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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. En fait, le bruit propre, c'est une saleté... ---> []
  2. Sinon, je veux juste une confirmation. @g4lly, quand tu as écrit ça : C'est vraiment ce que tu voulais écrire ? Ou tu voulais plutôt écrire : Parce que ce n'est vraiment pas la même chose, et que des incompréhensions ont pu en naître...
  3. Pour ma part, ce n'est pas du tout la perception que j'ai de la détention préventive. Certes, je n'ai jamais été personnellement concerné par celle-ci, mais j'ai vécu d'assez près celle d'un de mes oncles, dans un contexte très délicat, transformant cette détention en pur enfer. À mes yeux - c'est bien une perception personnelle - la détention provisoire n'a absolument pas pour but de faire craquer l'accusé. Ça, c'est le rôle de la Garde à Vue. Il se trouve que, si la détention provisoire est un outil judiciaire, la garde à vue est un outil policier. Les deux sont bien souvent excessifs, et il est ironique de voir les promoteurs de l'un critiquer l'autre et vice-versa. La détention préventive n'est pas un outil de coercition, non plus. Il ne s'agit pas d'une "contrainte par corps" valant pour exécution de peine. C'est, à la base, un outil judiciaire destiné à geler les éléments de preuve, le temps de les saisir, les faire s'exprimer, et ce, de manière irréfutable. C'est une mesure conservatoire. La détention provisoire permet d'éviter que des suspects, certes, innocents à ce stade, mais néanmoins mis en cause, ne puissent altérer des preuves, des témoignages, ou synchroniser leurs versions. Écarter la détention provisoire peut s'envisager si tous les témoignages et les éléments de preuves ont été recueillis et si toutes les versions sont validées et contresignées de ceux qui les expriment, sans possibilité de revenir en arrière après entente. Sinon, si l'on veut laisser une part de liberté, c'est bracelet électronique, suspension conservatoire (avec maintien du traitement), interdiction de contact, coupure (voire brouillage) des communications téléphoniques et électroniques. C'est à peine mieux : une forme d'assignation à résidence avec visites interdites hors de l'avocat et du médecin (légiste). Sinon, je rappelle que la détention provisoire n'est pas prononcée à la légère. Elle l'est quand il est estimé que des risques pèsent sur le déroulement de l'enquête, de l'instruction, et par suite du procès si l'on va jusque-là. Le juge des détentions et des libertés la prononce pour une durée maximale en rapport avec la gravité des faits (et la difficulté supposée de l'enquête et de l'instruction), tout en laissant des possibilités d'appels -> une autre cour peut alors rendre une décision contraire, après examen du contradictoire et exposition des arguments des parties. Il y a eu d'autres affaires mettant en cause des policiers qui n'ont pas débouché sur une détention provisoire, même à l'issue d'une garde à vue. Là, le prononcé de la DP doit quand même interroger au moins autant sur la gravité des faits que sur l'autorité des juges. Que la Police dispose de l'usage légitime de la violence au nom de l'état ne devrait pas poser de problème particulier, à condition que cette violence "par personne dépositaire de l'autorité publique" soit mise en œuvre dans des conditions exemplaires. Ces conditions exemplaires doivent permettre à la justice de disposer de tous les éléments pour mettre en cause aussi bien les auteurs de violence ne disposant pas de l'autorité publique, que ceux qui abuseraient de cette autorité. Et comment faire le distingo si l'on ne remet pas une forme d'égalité devant la loi (égalité qui est déjà rompue par le statut particulier des fonctionnaires de police qui exige d'eux davantage de responsabilités - c'est une question de confiance vis-à-vis du peuple dépositaire de cette autorité et qui la délègue à cette institution, n'oublions pas ce principe fondateur). Cette affaire vient planter un double coin, tant dans l'autorité de la Police que dans celle de la Justice, ce qu'aucune des deux n'a besoin de subir en ce moment.
  4. Lanveoc, Landi et Lann Bihoué sont indiqués comme des sites de l'AIA (Atelier Industriel Aéronautique). Pas spécialement comme des endroits où déployer des avions - tiens, d'ailleurs, essayez de déployer des avions sur la BA 204 ou à Cinq-Mars-La-Pile, ça va être drôle.
  5. FATac

    [Rafale]

    Si, si, tu cherches bien un motif pour te pendre. On peut aussi t'en donner d'autres : Sur la flotte de 200 avions de combat, tu en as une bonne trentaine qui sont dotés de vieux radars à balayage mécanique qui ont pourtant une portée supérieure à celle des RBE2 PESA Et puis tu en as aussi plein qui sont équipés d'un radar, certes performant en suivi de terrain, mais dont la portée en Air-Air est inférieure à la capacité visuelle du pilote. Voila la moitié de l'AAE. Moi, je vois que sur l'autre moitié, on est sur un "ramp up" capacitaire, qui a été un peu brisé par la cession d'appareils d'occasion à la Grèce. Mais pour le moment, le nombre a été jugé suffisant pour les missions du moment - essentiellement définir les doctrines d'emploi pour les 25 prochaines années - sinon le volume cédé à la Grèce aurait été réduit.
  6. FATac

    [Rafale]

    La Marine a combien d'AESA ? Parce que la RAF ayant repris le rôle de la FAA, il faut cumuler les deux forces pour comparer. On ne va pas aller se pendre tout de suite, quand même.
  7. Je ne suis pas certain qu'elle soit plus secrète que ce qu'il peut y avoir dans les caméras Catherine FC que Thales avait livrées pour équiper les tanks russes, finalement.
  8. C'est histoire que le fardier ne remonte pas à vide vers l'arrière ? Parce que côté logistique, il me semble qu'il y a encore beaucoup de matériel à amener au front pour essayer de se créer enfin une action décisive... Les rotations vers les dépôts n'ont pas fini...
  9. Au hasard (en fait, non), pour faire comme l'indiquait Napoléon Bonaparte : "Ne jamais contrarier un adversaire qui commet une erreur". Blague à part : ça ne sert que la comm' à destination du grand public, et même là, je ne suis pas sûr que ça porte. En fait, ceux qui s'occupent des approvisionnements (négociateurs, importateurs, et certainement les gouvernants) dans ces pays du sud, sont parfaitement au courant de la réalité avec laquelle ils sont en contact - et un démenti ou des preuves de duperie sont bien plus efficaces à ce niveau, dans l'ambiance feutrée des officines, plutôt que dispersées aux quatre vents, dans la caisse de résonnance médiatique où l'on finit par ne plus distinguer le démenti du démenti du démenti, tant le niveau de bruit y monte.
  10. Ce qui ne prouve ni leur pertinence, ni qu'ils n'ont pas été contestés dans les endroits où ça compte. C'est pour ça qu'on ne peut rien en conclure, et surtout pas qu'ils sont fondés.
  11. Parce que "Electric" tout seul n'existe pas, alors que Northrop a eu une existance autonome. DANGGER fait moyennement la blague.
  12. Sur ce point, la réponse de @Paschi remet l'église au milieu du village. Et par ailleurs, tu commets aussi un biais de raisonnement : argumentatum ad silencio T'as déjà entendu un Russe dire "Je suis un menteur" ? Tiens, si c'est pas une preuve, ça !!
  13. L'espace d'un moment, j'ai cru que c'étaient des pavés en granite de Chausey... Puis je me suis rappelé qu'ils avaient tous servi sur le port de Granville. Ouf.
  14. Je rêve d'un partenariat Dassault Aviation, Northrop (Grumman), General Electric et Raytheon. On l'appellerait "DANGER !"
  15. FATac

    Lockheed Martin

    C'est ça, oui : un démonstrateur d'avion supersonique "silencieux" (Quiet Super Sonic Aircraft).
  16. Un incident technique. Voila... ----------> []
  17. FATac

    [Rafale]

    Ça, je n'en suis pas certain. Ça dépend davantage des limites de la tolérance de la nacelle elle-même. Par contre, il est de notoriété publique que Damoclès n'était pas qualifié pour Mach 1.8. Ça doit toujours être hors de portée pour Talios.
  18. FATac

    L'actualité du CdG

    C'est l'éclairage par le spot, en bas à droite, qui éclaire le bas du bulbe, côté bâbord. Or, la lumière naturelle principale venant, en fait, du haut à gauche, elle éclairerait effectivement cette zone si c'était un trou. Mais justement, la lumière naturelle est chaude et dorée, quand l'artificielle est froide et blanche, ce qui permet de contrer cette inversion que le cerveau fait naturellement au premier regard.
  19. FATac

    L'actualité du CdG

    En quoi ? Je la trouve très jolie (merci aux heures dorées du crépuscule).
  20. FATac

    L'Inde

    Non, mais ça ne vaut rien : le Rear-Admiral est corrompu jusqu'à l'os puisqu'il y a une maquette de Rafale derrière lui.
  21. Le marquage du Leo, avec un carré blanc barré d'une croix noire ne lasse pas de m'étonner. J'hésite entre un marquage breton de type Kroaz Du, un marquage de ciblage, ou bien une provocation pour rappeler des marquages allemands.
  22. FATac

    FSN et code OTAN

    Certains te diront que c'est peu ou prou la même chose... -------> []
  23. FATac

    FSN et code OTAN

    À la base, j'imagine qu'un objet de FSN donné ne peut être remplacé que par un objet de même FSN. Y a-t-il, cependant, des cas de compatibilité de pièces permettant de remplacer un FSN donné par une liste de FSN compatibles, ou bien les objets compatibles prennent-ils alors le FSN de l'objet initial (rompant ainsi la nature unique du numéro). De même, deux objets de même FSN au code de nationalité prêt correspondent-ils au même objet, potentiellement compatible à l'origine prêt, ou bien s'agit il de deux nomenclatures parallèles ?
  24. FATac

    Le F-35

    Alors, on va tous se détendre, car les zones d'ombres de l'article sont promptes aux interprétations excessives, avec un risque de mauvaise représentation de la réalité. L'article dit que "les aviateurs ont démonté la batterie d'un engin d'une nation, et l'ont remontée sur celui d'une autre nation". Il ne précise, à aucun moment, que ce sont les mécaniciens australiens qui ont réalisé le montage sur l'avion américain, que ce sont les mêmes techniciens qui ont fait le démontage et le remontage. En l'occurrence, je doute que les Australiens soient habilités à travailler seuls sur un appareil américain sans un encadrement US renforcé. Donc deux options : ce sont des mécaniciens américains qui ont réalisé le montage sur l'avion américain, et il n'y a pas de problème d'interopérabilité procédurale. ce sont des mécaniciens australiens qui ont réalisé le montage sur l'avion américain, sous la supervision d'opérateurs américains, garants de la bonne exécution des procédures qui leur sont propres. Il n'y a pas, non plus, de problème d'interopérabilité procédurale puisque la responsabilité de la procédure est américaine, les Australiens n'étant que des "petites mains", de simples exécutants.
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