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Crise financière mondiale [info only]


debonneguerre
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Le souci de population qui se contractent c'est qu'elle n'arrivent a rien non plus. La pyramide des ages est a sens unique, et ne pas assurer a minima le renouvèlement des génération pose de gros souci, induit un recours forcé a l'immigration etc.

 

Ce n'est pas tant du travail qu'il faut proposer au "jeunes" mais des outils pour créer de l'activité. C'est sur qu'une population jeune et élevée dans la mythe du travail qui tombe du ciel est un fardeau, a contrario une population jeune, avec une furieuse envie d'entreprendre tout azimut est une force.

 

Qu'entend-tu par "activité" ? Genre auto-entrepreneur ?

Modifié par Shorr kan
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Oui enfin l'élasticité allemande n'est pas infinie non plus, baisser les salaires, puis les rebaisser, et encore les baisser...la population est certes disciplinée mais pas complètement lobotomisée non plus.

Politiquement parlant ce n'est pas stable, la question de la révision de la méthode et du fondement du modèle européen et de la zone EUR se posera à un moment ou un autre.

 

C'est vrai.

 

D'un autre côté, de manière pratique nous sommes en train de faire un concours de discipline et de confiance envers le gouvernement avec les Allemands.

 

Sans aller jusqu'à tomber dans les stéréotypes respectifs sur les Allemands et les Français, je crains que ça ne soit pas gagné d'avance.

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Oui enfin l'élasticité allemande n'est pas infinie non plus, baisser les salaires, puis les rebaisser, et encore les baisser...la population est certes disciplinée mais pas complètement lobotomisée non plus.

Politiquement parlant ce n'est pas stable, la question de la révision de la méthode et du fondement du modèle européen et de la zone EUR se posera à un moment ou un autre.

 

Oui oui, seulement je ne parierais pas sur la non résilience des allemands face aux idées stupides et néfastes de leurs élites, même si l'on est plus au 20éme siècles. Du moment que l'herbe semble plus verte chez eux que chez leurs voisins, je les vois mal bouger.

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Ca nous éloigne de la défense, mais vis à vis des banques, en Europe continentale et particulièrement en France, il y a un moment ou les politiques et certaines technostructures vont devoir sortir de leur schizophrénie.

 

On ne peut pas à la fois dire ça :

Le FMI appelle donc les gouvernements à renforcer leurs réformes pour réduire la probabilité des difficultés financières. «  On citera notamment le renforcement desfonds propres réglementaires des banques d'importance systémique ou l'imposition d'une contribution de stabilité financière calculée à partir de la taille des engagements bancaires.

 

Et en même temps rejeter la faute de manque de vigueur de la reprise économique sur les banques qui ne prêtent pas assez ou qui ne prennent pas assez de risques en soutenant l'innovation ou l'entreprenariat.

 

Si une banque doit immobiliser des fonds propres en regard des créances qu'elle octroie (l'objectif réglementaire est de 12% d'ici quelques mois/années), et qu'en plus elle doit mettre la main au porte-monnaie - en plus du risque de perte qu'elle prend - sur ses engagements ... bah la solution la plus simple, c'est de ne pas s'engager. Dans ce cas, elle tourne en mode "caisse d'épargne", elle ne prend les dépôts, ou ne gère en créances que des dossiers sains, voire sur-sains, avec double ou triple garantie ... et tout le monde se retrouve le bec dans l'eau avec une économie au ralenti.

 

Il ne faut pas se leurrer, ni trop se scandaliser des résultats que les banques vont afficher dans les mois/années qui viennent : ils vont tout faire pour avoir un résultat le plus gros possible pour pouvoir en recycler une partie en fonds propres pour rejoindre les seuils réglementaires qu'ils n'ont pas encore atteint. C'est ça ou diminuer leur activité ... Et voire même, certains établissements vont se séparer de certaines activités, de certains sites ou de certains collaborateurs afin de dégager un résultat encore plus important dans ce but - un peu à l'image de ces comptables qui désindustrialisent pour assurer le bénéfice de certains groupes.

 

Le secteur de la banque de détail est malade de la réglementation ... je connais des banquiers qui rêvent d'une grève du zèle, d'une application stricte de la réglementation qu'on leur impose. S'ils respectent tout scrupuleusement, un retrait au guichet, c'est 1h de parerasserie et de vérifications. Une ouverture de compte : 3h. Une instruction de dossier de prêt à la consommation : la journée. Un prêt immobilier : 2 à 3 jours. Un prêt à l'entreprise : plus d'une semaine ... et encore, il n'est pas sûr que le dossier puisse être bouclé tant les entreprises sont légères dans la fourniture des pièces pourtant indispensables à la constitution du dossier (fourniture des comptes et du bilan, divers extraits, K-Bis, etc ...).

 

Le secteur bancaire est un secteur dont les agents sont très souples vis à vis de clients non coopératifs, alors même que la réglementation leur impose une rigidité extrême et inconciliable avec ces mêmes clients.

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Comme je le disait dans le fil:

http://www.air-defense.net/forum/topic/6986-union-europ%C3%A9enne-nos-projets-son-futur/page-90#entry754019

 

"Il ne reste plus que, soit a devaluer l'euro, soit a degonfler le cout du travail en Europe: tout le monde au regime tcheque, et ce n'est pas le pire."

 

Le gouvernement allemand a choisit la deuxieme solution, accompagnee de restrictions sur les conditions d'acces a l'argent publique reserve aux prestations sociales, plutot que de laisser l'euro etre devalue...

 

Le gouvernement francais a prefere ne pas choisir pour l'instant pour preserver une couverture sociale qui coute de plus en plus cher dans le budget de l'etat (de plus en plus de chomeurs et de retraites, des disparites sociales qui font le grand ecart et sollicitent de plus en plus les services de l'etat, et j'en passe)...

 

How long do you think this kind of fun could last? combien de temps la societe peut-elle encore tenir avant que ca ne degenere gravement? Notre nouveau "Manuel de survie", saura-t-il apporter les arguments qui imposent enfin un choix, aura-t-il les coudees suffisamment franches pour accomplir ce suicide politique qui aujourd'hui, consiste "simplement" a gouverner (et non point juste gesticuler comme face a la montee du FN) et a mettre ces choix en pratique?

 

Quant aux allemands, pour une fois saluons leur stoicisme pragmatique, si on peut appeler ca comme ca: ils laissent gouverner ceux qui ont ete elus pour le faire, et ils attendent de voir les effets avant de gueuler, d'ailleurs ils ne gueulent que rarement mais se concertent beaucoup.

 

Les francais ont tendance a ne pas elire mais a empecher vertement de gouverner ceux qui ont ete choisis, d'une facon ou d'une autre, pour le faire. Bref ca gueule avant, pendant, apres, mais ca ne se concerte presque jamais... C'est surtout ca qui merde chez nous: beaucoup trop ne votent plus, ne s'impliquent ou ne s'interessent plus, attendent que "on" decide pour eux, ou se defient de leur DEVOIR citoyen apres que le peuple de France ait tant souffert (on fete la Revolution mais on oublie volontiers la Terreur) pour en avoir seulement le DROIT.

 

Finalement, que De Gaulle ait cree une constitution taillee pour un president quasi-omnipotent, c'est pas trop etonnant, et la longevite de la V eme republique aurait tendance a montrer que son jugement sur les francais etait assez juste, c'est triste O0

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Un intervenant des experts le matin sur BFM avait bien décrit la chose, je résume :" En France aucune réforme de fond ne se fera dans la concorde, trop de cumuls de rentes, de clientèles nourries au dérogatoire".

Pa rentes je suppose qu'il faisait allusion à diverses choses : toutes les catégories socio-professionnelles récoltant leurs subsides et extra-subsides directement de l'état ou de son système. Je ne les énoncerai pas toutes, car finalement on les connait bien, elles sont d'abord dans les fonctions publiques et assimilées bien sur, mais pas seulement...

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Ca parait plutot sense comme remarque, notre systeme au fond est quasi-monarchique, un systeme est prisonnier de ses apparatchiks, s'accrochant a leurs privileges.

Pour revenir au "nouveau" line-up du gouvernement, je ne crois pas que Valls pourra changer quoique ce soit a la politique du gouvernement, j'ai plus l'impression qu'il va servir de fusible en concentrant l'attention politico-mediatique pour que Francois (ou Segolene, allez savoir) puisse se re-presenter en 2017, donc tant que personne ne parvient a rendre l'economie francaise plus reactive (en allegeant les charges, en simplifiant le code du travail, et en restreignant/controlant mieux l'acces aux prestations sociales), il est vraisemblable que les effets de la crise se fasse sentir encore longtemps en France.

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Vals en acceptant a pris le risque de se faire rocardiser, mais Mitterrand avait plus de talent que hollande, alors peut-être que hollande se fera valsiser...à voir.

Mais il me paraît clair que l'on assistera plus à un duel à fleuret moucheté (ou pas) qu'à...la mobilisation du pays pour son redressement....snif.

Sapin, le honnis de la courbe d'inversion du chômage, a déjà annoncé la couleur : renégociation du timing de la réduction des déficits auprès de bruxelles aprés avoir juré qu'on serait dans les clous. Such a surprise! Et parait-il qu'une note allemande tourne parmi les ministres des finances européens avec 2 mauvais élèves dans la ligne de mire : l'espagne et la france.

Allez moi j'ai cru à un possible véritable changement l'espace d'une nuit...puis à la vue de ce nouveau gouvernement à base d'anciens ministres de l'ancien gouvernement...hop espoir rangé au placard rapido, le cirque hollande n'a pas fini sa représentation, préparez les mouchoirs ça pourrait durer 3 ans encore..

Modifié par debonneguerre
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Les bonus, aussi scandaleux soient-ils, ne sont en effet que menue monnaie comparés aux subventions publiques cachées dont bénéficient les grandes banques.

 

Gaël Giraud, chercheur en économie et jésuite, les évalue dans le cas de la seule France à 48 milliards d'euros chaque année !

 

Tiens, puisqu'on parle de rigueur voire d'austérité, j'aurais bien une proposition... >:D

L'article parle de tout a fait autre chose:

Les grandes banques françaises profiteraient de l’équivalent d’une subvention de 48 milliards !
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Alexis ne dit pas le contraire, ils disaient que les bonus étaient peu de choses en valeur comparée à cette subvention de 48 milliards.

Moi je disais que les banques avaient besoin de cette subvention pour continuer à verser leurs bonus, la subvention étant la garantie pour les banques de perpétuer le système antes 2008. D'ailleurs il est bien question dans l'article des banques dites mixtes, combinant activité de banque de détail et activité de BFI.

On peut d'ailleurs classer ce système dans celui des rentes dont je parlai plus haut.

Modifié par debonneguerre
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Les grandes banques françaises profiteraient de l’équivalent d’une subvention de 48 milliards !

 

 

Et l'équivalence avec la subvention est quelque chose de très relatif et qui peut être sujet à caution.

 

Les banques concernées sont les banques mixtes mêlant banque d'affaires et banque à réseau. La garantie des dépôts des épargnant par l'état pour la banque à réseau est supposée "contagieuse" par les agences de notations qui ré-évaluent la partie banque d'affaires avec un critère plus favorable dans leur notation. Du coup, ces banques mixtes bénéficient de taux plus favorables sur les marchés, ce qui leur permet d'économiser 48 milliards par rapport aux taux qu'elles auraient obtenus sur la seule notation de leur partie affaires.

 

Donc, déjà, ce n'est pas de l'argent perçu en plus dans les caisses de ces banques, mais des dépenses en moins. Je comprends que cela reste en travers de la gorge de ceux qui n'en bénéficient pas, et à mon avis ce sont eux qui sont derrière cette charge.

 

Ensuite, parler de subventions publiques cachées est un peu fort car ces dépenses en moins ne résultent pas d'une action publique et ne pèsent absolument pas sur le budget national tant qu'il n'y a pas de défaut de paiement et de faillite. Tant que ce n'est pas arrivé, on ne sait pas jusqu'où l'état exercera son pouvoir de garantie. Seulement sur les dépôts des banques de détail, ou bien aussi sur les créances des banques d'affaire ?

 

Enfin, la supposition de contagion est faite par les agences de notation. Si le système existe tel qu'il est et bénéficie aux banques mixtes, c'est à cause de supposition infondées (caractère contagieux des garanties) et, je serais tenté de dire par manque de discernement. C'est limite dramatique quand on voit les impacts que peuvent avoir les avis de ces agences de notation - finalement, cette distorsion de concurrence en est un de plus, d'ailleurs.

 

Avant de songer à réglementer une fois de plus et de trancher dans le vif pour séparer les activités de détail des activités financières, il serait peut être sage de proposer aux agences de notation d'évaluer la note "financière" des banques mixtes sur le seul aspect de la qualité de leur véhicule financier puisque la plupart de celles-ci portent leur activité de marché dans des structures spécifiques.

 

Ahhh ... mais j'oubliais ... ce serait porter un coup inadmissible à l'autonomie et l'indépendance des agences de notation. Un diktat insoutenable, une ingérence intolérable de la politique dans les affaires ...

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Je suis d'accord mais j'aimerais préciser un truc. Il me semble qu'il existe un adage suisse, ou qui en tout cas se retrouverait m'a-t-on dit, dans le Code des obligation (équivalent mieux écrit et mieux ordonné du Code civil français). En matière de cautionnement (la garantie est un mécanisme générique qui s'y rapporte plus  ou moins), "cautionner c'est payer".

 

Plus concrètement quand on émet une garantie il ne faut jamais perdre de vue que c'est une promesse de paiement différée et que qui exige la garantie ne le fait jamais pour la forme.

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Sauf qu'il y a une distorsion entre la garantie accordée (celle des dépôts) et la perception qu'en ont les agences de notation (qui couvre tout l'établissement). C'est cette distorsion qui attribue des notes différentes. Ce sont ces notes différentes qui donnent des taux différents. Ce sont ces taux différents qui faussent la concurrence.

 

Et pour régler ce problème de perception, on propose de donner un coup de hache pour bien séparer des activités qui sont déjà, structurellement, distinctes ... alors qu'il suffirait d'y regarder de plus près ou de chausser des lunettes.

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Je suis d'accord mais il y a des subtilités dont il faut tenir compte en matière de faillite d'établissement bancaires (une matière complexe en Europe) articulées avec la libre circulation des capitaux et le phénomène de la banque universelle. Une garantie peut potentiellement avoir des conséquences plus vastes que prévues, même si elle ne se limite qu'aux activités de dépôt.

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Je suis aussi d'accord, mais il faut aussi savoir raison garder.

 

Les garanties aux conséquences plus vastes que prévues font déjà des ravages dans la banque de détail depuis 4 ou 5 ans : les accords Bâle 2 ont imposé une cotation des clients en fonction de leur activité et du niveau de risque qu'ils représentent.

 

Cette cotation ne tient pas compte, par ailleurs, des encours, des avoir, et de la couverture du risque dont peuvent disposer ces clients.

 

Là où ça devient croquignolet, c'est que les clients sont regroupés par entités, par cellule, de proche en proche, lorsque des liens peuvent être mis en place. Ainsi, il devient possible, bancairement, de se retrouver associé avec le conjoint de l'un de ses enfants. Que celui-ci ait un incident de paiement dans le même établissement, un compte qui persiste en solde (faiblement) négatif parce qu'il ne le gère plus et hop, c'est tout le groupe qui se retrouve déclassé - quels que soient les actifs disponibles par ailleurs, à quel que niveau que ce soit.

 

Or, s'il y a déclassement, il y a prise de provision pour couvrir le risque. C'est automatique, les banques n'ont pas eu le choix, elles ont dû implanter ça dans leurs systèmes informatiques. Du coup, la provision est directement proportionnelle aux avoirs en compte. La banque passe une belle provision pour tout vos avoirs (épargne, assurance-vie, PEA, livret, etc.) simplement parce qu'un compte de votre gendre ou de votre bru reste obstinément débiteur (alors même que son livret à côté suffirait à éponger la créance).

 

Ainsi, la provision est astronomique et totalement virtuelle. En attendant, elle intervient dans le monde réel en réduisant le résultat avant impôt, ce qui limite celui-ci et la contribution des banques à l'activité de l'état - ainsi que la distribution de bénéfices aux actionnaires (dividendes) ou au salariés (participation). Ce n'est que partie remise, puisqu'il y a reprise de provisions lors d'un retour à meilleure fortune des comptes déclassés, mais globalement, il y a un petit matelas qui se balade en permanence en provisions, hors de la réalité économique.

 

L'état commence d'ailleurs à se pencher dessus et le Trésor Public tape régulièrement sur certains établissements ou certaines agences lors de contrôles : les provisions étant déconnectées de la réalité, même si elles sont imposées par la réglementation bancaire, elle font l'objet d'un redressement pour l'impôt sur les sociétés ... double peine.

 

Lorsque les banques (ABF) sont soumises à la pression du dividende et des actionnaires, ces doubles ponctions (provisions et redressements) les incitent à chercher d'autres marges pour assurer leur PNB, leur résultat et tutti-quanti. Au final, c'est le client qui paiera pour un système vicié - mais pas par choix du système bancaire français qui, lui, subit tout ça.

 

Et là où ça va devenir génial, c'est avec Bâle III dont l'application stricte est imminente : selon votre cotation, vous n'aurez plus votre crédit au même taux (comme les banques ou les états avec leur note d'agence de notation lorsqu'ils se refinancent sur les marchés). Vous allez l'apprécier le petit con dont votre fille s'est entichée lorsque son découvert permanent de 7,33 € va vous couter 1 point sur le taux du crédit de l'aménagement de votre cuisine ou du remplacement de votre berline.

 

Je précise que tout ce qui est dans ce message (aux marges du HS), sauf le dernier point sur Bâle III, est du vécu (direct ou indirect). J'ai de bons rapports avec mon banquier et ai plusieurs occasions d'avoir des regards inside, même à des niveaux qui brassent les euros par millions ...

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BRUXELLES (Reuters) - Après avoir réglé la crise des dettes souveraines, la zone euro doit se concentrer sur la recherche de nouveaux marchés pour son industrie manufacturière et son secteur tertiaire et s'assurer de son approvisionnement énergétique, a déclaré samedi Olli Rehn, commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires.

L'économie de la zone euro doit renouer cette année avec la croissance après quatre années de crise qui ont conduit à adopter d'ambitieuses réformes institutionnelles, a ajouté Olli Rehn dans une interview à Reuters.

Maintenant que la crise est terminée, les priorités doivent changer, a-t-il insisté.

"En jargon économique, il faut passer de la macro à la micro."

"Pour le moment, nous nous sommes occupés de la macro - nous avons stabilisé l'économie européenne. Il est temps maintenant de se concentrer sur le renforcement de la compétitivité économique et l'entrepreneuriat, au nom des créations d'emplois."

Le taux de chômage dans la zone euro est passé de 12% à 11,9% en octobre dernier et il est resté stable depuis lors.

Olli Rehn a souligné la nécessité de réduire les tracas administratifs et la paperasse pour les entrepreneurs et de faire de l'Union européenne un vrai grand marché où tous les biens et les services peuvent circuler librement et où les 500 millions d'Européens peuvent travailler.

"Au lieu de disputes institutionnelles, nous devons nous concentrer sur des efforts pratiques, concrets, en vue de renforcer la reprise économie et les créations d'emploi en Europe", a-t-il dit.

Olli Rehn a également souligné la nécessité d'assurer la sécurité de l'UE en matière énergétique, relevant que certains pays étaient trop dépendants du gaz russe. "C'est un grand défi", a-t-il reconnu.

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Je me marre par avance en immaginant la réaction et les commentaires du père Delamarche...

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les 1000 milliard dans l'hypothèse ou c'est retenu quel serait le mécanisme? Y a t'il une nuance entre faire des QE pour la croissance (cf usa, japon , ru) et faire un QE pour générer de l'inflation?

 

L'impression que ça me donne c'est qu'on génère des milliard en créance pour a peu près tout sauf pour redonné du pouvoir d'achat.

 

De gaulle en voulait au américain, pendant la guerre, de  tenter de franchir la Seine partout sauf a Paris. J'ai l'impression que les différends acteur du gouvernement économique de la planètes le font aussi . Ils passent partout sauf au coeur c'est a dire la demande et l'investissement  atone.

 

La France ce fout bien de maintenir les cour du Cac 40 nos retraites n'en dépendent pas contrairement a d'autre. Les QE financier n'ont surtout servis qu'a maintenir les cours action élévé et dans le cas anglais entraîné une augmentation  folle de l'immobilier. Deux chose qui n'interesse pas les classe populaire et même moyenne française (au contraire même) qui pourtant seront comptable du passif de la BCE.   

 

Et puis  ressortir des chiffre a plusieurs centaine de milliards sans que les citoyens n'en voit la couleur ça ne passera pas. Les plan d'austerité dans la foulée des plan de sauvetages des banques sont passé par la.

 

Sans doutes déja traité sur ce fil mais je ne l'ai pas encore feuilleté (mea culpa)

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Si l'information est exacte - il ne s'agit pour l'instant que d'un article de journal prévu pour le lendemain - nous avons là un bureau d'études économiques qui prétend pouvoir modéliser les réactions de sociétés et d'économies à une action qui serait sans précédent et impacterait avant tout - en bien ou en mal - la confiance.

 

Nous parlons de charlatans docteurs en science économique qui auraient la stupidité l'orgueil de croire que la psychologie d'un grand nombre de personnes peut être modélisée... Du point de vue épistémologique, ce serait risible si ce n'était pas consternant.

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Article des échos : Une autre façon de voir la politique économique française.

Je cite juste la dernière phrase, le reste par le lien :

 A condition enfin que les Français se réjouissent de voir leur dette publique gonfler pour soutenir la croissance des autres. Le retour à la réalité risque d’être un choc pour la démocratie française.

 

 

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203427762401-le-stupefiant-sacrifice-de-la-france-pour-sauver-l-europe-662856.php

 

 

Le vrai choc, c'est quand on réalisera que notre immobilisme est le fait de "rentiers" au sens large, qui préfèrent le statu quo, et le passage à la moulinette des non-organisés type classe moyenne tout en donnant quelques miettes aux plus défavorisés comme pour leur faire croire que le système prend soin d'eux..

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