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Economie et climat. CO2 or not CO2?


Jojo67
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Je pense que l'on en a déjà parlé ici, mais les rapports sur le réchauffement climatique étaient déjà précis dés la fin des années 70, et les industriels les ont fait enfermés dans un placard :

https://www.vanityfair.fr/actualites/article/exxonmobil-savait-rechauffement-climatique

Dès 1977, ExxonMobil savait tout du réchauffement climatique mais n'a rien fait

Des scientifiques travaillant pour le géant pétrolier alertaient dès les années 70 en interne sur les dangers de l'utilisation des énergies fossiles. Mais la direction a préférer fermer les yeux. 

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On 1/13/2023 at 12:01 PM, collectionneur said:

Je pense que l'on en a déjà parlé ici, mais les rapports sur le réchauffement climatique étaient déjà précis dés la fin des années 70, et les industriels les ont fait enfermés dans un placard :

https://www.vanityfair.fr/actualites/article/exxonmobil-savait-rechauffement-climatique

Dès 1977, ExxonMobil savait tout du réchauffement climatique mais n'a rien fait

Des scientifiques travaillant pour le géant pétrolier alertaient dès les années 70 en interne sur les dangers de l'utilisation des énergies fossiles. Mais la direction a préférer fermer les yeux. 

Ce qui est intéressant dans l'article de Science c'est surtout ca :

Quantifier la connaissance du climat

L'importante documentation sur l'histoire du lobbying et de la propagande en faveur du climat par les intérêts des combustibles fossiles a été décrite comme un "vaste angle mort" des principales évaluations du climat - ignoré, en particulier, dans tous les rapports d'évaluation du GIEC sauf le plus récent (61-63). Pourtant, l'application de techniques quantitatives issues des sciences physiques à une discipline traditionnellement dominée par des approches journalistiques et historiques qualitatives offre une possibilité de remédier à cet angle mort. Ici, cela nous a permis de conclure avec précision que, il y a plusieurs décennies, ExxonMobil en savait autant sur le changement climatique que les scientifiques universitaires et gouvernementaux. Notre analyse montre que, dans les cercles privés et universitaires depuis la fin des années 1970 et le début des années 1980, les scientifiques d'ExxonMobil (i) ont projeté avec précision et modélisé habilement le réchauffement climatique dû à la combustion de combustibles fossiles ; (ii) ont écarté à juste titre la possibilité d'une ère glaciaire à venir ; (iii) ont prédit avec précision le moment où le réchauffement climatique causé par l'homme serait détecté pour la première fois ; et (iv) ont estimé raisonnablement la quantité de CO2 qui entraînerait un réchauffement dangereux. Pourtant, alors que les scientifiques universitaires et gouvernementaux s'efforçaient de communiquer au public ce qu'ils savaient, ExxonMobil s'efforçait de le nier.

En pratique qui ici dans les année 70 et 80 a été sensibilisé au changement climatique anthropique par des scientifiques universitaires ou gouvernementaux?

Même dans les année 90 dans les milieux intéressé l'information le sujet n'était pas le bienvenu - la création du GIEC c'est 88 et les premier rapport courant 90s - ... il a fallu attendre 97 et Kyoto pour que le sujet se démocratise "un peu" ... avec dans le même temps la naissance du climato-scepticisme y compris scientifique.

Et même le troisième rapport du GIEC, 2001, restait assez modéré sur l'ampleur du problème, du moins ces effets sur la vie courante, avec par exemple des projection de montée du niveau des océan de moins d'un mètre dans les hypothèses les plus défavorables.

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Le 13/01/2023 à 12:01, collectionneur a dit :

Je pense que l'on en a déjà parlé ici, mais les rapports sur le réchauffement climatique étaient déjà précis dés la fin des années 70, et les industriels les ont fait enfermés dans un placard :

https://www.vanityfair.fr/actualites/article/exxonmobil-savait-rechauffement-climatique

Dès 1977, ExxonMobil savait tout du réchauffement climatique mais n'a rien fait

Des scientifiques travaillant pour le géant pétrolier alertaient dès les années 70 en interne sur les dangers de l'utilisation des énergies fossiles. Mais la direction a préférer fermer les yeux. 

science.abk0063-fa.jpg

https://www.science.org/doi/10.1126/science.abk0063

Ce qui me tarabuste est que l'article de Science ne tient pas compte des optima climatiques comme celui du moyen-âge ou de l'antiquité.

La courbe est graduée en millier d'années et ne montre pas les fluctuations sur qq centaines d'années liées à  ceux-ci :

370px-2000_Year_Temperature_Comparison_f

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Optimum_climatique_médiéval

En plus les donnees d'exxon semblent issues d'un modélisation où ne rentrent en compte que les données issues de l'augmentation du CO2 produit.

Est-ce que quelqu'un a croisé les 2 (effet industriel et optimum) : cela donnerait quoi ?

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Le 13/01/2023 à 12:01, collectionneur a dit :

Je pense que l'on en a déjà parlé ici, mais les rapports sur le réchauffement climatique étaient déjà précis dés la fin des années 70, et les industriels les ont fait enfermés dans un placard :

https://www.vanityfair.fr/actualites/article/exxonmobil-savait-rechauffement-climatique

Dès 1977, ExxonMobil savait tout du réchauffement climatique mais n'a rien fait

Des scientifiques travaillant pour le géant pétrolier alertaient dès les années 70 en interne sur les dangers de l'utilisation des énergies fossiles. Mais la direction a préférer fermer les yeux. 

Sur l'histoire de la prise de conscience du problème en Amérique :

Le 29/11/2020 à 20:07, Wallaby a dit :

Un sujet de long terme par excellence est le changement climatique. L'article suivant est centré sur la décennie des années 1980, où semble-t-il les conditions étaient réunies pour que des politiques publiques énergiques soient mises en place pour y remédier. Une occasion perdue ?

https://www.nytimes.com/interactive/2018/08/01/magazine/climate-change-losing-earth.html (1er août 2018)

 

En particulier, sur Exxon, il y a ceci :

Après la publication du rapport Charney [1979], Exxon a décidé de créer son propre programme de recherche sur le dioxyde de carbone, doté d'un budget annuel de 600 000 dollars. Seulement, Exxon posait une question légèrement différente de celle de Jule Charney. Exxon ne se préoccupait pas principalement de savoir de combien le monde allait se réchauffer. Elle voulait savoir dans quelle mesure le réchauffement pouvait être imputé à Exxon.

Un chercheur principal du nom de Henry Shaw a fait valoir que l'entreprise avait besoin de mieux comprendre le problème afin d'influencer la législation future qui pourrait restreindre les émissions de dioxyde de carbone. "Il nous incombe de lancer un programme défensif très agressif", écrivait Shaw dans un mémo adressé à un responsable, "car il est fort probable qu'une législation affectant notre activité sera adoptée."

Shaw se tourna vers Wallace Broecker, un océanographe de l'université Columbia qui était le deuxième auteur du rapport sur le dioxyde de carbone rédigé par Roger Revelle en 1965 pour Lyndon Johnson. En 1977, lors d'une présentation à l'American Geophysical Union, Broecker a prédit que les combustibles fossiles devraient faire l'objet de restrictions, que ce soit par le biais de la fiscalité ou de la loi. Plus récemment, il avait témoigné devant le Congrès, qualifiant le dioxyde de carbone de "problème environnemental numéro 1 à long terme". Si les présidents et les sénateurs faisaient confiance à Broecker pour leur annoncer les mauvaises nouvelles, il était assez bon pour Exxon.

La société étudiait le problème du dioxyde de carbone depuis des décennies, bien avant qu'elle ne change de nom pour devenir Exxon. En 1957, des scientifiques de Humble Oil ont publié une étude faisant état de "l'énorme quantité de dioxyde de carbone" apportée dans l'atmosphère depuis la révolution industrielle "par la combustion de combustibles fossiles". Déjà à l'époque, l'observation selon laquelle la combustion de combustibles fossiles avait augmenté la concentration de carbone dans l'atmosphère était bien comprise et acceptée par les scientifiques de Humble. Ce qui était nouveau, en 1957, c'était l'effort pour quantifier le pourcentage des émissions provenant de l'industrie pétrolière et gazière.

Wallace Broecker n'a pas beaucoup apprécié l'une des propositions d'Exxon pour son nouveau programme sur le dioxyde de carbone : tester l'air bouché dans des bouteilles de vin français millésimées pour démontrer combien les niveaux de carbone ont augmenté au fil du temps. Mais il a aidé son collègue Taro Takahashi à réaliser une expérience plus ambitieuse à bord de l'un des plus grands superpétroliers d'Exxon, l'Esso Atlantic, afin de déterminer la quantité de carbone que les océans peuvent absorber avant de le rejeter dans l'atmosphère. Malheureusement, l'étudiant diplômé installé sur le pétrolier a bâclé le travail, et les données sont revenues désordonnées.

Shaw était à court de temps. En 1978, un collègue d'Exxon a fait circuler un mémo interne avertissant que l'humanité n'avait que cinq à dix ans avant qu'une action politique soit nécessaire. Mais le Congrès semblait prêt à agir bien plus tôt que cela. Le 3 avril 1980, le sénateur Paul Tsongas, un démocrate du Massachusetts, a tenu la première audience du Congrès sur l'accumulation de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Gordon MacDonald a témoigné que les États-Unis devaient "prendre l'initiative" et développer, par le biais des Nations unies, un moyen de coordonner les politiques énergétiques de chaque nation afin de résoudre le problème. En juin de la même année, Jimmy Carter a signé la loi sur la sécurité énergétique de 1980, qui demandait à l'Académie nationale des sciences de lancer une étude globale pluriannuelle, intitulée "Changing Climate", qui analyserait les effets sociaux et économiques du changement climatique. Plus urgent encore, la Commission nationale sur la qualité de l'air, à la demande du Congrès, a invité deux douzaines d'experts, dont Henry Shaw lui-même, à une réunion en Floride pour proposer une politique climatique.

Peu de temps après que Hansen a licencié cinq de ses assistants, un important symposium qu'il contribuait à organiser a reçu des ouvertures d'un partenaire financier bien plus riche et moins aveuglé idéologiquement que l'administration Reagan : Exxon. Suivant la recommandation d'Henry Shaw d'établir sa crédibilité avant toute bataille législative future, Exxon avait commencé à dépenser de manière ostentatoire dans la recherche sur le réchauffement climatique. Elle a donné des dizaines de milliers de dollars à certains des efforts de recherche les plus importants, y compris celui de Woods Hole dirigé par l'écologiste George Woodwell, qui avait demandé une politique climatique majeure dès le milieu des années 1970, et un effort international coordonné par les Nations Unies. Shaw offre maintenant de financer le symposium d'octobre 1982 sur le changement climatique au campus Lamont-Doherty de Columbia.

Pour montrer le sérieux avec lequel Exxon prenait la question, Shaw envoya Edward David Jr, le président de la division de recherche et l'ancien conseiller scientifique de Nixon. Hansen est heureux de ce soutien. Il se dit que la contribution d'Exxon pourrait aller bien au-delà de la prise en charge des frais de voyage, d'hébergement et de dîner pour des dizaines de scientifiques au Clinton Inn de Tenafly (New Jersey), un établissement de style colonial.

À certains moments du discours de David, il semble canaliser Rafe Pomerance. David s'est vanté qu'Exxon allait inaugurer un nouveau système énergétique mondial pour sauver la planète des ravages du changement climatique. Il est allé jusqu'à affirmer que la foi aveugle du capitalisme dans la sagesse du marché libre était "moins que satisfaisante" lorsqu'il s'agissait de l'effet de serre. Des considérations éthiques étaient également nécessaires. Il a promis qu'Exxon réviserait sa stratégie d'entreprise pour tenir compte du changement climatique, même s'il n'était pas "à la mode" de le faire. Comme Exxon a déjà réalisé de lourds investissements dans les technologies nucléaire et solaire, il s'est dit "généralement optimiste" quant au fait qu'Exxon "inventera" un avenir d'énergies renouvelables.

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il y a 41 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

L’évaluation énergie-climat du PTEF

Un document du shift project dirigé par Jancovinci

"

Le système électrique va devoir muter fortement et rapidement. Nos réacteurs nucléaires ont en effet été mis en service de façon groupée à partir des années 1980, et un grand nombre d’entre eux va devoir s’arrêter sur un laps de temps court. Si l’on veut avoir assez d’électricité lorsque ces réacteurs prendront la retraite, des capacités de remplacement devront à ce moment-là être opérationnelles. Le timing est serré (voir I.D.3). Lors de la décennie 2040, 80 % des réacteurs atteindraient soixante ans, si jamais ils passaient avec succès leur précédente visite décennale (leur « examen de sûreté »). D’après ses propres estimations, l’industrie électronucléaire française sera au mieux capable de produire une paire de réacteurs de type EPR tous les deux ans à partir de 2035, si leur construction est actée au cours du prochain quinquennat. Mais ces mutations seront loin de suffire : le nucléaire et les barrages hydroélectriques ne répondraient alors qu’à environ 65 % de la consommation des secteurs du PTEF en 2050. Il est en outre nécessaire d’accélérer l’installation d’énergies renouvelables électriques (les « EnR », éolien et photovoltaïque essentiellement) sans tomber dans la surconsommation de matériaux et d’espace foncier, et/ou de faire appel à une filière électronucléaire étrangère (ou privée ?).

Selon les estimations les plus récentes d’RTE, avec la base de nucléaire que nous avons retenue, un complément par les ENR signifierait environ 10 000 mats d’éoliennes terrestres en plus qu’aujourd’hui, soit 14 000 mats. Si on imagine que les éoliennes se répartissent en parc de 10 éoliennes en moyenne, soit 1400 parcs au total, ce serait environ 2 % des communes françaises L’évaluation énergie-climat du PTEF (relecture) – The Shift Project – février 2022 43 qui verraient un nouveau parc s’installer chez elles14. Un complément par les ENR signifierait également environ 60 000 ha utilisés pour la production de photovoltaïque au sol, soit 0,1% de la surface du pays. En termes d’affectation annuelle de cet espace, il faudrait affecter 2100 ha chaque année au PV, à comparer à l’artificialisation totale actuelle qui est d’un ordre de grandeur supérieur (environ 25 000 ha/an, dont les deux tiers pour la construction de logements)15. Puisque la ligne de crête est étroite, il faut mettre toutes les chances de notre côté en menant les efforts de front : sobriété, efficacité, nucléaire et renouvelables. Si nous ne parvenons à suivre cette crête, des politiques de sobriété bien plus strictes devront être préparées et acceptées démocratiquement. Pour éviter un tel

"

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il y a 21 minutes, herciv a dit :

D’après ses propres estimations, l’industrie électronucléaire française sera au mieux capable de produire une paire de réacteurs de type EPR tous les deux ans à partir de 2035, si leur construction est actée au cours du prochain quinquennat.

Oui si on compare au plan Messmer ce qui frappe c'est la timidité de l'ambition:

Citation

Ces événements conduisent le gouvernement Pierre Messmer à décider, le 5 mars 1974, d'accélérer encore ce programme avec le « Plan VII » ou « Plan Messmer »115,i. Les 13 000 MW prévus pour être réalisés de 1972 à 1977 seraient entièrement engagés avant la fin de 1975. Ultérieurement, les investissements d'EDF seraient poursuivis au même rythme de six à sept réacteurs par an116, correspondant à l'engagement de 50 000 MW nucléaires de 1974 à 1980117. Une telle puissance installée, qui correspond à 55 réacteurs de 900 MWe, en sus des six déjà en activité, représente un coût total estimé à 83 milliards d'euros (2010)118. En dix ans, c'est plus de 100 milliards, garantis par l’État français, qui seront empruntés par EDF, principalement sur les marchés internationaux

https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_programme_nucléaire_civil_de_la_France

On est censé avoir perdu en compétence, mais à l'époque on en avait encore beaucoup moins, la compétence on se l'est forgée !!!

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à l’instant, Picdelamirand-oil a dit :

Oui si on compare au plan Messmer ce qui frappe c'est la timidité de l'ambition:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_programme_nucléaire_civil_de_la_France

On est censé avoir perdu en compétence, mais à l'époque on en avait encore beaucoup moins, la compétence on se l'est forgée !!!

Oui, mais ce que tu montres c'est que c'est essentiellement un débat politique. Remonter des compétences en particuliers en soudures on voit que çà a déjà commencé. (compétence similaire avec la marine pour les sous-marins). 

C'est pour çà que j'ai mis l'article sur les sénateurs. Il montre bien jusqu'à où même un partie de droite peut aller. Je te confirme que çà manque d'ambitions compte tenu des besoins. 

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6 minutes ago, Picdelamirand-oil said:

Décarboner l'industrie: deux documents du shift project:

Synthèse

Rapport

Aujourd'hui l'industrie lorgne sur les USA parce que le prix de l'énergie n'est plus viable en Europe... Et qu'il est trois fois moindre aux USA grâce au pétrole et gaz de schiste...

Et comme le document s'intéresse uniquement a l'industrie "en France" alors qu'il n'y a plus vraiment d'industrie energy intensive en France ça semble un peu vain...

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il y a 9 minutes, g4lly a dit :

Aujourd'hui l'industrie lorgne sur les USA parce que le prix de l'énergie n'est plus viable en Europe... Et qu'il est trois fois moindre aux USA grâce au pétrole et gaz de schiste...

Et comme le document s'intéresse uniquement a l'industrie "en France" alors qu'il n'y a plus vraiment d'industrie energy intensive en France ça semble un peu vain...

Moi je trouve ça intéressant: peut être qu'on va vouloir relocaliser? Du coup on va peut être se rendre compte qu'il faut une taxe carbone aux frontières de l'Europe? Parce que quand même il faut protéger la chimie Allemande... :biggrin:

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Le 16/01/2023 à 17:46, Picdelamirand-oil a dit :

Moi je trouve ça intéressant: peut être qu'on va vouloir relocaliser? Du coup on va peut être se rendre compte qu'il faut une taxe carbone aux frontières de l'Europe? Parce que quand même il faut protéger la chimie Allemande... :biggrin:

Sauf que personne n'est prêt a avoir des mines et de la sidérurgie dans son jardin... Ne serait-ce que pour la sidérurgie lié a l'électrification.

Pour la taxes carbone aux frontières, amuses toi à faire ça avec les USA on va se marrer ... c'est pas comme s'ils n'avaient pas quantités de leviers contre nous.

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il y a 12 minutes, g4lly a dit :

Pour la taxes carbone aux frontières, amuses toi à faire ça avec les USA on va se marrer ... c'est pas comme s'ils n'avaient pas quantités de l'évier contre nous.

On leur dira que c'est pour lutter contre les importations Chinoises et que pour eux on sait qu'ils vont pouvoir s'adapter.

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8 minutes ago, Picdelamirand-oil said:

On leur dira que c'est pour lutter contre les importations Chinoises et que pour eux on sait qu'ils vont pouvoir s'adapter.

Même comme ça les taxes au frontières ça renchérit massivement les produits et ça appauvrit largement la population locale ... qui quand elle le peut cherche alors à produire plus de richesse ... en se faisant s'attaque encore plus à l'environnement ...

... c'est toujours le même probleme quand on ajoute gratuitement et rapidement beaucoup de complexité à un systeme déjà gentiment branlant.

Avec comme corollaire ... en conclusion "sobriété" qui signifiant en vrai restriction pour tous et régression pour beaucoup.

En gros des projets qui n'ont rien de très satisfaisant ... pour des résultats au mieux incertains aux pires illusoires.

Comme on dirait au foot nous n'avons plus notre destin en main sur le coup ...

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Carburants de synthèse : une solution pour la mobilité durable ?

Les carburants de synthèse ou e-carburants suscitent un intérêt grandissant pour accompagner la transition énergétique et limiter les émissions nettes de CO2 dans le secteur des transports, et plus particulièrement dans le secteur aérien. Pourquoi ? Comment ? Décryptage par Sylvain Nizou, Chef de programme adjoint Economie circulaire du carbone au CEA.

Qu’est-ce qu’un carburant de synthèse ?

Les carburants de synthèse, aussi appelés e-carburants (e-fuels) pour électro-carburants, sont des carburants produits sans pétrole ni biomasse, mais à partir de CO2 et d’électricité bas-carbone. Contrairement aux carburants issus de ressources fossiles, tels que l’essence, le kérosène ou encore le gasoil, les e-carburants s’inscrivent dans une approche circulaire dans laquelle le CO2 émis lors de la combustion du carburant est aussi utilisé pour synthétiser ce dernier. Le CO2 est considéré ici comme une matière première et non comme un déchet. Il peut être collecté sous une forme concentrée auprès des activités industrielles (cimenteries, aciéries, chimistes) ou de transformation de la biomasse et des déchets (incinérateurs, méthaniseurs, fermenteurs). Il peut aussi être directement capté dans l’atmosphère par des procédés de Direct Air Capture (DAC), mais sa faible concentration dans l’air rend ces procédés gourmands en énergie, incitant à privilégier en priorité les sources de CO2 concentrées.

Comment le fabrique-t-on ?

Le CO2 étant une molécule stable et dépourvue d’énergie, il est nécessaire de le transformer au moyen d’une source d’énergie. Si de l’électricité est directement utilisée, on parle de procédé d’électro-réduction du CO2 mais les technologies les plus matures reposent d’abord sur une électrolyse de l’eau permettant de produire de l’hydrogène bas-carbone, qui est ensuite combiné au CO2, dans un réacteur thermocatalytique, de manière à produire un carburant. Pour que ces carburants de synthèse deviennent intéressants du point de vue de leur empreinte carbone, il faut en effet veiller à les produire à partir de sources d’énergies bas-carbone, qu’elles soient d’origine nucléaire ou renouvelable.

La transformation du CO2 en e-carburants peut servir à produire une variété de composés utiles, selon la nature des procédés mis en jeu. Le méthane est accessible par hydrogénation du CO2 et cette réaction, dite de Sabatier (lauréat du prix Nobel de chimie en 1912), permet de fournir un carburant alternatif au gaz naturel pour véhicule (GNV) d’origine fossile. Selon la nature des procédés mis en jeu dans la conversion du CO2, il est également possible d’accéder à des composés liquides et particulièrement denses en énergie, tels que des alcools – et en premier lieu le méthanol – ou encore des hydrocarbures, tels que le gasoil ou le kérosène. Cette conversion de l’énergie électrique en énergie chimique, sous une forme gazeuse ou liquide, est appelée Power to X (Power to Gas ou Power to Liquid) et fait partie de la stratégie plus générale de capture et valorisation du carbone (CVC) ou CCU (Carbon Capture & Utilization).

Quels sont les bénéfices de ces carburants de synthèse ?

Issus du sous-sol, le pétrole et ses dérivés fossiles présentent des impuretés importantes en soufre et en azote qui doivent être éliminées lors du raffinage en carburant, pour limiter les émissions problématiques de polluants. Sur le plan environnemental, un avantage majeur des e-carburants est d’éliminer cette problématique en utilisant le CO2 et l’eau comme seules sources de matières.

Quelle que soit l’origine du CO2 employé pour leur synthèse (fossile, biologique ou atmosphérique), les e-carburants se caractérisent de plus par une empreinte carbone réduite sur tout leur cycle de fabrication d’au moins 70 % par rapport aux carburants pétroliers. Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport. Les carburants de synthèse peuvent en effet se substituer directement aux carburants pétroliers. Sans mobiliser de ressources fossiles comme le gaz ou le pétrole, ils bénéficient pourtant des mêmes qualités sur le plan énergétique. Ils sont désormais reconnus par l’Europe (ambition « Fit for 55 » de juillet 2021 de la commission européenne) comme une solution complémentaire à déployer pour la décarbonation des transports. Par cette démarche, l’utilisation du CO2 associée à une énergie bas-carbone évite donc l’extraction de ressources fossiles, comme le pétrole, pour maintenir durablement des services énergétiques et économiques utiles, dans une approche d’économie circulaire du carbone.

Pour quels secteurs du transport les e-carburants représentent-ils une solution transitoire ou durable de décarbonation ?

Les carburants de synthèse ont l’avantage de pouvoir être employés sur des systèmes de motorisation à combustion déjà existants : nos moteurs thermiques. Ils peuvent ainsi représenter une solution transitoire pour les filières disposant à terme d’alternatives à la motorisation thermique mais peuvent aussi devenir une solution durable pour les filières ne disposant pas d’autres alternatives pour réduire leurs émissions de CO2. Certains secteurs de la mobilité comme les véhicules légers et particuliers bénéficient déjà de moyens de décarbonation efficaces tels que l’électrification de la mobilité légère, par exemple. En revanche, d’autres secteurs tels que la mobilité lourde et longue distance (terrestre, maritime, aérienne), pourront difficilement se décarboner par l’électrification ou l’hydrogène voire nécessiteront 10 à 20 ans pour adapter leurs motorisations et les infrastructures de recharge. Ce sont ces secteurs qui doivent pouvoir bénéficier en priorité des carburants de synthèse, en complément des biocarburants. L’objectif n’est donc pas de concurrencer l’électricité ou l’hydrogène et d’alimenter nos voitures aux e-fuels mais bien de proposer une solution bas-carbone durable pour les secteurs qui ne pourront pas transitoirement ou durablement adopter d’autres stratégies de décarbonation.

Les e-carburants viennent ainsi répondre en priorité aux besoins du secteur aéronautique, qui dispose pour sa décarbonation de très peu d’alternatives au kérosène, en particulier sur les appareils long-courriers. En effet, l’hydrogène ou l’électricité ne peuvent pas être des alternatives encore envisageables pour ce type d’usage, car elles imposeraient d’opérer d’importantes modifications de toute l’infrastructure d’acheminement de l’énergie (électrique et/ou hydrogène), de la motorisation, de la conception des réservoirs et des avions. Avec l’hydrogène ou l’électricité, la quantité d’énergie embarquée dans le réservoir est moindre qu’avec du kérosène. Conséquence, pour parcourir la même distance, les réservoirs d’énergie (batterie ou hydrogène) occupent un volume au minimum 3 à 4 fois supérieur aux réservoirs de kérosène. Avec le kérosène de synthèse, il n’est pas nécessaire de changer intégralement les flottes d’avions long-courriers, car il s’agit de la même molécule produite différemment. Les constructeurs des secteurs du transport maritime longue distance et du transport routier sont également intéressés par ces carburants de synthèse. Là aussi, il n’est pas nécessaire de changer les systèmes de motorisation (moteurs électriques et/ou piles à combustible) additionné de nouvelles infrastructures de recharge coûteuses puisque l’ambition est de proposer un carburant identique à du diesel ou du fuel lourd sur le plan énergétique mais avec un impact environnemental très réduit.

Pourquoi ne roule-t-on pas déjà avec ces carburants et quels sont leurs inconvénients ?

Le revers de ces e-carburants c’est bien sûr le besoin énergétique qu’ils occasionnent pour leur production. Tandis que le pétrole et la biomasse sont des composés énergétiques, les e-carburants, produits à partir de CO2, vont solliciter fortement la production d’électricité bas-carbone pour la fabrication d’hydrogène ou l’électro-réduction directe du CO2. Il convient donc d’anticiper ces besoins massifs en électricité dans les scénarios énergétiques, et de clairement afficher auprès des filières électricité et hydrogène le rôle complémentaire et les besoins des e-carburants. Si ces besoins sont efficacement planifiés et anticipés, la France, qui dispose d’un des mix électriques les moins carbonés au monde, se présente comme un potentiel leader du secteur. En effet, l’intensité carbone d’un carburant de synthèse est très dépendante de celle de l’électricité. Ainsi, la production massive d’e-carburants en France pourrait présenter à la fois une opportunité sur le plan de la souveraineté énergétique du territoire mais aussi au service de nos exportations avec la mise en avant d’un bilan carbone des carburants français meilleur que ceux produits dans des pays où l’électricité est plus carbonée. Substituts désormais reconnus par l’Europe comme nécessaires et complémentaires aux autres vecteurs énergétiques pour la mobilité lourde et longue-distance, les e-carburants devront néanmoins relever des défis à la fois technologiques mais aussi politiques et réglementaires pour anticiper les besoins d’électricité bas-carbone et encourager les industries à miser sur ces stratégies favorables à une réduction de leurs émissions directes et indirectes de CO2. Le programme Economie Circulaire du Carbone du CEA accompagne dans cette optique les équipes de recherche (CEA, CNRS, INRAE, Universités Paris-Saclay, Grenoble Alpes et Aix-Marseille) pour réaliser les ruptures scientifiques et technologiques nécessaires à l’émergence d’e-carburants compétitifs et accompagner nos partenaires industriels.

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On 1/19/2023 at 1:10 AM, collectionneur said:

Les groupes pétroliers au tribunal ? C'est ce que demander le secrétaire général des Nations Unies :

https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/01/18/climat-l-onu-denonce-le-grand-mensonge-des-geants-petroliers-et-demande-des-poursuites_6158384_3244.html

C'est quand même le comble du ridicule et de l'irresponsabilisme ... c'est comme si le camé portait plainte contre son dealer :bloblaugh:

Et les apôtres du libéralisme nous assener ... fascinant. Depuis quand une entreprise devrait elle être infiniment plus vertueuse que les états, et être pénalement condamné pour ça?! Le bal des faux culs à coté c'est une douce rigolade.

Nos engagements climatiques nécessitent l’engagement complet du secteur privé

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@g4lly Il me semble bien que des familles de drogués ont portés plaintes contre des trafiquants pour overdose.

Et les entreprises poursuivi pour produits dangereux, pharmaceutique, tabac, pièces défectueuses, etc.... se compte par centaines.

Les entreprises pétrolières ont fait au minimum de la rétention d'informations et lancé des campagnes mensongères de dénigrement. Oui, cela mérite de passer au tribunal !

 

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26 minutes ago, collectionneur said:

@g4lly Il me semble bien que des familles de drogués ont portés plaintes contre des trafiquants pour overdose.

Et les entreprises poursuivi pour produits dangereux, pharmaceutique, tabac, pièces défectueuses, etc.... se compte par centaines.

Les entreprises pétrolières ont fait au minimum de la rétention d'informations et lancé des campagnes mensongères de dénigrement. Oui, cela mérite de passer au tribunal !

Rétention d'information c'est du foutage de gueule. Porte plainte contre l'état directement et les universitaires qui l'avairnt eu l'information exactement la même. En France c'était encore plus simple ELF c'était l'état tout simplement.

La vérité c'est qu'a l'époque personne ne voulais en entendre parler... Donc on a gentiment gardé tout ça sous le tapis, jusqu'au moment au ça a commencé à ce voir un peu trop. Et même la tu avais encore des litanies de décideurs et de scientifiques pour t'expliquer c'était un complot.

Et aujourd'hui au lieu d'assumer notre impuissance, on se met en colère contre le bouc émissaire, le méchant dealer qui a alimenté notre croissance et notre train de vie de bourgeois.

Vu de moi c'est d'une puérilité sans nom.

Et on entend encore en 2023 ...

"Qui aurait pu prédire la crise climatique ?"

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@g4lly L'état français à DÉJÀ été condamné par le tribunal administratif pour inaction en matière climatique par deux fois. Donc, je confirme que oui, les sociétés idem doivent rendre des comptes.

https://www.vie-publique.fr/en-bref/282012-changement-climatique-la-france-condamnee-pour-prejudice-ecologique

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1 hour ago, collectionneur said:

@g4lly L'état français à DÉJÀ été condamné par le tribunal administratif pour inaction en matière climatique par deux fois. Donc, je confirme que oui, les sociétés idem doivent rendre des comptes.

https://www.vie-publique.fr/en-bref/282012-changement-climatique-la-france-condamnee-pour-prejudice-ecologique

Sauf que l'état s'était engagé par la loi a faire ci ou la.

Ici les entreprises n'ont aucun engagement de la sorte. Tu as besoin d'essence elles te vendent de l'essence. Le deal s'arrête là.

Si tu veux de l'expertise climatique il faut acheter de l'expertise climatique pas de l'essence...

Sinon toutes les boîtes finissent au tribunal pour tout et n'importe quoi... Aucune n'est suffisamment vertueuse pour passer entre les mailles des malheurs du futur.

Au final tu te retrouves avec des entreprises qui se blindent à mort côté juridique avec des montage exotique du bout du monde et on s'étonne que rien ne marche plus.

Évidemment si le moindre mec qui vend un truc risque de se retrouver en prison parce que le client retourné sa veste ...

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Il y a 4 heures, collectionneur a dit :

@g4lly L'état français à DÉJÀ été condamné par le tribunal administratif pour inaction en matière climatique par deux fois. Donc, je confirme que oui, les sociétés idem doivent rendre des comptes.

https://www.vie-publique.fr/en-bref/282012-changement-climatique-la-france-condamnee-pour-prejudice-ecologique

Et c'est une blague complète et la preuve que nous sommes à la merci de services étrangers hostiles qui mènent des campagnes de désinformation et de guerre psychologique contre notre pays avec la complicité de nos autorités.

Ces "ONG" et autres "associations" devraient être purement et simplement interdites et leurs membres poursuivis pour terrorisme ainsi que crimes contre l'humanité, puisque les crimes contre l'environnement sont de facto des crimes contre l'humanité.

Non, "remplacer" du nucléaire par de l'éolien et du solaire, c'est-à-dire par du gaz (voir le cas allemand) n'est pas moins émissif de gaz à effets de serre.

Non, la France n'avait rien à se faire pardonner ou je ne sais pas quoi.

La France a fait sa transition écologique dans les années 70-80 grâce au nucléaire. Ce sont les autres qui ne l'ont pas faite.

On ne peut pas demander à l'élève qui a 20/20 d'améliorer sa moyenne pour qu'il suive le mouvement de l'élève qui a 0/20.

"L'écologie" politique, n'est pas écologique.

yztg.png

(edit: ce message vous est offert par l'office adnetien de contre-trollage assymétrique)

Modifié par Patrick
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Il y a 5 heures, Patrick a dit :

La France a fait sa transition écologique dans les années 70-80 grâce au nucléaire. Ce sont les autres qui ne l'ont pas faite.

 

Rien n'est plus faux. Tu fais un amalgame entre production électrique et consommation d'énergie. 

La France est encore dépendante des énergies fossiles pour 80% de ses usagers. 

Decarbonner la production électrique est une chose, et c'est important, mais y'a tout le reste.

Quand au délire sur les ONG ou associations, je sais pas si c'est de l'humour ou vraiment le fond de ta pensée, mais porte plainte contre moi. J'ai signé tout ce que j'avais à signer et participé financièrement pour que cette plainte aboutisse. 

Et la justice a tranché. Donc bon. 

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Il y a 22 heures, bubzy a dit :

Rien n'est plus faux. Tu fais un amalgame entre production électrique et consommation d'énergie. 

La France est encore dépendante des énergies fossiles pour 80% de ses usagers. 

Decarbonner la production électrique est une chose, et c'est important, mais y'a tout le reste.

Quand au délire sur les ONG ou associations, je sais pas si c'est de l'humour ou vraiment le fond de ta pensée, mais porte plainte contre moi. J'ai signé tout ce que j'avais à signer et participé financièrement pour que cette plainte aboutisse. 

Et la justice a tranché. Donc bon. 

Oui mais son graphique n'est pas que pour la production d'énergie électrique, c'est pour toute l'énergie....

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