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L'avenir de la péninsule coréenne


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La Corée du Nord a découvert une preuve de l'existence des licornes.

La Corée du Nord a affirmé avoir trouvé la preuve de l’existence des licornes, cette créature légendaire à corne sur le front.  De plus et toujours selon la Corée, ces animaux équestres auraient d’ailleurs vécu sur le territoire coréen. Enfin, c’est ce qu’affirme l’agence de presse gouvernementale, KCNA. Elle déclare qu’une ancienne tanière de licornes aurait été découverte à Pyongyang, la capitale. Si cela peut paraître insolite, en Corée il n’en est rien, puisque l’information est prise très au sérieux. La tanière en question aurait appartenu à l’ancien roi Tongmyong. "Les livres d’histoire de la Corée parlent d’une licorne qui aurait été montée par le roi Tongmyong et de sa tanière", confie Jo Hui Sung, le directeur de l’Institut d’histoire de la Corée du Nord. Ce dernier avec son équipe d'archéologues serait à l’origine de cette sérieuse découverte.

A la fin de son article, l’agence de presse explique : "la découverte de cette tanière de licorne, associé aux légendes concernant le roi Tongmyong, prouve que Pyongyang était la capitale de l’ancienne Corée et du royaume Koguryo". Koguryo était le nom attribué à l’empire de Corée de l’an 37 à l’an 668, mais dont Pyongyang n’était pas la capitale. Cette précision ressemble donc à une nouvelle opération de propagande. Comme le rappelle nos confrères du Huffington Post, le régime nord coréen n’hésite pas à évoquer des histoires grotesques pour légitimer sa position. On se souvient notamment que l’Etat avait raconté que Kim Jong II, le défunt souverain, était né sur le mont Paektu alors qu’en réalité il était né en Russie. De plus, lors de sa mort en 2011, et toujours selon les dires de l’Etat, les oiseaux auraient pleuré. C’est également lui qui aurait inventé le hamburger, écrit 1500 livres en trois ans et réussi 7 fois un trou en un la première fois qu’il a joué au golf.

http://www.gentside.com/insolite/la-coree-du-nord-a-decouvert-une-preuve-de-l-039-existence-des-licornes_art46766.html

:lol: :lol: :lol:

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Ce que c'est que de regarder l'histoire trop littéralement: Romulus et Remus, fondateurs de Rome, ont été élevés par une louve qui est devenue le symbole de la ville.... Seulement à Rome, "louve" (lupa) était aussi une des façons d'appeler une femme exerçant la plus vieille profession du monde :-X, ou à tout le moins une marginale, vivant hors d'une cité; il est donc possible, si les personnages sont historiques, que leur histoire ait été enjolivée par ce genre d'homonymie, et non absolument totalement inventée de toute pièce avec des histoires d'enfants sauvages au mieux, ou de divinités frivoles.... Donc les fondateurs de la Ville Eternelle auraient pu être de facto des fils de p.... Evidemment, ça fait moins classe :lol:. Mais l'histoire a ses lectures. Alors des histoires de licornes peuvent aussi avoir le même genre de fondements, suivant les différents emplois du mot licorne en coréen. Perso, quand j'entends le narval (la "licorne des mers") amené dans cette histoire, j'arrive pas à m'ôter de la tête l'autre sens du mot ("narval" = "abruti", "con"....), ce qui fait que j'imagine d'anciens rois coréens en train de "monter" :-X une nana particulièrement conne "dans sa tanière" :lol:.

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Tancrède : une imagination débordante et une culture générale d'une taille difficilement mesurable..

Parce que ce que j'en dis sur le narval : le croisement d'une licorne et d'un dauphin c'est juste une grosse connerie...ou alors j'ai la science infuse.

Mais j'avoue, en toute mauvaise foi, j'ai déjà soutenu cette théorie sur un public facile. :P, le whisky-coke aidant hein! c'est pas ma faute!

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Les Forces japonaises d'autodéfense ont déployé quatre batteries de missiles sol-air Patriot dans le sud du pays et trois autres près de Tokyo. Ces missiles devront abattre la fusée nord-coréenne ou ses débris, s'ils présentent un danger pour la sécurité du Japon. En plus, trois destroyers disposant du système de combat Aegis et de missiles à grande portée SM3 ont pris le large jeudi. Ils patrouilleront le long de la trajectoire de la fusée.

Le Japon contrôlera le vol de la fusée au moyen de radars et d'un satellite de reconnaissance américain. Le gouvernement nippon informera la population du pays du lancement de la fusée nord-coréenne par le biais du système d'alerte Em-Net, qui permet d'échanger des informations urgentes entre le gouvernement et les autorités locales. Après le tir, les autorités japonaises activeront le système national d'alerte aux catastrophes naturelles et aux situations d'urgence J-alert.

Image IPB

http://fr.rian.ru/world/20121208/196868530.html

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Pyongyang a élargi jusqu'au 29 décembre la période de lancement d'une fusée transportant un satellite scientifique, rapporte lundi l'agence de presse nord-coréenne KCNA.

Le 8 décembre, l'agence a annoncé un possible report du lancement de la fusée dû à "un certain nombre de problèmes". Lundi, Pyongyang a déclaré que le lancement de la fusée Unha-3, prévu initialement entre le 10 et le 22 décembre depuis le cosmodrome de Sohae, aurait finalement lieu avant le 29 décembre.

http://fr.rian.ru/world/20121210/196883134.html

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à suivre

http://www.lefigaro.fr/international/2012/12/12/01003-20121212ARTFIG00369-la-coree-du-nord-a-lance-sa-fusee.php

Le régime le plus fermé du monde a annoncé avoir mis sur orbite un satellite, au mépris des résolutions de l'ONU.

Kim Jong Un tient sa revanche. À la veille du premier anniversaire de la mort de son père Kim Jong Il, l'héritier nord-coréen a défié la communauté internationale en lançant ce matin à 9h51 une fusée, au mépris des résolutions de l'ONU et en proclamant avoir mis sur orbite un satellite. «La seconde version du satellite Kwangmyongsong 3 a été emportée avec succès par la fusée Unha 3 mercredi. Le satellite est entré en orbite» a annoncé triomphalement l'agence de presse officielle de Pyongyang, KCNA, tôt ce matin.

Le Commandement de la défense aérienne nord-américain (NORAD) a indiqué que la Corée du Nord avait apparemment réussi pour la première fois à placer en orbite un objet après le tir d'un «missile». «Selon les indications initiales, le missile a déployé un objet qui s'est placé en orbite», a déclaré le NORAD dans un communiqué. Si ce succès se confirme, la Corée du Nord rejoindrait le club très fermé des puissances spatiales mondiales.

En dépit de conditions hivernales extrêmes, le régime le plus fermé du monde a réussi à faire décoller son engin à trois étages en jouant sur l'effet de surprise. Lundi, Pyongyang avait allongé d'une semaine supplémentaire sa fenêtre de tir jusqu'au 29 décembre, citant des «défaillances techniques». Mais les experts occidentaux doutent que l'engin ait mis sur orbite un satellite d'observation terrestre comme le clame le régime, qui affirme son droit souverain à l'exploration spatiale pacifique.

La fusée de la discorde a suivi la trajectoire prévue, larguant son premier étage au-dessus de la Mer Jaune, survolant l'archipel japonais d'Okinawa avant de terminer sa course au large des Philippines, à plus de 3500 km au sud, selon les militaires nippons et sud-coréens. Ce lancement lave l'affront du précédent tir qui avait tourné au fiasco en avril dernier, lorsque l'engin avec explosé quelques secondes après le décollage.

«Un acte hautement provocateur, menaçant la sécurité de la région»

Le tir a immédiatement déclenché l'outrage à Washington et chez ses alliés de la région. La Maison-Blanche a dénoncé un «acte hautement provocateur menaçant la sécurité de la région» et promis de travailler avec ses partenaires internationaux à une «action appropriée» contre Pyongyang. Une réunion d'urgence du Conseil de Sécurité se tiendra aujourd'hui même à New York. «Le missile que la Corée du Nord appelle un satellite est passé au-dessus de la préfecture d'Okinawa à 10h01» a déclaré le gouvernement japonais qui a dénoncé un acte «intolérable», mais n'a pas abattu l'engin. Séoul a «sévèrement condamné» le lancement en «violation des résolutions du conseil de Sécurité», qui interdisent à Pyongyang tout usage de la technologie balistique suite à ses tests nucléaires en 2006 et 2009. Le président Lee Myung bak a immédiatement convoqué une réunion de crise au Palais présidentiel.

Le Pentagone, qui a dépêché au large de la péninsule des navires d'interception doté d'équipement anti-missile est en train «d'examiner la situation». Certains experts américains soupçonnent un coup de bluff quant à la mise en orbite d'un satellite. «Je doute que la Corée du Nord ait les capteurs de longue portée lui permettant d'évaluer si le lancement fut un succès» explique Bruce Bennett, expert à la RAND corporation. Déjà en 1998 et 2010, la propagande du Royaume ermite avait proclamé, (à tort), avoir mis sur orbite un satellite «chantant les louanges»de la dynastie des Kim dans l'espace.

À Washington les faucons plaident pour une réplique forte à l'encontre de Pyongyang, critiquant au passage la gestion du dossier par l'administration Obama. «Il est clair que le Nord se rapproche un peu plus de son objectif ultime de produire un missile balistique nucléaire pour menacer non seulement nos alliés en Asie Pacifique, mais les Etats-Unis eux même», a déclaré la parlementaire républicaine Ileana Ros-Lehtinen, présidente de la Commission des Affaires étrangères au Congrès. «Pyongyang ne comprendra que l'action et la force» a ajouté Ros-Lehtinen en dénonçant la politique «d'apaisement» suivie, selon elle, par le président Barack Obama.

Les stratèges américains estiment que le tir d'Unha3 camoufle un test de missile balistique Taepodong 2, visant à faire progresser le programme militaire nord-coréen avec pour objectif ultime de produire un engin intercontinental monté d'une tête nucléaire et capable de frapper le territoire des Etats-Unis.

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Si ce n'est pas une réussite fabuleuse, peu de pays (une dizaine) peuvent se vanter d'avoir envoyé un truc en orbite...

Bon, ce n'est pas ça qui va faire avancer l'économie ou la société coréenne, mais bon...

Sinon, un post intéressant de Korben : Internet en Corée du Nord ? Voici comment ça se passe…

Ça ne rigole pas en Corée du Nord. La BBC a mis en ligne un article passionnant où on en apprend un peu plus sur ce que ça fait de surfer sur le net ou de passer des coups de fil dans ce pays fermé à double tour.

Voici ce qu'on y apprend en résumé ...

Tout d'abord, sur chaque site officiel nord-coréen, il y a un bout de script qui augmente automatiquement la taille de police du nom de Kim Jong Un ou de ses sous-fifres, si l'un d'eux est mentionné. Je pense que je vais mettre ça aussi en place sur mon site...

http://korben.info/internet-coree-du-nord.html

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Une femme à la tête de la Corée du sud.

La Corée du Sud a porté mercredi à la présidence une femme, pour la première fois dans l'histoire de ce pays, en la personne de Park Geun-Hye, candidate du parti conservateur.

Son adversaire, Moon Jae-In, candidat de centre gauche du principal parti d'opposition, a reconnu la victoire de Mme Park.

http://fr.news.yahoo.com/cor%C3%A9e-sud-ouverture-bureaux-vote-pr%C3%A9sidentielle-223137505.html

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Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un a ordonné aux scientifiques impliqués dans l'industrie spatiale de mettre au point de nouvelles fusées qui soient plus grandes et plus puissantes que celle lancée à la mi-décembre, rapporte samedi l'Agence de presse centrale du pays (KCNA).

"Vous devez mettre au point et lancer un éventail de satellites supplémentaires, dont des satellites de communication, et des fusées de plus grande capacité", a-t-il déclaré lors d'une réception vendredi donnée à titre de célébration du lancement réussi d'une fusée à longue portée il y a dix jours.

http://fr.rian.ru/world/20121222/197021955.html

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Fusée nord-coréenne: Pyongyang développe ses technologies balistiques

Image IPB

La Corée du Nord a en effet réalisé un essai d'un missile balistique intercontinental le 12 décembre dernier, affirment les experts sud-coréens cités dimanche par l'agence Yonhap.

Un groupe composé de 42 chercheurs a étudié un fragment de la fusée nord-coréenne Unha-3 retrouvé dans la mer suite à son lancement depuis le cosmodrome de Sohae. Selon les experts, le fragment en question, d'un poids de 3.200 kilogrammes environ, représente un réservoir d'oxydant qui était rempli d'acide nitrique fumant rouge.

Les experts indiquent que cette substance était utilisée comme comburant lors de la conception de missiles en Union soviétique et peut être stocké pendant une longue période à des températures normales.

Image IPB

Selon un responsable du ministère sud-coréen de la Défense cité par l'agence Chine nouvelle, les véhicules spatiaux utilisent généralement de l'oxygène liquide comme agent oxydant.

"C'est pourquoi nous estimons que l'intention de Pyongyang était de développer sa technologie de missile balistique intercontinental plutôt qu'un véhicule spatial", a indiqué le responsable.

Toujours d'après les experts, la fusée était construite d'un alliage de magnésium et d'aluminium AIMg6 et équipée d'une caméra pour surveiller le fonctionnement des propulseurs.

Il s'est avéré également que le missile lancé par Pyongyang était capable de porter une charge utile de 500 kilogrammes à une distance de 10.000 kilomètres, c'est-à-dire jusqu'à la côte ouest des Etats-Unis.

Pyongyang affirme avoir envoyé sa fusée pour une mission pacifique. Pourtant, plusieurs pays occidentaux comme asiatiques considèrent qu'il s'agit d'un essai déguisé de missile balistique à longue portée, alors que des résolutions des Nations unies interdisent à Pyongyang toute activité nucléaire ou balistique.

http://fr.rian.ru/world/20121223/197029512.html

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Élection présidentielle en Corée du Sud : et maintenant ?

Réponse de Barthélémy Courmont, chercheur associé à l’IRIS, Professeur à Hallym University (Corée du Sud)*.

Comment s’est déroulée l’élection présidentielle sud-coréenne ? Quelles sont les leçons de ce scrutin ?

Près de trois décennies après la démocratisation de la Corée du Sud, cette élection fut très particulière, en termes de symboles surtout. La nouvelle présidente, Park Geun-hye (parti conservateur, Saenuri), élue avec près de 52% des voix dans ce scrutin à un seul tour, présente l’intéressante particularité d’être la première femme à la tête d’un pays d’Asie du Nord-est, mais elle aussi la fille de l’ancien dictateur Park Chung-hye, qui dirigea le pays d’une main de fer de 1961 à 1979. Après l’assassinat de sa mère en 1974, Geun-hye fut même la première dame du pays, accompagnant son père dans ses déplacements et lors des cérémonies officielles. Ce passé explique en partie son succès. Pour de nombreux Coréens, en particulier les plus de 50 ans, le régime de Park fut avant tout marqué par le "miracle économique coréen", et sa fille symbolise cette époque, même si elle n’a cessé pendant toute la campagne de s’inscrire dans un programme démocratique, et de mettre en avant ses cinq mandats consécutifs de parlementaire de Daegu, mais aussi le fait qu’elle est restée célibataire, et a consacré toute sa vie à la politique. Face à elle, son principal rival était Moon Jae-in (parti démocratique, centre-gauche), et cette rivalité ne fut pas seulement celle d’un scrutin, mais d’une certaine idée de la Corée. Dans les années de la dictature de Park, Moon était un militant acharné pour la démocratie, et son électorat reposait en grande partie sur les jeunes. La clé du scrutin était, comme il y a cinq ans, la participation. Lors de l’élection de Lee Myung-bak en décembre 2007, la participation fut très faible, et les jeunes électeurs s’étaient peu déplacés. Cette fois, la participation est en hausse, mais trop faible pour permettre à Moon de faire la différence. Parmi les leçons politiques et sociologiques, il convient de s’interroger sur l’électorat coréen, dans un pays vieillissant où les divergences électorales sont très fortes selon les âges. Si le parti démocratique veut revenir au pouvoir, il lui faudra soit séduire les électeurs plus âgés, soit désigner un candidat très charismatique. En attendant, Park Geun-hye sera présidente pendant cinq ans (le mandat n’est pas renouvelable), et si son élection n’a pas soulevé un enthousiasme particulier, elle ancre solidement au pouvoir le Saenuri.

Sur le plan intérieur, quels défis attendent la nouvelle présidente ?

La Corée du Sud connaît un ralentissement de son économie, avec une croissance de son PIB légèrement supérieure à 2%. Son succès s’explique en partie par l’image de son père, et par la volonté du Saenuri de relancer l’économie en associant les pouvoirs publics et les chaebols, ou conglomérats. Son programme social est en revanche moins clair, et elle fut d’ailleurs en difficulté sur ce point lors de la campagne, face à Moon qui avait fait de la réduction des inégalités et le démantèlement partiel des chaebols un objectif économique. Gageons que sa présidence ne marquera pas de rupture avec celle de son prédécesseur sur ce point. Il lui faudra cependant surveiller de près les revendications sociales en période de ralentissement de l’économie et de baisse des exportations, la principale force économique du pays. Les Coréens ne bénéficient pas encore de manière suffisamment large des effets de la croissance de ce pays au cours des dernières décennies, les salaires restent très bas, et les écarts de richesse sont très importants. Ses défis sont donc à la fois de relancer l’économie, et de s’assurer que les inégalités ne créent pas des tensions fragilisant le pouvoir politique.

Quelles devraient être les orientations de Park Geun-hye sur la scène internationale ? En particulier avec le Japon et la Corée du Nord ?

Pendant la campagne, elle s’est montrée plus souple que son prédécesseur sur la Corée du Nord, se montrant même favorable à la reprise du dialogue. Il s’agit d’ailleurs d’un point sur lequel elle n’a pas montré de divergence profonde avec Moon Jae-in, si ce n’est que ce dernier semblait décidé à réactiver la sunshine policy que Lee Myung-bak a enterrée. L’opportunité d’un nouveau dialogue est là, avec un pouvoir nord-coréen qui, derrière ses provocations, semble désormais ouvert à quelques réformes, et plus disposé à discuter avec son voisin.

Malgré d’importants échanges économiques et commerciaux, les relations avec le Japon restent difficiles, et les provocations de Lee Myung-bak, se rendant à Dokdo - le différend frontalier avec le Japon - a récemment attisé les tensions. Madame Park est restée en retrait, preuve de sa volonté de ne pas entamer son mandat sur de mauvaises bases avec Tokyo. Mais comme les Japonais viennent de rappeler les conservateurs au pouvoir, avec un discours nationaliste très décomplexé, les deux partis conservateurs pourraient trouver de nombreux points de discorde. Paradoxalement, compte-tenu des divergences idéologiques, les relations avec la Chine semblent plus apaisées, à l’heure où la Corée du Sud a besoin du géant économique chinois, et de sa capacité en termes d’importations.

www.affaires-stratégiques.info

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http://www.lefigaro.fr/international/2013/01/01/01003-20130101ARTFIG00161-kim-jong-un-tend-la-main-a-la-coree-du-sud.php

Kim Jong-un tend la main à la Corée du Sud

Le dirigeant de la Corée du Nord a profité du 1er janvier pour tendre la main à son frère ennemi du Sud. «Pour mettre fin à la division du pays et parvenir à sa réunification, il est important de cesser la confrontation entre le Nord et le Sud», a déclaré Kim Jong-un, 29 ans, fils et petit-fils de dictateurs, à la télévision d'État.

Bon, la fin de l'article relativise quand meme beaucoup le titre, mais est ce que tout n'est pas a tenter pour faire evoluer ce pays ?

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Pas vraiment. La Corée du Nord est toujours dans une logique de survie ; je tends une main mais j'arme l'autre. Je montre des signes de bonne volonté pour continuer de percevoir l'aide humanitaire (des Etats Unis notamment), mais je montre mes muscles, la puissance de mon armée pour rendre la menace que je représente crédible. Après, Kim Jong-eun est beaucoup plus ouvert sur l'Occident que son père, par les études qu'il a faites déjà. Il semblerait qu'il s'oriente davantage vers un régime à la chinoise.

Mais, réunification ? Personne n'en veut, et sûrement pas la Corée du Nord (du moins une réunification pacifique à l'allemande). Vu le poids économique qu'est la Corée du Sud, le Nord sera absorbé comme la RDA l'a été par la RFA, et donc exit la dynastie des Kim. En Corée du Sud, il y a des voix qui s'élèvent contre la réunification. Dans le fond, les Coréens la veulent, mais une réunification coûterait une véritable fortune ! Infiniment plus que la réunification allemande ! Et encore, la RFA était déjà à l'époque l'une des plus grandes puissances économiques du monde : la Corée du Sud, malgré son dynamisme, a encore de la marge, et les inégalités ne cessent de s'accroître en dessous du 38ème parallèle. Bref, la réunification plomberait l'économie sud-coréenne en pleine crise.

D'ailleurs, les Etats Unis, la Chine, la Russie et le Japon n'ont pas vraiment envie de voir une Corée réunifiée, qui sur le long terme, viendrait perturber l'équilibre de cette partie du monde.

Et, il ne faut pas oublier le dépaysement entre le Nord et le Sud. Les réfugiés du Nord sont obligés de passer par un centre d'insertion pour pouvoir s'adapter au mode de vie sud-coréen. Certains s'en sortent très bien dans leur nouvel environnement, et d'autres par contre n'arrivent pas à s'adapter ...

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Pas vraiment. La Corée du Nord est toujours dans une logique de survie ; je tends une main mais j'arme l'autre. Je montre des signes de bonne volonté pour continuer de percevoir l'aide humanitaire (des Etats Unis notamment), mais je montre mes muscles, la puissance de mon armée pour rendre la menace que je représente crédible. Après, Kim Jong-eun est beaucoup plus ouvert sur l'Occident que son père, par les études qu'il a faites déjà. Il semblerait qu'il s'oriente davantage vers un régime à la chinoise.

Mais, réunification ? Personne n'en veut, et sûrement pas la Corée du Nord (du moins une réunification pacifique à l'allemande).

Loin de moi l'idee de parler d'une reunification, surtout une reunification a l'Allemande.

Tout doit evoluer petit a petit, peut etre que Kim Jong-Un aimerait le faire mais ne peut pas chambouler tout d'un coup sans se prendre un mauvais coup.

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