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Crise financière mondiale [info only]


debonneguerre
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Comment ça, les indices boursiers atteignent des sommets, et la banque veut supprimer des postes, je comprends pas  =D

HSBC va supprimer jusqu'à 14 000 postes

Le directeur général de la banque, Stuart Gulliver, a indiqué que HSBC emploierait entre 240 000 et 250 000 personnes en 2016, contre 254 000 actuellement, ce qui reviendrait donc à menacer jusqu'à 14 000 suppressions de postes.

La banque avait dévoilé il y a deux ans un plan stratégique passant par la suppression de 30 000 emplois dans le monde pour réduire ses coûts et le recentrage du groupe sur ses activités stratégiques. Soulignant les "progrès significatifs" accomplis depuis deux ans, elle a assuré que sa stratégie demeurait "inchangée".

Au cours des trois prochaines années, la banque "va continuer à exercer une stricte discipline en matière de coûts tout en restructurant nos procédures", a déclaré M. Gulliver, cité dans le communiqué de la banque.

HSBC se fixe par ailleurs pour objectif d'augmenter progressivement ses dividendes, d'atteindre un ratio "common equity tier 1", selon les règles de Bâle III, supérieur à 10 % et a réaffirmé son objectif de rentabilité des fonds propres compris entre 12 % et 15 %.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/05/15/hsbc-va-supprimer-jusqu-a-14000-postes_3230986_3234.html

Entre 12 et 15%! comme au bon vieux temps! yahoo! =D, a moins qu'il y ait des pertes futures à prendre? :rolleyes: ;)

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Le Renouveau ou la Faillite : la France doit choisir !

La politique économique (ou son absence) en France a toujours fait l'objet de débats ô combien passionnés qui font perdre de vue malheureusement les progrès réalisés par nos voisins depuis une trentaine d'années. Tout le monde conviendra que l'économie française est en grande difficulté. Les fermetures d'usines déchainent évidemment les passions, une foule de ministres sont "scandalisés" et, dotés de leur super pouvoirs, croient pouvoir empêcher ces licenciements à tout prix. Il serait peut-être temps qu'ils s'attaquent non pas aux conséquences mais aux causes de cette débandade économique.

Tout d'abord, rappelons que le capitalisme est constamment en mouvement, et qu'il n'est pas anormal que des entreprises fassent faillite, cela est même nécessaire, dans la mesure où les entreprises non compétitives sont remplacées par d'autres plus performantes comme l'explique Schumpeter avec son concept de destruction créatrice. Il est également totalement anormal que l'Etat intervienne pour favoriser certains acteurs économiques, cela encourage la création de monopoles ou d'oligopoles très dommageables au niveau du prix ou de la qualité de service rendu pour le consommateur.

Il est facile de voir par exemple que l'introduction d'un nouvel acteur dans la téléphonie mobile a permis en quelque mois de réduire drastiquement la facture téléphonique en France. On oublie trop souvent qu'une saine concurrence est la meilleure façon de garantir et d'améliorer le pouvoir d'achat. Cela permet également un grand dynamisme économique qui pousse à la création d'emplois et de nouveaux champions nationaux. N'est-il pas curieux qu'il n'y ait pas eu une seule nouvelle entreprise intégrant le CAC 40 pendant les 30 dernières années... Où sont les Google, Facebook ou Amazon en France ? Nous sommes dans une économie de rente qui n'est pas du tout adaptée à la mondialisation.

D'où viennent les raisons d'un tel marasme et quelles sont les solutions qui pourraient être apportées ? Tout d'abord, un chiffre essentiel : 56%, c'est la part astronomique du secteur public dans le PIB, seul le Danemark nous dépasse, presque un record du monde ! Ceci ne serait pas si grave si l'on pouvait se prévaloir d'une administration efficace, d'un secteur publique en pointe dans la recherche, l'enseignement supérieur ou investissant avec succès dans les secteurs d'avenir comme les énergies renouvelables, les réseaux de communications ou les biotechnologies. Las, il n'en est rien, dans tous les classements internationaux, nous n'avons fait que régresser dramatiquement au fil des ans, les gouvernements successifs ont voulu occuper l'espace médiatique avec des centaines de pseudo reformes extrêmement complexes qui souvent étaient déjà modifiées ou abandonnées avant même qu'elles soient mises en place ou évaluées.

Prenons le cas de l'éducation (primaire, secondaire et supérieur), son budget représente un tiers des recettes fiscales de notre pays et pourtant nous pointons à la 22ème place dans le dernier classement PISA, loin derrière la Finlande ou la Corée du Sud, alors que ces derniers dépensent moins par élève. Pire encore, une étude de la Cour des comptes souligne que 40% des élèves sortant du primaire ne maitrise pas la lecture, l'écriture ou le calcul.

Que s'est-il passé ? Au lieu d'augmenter le niveau général des élèves nous avons réduit dramatiquement le niveau de nos diplômes (afin de faire en sorte que tout le monde puisse obtenir par exemple le baccalauréat), fait des expérimentations bien malheureuses (mathématiques modernes, méthode globale pour l'apprentissage de la lecture...), réduit les programmes à la portion congrue ou encore dévalorisé continuellement le prestige et l'autorité des enseignants au profit des élèves et parents. Cette baisse de niveau entraine mécaniquement un taux d'échec extrêmement élevé à l'université, et ceux qui réussissent malgré tout à obtenir un diplôme sont malheureusement bien souvent en grande difficulté pour trouver un emploi à la sortie, du fait d'un écart criant entre les enseignements et les qualifications demandées par les entreprises ainsi que de la réputation bien dégradée de nos universités (à part la Sorbonne ou Dauphine) par rapport aux grandes écoles. Là encore, l'Etat n'a pas joué son rôle et maintient le monde éducatif en vase clos sans entretenir de liens avec le monde de l'entreprise. Enfin, nos professeurs travaillent peu d'heures par semaines (15 heures en moyennes contre 43 heures en Allemagne) ce qui explique que l'enseignement secondaire soit 62% (!) plus onéreux en France comparé à l'Allemagne pour des résultats similaires.

La suite :

http://www.latribune.fr/blogs/la-tribune-des-expats/20130520trib000765480/le-renouveau-ou-la-faillite-la-france-doit-choisir-.html

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Un article par le jeune Draco Malfoy, ci-devant analyste financier ? Est-ce bien raisonnable ?

Bon, ok, je sors... il s'agissait de Arnaud Malfoy  :lol:

Plus sérieusement, ce genre d'article contient de nombreux points assez foisonnants... dont beaucoup méritent discussion, pour ne pas dire critique !

Mais comme ce n'est pas l'objectif de cette enfilade...  :-[

Je ne peux que pointer à nouveau sur une analyse à mon avis pertinente, et avec laquelle je confirme être en accord...

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C'est un point de vue, publié dans la tribune qui n'est pas le canard le plus neo-lib que je connaisse...et je ne l'ai pas commenté.

Je n'adhère pas totalement au ton ni au fond, mais certains point détaillés méritent d'être lus car ils sont justes.

Et le fait d'être analyste financier n'interdit d'avoir un point de vue sur la bonne gérance de ce pays, on écoute bien OD tous les mardis.. :lol:

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certains point détaillés méritent d'être lus car ils sont justes.

Là, d'accord...

Et le fait d'être analyste financier n'interdit d'avoir un point de vue sur la bonne gérance de ce pays, on écoute bien OD tous les mardis.. :lol:

Sans compter Philippe Béchade :

La séance de lundi n’a donné suite à la publication d’aucun chiffre économique… et de toute façon, tout ce qui reflète l’état de l’économie réelle et ses perspectives à court ou moyen terme n’a aucune espèce d’influence sur la formation des cours boursiers. Nous allons donc pouvoir nous aussi nous amuser à jongler avec les scores algébriques tout au long de cette chronique… et comme vous allez le découvrir, nous ne sommes pas les seuls !

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L'ambassade de France en Suisse vous propose d'ouvrir un compte en Suisse...

la députée UMP Laure de la Raudière demande une explication au ministre des Affaires étrangères. Le problème : la présence, sur le site de l'ambassade de France en Suisse, d'un lien renvoyant à un site permettant d'ouvrir un compte dans ce pays.

Ainsi en allant sur le site www.ambafrance-ch.org dans la rubrique "Suisse", puis en cliquant sur "Liens utiles", l'internaute est dirigé vers une référence intitulée "La Suisse est à vous (investir et s'installer en Suisse)". Un clic et s'ouvre le site www.switzerland.isyours.com, qui permet d'ouvrir un compte bancaire en Suisse, directement en ligne.

Alerté, le ministre a désormais deux mois pour lui répondre, puisque la question vient d'être publiée au Journal Officiel. Dans cette lettre, la députée d'Eure-et-Loir s'étonne "que le site de l'ambassade de France en Suisse puisse renvoyer ses visiteurs vers de telles informations, alors même que le gouvernement entend lutter contre la fraude fiscale et la fuite des plus grosses fortunes françaises vers l'étranger".

http://www.metrofrance.com/info/suisse-ouvrir-un-compte-bancaire-via-le-site-de-l-ambassade-de-france/mmeu!8MUul0XalrUts/
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Konnichiwa.. =)

-"Effondrement de la monnaie, la république de WEIMAR au japon.."

Curieux tout de même, qu'il ne développe pas l'idée de guerre des changes larvée.

Peut-être parce que c'est une guerre perdue d'avance pour le Japon.

-"Bernanke piégée dans les QE.."

-Des bulles sur presque tous les actifs.

-C'est pas la queue qui remue le chien, mais le chien qui remue la queue. =D

-Faut pas écouter ce que dit le président normal ! (en même temps il dit pas grand chose :oops:)

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=cyRia8smmKQ

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Comment Apple a-t-il réussi à amasser 30 milliards de dollars dans l'une de ses filiales à l'étranger sans jamais payer d'impôts ? Et surtout, comment faire pour que cela ne se reproduise plus et que le Trésor américain profite davantage du succès de la marque à la pomme ? C'est ce qu'essaie d'éclaircir la commission d'enquête parlementaire ouverte au Sénat américain ce mardi, lors de laquelle Tim Cook, le patron de l'entreprise californienne, a été auditionné.

Le successeur de Steve Jobs est accusé d'avoir fait de l'optimisation fiscale pour éviter de verser de l'argent aux Etats-Unis, en profitant des «failles» existant dans les juridictions américaine et étrangères. Son arme principale : des filiales installées en Irlande, dont la direction est basée en Californie et ne réside fiscalement nulle part, puisque l'Irlande ne fait payer d'impôts qu'aux entreprises dirigées en Irlande et que les Etats-Unis ne reconnaissent que celles installées sur son territoire. On les surnomme les «iCompanies».

Parmi elles, se trouve la holding Apple Operations International (AOI), qui n'a «pas de salarié, pas de présence physique» et a pu, «en exploitant les failles» des systèmes fiscaux américains et irlandais, ne pas faire de déclaration d'impôts depuis cinq ans, alors que ses revenus totalisaient pourtant 30 milliards de dollars entre 2009 et 2012, a noté la commission.

Le géant de la Silicon Valley est également doué pour négocier des taux d'imposition très bas : 2% au lieu de 12% en Irlande selon le rapport. Au total, Apple détiendrait une centaine de milliards d'euros dans des comptes à l'étranger et aurait évité de payer 74 milliards de dollars d'impôts au fisc américain entre 2009 et 2012, notent les enquêteurs. «Apple gère avec attention ses liquidités à l'étranger pour soutenir ses activités internationales dans le meilleur intérêt de ses actionnaires», s'est défendu Cook devant les parlementaires, l'air assuré dans son costard orné d'une cravate bleue. «Je ne trouve pas cela injuste. Je ne suis pas quelqu'un d'injuste», a-t-il insisté.

Loin d'être anecdotique, ce dossier illustre bien la facilité avec laquelle les entreprises peuvent passer entre les filets de la fiscalité internationale. Il n'est d'ailleurs pas sans rappeler la colère du fisc français à l'égard d'Amazon, Google et Starbucks en janvier dernier, qui font des bénéfices dans l'Hexagone sans payer d'impôts.

Il n'y a finalement rien d'illégal dans ce que fait Apple, mais son stratagème fiscal viole «l'esprit de la loi», aux yeux du sénateur républicain John McCain (l'ancien rival d'Obama à la présidentielle de 2008). Par sa ruse, Tim Cook aura au moins eu le mérite de «donner un nouveau sens au vieux slogan de l'entreprise, "Think different" (Pensez différemment)», a ironisé le sénateur ce mardi pendant l'audition, qui a reconnu que la solution devra passer par une «réforme globale» de la loi fiscale américaine et internationale, et rien d'autre.

http://www.leparisien.fr/economie/optimisation-fiscale-le-patron-d-apple-auditionne-au-senat-americain-21-05-2013-2822467.php

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Comment Apple a-t-il réussi à amasser 30 milliards de dollars dans l'une de ses filiales à l'étranger sans jamais payer d'impôts ?

30 Milliards  seulement ?

Apparement on est quasiment a  100 milliards:

http://www.hardwareluxx.com/index.php/news/general/economy/22002-record-bonds-apple-borrows-17-billion-us-dollars.html

EDIT: Ok, apparement, on parle donc de 30 milliards sans payer un seul dollar d'impots contre 70 milliards en payant des impots mais extremement peu.

Les chiffres de l'article sont quand meme assez etonnant:

Parmi elles, se trouve la holding Apple Operations International (AOI), qui n'a «pas de salarié, pas de présence physique» et a pu, «en exploitant les failles» des systèmes fiscaux américains et irlandais, ne pas faire de déclaration d'impôts depuis cinq ans, alors que ses revenus totalisaient pourtant 30 milliards de dollars entre 2009 et 2012, a noté la commission.

En 2012 uniquement, on parle de 41,6 MILLIARDS de benef

http://www.macg.co/news/voir/257603/resultats-apple-t4-2012-tout-ce-qu-il-faut-savoir

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Ce que dit Delamarche depuis longtemps commencerait semble-t-il à monter au cerveau de certains... :rolleyes:

L'article: http://www.latribune.fr/economie/international/20130521trib000765685/les-banques-centrales-prises-au-piege-de-l-argent-trop-facile.html

Le début de l'article:

Les grandes banques centrales des pays de l'OCDE ont mené des politiques d'assouplissement, notamment en baissant à des niveaux bas les taux directeurs, pour parer aux effets négatifs de la crise sur l'économie réelle. Mais ces politiques ne sont pas sans risques...

Depuis 2008, les banques centrales des grands pays occidentaux ont entamé des politiques monétaires très accommodantes alliant une baisse rapide des taux et des mesures appelées « non conventionnelles » comme le rachat massif de titres d'Etat, de titres hypothécaires ou des soutiens plus ou moins directs à la distribution de prêts. Or, ces mesures commencent à inquiéter.

Outre-Atlantique, il existe un débat au sein du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale pour déterminer s'il faut ou non poursuivre la politique de rachats massifs de titres d'Etat et hypothécaires (Quantitative Easing ou QE3). En zone euro, le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, ne cesse de s'alarmer des taux bas et de la possibilité de rachats d'actifs risqués par l'Eurosystème. Même au Japon, un rapport d'expert, publié par Reuters ce week-end, a mis en garde contre les conséquences des rachats de dette publique par la Banque du Japon sur l'économie de l'Archipel. Bref, un peu partout, on s'interroge sur les risques de l'argent facile et sur l'opportunité et les moyens de sortir aujourd'hui de cette politique.

1er risque : une nouvelle bulle sur les marchés comme avant 2007

Ce n'est pas un hasard si ce débat émerge aujourd'hui. Les marchés semblent frappés en effet d'une fièvre acheteuse d'actifs risqués. Les indices actions s'envolent et atteignent des plus hauts historiques. Les taux longs souverains des pays mal notés reculent, l'emprunt à 10 ans grec est retombé sous les 8 %. Mais tout ceci semble déconnecté du réel : les prévisions de résultats des entreprises américaines sont à la baisse et rien ne permet de déclarer que la Grèce ou les autres pays périphériques en crise puissent retrouver le chemin de la croissance rapidement.

Autrement dit, il y a un effet créé par la hausse de la liquidité dans ces hausses : les investisseurs y placent l'argent acquis bon marché auprès des banques centrales. Il y a aussi un effet d'évitement, notamment dans le cas japonais où les investisseurs nippons cherchent des alternatives en se tournant vers des placements à fort rendement pour échapper à la baisse du yen et aux taux minimes nippons. On a, du reste, observé un effet quasi mécanique entre la baisse des taux à long terme de la zone euro et l'annonce d'une nouvelle étape dans les mesures non conventionnelles de la Banque du Japon.

Etc.

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La question est-elle vraiment au niveau du QE ? On fait des QE pour que les sociétés aient accès à un crédit abordable. Du fait de la masse émise prêter à l'économie réelle cesse d'être rentable parce qu'il y a trop d'argent. Mais le souci ne se situe-t-il pas plutôt au niveau des acteurs chargés du transport de la monnaie ?

En d'autres termes dans la mesure où nous avons quand même notablement concentrés des créances pourries dans des bad bank type Dexia et sécurisés une partie de l'épargne des populations, véritable levier stratégique, qu'est-ce qui empêche de laisser tomber la bad bank, titulaire de créances pourries plutôt que de faire QE sur QE pour renflouer un cadavre qu'on sait cadavre et qu'on a isolé du reste parce qu'il est un cadavre ? Passé un certain stade un préteur sait qu'il prête à un insolvable.

Il me semble qu'une intervention gouvernementale non pas dans l'émission monétaire mais dans la restructuration forcée de dettes de particuliers surendettés serait salutaire.

Ceci est intéressant

http://www.abcbourse.com/analyses/chronique-gerer_des_grandes_faillites_bancaires_en_bon_ordre_la_methode_dinkic-738.aspx

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Konnichiwa! Encore..

L'investisseur Kyle Bass prédit un krach obligataire japonais imminent

Le patron de Hayman Capital, Kyle Bass, prédit une crise japonaise sans précédent dans les années à venir... Son endettement pourrait représenter 245% du PIB du pays

Dans une interview au Financial Times, le gérant du hedge fund  Hayman Capital avoue s'attendre à une crise japonaise sans précédent. Kyle Bass la prédit  dans les deux ans, avec une exposition des taux à la hausse.

Depuis près de 10 ans, de nombreux traders se sont cassés les dents avec des positions sur la hausse des taux Japonais. Mais pour Kyle Bass, certains signes montrent que la situation pourrait se retourner : le programme massif de rachats d'obligations de la BoJ pousse la dette Japonaise à des sommets : l'endettement du Japon pourrait atteindre 245% du PIB fin 2013. A titre de comparaison, il atteint 91% du PIB en France, un niveau déjà inquiétant.

De plus, les mentalités sont en train de changer au Japon : les particuliers épargnent de moins en moins. Par conséquent, c'est le système entier de refinancement de l'Etat Japonais - basé sur l'emprunt domestique et qui expliquait jusque là un tel niveau d'endettement - qui est en train de basculer. Pour le patron d'Hayman Capital, le Japon devrait perdre totalement le contrôle de ses taux et de sa devise dans « une paire d'année ».

Néanmoins, les prévisions du gérant ne sont pas forcément à suivre à la lettre. Si le rendement moyen annuel de son fonds serait de 25% depuis 2006, il prévoit la chute des obligations japonaises depuis 2010...

http://www.latribune.fr/bourse/actualite/19700101trib000723141/l-investisseur-kyle-bass-predit-un-krach-obligataire-japonais-imminent.html

Philippe Béchade/BFM : "il n’y aura aucune reprise au Japon" – 22 Mai 2013

http-~~-//www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=OEFxnfbjYEg

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Konnichiwa again!

Bam 7 points dans les gencives, on relevera une certaine nervosité/volatilité sur l'indice japonais, quelqu'un aurait des doutes sur l'horizon de croissance qu'on nous promet encore  :oops:

Les Bourses européennes à la baisse dans le sillage de Tokyo

Secouées par le plongeon de 7,32% de la Bourse de Tokyo qui a réagi à une mauvaise surprise sur l’activité industrielle chinoise, alors qu’elle était déjà fragilisée par les ambiguïtés de la politique monétaire américaine, les principales Bourses européennes ont ouvert en net repli ce jeudi. Le secteur manufacturier chinois a en effet montré de nouveaux signes de ralentissement en mai, l’indice PMI établi par HSBC ayant atteint son plus bas niveau en sept mois, ce qui suscite des doutes sur la vigueur de la deuxième économie mondiale.

Une dizaine de minutes après l’ouverture, l’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 perdait 1,74% à 1.234,40 points et l’EuroStoxx 50 2,03% à 2.777,58. À la Bourse de Paris, le CAC 40 abandonnait 2,0%, repassant sous les 4.000 points ( à 3.972,19). À Francfort, le Dax reculait de 2,04 % et à Londres, le FTSE cédait 1,66%.

Le FTSEurofirst 300 avait terminé mercredi à son plus haut niveau depuis mi-juin 2008. Le secteur bancaire (-3%) et celui des ressources de base (-2,6%) figurent parmi les plus touchés. L’indice PMI flash HSBC des directeurs d’achats en Chine est revenu à 49,6 pour mai, son premier passage en sept mois sous le seuil de 50 séparant contraction et expansion de l’activité. Ce chiffre, de mauvais augure pour les PMI flash européens et américain attendus dans la journée, a servi de déclencheur à un spectaculaire retournement de la Bourse de Tokyo. Mais les investisseurs craignent surtout de voir la Réserve fédérale américaine engager prochainement son désengagement progressif de sa politique d’assouplissement quantitatif (QE) en réduisant le montant de ses achats d’actifs mensuels.

La suite :

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0202780465595-les-bourses-europeennes-a-la-baisse-dans-le-sillage-de-tokyo-568750.php

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Qu'estce que raconte nos amis US en cette veille de WE :

Que tous les gérants de fonds spéculatifs (hedge funders) passent leur WE auw Hamptons, grillé par le traffic de l'aréoport  =) :happy::

http://www.businessinsider.com/hamptons-airport-traffic-2013-5

You Can Already See All Of The Hedge Funders Flying Out To The Hamptons Today [MAP]

Read more: http://www.businessinsider.com/hamptons-airport-traffic-2013-5#ixzz2UDqL6uTA

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Je ne sais pas s'il faut se réjouir de "la fin du monde tel que nous le connaissons" mais on peut se dire qu'on va assister à la naissance de quelque chose de nouveau. Mais est-ce que notre génération sera encore là ou ce sera seulement sur le très long terme que le système s'écroulera ? S'il s'écroule...

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Sur l'accord de libre echange avec les US. (point de vue)

http://www.gaullistelibre.com/2013/05/les-dangers-du-traite-transatlantique.html#more

Cet accord représente aussi pour les Etats-Unis le moyen d’imposer à l’Europe de démanteler ses barrières contre les bovins aux hormones ou les poulets aux antibiotiques, après avoir déjà réussi à nous imposer les volailles lavées à l’acide. Mais pourquoi libéraliser le commerce si c’est pour faire reculer les normes sanitaires de notre continent ? On comprend l’intérêt mercantile des Etats-Unis, mais on ne voit pas bien l’intérêt pour les peuples européens, qui vont à la fois perdre des emplois et des ventes, mais aussi sur notre sécurité !

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Oui mais ceux qui sont opposés au libre echange inconditionnel doivent expliquer pourquoi.  ;) Et une des raisons c'est l'impossibilité pour une nation (un ensemble de citoyens doté d'un centre de decision) de décider de ce qui est autorisé à la vente ou pas de ce qui est abusif ou pas.

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Cette nuit en Asie : l’inquiétante dette chinoise

Par Gabriel Gresillon et Yann Rousseau | 13/05

Le niveau d’endettement de la Chine se situerait aujourd’hui à 205% du PIB, et devrait atteindre 245% en 2015.

Inquiétudes autour de la dette chinoise.

Le courtier CLSA a ouvert, ce matin à Pékin, son 18ème forum sur la Chine. L’occasion pour les analystes du groupe de présenter leurs points de vue sur la deuxième économie mondiale. Et ce matin, c’est Francis Cheung, qui dirige la stratégie pour la Chine, qui a donné le ton, en présentant une étude faisant état d’un risque en forte croissance concernant la dette chinoise. Selon Francis Cheung, la vitesse de croissance du crédit ne peut pas être maintenue, car elle a déjà entraîné un doublement de la dette chinoise en quatre ans. Toutes catégories confondues (publique et privée), le niveau d’endettement de la Chine se situerait aujourd’hui à 205% du PIB, et devrait atteindre 245% en 2015. Un taux que dépassent certains pays, mais qui situe la Chine sur un pied d’égalité par rapport à beaucoup de nations développées. Pourtant, son degré de développement implique la mise en place de nouvelles dépenses, en particulier pour la santé et les retraites. Au final, l’économie chinoise semble nécessiter une quantité croissante d’investissement pour produire une valeur ajoutée constante et ce, au moment où le taux d’utilisation des capacités de l’outil industriel a fortement diminué. Hasard du calendrier, Moody’s met en garde, ce matin, contre la très forte hausse du crédit informel en Chine. Celui-ci a crû de 67% en l’espace d’un an, et représente désormais un « risque systémique », juge l’agence de notation.

lesechos.fr

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