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La Place de la France dans un monde de blocs


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Il y a 8 heures, Heorl a dit :

Le niveau du rouble n'a plus aucun intérêt pour la mesure de l'économie russe, ça a déjà été expliqué plusieurs fois sur le fil Ukraine. 

Et ce d'autant plus qu'il est inconstant, sa valeur absolue change par rapport à la monnaie sur laquelle il est apprécié, et les échanges rouble-dollar étant désormais inexistants, ce taux de mesure n'est plus pertinent. Le taux rouble-yuan serait meilleur s'il n'était pas aussi volatile (on a eu une appréciation surprise de 10% il y a un mois, par exemple).

Admettons.

Sur quoi fonder notre appréciation dans ce cas? Sur quels indices? Parce que les ralentissements d'export d'hydrocarbures russes doivent aussi s'apprécier à l'aulne du renchérissement des tarifs qu'on paie dans le reste de l'occident et du monde pour lesdits hydrocarbures, de toutes provenances.

Quant au yuan, c'est une monnaie dont le cours est au moins aussi artificiel que le dollar et le rouble. La différence étant que le dollar est encore une référence, lui.

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Il y a 5 heures, Patrick a dit :

Admettons.

Sur quoi fonder notre appréciation dans ce cas? Sur quels indices? Parce que les ralentissements d'export d'hydrocarbures russes doivent aussi s'apprécier à l'aulne du renchérissement des tarifs qu'on paie dans le reste de l'occident et du monde pour lesdits hydrocarbures, de toutes provenances.

Quant au yuan, c'est une monnaie dont le cours est au moins aussi artificiel que le dollar et le rouble. La différence étant que le dollar est encore une référence, lui.

L'état de déliquescence avéré de l'économie russe a été montré dans le papier de Yale qui a été posté. Mais ce n'est pas le bon fil pour parler de ça.

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  • 4 weeks later...

 

La France et l'Europe doivent bâtir une «indépendance géopolitique» par rapport au «duopole» sino-américain, a observé le chef d'État français. «Nous n'avons pas à être sommés de choisir», «nous devons partout pouvoir garder cette liberté d'action», a-t-il poursuivi. «Nous ne sommes pas prêts à avoir une stratégie de confrontation avec la Chine dans l'espace Indo-Pacifique (...). Nous ne sommes pas dans une logique confrontationnelle et nous ne considérons pas que des alliances qui ont été structurées pour certaines oppositions doivent s'étendre sur l'espace Indo-Pacifique», a-t-il encore répété devant les ambassadeurs français. Concernant les États-Unis, M. Macron a souligné la «forte» convergence de valeurs avec Washington. Mais «nous n'avons jamais été ni aligné ni vassalisé derrière quelque puissance que ce soit», a-t-il tranché.

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Il y a 2 heures, herciv a dit :

La France et l'Europe doivent bâtir une «indépendance géopolitique» par rapport au «duopole» sino-américain, a observé le chef d'État français. «Nous n'avons pas à être sommés de choisir»,

Et pourtant nous choisirons, comme nous avons choisi l'Ukraine.

Il y a 2 heures, herciv a dit :

«nous devons partout pouvoir garder cette liberté d'action», a-t-il poursuivi. «Nous ne sommes pas prêts à avoir une stratégie de confrontation avec la Chine dans l'espace Indo-Pacifique (...).

Traduction: on est à poil.

Il y a 2 heures, herciv a dit :

Nous ne sommes pas dans une logique confrontationnelle

Mais les chinois eux si. Au mieux c'est un aveu de faiblesse qui leur permettra de revenir semer le trouble dans nos ZEE, autour de nos possessions, dans nos DOM-TOM.
On a essayé de faire des risettes aux russes pareillement, ça nous a valu la Centrafrique et le Mali... Visiblement on ne comprend toujours pas.

Il y a 2 heures, herciv a dit :

et nous ne considérons pas que des alliances qui ont été structurées pour certaines oppositions doivent s'étendre sur l'espace Indo-Pacifique», a-t-il encore répété devant les ambassadeurs français.

Sauf que l'OTAN est avant-tout la team USA, donc soit on s'aligne, soit on est marginalisés au sein de l'OTAN, soit on doit relancer des projets d'indépendance nationale forte qui... ne peuvent encore que trop souvent pas se faire sans l'aval américain.

Il y a 2 heures, herciv a dit :

Concernant les États-Unis, M. Macron a souligné la «forte» convergence de valeurs avec Washington. Mais «nous n'avons jamais été ni aligné ni vassalisé derrière quelque puissance que ce soit», a-t-il tranché.

Oh que c'est mignon.
...Sauf apparemment derrière l'Allemagne qui elle-même s'aligne derrière les USA?
Vivement une vente de sous-marins conventionnels allemands à l'Australie que je puisse me gausser du manque de réaction française comparativement à AUKUS. :laugh::bloblaugh:

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Il y a 6 heures, Patrick a dit :

Et pourtant nous choisirons, comme nous avons choisi l'Ukraine.

Traduction: on est à poil.

Mais les chinois eux si. Au mieux c'est un aveu de faiblesse qui leur permettra de revenir semer le trouble dans nos ZEE, autour de nos possessions, dans nos DOM-TOM.
On a essayé de faire des risettes aux russes pareillement, ça nous a valu la Centrafrique et le Mali... Visiblement on ne comprend toujours pas.

Sauf que l'OTAN est avant-tout la team USA, donc soit on s'aligne, soit on est marginalisés au sein de l'OTAN, soit on doit relancer des projets d'indépendance nationale forte qui... ne peuvent encore que trop souvent pas se faire sans l'aval américain.

Oh que c'est mignon.
...Sauf apparemment derrière l'Allemagne qui elle-même s'aligne derrière les USA?
Vivement une vente de sous-marins conventionnels allemands à l'Australie que je puisse me gausser du manque de réaction française comparativement à AUKUS. :laugh::bloblaugh:

C'est bien beau de précher la non confrontation, l'apaisement des tensions, la repentance, etc ..., mais pour être crédible, il faut pouvoir montrer sa force. Sinon, on prêche dans le désert et on se fait marcher dessus.

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il y a 24 minutes, Alberas a dit :

C'est bien beau de précher la non confrontation, l'apaisement des tensions, la repentance, etc ..., mais pour être crédible, il faut pouvoir montrer sa force. Sinon, on prêche dans le désert et on se fait marcher dessus.

Tu est dans le vrai mais ce faisant tu occultes une partie importante du discours. Macron affirme l'autonomie décisionnelle de la France par rapport au US et par rapport à l'OTAN. Cette affirmation place la France dans un cadre identique à celui d'à peu prêt la moitié de la planète. Celui du non alignement et de l'indépendance. 

Pour montrer notre force il ne faut pas simplement avoir une armée, il faut montrer qu'on n'est pas isolé et que notre position est celle qui donne le plus de perspective d'avenir à notre pays.

La conséquence d'un tel choix c'est que la France va réfléchir à son modèle d'armée dans ce cadre. Nos armées devront être prêtes à s'engager autant au côté des Indiens que des US ou même seule même si l'uns ou l'autre n'est pas d'accord. C'est l'affirmation de l'indépendance de nos armée et de la continuité de nos investissements militaires. C'est autrement plus intéressant que l'annonce d'un budget exceptionnel de 100 milliard ou de la volonté de leadership dans la défense anti-aérienne, qui ne sont que quelques miettes d'un gâteau que les US pourront bientôt retirer en fonction de leur bonne volonté. Il y a de la cohérence et c'est autrement plus lisible pour nos partenaires africano-arabo-indo-pacifique.

Je dirais que le puzzle se met en place et que la déclinaison pour notre BITD devrait suivre avec la prochaine LPM.

Modifié par herciv
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il y a 44 minutes, herciv a dit :

Tu est dans le vrai mais ce faisant tu occultes une partie importante du discours. Macron affirme l'autonomie décisionnelle de la France par rapport au US et par rapport à l'OTAN. Cette affirmation place la France dans un cadre identique à celui d'à peu prêt la moitié de la planète. Celui du non alignement et de l'indépendance. 

Pour montrer notre force il ne faut pas simplement avoir une armée, il faut montrer qu'on n'est pas isolé et que notre position est celle qui donne le plus de perspective d'avenir à notre pays.

La conséquence d'un tel choix c'est que la France va réfléchir à son modèle d'armée dans ce cadre. Nos armées devront être prêtes à s'engager autant au côté des Indiens que des US ou même seule même si l'uns ou l'autre n'est pas d'accord. C'est l'affirmation de l'indépendance de nos armée et de la continuité de nos investissements militaires. C'est autrement plus intéressant que l'annonce d'un budget exceptionnel de 100 milliard ou de la volonté de leadership dans la défense anti-aérienne, qui ne sont que quelques miettes d'un gâteau que les US pourront bientôt retirer en fonction de leur bonne volonté. Il y a de la cohérence et c'est autrement plus lisible pour nos partenaires africano-arabo-indo-pacifique.

Je dirais que le puzzle se met en place et que la déclinaison pour notre BITD devrait suivre avec la prochaine LPM.

Comme j'aimerai que ce scénario se concrétise mais je constate depuis trop longtemps l'inverse  !
Entre dire et faire il y a un monde et notre PR parle beaucoup et aime s'écouter avec des discours taillés sur mesure suivant à qui le message est adressé mais je ne suis pas si sûr qu'il agisse autant qu'il le prétend.
Je demande à voir sur le comment va t'on financer tout ça si jamais cette voie est privilégiée alors que depuis des lustres on ne sait plus se positionner en politique extérieure.
Mon dicton : "Quand on veux on peut", est-ce que nos "élites" le veulent vraiment ou l'ont t-ils voulu après de Gaulle, apparemment non !
Et pour notre BITD on va déjà voir ce qui va sortir aux vus des dernières déclarations Allemandes ou le politique veut forcer la main des industriels et je m'inquiète pour Dassault, Safran et Thalès plus quelques autres à qui on a par le passé tordu le bras et on connait la suite. 

Modifié par MIC_A
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il y a 24 minutes, MIC_A a dit :

t pour notre BITD on va déjà voir ce qui va sortir aux vus des dernières déclarations Allemandes ou le politique veut forcer la main des industriels et je m'inquiète pour Dassault, Safran et Thalès plus quelques autres à qui on a par le passé tordu le bras et on connait la suite. 

Il est clair que cette décision là doit être cohérente avec les récentes annonces. Mais les bruits de couloir qu'on a eu il y a quelques mois sont encourageants.

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il y a 22 minutes, herciv a dit :

« On dit souvent allié mais non aligné » et « ça passe aussi par une capacité à développer nos propres systèmes d’armement. C’est particulièrement vrai pour notre dissuasion nucléaire mais c’est vrai aussi pour notre marine, notre artillerie […] ou notre aviation de chasse, dont le Rafale est devenu un de symboles importants », a continué le ministre. Et d’insister : « Ce qui se joue aussi dans les années qui viennent, c’est notre capacité à être autonomes. Autonomes, nous Français, parfois dans des coopérations évidemment européennes » ce qui signifie que « nous ne soyons pas dépendants d’un certain nombre de pays extérieurs ». @Patrick elle est pour toi celle-là.

Merci pour la transcription, mais c'est du pur "en même temps" qui dit tout et son contraire. Rien de neuf, j'en attendais plus.

Et quelle morgue. "Dont le Rafale EST DEVENU un des SYMBOLES IMPORTANTS".

Correction: "dont le Rafale a démontré qu'il était devenu un système d'arme cohérent performant et capable, faisait mentir tous les apôtres de la sainte coopération à tout crin, prouvant toute l'intelligence qu'il y a eu à le faire seuls, et faisant avaler leur chapeau à tous ceux qui ont été contre lui à un moment ou à un autre par pure inanité idéologique déconnectée des réalités opérationnelles et industrielles."

Voilà c'est corrigé.

il y a 23 minutes, herciv a dit :

« C’est l’un des grands enjeux auquel nous devons faire face : être en situation d’avoir suffisamment de matériels et suffisamment vite si malheureusement il y avait un conflit de moyenne ou de haute intensité dans lequel la France serait engagée » et « en même temps de garantir aussi une autonomie, une souveraineté française en matière industrielle », a résumé M. Lecornu.

Qu'est-ce que je disais... :rolleyes:

Comme si il y avait opposition entre les deux, alors que c'est l'inverse qui est démontré: plus c'est "coopératif", et plus ça met longtemps à arriver en unités.

Plus c'est "national" et plus ça arrive vite en respectant ses performances et ses coûts. Et en étant par conséquent plus aisément exportable.

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il y a 47 minutes, Patrick a dit :

erci pour la transcription, mais c'est du pur "en même temps" qui dit tout et son contraire. Rien de neuf, j'en attendais plus.

Pour moi c'est plus du qui m'aime me suive.

Moi je trouve que ça ressemble à  une feuille de route dans laquelle le mot France pèse plus lourd que le mot Europe devenu optionnel. 

Les mantra gaulliens de l'indépendance et du non alignement sont repris et décliné. On parle de stock ce qui signifie aussi que les armées vont d'avoir par exemple inverser leur programme foncier et BTP. Le ministre veut plus de simplicité dans les équipements....

Avis perso bien entendu

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Ben, tant que ça ne vient pas du PR "directement", je continuerai de douter et combien ont mangé leurs chapeaux avec ces politiciens qui promettent, haranguent et au final déçoivent !
Néanmoins, je loue ton optimisme et serais le premier à reconnaitre ton flair. :biggrin:
Moi, j'ai la truffe enrhubée !

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il y a 6 minutes, herciv a dit :

Moi je trouve que ça ressemble à  une feuille de route dans laquelle le mot France pèse plus lourd que lf mot Europe devenu optionnel. E

Les mantra gaulliens de l'indépendance et du non alignement sont repris et décliné. On parle de stock ce qui signifie aussi que les armées vont d3voir par exemple inverser leur programme foncier et BTP. Le ministre veut plus de simplicité dans les équipements....

Avis perso bien entendu

Oui on verra ce qui en ressort mais pour le moment ça ressemble beaucoup à du yaka faukon.

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il y a 42 minutes, MIC_A a dit :

Ben, tant que ça ne vient pas du PR "directement", je continuerai de douter et combien ont mangé leurs chapeaux avec ces politiciens qui promettent, haranguent et au final déçoivent !
 

Il y a aussi cet article d'Air et Cosmos

"Le ministre des Armées détaille son plan pour l'économie de guerre

Relocaliser en France les composants critiques, éventuellement les programmes, et surtout, simplifier au maximum pour raccourcir les temps des productions : la synthèse d’une réunion historique associant les quatre chefs d’états-majors, le SGDSN, le DGA, les principaux maîtres d’œuvres et les quatre groupements professionnels (CIDEF, GICAT, GICAN, GIFAS).

Production deux fois plus rapide pour les canons Caesar

Relocaliser en France les composants critiques, éventuellement les programmes, et surtout, simplifier au maximum pour raccourcir les temps des productions (et augmenter leur volume) : la synthèse d’une réunion historique associant les quatre chefs d’états-majors, le SGDSN, le DGA, les principaux maîtres d’œuvres et les quatre groupements professionnels (CIDEF, GICAT, GICAN, GIFAS). Dans sa brève conférence de presse à l’issue de près de trois heures de réunion, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a surtout évoqué la situation de la fabrication des canons Caesar (qui doivent devenir deux fois plus rapides à fabriquer, parfois c’est trente mois, c'est aujourd'hui 24, ce devra être 12 mois) et de leurs obus (quasiment trois fois plus vite, au lieu de neuf mois). A l’industriel (ici Nexter) d’optimiser ses cadences sur des composants qui ne sont pas en tension (pas plus que l’outil industriel). Et de limiter aussi les versions, même si en temps de paix c’est un levier pour trouver des clients.

Plus compliqué dans l'aéronautique

Ce sera plus compliqué dans l’aéronautique, où les produits sont bien plus complexes (entre deux et trois ans d’attente) du fait d’approvisionnements de long terme. On ne peut pourtant pas dire que ces dernières années les industriels ont manqué d'idées (mais plutôt d'écoute). Au début du COVID, MBDA avait ainsi proposé à la DGA de développer une politique de stocks avec des composants déjà pré-assemblés permettant une remontrée plus rapide des stocks étatiques en cas de crise. L’idée n’avait pas, à l’époque, été retenue (faute de volonté de mobiliser des budgets étatiques, alors que pourtant le budget des armées est en hausse continue depuis 2017). Le ministre des Armées a finalement reconnu que c’est pourtant ce qu’il faut faire : seule inconnue, qui prend en compte le financement. Puisque les priorités se bousculent.

Missiles Exocet, Mika, Akeron

Autre problématique, certaines chaînes ne sont plus actives, et il est quasi-impossible de les relancer à un coût supportable. Dans les chaînes actives qui pourraient faire du bien aux stocks (faméliques) de munitions, l’Exocet, le MICA (disponible en 2026 en version NG), l’Akeron. Les cibles actuelles de ce programmes (à moins de 2000 missiles) ne semblant pas vraiment raccord avec la haute intensité. Pas beaucoup de Meteor non plus à se mettre sous la dent, mais le missile est fabriqué en... Grande-Bretagne. Le ministre ne l’a pas non plus explicitement cité, mais une des façons de s’équiper est aussi, avec l’autorisation des clients exports concernés, de faire des ponctions sur chaîne (non plus dans nos propres armées, mais pour elles). Un industriel reconnaît que sur le principe, rien ne l’interdit. Sauf « le contrat qui nous lient à nos clients : les états devront s’arranger entre eux ».

Remettre sur pied la défense sol-air

Le ministre veut aussi « simplifier les procédures administratives », à l’origine pour de « bonnes raisons du temps de paix (…) On doit savoir prendre quelques risques ». Air & Cosmos l’avait aussi rappelé dès le printemps (et dans le prochain hors-série opérations à sortir dans quelques jours), la défense sol-air (DSA) doit être remise sur pied. Le ministre a même cité l’importance de protéger le Balargone. Là aussi, les palabres des derniers mois (le caractère désuet des Crotale NG est connu depuis des années) n’ont pas permis d’avancer sur l’acquisition accélérée de VL Mica : il faut désormais avancer, et vite. La DSA figure avec le Caesar et ses obus dans les 10 armements prioritaires : les sept autres n'ont pas été dévoilés. On y trouve notamment les drones, particulièrement les munitions rôdeuses, domaine dans lequel la France n'a toujours pas réussi à briller. Une deuxième réunion est planifiée dès le mois d’octobre."

Que faut il penser de tout ça?

- La 1ère chose est qu'il faut trouver des explications à la situation actuelle. La 1ère réponse est évidente, c'est la politique des prédécesseurs du PR qui ont trop réduit les budgets défense :biggrin:

- Mais nos politiques découvrent qu'entre l'expression des besoins et l'équipement des forces, il se passe un délai très long. Là il a trouvé plusieurs coupables:

- la DGA demande trop de versions d'un même produit. Il faut donc faire plus simple

- les produits en coopération, dont on ne maitrise pas toute la chaine de production :laugh:

- les industriels, qui ne font pas de stock des appros à long délai

- et surtout ... les procédures administratives! :wub: Voilà le coupable idéal. Il est bien plus confortable que le manque de vision politique!

 

 

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Il y a 1 heure, herciv a dit :

Pour moi c'est plus du qui m'aime me suive.

Mouais. On verra.

Il y a 1 heure, herciv a dit :

Moi je trouve que ça ressemble à  une feuille de route dans laquelle le mot France pèse plus lourd que le mot Europe devenu optionnel. 

Certes.

Il y a 1 heure, herciv a dit :

Les mantra gaulliens de l'indépendance et du non alignement sont repris et décliné. On parle de stock ce qui signifie aussi que les armées vont d'avoir par exemple inverser leur programme foncier et BTP. Le ministre veut plus de simplicité dans les équipements....

Avis perso bien entendu

En fait le drame c'est que ce qui devrait couler de source apparaît comme étant révolutionnaire.
On cesse enfin de marcher sur les mains en se tapant la tête par terre à chaque pas, et soudainement devrait résonner "Ainsi parlait Zarathoustra" dans le cœur de chacun comme si on avait redécouvert l'invention du feu...

Pourquoi pas hein.

il y a une heure, Alberas a dit :

Que faut il penser de tout ça?

- La 1ère chose est qu'il faut trouver des explications à la situation actuelle. La 1ère réponse est évidente, c'est la politique des prédécesseurs du PR qui ont trop réduit les budgets défense :biggrin:

- Mais nos politiques découvrent qu'entre l'expression des besoins et l'équipement des forces, il se passe un délai très long. Là il a trouvé plusieurs coupables:

- la DGA demande trop de versions d'un même produit. Il faut donc faire plus simple

- les produits en coopération, dont on ne maitrise pas toute la chaine de production :laugh:

- les industriels, qui ne font pas de stock des appros à long délai

- et surtout ... les procédures administratives! :wub: Voilà le coupable idéal. Il est bien plus confortable que le manque de vision politique!

Pas mieux.

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  • 1 month later...

Je te répond ici. 

Oui il va falloir choisir. Les US commencent à tordre le bras de ceux qui ne veulent pas choisir. Cf les saouds. Travailler avec nos alliés veux dire qu'il faudra communiquer avec eux. Quid du f-35 et du Rafale ? Quid de l'interopérabilité de SCORPION ? Et contrairement aux apparences la réponse des US n'est pas aisées. Si tu suis regardes ce fil, tu sais que la France affiche un positionnement critique que LEMAIRE a encore repris hier. L'ouverture des protocole du f-35 va être scrutée de très prêt pour savoir à quel point on s'impliquera dans l'alliance autour des US. Si les US ne le font pas il n'est pas impossible que la France affiche une communauté de vue avec l'Inde et revoie son positionnement stratégique en conséquence.

Pourquoi les US nous ferait une fleur : parce que pour l'instant on a la seul force cohérente et prête à être engagée en Europe et surtout à l'autre bout du monde. Le reste de l'OTAN va avoir du taf en arctique. Il ne faudrait pas oublier que toute les commandes de F-35 ne vont pas être honorée du jour au lendemain et que si les US ont besoin d'aide dans le pacifique elle viendra difficilement d'Europe. Dans le Pacifique le Rafale est bien plus présent qu'en Europe. Les US peuvent difficilement faire l'impasse sur la force qu'il représente là-bas. 

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Trouv" une jolie carte pour montrer l'influence militaire des indiens dans la régio :

 

 

il y a 16 minutes, collectionneur a dit :

@herciv EWS? La, cela ne me dit rien sur le coup, et pas de lien sur ce message indien. Sur Google j'ai EWS Group est votre partenaire professionnel et innovateur pour toutes les formes de lutte antiparasitaire :laugh:

Possible mais çà montre aussi le sentiments peu pro US en Inde.

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@herciv Une base militaire indienne à Madagascar, une au Vietnam ??? Cette carte confond à priori les accords pour les navires de guerres en transit avec des bases navales. Article un peu plus complet, mais pas d'indication sur l'accord avec le Vietnam dans celui ci :

https://www.ssbcrack.com/2022/02/10-important-indian-military-bases-outside-india.html

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Il y a 6 heures, herciv a dit :

l'influence militaire des indiens dans la régio

Ok intéressant pour l' INDE et tout l'océan indien, comme bloc régional: il était temps que l'Inde prenne sa place / Chine  ... Mais place de la France ?  vis à vis de ce bloc indien et Réaction diplomatique de la France ? 

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  • 3 weeks later...

Les US très énervé par le positionnement des EAU concernant la guerre russie/ukraine.

Article de mars 2022

https://theintercept.com/2022/03/09/russia-oil-uae-ukraine-invasion/

LES ÉMIRATS ARABES UNIS CHOISISSENT LA SOLIDARITÉ ENTRE PRODUCTEURS DE PÉTROLE PLUTÔT QUE LEURS ALLIÉS MILITAIRES

« Les Gulfies jouent le blob comme un violon », a déclaré un responsable du renseignement américain à The Intercept.

Ken Klippenstein


9 mars 2022, 11h00

AU MILIEU DES CRITIQUES MONDIALES CROISSANTES de son invasion de l’Ukraine, le président russe Vladimir Poutine a pris le temps le 1er mars d’appeler un homologue qui s’est avéré de plus en plus fiable: Mohammed bin Zayed, prince héritier d’Abou Dhabi et dirigeant de facto des Émirats arabes unis.

Sur la base de la version publique russe de l’appel, Bloomberg a rapporté que le prince héritier « a déclaré le droit de la Russie à défendre sa sécurité nationale » – une concession extraordinaire à Moscou. Mais la citation a été rapidement supprimée, avec une note indiquant qu’une nouvelle version de l’histoire « se met à jour du cinquième paragraphe avec la déclaration des Émirats arabes unis ». Lorsque les Émirats arabes unis ont publié leur propre lecture de l’appel, la référence au droit de la Russie à se défendre n’y était pas. Bloomberg a opté pour la version émiratie.

« Nous venons de mettre à jour l’histoire après que les Émirats arabes unis aient publié une déclaration », a déclaré l’auteur de l’article, le journaliste de Bloomberg Paul Wallace, à The Intercept. « Le gouvernement russe en a sorti un en premier, et il n’y a rien eu des Émirats arabes unis pendant quelques heures environ. Nous n’avions donc que le point de vue du Kremlin au départ. »

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Rapport original. Un journalisme intrépide. Livré chez vous.

Je suis dans

Bien qu’il soit bien sûr possible que la Russie ait déformé le contenu de l’appel, la sympathie des Émirats arabes unis pour Moscou dans le conflit ukrainien n’est pas un secret. The National, un journal appartenant aux Émirats arabes unis, a ordonné à son personnel étranger de ne pas qualifier l’invasion de l’Ukraine par la Russie d'« invasion », selon une note interne publiée par le journaliste du Telegraph Campbell MacDiarmid. « Cela m’a été partagé parce que les gens du bureau étranger sont vraiment découragés par l’ingérence éditoriale », a déclaré MacDiarmid, qui travaillait pour le journal, à The Intercept. « J’imagine que le ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis ou similaire a remis la directive à Mina Al-Oraibi [rédactrice en chef]. » Invité à commenter la directive, Al-Oraibi n’a pas contesté l’authenticité du mémo, mais a renvoyé The Intercept à un article, publié un jour avant le reportage de MacDiarmid, dans lequel The National faisait référence à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

L’appel entre Poutine et MBZ avait eu lieu moins d’une semaine après que les Émirats arabes unis, malgré les pressions importantes des États-Unis, se soient abstenus lors d’un vote au Conseil de sécurité des Nations Unies pour condamner la guerre de la Russie. Alors que le monde a sanctionné publiquement et en privé les dirigeants de l’industrie russe, les oligarques du pays trouvent un accueil chaleureux aux Émirats arabes unis. Selon le Wall Street Journal, les dirigeants des Émirats arabes unis et de l’Arabie saoudite auraient refusé de répondre aux appels de Biden pendant la crise ukrainienne. Tout cela fait suite à la décision des Émirats arabes unis, avec l’Arabie saoudite, de s’entendre avec la Russie pour faire grimper les prix du pétrole, faisant grimper les prix du gaz à leur plus haut niveau depuis des années et générant une manne de profits qui sapera la série de nouvelles sanctions imposées à Moscou. Ces mesures n’étaient que les dernières d’une série de développements qui ont montré que les Émirats arabes unis se rapprochaient de la Russie, marquant un réalignement qui menace de bouleverser des décennies de relations chaleureuses entre Abou Dhabi et Washington.

Apparenté

La collusion entre l’Arabie saoudite et la Russie fait grimper les prix du gaz – et aggrave la crise ukrainienne

Un ancien diplomate de haut rang et un responsable d’un groupe de réflexion non autorisé à parler publiquement ont déclaré à The Intercept que les diplomates américains pensaient que la Russie et les Émirats arabes unis avaient conclu un accord avant le vote du Conseil de sécurité de l’ONU du 25 février: les Émirats arabes unis s’abstiendraient de voter contre la Russie sur les questions ukrainiennes et, en échange, la Russie voterait avec les Émiratis sur les questions relatives au Yémen. (L’ambassadrice des Émirats arabes unis aux Nations Unies, Lana Zaki Nusseibeh, a nié s’être engagée dans un échange de votes.) Le 28 février, la Russie s’est jointe aux Émirats arabes unis au Conseil de sécurité de l’ONU pour voter pour désigner les rebelles houthis du Yémen comme un groupe terroriste.

Richard Mintz, porte-parole du gouvernement des Émirats arabes unis, n’a pas répondu aux multiples demandes de commentaires.

Les responsables américains actuels et anciens de The Intercept interrogés pour cet article ont exprimé des réactions allant de la déception à la trahison pure et simple lors du vote des Émirats arabes unis.

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Jon Schwarz

« Il est grand temps que nous nous débarrassions de la fiction selon laquelle les Émirats arabes unis sont un partenaire fiable en matière de sécurité pour les États-Unis. Entre les allégations de leur transfert d’armes d’origine américaine à des groupes terroristes au Yémen et leur refus de condamner la guerre illégale de Poutine en Ukraine, il est clair à maintes reprises qu’ils ne partagent pas nos valeurs ou notre sentiment de sécurité », a déclaré à The Intercept la représentante Ilhan Omar, D-Minn., membre du Comité des affaires étrangères de la Chambre. « L’administration Biden aurait dû arrêter les ventes de F-35 et de drones de Trump pour des raisons de droits de l’homme et de protection des civils au Yémen, mais comme ils ne l’ont pas fait, j’espère que cela leur donnera l’impulsion dont ils ont besoin pour arrêter cette vente immédiatement », a-t-elle déclaré, faisant référence à un accord signé par l’ancien président Donald Trump le dernier jour de son mandat pour vendre les 50 avions de combat F-35 des Émirats arabes unis. drones et autres équipements de défense totalisant 23 milliards de dollars.

Un haut conseiller démocrate du Sénat, qui n’était pas autorisé à parler publiquement, a fait écho à des frustrations similaires: « Lorsque vous considérez l’énorme quantité de soutien, voire de déférence, que les États-Unis ont montré aux Émirats arabes unis, leur abstention est vraiment regrettable. »

En plus du Congrès, les responsables de la sécurité nationale des États-Unis ont exprimé leur consternation face au vote des Émirats arabes unis. « En soutenant la Russie sur l’Ukraine, les Émirats arabes unis ne font pas seulement preuve d’une gratitude étonnante envers l’Amérique qui a assuré la sécurité du Golfe au cours des 50 dernières années », a déclaré Robert Baer, un officier de la CIA à la retraite. « Et c’est sans parler de tout le sang que les Américains ont versé. »

L’armée américaine agit en tant que garant de la sécurité des Émirats arabes unis contre des adversaires régionaux comme l’Iran et les rebelles houthis du Yémen. Lorsque les forces houthies au Yémen ont lancé des missiles sur une base aérienne d’Emerati en janvier, mettant en danger les troupes américaines stationnées là-bas, c’est l’armée américaine qui aurait intercepté les missiles. Ce n’était qu’une partie d’une réponse de défense rapide de Washington qui comprendrait l’envoi aux Émirats arabes unis d’un escadron d’avions de combat F-22 avancés et du destroyer de missiles guidés USS Cole, ainsi qu’une visite personnelle du chef du commandement central américain, Kenneth F. McKenzie. « Ce n’est pas une mauvaise affaire [pour] eux », a fait remarquer un haut responsable de l’armée à The Intercept.

« Même [le président iranien Ebrahim] Raïssi a appelé à un cessez-le-feu », s’est plaint un responsable du renseignement américain. « Les Gulfies jouent du blob comme un violon. »

 

La tension est inhabituelle pour le pays riche en pétrole, dont les dépenses somptuaires en relations publiques et en groupes de réflexion qui embauchent d’innombrables anciens responsables américains l’ont par le passé protégé des critiques à Washington, malgré son bilan sordide en matière de droits de l’homme, y compris les crimes de guerre au Yémen et l’emprisonnement de militants dans le pays. En ce qui concerne le seul Conseil de sécurité de l’ONU, les Émirats arabes unis ont embauché des dizaines de membres du personnel de communication stratégique pour faire valoir leurs intérêts aux Nations Unies, comme l’a déclaré à The Intercept un ancien diplomate américain de haut rang qui travaillait à l’ONU. (Les divulgations de lobbying étranger avec le ministère de la Justice confirment que la mission des Nations Unies des Émirats arabes unis a signé des accords avec le Glover Park Group, une société de conseil en communication basée à Washington et dirigée par plusieurs anciens responsables démocrates de la Maison Blanche.) Les Émirats arabes unis ont même embauché deux anciens assistants de Samantha Power, qui dirige actuellement l’Agence américaine pour le développement international sous la présidence de Joe Biden.

Dans une série de supplications adressées aux hauts responsables émiratis, l’administration Biden s’est donné beaucoup de mal pour clarifier sa position sur l’Ukraine. Le 4 janvier, un mois avant l’invasion, le secrétaire d’État Antony Blinken s’est entretenu avec le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis au sujet du renforcement militaire de la Russie aux frontières de l’Ukraine – une indication claire de son importance pour l’administration. Mais le 23 février, quelques jours après que la Russie a envoyé des troupes en Ukraine, le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis a vanté la « force et la solidité » des relations du pays avec Moscou, ainsi que son intérêt pour l’élargissement de la coopération.

Le lendemain, Blinken s’est entretenu avec le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, condamnant la Russie en termes non équivoques et soulignant, selon un communiqué, « l’attaque préméditée, non provoquée et injustifiée de la Russie contre l’Ukraine et l’importance de construire une réponse internationale forte pour soutenir la souveraineté ukrainienne par le biais du Conseil de sécurité de l’ONU ».

Malgré la discussion, le 25 février, les Émirats arabes unis se sont abstenus de voter sur la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU condamnant la Russie – rejoignant la Chine dans ce processus, au grand vexage des responsables américains. Malgré une vague de critiques, le 28 février, le ministre russe des Affaires étrangères a annoncé que Moscou avait pris un autre appel très médiatisé avec le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, dans lequel ils ont discuté de « développement ultérieur des liens globaux entre la Russie et les Émirats arabes unis », soulignant que cela avait été à la demande des Émiratis.

« Le vote émirati au Conseil de sécurité de l’ONU a montré une fois de plus que la relation entre les États-Unis et les Émirats arabes unis est une voie à sens unique où les États-Unis font des sacrifices massifs pour ce petit État autoritaire et n’obtiennent même pas la solidarité au Conseil de sécurité en retour », a déclaré Trita Parsi, vice-présidente exécutive de l’Institut Quincy. « En fin de compte, le blâme ne devrait pas aller aux Émirats arabes unis – ils poursuivent impitoyablement leur intérêt national – le blâme nous incombe de ne pas poursuivre le nôtre. »

Correction : 9 mars 2022

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il y a 5 minutes, Patrick a dit :

J'ai percuté sur l'article au-dessus aprce que ce matin je suis tombé sur un tweet qui disait que les EAU faisait un effort de 100 millions de dollar en faveur de l'Ukraine. Désolé je n'ai plus le lien.

Les EAU penche donc légèrement du côté anti Russie, mais çà reste très très relatif presque de l'ordre du symbole uniquement.

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