'accent et les manières) qu'à ceux qui ont conçu le personnage et rédigent ses lignes de dialogue, son rôle, ses manifestations et son évolution (ou sa révélation) dans l'histoire. Comme un cul entre 2 chaises mal assumé et mal rendu: ils auraient du prendre l'aristocrate du vieux sud ou l'upper WASP de Nouvelle Angleterre, ou faire le franc parvenu qui se joue et se vit comme tel (ou chez qui ça se voit un peu plus). Quelque chose de plus tranché, quoi, parce que la présente version medley manque de caractère intrinsèque, soit ce qui transparaît de lui, de son ton, de ses envies et motivations sans qu'il ait à rien dire (hors des dents qui rayent le parquet, ce qui est de toute façon la base de travail du personnage quel qu'il soit). Comme si malgré tout, ils pouvaient pas s'empêcher de faire du personnage une leçon de morale malgré tout ce qu'il fait: un peu de rêve américain et d'élitisme pour bouffer à tous les râteliers. 

Une bonne manière de forcer un peu de saveur dans ce registre aurait été de lui coller un antagoniste, ou toute autre forme d'intervenant, avec un background privilégié de vieille aristocratie blanche, le genre de perso qui lui colle à la peau pendant très longtemps, avec qui il a un rapport amour/haine sous une forme ou une autre, et qui formaliste ce rapport à l'origine sociale visuellement, forçant son attitude à ce phénomène à se manifester un peu (y compris dans les manières qu'il adopte) et la mettant en évidence. 

 

 

Mais j'avais oublié aussi ce détail de la vieille série: ses familiers l'appellent FU  :lol: !!!!! Ils auraient du le reprendre aussi en version ricaine, avec d'autres détails qui limiteraient la sur tendance au drama et à la prise trop au sérieux des Américains. Comme Alan B'Stard, FU est décidément un personnage bien plus attachant (et repoussant en même temps). 

 

 

Avoue, tu as en réserve un scénario de politique fiction planqué quelque part. Ne m'oblige pas à te sortir les vers du nez !

Modifié par Shorr kan
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Juste comme ça. Combien de séries/épisodes vous visionnez par semaines ? vous avez une vie à coté, vous dormez ? Moi je suis pas encore à la moitié de Dexter !

 

 

 

 

 

 

Avoue, tu as en réserve un scénario de poliique fiction planqué  quelque part. Ne m'oblige pas à te sortir les vers du nez !

T'as pas assez de doigts pour tous les tirer.... Et je soupçonne aussi qu'il te les faudrait les avoir très forts! 

 

Je sais pas pour les autres, mais moi, j'ai un super-pouvoir: je peux bosser (enfin, certaines portions de mes heures de travail, liées à un certain type d'activité) et suivre une série en même temps: ça m'aide, même. Y'en a qui z'écoutent de la musique pendant qu'ils bossent, révisent, apprennent, mémorisent, ben moi je suis une série. OK, je regarde que partiellement, mais ça n'empêche rien. Et j'ai acquis un deuxième super-pouvoir dans le même registre, nettement plus dur à développer: je peux lâcher une série en cours de visionnage, dès que je sens qu'elle ne "prend" pas, ou qu'elle ne "marche" plus (en tout cas pour moi). Tout le monde ne peut pas en dire autant, qui suivent des séries qui ne les enthousiasment qu'à moitié, et restent avec au nom du souvenir de jours meilleurs et donc de l'espérance d'un renouveau. C'est comme un conjoint abusif: NE RESTEZ PAS AVEC, IL NE CHANGERA PAS! 

 

Ajoute à ça les quelques jours du mois où on passe en mode "binge watching", et on peut (et c'est terrible et triste, on est d'accord) accumuler pas mal de visionnage sans s'empêcher d'avoir une vie. Bon, ça et un truc que j'ai noté depuis quelques temps: je mate très peu de films (je m'en étais même pas aperçu pendant très longtemps). 

Content? Les mystères du monde s'éclairent pour toi? 

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Moi je regarde pas des masses. De façon assidue je regarde toujours New-York Unité Spéciale (même si j'ai déjà vu la plupart des épisodes plusieurs fois) et... C'est tout je crois. Les autres séries qui passent à la télévision je les regarde occasionnellement.

 

J'ai suivi à fond, à une époque, Le Rebelle (j'ai dû rater 2 ou 3 épisodes sur tout le temps qu'à duré la série). Quand je rentrais de l'école je fonçais m'installer devant la télé pour regarder les aventures de Reno Raines. Je regardais aussi Le Caméléon, Profilers puis plus tard Stargate SG1, Smallville, Jericho...

 

Au fait vous avez déjà vu le personnage de Reid dans Esprits criminels ? Il me fait trop marrer (façon de parler) à se promener toujours avec son flingue bien visible. Ça semble vouloir dire "Moi aussi je suis un vrai flic".

 

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Au fait vous avez déjà vu le personnage de Reid dans Esprits criminels ? Il me fait trop marrer (façon de parler) à se promener toujours avec son flingue bien visible. Ça semble vouloir dire "Moi aussi je suis un vrai flic".

 

 

Et un de ces quatre, peut-être même qu'on y croira  :happy:

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C'est aussi un beau ramassis de cliché à lui tout seul. En fait on a droit à tout dans cette équipe maintenant que j'y pense.

 

- Le black super musclé et cool mais qui a été maltraité durant son enfance (pour le côté humain) ;

- Le petit génie "malheureux" mais dont les capacités permettent bien des raccourcis scénaristiques et puis contrairement à ce qu'on veut nous faire croire il a quand même une belle gueule ;

- La geekettes informatiques (parce que si ça avait été un homme à la place de Garcia ça aurait fait trop cliché) ;

- La bête de boulot qui a sacrifié son mariage à son job (dans toutes les séries télés il y en a au moins un) ;

- La bonne femme qui a été agent secret de la CIA et qui a plein de secrets ;

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C'est aussi un beau ramassis de cliché à lui tout seul. En fait on a droit à tout dans cette équipe maintenant que j'y pense.

 

- Le black super musclé et cool mais qui a été maltraité durant son enfance (pour le côté humain) ;

- Le petit génie "malheureux" mais dont les capacités permettent bien des raccourcis scénaristiques et puis contrairement à ce qu'on veut nous faire croire il a quand même une belle gueule ;

- La geekettes informatiques (parce que si ça avait été un homme à la place de Garcia ça aurait fait trop cliché) ;

- La bête de boulot qui a sacrifié son mariage à son job (dans toutes les séries télés il y en a au moins un) ;

- La bonne femme qui a été agent secret de la CIA et qui a plein de secrets ;

Tu oublies la blonde super mignonne et surdiplômée/surdouée (et au gabarit de mannequin mais qui a évidemment un kung fu pouvant démolir The Rock en 3 secondes) qui reste longtemps à un job subalterne parce qu'elle le veut. 

Sinon, évidemment, ils sont tous "profilers" parce que c'est le mot à la mode et le concept super cool, tout en étant des agents de terrain parce que c'est nécessaire pour une série, et en voyageant partout toutes les semaines (un serial killer s'identifiant et s'arrêtant en quelques jours d'enquête apparemment) parce que sinon ce serait chiant; pas à s'emmerder avec le boulot de grouillot (accumuler les preuves, faire du porte à porte pour dénicher -peut-être- quelques bribes d'infos, attendre pendant des jours/semaines....) évidemment, on donne dans le veni vidi vici, non mais.... Et le ton mélodrama permanent garantit que cette accumulation très dense de clichés et invraisemblances est "réaliste" et "sérieux". 

 

J'ai été accroc (= regarder et persévérer, même quand on sait, au fond de soi ou pas si au fond que ça) pendant 3-4 saisons avant de revenir sur terre. Et la gueule du chef d'équipe m'irrite particulièrement en plus, tout comme le black (qui vient essentiellement d'un soap opera.... Ca se voit dans son jeu: il est encore 3 crans plus mauvais que les autres). 

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Moi la série m’empêchait de dormir. Quand j’ai appris que c’était souvent inspiré de faits réelles j’ai carrément arrêté, trop sordide.

 

Sinon, je comprends mieux pourquoi j’ai du mal à rivaliser. Je perds mon temps à scruter les commentaires de la version électronique du Figaro. C’est chronophage, mais je n'y peut rien, c’est mon péché mignon.

 

Et alors comme ça Tancrède  tu es multitâche…hummm...Intéressant.Tu es une gonzesse dans ce cas, du moins psychiquement. Ça explique des choses...

Modifié par Shorr kan
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Et alors comme ça Tancrède  tu es multitâche…hummm...Intéressant.Tu es une gonzesse dans ce cas, du moins psychiquement. Ça explique des choses...

Plus j'en apprends sur Tancrède plus je suis étonné :p A voir ce qu'il raconte sur le sujet "sport et fitness" qui est aussi étonnant dans son genre ^^

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Moi la série m’empêchait de dormir. Quand j’ai appris que c’était souvent inspiré de faits réelles j’ai carrément arrêté, trop sordide.

 

Sinon, je comprends mieux pourquoi j’ai du mal à rivaliser. Je perds mon temps à scruter les commentaires de la version électronique du Figaro. C’est chronophage, mais je n'y peut rien, c’est mon péché mignon.

 

Et alors comme ça Tancrède  tu es multitâche…hummm...Intéressant.Tu es une gonzesse dans ce cas, du moins psychiquement. Ça explique des choses...

Nan, je crois que c'est pire encore: trop vu de séries et films (j'ai eu une période vraiment accroc y'a longtemps)..... J'ai assimilé les trames de narrations types si bien que 95% des séries, je les vois juste comme des scènes, lignes de dialogues, enchaînements ou trames de scénari identiques, juste un peu réhabillés (lieux, persos... La cosmétique, quoi) et réarrangés dans un autre ordre, avec bien peu de changement. Ca fait un bruit de fond absolument pas surprenant, un accompagnement confortable et familier en somme. Et ce mode de consommation a la surprenante vertu de filtrer les trucs oubliables et de faire ressortir les perles, ou celles qui peuvent prétendre l'être (qui peuvent alors être visionnées comme il se doit). 

 

Plus j'en apprends sur Tancrède plus je suis étonné :P A voir ce qu'il raconte sur le sujet "sport et fitness" qui est aussi étonnant dans son genre ^^

Pourquoi? Ce que je dis de mon entraînement appuie la thèse que je serais une nana? Tant qu'on est à balancer les uns sur les autres, je suis persuadé que Gally est un cyborg transexuel, que Kiriyama est une lesbienne, et que Shorr Kan arrive toujours pas à se décider à choisir son sexe (ou qu'il sait juste pas), na ;) ! 

Modifié par Tancrède
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Oui, je me suis forcé à partir d'un moment: agréable souvent, avec plein de bonnes scènes et idées, mais je ne sais VRAIMENT pas pourquoi, à quasiment aucun moment elle ne m'a fait franchement éclater de rire. Une série comique (même plutôt carrément bouffonne) qu'on regarde sans que le rire ne s'extériorise est-elle vraiment bonne à nos yeux? Est-ce un blocage particulier (état psychologique général à la période du visionnage, humeur au moment du visionnage, toussa)? Est-ce une forme d'humour qui fonctionne moins bien avec moi (bizarrement, en général, les comiques féminins me font moins rire: ça joue peut-être)? 

En effet, rire à gorge déployée (LOL) est une mesure imparable du caractère comique d'une production. Je viens de revoir quelques passages en deux minutes, j'ai produit un rire sonore et trouvé ca intense et brillant. Mais c'est vrai que je la placerais davantage Veep dans la catégorie des comédies satiriques "spirituelles" (witty) plutot que bouffones. Je dois avoir un sens de l'humour trop américain, j'essaye de convertir mon entourage à "It's always sunny in Philadelphia" et presque tout le monde trouve ca nul.

 

Mais pour HoC, je trouve aussi qu'ils sont passé à côté de l'élitisme du personnage central de la série, élément qui, sans être très explicite, lui donne une bonne partie de son ton, de son humour et de son originalité, tout comme The New Statesman et son inénarrable enculé de première Alan B'Stard trouvait sa saveur via ce personnage d'arriviste thatchérien sans scrupule au milieu des good old boys qu'il méprise et envie à la fois, voulant être de la bande et se faisant encore plus salaud qu'eux pour y parvenir. Dans le HoC américain, je trouve le personnage de Frank Underwood pas assez travaillé justement dans l'impact de son background: ils en font un rêve américain dans son parcours, avec juste une légère teinture de complexe de l'origine merdique vs aristocratisme excessif du parvenu (ça va ensemble), sans trouver une expression satisfaisante de la chose, qui prend trop peu de place dans le rôle et son script, là où cela compte beaucoup plus dans la série originale. La faute est là moins à Spacey (dont je trouve cependant qu'il surjoue l'accent et les manières) qu'à ceux qui ont conçu le personnage et rédigent ses lignes de dialogue, son rôle, ses manifestations et son évolution (ou sa révélation) dans l'histoire. Comme un cul entre 2 chaises mal assumé et mal rendu: ils auraient du prendre l'aristocrate du vieux sud ou l'upper WASP de Nouvelle Angleterre, ou faire le franc parvenu qui se joue et se vit comme tel (ou chez qui ça se voit un peu plus). Quelque chose de plus tranché, quoi, parce que la présente version medley manque de caractère intrinsèque, soit ce qui transparaît de lui, de son ton, de ses envies et motivations sans qu'il ait à rien dire (hors des dents qui rayent le parquet, ce qui est de toute façon la base de travail du personnage quel qu'il soit). Comme si malgré tout, ils pouvaient pas s'empêcher de faire du personnage une leçon de morale malgré tout ce qu'il fait: un peu de rêve américain et d'élitisme pour bouffer à tous les râteliers. 

Une bonne manière de forcer un peu de saveur dans ce registre aurait été de lui coller un antagoniste, ou toute autre forme d'intervenant, avec un background privilégié de vieille aristocratie blanche, le genre de perso qui lui colle à la peau pendant très longtemps, avec qui il a un rapport amour/haine sous une forme ou une autre, et qui formaliste ce rapport à l'origine sociale visuellement, forçant son attitude à ce phénomène à se manifester un peu (y compris dans les manières qu'il adopte) et la mettant en évidence. 

 

 

Mais j'avais oublié aussi ce détail de la vieille série: ses familiers l'appellent FU  :lol: !!!!! Ils auraient du le reprendre aussi en version ricaine, avec d'autres détails qui limiteraient la sur tendance au drama et à la prise trop au sérieux des Américains. Comme Alan B'Stard, FU est décidément un personnage bien plus attachant (et repoussant en même temps). 

Vrai, il y a une légèreté dans le cynisme chez les anglais que les américains ont troqué pour un truc qui se prend plus au sérieux. Il suffit d'écouter les thèmes musicaux des deux séries, tous deux très "étatiques" dans le thème principal (pouet pouet baroque anglais vs pouet pouet Hollywood Washington) mais chez les anglais il y a des petites notes guillerettes et malicieuses comme le personnage principal. 

Une autre différence réside dans le fait que la version US s'appuye beaucoup sur la psychologie et les ressorts intimes des personnages principaux, c'est un truc plutot à la mode dans les productions actuelles que je trouve intéressant quand c'est bien fait. Et là tes remarques sur le personnage d'Underwood sont justes, il manque quelque chose au tableau. Je crois que c'est du au fait qu'il ont pris le parti de le décrire comme un sociopathe, bon au début c'était intéressant de voir le fonctionnement du "power couple" qu'il forme avec la sublime Robin Wright, deux prédateurs au sang froid liés par leur ambition, le problème c'est que passé un moment il n'y a plus grand chose à raconter de la vie intérieure d'un sociopathe. Urquhart n'a pas besoin de ça, il trouve la plupart des autres cons et insignifiants, il plaisante volontiers à leur propos avec son ami Stamper. 

 

La suite en spoiler parce que j'y cause de la dernière saison :

 

C'est là que la dernière saison échoue misérablement. FLOTUS prise d'états d'ame torpillant un accord historique avec la Russie à cause d'un militant, tapant diverses autres crises alors qu'elle était jusqu'à présent imperturbable. Les interminables passages sur la solitude et la souffrance de Doug Stamper. Le tout baignant dans la pensée unique dominante, mort de citoyens US sous les frappes de drones, cause gay pour marquer le coté attardé des russes, les USA sont les seuls capables de regler le problème israelo-palestinien (ah ouais sans blague!), caméo de moines tibétaines (surement pas homophobes hein) pour faire chier les chinois mais surtout celui des coupes sombres dans les programmes sociaux, présentées sans aucune forme de critique comme une nécessité absolue. Frank Underwood est présenté comme une ordure absolue, capable de n'importe quoi pour gagner le pouvoir, mais totalement responsable et honnête dans l'exercice du pouvoir. On ne le voit pas déclencher de guerres ou prendre de décisions contraires à l'interet public, il s'émeut meme sincèrement face à Petrov/Poutine que celui ci ait pu tuer ses propres soldats pour faire avancer ses pions.

 

Au fond Underwood ressemble à son époque, un type qui a des racines quelque part, qui s'en vante et cabotine (aaargh l'accent aussi) quand ca le sert mais les méprise au fond. Uniquement motivé par la réussite personnelle, c'est une caricature du nouveau rêve américain, un monde très solitaire.

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Juste comme ça. Combien de séries/épisodes vous visionnez par semaines ? vous avez une vie à coté, vous dormez ? Moi je suis pas encore à la moitié de Dexter !

Une heure ou deux en période creuse, quatre heures en moyenne et une vingtaine les semaines où il y a binge watching ! Je n'ai pas de vie en ce moment et je dors peu, tu as bien deviné. Je regarde en mangeant, dans le métro, le train, l'avion, n'importe où en fait, les trucs moins passionnants sont souvent torchés sur un coin de mon écran en multi-taches  - je fais ca pour les séries que je trouve un peu nulles mais qui m'ont accroché à cause d'un personnage ou de la curiosité par rapport à la suite (l'arme de destruction massive de la série). Je peux te dire ainsi que passé la première saison je savais qu'il n'y avait plus rien à attendre de Dexter, j'ai continué jusqu'au bout (comment vas tu survivre sans te faire spoiler !!!!) et j'ai trouvé la suite décevante comme prévu. Je te conseille "Hannibal", c'est la rolls royce du macabre esthétisant, avec une reflexion pas inintéressante sur les serial killers et une saison 2 magistrale.

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Nan, je crois que c'est pire encore: trop vu de séries et films (j'ai eu une période vraiment accroc y'a longtemps)..... J'ai assimilé les trames de narrations types si bien que 95% des séries, je les vois juste comme des scènes, lignes de dialogues, enchaînements ou trames de scénari identiques, juste un peu réhabillés (lieux, persos... La cosmétique, quoi) et réarrangés dans un autre ordre, avec bien peu de changement. Ca fait un bruit de fond absolument pas surprenant, un accompagnement confortable et familier en somme. Et ce mode de consommation a la surprenante vertu de filtrer les trucs oubliables et de faire ressortir les perles, ou celles qui peuvent prétendre l'être (qui peuvent alors être visionnées comme il se doit). 

...

 

 

Tu as de l’OR entre les oreilles. Si si, c’est un véritable talent. Mais un talent qui te vaudras des soucis. Soit que tu seras abattu au détour d'une ruelle comme un chien un jour de pluie par des tueurs des studios Disney, ou encore kidnappé par un producteur Bollywoodien mégalo qui rêve de rivaliser avec Hollywood et t’obligera à travailler pour lui enchainé par le cou dans le donjon de sa forteresse Moghol, et ce pour le restant de tes jours...

Modifié par Shorr kan
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Moi il y a une vieille série canadienne cold squad que j'avais bien aimé .

 

En fait je crois que la série US cold case a peut-être était  inspiré par la série canadienne cold squad .

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cold_Squad,_brigade_sp%C3%A9ciale

 

 

J'aimais bien le générique de cette saison :

 

https://www.youtube.com/watch?v=PFE8cSPI5_Q

 

J'ai découvert cette série sur une chaîne de la TNT ,vu que je venais de me faire opérer le genoux ,j'ai passé un paquet de soirées (sa passé tard ) à regardé cette série .

 

Certes s'est vieux mais parfois on trouve des bonnes ambiances dans de vieille série .

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En ce moment j'en regarde une petite dizaine par semaine à coup de 2/3 par jours. ça reste gérable.

Dexter j'ai trouvé la premiére saison bien car psychologiquement bien vue : l'angoisse qui monte dans le personnage quand il ne parvient plus à nier ses sentiments car il a aucun moyen psychologique de les gérer. Mais à la fin de la saison 2 j'ai arrêté car justement elle vient complétement annuler tout ce que la première à bâtit de ce point de vue. De quelque chose d'éminemment instable qui par définition ne peux durer on fait un état permanent pour obtenir un n'importe quoi : le psychopathe qui a des sentiments, tueur insensible mais qui aime les petit zenfants vous comprenez... J'ai compris qu'on aurait ça jusque la fin et j'ai arrêtè. Dommage l'explosion en vol suivit ou pas d'une guérison ou la rechute avec une capture à la clé aurait put être intéressant. Mais au lieu de justifier genre 10 saisons il aurait fallu en faire que 2 ou 3 max et ça ça pouvait pas le faire j'imagine.

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Bien joué Nemo ! Moi j'ai continué pour les grossieretés de Deb et toutes les sottises du commissariat. La saison avec le tueur "Trinity" aurait pu constituer un bon final, en tout cas un meilleur que celui qu'on a eu.

 

Back to business, pour ceux qui aiment les ambiances années 20, "Boardwalk Empire" par exemple, jetez un oeil à "Peaky Blinders" qui raconte l'ascension d'un gang avec un bandit intelligent et charismatique, les hommes sont marqués aussi par les traumatismes vécus dans les tranchées de la 1GM. La comparaison s'arrête là, puisque ca se passe en GB Southampton je crois, les gangsters sont irlandos-gitans (?), trafiquent dans les chevaux et le pari illégal, il y aussi des agitateurs communistes, indépendantistes et loyalistes irlandais et la nemesis du gangster en chef en la personne d'un redoutable flic/militaire du service secret de sa majesté qui rend compte directement à Winston Churchill. Bon point c'est donc une mini-série (donc pas trop long) qui permet un peu de s'instruire sur des communautés peu connues et retrace assez fidèlement l'ambiance de l'époque. Il faut noter cependant que la bande-son (contrairement à BE qui puisait uniquement dans le répertoire musical de l'époque) est exclusivement composée de groupes bien rock n roll, c'est bizarre mais on s'y fait.

Peaky-Blinders-Soundtrack.jpg

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Merci, tu viens de me décider à la regarder: je l'avais foutue il y a 3 ou 4 mois dans la liste "à voir d'urgence.... Aussi tôt que possible..... Un de ces quatre", liste qui tend à s'allonger à un bout plus vite qu'elle ne se raccourcit à un autre; même pas tenté le premier. A l'époque du choix, j'avais opté pour "The Knick", dans le registre "époque", choix que j'ai pas regretté d'ailleurs. Mais allez hop, c'est parti pour les blinders..... Ils utilisent vraiment l'arme éponyme du titre? 

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Tu oublies la blonde super mignonne et surdiplômée/surdouée (et au gabarit de mannequin mais qui a évidemment un kung fu pouvant démolir The Rock en 3 secondes) qui reste longtemps à un job subalterne parce qu'elle le veut. 

Sinon, évidemment, ils sont tous "profilers" parce que c'est le mot à la mode et le concept super cool, tout en étant des agents de terrain parce que c'est nécessaire pour une série, et en voyageant partout toutes les semaines (un serial killer s'identifiant et s'arrêtant en quelques jours d'enquête apparemment) parce que sinon ce serait chiant; pas à s'emmerder avec le boulot de grouillot (accumuler les preuves, faire du porte à porte pour dénicher -peut-être- quelques bribes d'infos, attendre pendant des jours/semaines....) évidemment, on donne dans le veni vidi vici, non mais.... Et le ton mélodrama permanent garantit que cette accumulation très dense de clichés et invraisemblances est "réaliste" et "sérieux". 

 

J'ai été accroc (= regarder et persévérer, même quand on sait, au fond de soi ou pas si au fond que ça) pendant 3-4 saisons avant de revenir sur terre. Et la gueule du chef d'équipe m'irrite particulièrement en plus, tout comme le black (qui vient essentiellement d'un soap opera.... Ca se voit dans son jeu: il est encore 3 crans plus mauvais que les autres).

 

Le "nouveau" chef d'équipe ? Oui, il a une tête qui me déprime. Je préférais nettement l'ancien joué par Patinkin.

 

Sinon tu pointes la même confusion que dans Les Experts, ce mélange entre spécialistes (experts, profilers...) et agents de terrain, les gens faisant les deux. Ils ont 50 diplômes mais en même temps sont en tête des équipes du SWAT quand il faut investir la planque d'un tueur en série.

 

J'adore aussi les piratages de Garcia qui, là je demande confirmation, devant un tribunal ne pourraient que mener à un non-lieu même si la culpabilité du suspect est prouvée.

Modifié par Kiriyama
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