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Séisme au Japon, Fukushima et conséquences


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Perso je dois dire que je n'ai pas d'idée définitive sur le pour ou contre nucléaire.

J'entends beaucoup de gens dire, la france et l'europe doivent sortir du nucléaire.

Ils disent que les héoliennes et les panneaux solaire peuvent remplacer tout ça.

Moi j'ai deux questions simples, combien d'héoliennes faut-il pour produire autant d'energie qu'une central nucléaire ou combien de mètres de panneaux solaires ?

On a des chiffre la dessus ? Il faudrait combien d'héoliennes ou de panneaux solaires pour remplacer le parque nucléaire FR ?

Ensuite il y a les pro nucléaires qui disent que les pays de l'UE qui n'ont pas de centrals nucléaires ont des centrals au fioul, gaz ou charbon ?

Ce qui est limite une tentative de flinguer la planète. J'ai aussi entendu dire que beaucoup de ces pays achetaient une bonne part de leur élèctricité aux pays qui ont des centrales nucléaires ?

Tout ça est-il vrai ?

Je trouve les explications que l'on a à la TV assez décevante pour se forger une opinion sur le sujet. On a aucun chiffre réel, juste des prise de tête sur des plateau TV qui ne nous apprennent pas grand chose.

J'ai trouvé ceci sur Wikipédia :

Comparaisons des puissances potentielles:

Une éolienne de 2 MW fonctionnant à pleine puissance pendant 1/4 de l’année produit 4 à 5 millions de kWh, soit l’électricité domestique consommée par 4 000 personnes en moyenne (hors chauffage) [3]. Une éolienne 5MW offshore produit plus de 15 GWh par an, soit de quoi alimenter 10000 voitures électriques standards (type Renault Mégane 100% électrique) qui parcourent chacune 10000km par an.

Un aérogénérateur : de quelques kW jusqu'à 6 MW (en 2006) ; la plupart des grandes éoliennes installées aujourd'hui en France ont une puissance de 1 à 3 MW. En général, elles sont rassemblées en fermes éoliennes de 6 à 210 MW[4].

Une centrale thermique à flamme : 120 à 720 MW (en France[5] en 2006)

Une centrale solaire photovoltaïque : de quelques centaines de watts à 20 MW (record 20 MW : centrale solaire de Beneixama en Espagne) en 2006.

Une centrale solaire thermodynamique : de 2 à 350 MW (record : 354 MW avec la centrale de Luz Solar Energy dans le désert de Mojave en Californie, États-Unis)

Une centrale hydro-électrique : de quelques kW à 3 000 MW (record : 32 turbines de 700 MW soit 22 400 MW au Barrage des Trois-Gorges en Chine) en 2006.

un réacteur nucléaire : de l'ordre de 900 à 1 300 MW en général (record : 1 550 MW à la centrale nucléaire de Civaux au sud de Poitiers) en 2006.

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_%C3%A9olienne

Et j'ai trouvé se convertisseur de puissance électrique

http://fr.unitjuggler.com/convertir-power-de-GW-en-MW.html

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Perso je dois dire que je n'ai pas d'idée définitive sur le pour ou contre nucléaire.

La vie c'est pas un match de foot PSG / OM t'es pas obligé d'etre pour ou d'etre contre ;)

Quant au débat sur la place des énergie renouvelable dans le parc énergétique ... c'est bien plus compliqué que juste les chiffres de la production, ca touche des milliers d'emploi, des intérêts particuliers etc.

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Les éoliennes comme un des apports principaux sont une vaste blague: c'est un appoint ponctuel, et plus encore localisé dans le temps et l'espace (l'électricité ne se transporte pas indifféremment sur de longues distances). C'est un bruit mal étouffé que, surtout avec les grands parcs construits en mer, il y a en fait peu de régions qui peuvent fournir quelque chose d'important, mais surtout aux bonnes périodes (sur les littoraux, où les pics de consommation sont en été, les vents sont précisément faiblards), et d'une manière générale, il est fréquent que les exploitants ou les fabricants fassent tourner quelques éoliennes au moteur pour éviter qu'elles se gripent, mais surtout pour donner l'impression qu'elles servent à quelque chose en permanence (amusant de voir, en passant sur une route, un groupe de quelques éoliennes où y'en a que la moitié ou le tiers qui tournent).

Et mieux vaut ne pas parler de ce que consomme, en pleine comptabilité écologique, leur filière de production, et encore plus leur filière commerciale, puisqu'elles ne sont pas produites partout et doivent être acheminées. Quand à l'impact écologique des grands parcs marins de plusieurs hectares, il suffit de voir comme les assoces locales sont souvent étouffées dans leurs protestations (expérience personnelle à la suite de conversation avec un expert de l'environnement à propos du nouveau parc qui verra le jour en Vendée): le tapissage de béton sur de telles surfaces :P....

Le solaire est aussi limité par l'environnement d'implantation et la période, mais il offre l'avantage de pouvoir être une "puissance distribuée" en étant installé dans chaque résidence et sur des toits d'immeubles; cependant, en France, la législation change sans arrêt et fait en fait tout pour décourager l'investissement.

Ce qui est sûr, en tout cas, c'est le genre de polémiques, et sans doute de suivisme politique, qui viendra avec les conséquences de cette catastrophe au Japon.

J'ai aussi entendu dire que beaucoup de ces pays achetaient une bonne part de leur élèctricité aux pays qui ont des centrales nucléaires

Les centrales françaises fournissent une part significative de l'électricité allemande, mais aussi de l'italienne.

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Les éoliennes comme un des apports principaux sont une vaste blague

C'est pas le sujet ici mais nan c'est pas une blague ... on sait faire sans le nucléaire, mais pour ca faudrait changer pas mal de chose et on veut pas. On sait faire des maison 0 énergie ... on sait produire localement l'énergie consommée localement ... on sait compensé l'irrégularité de production par le foisonnement ...  Pour le reste c'est de l'idéologie, le produire plus pour consommer plus, ou le faire un peu attention pour pas faire n'importe quoi. Accessoirement l'uranium n'est pas renouvelable, donc dans pas si longtemps on devrait vendre au francais des surgénérateur brulant du plutonium ca va etre sympa a vendre au moment des élections :lol:

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Les centrales françaises fournissent une part significative de l'électricité allemande, mais aussi de l'italienne.

J'en avais entendu parler, mais je ne savais pas si c'était vrai. En tout cas, si c'est bien le cas, les écologistes allemands sont des hypocrites siniques qui se foutent du monde ! :O

Ils disent sortirent du nucléaire, mais continue à acheter de l'energie nucléaire discrètement comme si de rien était. C'est quoi cette blague ? :rolleyes:

En plus si c'est vrai, quel terrible aveu d'échèque.

Ca amenne une autre question. Hormis les problèmes d'emplois et tout le reste. Si demain il n'y a plus une seule centrale nucléaire en Europe, comment se passerait l'approvisionnement électrique ?

Par exemple, l'Allemagne peut-elle vraiment subvenir à ses besoins sans ses centrales et l'apport électrique nucléaire FR ou autre ?

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Nous aussi on achète de l'énergie a nos voisins ... alors qu'on est en surproduction :lol:

La conso est tres fluctuante en fonction de la météo a cause de l'achat de chauffage électrique ... et on peut tres bien se retouver en position d'acheteur pour quelques degres de température en moins, autant chez nous qu'en allemagne. Les allemands programment une sortie du nucléaire pour 2020 ... pas pour aujourd'hui. Sinon les allemands on relancé leur mines de charbon pour alimenter leur centrale a charbon :)

Pour pas mourrir bete un petit topo de l'IEA sur l’intérêt des énergie renouvelable dans un parc énergétique mondial http://www.iea.org/textbase/papers/2007/so_contribution.pdf

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"Contrairement à ce qui s'est passé jusqu'ici, il ne fait pas de doute que les niveaux atteints peuvent affecter la santé des êtres humains", a expliqué Yukio Edano lors d'une conférence de presse.

"A 10H22, nous avons détecté 30 millisieverts entre le réacteur 2 et le réacteur 3, 400 millisieverts près du réacteur 3, et 100 près du numéro 4", a-t-il précisé.

http://www.romandie.com/ats/news/110315032524.xz7i8luv.asp

"Un incendie a démarré sur le réacteur 4 et le niveau de radiation a considérablement augmenté", a déclaré le chef du gouvernement lors d'une allocution télévisée.  [...] Mais "il faut garder à l'esprit que ce n'est pas le combustible nucléaire lui-même qui brûle", a déclaré le porte-parole.

http://www.romandie.com/ats/news/110315024058.p2q64heq.asp

Je pense que je peux me mettre mon optimisme d'hier dans l'c*l, après une nuit de sommeil la situation a bien empiré.

On parle d'atteinte au confinement, d'incendie, et d'un quatrième réacteur dans la danse : /

Après une journée de boulot, je rentre, et constate que ça n'évolue pas de façon critique.

Après une nuit de sommeil, ça devient le bordel, moralité il faudrait que je bosse H24  :-[

La seule fenêtre d'optimisme que l'on puisse avoir c'est espérer - comme je l'explique dans mon post d'hier - que la majorité des radiations soit le fait d'agents gazeux (se dispersant rapidement et assez vite inoffensifs), et non de poussières solides (là c'est beaucoup moins cool :( )

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C'est bizarre d'annoncer des doses sans annoncer la durée d'exposition correspondante?!

C'est de pire en pire, confinement total dans la zone de 20 a 30km ... avec mesure préventive dépoussiérage et autre douche. La zone de 0 a 20km évacuation totale. La bonne nouvelle c'est que l'incendie est éteint ...

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ok , comme quoi on était pas alarmiste mais lucide.la position de sortir du nucléaire était plus juste que tout ce magma d'info et de com à trois balles.

ce que je pige pas c'est le réacteur 4 ?

on nous l'avait dit à l'arrêt et il est aussi en train de partir de travers.

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ok , comme quoi on était pas alarmiste mais lucide.la position de sortir du nucléaire était plus juste que tout ce magma d'info et de com à trois balles.

ce que je pige pas c'est le réacteur 4 ?

on nous l'avait dit à l'arrêt et il est aussi en train de partir de travers.

Le combustible transmute spontanément ... donc même du combustible d'un réacteur a l’arrêt doit etre refroidi ... tout le temps, la radiolyse de l'eau se poursuit aussi en piscine de stockage etc. Donc on retrouve les même souci que dans les autre réacteur mais a plus petite échelle, production de chaleur, production d’hydrogène ... sauf que normalement les gaine sont intact et on peu laisser s’évaporer la flotte si y en a encore en piscine pour assurer le refroidissement et l'évacuation de l’hydrogène.

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C'est bizarre d'annoncer des doses sans annoncer la durée d'exposition correspondante?!

C'est de pire en pire, confinement total dans la zone de 20 a 30km ... avec mesure préventive dépoussiérage et autre douche. La zone de 0 a 20km évacuation totale. La bonne nouvelle c'est que l'incendie est éteint ...

Je suis d'accord avec toi c'est assez chiant de ne pas avoir de mesures fiables et précises..

Car hurler "oh mon dieu, il y a 400 fois le seuil !" c'est utile uniquement pour affoler les gens si on ne donne pas clairement les informations. Je suis encore tombé sur un site annoncant "8 200 mSv" sur site. Pas d'indication de durée, et si c'est raporté par rapport à l'heure, dans ce cas c'est dose létale en 1h, voir moins.

Je me rend compte que les gentils neuneus incapables de faire la différence entre un Joule et un Watt ou incapable de comprendre une échelle logarithmique en 2nd, bah parfois ça donne des journalistes :( d'autant plus avec le web 2.0

On avait déjà un irradié à 106mSv avant-hier, donc des débit de dose de dizaines de mSv/h existaient déjà. La question c'est : était-ce dans une enceinte de confinement ou non ?

Il faut prendre des mesures énergiques.

Soit exiger des informations chiffrées sur les débits mesurés sur site.

Soit exiger que les journalistes n'ayant pas de valeurs chiffrées ou n'y comprenant rien ferment leurs g***** (mais ca implique d'abord un accès transparent aux valeurs mesurées)

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Allez on reprend:

mardi 15 mars

07h43

Un bassin de stockage de combustible nucléaire usagé est en feu au réacteur n° 4 de la centrale de Fukushima-Daiichi, et de la radioactivité a été libérée dans l'atmosphère, a fait savoir mardi l'AIEA, qui cite les autorités japonaises. Selon l'AIEA, le débit de dose a atteint jusqu'à 400 millisieverts par heure sur le site même.

Tokyo Electric Power (Tepco), l'exploitant de cette centrale, a demandé de l'aide aux forces d'autodéfense (armée japonaise) ainsi qu'à l'armée américaine pour éteindre l'incendie, qui s'est déclaré après une explosion au réacteur n° 4.  Cette explosion pourrait avoir été provoquée par de l'hydrogène, selon l'AIEA.

07h52

L'incendie qui s'était déclaré mardi au niveau du réacteur n° 4 de la centrale atomique de Fukushima-Daiichi, sur la côte nord-est du Japon, a été éteint, a fait savoir l'exploitant de la centrale, Tepco.

Quelques infos supplémentaires:

Tableau expliquant les effets standard des radiations en fonction des doses reçues: http://nextbigfuture.com/2011/03/radiation-chart.html

Trajet et orientation du nuage selon le Spiegel: http://www.spiegel.de/wissenschaft/natur/bild-750835-191816.html (attention, il semblerait qu'il y ait des projections sur le 16 mars. Je ne sais pas sur quoi ils se basent.)

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Un bon résumé de situation

http://www.washingtonpost.com/business/economy/nuclear-crisis-deepens-as-third-reactor-loses-cooling-capacity/2011/03/14/ABk6rQV_story.html

Japan’s nuclear emergency turned more dire on Tuesday after the third explosion in four days rocked the seaside Fukushima Daiichi complex and fire briefly raged in a storage facility for spent fuel rods at a fourth, previously unaffected reactor.

Officials from Tokyo Electric Power Co., owner of the nuclear complex, said radioactive substances were emitted after a 6:14 a.m. explosion, which took place in the unit 2 reactor. The blast took place near or in the suppression pool, which traps and cools radioactive elements from the containment vessel, officials said. The explosion appeared to have damaged valves and pipes, possibly creating a path for radioactive materials to escape.

A grave Prime Minister Naoto Kan told the nation Tuesday morning that radiation had already spread from the reactors and there was “still a very high risk of further radioactive material escaping.” He advised people within 19 miles of the plant to remain indoors. He urged calm.

Tokyo Electric, which over the weekend said it had 1,400 people working at the complex, said it was evacuating all but 50 workers. Kan hailed those workers, who he said “are putting themselves in a very dangerous situation.”

A no-fly zone was declared covering a 19-mile radius from the facility.

The setbacks came as Tokyo Electric was still wrestling to regain control of ultra-hot fuel rods in two other nuclear units, nos. 1 and 3, by flooding them with seawater.

Tuesday began with a fire that broke out in a pool storing spent fuel rods at the base of unit 4, which had been shut down for inspection before last Friday’s earthquake. Experts said the fire most likely broke out because the pool water had run low or dry, allowing the rods to overheat. Radioactive substances spewed outside from the fire, officials said, because the structure housing the pool was damaged by Monday’s explosion at unit 3.

Half an hour later, the explosion at unit 2 took place. Experts said that, unlike the two previous explosions that destroyed outer buildings, this explosion might have damaged portions of the containment vessel designed to bottle up radioactive materials in the event of an emergency.

The explosion — more serious than the earlier ones — was followed by a brief drop in pressure in the vessel and a spike in radioactivity outside the reactor to levels more than eight times the recommended limit for what people should receive in a year, the company said. Japanese government officials later said it was unclear whether the spent fuel fire or the explosion had caused the spike in radiation.

The new setbacks came on the heels of a difficult Monday at Fukushima Daiichi unit 2, one of six reactors at the site. Utility officials there reported that four out of five water pumps being used to flood the reactor had failed and that the other pump had briefly stopped working. As a result, the company said, the fuel rods, normally covered by water, were completely exposed for 140 minutes.

That could have grave consequences, worsening the partial meltdown that most experts think is underway. By comparison, in the 1979 Three Mile Island, Pa., nuclear plant accident, it took just two hours for half the plant’s nuclear fuel to melt.

According to a report by the Kyodo news agency, the fifth pump was later restarted, and seawater mixed with boron was again injected in a desperate bid to cool the reactor, but the fuel rods remained partially exposed and ultra-hot. On Tuesday morning, Tokyo Electric said that 2.7 meters, or less than half, of the rods were still exposed.

The other four pumps were thought to have been damaged by a blast Monday that destroyed a building at the nearby unit 3 reactor, Kyodo reported. That blast, like one on Saturday at unit 1, was caused by a buildup in hydrogen generated by a reaction that took place when the zirconium alloy wrapped around the fuel rods was exposed to steam at 2,200 degrees Fahrenheit.

The International Atomic Energy Agency reported that injections of seawater into units 1 and 3 had been interrupted because of a low level in a seawater supply reservoir, but the seawater injections were later restored.

A commercial satellite photo of the complex showed piles of debris on top of units 1 and 3, which raised new fears about the condition of the pools where spent fuel is stored, especially at unit 1, where a design by General Electric placed the pool on top of the reactor but below the outer structure that was destroyed. In the satellite photo, there was no sign of a large crane that had been sitting on the roof before the blast. The ability of workers to assess the damage was hindered by fears that another explosion might occur.

In March 2010, 1,760 tons of spent fuel was stored in the six pools — 84 percent of capacity, according to Tokyo Electric.

After Monday’s explosion at unit 3, Japanese government officials were quick to assert that it did not damage the core containment structure, and they said there would be little increase in radiation levels around the plant. But the explosion prompted Japan’s nuclear agency to warn those within 12 miles to stay indoors. The blast also injured 11 people, one seriously.

The string of earthquake- and tsunami-triggered troubles at the Fukushima Daiichi plant began Friday, when a loss of grid power (caused by the earthquake) followed by a loss of backup diesel generators (caused by the tsunami) led to the failure of cooling systems needed to keep reactor cores from overheating.

The IAEA reported that Japan has evacuated 185,000 people from towns near the nuclear complex. The agency said Japan has distributed 230,000 units of stable iodine to evacuation centers from the area around the Fukushima Daiichi and Fukushima Daini nuclear power plants. The iodine has not been administered to residents; the distribution is a precautionary measure. The ingestion of stable iodine can help to prevent the accumulation of radioactive iodine in the thyroid.

The U.S. 7th Fleet said Monday that some of its personnel, who are stationed 100 miles offshore from the Fukushima Daiichi plant, had come into contact with radioactive contamination. The airborne radioactivity prompted the fleet to reposition its ships and aircraft.

Using sensitive instruments, precautionary measurements were conducted on three helicopter aircrews returning to the USS Ronald Reagan after conducting disaster relief missions near Sendai. Those measurements identified low levels of radioactivity on 17 crew members.

The low-level radioactivity was easily removed from affected personnel by washing with soap and water, and later tests detected no further contamination.

The political fallout spread all the way to the United States and Europe. German Chancellor Angel Merkel said Monday that she was suspending a deal that would have extended permits for 17 aging nuclear plants.

Many nuclear experts also called for a tougher scrutiny of U.S. plants, noting that the Japanese nuclear crisis exposed the limits of human ingenuity and imagination and pointed to the possible failure of the best-laid backup plans.

David Lochbaum, a nuclear engineer and director of the Nuclear Safety Program of the Union of Concerned Scientists, said in a conference call that in certain respects, the U.S. nuclear plants are not as prepared as the Japanese ones for a catastrophic power outage. After the earthquake and tsunami knocked out the electrical grid and backup generators, the Japanese engineers switched to batteries that could last for eight hours, he said.

“In this country, most of our reactors are only designed with battery capacity for four hours,” Lochbaum said. “Many of our reactors are in situation where earthquakes, or hurricanes in the gulf, or ice storms in the northeast, or a tree in Cleveland, can cause an extensive blackout,” he said.

The August 2003 blackout that affected 52 million people across the upper Midwest, New York and parts of Canada was triggered when overheated wires sagged into trees in northeastern Ohio. Nine nuclear units switched to diesel backup generators, which are the size of locomotives without wheels.

Despite the cascade of equipment failures at the Fukushima Daiichi complex, some nuclear experts noted on Monday that the fuel rods there, whose temperature could have risen to as high as 4,000 degrees Fahrenheit, would lose some of their heat over the next few days and would probably remain encased, even in the worst-case scenario, in a secondary containment structure with several feet of steel and concrete walls.

But the new explosion raises new questions. With it impossible to see into the reactor vessels, officials were in large part speculating about what is happening inside by using a variety of gauges and indicators.

“Let’s hope they can get these reactors under control,” said Richard Lester, head of the department of nuclear science and engineering at the Massachusetts Institute of Technology. “They’re not there yet.”

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Merci pour le très bon article.

Incendie de fuel : / perte de confinement : /

Bon et bien, ma dernière fenêtre d'optimisme perso vient de se fermer.

0.4 Sv/h c'est beaucoup et, riverain d'une centrale, on m'y annoncerait un tel niveau, je prendrais mes jambes à mon cou  :O (surtout que c'est l'AIEA ... pas du style à faire de l'alarmisme pour rien)

Et la "solution de fortune" à partir d'eau de mer qui montre des faiblesse :(

L'accident risque de tourner à la catastrophe complète.

Et dire qu'ils s'étaient empréssé de classer l'accident en "niveau 4" ...

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@Mox

Tes interventions techniques sont extêmement pertinentes merci bcp

mais c'est celle ci que je retiens est celle-ci

Soit exiger des informations chiffrées sur les débits mesurés sur site.

Soit exiger que les journalistes n'ayant pas de valeurs chiffrées ou ferment leur gueule (mais ca implique d'abord un accès transparent aux valeurs mesurées)

nous en sommes là depuis le début ...

Le manque de transparence est ressenti d'une manière d'autant plus terrible que désormais la situation apparaît comme très grave

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Le cover-up, typique, est en train de se fissurer comme la cuve des réacteurs de la centrale numéro 1. Quatre réacteurs ont calanché, l'un a été définitivement abandonné car les radiations sont trop élevées. Un autre subissait un incendie cette nuit. Du cesium a été collecté dans le périmètre de la centrale il y a plus de 24 heures mais les autorités Japonaises ne l'ont avoué que ce matin.

Au moins un voir deux réacteurs ont une faille dans leur confinement.

Des personnels de la centrale auraient été évacués.

Le risque de fusion est toujours très élevé dans trois des quatre réacteurs.

La zone de 30km radius autour de Fukushima 1 est déclarée "dangereuse". Les survols de la centrale sont interdits par les autorités militaires et du transport depuis ce matin.

Le porte-avions Américain USS George Washington au dock à Yokosuka, 280 kilomètres de Fukushima Daiichi (Fukushima 1), a détecté une hausse du niveau de radiations mardi à 7 h 00 du matin heure locale et a limité les mouvements de ses personnels.

Sources : CNN, NHK.

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Concernant l'USS R Reagan qui se trouvait à environ 100 milles au nord-est de la centrale, il se repositionne pour éviter les radiations car trois hélicos en ont reçu quelqu'unes unes :

http://www.bruxelles2.eu/piraterie-golfe-daden-ocean-indien/les-helicos-du-ronald-reagan-legerement-irradies-mesure-de-precaution-de-lus-navy.html

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"The level has come down to the level to cause no harm to human health, according to the report I have received," Chief Cabinet Secretary Yukio Edano told reporters, describing reading taken at the plant's front gate.

Edano said readings at the gate at 3:30 p.m. (2:30 a.m. ET) were 596.4 microsieverts per hour -- compared to a high reading of 11,930 microsieverts per hour at 9 a.m (8 p.m. ET Monday).

http://edition.cnn.com/2011/WORLD/asiapcf/03/15/japan.nuclear.reactors/?hpt=T1

L'article est de bonne facture, il cite une source indiquant 100-400 mSv à l'intérieur (une fois encore, le "par heure" n'est pas ajouté, je le suppose). Donc c'est sérieusement contaminé à l'intérieur.

Le retour a 600 microSv est une nouvelle rassurante, mais n'empêche, comme indiqué plus-haut, on a des produits de fission solide qui se sont fait la malle durant l'incendie sur le réacteur n°4, et ça ce n’est vraiment pas bon :( car une fois relâchés, ils sont là pour longtemps ! On se console en se disant que "le vent a dilué" ...

On a déjà clairement atteints deS Three mileS InslandS + incendie, quelle sera la prochaine tuile à leur tomber dessus ? :(

@Pascal : je te rejoins complètement sur les besoins d'informations. C'est un vrai problème à régler.

A mes yeux la solution passe par la création d'une unité "d'impact environnemental".

Le Sievert est la meilleur unité pour mesurer l'impact physiologique des rayonnements, malheureusement c'est aussi l'unité la plus difficile à mesurer, limitant ainsi les contrôles indépendants.

La CRIIRAD par exemple mesure très souvent en becquerels, or, on peut conclure tout et son contraire d'une mesure en becquerels !

Cette unité de retombés ne devra pas non-plus être un "panier moyen d'isotopes" ajustable par les autorités pour noyer le poisson (CF : inflation&panier moyen INSEE).

Enfin, elle devra aussi impérativement prendre en compte l'échelle logarithmique pour éviter les effets d'annonce des journalistes (quoique, ils feront alors du "OMG +45% on va tous crever !!!").

Voila pour ma petite idée sur le sujet.

@Rochambeau

On a pas assez d'informations pour le moment.

La source des problèmes (la chaleur résiduelle) va de toutes façon diminuer avec le temps.

Le problème étant de gérer les réactions chimiques / thermodynamiques, voir, neutronique (enfin, pour ça y'a l'acide borique) qui peuvent se produire et endommager le confinement.

Par contre concernant les réacteurs - ils sont vieux et on a maintenant des indices clairs démontrant une pollution assez forte à l'intérieur. Je doute fortement de la rentabilité d'une opération de remise en état. Après si il y a vraiment un déficit énorme d'énergie au Japon ça pourrait pousser à des décisions dans ce sens.

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@ MoX,

Seront-il obligé de faire comme l'URSS, cad faire un sarcophage pour endiguer la "fuite" et une probable décontamination ?

Je viens de lire que l'homme absorbe 2,5 mSv/an et en ajoutant à cela les 0,4 mSv, cela aura t-il une influence sur la santé ? C'est que je pose cette question car il est difficile pour moi de voir la différence ...

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