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L'Egypte et son voisinage


Messages recommandés

 

Voilà le dernier acte de la reprise en main des militaires c'est joué : http://www.rfi.fr/moyen-orient/20140428-egypte-justice-interdit-le-mouvement-6-avril/

 

 

 
Ce que je craignais est arrivé, sous couvert de combattre les frères musulmans et le risque de glissement vers un régime religieux, les militaires ont repris les rênes du pouvoir et ont effacés la révolution. Cela me laisse amer cette histoire, mais je l'avais prédis.

 

 

Il faudra suivre les présidentielles, puis les législatives pour savoir de quoi il en retourne.

S'il s'agit d'une "démocratie" à l'algérienne ou de quelque chose de différents -_-

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La Russie et l’Egypte organiseront en 2015 des exercices antiterroristes communs, a annoncé mardi 29 avril le lieutenant-colonel Evgueni Mechkov, porte-parole du ministère russe de la Défense, écrit mercredi le quotidien Izvestia.

 

(...) La Russie a signé en février un contrat pour la fourniture en Egypte d’un grand volume de matériel militaire et les exercices communs permettent de montrer cet équipement à l’œuvre », estime l’expert militaire Dmitri Litovkine.

Le Caire veut acquérir des chasseurs MiG-29, des missiles antiaériens, des hélicoptères Mi-35, des complexes côtiers antinavires et des munitions.

 

Mais la Russie a également des plans stratégiques à plus long terme que l’organisation d’exercices conjoints.

« Moscou intensifie sa coopération globale dans le secteur militaro-technique avec l’Egypte pour revenir au niveau des années 1950-60, quand l’URSS avait de facto réarmé toute l’armée égyptienne », analyse Sergueï Sereguitchev, expert de l’Institut du Proche-Orient.

 

Suite : http://fr.ria.ru/presse_russe/20140430/201106194.html

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La Russie et l’Egypte organiseront en 2015 des exercices antiterroristes communs, a annoncé mardi 29 avril le lieutenant-colonel Evgueni Mechkov, porte-parole du ministère russe de la Défense, écrit mercredi le quotidien Izvestia.

 

(...) La Russie a signé en février un contrat pour la fourniture en Egypte d’un grand volume de matériel militaire et les exercices communs permettent de montrer cet équipement à l’œuvre », estime l’expert militaire Dmitri Litovkine.

Le Caire veut acquérir des chasseurs MiG-29, des missiles antiaériens, des hélicoptères Mi-35, des complexes côtiers antinavires et des munitions.

 

Mais la Russie a également des plans stratégiques à plus long terme que l’organisation d’exercices conjoints.

« Moscou intensifie sa coopération globale dans le secteur militaro-technique avec l’Egypte pour revenir au niveau des années 1950-60, quand l’URSS avait de facto réarmé toute l’armée égyptienne », analyse Sergueï Sereguitchev, expert de l’Institut du Proche-Orient.

 

Suite : http://fr.ria.ru/presse_russe/20140430/201106194.html

 

Ils sont mignons les Russes.  ^ ^

 

 

U.S. to deliver Apache helicopters to Egypt, relaxing hold on aid

 

By Phil Stewart and Arshad Mohammed

WASHINGTON

Wed Apr 23, 2014 12:29am EDT

 

(Reuters) - The United States said on Tuesday it will deliver 10 Apache attack helicopters to Egypt, relaxing a partial suspension of aid imposed after Egypt's military ousted President Mohamed Mursi last year and cracked down violently on protesters.

 

U.S. Defense Secretary Chuck Hagel informed his Egyptian counterpart of the decision, which will help Egypt's counter-terrorism operations in the Sinai Peninsula, the Pentagon said.

 

"We believe these new helicopters will help the Egyptian government counter extremists who threaten U.S., Egyptian, and Israeli security," Pentagon spokesman Rear Admiral John Kirby said in a statement, recounting Hagel's conversation with Egyptian Defense Minister Colonel Sedki Sobhi.

 

Secretary of State John Kerry had paved the way by certifying to Congress that Egypt met key criteria for Washington to resume some aid.

 

Those criteria included Egypt "upholding its obligations under the Egypt-Israel Peace Treaty," the State Department said.

 

But Kerry noted in a call with his counterpart that he was not yet able to certify that Egypt was taking steps to support a democratic transition.

 

One U.S. official, speaking on condition of anonymity, said no other military aid beyond the Apaches, built by Boeing Co., was being freed up at the moment. That meant that delivery of other hardware, like F-16 fighter jets produced by Lockheed Martin Corp, remained on hold.

 

In a call with Egypt's foreign minister, Kerry "urged Egypt to follow through on its commitment to transition to democracy - including by conducting free, fair, and transparent elections," State Department spokeswoman Jen Psaki said.

 

That could send a signal to Egypt ahead of next month's presidential election, which Abdel Fattah al-Sisi, the former army general who deposed Mursi, is expected to win.

 

Kerry also called on Egypt to ease restrictions on freedom of expression, assembly, and the media, she said.

 

Still, the move to free up the delivery of the Apaches underscores the importance that Washington places on ties with Egypt, which for decades has been among the largest recipients of U.S. military and economic aid because of its 1979 peace treaty with U.S. ally Israel.

 

U.S. Representative Kay Granger, a Texas Republican who heads the House of Representatives subcommittee overseeing foreign aid, said she was encouraged by the decision.

 

"I have continued to advocate for Egyptians to have the tools necessary to stabilize the economy and keep the country secure, including equipment that assists with counter-terrorism operations in the Sinai," Granger said in a statement.

 

Still, the U.S. move may stoke concern among rights advocates. Human Rights Watch earlier this month cautioned Washington against resuming military assistance until the Egyptian government ended alleged rights abuses and held violators accountable.

 

(Additional reporting by Patricia Zengerle; Editing by Peter Cooney and Simon Cameron-Moore)

 

Les États-Unis s'inclinent devant l'armée égyptienne

 

Washington a finalement débloqué 650 millions de dollars pour soutenir l'Égypte dans sa lutte contre le terrorisme et préserver la sécurité d'Israël.

 

Publié le 25/04/2014 à 15:41

Par Armin Arefi

 

Le courroux américain contre les agissements de l'armée égyptienne n'aura pas fait long feu. En réponse à la destitution du président islamiste Mohamed Morsi le 3 juillet 2013, Washington avait décidé de suspendre son aide militaire au Caire, qui s'élève à 1,5 milliard de dollars par an. Une sanction qui n'a pas empêché l'armée égyptienne de réprimer sévèrement les partisans islamistes du président déchu, en partie grâce aux compensations financières versées dans la foulée par l'Arabie saoudite.

 

En neuf mois, plus de 1 400 militants islamistes ont été tués, des milliers emprisonnés. Fin mars, la justice égyptienne est même allée jusqu'à condamner 529 Frères musulmans à la peine capitale lors d'un procès expéditif. Cette répression tous azimuts a provoqué une recrudescence d'attaques contre les forces de sécurité égyptienne dans la péninsule du Sinaï, mais aussi jusqu'au coeur du pouvoir, au Caire.

 

Leur auteur, le groupe djihadiste Ansar Beit al-Maqdess, dit s'inspirer d'al-Qaida et explique agir en solidarité avec les Frères musulmans, désormais considérés comme une "organisation terroriste". Pourtant, le gouvernement égyptien, dirigé de facto par l'armée, en attribue l'entière responsabilité aux Frères musulmans. D'après le pouvoir, ces attaques auraient fait plus de 500 morts (250 policiers, près de 190 soldats et une soixantaine de civils).

 

Lutte contre le terrorisme

 

S'insurgeant contre la montée des "actes terroristes" dans le pays, le nouvel homme fort de l'Égypte, le maréchal Abdelfattah al-Sissi, a exhorté les États-Unis à lui apporter leur aide. S'exprimant la semaine dernière devant une poignée de journalistes américains, le favori du prochain scrutin présidentiel a souligné que la réticence américaine à combattre "ce que certains décrivent comme la plus grande insurrection islamiste de l'histoire de l'Égypte a créé un terreau fertile pour l'extrémisme religieux", ce qui serait d'après lui "désastreux", tant pour les États-Unis que pour les États arabes.

 

"La seule chose qu'ils connaissent est la destruction, a pointé le militaire au sujet des djihadistes. Oussama Ben Laden n'était que le premier.À en croire le maréchal al-Sissi, l'Égypte aurait donc besoin d'une aide économique "substantielle" pour relever ces défis "monumentaux" qui se présentent à elle. À Washington, le message semble être passé. Mercredi, le département d'État a annoncé qu'il allait débloquer quelque 650 millions de dollars d'aide militaire pour l'Égypte.

 

Menace djihadiste dans le Sinaï

 

De son côté, le Pentagone a indiqué qu'il allait livrer dix hélicoptères d'attaque Apache à l'armée égyptienne afin de "soutenir les opérations antiterroristes conduites par l'Égypte dans le Sinaï". "Nous pensons que ces nouveaux hélicoptères aideront le gouvernement égyptien à contrer les extrémistes qui menacent les États-Unis, l'Égypte et la sécurité d'Israël", a expliqué le contre-amiral John Kirby, porte-parole du Pentagone.

 

La sécurité de l'État hébreu est mise à mal dans le Sinaï, une péninsule triangulaire de 60 000 kilomètres carrés où prospèrent des djihadistes alliés à des Bédouins autochtones marginalisés par Le Caire. Profitant du vide sécuritaire provoqué par la chute de l'ex-raïs Hosni Moubarak, ces groupes extrémistes ont intensifié leurs attaques, non seulement contre l'armée égyptienne, mais aussi contre les touristes étrangers et les stations balnéaires israéliennes, poussant l'État hébreu à dresser un bouclier antimissile à Eilat ou à utiliser des drones pour abattre les djihadistes.

 

Sécurité d'Israël

 

De son côté, l'armée égyptienne, qui collabore étroitement avec son voisin israélien, a développé un vaste dispositif militaire dans le Sinaï. En parallèle, Le Caire s'emploie à isoler le Hamas palestinien en inondant la majorité des tunnels de contrebande menant à la bande de Gaza. Ainsi l'administration américaine, qui reçoit depuis jeudi le chef de la diplomatie égyptienne Nabil Fahmy, a-t-elle estimé que Le Caire maintenait "sa relation stratégique avec les États-Unis et respectait ses obligations vis-à-vis du traité de paix avec Israël".

 

En revanche, le ministre américain de la Défense, Chuck Hagel, a informé son homologue égyptien que Washington n'était "pas encore en mesure de certifier que l'Égypte prenait des mesures de soutien à une transition démocratique". Un doux euphémisme. Au nom de la lutte contre le terrorisme, les militaires égyptiens s'en prennent désormais à toute opinion discordante. Outre les Frères musulmans, le nouveau pouvoir s'attaque également aux révolutionnaires laïques outrés par le retour en arrière enregistré par le pays. Ainsi, en novembre dernier, les autorités du Caire ont instauré une nouvelle loi restreignant considérablement le droit de manifester tout en légitimant l'usage de la force.

 

Un bilan que l'ONG Human Rights Watch juge "désastreux". "Si les meurtres de masse, les arrestations massives et le grand nombre de peines de mort prononcées ne suffisent pas pour démontrer que les libertés sont loin d'être restaurées en Égypte, que faut-il ?" s'interroge Sarah Margon, directrice du bureau de Washington de l'ONG. De son côté, le probable futur président égyptien, Abdelfattah al-Sissi, a invité les Américains à faire preuve de patience. Dans son intervention devant les journalistes américains, l'ancien chef d'état-major de l'armée a expliqué que la démocratie était un concept encore nouveau en Égypte et que son pays ne devait par conséquent pas être jugé sur les mêmes critères que les États-Unis et "autres démocraties matures".

 

Le Point

Modifié par Gravity
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S'est dingue comment les pays qui ont connu la révolution arabe reprennent leurs habitudes...

comme si s'est pseudo révolution n'était que des soupapes ...

sauf que l'objectif en Syrie il n' était pas de faire soupape mais déstabilisé et gêner l'influence de la syrie dans la région ...d'un côté on peu se dire que sa réduit les nuisances contre ISraël donc quoi de mieux que de voir une multitude de "révolutions" dans le monde arabe qui disons sont parti de vrai sentiment de rejet de pouvoir en place mais vider de leur substance car voler par les militaires au final ...

donc on constate qu'avec une Egypte contrôlé par les militaires ,une Syrie en mode à feu et à sang pour au moins 10 ans Israël peu rester tranquille et pouvoir gérer le problème palestinien qui se retrouve isoler au vu de se que j' explique plus haut car couper de ses supports extérieur .

se qui explique peut-être le serrage de main entre le Hamas et abbas ...

de plus le fait que les USA détendent leur relation avec l' Iran s'est aussi une manière de faire baisser la tension du point de vue du Hezbollah qui prend ses ordres auprès de l' Iran .

donc tout se désordre/réorganisation du moyen-orient d'une certaine manière arrange Israël au niveau menace à gérer .

les usa ont jamais voulu la fin du régime syrien mais plutôt s'en servir comme d'un point de focalisation pour les saoudiens et iraniens qui ne s' étaient pas affronter aussi violemment par personne interposée .

alors certes vous allez me dire que les USA ne pouvait pas ignorer l'appui des russes à la Syrie ...

mais au vu de l'échiquier mondial actuel n'était ce pas une manière d'affaiblir la Russie si on observe l'Ukraine ?

au final on comprend mieux le silence d'Israël sur le sujet ukrainien au vu de la communauté israélienne d'origine russe ...

entre leurs intérêts propre et celui des USA on se retrouve en plein real politik .

le soutien US n'est pas gratuit et on a l'impression que se sont les USA qui ont pris en main la situation d'Israël qui partait en mode agressif en écoutant personne.

mais sa coûte aux voisins de la région ...

enfin s'est peut-être une vision simpliste de ma part ,si des avis avisé peuvent affirmé ou infirmé ma vision du sujet je suis ouvert a toute suggestion .

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Le programme électoral d'Al Sisi : la disparition des freres musulmans ...

En Egypte, le maréchal Sissi promet la disparition des Frères musulmans

Abdel Fattah Al-Sissi, l'ex-chef de l'armée qui a destitué en juillet 2013 le président islamiste élu Mohamed Morsi, a promis lundi 5 mai que l'armée ne jouerait aucun rôle au pouvoir en Egypte s'il est élu à la présidentielle de la fin de mai, ce qui fait peu de doutes à l'heure actuelle.

Le maréchal à la retraite, véritable homme fort du pays depuis qu'il a annoncé l'arrestation de M. Morsi le 3 juillet, est assuré de remporter l'élection prévue les 26 et 27 mai, selon les experts, tant il est populaire et parce qu'un seul autre candidat ose l'affronter. « L'armée ne jouera pas de rôle au pouvoir en Egypte », a-t-il déclaré au cours d'un entretien enregistré et diffusé par deux chaînes de télévisions privées, le premier depuis qu'il a annoncé officiellement sa candidature il y a deux semaines.

« RIEN QUI RESSEMBLE AUX FRÈRES MUSULMANS »

Le gouvernement intérimaire que M. Sissi a installé dès son coup de force du 3 juillet mène, depuis, une implacable et sanglante répression contre les partisans de M. Morsi, seul chef de l'Etat jamais élu démocratiquement en Egypte, et contre sa confrérie islamiste des Frères musulmans, qui avait remporté toutes les élections depuis la chute de Hosni Moubarak en 2011. « Il n'y aura rien qui ressemble aux Frères musulmans sous votre présidence ? », a demandé une journaliste. « Oui, c'est cela », a rétorqué fermement M. Sissi.

Depuis le 3 juillet, policiers et soldats ont tué plus de 1 400 manifestants pro-Morsi – dont plus de 700 en une seule journée au Caire le 14 août – et emprisonné plus de 15 000 de ses partisans, selon les organisations de défense des droits de l'homme. Des tribunaux ont condamné à mort des centaines d'entre eux après une seule journée d'audience dans des « procès de masse sans précédent dans l'histoire récente » de l'humanité, selon l'ONU.

Lire l'interview de Mohammed Lotfy, fondateur de la Commission égyptienne pour les droits et libertés : La condamnation à mort « ridicule et injustifiée » de cinq cent vingt-neuf Frères musulmans

LOUANGES DES MÉDIAS

Pour expliquer la destitution de M. Morsi, élu un an plus tôt, le chef de l'armée Sissi avait invoqué le 3 juillet les millions d'Egyptiens descendus dans la rue trois jours avant pour réclamer le départ de ce président accusé de mauvaise gouvernance, de vouloir accaparer tous les pouvoirs au profit des Frères musulmans et de vouloir islamiser à marche forcée une société égyptienne très libérale. C'est pourquoi, depuis son coup de force, le maréchal Sissi jouit d'une très grande popularité, à mesure que le pouvoir qu'il dirige de facto réprime les islamistes. La quasi-totalité des médias, publics comme privés, applaudissent à chaque manifestation réprimée, chaque arrestation de pro-Morsi ou chaque condamnation à mort et, chantent les louanges de Sissi qui a promis d'« éradiquer le terrorisme ».

Car depuis le 3 juillet, de nombreux attentats visent les policiers et les soldats, notamment au Caire, revendiqués par des groupes djihadistes, dont certains assurent qu'ils s'inspirent d'Al-Qaida, pour « venger » les manifestants islamistes tués ou emprisonnés. Les Frères musulmans ont dénoncé ces attaques, mais le pouvoir les en rend responsables et les ont décrétés « organisation terroriste ».

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  • 4 weeks later...

une élection à 96%, ca n'existe dans aucun pays un peu démocratique..........

Certains égyptiens y trouveront leur compte ( l'armée en tout cas ) mais le pays lui même, c'est peu probable

Et la démocratie en Egypte, c'est clairement non

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une élection à 96%, ca n'existe dans aucun pays un peu démocratique..........

Certains égyptiens y trouveront leur compte ( l'armée en tout cas ) mais le pays lui même, c'est peu probable

Et la démocratie en Egypte, c'est clairement non

 

 à se demander si on a pas profité du bordel pour "mettre" un autres type à la place d'un moubarak vieillissant ...

 

le cycle a était fait ,hop au suivant ...

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Je crois qu'il a vu une ouverture ( il a été nommé par Morsi à la base ) et qu'il en a profité avec l'appui des élites ( armée, justice, police ) issues en droite ligne de l'époque Moubarak

Et je pense aussi qu'il est président-maréchal pour longtemps..........

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C'est une histoire qui remonte à loin mais aujourd'hui en simplifiant à l’extrême ça se résume au réseaux de clientèle différent (Qatar pour la plus part des obédiences FM -frère musulman pas franc mac =D ) et aussi au "précédent" que constitue un régime élu et islamiste qui donneraient des idées aux citoyens d'Arabie.

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C'est une histoire qui remonte à loin mais aujourd'hui en simplifiant à l’extrême ça se résume au réseaux de clientèle différent (Qatar pour la plus part des obédiences FM -frère musulman pas franc mac =D ) et aussi au "précédent" que constitue un régime élu et islamiste qui donneraient des idées aux citoyens d'Arabie.

 

ok, merci des précisions!

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Et sinon, c'est quoi qui explique la haine de l'arabie saoudite envers les frères musulmans? Ils ont peur de la concurrence lol?

 

 

L’idéologie des frères musulmans (Panislamisme) est l’unification de l’ensemble de tous les territoires musulmans en une seule entité, avec pour corollaire la disparition des états actuels, sous une direction centrale.

 

Une forme de fascisme théocratique vert (sunnite) sous autorité d’une guide suprême (Celui des frères) quasi infaillible, car loué par le créateur, puisque guidant l’ensemble de la Oumma. L’élection populaire (Cheval de Troie) n’est que le subterfuge d’accession qui mènera au contrôle absolu.

 

 

 

 

... aujourd'hui en simplifiant à l’extrême ça se résume au réseaux de clientèle différent (Qatar pour la plus part des obédiences FM -frère musulman pas franc mac =D ) ...

 

 

Une simple maladresse de jeunesse (Etat du Qatar) rectifiée par le nouveau souverain.

 

http://www.air-defense.net/forum/topic/7928-g%C3%A9opolitique-du-monde-arabe/page-5#entry762470

 

 

Qatar to launch Al Jazeera counterweight

 

Justin Vela

May 4, 2014 Updated: May 5, 2014 13:11:00

 

ABU DHABI // Qatar is launching a new television station as a political counterweight to Al Jazeera amid concern the network has become too supportive of the Muslim Brotherhood.

 

The new station is to be an Arabic-language news channel based in London and broadcasting across the Arab world. It is one of several new media ventures launched under the Emir of Qatar, Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani, who succeeded his father in June and is seeking to put his own stamp on the country’s vast soft power machine.

 

The driving force behind the new station is Azmi Bishara, the Palestinian director of the Doha-based Arab Centre for Research and Policy Studies, and a close confidant of the emir.

 

Mr Bishara is known to be “fairly anti-Brotherhood” and willing to criticise the group publicly, said Michael Stephens, deputy director of the Royal United Services Institute for Defence and Security Studies Qatar.

 

“Bishara recommended that it be started. His own beliefs are that Qatar has been too close to the Ikhwan for too long.”

 

Mr Stephens said the channel, named AlAraby Television Network, was supposed to launch in January but kept getting pushed back.

 

It is currently recruiting staff, placing job adverts for a satellite coordinator and a planning producer and headhunting from existing Arabic news stations such as BBC Arabic.

 

Media outlets serve as Qatar’s main soft power tool on the international stage, especially the Doha-based television network Al Jazeera.

 

Since its launch in 1996 Al Jazeera has grown exponentially but its criticism of other Arabian Gulf countries and willingness to give voice to members of the Muslim Brotherhood, in line with Doha’s support for Islamists after the Arab Spring uprisings, has angered Qatar’s neighbours.

 

In one of the worst diplomatic spats in the GCC’s history, the UAE, Saudi Arabia and Bahrain withdrew their ambassadors from Qatar in March. The protest came after Youssef Al Qaradawi, a spiritual guide of the Muslim Brotherhood, who has a show on Al Jazeera, continued their policies.

 

Saudi Arabia considers the Muslim Brotherhood to be a terrorist organisation, a position backed by the UAE.

 

The new station will serve as a way for Qatar to not only boost its already sizeable media industry, but also allow Sheikh Tamim to step out of the shadow of his father, Sheikh Hamad bin Khalifa Al Thani, and rebalance the country’s policies after drawing the ire of its neighbours.

 

“My view is that it’s the emir trying to be his own man,” said Andrew Hammond, a Middle East analyst at the European Council on Foreign Relations. “He hasn’t really emerged from the shadow of his father.”

 

While Qatar would risk losing face and regional influence by closing Al Jazeera, the establishment of the new outlets appears part of a strategy to gain a new audience.

 

Instead of competing directly with Al Jazeera, the new station would be more likely to compete for viewers with Saudi Arabia’s Al Arabiya television.

 

Yet with so many Arabic-language news outlets in existence, Qatar’s new ventures are unlikely to offer Sheikh Tamim the same kind of power that Al Jazeera offered his father Sheikh Hamad.

 

“This channel is designed to correct the image of Qatar, not to assert its interests,” said Mr Stephens.

 

The television station was registered in the UK in September 2013, according to business records.

 

Public documents describe the company’s objectives as: “To set up and operate television and broadcsting [sic] stations and services, publishing and printing newspapers and magazines.”

 

Sabah Al Mukhtar, the London-based lawyer who registered the company, described Al Jazeera as the landmark station, but said it was “less impartial than it was before”.

 

“Without Al Jazeera you would not have AlAraby, you would not have the other stations that are flourishing all over the place,” Mr Al Mukhtar said.

 

Qatar has also launched a news website based in London and with an office in Beirut. Named Al Araby Al Jadeed, the website is owned by Fadaat Media Limited, which registered in the UK in May 2013, shortly before Sheikh Tamim took over from his father.

 

Sultan Ghanim Al Kuwari, a businessman from a prominent Qatari family, is listed on the documents as director.

 

An employee of Fadaat Media, who refused to give his name, described Al Araby Al Jadeed as intended to offer unbiased political news focused on “liberal freedoms” and the “ideals of the Arab Spring”.

 

The website will be only in Arabic for now and aims to eventually publish a print edition, he said.

 

The move to establish new media outlets is likely connected to a wider Qatari strategy that sees Al Jazeera rebranding itself by renaming its sports division beIN and its children’s channel JeemTV.

 

“I think they are splitting up the brand,” said Mr Stephens.

 

While Al Jazeera is openly funded by the Qatari-government, its involvement in Fadaat Media and Al Araby Television Network is not clear.

 

The representative from Fadaat Media denied any connection to a government, saying that the company was invested in by private businessmen.

 

“It’s not that they need a written signed approval from the emir, but of course they would want his tactic support,” Mr Stephens said of the new outlets.

 

When Emir Tamim came to power in June 2013, there was an expectation he would change Qatar’s policies.

 

Yet, there were few immediate signs of change. Though he had abdicated, Sheikh Hamad was still believed to wield considerable power behind the scenes and Tamim did not alter his father’s policies.

 

Florence Gaub, a senior analyst at the EU Institute for Security Studies, said the location and even the name of the new television suggested Sheikh Tamim had big ambitions for it.

 

“It shows the ambition to create something new and maybe even shows the ambition to create something bigger than Al Jazeera.”

 

 

The National.ae

Modifié par Gravity
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Elle est bien bonne celle là! Ca n'a rien d'une erreur de jeunesse. C'est un choix stratégique dans leur relation à l'Arabie notamment. Y a eu quelque remous avec le changement a la tête de l'état et on a cru un moment que le Qatar rentrais dans le rang mais apparemment depuis quelque mois la confrontation avec les saouds a repris. Tu as de plus une vision très caricaturale des FM en plus, c'est un raccourcis complétement faux de ramener l'ensemble des mouvements islamistes dans la mouvance des FM a du fascisme vert. Ce n'est pas qu'il n'y a pas de pont entre les FM et les djihadistes, il y en a c'est clair, mais y en a aussi à l'autre extrémité du spectre politique vers les "islamo-démocrate" comme on eu les chrétiens-démocrate en Europe.

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http://www.huffpostmaghreb.com/2014/06/04/etats-unis-egypte-sissi_n_5443456.html

Wow, ils n'en font pas un peu trop les américains là ? ???

 

Les Etats-Unis ont fait part mercredi de leur impatience à travailler avec le nouveau gouvernement du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, l'encourageant à procéder à une réforme des droits de l'homme.

Le président Barack Obama s'entretiendra dans les prochains jours avec l'ancien chef de l'armée devenu mardi président d'Egypte, a annoncé la Maison Blanche dans un communiqué.

Washington est impatient de travailler avec Sissi "pour faire avancer notre partenariat stratégique et les nombreux intérêts communs aux Etats-Unis et à l'Egypte".

Abdel Fattah al-Sissi, qui dirige de facto l'Egypte depuis qu'il a destitué l'islamiste Mohamed Morsi il y a 11 mois, a été proclamé officiellement mardi président, avec 96,9% des suffrages.

Les Etats-Unis se sont fermement refusés à désigner ce changement de gouvernement comme un coup d'Etat, ce qui les aurait obligés, selon la loi américaine, à mettre fin à l'aide annuelle d'un milliard de dollars qu'ils apportent à l'Egypte.

Dans son communiqué, la Maison Blanche a précisé que, selon les observateurs, l'élection présidentielle s'est déroulée conformément à la loi égyptienne.

 

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Ce communiqué dithyrambique s’explique bien quand on se rappelle à quel point Washington la eu mauvaise quand son poulain des FM a été empapaouté au point de s’être brouillé – un peu– avec le Caire,. Ils rattrapent le coup en sens inverse et avalise la situation actuelle.  C’est du pur pragmatisme.

 

En même temps qu’auraient-ils pu faire d’autre ? L’Egypte est un pays tellement stratégique, tellement important.  

 

Quant à mettre les « élections »  égyptiennes et syriennes sur le même plan, c’est un poil exagéré.  

Modifié par Shorr kan
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Les frères musulmans ont une branche "militaire"? Avec la chute de Morsi ( le coup d'état), je pensais qu'ils aillaient basculé dans une sorte de clandestinité armée...

Mais ça m'a l'air plus le fait des salafiste ( alors que ces derniers ont aussi manifesté contre morsi, trop mou à leur gout).

 

Pour les américains, ils critiquaient le renversement de morsi, au point de geler quelques contrats  prévus.

Et là, vu que sisi semble s'installer pour un moment, ils ont soudain changer de registre...Business is business, l'Egypte c'est près de 80 millions d'habitants...la classe moyenne y aura surement moyen de leur vendre des iphones, des chevrolet , du matériel pour la fracturation hydraulique...

Le principal exportateur de produits finis vers l'Egypte, c'est les usa, pas folle la guêpe...

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l’Égypte reste un pays dépendant lourdement du tourisme faut pas rêver. la classe moyenne va déjà avoir du mal à surnager avec la démographie locale et la faiblesse des ressources en eaux, qui risquent de se raréfier vu l'entente qui semble se faire entre les États amont du Nil quand à l'utilisation des ressources du Nil. Je pense notamment à l’Éthiopie.

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l’Égypte reste un pays dépendant lourdement du tourisme faut pas rêver. la classe moyenne va déjà avoir du mal à surnager avec la démographie locale et la faiblesse des ressources en eaux, qui risquent de se raréfier vu l'entente qui semble se faire entre les États amont du Nil quand à l'utilisation des ressources du Nil. Je pense notamment à l’Éthiopie.

 

Oui, c'est pas faux, c'était plus une boutade. Mais il y aura toujours un marché pour les américains, pour ces dernier mieux vaut un peu que rien du tout.

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http://www.huffpostmaghreb.com/2014/06/04/etats-unis-egypte-sissi_n_5443456.html

Wow, ils n'en font pas un peu trop les américains là ? ???

 

Si j'ai bien compris, à eux, on a le droit de leur vendre des Gowind ?* Ce sont donc des gentils ?

 

* Ou nos alliés américains attendent que la première Gowind soit achevée pour contester le contrat ?  O0

Modifié par Skw
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@Skw : Je n'ai pas mes abaques sous la main, de memoire la formule est fonction du pourcentage obtenu a l election presidentielle, du nombre maximal de peines capitales qu un juge peut prononcer simultanement, de la valeur des contrats militaires libellés en $ (tres important ca sinon on risque une amende plus importante qu une xatastrophe ecologique) et autres paramètres abscons. Le bon coté des choses c est que la fonction est discrète : soit les americains felicitent chaleureusement l'heureux elu et saluent le processus democratique soit ils declarent que l'election est une farce

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Et là, vu que sisi semble s'installer pour un moment, ils ont soudain changer de registre...Business is business, l'Egypte c'est près de 80 millions d'habitants...la classe moyenne y aura surement moyen de leur vendre des iphones, des chevrolet , du matériel pour la fracturation hydraulique...

Le principal exportateur de produits finis vers l'Egypte, c'est les usa, pas folle la guêpe...

 

Ca représente quand dans le PIB des E-U ? même pas l'équivalent du budget annuel d'une ville moyenne. 

 

L'Egypte n'est pas économiquement rentable, les torsions intellectuelles que les américains s'affligent s'expliquent avant tout par la volonté de préserver la sécurité de l'Israel. Même les républicains les plus virulents contre le renversement de Morsi et qui ont milité en faveur de la suspension des contrats militaires ont fléchis et sont maintenant passé dans le camp pro-Sisi. 

 

 

L'ironie du sort, c'est que Sisi fait un meilleur score que Bashar Al Assad.... 

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