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Ukraine 3


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  • 2 weeks later...

https://www.cath.ch/newsf/kiev-veut-attribuer-sainte-sophie-a-leglise-locale-unifiee/ (4 décembre 2018)

Le président du parlement ukrainien Andriy Paroubiy propose d’attribuer la cathédrale Sainte-Sophie de Kiev pour la divine liturgie de l'”Eglise locale unifiée” en cours de création en Ukraine, alors qu’elle appartient à l’Eglise orthodoxe ukrainienne, autonome au sein du Patriarcat de Moscou.

Dans ce qui est considéré comme une politique de harcèlement systématique du clergé de l’Eglise canonique fidèle à Moscou, le métropolite Paul de Vychgorod et Tchernobyl, supérieur de la laure des Grottes de Kiev, a subi une perquisition menée par les services de sécurité ukrainiens (SBU).

Selon le Patriarcat de Moscou, il semble bien que cette action fasse partie du plan visant à contraindre les évêques de l’Eglise canonique, dirigée par le métropolite Onuphre de Kiev, à participer à l’assemblée d’unification voulue par le président Petro Porochenko et les autorités ukrainiennes. Le SBU a également fait pression sur des dizaines d’autres prêtres de l’Eglise canonique refusant le diktat des autorités politiques de Kiev, saisissant divers matériels à leur domicile privé.

 

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Il y a 8 heures, Kelkin a dit :

Les prêches sont utilisés à des fins politiques donc ce n'est pas surprenant.

Et oui, la séparation de l'église et de l'état, ce n'est pas quelque chose qui va de soit !

Tu m'étonnes : Turquie, Ukraine, Russie & Tchéchénie... Tout ce monde là contrôle étroitement son clergé.

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  • 4 weeks later...

https://www.lemonde.fr/international/article/2019/01/04/en-ukraine-l-irresistible-ascension-d-arsen-avakov_5405083_3210.html (4 janvier 2019)

Resté prudemment dans l’ombre, le puissant ministre de l’intérieur [Arsen Avakov] s’est imposé comme arbitre de la présidentielle de mars et des législatives d’octobre. Mais, en quelques années, l’ancien gouverneur de la région orientale de Kharkiv s’est imposé comme un pivot incontournable de la scène politique ukrainienne, un homme d’affaires et de réseaux parfaitement à l’aise dans les arrangements de coulisse qui la caractérisent. Récemment, le magazine Novoe Vremia en a fait le deuxième homme politique le plus influent d’Ukraine, derrière le président Porochenko.

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https://www.atlanticcouncil.org/blogs/ukrainealert/how-will-ukraine-s-next-president-view-the-world-a-look-at-the-top-5-candidates (16 janvier 2019)

Élection présidentielle le 31 mars prochain.

Sondage

Yulia Tymoshenko : 19 %

Volodymir Zelenskiy (comédien) : 13%

Yuriy Boyko (veut "normaliser les relations avec la Russie") : 12%

Petro Poroshenko : 11%

Anatoliy Hrytsenko (colonel à la retraite anti-corruption) : 11%

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  • 3 weeks later...

https://www.eurotopics.net/fr/214520/quel-nouveau-president-a-la-tte-de-l-ukraine (4-8 février 2019)

Le candidat sortant, Petro Porochenko, a toutes les raisons de trembler pour son poste, les sondages donnant le comédien Volodymyr Zelensky favori du scrutin.

[Le journal russe] Izvestia décrit l'acharnement déployé par Porochenko pour s'accrocher au pouvoir :

« La répression des candidats d'opposition se durcit. ... S'agissant des candidats pro-occidentaux Timochenko et Zelensky, le camp Porochenko doit se contenter d'une couverture médiocre dans les médias contrôlés par l'oligarque président, pour éviter une réaction forte de l'Ouest. S'agissant des candidats d'opposition représentant le sud-est de l'Ukraine, la puissance d'Etat a une marge d'action bien plus large. Tous les coups sont permis : les évincer de la course, les passer à tabac ou les vitrioler au selionka [un désinfectant vert indélébile, nocif pour les yeux], faire capoter leurs meetings de campagne, voire même ouvrir à leur encontre une procédure d'enquête. L'Ouest ne relaiera pas ce genre d'informations. Beaucoup de ces éléments rappellent la première élection de Porochenko ».

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Ce que ne disait pas l'article d'Atlantic Council précité, c'est qu'Anatoliy Hrytsenko fut ministre de la défense de Tymochenko et Ianoukovitch :

http://neweasterneurope.eu/2019/01/30/will-strongman-hrytsenko-appeal-to-ukrainian-voters/ (30 janvier 2019)

Hrytsenko a cinq domaines qui rendent sa candidature faible. Premièrement, même s'il s'agit d'un militaire ayant une expérience professionnelle et universitaire de la sécurité nationale, on ne sait pas très bien pourquoi il a refusé d'être commandant des forces d'autodéfense de l'Euromaidan. Deuxièmement, au moment où l'existence de l'Ukraine en tant qu'Etat indépendant était menacée, il a décliné l'offre de Porochenko de devenir Secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense (RNBO). Troisièmement, comme Timochenko, Hrytsenko n'a jamais visité les lignes de front de la guerre de Donbas et tous les deux ne sont pas intéressés à visiter les troupes et les volontaires ukrainiens qui luttent pour leur pays. Pourquoi deux candidats à la présidence ukrainiens qui, s'ils sont élus, n'ont jamais été en première ligne alors que l'auteur de ce blog - un citoyen britannique - s'est rendu plusieurs fois dans la région pour mener des recherches ? Quatrièmement, pourquoi Hrytsenko, en tant qu'ancien militaire, ne s'est-il pas enrôlé dans un bataillon de volontaires ou ne s'est-il pas rendu dans un bureau de conscription pour rejoindre l'armée afin de se battre pour l'Ukraine alors qu'elle combattait l'agression militaire russe ? Cinquièmement, quand Hrytsenko admettra-t-il qu'en tant que ministre de la Défense des gouvernements Timochenko et Viktor Ianoukovitch en 2005-2007, il y a eu un vol massif de matériel militaire qui a miné la capacité de l'armée ukrainienne à fonctionner correctement ?

https://www.osw.waw.pl/en/publikacje/analyses/2019-02-06/everything-possible-ukraine-two-months-presidential-election (6 février 2019)

Zelenskiy communique avec les électeurs en utilisant les médias sociaux et en organisant des concerts dans les centres régionaux de l'Ukraine, tandis que les séries télévisées et les spectacles de cabaret dans lesquels il joue sont parmi les plus populaires en Ukraine. C'est en partie pour ces raisons que sa popularité n'a pas été affectée par les critiques qui lui ont été faites sur le traitement brutal qu'il avait réservé aux journalistes ou le fait qu'il avait dissimulé des actions d'une société enregistrée à Chypre où il avait accumulé ses redevances en provenance du marché russe.

Son point de vue sur les questions les plus importantes n'est pas clair, et les opinions qu'il a partagées dans les quelques entretiens qu'il a accordés ont été accueillies avec dérision par les cercles d'experts. La campagne électorale de M. Zelenskiy vise principalement Petro Poroshenko et vise à l'empêcher de passer au second tour. Les liens de Zelenskiy avec Ihor Kolomoyskiy, un oligarque qui a été en conflit avec le président, sont ouverts ; mais Kolomoyskiy a également soutenu Yulia Tymoshenko. Cependant, la vraie nature de ces relations est difficile à saisir. En menant une campagne discrète et pleine d'esprit qui attire les électeurs qui veulent de nouveaux visages en politique et qui sont fatigués de la classe politique actuelle et de ses réformes, Zelenskiy joue bien le rôle d'un candidat centriste et antiestablishment qui pourrait être accepté par une large partie des électeurs.

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Bonjour

Mauvaise nouvelle pour le kremlin, l'Ukraine prend pour objectif l'adhésion à l'Otan et l'UE :

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2019/02/07/97001-20190207FILWWW00114-ukraine-objectif-d-adhesion-a-l-ue-et-l-otan-dans-sa-constitution.php

 

Après, il y a ce qu'on veut et ce qui est possible. Sans oublier les élections. D'où mes questions ? Cela reste possible, selon le président élus ? Si c'est un président qui est contre, comment cela se passe-t-il ? L'Ukraine intégra l'Otan dans longtemps ou rapidement ? Quelles seront les conséquences ?

Je pense que c'est pour avoir de l'aide pour contrer les séparatistes du Dombas et la Russie, ça me semble évident. Si je m'en souviens bien si l'Ukraine fait partie de l'Otan, les membres de l'Otan seront convenues de l'aider militairement, non ?

Comment réagira la Russie ? Essayera-t-elle d'empêcher cela à tout prix ? Et aussi les séparatistes ?

Ensuite, si je m'en souviens bien, la Géorgie veut intégrer l'Otan, mais elle n'y arrive pas encore.

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il y a 39 minutes, Bastion a dit :

Bonjour

Mauvaise nouvelle pour le kremlin, l'Ukraine prend pour objectif l'adhésion à l'Otan et l'UE :

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2019/02/07/97001-20190207FILWWW00114-ukraine-objectif-d-adhesion-a-l-ue-et-l-otan-dans-sa-constitution.php

 

Après, il y a ce qu'on veut et ce qui est possible. Sans oublier les élections. D'où mes questions ? Cela reste possible, selon le président élus ? Si c'est un président qui est contre, comment cela se passe-t-il ? L'Ukraine intégra l'Otan dans longtemps ou rapidement ? Quelles seront les conséquences ?

Je pense que c'est pour avoir de l'aide pour contrer les séparatistes du Dombas et la Russie, ça me semble évident. Si je m'en souviens bien si l'Ukraine fait partie de l'Otan, les membres de l'Otan seront convenues de l'aider militairement, non ?

Comment réagira la Russie ? Essayera-t-elle d'empêcher cela à tout prix ? Et aussi les séparatistes ?

Ensuite, si je m'en souviens bien, la Géorgie veut intégrer l'Otan, mais elle n'y arrive pas encore.

A moins de se séparer de la Crimée et du Dombass, il me semble qu'une des conditions est d'avoir la pleine autorité sur tout ton territoire.

 

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Pour l'OTAN c'est évidemment de faire ce qu'il faut pour récupérer Dombass et Crimée, avec certainement des provocations ukrainiennes

Pour l'UE, c'est évidemment pour détourner massivement des aides, la situation économique actuelle asséchant les ressources détournables disponibles

Ni l'UE, ni l'OTAN n'en veulent, que ce soit à court comme moyen terme.

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Il y a une grande différence entre accepter par traité de défendre en pays en paix s'il est attaqué, et accepter par traité de déclarer la guerre immédiatement pour voler au secours d'un pays envahi.

Notamment, il y a une grande part de dissuasion dans le premier aspect -- on espère ne pas avoir besoin de défendre le pays en question car le traité doit suffir à faire hésiter les agresseurs potentiels. Par que l'on ne retrouve évidemment pas si le conflit est déjà en court.

Donc ni l'Ukraine, ni la Géorgie, ni la Moldavie ne peuvent espérer rejoindre l'OTAN tant que la Russie continuera à alimenter des petites républiques militaires sur leurs territoires. Où alors il faut qu'ils renoncent franchement à ces territoires.

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https://www.eurotopics.net/fr/215175/il-y-a-cinq-ans-maidan-se-soulevait (17-20 février 2019)

Dans Ukraïnska Pravda, le journaliste Pavlo Kasarine écrit que Maïdan a cristallisé des visions diamétralement opposées de la société :

« Deux conceptions du monde s'y affrontaient. Deux systèmes inconciliables. Ceux qui soutenaient la contestation et ceux qui rêvaient de sa dissolution avaient trop peu en commun. Ils avaient certes le même passeport, mais leurs points communs s'arrêtaient là, tout le reste était des différences. Ils faisaient une lecture différente du passé et rêvaient chacun d'un avenir bien différent. Pour les uns, l'Europe était une terre bénie, pour les autres un lieu de perdition. Pour les uns, la Russie était une prison des peuples, pour les autres une nouvelle URSS en mieux ».

[La radio russe] Kommersant FM fait valoir que tout le monde en Russie s'est trompé quant au tour que prendraient les évènements en Ukraine :

« Les libéraux russes, qui voyaient dans l'Ukraine un genre de 'belle Russie de l'avenir', étaient à côté de la plaque. Une tentative de justifier les décisions maladroites et souvent tout simplement sottes de l'exécutif ukrainien. De même que le vœu pieux de voir dans des habitants normaux de l'espace post-soviétique des citoyens soi-disant responsables et dans des politiques corrompus des hommes d'Etat d'une envergue nouvelle. Les conservateurs, de leur côté, se sont tout autant fourvoyés. Ils tablaient que l'Ukraine éclaterait en plusieurs parties, dont certaines seraient ravies de se rattacher à la Russie. Et que les républiques autoproclamées se transformeraient en un mystérieux 'monde russe', et non en un territoire entretenu financièrement par la Russie et dirigé par des individus de réputation discutable ».

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Zelensky est le candidat "en même temps" :

https://carnegie.ru/commentary/78218 (28 janvier 2019)

Dans sa célèbre série télévisée, Serviteur du peuple, Zelensky joue un président ukrainien idéal : un outsider résistant à la corruption. Et l'émission comique Vecherniy Kvartal (Bloc du soir) de Zelensky, dans laquelle il se moque depuis des années des politiciens ukrainiens les plus hauts placés, le projette comme l'image d'un candidat anti-establishment.

Il y a deux explications générales à la popularité de Zelensky. La première, c'est que la tendance mondiale vers des dirigeants antiestablishment a finalement atteint l'Ukraine. Le public en a assez des vieilles élites et soutient les populistes et autres "amis du peuple". Ainsi, les Etats-Unis ont élu l'excentrique Donald Trump, le mouvement des cinq étoiles du comédien Beppe Grillo a été victorieux aux dernières élections législatives en Italie, et le satiriste Marjan Šarec est devenu Premier ministre de Slovénie.

La deuxième explication présente le phénomène Zelensky comme un stratagème politique de l'un des véritables maîtres de l'Ukraine : le milliardaire Ihor Kolomoisky, dont l'objectif est d'écarter les meilleurs candidats. Selon cette logique, Zelensky est un faux candidat sous le contrôle de Kolomoisky.

La démocratie ukrainienne moderne a une histoire de populisme. Pendant de nombreuses années, la ville de Kiev a été dirigée par le banquier Leonid Chernovetsky, dont les manières de prédicateur protestant et la bouffonnerie flagrante lui ont obtenu la victoire à plusieurs élections municipales, malgré plusieurs accusations de corruption. Oleh Lyashko, qui dirige le Parti radical, a obtenu un siège au parlement ukrainien avec des discours démagogiques et un comportement irrationnel. Fidèle à cette tradition, Zelensky cultive scrupuleusement l'image du "type d'à côté".

On ne peut qu'admirer la ruse de Kolomoisky. Au lieu du traditionnel salut présidentiel du Nouvel An, la chaîne de télévision "1+1" de l'oligarque a diffusé l'annonce de Zelensky. Poroshenko a fait le même coup le 31 décembre 2004, lorsque sa chaîne "Canal 5" a diffusé les voeux de son candidat à la présidence Viktor Iouchtchenko au lieu de celles du candidat sortant Leonid Koutchma.

En réalité, Zelensky dispose probablement de suffisamment de ressources pour mener sa campagne de manière indépendante, mais ses contrats avec la chaîne de télévision de Kolomoisky le mettent dans une position vulnérable. Zelensky n'est guère la marionnette obéissante de l'oligarque. Mais si ses actions allaient à l'encontre des souhaits de son mécène, Kolomoisky pourrait rendre la vie du nouveau candidat beaucoup plus difficile.

Les déclarations politiques de Zelensky suggèrent qu'il prend soigneusement la température au-delà des questions évidentes. Et il semble qu'en plus d'occuper le créneau du "nouveau leader", il essaiera également de se présenter comme le candidat du sud-est russophone.

Les antécédents de Zelensky l'ont bien préparé à ce rôle. Il est originaire de la ville industrielle de Kryvyi Rih, dans la région orientale de Dnipro. Les émissions produites par son studio Kvartal 95 sont généralement présentées en russe. Et, jusqu'en 2014, l'exportation de spectacles d'humour en Russie a apporté au studio une part importante de ses profits. (Plus récemment, des journalistes ukrainiens ont découvert que Zelensky détenait encore des participations dans l'industrie cinématographique russe, ce qui a suscité une certaine colère.)

Zelensky a été attaqué à plusieurs reprises par les nationalistes pour avoir été complice de "l'occupation culturelle de Moscou" et pour avoir caricaturé des Ukrainiens. Et malgré son soutien au nouveau régime ukrainien, Zelensky s'est prononcé après 2014 contre la rupture des liens culturels avec la Russie et contre la violation des droits des Ukrainiens russophones. Dans une longue interview récente, Zelensky a accordé une attention particulière à la question de la guerre de Donbas, affirmant qu'il est prêt pour des négociations directes avec la Russie à ce sujet et pour un référendum populaire sur les résultats des négociations. Cela pourrait lui valoir une certaine sympathie auprès des électeurs du sud-est, qui en ont assez de la rhétorique belliqueuse de Porochenko.

Les déclarations de Zelensky sur la nécessité de repenser la coopération avec le Fonds monétaire international et son scepticisme à l'égard de l'intégration européenne ("Je n'ai pas l'habitude de m'incruster dans une soirée où je n'étais pas invité") ne font qu'amplifier son penchant pro-sud-est. Les sondages suggèrent que cela n'attirera guère les électeurs des régions occidentales de l'Ukraine. Il est donc logique que Zelensky se concentre sur l'Ukraine russophone, qui le considère comme l'un des siens.

Avec l'effondrement du Parti des régions après Maidan et l'éclatement du Bloc de l'opposition au cours des derniers mois, les régions russophones de l'Ukraine manquent de représentation politique. Cela donne à Zelensky une forte chance d'attirer des électeurs du sud-est qui ne soutiennent ni les revanchards pré-révolutionnaires ni les candidats pro-Maidan. Et de bons résultats à l'élection présidentielle pourraient plus tard se traduire par une campagne parlementaire réussie pour le parti politique de Zelensky.

Lors d'une hypothétique rencontre de deuxième tour entre lui et Timochenko, le pays serait de nouveau divisé le long de la ligne de faille traditionnelle entre l'ouest et le sud-est. Les régions russophones choisiraient clairement l'homme de spectacle, ce qui conduirait à une marge très mince entre les candidats.

Porochenko et Timochenko préféreraient de loin un ancien membre du Parti des régions comme adversaire du deuxième tour. Cela leur permettrait de rallier les électeurs contre un retour du "régime criminel". Avec sa plate-forme populiste floue, Zelensky apparaît comme un adversaire beaucoup moins commode.

Zelensky met également Moscou dans une position difficile. Il empiète sur le territoire de Yuri Boiko, un protégé de Viktor Medvedchuk, associé du président russe Vladimir Poutine. Cela sape les idées préconçues de la propagande russe : que le sud-est russophone de l'Ukraine lutte contre la "junte anti-russe de Kiev". En même temps, le plus populaire Zelensky avance un agenda pacifiste face aux territoires occupés par Moscou, et cela profite à la Russie.

Modifié par Wallaby
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  • 3 weeks later...
il y a 22 minutes, Kiriyama a dit :

Forcément, le biais idéologique est un peu biaisé, mais les images sont impressionnantes.

 

 

Dans la vidéo, on voit du côté des séparatistes, qui est l'homme au centre de la vidéo et qui est interviewer ?

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  • 2 weeks later...

https://www.telos-eu.com/fr/les-presidentielles-en-ukraine-et-le-futur-de-leur.html (15 mars 2019)

Petro Porochenko, en difficulté dans les sondages, promet une adhésion à l’OTAN et l’UE dès 2024 et met en avant tous les éléments nationalistes de son bilan comme le résume son slogan « armée, langue, foi ».

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il y a 9 minutes, Wallaby a dit :

adhésion à l’OTAN et l’UE dès 2024 et met en avant tous les éléments nationalistes de son bilan comme le résume son slogan « armée, langue, foi ».

avec le mot foi dans son slogan, ça risque de cliver pour une adhésion à l'UE :bloblaugh:

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