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Crise financière mondiale [info only]


debonneguerre
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Voici une présentation des opposition entre Keynes et Hayek :

http://nicomaque.com/2014/01/11/la-crise-de-1929-et-la-lecon-de-hayek-face-a-keynes/

Tu trouveras là une explication pourquoi Keynes est tellement lieu vu que Hayek. Cela ne repose pas sur la puissance du raisonnement (c'est le moins que l'on puisse dire) mais sur le fait que Keynes offre des outils de puissance aux hommes politiques.

 

Même si le ton aurait pu être plus neutre (le propos aurait pu être défendu tout aussi bien sans que l'auteur eût besoin de nous vendre Hayek comme le messie) l'article n'en est pas moins intéressant. Néanmoins, je ne pense pas que le succès du keynésianisme réside seulement dans le pouvoir qu'il offre aux hommes politiques. Certes, cet aspect a probablement joué, et même largement. Mais le keynésianisme fonctionne également parce que les populations assez souvent le réclament. Et si elles le réclament ce n'est pas seulement en raison d'un appât court-termiste. C'est aussi parce que le keynésianisme rend aux populations, à travers les politiques publiques, la possibilité de définir l'économie et leur relation à l'économie. L'idée de laisser-faire, contrairement à ce que d'aucuns pourraient penser, n'est pas spécialement naturelle. Le propre de l'homme, c'est de domestiquer son environnement. D'ailleurs, l'économie était originellement l'art d'administrer au mieux le foyer, de gérer au mieux le domaine privé ou particulier, oikonomía signifiant étymologiquement la "loi de la maison" ou encore "la règle du domaine". Pourquoi l'homme devrait-il alors s'interdire d'agir sur tout un pan de son environnement, à savoir la sphère économique ? Les populations recherchent sans doute, pour nombre d'entre elles, cette mainmise politique sur l'économie.

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(article en anglais)
 

 

Cependant il s'accroche aux exigences de Berlin et Bruxelles d'une intensification de l'austérité afin d'atteindre les objectifs de déficit de l'UE, malgré le risque d'une replongée en récession.

(...)

Comme les réformes de politique de l'offre ont tendance à endommager la croissance en premier lieu, la stratégie risque de pousser la France plus près d'un piège déflationniste. A la différence de la GB et des EU, la France doit endurer l'austérité sans stimulus monétaire pour adoucir le coup.

(...)
Patrick Artus de Natixis dit que l'économie française est en pire situation que M. Hollande et ses conseillers n'osent l'admettre. Le choc fiscal ne suffira pas à stopper la désindustrialisation chronique de la France. M. Artus dit qu'il faudra une diminution de 14% des salaires français pour retrouver la compétitivité à l'intérieur de l'Union monétaire.
(...)
M. Hollande a pris de manière irréversible le parti de Berlin.

 

 
Aux dernières nouvelles, la cote de popularité de François Hollande est à 28%. J'ai du mal à imaginer qu'elle demeure à ce niveau...
 
Dans un an, je soupçonne que le président ne pourra que rêver de retrouver un jour une popularité aussi élevée.
 
Il se peut fort bien aussi qu'une certaine blonde lui cause à l'avenir de plus en plus de problèmes. Mais il ne s'agira pas de Julie Gayet... ni d'Angela Merkel.
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Même si le ton aurait pu être plus neutre (le propos aurait pu être défendu tout aussi bien sans que l'auteur eût besoin de nous vendre Hayek comme le messie) l'article n'en est pas moins intéressant. Néanmoins, je ne pense pas que le succès du keynésianisme réside seulement dans le pouvoir qu'il offre aux hommes politiques. Certes, cet aspect a probablement joué, et même largement. Mais le keynésianisme fonctionne également parce que les populations assez souvent le réclament. Et si elles le réclament ce n'est pas seulement en raison d'un appât court-termiste. C'est aussi parce que le keynésianisme rend aux populations, à travers les politiques publiques, la possibilité de définir l'économie et leur relation à l'économie. L'idée de laisser-faire, contrairement à ce que d'aucuns pourraient penser, n'est pas spécialement naturelle. Le propre de l'homme, c'est de domestiquer son environnement. D'ailleurs, l'économie était originellement l'art d'administrer au mieux le foyer, de gérer au mieux le domaine privé ou particulier, oikonomía signifiant étymologiquement la "loi de la maison" ou encore "la règle du domaine". Pourquoi l'homme devrait-il alors s'interdire d'agir sur tout un pan de son environnement, à savoir la sphère économique ? Les populations recherchent sans doute, pour nombre d'entre elles, cette mainmise politique sur l'économie.

 

J'ai l'impression que la methode de Hayek ou Bastiat est d'abord d'imaginer une économie idéale ou tout le monde est satisfait sans contrainte, et leurs successeurs tentent de faire coller ça à la réalité. Ca ressemble plus à une idéologie qu'a une théorie. Keynes au contraire, est parti de constatations à partir du réel même si elles ne font pas plaisir à constater. Notamment que l'argent ne sert pas que de moyen d’échange, même si il aurait préféré, mais voila c'est comme ça, et c'est à partir de là qu'il à construit une théorie sur ce qui détermine le niveau d'emploi, l’intérêt etc...

Ce sont des économistes "successeurs" de Keynes qui ont ajouté des propositions de politique comme ces histoires de deficit public pour relancer l’économie, Keynes lui même ne l'a pas preconisé...Par contre il à parlé des effets pervers du libre-échange et c'est ce que les néo-keynesiens cachent sous le tapis...

 

Ca fait des décennies que le keynésianisme n'a plus de succès. Même dans les milieux modestes, de simples employés craignent que les riches partent et répètent qu'on a besoin d'eux pour créer de l'emploi. C'est juste un petit exemple parmi d'autres.

L’orthodoxie économique à aussi des aspects qui parlent au "petit peuple" même si à mon humble avis, cette théorie va à l'encontre de leurs intérêts. Comparer l’économie d'une nation à celle d'un foyer, confondre l’intérêt individuel à court terme et l'interêt collectif c'est d'une efficacité imparable en termes de communication.

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Même dans les milieux modestes, de simples employés craignent que les riches partent et répètent qu'on a besoin d'eux pour créer de l'emploi.

 

Je pense qu'ils créent de l'emploi d'une certaine façon, mais est-ce que malgré tout on s'y retrouve ?

 

Ce qui me surprend toujours c'est que les constructeurs traditionnels (Opel, FIAT, Renault, Peugeot...) galèrent alors que le très haut de gamme vend comme jamais !

 

Voir ici. Audi, BMW, Mercedes et même des marques comme Rolls Royce, Bentley ou Porsche n'ont jamais vendu autant !

Modifié par Kiriyama
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Ce qui me surprend toujours c'est que les constructeurs traditionnels (Opel, FIAT, Renault, Peugeot...) galèrent alors que le très haut de gamme vend comme jamais!

Le modèle économique des deux catégorie est très très différent. Et si les marques premium arrive a rogner la clientèle des marques "généralistes" l'inverse n'est pas vrai.

En gros les généraliste sont attaqué de toute part.

- part le haut, via la popularisation des marque premium qui font des petit modèle aujourd'hui

- part le bas, via les low cost

- par l'exotisme, via les modèle importé d'asie

Pendant le meme temps les généralistes sont incapable de rogner des part de marcher, sauf en se cannibalisant.

- la montée en gamme est presque toujours un échec. Même ceux qui ont une vraie stratégie de marque premium, Infinity, Acura rame, seul Toyota/Lexus s'en sort vraiment bien.

- la low-costisation cannibalise les entrée de gamme de la marque principale, on a des exemple avec VW qui se fait tailler des croupière par Skoda, ou Renault par Dacia.

- l'export, en l'absence de modèle vraiment dédié - comme le fait Kia Europe - a du mal a compenser les baisses de marge.

En pratique les marges sur le haut de gamme sont énormes comparé au marge rikiki des modèle grand public. D'autant que pendant le meme temps a l'échelle de la planète il y a beaucoup plus de riche, donc de client, qui renouvelle leur flotte régulièrement. Néanmoins on voit des échecs aussi ici, meme chez les GROS. Mercedes a abandonné sa gamme Maybach faute de client - meme si la rentabilité était conservé -. autre chose les marque haut de gamme on fait de gros progres sur la rentabilité de la production. R&R c'est châssis et mécanique BMW par exemple, Jaguar piocha longtemps dans la banque d'organe Ford, Lamborghini c'est la banque d'organe Audi, Audi c'est pour beaucoup des organes VW. Même porsche se sert du chassis et des moteur diesel VW Touareg pour ses Cayenne ... forcément revendre des composants "bas cout" rebadgé luxe, c'est super rentable.

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0,4% de croissance en 2013 pour l'Allemagne.

 

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20140115trib000809600/allemagne-tiree-par-la-consommation-la-croissance-a-ete-de-04-en-2013.html

 

rappel:

2010: 4,2 %

2011: 3%

2012: 0,7 %

2013: 0,4 %

 

La dépression se rapproche t'elle du centre économique de l'Europe ?

Modifié par MontGros
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Le P-DG d'Airbus appelle l'Europe à se servir de l'euro "comme (d')une arme"

Le Point.fr - Publié le 

 

Le chef d'entreprise plaide pour une action sur le cours de la monnaie européenne, trop forte, selon lui, par rapport au dollar américain.

http://www.lepoint.fr/economie/le-p-dg-d-airbus-appelle-l-europe-a-se-servir-de-l-euro-comme-d-une-arme-16-01-2014-1780958_28.php

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J'ai l'impression que la methode de Hayek ou Bastiat est d'abord d'imaginer une économie idéale ou tout le monde est satisfait sans contrainte, et leurs successeurs tentent de faire coller ça à la réalité. Ca ressemble plus à une idéologie qu'a une théorie. Keynes au contraire, est parti de constatations à partir du réel même si elles ne font pas plaisir à constater. Notamment que l'argent ne sert pas que de moyen d’échange, même si il aurait préféré, mais voila c'est comme ça, et c'est à partir de là qu'il à construit une théorie sur ce qui détermine le niveau d'emploi, l’intérêt etc...

Pourquoi pas. Quoi que...

Un économiste qui prévoit la crise de 29, dont les outils donnent des résultats qui évitent la ruine des individus (comme le rappelle Amarito avec M. Dinkić) serait un idéologue.

Un économiste qui ne voit rien venir, qui sur le long terme répond "on est tous morts" (ce serait une cause de licenciement si je fais ça à mes clients.), qui n'explique rien du mécanisme de fonctionnement de sa théorie serait une gars qui part du réel !!! Il faut préciser que l'école du Public Choice de Buchanan a plié le keynesianisme sous toutes ses formes depuis 50 ans. Et qu'au même moment, il n'existe pas deux études qui donnent les même conclusions sur les effets du keynesianisme. La raison est simple : elle n'est fondée sur rien.

Il faut ici préciser ce qu'est le cœur du concept keynésien : le coefficient accélérateur keynesien.

Ce coefficient serait l'idée qu'une commande de l'état (une dépense en temps de crise. Donc un emprunt car les recettes fiscales diminuent en temps de crise.) entraînerait une distribution de revenus qui diffuserait dans l'économie une richesse créatrice de richesses nouvelles par effet d'entrainement. Le résultat serait donc le retour à la croissance. Pour résumer, une dépense de 100 par l'état entraînerait une valeur supérieur à 100 dans l'économie. Si le coefficient est de 1,75, alors il y aurait création de 175 en année 1 et ainsi de suite...

Sauf qu'il y a deux gros problèmes et de taille. Keynes ne précise pas ce mécanisme. Il l'estime. C'est tout (un gars qui est dans le réel, hein !) et personne n'arrive à le démontrer. En effet, comment "prendre dans l'économie aux agents X (l'emprunt est en effet un impôt futur) pour donner aux agents Y" serait créateur de richesse ? Je prends 100 pour donner 100 et il y aurait une création de richesse. La logique est implacable. Sauf qu'il n'y a pas progression de la demande. Il y a juste transfère.

Sur le plan économétrique, de nombreuses études ont cherché à quantifier ce coefficient. De combien est-il ? Résultat de 80 ans de recherche : rien. Toutes les études trouvent des valeurs différentes. Et la marge vas de 1 à bien plus de 2 ce qui est énorme.

Pour finir, les résultats de la relance par la demande se bornent à une hausse de l'endettement. Endettement dont la progression est géométrique du fait de l'action des intérêts composés et de l'emprunt in fine.

Ce sont des économistes "successeurs" de Keynes qui ont ajouté des propositions de politique comme ces histoires de deficit public pour relancer l’économie, Keynes lui même ne l'a pas preconisé...Par contre il à parlé des effets pervers du libre-échange et c'est ce que les néo-keynesiens cachent sous le tapis...

Ah oui ?

Alors comment Keynes fait-il pour substituer la demande privée par la demande publique sans déficite public ?

De plus, la cause de la profondeur de la crise de 29 s'explique par la mise en place de mesures protectionnistes qui ont détruit les banques agricoles américaines, non par l'effondrement des valeurs boursières. Emportant par là même l'argent de leurs épargnants. Si la crise de 2008 n'a pas encore disloqué l'économie américaine, c'est parce qu'il y a maintien des termes de libre échange entre les pays.

Keynes est un torchon conceptuel du début à la fin. Hayek pensait qu'il était l'auteur le plus dangereux (et avant Friedmann), il avait raison sur toute la ligne.

Ca fait des décennies que le keynésianisme n'a plus de succès. Même dans les milieux modestes, de simples employés craignent que les riches partent et répètent qu'on a besoin d'eux pour créer de l'emploi. C'est juste un petit exemple parmi d'autres.

L’orthodoxie économique à aussi des aspects qui parlent au "petit peuple" même si à mon humble avis, cette théorie va à l'encontre de leurs intérêts. Comparer l’économie d'une nation à celle d'un foyer, confondre l’intérêt individuel à court terme et l'interêt collectif c'est d'une efficacité imparable en termes de communication.

On appelle cela des "employeurs" et non des "riches". "Riche" est un terme idéologique pour ne pas avoir à admettre qu'une société/entreprise est la propriété de personnes (actionnaires et/ou entrepreneurs) et que les employés sont rémunérés de façon contractuelle et consentie par les deux parties.

Donc, quand les propriétaires partent, en effet, les entreprises ferment et l'emploi disparaît. En cela, les milieux modestes sont des gens lucides qui savent comment fonctionne une économie.

La disparition des entrepreneurs est d'ailleurs le thème de "La grève", le fameux roman de la philosophe/écrivain H. Rand.

Modifié par Serge
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Selon la direction de Dexia, interrogée par le journal, la liquidation des prêts au bilan de la banque "nécessite des compétences pointues".

 

J'adore cet argument qu'on ressort à chaque fois : ces mecs sont super compétents donc ils touchent de gros salaires. Mais ce sont souvent ces personnes qui ont crashé leur banque.

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Le P-DG d'Airbus appelle l'Europe à se servir de l'euro "comme (d')une arme"

Le Point.fr - Publié le 

 

Le chef d'entreprise plaide pour une action sur le cours de la monnaie européenne, trop forte, selon lui, par rapport au dollar américain.

http://www.lepoint.fr/economie/le-p-dg-d-airbus-appelle-l-europe-a-se-servir-de-l-euro-comme-d-une-arme-16-01-2014-1780958_28.php

 

 

 

    Il ferait bien de regarder plus la rubrique chien écrasé de l'économie :  Les PME et PMI se sont faites égorgées par l'Euro ... Alors oui c'est une arme on le sait depuis longtemps mais dirigées contre qui ?  ^-^

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Surtout qu'il faut aller dans les détails du contrat de travail:

Quel est la part fixe ? Y a-t-il une part variable ? Quelles sont les différences avec les contrats des prédécesseurs ?

Des gens embauchés en decembre se font augmenter en janvier. Pourquoi ? N'est-ce pas un signe que la situation de Dexia est plus catastrophique que ce que l'on en dit ? En terme courant, cela veut dire que le nouveau patron dit "J'accepte votre proposition mais vu les risques sur ma réputation que la santé de Dexia font courir, je veux une augmentation."

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N'est-ce pas un signe que la situation de Dexia est plus catastrophique que ce que l'on en dit ? En terme courant, cela veut dire que le nouveau patron dit "J'accepte votre proposition mais vu les risques sur ma réputation que la santé de Dexia font courir, je veux une augmentation."

 

L'inverse est possible, la situation est meilleure que ce que l'on raconte. Ou alors la boîte est vraiment mal en point et les dirigeants décident de se faire plaisir une dernière fois avant que le bateau ne coule.

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Margerie, j'en rigole encore !

 

 

 

Christophe de Margerie, le dirigeant du groupe pétrolier français Total, n'a pas l'habitude de mâcher ses mots. A l'ouverture du Forum économique mondial de Davos, mercredi 24 janvier, il a estimé devant la presse que "l'Europe devrait être reconsidérée comme un pays émergent" et non "comme une économie avancée au même titre que les Etats-Unis ou le Japon".

 

 

Le personnage du type qui met les pieds dans le plat, ça a une certaine allure... à condition de ne pas se prendre plutôt les pieds dans le tapis et de se mettre à raconter n'importe quoi.

 

Que Margerie dise à sa manière que les Européens ont des problèmes graves et qu'ils doivent réagir, certes. Ça n'est d'ailleurs guère original de le constater.

 

Mais que l'Europe ne soit pas "une économie avancée au même titre que les Etats-Unis"...   :wacko:  :lol:  :rolleyes: !

 

Rappelons que :

- Le commerce extérieur américain est déficitaire de 3% du PIB, au lieu de 1% pour l'UE. Ceci en dépit de l'euro fort, du dollar faible et des ressources naturelles du sol américain...

- Le chômage américain, dissimulé par désinscriptions, n'est pas inférieur à l'européen, ceci en dépit d'un déficit public keynésien beaucoup plus important que ceux de l'UE

- L'endettement public américain est à 125% du PIB si on le compte à l'européenne (c'est-à-dire en incluant les échelons administratifs inférieurs et non le seul fédéral), l'endettement moyen en Europe est de l'ordre de 90% du PIB

- La banque centrale américaine imprime en rythme annuel 6% du PIB du pays, alors que la BCE a cessé d'imprimer
- L'économie américaine a besoin de presque deux fois plus de pétrole pour produire une unité de PIB que les économies européennes, handicap d'autant plus grave à l'époque du pétrole cher et qui le restera (le deviendra de plus en plus pour être plus précis)
- Le système de soins de santé américain est à la fois le plus dispendieux de toute l'OCDE, et l'un des moins efficaces quant à ses résultats
- Ceci alors que le coefficient de Gini (mesure de l'inégalité) stratosphérique américain signifie que l'Américain moyen est nettement plus pauvre que l'Allemand, l'Italien, le Français ou le Néerlandais moyen
 
Nous autres Européens avons des problèmes très sérieux.
Mais les Américains auraient beaucoup de chance d'avoir le même genre de problèmes sérieux que nous, à la place des leurs !

 

Margerie serait plus crédible - mais moins drôle  ;) - s'il exprimait sa vision des problèmes européens et des politiques à mettre en oeuvre pour les résoudre.

Sa comparaison défavorable de la situation européenne avec celle des Etats-Unis et du Japon montre qu'il ne sait pas de quoi il parle.

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Total c'est bien la boîte française qui ne paie pratiquement pas d'impôt ? Si c'est le cas il mériterait un contrôle fiscal approfondi.

Total n'a plus grand chose de "française" au sens de son business, l'essentiel est fait hors d'Europe. De la meme manière que la plupart des boite du CAC40.

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Margerie, j'en rigole encore !

- Ceci alors que le coefficient de Gini (mesure de l'inégalité) stratosphérique américain signifie que l'Américain moyen est nettement plus pauvre que l'Allemand, l'Italien, le Français ou le Néerlandais moyen[...]

 

Margerie serait plus crédible - mais moins drôle  ;) - s'il exprimait sa vision des problèmes européens et des politiques à mettre en oeuvre pour les résoudre.

Sa comparaison défavorable de la situation européenne avec celle des Etats-Unis et du Japon montre qu'il ne sait pas de quoi il parle.

Justement, les solutions économiques défendues par les grandes multinationales sont très souvent ce qu'il ne faut pas faire.

Pour la mesure de la pauvreté aux États-Unis, je serais très prudent à ce sujet car Gink mesure un écart ce qui à un intérêt très relatif. De plus, cette année Davos se concentre sur la lutte contre les inégalités. C'est pour le WBF, le risque majeur des 10 prochaines années. On assiste à une déferlante d'enfilage de perles sur ce sujets depuis quelques jours.

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De la duplicité de nos chers politiques.

Je parie que cette liste a été visée et ajourée par quelqu'un d'assez haut placé, forcément.

Aucune illusion, de droite comme de gauche, les copains d'abord quoi.

 

La France a effectivement falsifié les listes de Falciani

 

    HSBC. Un rapport de l’Office fédéral de la Police le démontre  clairement 3300 noms ont été éliminés

 

 

 

http://www.agefi.com/une/detail/archive/2014/january/artikel/hsbc-un-rapport-de-loffice-federal-de-la-police-le-demontre-clairement-3300-noms-ont-ete-elimines-.html

 

Le 23 juillet 2012, le quotidien Le Monde suggérait que «la liste des évadés fiscaux de HSBC en Suisse aurait été falsifiée». L’Agefi est aujourd’hui en mesure d’affirmer  sans conditionnel que le contenu des listes a bien été modifié. Après avoir pu consulter le rapport de 17 pages de l’Office fédéral de la police, intitulé «Analyse des données électroniques» et daté 25 août 2010.

Pour mémoire, Hervé Falciani, alors informaticien à HSBC Private Bank à Genève, quitte précipitamment la Suisse le 23 décembre 2008 pour se réfugier dans le Sud de la France, emportant avec lui 127 000 noms de clients étrangers. Le 9 janvier 2009, le Ministère public de la Confédération adresse une demande d’entraide judiciaire internationale urgente au tribunal de Nice. Le 20 janvier, la gendarmerie de Menton saisit les deux ordinateurs d’Hervé Falciani. Le 3 février, la Suisse réclame une première fois les listes volées à la France. Elle ne les obtiendra qu’un an plus tard, le 21 janvier 2010, constatant qu’ils se présentent sous forme de «clones des disques durs», c’est-à-dire, «copie bit à bit sans empreinte numérique permettant d’attester l’intégrité des données».

 

La suite au travers du lien.

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La France a effectivement falsifié les listes de Falciani

 

règle n°1 avoir des billes sur l'autre ...

 

çà vaut dans tous les domaines (politique, économique, policiers, douanier =) , militaire, judiciaire, conjugal ....)

 

et çà marche c'est même imparable ... dans le monde réel

 

quant aux autorités suisses dans ce cas précis, que çà leur plaise ou non c'est pareil ...

 

on aurait jamais dû rendre cette liste

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quant aux autorités suisses dans ce cas précis, que çà leur plaise ou non c'est pareil ...

 

 

Les autorités suisses sont-elles si marries de ne pas avoir pu obtenir ces informations ou ne sont-elles pas tout simplement en train de souligner la taille de la poutre dans l’œil du voisin ? 

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Le nombre de chômeurs dans le monde continue d'augmenter

http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/01/20/le-nombre-de-chomeurs-dans-le-monde-continue-d-augmenter_4351299_3234.html#

 

 

« Les entreprises ont préféré préserver leur trésorerie ou racheter leurs propres actions plutôt que d'investir dans les capacités de production ou la création d'emplois », a souligné Guy Ryder, le directeur général de l'organisation mondiale qui regroupe les représentants des gouvernements, du patronat et des syndicats de 185 Etats.

Selon lui, « l'afflux grandissant de profits et de liquidités sur les marchés boursiers plutôt que dans l'économie réelle n'augmente pas seulement le risque de bulles boursière et immobilière mais compromet aussi les perspectives d'emplois à long terme ».

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Le nombre de chômeurs dans le monde continue d'augmenter

http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/01/20/le-nombre-de-chomeurs-dans-le-monde-continue-d-augmenter_4351299_3234.html#

« Les entreprises ont préféré préserver leur trésorerie ou racheter leurs propres actions plutôt que d'investir dans les capacités de production ou la création d'emplois », a souligné Guy Ryder, le directeur général de l'organisation mondiale qui regroupe les représentants des gouvernements, du patronat et des syndicats de 185 Etats.

Selon lui, « l'afflux grandissant de profits et de liquidités sur les marchés boursiers plutôt que dans l'économie réelle n'augmente pas seulement le risque de bulles boursière et immobilière mais compromet aussi les perspectives d'emplois à long terme ».

Tient ! Un article ideologique.

Ce serait bien d'expliquer à Ryder qu'une entreprise qui n'a plus de trésorerie fait faillite. Quand son carnet de commande s'effondre, il ne va pas tout d'un coup investire, comme ça. Par enchantement. Qu'un pays surendetté comme le sont la majorité des pays, ne peut augmenter ses dépenses. Ce genre de chose quoi. Au fait, il est au courant qu'il y a eu un gros problème depuis 2008.

Surtout que parler du marché de l'emploi au niveau mondial, c'est du grand n'importe quoi. Sans parler des prévisions pour 2018. Mais bon, ça va permettre à certains de pleurer.

Plus sérieusement.

Il paraît que la crise est finie, que ça repart, même si...

http://bourse.lefigaro.fr/indices-actions/actu-conseils/le-spectre-d-une-nouvelle-crise-sur-les-emergents-n-epargne-pas-le-cac-40-962212

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