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FRANCE : 5° puissance économique?


SPARTAN
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Messages recommandés

Quelques observations sur les retraites :

1 / La France n'a pas les mêmes problèmes de natalités que d'autres pays en Europe comme l'Allemagne. Ceux qui veulent la fin de la retraite par répartition oublient de le signaler....

 

2/ Quand tu gagnes des milles et des cents comme certains, tu peux facilement assurer ta retraite par d'autres moyens que la retraite par répartition comme unique revenu de ta retraite (immobilier locatif, assurance vie, action ...) si ce n'est pas le cas c'est que tu es un gros naze... désolé de le dire....

 

3/ ma réflexion du (2) m'amène à dire que s'il existe un salaire minimum  il devrait y avoir une retraite maximum ... au delà d'un certain montant c'est la diversité de tes investissements et de ta prévoyance durant ta vie active qui compense ta perte de salaire. et si tu est un gros dépensier pour mener grande vie c'est ton choix.... après tu assumes.

 

4 / Enfin avec le plein emploi il n'y aurait pas de problème de retraite et les caisses seraient peut être même en bénéfice ! Régler l'emploi c'est régler les retraites*(1).

 

5 / Je pense qu'il ne devrait y  avoir qu'1 seul système de retraite - déjà ca limiterait les coûts de fonctionnement et on s'y retrouverait plus facilement - Tous pareil - primes prises en compte / nombre d'enfants / années prise en compte  / public privé - tous pareil et au mieux disant ! ... Certains régimes spéciaux comme celui.... des députés devant être abolis.

 

Après les organismes de retraites par capitalisation ont tout intérêt à la déblacle de la répartition.. (voire la joint-venture du Frère de Sarkozy... qui bossant dans les assurances préparait l'après réforme de retraite en proposant des contrats sur-mesure... quand son frère cassait celle par répartition ... quel hasard et quelle famille !!!).

 

Donc en conclusion il ne faut pas s'arrêter à tout ce qu'on nous raconte... puisque tout est fait pour nous imposer ce qui rapporte le plus au Privé dans le cadre des fameuses réformes dites structurelles imposées par les gourous de la finances pour faire main basse sur les milliards de la sécu et des retraites par répartitions.

"Quand on veut tuer son chien on l'accuse de la Rage" ... et les média qui appartiennent à la Finance y contribuent puissamment en nous livrant que ce qui l'arrange et en nous bourrant le crâne avec le TINA.

 

*(1) Donc toute politique qui relance la machine de production en France est bonne mais à condition qu'il y ait de la demande donc du pouvoir d'achat. Mieux vaut investir en France que distribuer des dividendes aux actionnaires et pour être compétitif ce n'est pas s'aligner sur le moins disant en normes sociales et environnementales mais imposer un rééquibrage des prix à la douane... pour ça faut des couilles ...

Modifié par Zarth Arn
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La débâcle de la répartition on y va tout seul, et en chantant!

Pour maintenir le système on a seulement ajusté les taux de cotisations, qui sont au taquet, sans jouer sur les trois variables élémentaires que sont la durée de cotisations, le montant des pensions, et l'harmonisation des régimes.

On aurait pu sauver le système. Mais non à force de repousser les réformes on en a fait un bateau ivre.

Alors faut arrêter d'agiter le foulard de la répartition pour surtout ne rien toucher aux deux trois variables que je viens d'énoncer.

C'est le syndrome du loup, à trop crier au loup, on en voit la queue et peut-être les crocs.

 

Et mon coeur saigne quand je me demande pourquoi on a jamais pris à bras le corps le problème des retraites en France??? sniff.....oh! un bisounours volant vient de me passer au-dessus de la tête.

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La débâcle de la répartition on y va tout seul, et en chantant!

Pour maintenir le système on a seulement ajusté les taux de cotisations, qui sont au taquet, sans jouer sur les trois variables élémentaires que sont la durée de cotisations, le montant des pensions, et l'harmonisation des régimes.

On aurait pu sauver le système. Mais non à force de repousser les réformes on en a fait un bateau ivre.

Alors faut arrêter d'agiter le foulard de la répartition pour surtout ne rien toucher aux deux trois variables que je viens d'énoncer.

C'est le syndrome du loup, à trop crier au loup, on en voit la queue et peut-être les crocs.

 

Et mon coeur saigne quand je me demande pourquoi on a jamais pris à bras le corps le problème des retraites en France??? sniff.....oh! un bisounours volant vient de me passer au-dessus de la tête.

 

Loin de moi l'idée que les retraites soient assurées pour le long terme et qu'il n'y aura pas besoin d'encore les réformer mais pourquoi dis-tu que l'on a pas ajusté les durées de cotisations alors que cela a été fait sous Sarkozy et sous Hollande ? Je ne dis pas que c'est assez mais on ne peut pas dire que "rien" n'a été fait et encore moins qu'on a pas touché à la durée de cotisation.

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1 / La France n'a pas les mêmes problèmes de natalités que d'autres pays en Europe comme l'Allemagne. Ceux qui veulent la fin de la retraite par répartition oublient de le signaler...

 

Sauf qu'une partie non-négligeable de ces jeunes n'ont comme seul horizon que le chômage et que ceux qui vont travailler le feront de façon irrégulière dans le sens où ils connaîtront des périodes d'inactivités plus ou moins longues et commenceront à travailler de plus en plus tard.

 

Donc je ne sais pas ce que ces jeunes vont pouvoir cotiser.

 

 

4 / Enfin avec le plein emploi il n'y aurait pas de problème de retraite et les caisses seraient peut être même en bénéfice ! Régler l'emploi c'est régler les retraites*(1).

 

Bien d'accord. Sauf que le plein empoi en France n'a jamais existé (même pendant les 30 glorieuses dont on nous parle avec des trémolos dans la voix il y avait des chômeurs). Et ce n'est sûrement pas maintenant que ça va arriver.

 

 

2/ Quand tu gagnes des milles et des cents comme certains, tu peux facilement assurer ta retraite par d'autres moyens que la retraite par répartition comme unique revenu de ta retraite (immobilier locatif, assurance vie, action ...) si ce n'est pas le cas c'est que tu es un gros naze... désolé de le dire....

 

Certes. Encore faut-il avoir le réflexe de le faire.

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Loin de moi l'idée que les retraites soient assurées pour le long terme et qu'il n'y aura pas besoin d'encore les réformer mais pourquoi dis-tu que l'on a pas ajusté les durées de cotisations alors que cela a été fait sous Sarkozy et sous Hollande ? Je ne dis pas que c'est assez mais on ne peut pas dire que "rien" n'a été fait et encore moins qu'on a pas touché à la durée de cotisation.

Parce que historiquement on a essayé quelque chose en 1995 et que ça a foiré, et il a fallu attendre 2010 pour que quelque chose soit amorcé, qui fut décortiqué en partie en 2012, et en 2014 on est parti sur le volet retraite du compte de pénibilité.

 

De cet historique je vois, qu'il a fallu 15 ans pour commencer à faire quelque chose, qui fut remis en question 2 ans plus tard, et là on ré-embraye sur l'usine à gaz du compte pénibilité, aux buts louables (comme toutes les bonnes intentions qui pavent l'enfer), mais qui ne devraient pas arrangés les comptes du régime.

Pour comparaison chez nos voisins européens les projets de réforme des durées de cotisations : on est à 67 ans chez les allemands, 68 chez les anglais, 65 en espagne...etc

 

Tu ne trouves pas qu'il y a un problème?

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La débâcle de la répartition on y va tout seul, et en chantant!

Pour maintenir le système on a seulement ajusté les taux de cotisations, qui sont au taquet, sans jouer sur les trois variables élémentaires que sont la durée de cotisations, le montant des pensions, et l'harmonisation des régimes.

On aurait pu sauver le système. Mais non à force de repousser les réformes on en a fait un bateau ivre.

Alors faut arrêter d'agiter le foulard de la répartition pour surtout ne rien toucher aux deux trois variables que je viens d'énoncer.

C'est le syndrome du loup, à trop crier au loup, on en voit la queue et peut-être les crocs.

 

Et mon coeur saigne quand je me demande pourquoi on a jamais pris à bras le corps le problème des retraites en France??? sniff.....oh! un bisounours volant vient de me passer au-dessus de la tête.

 

Je ne comprends pas. Il me semble au contraire qu'on ne fait que retarder le départ à la retraite pour ne pas avoir à trop augmenter le taux de cotisations.

 

Comme pour la santé, il faudrait comparer tout ce que dépensent les français pour leurs retraite avec tout ce que dépensent les gens dans les pays dits "pragmatiques" ou "modernes".

La pyramide des ages particulière de la France.

 

http://www.francetvinfo.fr/france/la-pyramide-des-ages-francaise-une-exception-en-europe_550471.html

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Parce que historiquement on a essayé quelque chose en 1995 et que ça a foiré, et il a fallu attendre 2010 pour que quelque chose soit amorcé, qui fut décortiqué en partie en 2012, et en 2014 on est parti sur le volet retraite du compte de pénibilité.

 

 

Depuis 1993.

 

http://www.vie-publique.fr/actualite/dossier/retraites-2013-debat/reformes-retraites-1993-2012.html

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@Montgros : Disons qu'on considère que les prélèvements sociaux sont au taquet en France, et que donc le levier du taux de cotisations aurait des répliques contre-productives sur l'activité économique et sur les revenus du système.

Donc reste les autres leviers, mais on n'y touche pas, ou de manière homéopathique sans volonté d'assainir le système ou du moins de le mettre en haut d'un benchmark européen.

 

En suivant ton raisonnement, il faudrait réduire la part des autres prélèvements sociaux pour augmenter la part retraite. Pourquoi pas, c'est une histoire de priorité.

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Il est pas mal ce lien, toutefois chacune des mesures qui vont dans un sens '"d'économie" sont pondérées par des mesures qui ouvrent plus de droit, c'est la rançon du principe de la négociation des partenaires sociaux je suppose.

 

J'en retiendrai une, qui tempère ce que j'ai écrit : alignement de la durée de cotisations privés/régime spéciaux de 37.5 à 40 ans. Alignement de la durée mais pas forcément du calcul, parce que il y a l'histoire de la valeur du point retraite.

Mais pour beaucoup ce listing de mesures tient du voeu pieux, que ce soit la limitation des départs anticipés, ou du fond de sauvegarde censé sauver le système de la vague des départs des bayboomers, qui a pour objectif 150 milliards en 2020, qui est à 36 milliards en 2013, avec une augmentation de 1.5 milliards sur la même année dans un contexte financier favorable. On sent bien que le truc ne sera pas au RDV en 2020.

 

 Comme dit dans le lien :

Le bilan de la réforme dressé par la Caisse nationale d’assurance vieillesse en 2008 apparaît mitigé. Elle n’est pas parvenue à retarder le départ à la retraite (le taux d’emploi des 55-64 ans reste faible). En revanche, les mesures destinées à cesser le travail plus tôt ont rencontré un franc succès.

 

Accroître la durée de cotisation nécessaire pour obtenir une pension de retraite à taux plein constitue le trait commun pour la part la plus significative de toutes ces réformes. Pourtant, la soutenabilité financière des régimes de retraite ne semble toujours pas assurée.

 

 

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Au delà du taux des cotisations lui même, c'est aussi le nombre de cotisants qui est la clé du problème. Or avec 3.5 millions de chômeurs qui ne cotisent pas on n'est pas prêts de mettre fin aux déficits des différents régimes de retraite (idem d'ailleurs pour les prestations sociales en général).

 

Le gros problème culturel en France c'est qu'on a toujours donné la priorité aux "avantages sociaux" en tant que tel sans vouloir se rendre compte que le premier d'entre eux c'est d'arriver à gagner sa vie, et que tous les autres dépendent des cotisations venant des personnes qui ont une activité créatrice de richesses (ou de service public).

 

La priorité aurait dû être d'avoir un taux de chômage le plus faible possible, paradoxalement ça implique de baisser les taxes et le montant des cotisations pour générer de la demande et donc de l'activité génératrice de ressources. Compte tenu des plus de 500 000 français qui sont en "pré-retraite" (sorte de chômage déguisé et mieux rémunéré), s'il y avait 10% de cotisants en plus (lesquels ne percevraient plus d'allocations chômage au passage...) les régimes de retraite ne seraient pas au niveau de déficit où ils en sont.

 

L'obsession de réduire les déficits sans créer les conditions d'une relance économique (là pour le coup c'est aussi la faute à l'UE sous domination allemande) c'estun peu comme si on construisait un château en commençant par poser la porte d'entrée ...

Modifié par Bruno
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Parce que historiquement on a essayé quelque chose en 1995 et que ça a foiré, et il a fallu attendre 2010 pour que quelque chose soit amorcé, qui fut décortiqué en partie en 2012, et en 2014 on est parti sur le volet retraite du compte de pénibilité.

 

De cet historique je vois, qu'il a fallu 15 ans pour commencer à faire quelque chose, qui fut remis en question 2 ans plus tard, et là on ré-embraye sur l'usine à gaz du compte pénibilité, aux buts louables (comme toutes les bonnes intentions qui pavent l'enfer), mais qui ne devraient pas arrangés les comptes du régime.

Pour comparaison chez nos voisins européens les projets de réforme des durées de cotisations : on est à 67 ans chez les allemands, 68 chez les anglais, 65 en espagne...etc

 

Tu ne trouves pas qu'il y a un problème?

 

Si il y a un problème mais on a bien allongé la durée de cotisation.

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ET puis on n'est pas obligé de raisonner à flux fermé. Rien ne dit que ce qui sort vers les retraites doit uniquement entrer en provenance des salariés. L'état a d'autres sources de revenus.

C'est un choix politique de lier des revenus en input vers des dépenses en output.

 

Par exemple, les soins gratuits en France (ce que je trouve contre-productif, ce qui est gratuit n'a pas de valeur et est gaspillé), en instaurant une part variable toujours à charge du patient (comme dans tous les pays), ça fait des milliards de marge.

Et puis c'est pas comme si la France n'avait pas des marges d'efficacité à exploiter dans son budget de 200M€ (...inclus les budgets des régions et communes ?)

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Par exemple, les soins gratuits en France (ce que je trouve contre-productif, ce qui est gratuit n'a pas de valeur et est gaspillé), en instaurant une part variable toujours à charge du patient (comme dans tous les pays), ça fait des milliards de marge.

Et puis c'est pas comme si la France n'avait pas des marges d'efficacité à exploiter dans son budget de 200M€ (...inclus les budgets des régions et communes ?)

Si tu dis qu'en France les soins sont gratuits c'est parce que tu reprends les discours officiels ? Comme l'ecole qui serait gratuite alors qu'elle est payante. Non ?

Sinon, dimanche, c'est parole d'évangile et il y a eu une intervention à la radio intéressante cette semaine :

http://h16free.com/2014/09/14/33454-oublier-hardiment-toute-credibilite

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Sur la base d'une déclaration du nouveau Ministre de l'Economie qui affirme que la France "est malade", un article plutôt intéressant avec les réactions d'économistes ou de grands PDG :  https://fr.news.yahoo.com/macron-france-malade-dautre-choix-r%C3%A9former-070954307.html

 

En cette période de lavage de cerveau, où on nous vend l'austérité (id est l'appauvrissement de la classe moyenne) comme le seul remède possible, le point de vue dissonant d'un prix Nobel d'Economie à la fin de ce long article apporte de l'eau au moulin des partisans d'une relance par l'investissement public et la demande des ménages (tel Arnaud de Montebourg, J.L Mélenchon, Marine Le Pen, ou Pierre Laurent, pour citer des politiques français) :

 

" Il reste toutefois des économistes pour souligner la résilience de l'économie française, qui a su amortir la dernière grande crise financière.

Le Prix Nobel Paul Krugman, l'un des chefs de file de l'école dite "néo-keynésienne", grand adversaire de l'austérité, jugeait fin août sur son blog que si le pays souffrait, c'était d'"hypocondrie".

La France est selon lui "convaincue d'avoir des maladies qu'elle n'a pas - et cette hypocondrie la conduit à accepter des remèdes de charlatan qui sont, eux, la cause réelle de ses problèmes". En d'autres termes, à vouloir combattre par une politique de l'offre et de rigueur, un problème qui est celui d'une demande anémique "

Modifié par Bruno
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Pourquoi parle-t-on d’austérité ? 

 

Les salaires et traitements ont baissé ?

Les prestations sociales ont été réduites ?

Les effectifs de la fonction publique ont été taillés ?

L'état ne construit plus de routes, ponts, écoles, TGV ??

 

Les Français se plaignent de l'austérité alors qu'ils n'ont pas fait le quart de la moitié des efforts des autres pays européens et après on s'étonne que ces autres pays en ont marre d'entendre les Français rechigner à baisser les dépenses ?

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On parle d'austérité, parce que le gouvernement ne peut plus ni jeter par les fenêtres ni distribuer l'argent qu'il n'a pas.

Il ne peut plus faire de la dette comme il veut, parce que y en a déjà plein de dettes. 

Du moins, il a des jalons à ne pas dépasser (déficit 3% lol), il n'est plus libre de faire comme ça lui chante et rien que ca, ca rend malade beaucoup de monde dans notre beau pays.

 

Et que la réalité devient de plus en plus ténue, que va t-on faire de ces stocks de dettes? comment va t-on équilibrer le budget si on ne peut plus s'endetter à gogo?

Tout ceci est anxiogène pour les politiques clientélistes et tous les rentiers/privilégiés de la place qui n'ont pas envie d'un alignement par le bas, que leur bonne fortune soit légitime ou pas.

Alors on parle d'austérité, parce que c'est ou ce sera bientôt la fin du grand n'importe quoi comptable et financier.

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Parce que historiquement on a essayé quelque chose en 1995 et que ça a foiré, et il a fallu attendre 2010 pour que quelque chose soit amorcé, qui fut décortiqué en partie en 2012, et en 2014 on est parti sur le volet retraite du compte de pénibilité.

 

De cet historique je vois, qu'il a fallu 15 ans pour commencer à faire quelque chose, qui fut remis en question 2 ans plus tard, et là on ré-embraye sur l'usine à gaz du compte pénibilité, aux buts louables (comme toutes les bonnes intentions qui pavent l'enfer), mais qui ne devraient pas arrangés les comptes du régime.

Pour comparaison chez nos voisins européens les projets de réforme des durées de cotisations : on est à 67 ans chez les allemands, 68 chez les anglais, 65 en espagne...etc

 

Tu ne trouves pas qu'il y a un problème?

 

Certes.

 

Mais cela pose la question de l'utilité des seniors en entreprise.

 

Car la rémunération augmente invariablement d'année en année, alors que l'efficacité/le service-rendu passe par un optimum puis finit par diminuer, surtout si on envisage une fin de carrière à 68ans ...

 

Difficile de trouver des postes pour des 60ans+ suffisament efficaces pour justifier la confortable rémunération qu'ils se sont construit au coeur de leur carrière.

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"convaincue d'avoir des maladies qu'elle n'a pas - et cette hypocondrie la conduit à accepter des remèdes de charlatan qui sont, eux, la cause réelle de ses problèmes".

 

Ouai Ouai, il n'est pas sur place le bougre, la différence entre la France et des pays comme le Danemark qui de loin semble avoir la même structure (fort taux de prélèvement et état providence) c'est l'organisation même de notre état providence qui n'a rien d'égalitaire et d'efficace couplé à la lourdeur légendaire de notre bureaucratie. S'y ajoute l'euro et une tendance à en remettre une couche à chaque fois que l'UE pond une directive... 

 

J'en reviens à ma thèse de départ: à prestation égale de l'état providence on doit pouvoir gratter quelques points de PIB. Mais ça signifie en finir avec la clientélisme fiscal, les achats bidons (1400 euro pour un bureau, deux chaises et une armoire dans l'administration), les commissions à la con (hadopi etc...), unifier les régimes de retraites etc... Soit on fait ces réformes, soit on plongent et on devra se défaire de l'état providence, ce qui résoudra pas le problème puisqu'un état mal géré, mince ou obèse, ça reste un problème (cf Japon). Visiblement le gouvernement qui vient de plier face aux notaires a résolument fait son choix. 

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Pourquoi parle-t-on d’austérité ? 

 

Les salaires et traitements ont baissé ?

Les prestations sociales ont été réduites ?

Les effectifs de la fonction publique ont été taillés ?

L'état ne construit plus de routes, ponts, écoles, TGV ??

 

Les Français se plaignent de l'austérité alors qu'ils n'ont pas fait le quart de la moitié des efforts des autres pays européens et après on s'étonne que ces autres pays en ont marre d'entendre les Français rechigner à baisser les dépenses ?

 

Alors qu'on fasse vite ces politiques là. On sera forcé de voir que ça aggrave la situation macroéconomique de l'Europe et que ca annule les efforts. Ainsi on va peut être enfin se débarrasser des politiciens et économistes néoclassiques et passer à autre chose.

Plus ca prends du temps, et plus ça sera l’extrémisme qui prendra le pouvoir.

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Certes.

 

Mais cela pose la question de l'utilité des seniors en entreprise.

 

Car la rémunération augmente invariablement d'année en année, alors que l'efficacité/le service-rendu passe par un optimum puis finit par diminuer, surtout si on envisage une fin de carrière à 68ans ...

 

Difficile de trouver des postes pour des 60ans+ suffisament efficaces pour justifier la confortable rémunération qu'ils se sont construit au coeur de leur carrière.

Sois rassuré le gouvernement a pris le problème à bras le corps en créant un dispositif 100% flamby, le : contrat de génération... :mellow:  :huh: .

Trêve de raillerie.

Oui la problématique n'est pas légère, elle est sociétale.

Je connais des vieux qui ont la frite et qui en termes de compétences mettent à plat les jeun's, leur moins-value se situe plutôt au niveau des méthodes de travail et de l'usage des outils newtech, ce qui est pas le moindre des obstacles dans notre économie qui se tertiarise de plus en plus.

Ce constat est peut-être moins pertinent dans l'industrie ou là c'est l'usure des corps qui prend le pas.

On est pas égaux devant la vieillesse.

 

De toute manière il faut garder en tête que les carrières longues et toujours dans la même boite, c'était avant et le luxe (ou pas) des babyboomers.

Les carrières professionnelles qui se dessinent ne seront plus linéaires, avec des changements radicaux d'orientation, tant par choix/vocation que par besoin.

Les questions du salaire qui augmente sans cesse et de l'inamovibilité par ancienneté se poseront moins.

Modifié par debonneguerre
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Alors qu'on fasse vite ces politiques là. On sera forcé de voir que ça aggrave la situation macroéconomique de l'Europe et que ca annule les efforts. Ainsi on va peut être enfin se débarrasser des politiciens et économistes néoclassiques et passer à autre chose.

Plus ca prends du temps, et plus ça sera l’extrémisme qui prendra le pouvoir.

 

Peux-tu me dire quels efforts a fait la France pour l'instant ? A part un peu sur les retraites...

 

Et comment tu rétablis les comptes publics sans baisser les dépenses ?

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Peux-tu me dire quels efforts a fait la France pour l'instant ? A part un peu sur les retraites...

 

Et comment tu rétablis les comptes publics sans baisser les dépenses ?

 

Tu pries ;)

 

En France on a beaucoup de commercants qui sont touché de plein fouet par les mesures d'austérité, et comme ces de la que vient le peu de croissance, en prenant des mesure "anti consommation" comme ce fut le cas en allemagne par exemple, du te retrouve face a tout un tas de lobby de droite autant que de lobby de gauche.

 

L'austérité c'est la baisse des salaires de fonctionnaires ou assimilé, et la baisse des prestations santé, famille, retraite, ainsi que des commandes de l'état.

 

Ici tu va te heurter au lobby de gauche, fonctionnaire service publique etc.

 

Mais ça touche aussi directement toute la consommation, donc tous les commerçants, et tout ceux qui produise exclusivement pour la France, et la tu va te heurter directement a tous les lobby de droite.

 

C'est d'ailleurs pour cela que tout les gouvernement qu'ils soient de droite et de gauche ont essayé de jouer a la marge de faire passer des truc en loucedé etc. Forcément c'est moins radical.

 

L'exemple typique de lobby de droite ingérable, c'est les emploi réglementé ... si la droite s'y attaque les mecs iront tous voter au FN la fois suivante.

 

L'exemple typique des lobby de gauche ce sont les fonctionnaires, si la gauche - ou meme la droite - s'en prend au fonctionnaire elle se fait dérouiller aux élections suivantes.

 

Pour pouvoir changer des chose il faut le faire avec infiniment de tact et de discrétion exemple :

 - Balladur et le calcul des retraite passant a 25 année, mais ne s'appliquant qu'a la saint glin glin, la pire baisse des retraite jamais connue passé comme une lettre a la poste.

 - Sarkozy et la disparition de la demi part veuf, divorcé ayant élevé un enfant ... elle a disparu de façon régressive tout doucement sur 5 ou 6 ans ... tout le monde n'y a vu que du feu jusqu'au au impôt 2014 :lol: l'air de rien ça fait monter le revenu imposable par part de 50%!

 

 

Le gros problème de cette manière de faire c'est que si ça dilue massivement la responsabilité des mesure impopulaire, ca ne fait pas non plus retomber sur toi la réussite de la baisse des dépenses... donc électoralement c'est assez neutre, et dans un monde ou l'ultra court terme prime cette neutralité intéresse peu.

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Peux-tu me dire quels efforts a fait la France pour l'instant ? A part un peu sur les retraites...

 

Et comment tu rétablis les comptes publics sans baisser les dépenses ?

 

Comment rétablir les comptes publics sans croissance ? ;)

Ce n'est pas parce que on a pas encore fait des efforts absurdes,qu'il faut le faire. Les économistes hétérodoxes nous previennent depuis 2010 que ca ne va pas se passer comme on le croit.

 

Quand je parlais des efforts je pensais à ceux qui ont été faits dans toute l'Europe. Leurs maigres résultats seront annulés par une baisse des importations françaises.

Je pense que ca à deja commencé: depuis le debut de l'année l'Europe a subi une rechute.

 

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/08/14/97002-20140814FILWWW00101-zone-euro-croissance-nulle-au-2eme-trimestre.php

 

http://www.lesechos.fr/13/06/2014/lesechos.fr/0203563030842_espagne---la-dette-publique-atteint-un-nouveau-record-historique.htm

Et cette année notre budget, le 2eme de la zone euro je crois, a prévu une baisse des dépenses. Sans être la seule explication, il y'a peut être un lien.

 

Pour rétablir les comptes publics sans baisser les dépenses on peut par exemple, transformer les dépenses de fonctionnement en dépenses d'investissements qui toucherait un maximum les entreprises françaises, en essayant d’éviter le copinage. On considere que ce n'est pas un problème de volume de dépenses mais un problème qualitatif. "La meilleure defense c'est l'attaque" on peut voir les choses comme cela.

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Peux-tu me dire quels efforts a fait la France pour l'instant ? A part un peu sur les retraites...

 

Et comment tu rétablis les comptes publics sans baisser les dépenses ?

 

En augmentant les recettes via une relance de l'activité, par exemple : 13% de TVA sur 100 Euros de vendus ça rapporte plus que 20% de TVA sur 50 euros vendus ... C'est incroyable qu'on fasse une obsession sur les dépenses (alors qu'il y a tant d'investissement nécessaires...) en oubliant que l'autre pendant d'une bonne gestion ce sont les recettes !! Or il se trouve qu'une bonne activité les accroît tandis qu'une fiscalité et des charges sociales écrasantes les diminuent

 

Si on baissait les taxes et autres charges l'investissement des entreprises et la consommation augmenteraient ; ça ferait forcément diminuer le chômage (sans miracle, mais de manière significative quand même) en augmentant le nombre de cotisants et de gens qui payent des impôts (et de la TVA lorsqu'ils consomment) dans un délais de 2/3 ans. Aller, un peu de calcul mental, qu'est ce qui rapporte le plus : 100 personnes qui payent 1000 euros d'impôts, ou 80 qui en payent 1200 euros ?? 

 

Le problème venant des fameux critères européens, et surtout de leur application aveugle/obsessionnelle sous l'impulsion du pseudo-chef Allemagne, c'est que pour relancer ainsi la roue économique il y aura mécaniquement aggravation temporaire du déficit public (pendant 2 ans), avant que la hausse des recettes générée par une hausse générale de l'activité fasse son effet et commence à renflouer les caisses. Et ça, il y a plusieurs instances et dirigeants psycho-rigides qui ne veulent pas l'accepter ...

 

@debonneguerre : tu as un discours bien formaté dis donc, pour ta gouverne ce ne sont pas "les rentiers/privilégiés de la place qui n'ont pas envie d'un alignement par le bas, que leur bonne fortune soit légitime ou pas" qui perdent du pouvoir d'achat depuis 2008, au contraire ils se portent souvent mieux qu'avant, ce sont les gens de la classe moyenne : petits commerçants, agents publics et para-publics, salariés des PME voire des grandes entreprises qui ont perdu du pouvoir d'achat et hésitent beaucoup à dépenser car ils ont plus ou moins peur de l'avenir ...  Prends l'exemple de l'Espagne et de l'Italie ou on a réduit les salaires des fonctionnaires et des salariés des entreprises publiques depuis 3 ans : est-ce que l'activité y repart est-ce qu'ils vont mieux que nous ? Ben, non, c'est plutôt pire ...

 

N'en déplaise à certains ce n'est pas en appauvrissant la majorité de la population qu'on sortira du "n'importe quoi" des finances publiques et de l'endettement catastrophique. Et ça les partisans de l'austérité seront bien obligés de le reconnaître devant les faits qui se multiplient et leur donnent tort. Le pragmatisme finira par s'imposer, de gré ou .. de force (je veux dire après une explosion sociale, ou l'arrivée d'extrémistes au pouvoir, car qui peut croire que les peuples, même bien conditionnés par les médias, vont indéfiniment accepter d'être les dindons de la farce qu'on nous sert ??)

Modifié par Bruno
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