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Crise financière mondiale [info only]


debonneguerre
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Sinon, pour en revenir aux études à Paris et aux réalités des étudiants, je constate que certains sont assez déconnectés des réalités concernant le coût des études, la possibilité réelle des aides...

 

Si tu dis ça pour moi, j'ai fini les miennes l'année dernière et ma sœur est en Master à Paris, tout comme mes cousines et une bonne partie de mes amis qui continuent ou ont redoublé sont encore étudiants.

 

Du coup je pense être un minimum au courant de tout ça :lol:

 

Et que justement ce qu'on nous présent à la télé "holala les études c'est horriblement cher et tous les étudiants galèrent comme des cons", c'est une connerie.

Tous ceux que je connais qui galèrent vraiment passent 2 smic par an en clope plus un autre bon minimum en alcool et soirées, alors forcément les fins de mois sont difficiles même avec 450€ de bourses, les APL et l'argent des jobs d'été (oui parce que faut pas déconner, y vont pas bosser en plus pendant l'année non plus :rolleyes:).

 

Après c'est pas la vie de château la vie étudiante c'est sûr. Un seul repas complet par jour est la règle générale, on peut oublier les vacances d'été pour la majorité et le logement étudiant même au Crous et avec APL reste très cher (sauf bien entendu les "9m²" non rénovés mais qui doivent l'être depuis 20 ans à cause de l'amiante, la peinture au plomb et les moisissures toxiques :lol:).

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http://russeurope.hypotheses.org/2154

 

Article de Sapir sur l'évolution du chômage en France

 

Conclusions:

Les leçons de cette évolution

La crise de 2007-2008 a ainsi révélé, mais n’a pas créé le phénomène de croissance du chômage. Ce phénomène, qui recoupe une dégradation dans la qualité des emplois offerts, traduit en réalité le phénomène de désindustrialisation auquel la France est confrontée depuis 2000. Une deuxième leçon est que la dégradation de la qualité des emplois, la montée du temps partiel subi, des emplois aidés, mais aussi la montée des emplois dans les services à faible valeur ajoutée au détriment des emplois industriels à haute valeur ajoutée, est fortement accélérée par la crise depuis 2008. Une troisième leçon réside dans le constat d’épuisement des méthodes de « traitement » du chômage par la combinaison d’emplois aidés et du développement du temps partiel imposé. Ces méthodes peuvent être efficaces quant on est confronté à une poussée momentanée du chômage, mais certainement pas quand le chômage devient structurel. Quatrième leçon, l’effort, par ailleurs méritoire, pour améliorer la formation professionnelle, ne peut jouer qu’à la marge. Si l’on estime que 2/3 des offres d’emplois non satisfaites, à partir des données patronales (qui sont moins fiables que les données de la DARES) on peut estimer entre 300 000 et 350 000 le nombre d’emplois qu’une formation professionnelle réellement efficace permettrait de trouver, soit 8% du total des « chômeurs ». On voit ici que l’amélioration, sans être complètement négligeable, serait inférieure à l’accroissement total depuis l’élection Présidentielle de mai 2012. Prétendre donc, comme le fait le Ministre Michel Sapin, de l’effort d’amélioration de la formation professionnelle le point central d’une politique de lutte contre le chômage serait risible si l’on n’avait à faire à un problème tragique.

 

Ces quatre leçons conduisent inéluctablement à une conclusion : seule une forte croissance permettra de réduire le chômage. Ceci devrait être tatoué sur les dos des deux mains de tous nos gouvernants. En fait, les méthodes de traitement « social » du chômage, quand elles tendent à se pérenniser, contribuent à dégrader fortement la qualité des emplois offerts, et par la suite affaiblissent le tissu économique du pays, le rendant encore plus vulnérable à des chocs exogènes. Il faut donc trouver dans l’environnement de l’économie française un levier permettant d’obtenir, et cela sur plusieurs années, un taux de croissance nettement au-dessus de 3% afin de résorber une partie importante du chômage.

 

La seule variable sur laquelle il est possible de jouer à court terme est bien une dépréciation massive de la monnaie. Cela implique donc de mettre fin à l’Euro et de laisser le Franc, redevenu la monnaie légale de la France, se déprécier de 20% à 25%. Une telle politique devra être accompagnée de mesures visant à maintenir la consommation interne et à améliorer la compétitivité des entreprises, en particulier par un effort important d’investissement. Tout le reste n’est que (mauvaise) littérature.

Modifié par Karg se
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http://russeurope.hypotheses.org/2154

 

Article de Sapir sur l'évolution du chômage en France

 

(...) Ces quatre leçons conduisent inéluctablement à une conclusion : seule une forte croissance permettra de réduire le chômage. Ceci devrait être tatoué sur les dos des deux mains de tous nos gouvernants. En fait, les méthodes de traitement « social » du chômage, quand elles tendent à se pérenniser, contribuent à dégrader fortement la qualité des emplois offerts, et par la suite affaiblissent le tissu économique du pays, le rendant encore plus vulnérable à des chocs exogènes. Il faut donc trouver dans l’environnement de l’économie française un levier permettant d’obtenir, et cela sur plusieurs années, un taux de croissance nettement au-dessus de 3% afin de résorber une partie importante du chômage.

 

La seule variable sur laquelle il est possible de jouer à court terme est bien une dépréciation massive de la monnaie. Cela implique donc de mettre fin à l’Euro et de laisser le Franc, redevenu la monnaie légale de la France, se déprécier de 20% à 25%. Une telle politique devra être accompagnée de mesures visant à maintenir la consommation interne et à améliorer la compétitivité des entreprises, en particulier par un effort important d’investissement. Tout le reste n’est que (mauvaise) littérature.

 

La dissociation de l'euro est une des mesures indispensables pour la sauvegarde de notre économie, j'ai déjà eu l'occasion de le souligner et de parler d'un scénario alternatif. Aucune objection là-dessus, naturellement.

 

Mais quand Sapir parle de la nécessité d'un "levier permettant d’obtenir, et cela sur plusieurs années, un taux de croissance nettement au-dessus de 3%" :wacko: ... je me permets d'émettre de très forts doutes que ce scénario soit réaliste !

 

Surendettement généralisé à l'échelle de la planète, et surtout limites des ressources, en premier lieu énergétiques, et en tout premier disponibilité et donc prix du pétrole, sont des obstacles majeurs à un tel scénario.

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Une grosse bagarre autour du yuan, et sa plate-forme d'échanges.

Une fausse bagarre, il est évident que Londres est extrêmement bien placée, les arguments du figaro en faveur de la place financière parisienne font sourire acide.

http://bourse.lefigaro.fr/devises-matieres-premieres/actu-conseils/la-bataille-du-yuan-entre-londres-francfort-et-paris-1022603

http://www.romandie.com/news/GBAccord-BoEPBOC-sur-une-chambre-de-compensation-pour-le-yuan/462098.rom

 

Londres est annoncée vainqueur par pas mal de canards financiers, au Figaro et au Monde, on est dans le déni ou l'intox, au choix.

En parlant de la chine, les lyonnais et parisiens ont apprécié la visite du président chinois, principales rues bloquées..etc

Amusant tout de même quand on a montebourg qui avec justesse défend le principe de réciprocité dans nos échanges avec la chine, et la mega-carpette qu'on déploie quand un officiel chinois se pointe, opération séduction!, les chinois aiment les carpettes, mais en général on ne fait pas de business avec les carpettes on les plume.

http://bourse.lesechos.fr/forex/infos-et-analyses/francfort-1ere-plateforme-europeenne-du-renminbi-yuan-961360.php

Finalement, la chine se sera habilement partagée en deux : accords avec les banques centrales allemande et anglaise pour la création d'une chambre de compensation, facilitant ainsi les mouvements de devises entre les parties.

 

Curieusement la chine ne semble pas avoir été séduite par la suuupeerrr position de la france en afrique...

Le niveau d'analyse de ces journalistes fait pleurer.

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Et contrairement à ce que soutenait Michel Sapin et Bernard  Le Foll hier sur les plateaux télé avec une mauvaise foi qui rendrait violent même un boudhiste en lévitation :

 

http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/03/31/les-mauvais-chiffres-de-la-dette-et-du-deficit-public-en-france_4392605_3234.html

 

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/03/31/20002-20140331ARTFIG00092-la-dette-publique-francaise-frole-desormais-les-2000-milliards-d-euros.php

 

INFOGRAPHIE - Elle a atteint 93,5% du PIB fin 2013, un peu au-dessus de ce qu'attendait le gouvernement.

réponse, les chiffres publiés ce matin par l'Insee donnent le tournis: fin 2013, l'endettement de la France se rapprochait dangereusement des 2000 milliards d'euros: -1.925,3 milliards très exactement. Il est ainsi en hausse de 84,3 milliards par rapport à 2012, où il avait déjà augmenté de 116,1 milliards.

Et la France aurait pu s'en sortir plus mal: «les intérêts versés reculent de 9 % en 2013 en raison de la baisse des taux, mais aussi celle de l'inflation qui diminue la charge d'intérêt sur les titres indexés», indique l'Insee dans son communiqué

 

 

 

 

Et ces pauvres âmes se demandent encore...pourquoi?

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En fait tout repasse par l'industrialisation du pays. Les autre mesures permettent de limiter temporairement la casse (et devienne contre-productive à long terme). Il faut aussi se méfier des mirages de la formation pour chômeur. C'est utile, mais ça ne fait pas de miracles non plus ! En Belgique le MR parle d'imposer une formation pour tous les chômeurs, sinon plus d'allocations, mais ce n'est pas pour autant que tous retrouveront un boulot.

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@Alexis et Karg se :

Attendez vous parlez de Sapir? celui qui se fait taxer d'économiste d'extrême-droite par Mr Moscovici notre éminent ministre de l'économie...(futur ex ministre de l'économie?)

 

Voui.

 

Ce qui me fait penser au mot fameux de Courteline : "Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet" :lol:

 

Cela dit, même si Sapir a de quoi se pâmer de volupté vu le nombre d'imb... de personnes qui le disent d'extrême-droite sous prétexte qu'il veut mettre fin à l'euro, il me semble qu'il a tort d'espérer une sortie de crise par la croissance forte, qui est bloquée par la contrainte des ressources.

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En fait tout repasse par l'industrialisation du pays. Les autre mesures permettent de limiter temporairement la casse (et devienne contre-productive à long terme). Il faut aussi se méfier des mirages de la formation pour chômeur. C'est utile, mais ça ne fait pas de miracles non plus ! En Belgique le MR parle d'imposer une formation pour tous les chômeurs, sinon plus d'allocations, mais ce n'est pas pour autant que tous retrouveront un boulot.

 

Bien sur que non mais faudrait bien commencer par quelque part. La réindustrialisation est un processus de longue haleine et prendra du temps. Par contre commencer par rendre une partie de la main d’œuvre inemployable plus apte à travailler c'est pas un luxe... Faudrait quand même sérieusement s'interroger sur l'enseignement professionnalisant (filière technique) et sur certains cursus universitaires. Cela a le mérite d'encore relever d'une compétence exclusivement nationale/régionale là où les leviers d'une industrialisation sont des enjeux locaux, nationaux, européens et internationaux (tout le monde ne va pas aimer un tel processus...).

 

Et puis cela accroîtra l'effet levier de la dépense publique en formant mieux les gens... L'actuelle formation professionnelle dans le cadre du chômage est un catastrophe pour tout le monde : les finances publiques, les chômeurs, le contribuable/citoyen.

Modifié par Chronos
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Et puis cela accroîtra l'effet levier de la dépense publique en formant mieux les gens... L'actuelle formation professionnelle dans le cadre du chômage est un catastrophe pour tout le monde : les finances publiques, les chômeurs, le contribuable/citoyen.

La formation professionnelle est devenu LA rente quasi exclusive des syndicats patronaux notamment - pendant longtemps ca alimenté aussi largement les partis politiques via les taxe pro - . A moins de modifier complètement le financement de ces syndicats et de la grosse mafia de la formation pro rien de ne changera, ça concerne trop de gens.

C'est toujours le drame de ces situations complètement moisies. Elle concerne tellement fortement tellement de gens, qu'y toucher c'est l'assurance de prendre durement le retour de bâton.

A mon avis la gauche n'y touchera pas ... elle prendrait trop de risque d'un dur conflit avec le patronat. Et visiblement la droite avant en a beaucoup parlé mais n'a pas osé y toucher non plus.

Donc y a pas de raison que ça change ...

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+1 sur la rente des syndicats patronaux et de salariés, mais pas seulement, tout le système éducatif post-bac profite de cette rente, écoles privées, organismes de formations moisies.

Tout ce trésor devrait d'abord servir à connecter l'offre et la demande.

Mais il s'est embourbé dans une bureaucratie gavée d’intermédiaires qui en réalité ne connecte pas plus que ca la demande des entreprises avec l'offre des demandeurs d'emploi et/ou salarié en besoin de reconversion.

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C'est un peu un mythe, la connection du l'offre a la demande.

Pour qu'il y ai connexion de quoique ce soit, la seul chose qui fonctionne c'est la formation professionnel fourni par l'entreprise elle meme, dans l'entreprise elle meme. C'est comme ça que ca fonctionne en Allemagne et ca fonctionne bien.

En gros c'est de l'alternance, très orienté entreprise. L'entreprise apprend le savoir faire et les connaissance métier, la formation publique sert juste a la formation "générale" complémentaire. Mais il faut que les entreprises acceptent d'embaucher des gus qui ne savent pas travailler et de les garder ... plutôt que de réclamer a corps et a cri que par magie "ON" leur fournissent des candidats parfaits immédiat productif etc.

Le gros problème de ces formations en alternance c'est quelle viennent concurrencer directement les emploi salarié classique. De sortes que certains secteurs ne fonctionnent plus qu'avec des apprentis et le patron!!! Mais bon ca ca peu se réglementer assez facilement pour éviter les abus, a supposer que quelqu'un veuille bien le réglementer.

Parce que des qu'on parle de limiter le volume d'apprentis/salarié, tout le lobby des commerçant et artisans pete une durite, expliquant qu'ils vont tous fermer que d'embaucher uniquement des apprenti c'est le seul moyne d'etre rentable, et qu'il ne plieront jamais sauf si il y a une immense baisse de charge bla bla bla bla.

On a du mal a comprendre mais ce genre de comportement "pervers" fonctionne en boucle, on pervertis un autre truc pour s’accommoder du truc pervertis avant etc. un cercle vicieux qui une fois installer est impossible a rompre tant le cercle pese sur la vie de millions de gens.

Il y a deux solution d'action. Taper dans la fourmilière ... en général ca marche jamais. Au mieux tu petes une fourmilière, puis ensuite t'es grillé. L'autre solution c'est la version vicieuse, en rabotant de manière incrémental tous les trucs, jusqu’à ce qu'il s'auto détruise, si possible en trainant dans le temps. Genre j'annonce la fin de la formation professionnel pour 2024! Et je prends une lois pour 2024 ... qui commencera gentiment a prendre effet a partir de 2019 ... Tout le monde s'en fout aujourd'hui personne ne moufte, et en 2024 tout le monde se réveil mis bien profond.

Mais bon ce genre de plan s'il fonctionne bien et en douceur, n'est pas assez médiatique visiblement et donc n'est plus trop usité.

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C'est un peu un mythe, la connection du l'offre a la demande.

Pour qu'il y ai connexion de quoique ce soit, la seul chose qui fonctionne c'est la formation professionnel fourni par l'entreprise elle meme, dans l'entreprise elle meme. C'est comme ça que ca fonctionne en Allemagne et ca fonctionne bien.

En gros c'est de l'alternance, très orienté entreprise. L'entreprise apprend le savoir faire et les connaissance métier, la formation publique sert juste a la formation "générale" complémentaire. Mais il faut que les entreprises acceptent d'embaucher des gus qui ne savent pas travailler et de les garder ... plutôt que de réclamer a corps et a cri que par magie "ON" leur fournissent des candidats parfaits immédiat productif etc.

Le gros problème de ces formations en alternance c'est quelle viennent concurrencer directement les emploi salarié classique. De sortes que certains secteurs ne fonctionnent plus qu'avec des apprentis et le patron!!! Mais bon ca ca peu se réglementer assez facilement pour éviter les abus, a supposer que quelqu'un veuille bien le réglementer.

Parce que des qu'on parle de limiter le volume d'apprentis/salarié, tout le lobby des commerçant et artisans pete une durite, expliquant qu'ils vont tous fermer que d'embaucher uniquement des apprenti c'est le seul moyne d'etre rentable, et qu'il ne plieront jamais sauf si il y a une immense baisse de charge bla bla bla bla.

On a du mal a comprendre mais ce genre de comportement "pervers" fonctionne en boucle, on pervertis un autre truc pour s’accommoder du truc pervertis avant etc. un cercle vicieux qui une fois installer est impossible a rompre tant le cercle pese sur la vie de millions de gens.

Il y a deux solution d'action. Taper dans la fourmilière ... en général ca marche jamais. Au mieux tu petes une fourmilière, puis ensuite t'es grillé. L'autre solution c'est la version vicieuse, en rabotant de manière incrémental tous les trucs, jusqu’à ce qu'il s'auto détruise, si possible en trainant dans le temps. Genre j'annonce la fin de la formation professionnel pour 2024! Et je prends une lois pour 2024 ... qui commencera gentiment a prendre effet a partir de 2019 ... Tout le monde s'en fout aujourd'hui personne ne moufte, et en 2024 tout le monde se réveil mis bien profond.

Mais bon ce genre de plan s'il fonctionne bien et en douceur, n'est pas assez médiatique visiblement et donc n'est plus trop usité.

 

Je plussoie pour la partie en gras (et même avant), mais en un quinquennat impossible à mettre en place ce genre de réforme "furtive", non ? à moins, pour le suivie à long terme au Parlement, de mettre dans le coup suffisamment de pontes de son parti ...qui ont intérêt au maintient du système vicié ?

Modifié par Shorr kan
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@G4lly.

Pas faux pour le modèle allemand, il faut aussi mettre ça sur le compte que l'industrie allemande est bien plus forte que la nôtre, et que cette tradition existe depuis longtemps et prend du sens dans l'industrie..

Je passe sur ton obsession anti-petit-commerçant-artisan-indépendant-fraudeur du fisc  ^-^

Le modèle de formation français est très tertiaire, parce que notre économie tend à celà.

La pléthorique offre en écoles de management en France est juste délirante et ces écoles fonctionnent, alors que pas pal mal de formations courtes techniques n'arrivent pas à remplir leurs classes : : (exemple les formations techniques de la plasturgie dans le 01, je suis à lyon).

C'est un état d'esprit qu'il faut changer et cette sensibilisation passe aussi par l'école antes-bac, donc les lycées, et là on touche aux profs, autant dire rien de moins simple.

 

Autre exemple :Le principe du contrat de professionnalisation est en soi un bon système, étonnant comme ce dispositif a glissé sur le tertiaire, on fait des contrats-pro avec des pseudo futurs spécialistes en marketing ou en stratégie commerciale qui payent 15K (au mieux) l'année de formation dans une obscure école de management, autant te dire que ça va nous faire une belle génération de frustrés, pour en voir passer das ma boite, ces jeunes sont un peu perchés du haut de leur pseudo savoir théorique et se retrouvent à faire de l'ADV, les seuls qui s'en sortent sont ceux qui acceptent d'être polyvalents et de rebondir sur d'autres fonctions de l'entreprise.

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Le FMI pointe les subventions indues des géants bancaires

 

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0203411512089-le-fmi-pointe-les-subventions-indues-des-geants-bancaires-661212.php

 

 

Malgré les réformes entreprises, le problème des banques systémiques reste entier. Telle est la conclusion du Fonds monétaire international (FMI) dans son dernier « Rapport sur la stabilité financière dans le monde » publié lundi. Selon l'organisation internationale, les géants bancaires jugés «  trop importants pour faire faillite » bénéficient encore de subventions implicites massives. En 2012, elles représentaient entre 15 et 70 milliards de dollars outre-Atlantique, entre 20 et 110 milliards en Grande-Bretagne et « jusqu'à » 300 milliards de dollars en zone euro, précise le FMI. Cumulées, ces aides implicites atteignaient près de 600 milliards de dollars (435,7 milliards d'euros) en 2012 à travers le globe, selon la fourchette haute des estimations du Fonds.

Ces montants correspondent aux avantages que les banques systémiques tirent du principe selon lequel leur Etat d'origine leur viendra en aide en cas de difficultés financières afin de sauvegarder la stabilité de l'ensemble du système financier. Elles peuvent ainsi emprunter à des taux plus faibles et moins rémunérer leurs déposants. Par ailleurs, «  les attentes d'un soutien des autorités réduisent la propension des créanciers à surveiller le comportement des grandes banques, encourageant du coup des prises de risques et de l'endettement excessif et, au final, peuvent entraîner d'énormes coûts pour le contribuables », affirme également le rapport.

De part et d'autre de l'Atlantique, le FMI observe que des mesures ont été prises pour tenter de mieux encadrer les banques systémiques. La Commission européenne force désormais les géants bancaires à établir un testament précisant comment elles pourraient survivre à une crise sans avoir besoin du soutien financier du contribuable. Ces mesures ont permis «  de réduire les niveaux de subventions à mesure que les banques assainissaient leur bilan et que les réformes financières progressaient. Cela étant, les subventions demeurent plus importantes dans la zone euro qu'aux Etats-Unis, ce qui s'explique sans doute par le rythme différent d'assainissement des bilans, ainsi que par les différences dans la réponse des gouvernements aux problèmes du secteur bancaire », détaille le rapport.

Le FMI appelle donc les gouvernements à renforcer leurs réformes pour réduire la probabilité des difficultés financières. «  On citera notamment le renforcement desfonds propres réglementaires des banques d'importance systémique ou l'imposition d'une contribution de stabilité financière calculée à partir de la taille des engagements bancaires. Des progrès s'imposent également dans la supervision et la résolution des établissements financiers transfrontaliers », conclut l'organisation internationale

 

 

Rien n'aurait changé?? on nous aurait menti??

Et je passe sur le niveau des bonus dans la banque d'investissement, comme en l'an 40..

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Rien n'aurait changé?? on nous aurait menti??

Et je passe sur le niveau des bonus dans la banque d'investissement, comme en l'an 40..

 

Les bonus, aussi scandaleux soient-ils, ne sont en effet que menue monnaie comparés aux subventions publiques cachées dont bénéficient les grandes banques.

 

Gaël Giraud, chercheur en économie et jésuite, les évalue dans le cas de la seule France à 48 milliards d'euros chaque année !

 

Tiens, puisqu'on parle de rigueur voire d'austérité, j'aurais bien une proposition... >:D

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Le plus inquiétant dans cet article, c'est qu'ils expliquent que les pays du Nord s'adaptent pour se render plus competitif par rapport aux pays du Sud de l'Europe (coût du travail par exemple). Donc ces pays (du Sud) vont encore encaisser un coup quand les pays du Nord leur feront concurrence.

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Le plus inquiétant dans cet article, c'est qu'ils expliquent que les pays du Nord s'adaptent pour se render plus competitif par rapport aux pays du Sud de l'Europe (coût du travail par exemple). Donc ces pays (du Sud) vont encore encaisser un coup quand les pays du Nord leur feront concurrence.

Moins de bateau à se partager, logique.

 

Edit :

Je viens d'attraper ça sur le site de berruyer, ça répondra un peu mieux à ta question que mon commentaire lapidaire :

“Vous êtes dans un schéma sans fin. D’une part, il n’y a plus de flottement des monnaies, donc il n’y a pas d’ajustement par les monnaies. Donc l’ajustement, il est par les salaires. On est en concurrence, en guerre, sans arrêt, les uns contre les autres.

L’Allemagne a commencé par baisser ses salaires. Comme les autres pays européens ne l’ont pas fait pour des raisons sociologiques, ça marche plutôt bien pour l’Allemagne pour le moment. Les autres sont obligés de réagir. Dans ce cas-là, ça va aller moins bien pour l’Allemagne, qui en remettra une deuxième couche. Et c’est sans fin. Quand les salaires baissent, l’inflation finit par baisser dans la zone euro.

Si on continue à se faire la guerre comme ça dans une zone de monnaie unique, c’est juste suicidaire. Et ça va mal finir.”

Modifié par debonneguerre
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Les bonus, aussi scandaleux soient-ils, ne sont en effet que menue monnaie comparés aux subventions publiques cachées dont bénéficient les grandes banques.

 

Gaël Giraud, chercheur en économie et jésuite, les évalue dans le cas de la seule France à 48 milliards d'euros chaque année !

 

Tiens, puisqu'on parle de rigueur voire d'austérité, j'aurais bien une proposition... >:D

Les subventions sont les préalables au bonus, puisqu'elles permettent au système de se maintenir sans rien changer.

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La Tribune a eu vent de plusieurs des nominations attendues dans la nouvelle équipe ministérielle

 

Mario Monti pourrait devenir ministre français de l'Economie

Pour Manuel Valls, le choix de Mario Monti viserait à envoyer un message clair à Bruxelles : la France est sur la voie de la réforme. C'est aussi un message rassurant envoyé aux marchés qui avaient faits de Mario Monti « leur » candidat en Italie. Durant ses 18 mois à la tête de l'Italie, celui qui pourrait devenir le locataire de Bercy avait imposé une austérité violente à son pays, le plongeant dans une longue récession dont il n'est sorti qu'au dernier trimestre 2013. Mais il avait réformé les collectivités locales et le marché du travail. Deux tâches qui l'attendent aussi dans l'Hexagone.

(...)

Des coupes franches dans le nombre et le statut des fonctionnaires, hors fonctions régaliennes (police, justice, etc.) seraient au programme, ainsi que la suppression des départements urbains et la vente massive d'actifs de l'Etat. Enfin, les allocations familiales - fortement revues à la baisse - seraient placées sous conditions de ressources et attribuées seulement à partir du 4ème enfant, afin de favoriser la natalité « seule force de la France », selon une source proche de Matignon.

(...)

Pour rassurer l'aile sociale-démocrate du parti socialiste, qui pourrait être effrayée par l'arrivée de ce centriste au gouvernement, il sera accompagné au « secrétariat d'Etat aux Réformes structurelles nécessaires mais douloureuses » de Peter Hartz, l'artisan des réformes de Gerhard Schröder en Allemagne. Sa tâche : flexibiliser en 18 mois le marché du travail français pour rétablir l'équilibre de l'assurance-chômage, actuellement déficitaire à hauteur de 4,2 milliards d'euros.

 

 

 

Bon, bien sûr, il faut regarder la date ;) ...

 

Mais pour le reste, même si ces nominations précises n'ont pas lieu, c'est bien sûr la politique de MM. Hartz ou Monti qui est le meilleur exemple du genre de "réformes" ordonnées attendues par les instances de l'Union Européenne. Les noms seront différents bien sûr, mais enfin avec Valls aux commandes, gageons que ça va donner... Enfin un homme à poigne pour appliquer la SPP (*) !

 

Pour le reste, l'analyse de Jean-Christophe Gallien est intéressante :

 

En nommant Manuel Valls sous la pression, François Hollande fait là un aveu de faiblesse. Et il agit comme s'il n'avait pas écouté les électeurs, encore moins ceux de gauche.

 

 

 

 

(*) Seule Politique Possible

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Attention quand même que ce que conseillait M. Hartz n'a pas été complètement suivi. A l'origine il conseillait d'instaurer un salaire minimum, mais le gouvernement allemand a juste gardé l'idée d'assouplir le marché du travail, et d'oublier le salaire minimum.

 

 

afin de favoriser la natalité « seule force de la France », selon une source proche de Matignon.

 

Sauf que donner naissance à des gosses dont une part de plus en plus importante deviendra chômeur (et de ce fait sera à charge des actifs) est un solide handicap. Avoir des jeunes c'est bien. Leur offrir un niveau de vie correct est encore mieux.

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Sauf que donner naissance à des gosses dont une part de plus en plus importante deviendra chômeur (et de ce fait sera à charge des actifs) est un solide handicap. Avoir des jeunes c'est bien. Leur offrir un niveau de vie correct est encore mieux.

 

Le souci de population qui se contractent c'est qu'elle n'arrivent a rien non plus. La pyramide des ages est a sens unique, et ne pas assurer a minima le renouvèlement des génération pose de gros souci, induit un recours forcé a l'immigration etc.

 

Ce n'est pas tant du travail qu'il faut proposer au "jeunes" mais des outils pour créer de l'activité. C'est sur qu'une population jeune et élevée dans la mythe du travail qui tombe du ciel est un fardeau, a contrario une population jeune, avec une furieuse envie d'entreprendre tout azimut est une force.

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Le souci de population qui se contractent c'est qu'elle n'arrivent a rien non plus. La pyramide des ages est a sens unique, et ne pas assurer a minima le renouvèlement des génération pose de gros souci, induit un recours forcé a l'immigration etc.

 

Ce n'est pas tant du travail qu'il faut proposer au "jeunes" mais des outils pour créer de l'activité. C'est sur qu'une population jeune et élevée dans la mythe du travail qui tombe du ciel est un fardeau, a contrario une population jeune, avec une furieuse envie d'entreprendre tout azimut est une force.

+1000

 

Il faut juste revoir la philosophie educative en France et rebatir une education nationale de fond en comble, vue la place d'avant dernier dans le palmares de l'OCDE, on peut raisonnablement estimer que le present systeme ne vaut rien, sauf pour syphonner le budget de l'etat. Faire en sorte que 99% des gamins terminent le cycle primaire en sachant lire/ecrire/compter et en ayant des connaissances rudimentaires sur l'histoire-geo du pays ainsi que des notions saines d'ethique et de civisme me parait etre l'optimum vers lequel tendre.

 

Pour le reste, il me parait salutaire de rehabiliter les metiers dits "manuels" et de moins gaver nos gamins de savoirs academiques en re-introduisant un eventails de savoirs pratiques (l'apprentissage des langues est un exemple flagrant du probleme). Mais la je sais que je reve tout haut.

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En même temps je serai mauvaise langue, je dirai que le suicide du continent européen c'est un peu le dada allemand à chaque début de siècle, depuis quelque temps... -_-

 

O0 => [_]

Oui enfin l'élasticité allemande n'est pas infinie non plus, baisser les salaires, puis les rebaisser, et encore les baisser...la population est certes disciplinée mais pas complètement lobotomisée non plus.

Politiquement parlant ce n'est pas stable, la question de la révision de la méthode et du fondement du modèle européen et de la zone EUR se posera à un moment ou un autre.

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