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Crise grecque, crise européenne ?


Alexis
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Messages recommandés

Je pensais plutôt à la vedette américaine qui se prend pour un génie de l'économie  :P

...

 

ché qui ?

 

 

Prends le dollar si tu préfères...  Le pétrole est libelle en dollars. Personne ne vend son pétrole en drachmes. Donc, si tu veux acheter du pétrole il te faut des dollars.  Si aujourd'hui il faut 0,90€ pour avoir un 1 dollar, demain il faudra 1,35 drachmes (rapidement beaucoup plus à cause l'inflation) Ceci en supposant que le drachme soit convertible, ce qui serait probablement catastrophique en termes de coûts (et probablement pas possible, because le FMI) Donc, cours forcé et/ou non convertibilité, ce qui ne résous rien, par ce qu'il faudra toujours trouver une monnaie pour payer les importations. Et là big problème quand tu n'exportes à peu près rien et t'importes presque tout...

 

 

Je ne l’ignore pas et j’ai même posté plus haut que c’est techniquement  l’obstacle le plus important à une sortie de l’Euro par la Grèce : personne pour leur avancer l’argent de la bouffe, des médocs et de l’énergie ; et ce d’autant plus que le pays fera automatiquement défaut en même temps que sa sortie de l'Eurozone. Mais ce serait peut-être mieux comme ça : la dette grecque est définitivement « impayable » (dans tous les sens que l’on peut donner à l’expression) et il serait bon de mettre les créanciers devant cette réalité. Les solutions proposées par les européens n’en sont pas. Juste proposer à un peuple de manger de la vache enragé sur des années et des années, voir des décennies n’est  pas réaliste, sans même parler d’inhumanité.  

 

Sinon, le contrôle des changes et même des capitaux ne serait pas un luxe dans la situation où se trouve la Grèce. C’est même le début d’une reprise en main qui se voudrait sérieuse.

 

 

 

 

Je suis d'accord (et pas que pour la Grèce, pour toute l'Eurozone ... ça va mieux maintenant) :

 

"dont la parité est APPARUE clairement trop élevée pour la Grèce : c’est autant un pousse au crime, une incitation à consommer au-delà de ce que l’économie peut soutenir, qu’un boulet à sa compétitivité."

...

 

Je ne suis pas sûr de comprendre. S’il s’agit de dire que le problème a été décelé sur le tard, au contraire les mises en garde argumentés ont été nombreuses comme les exemples ; parfois frais comme celui de l’Argentine : ce pays a amarré sa monnaie au Dollar (ce qui revenais à l’adopter comme monnaie)  pour gagner en crédibilité et faciliter son endettements à des taux bas sur les marchés internationaux de capitaux. La combinaison de taux d’emprunt bas et un pouvoir d’achat de la monnaie boosté les a plongé dans la tourmente du surendettement, comme la Grèce plus tard.

 

 

 

 

Cela n'aurait peut-être pas été le cas si :

- encore une fois respect des critères d'adhésions (et donc peut-être en rapport à la vraie situation, un report à l'adhésion en attendant de meilleurs convergences économiques et monétaires)

- les réformes nécessaires avaient-été faites graduellement mais sérieusement depuis .... si longtemps ...

 

.

 

 

Et des gens comme Drakene  répondent à ces arguments que ceux qui les ont accueilles savaient très bien ce qu’ils faisaient entrer au club, et c’est aussi un bon argument, en tout cas qui ne peut pas être rejeté d’un revers de la main.

 

Il y a plusieurs façons de voir la crise, souvent en fonctions de sa sensibilité sur le sujet. Le fait est que les responsabilités sont à la fois largement partagées et plus encore diluées, et qu’il n’est donc pas correct d’accabler une partie plus qu’une autre. Au jeu de qui est responsable de quoi il y a à boire et à manger pour tout le monde.

 

 

Personnellement ce que je contesterais le plus c’est le fait de se concentrer et de raisonner sur ce qui aurait dû être où devrait être, plutôt que sur ce qui est présentement et ses possibilités.

 

 

 

...

 

Quid de l'Espagne, du Portugal et de plus récents pays membres ?

 

Les pays de l’Est sont intégrés très fortement  à économie allemande qui s’en sert comme sous-traitants et fait jouer la concurrence entre eux. Ça donne des salaires sous control qui neutralise les risques d’emballement.

 

L’Espagne et le Portugal en souffre aussi, malgré les cures d’austérités qu’elles se sont imposées et s’impose encore. Malgré leurs efforts, l’Euro est une monnaie qui demeure trop forte pour eux et ça structurellement.  La Grèce n’est qu’un cas précoce et extrême d’un problème qui se serait posé tôt ou tard ; et même à imaginer un acte inouï de générosité qui verrait les créanciers effacer leurs dettes totalement, ce pays retomberait aussi tôt dans les mêmes travers ! 

 

D’ailleurs je vais me risquer à faire une prévision (il faut savoir mouiller sa chemise). Le pays qui cédera après la Grèce sera l’Italie pas la péninsule Ibérique.

 

 

Vous voulez sauver l’Euro ? Il faut le viabiliser. Comment ? Établir un budget fédéral. Reste à convaincre ceux qui peuvent payer, c’est-à-dire les « Nordiques ».

 

 

 

 

Il rêve pas il vend sa caamelotte ;)

 

Les "souverainistent" jubilent, la situation leur donne des cartouches pour défendre leur position, qu'on vivrait mieux dehors que dedans.

 

 

C’est un peu court. Indépendamment de toute idéologie, il y a clairement un problème de fonctionnement de l’Euro qui crée des déséquilibres qui ne sont ni compensés par le déplacement des personnes, ni par des transferts d’argents de ceux qui font des excèdents à ceux qui font des déficits, comme dans toute zone monétaire qui se respecte.

 

 

 

 

 

Modifié par Shorr kan
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On a sauvé le système financier avec de la monnaie de singe sans que cela ne gène personne (alors que tous les financiers pensaient que c'était la fin du système, ce que le grand public n'a jamais compris ou même effleuré). Alors demain il est tout à fait possible de sauver la Grèce avec de la monnaie de singe, euro ou nouvelle monnaie nationale. Ça injecte du liquide dans les banques et sur les marchés. Qui va s'opposer à ça ? Qui va s'opposer à l’arrivé d'argent frai sur les marchés ? PERSONNE.

Donc oui la Grèce peut allègrement s'en sortir sans l'euro et en faisant tourner la planche à billet.

 

Quels financiers purée ?? Tu as vu les bourses s'effondrer, des conversions massives en devises refuge ?

A un moment il faut arreter de ne lire que la Chronique Agora.

 

 

Deux faits à méditer :

 

1) Balance commerciale de la Grèce en pourcentage du PIB, 1960 - 2013

 

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2) La balance Target2 de la banque de Grèce dans l'eurosystème était de l'ordre de 100,3 milliards d'euros en mai. Ce qui signifie que les entreprises et citoyens grecs avaient placé cette même somme dans des banques du reste de la zone euro. La fuite des capitaux depuis, à raison de plusieurs milliards par semaine, a encore augmenté ce montant.

 

En cas de sortie de la Grèce de l'euro, ces sommes resteront en euro, resteront la propriété de citoyens et d'entreprises grecs, et en cas de rapatriement bénéficieront d'une forte surcote une fois transformés en nouvelles drachmes. Ou encore, elles permettront des achats ou investissements à l'extérieur sans souffrir d'aucune inflation importée.

 

 

 

En résumé :

1) La Grèce reste en déficit commercial, mais il s'est très fortement réduit ces dernières années. Il est par exemple nettement plus faible que celui de la France.

2) La société grecque dispose de fonds privés protégés de toute dévaluation, à hauteur de plus de 100 milliards d'euros.

 

La séparation de la Grèce de la zone euro ne serait pas un pique-nique à la campagne, c'est clair. Mais la Grèce a plus que quelques biscuits pour passer la période la plus difficile, c'est-à-dire la transition avant l'impact positif de la dévaluation sur la compétitivité extérieure.

 

Très intéressant mais :

  • il y a de très, très bonnes chances pour que le presque rétablissement de la balance commerciale soit lié à l'effondrement de la demande intérieure dans un contexte de récession ; baisse drastique des importations en substance.
  • l'idée que les (plus riches des) grecs bénéficient de comptes dodus à l'étranger qui serait insaisissables me laisse dubitatif : sur des montants en dizaine de milliard, les créanciers pourraient bien trouver intéressant d'aller récupérer leur mise. Et puis ces fonds ne servent en rien à la Grèce : pas d'impôts, pas d'investissements : le petit peuple n'en voit pas la couleur de tous ces bons capitaux là, les capitaux de bon patriotes d'ailleurs !
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ché qui ?

 

Je crois que Fusilier parle du monsieur qui faisait peur aux Allemands ;)

 

 

 

 

Sinon, à noter que plus à l'Est, on "comprend bien".

 

La Russie «comprend bien» la politique de Tsipras

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov «comprend bien» la politique d'Alexis Tsipras et espère que Bruxelles évitera un «scénario aux conséquences néfastes» pour la Grèce, a annoncé lundi le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué repris par l'AFP, qui fait suite à une conversation téléphonique entre Sergueï Lavrov et son homologue grec, Nikos Kotzias.

 

C'est bien cette "compréhension". Je me demande si c'est totalement désintéressé ?

 

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(arrête de rire un moment, Vladimir, veux-tu ?)

Modifié par Alexis
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Très intéressant mais :

  • l'idée que les (plus riches des) grecs bénéficient de comptes dodus à l'étranger qui serait insaisissables me laisse dubitatif : sur des montants en dizaine de milliard, les créanciers pourraient bien trouver intéressant d'aller récupérer leur mise. Et puis ces fonds ne servent en rien à la Grèce : pas d'impôts, pas d'investissements : le petit peuple n'en voit pas la couleur de tous ces bons capitaux là, les capitaux de bon patriotes d'ailleurs !

 

Sur quel base voudrais tu pouvoir "saisir" les biens des "grecs" a l'étranger?! Déjà de la part de l'état grecs ce serait douteux, mais de la part des créancier de l'état grecs ce serait vraiment fumeux!

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Les chinois n’ont pas non plus pris une option sur une partie du pays ?

 

Une "option" ? :)

 

Faites vos jeux... Rien ne va plus !

 

(bon je ris mais... en fait c'est sans doute à peu près comme ça que ça se passe oui  :mellow:  ) 

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Peut-être. Sans compter qu'il n'a ni gants, ni rubans. Moi, je préfère en rester aux classiques ;)

 

 

On verra si, à la fin de l'envoi, Tsipras touche.

Pour les optimistes pro Tsipras, je renchéris: 

 

Rodrigue Tsipras

A quatre pas d'ici je te le fais savoir

 

Le comte de Bécéheuh

Jeune présomptueux! 

 

RT

Je suis jeune il est vrai, mais aux âmes bien nées,

La valeur n'attends point le nombre des années

 

LCdB

Te mesurer à moi?! Qui t'as rendu si vain, 

Toi qu'on n'a jamais vu les armes à la main!

 

RT

Mes pareils à deux fois ne se font point connaître,

Et pour leurs coups d'essai veulent des coups de maître

 

 

A partir de maintenant, soit il parvient à la jouer Rodrigue, soit il va avoir l'air très très con, avec son ministre qui se donne des airs de maquereau bas de gamme. Mais c'est toujours la Grèce: espérons pour eux (et pour plus qu'eux) qu'ils évitent de nous faire une tragédie (on souhaiterais plutôt qu'Aristophane pointe son nez.... Ce que le dit ministre évoqué a essayé de faire, mais sans succès). 

Modifié par Tancrède
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Grèce : Tsipras prêt à renégocier avec les créanciers au lendemain du referendum

 

Athènes - Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a estimé lundi soir que le référendum qu'il organise dimanche était un moyen pour les Grecs d'être mieux armés dans la poursuite des négociations avec les créanciers.

Notre choix est de rester dans l'euro (...) le message (aux créanciers) est que le gouvernement grec allait continuer de se trouver à la table des négociations au lendemain du referendum, a indiqué Alexis Tsipras lors d'un entretien d'une heure à la télévision publique Ert.

Il répondait à la tentative d'intimidation, selon lui, des dirigeants européens qui lundi matin avaient indiqué qu'un non au referendum signifierait la sortie de la Grèce de l'euro.

Pour Alexis Tsipras, si le non l'emporte, cela signifierait que le gouvernement serait mieux armé pour renégocier avec les créanciers et apaiser les mesures dures d'austérité.

Quelques heures auparavant, la chancelière Angela Merkel avait indiqué que si le gouvernement grec demandait à reprendre les négociations, naturellement nous ne nous y opposerions pas.

Le référendum doit conduire à la poursuite des négociations (...), notre objectif est qu'il permette d'être mieux armés dans la poursuite des négociations, a-t-il déclaré tout en soulignant qu'en cas où le oui l'emporte, il ne resterait pas Premier ministre à tout prix.

Je ne suis pas un Premier ministre qui reste en place qu'il pleuve ou qu'il vente, a-t-il répondu à une question sur son éventuelle démission, après avoir assuré: nous allons respecter le verdict du peuple grec.

Il a accusé les créanciers de mener la Grèce à une asphyxie après l'annonce du referendum la semaine dernière et a indiqué que le FMI ne pourrait pas être payé mardi alors que les banques sont dans une situation d'asphyxie.

Est-ce possible que les créanciers attendent le paiement du FMI alors qu'ils ont imposé l'asphyxie aux banques' s'est interrogé le Premier ministre.

La Grèce doit payer mardi 1,5 milliard d'euros au FMI, mais privée des fonds européens elle ne pourra pas le faire. Cela sera un signe fort pour les marchés et mettra en exergue le risque d'un défaut de paiement de la Grèce.

En pleine négociation avec les créanciers, Alexis Tsipras a créé la surprise dans la nuit de vendredi à samedi en annonçant l'organisation d'un référendum sur l'acceptation ou non des mesures d'austérité proposées par les créanciers visant, selon eux, à redresser l'économie du pays.


(©AFP / 29 juin 2015 23h40) nbread.php?news=607479
 

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Ce sont des notions différentes.

Ce n'est pas par ce que tu le dis que le flux monétaire de la BCE  est de la monnaie de singe.

Tout d'abord, étant donné que l'étalon dollar est toujours en vigueur et que l'Euro est échangeable avec le dollar, voir considérée comme une monnaie de réserve alternative.

Ensuite, la valeur de la monnaie c'est l'équivalent général des marchandises, soit existantes soit à venir (en économie on appelle ça l'ante validation) 

Va falloir que tu lèves de bonne heure avant de démontrer que l'euro n'est pas fondé sur un équivalent réellement existant. 

Je sais bien que certains croient encore que la valeur monétaire a quelque chose à voir avec l'équivalent or ou quelle pourrait y être fondé.  On n'est pas obligés de croire les "économistes" issus de l'hybridation d'un diplodocus et d'un réducteur de têtes..

 

Pour la Grèce, elle peut créer toute la monnaie qu'elle veut, faire millionnaires tous les retraites si ça leur chante, personne n'en voudra de cette monnaie là; si veulent du pétrole il faut des dollars, si veulent des voitures, des frigos, de la viande, des ordinateurs, que sais je,  il leur faudra des euros  ou des dollars.  

 

Et ne parlez pas de prod locale, avant qu'ils réussissent à lancer des productions à l'échelle et la diversité des besoins, il va falloir quelques années de galère et de misère. Ceci en supposant qu'ils trouvent le pognon pour acheter les machines et personne ne va leur faire crédit...

 

Tu n'imagines même pas l'argent qu'il y a à se faire avec une sortie de la Grèce de l'euro. Pour les Grecques comme pour les financiers. On parle de centaines de milliards et d'une relance de l'économie pour ce pays, les marchés sont aux aguets. Pour eux c'est win win, la Grèce sort, il va y avoir plein de chose à racheter et de l'argent frai. La Grèce reste, la saignée continue et les banques continuent de recevoir de l'argent des européens.

Les politiques européens savent très bien que la Grèce peut survivre à la sorti de l'euro, ce qui est beaucoup moins sûr pour l'euro sous sa forme euro-mark actuelle. Sans compter que beaucoup de peuples européens se saignent pour rester dans l'euro, que diraient-ils alors si la Grèce en sortant, s'en sortait finalement ? Fini les magouilles, fini les facilités de liberté de circulation du capitale (comment cacher sa fortune sans l'euro et avec des américains sur les dents comme jamais avec le dollar), fini cette monnaie qui permet à tant de monde de cacher plein de choses...

 

 

 

Quels financiers purée ?? Tu as vu les bourses s'effondrer, des conversions massives en devises refuge ?

A un moment il faut arreter de ne lire que la Chronique Agora.

 

Tous, tout le monde de la finance pensait que leur système hors de contrôle des politiques était fini et qu'il allait falloir s'assagir. Mais non ils ont reçu de l'argent comme jamais et c'est reparti de plus belle avec des niveau actuels historiquement haut !

On me disait pas plus tard qu'il y a 2 semaines, que j'avais manqué une occasion en or à 4h près sur le marché d’Athènes. Les marchés ayant "anticipé" les annonces de lundi qui ont vu la bourse d'Athènes atteindre des "niveaux historiques" et les autres bourses suivre.

 

Ps : Chronique Agora ?

Je ne sais pas ce que s'est, j'ai des informations beaucoup plus tangibles que des "chroniques".

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...

Ps : Chronique Agora ?

Je ne sais pas ce que s'est, j'ai des informations beaucoup plus tangibles que des "chroniques".

 

C’est une lettre d’information économique. C’est payant mais ils publient gratuitement sur leur site des articles de leurs chroniqueurs pour donner l’eau à la bouche du lecteur. Leur star c’est la patron de la branche américaine et fondateur de la maison mère, Bill Bonner (très libéral et francophile) et le directeur de la branche française, Philippe Béchade, un connaisseur des marchés de l'Hexagone. On le voit souvent sur BFM business.

 

Le site http://la-chronique-agora.com/

Modifié par Shorr kan
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En tout cas les gauchistes et autres bobos européens sont prêts à mourir jusqu'au dernier grec. C'est pas encore la Guerre d'Espagne, mais presque  =D

Je dois avouer que cette alliance transnationale, front commun de bolchos, neo bobos, socialistes repentis, nationalistes conservateurs et nazillons bon teint , est assez plaisante à observer.  

.  

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Je crois, Alexis, que tu rêves. 

Pour quelle raison, des gens ayant fuité des capitaux, pour les protéger ou les cacher,  voudraient les faire revenir, alors que la situation économique sera encore plus dégradée et avec moins de perspectives de valeur. Une surcote dans une monnaie sans valeur d'échange?  :rolleyes:  

Franchement, quel "capitaliste" avec deux centimètres de cervelle, voudra investir dans le pays tant que  le "crétin des alpages"  sera ministre et avec le parlement tel qu'il est; Amen, du fait qu'ils sont liés aux grandes oligarchies politico économiques grecques, qui n'ont aucune raison de faire des cadeaux aux radicaux. 

 

En ce qui concerne le ratio export / import , balance extérieure.  Je ne suis pas très pointu dans le domaine, mais je crois savoir qu'il a plusieurs manières de compter / plusieurs types de balance.

Vu les flux financiers venant des programmes d'aide européenne & BCE, ceux-ci figurant comme des actifs,  la balance peut  avoir une tendance positive; sans que ça ne ne nous dise rien sur la réalité des échanges matériels.

T'auras beau chercher, la Grèce ne produit pas grand chose et exporte encore moins.  Donc s'il faut des voitures, des frigos, etc... 

Vu que la petite industrie du textile, tournée vers l'exportation, a été délocalisée par ses patrons grecs,, car elle ne pouvait résister à la pression salariale provoquée par l'inflation, voir gabegie, des effectifs du public; il ne reste que la petite industrie chimie des produits pétroliers, qui marchait bien tant qu'elle pouvait acheter la matière première avec une monnaie forte... Le tourisme et les olives et t'as fait le tour 

Pour le ratio export / import, je crois que Boule 75 a raison: la balance commerciale se rapproche de l'équilibre au début des années 2010, à peu près au début de la crise. On peut parier sur un baisse de la demande intérieure et non une hausse des exportations, dont tu soulignes à juste titre la faiblesse.

 

(....) Sinon, à noter que plus à l'Est, on "comprend bien".

 

 

C'est bien cette "compréhension". Je me demande si c'est totalement désintéressé ?

 

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(arrête de rire un moment, Vladimir, veux-tu ?)

 

Alexis, la banque centrale russe elle même annonce une baisse de 3% du PIB pour 2015. Elle n'envisage une sortie de récession qu'à la condition que le baril de pétrole repasse la barre des 70$. Et avec l'accord qui se dessine sur le nucléaire iranien, cette perspective s'éloigne. Comment veux-tu que Poutine trouve les moyens d'ouvrir un front supplémentaire, alors qu'il lui faut déjà régler les soucis avec l'Ukraine et la Crimée?  ???

 

 

Les chinois n’ont pas non plus pris une option sur une partie du pays ?

 

L'option des chinois me semble déjà plus crédible, car eux au moins, ont les moyens financiers de ses ambitions. Mais je vous recommande de lire un ouvrage intitulé la Chinafrique, chez Grasset. On y expose quelques pratiques commerciales de l'Empire du Milieu. Ils s'avèrent durs et affaire et pas toujours très prévenants une fois en position de force. Si Athènes invite Pékin, les grecs risquent de regretter rapidement Bruxelles.

 

Encore une fois, je ne vois pas ce que Tsipras peut espérer: il a dès le début braqué les allemands en leur réclamant des indemnités de 39-45, au lieu, par exemple, de les interpeller sur le scandale de corruption de la branche grecque de Siemens, dont Berlin refuse d'extrader le PDG. Il a avalisé une commission d’enquête parlementaire qui a fini par décréter la dette hellène odieuse- en oubliant que cette notion nécessite des emprunts effectués par un gouvernement dictatorial -, mais sans chercher à mettre en cause l'aval par Eurostat de budgets fantaisistes, avec la bénédiction de Schröder et Chirac.

Bref, il a négligé les quelques atouts qu'il pouvait jouer, et gaspillé le peu de crédit dont il disposait. J'en viens à me demander s'il a seulement conscience des enjeux. Enjeux que je trouve assez semblables à ceux du tournant de la rigueur de 1983 en France  (Je ne suis même pas sûr que les moins de 40 ans, bobos-gauchos grecs ou pro Grèce sachent de quoi il s'agit, je me sens vieux d'un coup  :'( )

 

Edit: en fait la Grèce me fait de plus en plus penser à l'Albanie communiste, y compris par ses alliances russes et chinoises. Une influence de voisinage culturel inattendu?

Modifié par Desty-N
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Encore une fois, je ne vois pas ce que Tsipras peut espérer:

 

Une renégociation de la dette ... genre ce que proposait DSK dans son "edito".

 

Le principe est simple il estime qu'une dévaluation interne aussi forte que les "autres" l'exige n'aura aucun effet positif ni a court ni a moyen terme, il estime qu'on en a les exemple partout ailleurs, et que donc faire ce choix pour la Grèce sert juste d'exemple pour intimider les autres tentés de s'opposer au modèle dominant.

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Une renégociation de la dette ... genre ce que proposait DSK dans son "edito".

 

Le principe est simple il estime qu'une dévaluation interne aussi forte que les "autres" l'exige n'aura aucun effet positif ni a court ni a moyen terme, il estime qu'on en a les exemple partout ailleurs, et que donc faire ce choix pour la Grèce sert juste d'exemple pour intimider les autres tentés de s'opposer au modèle dominant.

 

Sous cet angle ça serait rationnel. Mais, vu comment ils y se sont pris jusqu'ici on on peut douter de leur rationalité. 

D'autre part:  négocier la dette et après?  Pour l'instant, le gros de la dette, prêts européens, ne pèse pas, vu l'horizon des échéances. On l'annule et demain c'est pareil, il faut emprunter. 

Je ne vois pas pourquoi les créanciers privés, anglosaxons, qui ont refusé précédemment accepteraient maintenant. 

Le BCE et le FMI  ne peuvent pas, tout simplement. Au mieux échelonner. 

Mais tout ça, va changer quoi au besoin de financement de la Grèce, que serait à peu près le même avec le drachme, en plus cher. 

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Sous cet angle ça serait rationnel. Mais, vu comment ils y se sont pris jusqu'ici on on peut douter de leur rationalité. 

D'autre part:  négocier la dette et après?  Pour l'instant, le gros de la dette, prêts européens, ne pèse pas, vu l'horizon des échéances. On l'annule et demain c'est pareil, il faut emprunter. 

Je ne vois pas pourquoi les créanciers privés, anglosaxons, qui ont refusé précédemment accepteraient maintenant. 

Le BCE et le FMI  ne peuvent pas, tout simplement. Au mieux échelonner. 

Mais tout ça, va changer quoi au besoin de financement de la Grèce, que serait à peu près le même avec le drachme, en plus cher. 

 

Hors charge de la dette le budget grec est a l'équilibre!

 

"Suspendre" le service de la dette de la part des créancier "public" permettrait d'avoir un budget quasi positif.

 

Ça permettrait de faire une pause dans l'urgence et de gagner du temps pour changer des trucs plus fondamentaux que de diviser les retraite par deux par deux et encore par deux.

 

Je le répète, mais on ne change pas un pays aussi conservateur que la Grèce en quelques année ... ça va prendre une ou deux générations pour les rendre germano-compatible ... a supposer qu'ils le souhaitent.

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En tout cas les gauchistes et autres bobos européens sont prêts à mourir jusqu'au dernier grec. C'est pas encore la Guerre d'Espagne, mais presque  =D

Je dois avouer que cette alliance transnationale, front commun de bolchos, neo bobos, socialistes repentis, nationalistes conservateurs et nazillons bon teint , est assez plaisante à observer.  

.  

tu va insulté encore longtemps ???

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Deux billets intéressants sur le blog de l'économiste keynésien Paul Krugman

 

Pourquoi il voterait non

 

I would vote no, for two reasons. First, much as the prospect of euro exit frightens everyone — me included — the troika is now effectively demanding that the policy regime of the past five years be continued indefinitely. Where is the hope in that? Maybe, just maybe, the willingness to leave will inspire a rethink, although probably not. But even so, devaluation couldn’t create that much more chaos than already exists, and would pave the way for eventual recovery, just as it has in many other times and places. Greece is not that different.

 

Second, the political implications of a yes vote would be deeply troubling. The troika clearly did a reverse Corleone — they made Tsipras an offer he can’t accept, and presumably did this knowingly. So the ultimatum was, in effect, a move to replace the Greek government. And even if you don’t like Syriza, that has to be disturbing for anyone who believes in European ideals.

 

 

A quel point la crise grecque était modérée en 2007, et combien elle fut aggravée par la suite

 

I’ve been looking back at the numbers, readily available from the IMF, and what strikes me is how relatively mild Greek fiscal problems looked on the eve of crisis.

 

In 2007, Greece had public debt of slightly more than 100 percent of GDP — high, but not out of line with levels that many countries including, for example, the UK have carried for decades and even generations at a stretch. It had a budget deficit of about 7 percent of GDP. If we think that normal times involve 2 percent growth and 2 percent inflation, a deficit of 4 percent of GDP would be consistent with a stable debt/GDP ratio; so the fiscal gap was around 3 points, not trivial but hardly something that should have been impossible to close.

 

(...) So yes, Greece was overspending, but not by all that much. It was over indebted, but again not by all that much. How did this turn into a catastrophe that among other things saw debt soar to 170 percent of GDP despite savage austerity?

 

The euro straitjacket, plus inadequately expansionary monetary policy within the eurozone, are the obvious culprits. But that, surely, is the deep question here. If Europe as currently organized can turn medium-sized fiscal failings into this kind of nightmare, the system is fundamentally unworkable.

 

 

(désolé, je n'ai pas le temps de traduire même en résumant... mes excuses aux non-anglophones  :( )

Modifié par Alexis
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Pas étonnant. Tous ces keynésiennes de l'école américaine sont favorables à la domination du dollar.

C'est d'ailleurs la position de Varoufakis, qui plaide pour la "restauration" de la centralité du dollar. Ce qui couplé avec la tendance philo-russe de Tsipras a un effet assez comique. 

Enfin, comique vu de loin, pour le piéton grec c'est un peu différent. 

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Pas étonnant. Tous ces keynésiennes de l'école américaine sont favorables à la domination du dollar.

C'est d'ailleurs la position de Varoufakis, qui plaide pour la "restauration" de la centralité du dollar. Ce qui couplé avec la tendance philo-russe de Tsipras a un effet assez comique. 

Enfin, comique vu de loin, pour le piéton grec c'est un peu différent. 

insulter, en traitant les gens de bobo de gaucho et autre... 

Modifié par mallrats
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insulter, en traitant les gens de bobo de gaucho et autre... 

 

Oh!  Toutes mes excuses, si tu as pu te sentir froissé.  Mais, ce ne sont pas des insultes, à peine des libéralités de langage. Désormais, pour éviter de froisser les susceptibilités, j’emploierai les appellations d'origine contrôlée.  

Par exemple, pour Varoufakis, au lieu de dire "crétin des alpages"  ou "bobo" je dirai: "le pseudo économiste, spécialiste de la théorie des jeux, fils défroqué de la haute bourgeoisie athénienne tendance oligarchie du PASOK  et au mode de vie bourgeois bohème tendance motard et néanmoins favorable à l'hégémonie de la monnaie américaine" =D  

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ok.

 

fusilier : forumeur, "crétins des villes" qui confond allègrement débat et insulte stériles, il semblerait que pour le fusilier de base toute personne qui est ministre des finance grec et qui ne va pas dans sont sens sois un cretins des alpage consanguin et suppôt de satan.

je n'imagine même de quelle mots tu doit m'affublé devant ton PC

 

 

pseudo économiste ? donc toi tu est minimum au niveau de Piketty ?

je présume que tu nous parle en direct du ministère des finances ? ( si oui j'ai des choses a te dire. )

Modifié par mallrats
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