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[Union Européenne] nos projets, son futur


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mais alors vous faites quoi des deploiements US dans les nouveaux pays entrants (Radars et Missiles en Pologne et Rep Tchèque, Base en Albanie, plus grosse base hors sol US non aérienne au Kosovo, demande de deploiement en Roumanie et Bulgarie etc ....)

C'est un peu contradictoire non ?

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mais alors vous faites quoi des deploiements US dans les nouveaux pays entrants (Radars et Missiles en Pologne et Rep Tchèque, Base en Albanie, plus grosse base hors sol US non aérienne au Kosovo, demande de deploiement en Roumanie et Bulgarie etc ....)

C'est un peu contradictoire non ?

Plus ou moins ... on est proche de la zone Asie quand même et cette zone est probablement pas encore suffisamment fiable a leur yeux. Ca leur permet de se rapprocher des zone d'opération et "d'occuper" le terrain sur ces territoires "vierges" :)

Et puis faut bien garantir la nature US friendly de cette zone - c'est quand meme eux qui cours dans les jupes de l'OTAN de peur du voisin - , et les rassurer face a un possible retour d'influence Russe.

Etendre l'emprise de "l'occident" sur l'Europe est une mission pour laquelle l'UE n'est probablement a la fois pas assez offensive pas assez a leur gout.

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  • 2 weeks later...

Certains devraient arrêter de ne lire que la presse genre Marianne, Libération et Cie. Croire qu'il y a une pensée stratégique sarkozyste du genre "on rejoint l'OTAN pour avoir moins de sous à dépenser pour la Défense en externalisant en quelque sorte notre sécurité, en vertu d'une logique du tout libéral" s'est prendre des slogans de campagne électorale pour la réalité. En fait, le retour vers l'OTAN de la France correspond à une longue évolution entamée sous Chirac (ça a failli se faire), qui n'était pas un "libéral" loin s'en faut! Cette évolution est en phase avec le fait d'intégrer la configuration nouvelle de l'Europe suite à l'entrée des pays d'Europe de l'Est (tous très atlantistes), et en phase avec une lente évolution des Américains qui réclament une Europe prenant davantage en charge sa défense. C'est du donnant-donnant, la France rejoint l'OTAN et détruit ainsi les soupçons récurrents la concernant de vouloir torpiller l'organisation, et en échange les US acceptent vraiment le lancement d'une Europe de la Défense dans le cadre de l'alliance occidentale. Alliance occidentale qui correspond à notre intérêt profond, car il est judicieux de nous allier avec les puissances maritimes (USA, Grande-Bretagne) vu notre dépendance à l'égard de la mer, sans oublier nos valeurs démocratiques communes.

Les faits. Les US veulent se désengager militairement de l'europe occidentale et de l'Afrique, dans les deux cas tout sauf la frontiere avec l'asie en fait.

La NS aimerait bien que l'armée francaise se désengage des theatre qui ne rapporte pas ... - discourt sur l'afghanistan avant les election etc. -.

Les interet se rejoingnent en quelques sortes ... NS et US aimerait bien que les pays d'Europe - mais pas l'UE hein ... -  de l'OTAN hors US prennent en charge la défense de la zone OTAN occidentale Europe et la stabilisation de l'Afrique - du moins de nos interets la bas - .

Pour la limite nord c'est plus ou moins réglé vu les taquinerie Russe ... UK Norvege et un peu France - islande - ont été désigné d'office pour contenir, a la place des US, en l'air sur mer et sous l'eau les ambition Russes. Pour le reste c'est pas gagné. Il y a eu plusieurs appel du pieds de NS aux allemand, et a nos autres voisins européens, sur le parapluie nucléaire a financer, le déploiement au Darfour etc. mais la réponse est molle pour pas dire réticente.

En gros on - les autres membres de l'OTAN - ne veut pas de la France pour diriger de manière permanente une grande region OTAN, ni assurer plus qu'actuellement la défense des frontière - au sens large - de la zone OTAN ...

Les américains eux ne veulent plus assurer cette tache et se désengage de leur base Atlantique pour réorienté leur dispositif vers le proche Orient et surtout l'Asie, leur centre d'interets.

Mais plutôt que de favoriser une organisation sous l'UE ... sur laquelle personne n'a confiance militairement, il favorise une organisation sous l'OTAN ... d'où la nécessité pour la France si elle veut y jouer un role décisionnel majeur de réintégrer complètement l'OTAN ... mais tout ça parallèlement a son désengagement opérationnel, visant a forcer la main des autre pays d'Europe - pas d'UE ici non plus Europe en général - dans leur prise en charge de la défense ... et la ca se complique.

Pour le reste on connaît tous les faits: collision dans le temps de la bosse budgétaire de la Défense avec celle du déficit du budget de l'Etat, tout ça sous l'oeil vigilant de Bruxelles, et avec l'explosion des prix des hydrocarbures et des matières premières en prime. Inutile de vouloir idéologiser tout. Je crois que le gouvernement actuel navigue à vue en fonction des contraintes budgétaires héritées du passé, et qu'il espère avoir plus de marge de décision dans quelques années quand les réformes économiques et de l'Etat auront porté leurs fruits. Inutile aussi de voir la pensée de Bush derrière tout ça, on n'est pas en Amérique...

Désolé du HS mais trop c'est trop. ;)

Pour l'idéologie ... suppression de l'ISF, des 35h, et de la retraite 60ans - moyenne de départ a la retraite dans le privé 62 ans cette année -, faut pas prendre les "penseurs" de l'UMP pour des ânes non plus, ils font avancer leur doctrine discretement mais surement :)

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Pour l'idéologie ... suppression de l'ISF, des 35h, et de la retraite 60ans - moyenne de départ a la retraite dans le privé 62 ans cette année -, faut pas prendre les "penseurs" de l'UMP pour des ânes non plus, ils font avancer leur doctrine discretement mais surement :)

L'ISF n'est pas supprimée mais pourvue d'un bouclier fiscal à 50%. Là on est un peu dans l'idéologique c'est vrai, mais pas à 100% car il y a une concurrence fiscale entre pays de l'Europe aussi.

Les 35 heures n'ont pas permis d'embauche car sinon on n'aurait pas augmenté notre productivité comme on l'a fait, ce qui prouve qu'en fait on travaille 35 H mais en faisant le boulot de 39 heures. Par contre elles ont plombés l'Hôpital, la Police, etc. et forment un verrou qui nous empêche de travailler plus pour payer nos retraites et notre déficit et doper la croissance.

Le départ à la retraite relevé au-dessus de 60 ans n'est pas idéologique du tout par contre, mais inscrit dans les faits des caisses de retraites en déficit. Fallait faire des gosses...

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Les interet se rejoingnent en quelques sortes ... NS et US aimerait bien que les pays d'Europe - mais pas l'UE hein ... -  de l'OTAN hors US prennent en charge la défense de la zone OTAN occidentale Europe et la stabilisation de l'Afrique - du moins de nos interets la bas - .

Evidemment pas l'UE, que veut tu y faire?Les allemands n'en veulent pas, les anglais n'en veulent pas, les danois n'en veulent pas, les canadiens veulent rester dans la dance, et les rares qui en veulent comme la suede on une participation anemique.Construire un pillier européens de l'OTAN et esperer qu'il s'autonomise progressivement semble être la meilleur option.

Après, aucun doute que Sarko est un atlantiste convaincu, il a parlé des USA comme "le leader de notre camp".

Mais y en à un peu marre que les débats sur la politique étrangère tombe toujours sur Sarko et qu'à chaque fois on me fasse des grands couplet sur l'ideologie liberal destructrice.Je suis un affreux  ultra-liberal internationiste, libre-echangiste, fan de l'orthodoxie budgétaire la plus débridé, et les vrais, les purs, je les reconnais.Croyez moi sur parole, Sarkozy n'est malheureusement pas liberal.L'agenda de l'UMP, c'est plus ou moins le PS avec les roses en moins.En fait de liberal, je crois que Jospin l'etait plus.

Ah...la turquie, l'arlesienne, franchement je n'arrive pas à me faire une opinion là dessus.D'un  coté la frontière sud fait peur, de l'autre une OPA de l'UE sur la turquie se serait tout de même un grand coup du style ukraine dans l'OTAN.Après, j'ai peur que les turques jouent pas du tout le jeu et saborde le navire façon frere Kascinski mais en pire.

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  • 4 weeks later...

Pour la Turqui, je suis contre son entrée comme j'étais contre tous les élargissements précédents: étant, malgré mon souverainisme, conscient de la nécessité d'un Etat européen dans une époque de géants mondiaux, je suis pour un Etat européen solide et cohérent, centré sur les pures missions régaliennes. Un tel Etat ne peut exister, en l'état actuel des choses, qu'avec 5 ou 6 pays maximum. De ce fait, l'UE à 27 est une aberration qui ne peut mener qu'à l'impuissance. Si même un semblant d'Etat nous était créé dans le dos, sans réelle consultation frontale, s'il existait de facto sinon de jure, les réactions nationales le rendraient de facto inopérant et mettraient le principe même d'UE en danger pour longtemps.

Alors oui! Contre l'entrée de la Turquie, comme j'étais contre tous les élargissements, faits en dépit du bon sens et surtout faits pour éviter d'avoir à se poser les questions de la nature de l'UE, de ses limites, de son approfondissement.... Une fuite en avant lâche et hypocrite sous le fallacieux prétexte qu'on "ne pouvait pas le leur refuser". Comme si c'était un argument.

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La Turquie ne veut entrer dans l'europe que dans un intérêt purement économique. Leur principal allié sur cette question c'est les USA, bizarre... bizarre !

On a déjà commis l'erreur d'accepter les pays de l'Est sans les obliger à s'intégrer (euro, politique militaire ou acceptation du vote à la majorité) : on n'a fait que créer les conditions de la paralysie actuelle en leur donnant un droit de veto absolu. A 15 on avait des difficultés, à 27 c'est l'immobilisme.

Il faut stopper les adhésions nouvelles et clarifier la situation de l'europe, parce qu'en ce moment c'est la fête du slip. 

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Pour la Turqui, je suis contre son entrée comme j'étais contre tous les élargissements précédents: étant, malgré mon souverainisme, conscient de la nécessité d'un Etat européen dans une époque de géants mondiaux, je suis pour un Etat européen solide et cohérent, centré sur les pures missions régaliennes. Un tel Etat ne peut exister, en l'état actuel des choses, qu'avec 5 ou 6 pays maximum. De ce fait, l'UE à 27 est une aberration qui ne peut mener qu'à l'impuissance. Si même un semblant d'Etat nous était créé dans le dos, sans réelle consultation frontale, s'il existait de facto sinon de jure, les réactions nationales le rendraient de facto inopérant et mettraient le principe même d'UE en danger pour longtemps.

Alors oui! Contre l'entrée de la Turquie, comme j'étais contre tous les élargissements, faits en dépit du bon sens et surtout faits pour éviter d'avoir à se poser les questions de la nature de l'UE, de ses limites, de son approfondissement.... Une fuite en avant lâche et hypocrite sous le fallacieux prétexte qu'on "ne pouvait pas le leur refuser". Comme si c'était un argument.

Noyau dur potenciel :

Allemagne+ France* + Benelux+ Italie+ Espagne+ Portugal....

Si tu veux faire un truc "dur", faut exclure les "neutres", la Grande Bretagne.... Il y a quand même un problème avec la zone euro (12 pays)

*quoique en ce moment c'est un peu le "bor el"....

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Pour le noyau dur, j'aimerais déjà que l'Allemagne y pense sérieusement (de même que nous); la Hollande, l'Espagne, le Portugal et l'Italie doivent résoudre un atlantisme très prononcé avant de l'envisager. Et la Belgique a une contradiction interne majeure à résoudre avant de songer à ce genre de changement radical. Bref, j'aimerais que ce soit possible, mais le noyau n'est pour l'instant pas encore germé.

Du coup, ça ne laisse que l'éventualité d'une crise brutale et majeure (éconoique, politique, internationale, écologique, sociale) aux conséquences immédiatement cataclysmiques comme élément fédérateur potentiel. Ou d'un leader -ou d'un groupe de leaders- particulièrement décidé qui ose mettre le truc sur la table et insister dessus pendant un temps plus long qu'une foucade de Sarkozy: une fusion d'un certain nombre d'Etats, nécessairement restreint, qui se fédéralisent par un acte administratif, une décision, sans doute soutenue par des référendums, qui précède la résolution de toutes les contradictions qu'elle engendrera. Le principe avant les détails; il vaut mieux gérer les infinies merdasses législatives, économiques, sociales, culturelles.... ensembles que de penser qu'on peut les résoudre avant de franchir le pas (parce qu'on atermoie, on fait des compromis bancals qu'on appelle des mini-traités, des grenelle de ceci ou des plans marshall de cela, et on ne le franchit jamais). La décision politique par excellence en somme. Je pense que l'intendance a plus de chance d'être au rendez-vous quand elle suit que quand elle est seule à décider du tempo. Quand elle le fait, ça s'appelle l'UE actuellement.

Pour la carte de ma fédération idéale? France, Allemagne, Wallonnie ( ;)), Hollande, Espagne, Italie, Portugal. Mais je crois même pas à autant de pays à la fois. France-Wallonnie-Allemagne; ouaaiis, déjà plus (quoique je voudrais bien l'Italie et l'Autriche, histoire de pouvoir faire à la Suisse ce que De Gaulle a fait à Monaco; y m'énervent les paradis fiscaux.... et puis c'est louche cette obsession des horloges  =(). Une petite chance de moins se déchirer avec 2 ensembles linguistiques relativement équivalents en nombre. Oui, j'avoue, je suis un fan de la Françallemagne et de ce fameux Livre Blanc (initialement rédigé au sein de la CDU dans les années 90) qui revient épisodiquement sur la scène politiques, du moins dans certains cercles. La presse le ressert en rubrique Europe environs tous les 2 ans. On en parle une semaine ou deux et ça repart au placard pour 2 ans.

Un truc débile par exemple, mais c'est une vraie donnée en Allemagne: France+Italie+Espagne= une part de l'opinion allemande se braquerait contre la menace latine. Faudrait alors y foutre l'Autriche et la Hollande pour les calmer un peu, mais le déséquilibre ferait peur, et le jeu se compliquerait encore plus avec tous ces acteurs.

Mais à un moment ou à un autre, si on veut parler d'Europe politique réellement, même à cette échelle, faudrait mettre sur la table le fait qu'un troufion bavarois aille crever aux Comores (et pas pour une mission humanitaire consensuelle au nom des "valeurs partagées", parce qu'on fait ça avec les Ricains et plein d'autres), qu'une barbouze française risque sa tronche ou sa carrière pour offrir un débouché à Siemens.... Vous voyez un seul politique européen prêt à décréter qu'on fait sien les intérêts du voisins? Tous, et non pas seulement ceux qui n'entrent pas en contradiction avec les nôtres? Parce que LA on parlerait vraiment politique.

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Attention! Au niveau de l'analyse sur la position de l'Espagne, vous sur-valorisez la période Aznar*. Je vous rappelle la séquence : 2001 traité de Nice (c'est tendu avec Aznar) ; 2002 Chirac envoie promèner Aznar lors de la crise avec le Maroc ; 2003 guerre du Golfe ; 2004 election de Zapatero et retrait des troupes d'Irak.

Structurellement, la classe politique espagnole est profondement pro-européenne et c'est encore plus le cas du peuple espagnol. Evidement, il y a des "hommes de cavernes", comme partout.... =D

En ce qui concerne les forces armées, seule la Marine est vraiment sur un "tropisme" US Navy et c'est plus culturel que politique. Les autres forces sont ni plus ni moins "otanienes" que les autres armées européennes...  D'ailleurs, l'entrée dans l'OTAN a été un facteur de modernisation et d'intégration des forces armées dans le proccessus démocratique...

*A mon avis, même syndrome que nôtre nain national : peter plus haut que son cul. Cul qu'ils ont d'ailleurs a peu-près au même niveau... :lol:

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Donc, si la France ferme sa gueule et que le parti de Aznar ne revient pas au pouvoir, on aura une chance d'avoir leur soutien ... La vache ! Je sens que cela va être joyeux :lol:

profondement pro-européenne

On verra cela quand la crise économique s'installera car comme par hasard se sont les pays qui ont la "bulle économique" qui sont pro-européen.(exemple : Irlande)

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Donc, si la France ferme sa gueule et que le parti de Aznar ne revient pas au pouvoir, on aura une chance d'avoir leur soutien ... La vache ! Je sens que cela va être joyeux :lol:

On verra cela quand la crise économique s'installera car comme par hasard se sont les pays qui ont la "bulle économique" qui sont pro-européen.(exemple : Irlande)

J'ai l'impression que le soutien de la France a manqué avant... A tort ou à raison ils ont l'impression d'avoir été lâchés. Personnellement, j'ai vecu  la position de Chirac comme un lâchage d'un pays européen face à un tiers....

En ce qui concerne l'Europe, la solidarité la crise et toussa, j'aimerais entrendre à la Chambre des députés et des chefs de gouvernements Français, des chose comme j'ai pu entendre au Parlement Espagnol : "nous avons bénéficié des aides européennes, nôtre propérité actuelle nous la devons à l'Europe, maintenant c'est à nous à nous montrer généreux, nous devons rendre à l'Europe ce qu'elle nous a donné....." 

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J'ai l'impression que le soutien de la France a manqué avant... A tort ou à raison ils ont l'impression d'avoir été lâchés. Personnellement, j'ai vecu  la position de Chirac comme un lâchage d'un pays européen face à un tiers....

Donc j'avais presque pas tort =D , La France ne peut pas compter sur un soutien de l'Espagne au moindre accrochage.

En ce qui concerne l'Europe, la solidarité la crise et toussa, j'aimerais entrendre à la Chambre des députés et des chefs de gouvernements Français, des chose comme j'ai pu entendre au Parlement Espagnol : "nous avons bénéficié des aides européennes, nôtre propérité actuelle nous la devons à l'Europe, maintenant c'est à nous à nous montrer généreux, nous devons rendre à l'Europe ce qu'elle nous a donné....."

Vous risquez pas l'entendre ... la prosperité de la France vient à l'origine du plan Marshall :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_Marshall#D.C3.A9penses_g.C3.A9n.C3.A9rales_du_plan_Marshall

Si nous français on a des types a remercier c'est de l'autre coté de l'Atlantique.

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Je viens de tomber sur ce document :

"Ce que nous coûte l’Europe". Quinzième étude publiée par Contribuables associés réalisée par Christophe Beaudouin, avocat, secrétaire général de la Fondation politique européenne pour la Démocratie, conseiller du groupe Indépendance et Démocratie au Parlement européen.

En pdf :

http://www.revue-republicaine.fr/IMG/pdf/DOSeuropeDOCcequenouscouteleurope.pdf

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PARIS (AFP) - Le projet de Bruxelles de rendre payants les quotas d'émissions de CO2 des industriels coûtera au secteur des centaines de millions d'euros, préviennent de nombreuses entreprises, qui brandissent la menace de délocaliser pour y faire face.

Alors que la France prenait la présidence de l'Union européenne mardi, l'Union des industries chimiques (UIC) françaises a dévoilé son estimation du coût de la mesure: 1 milliard d'euros annuels pour les 96 sites chimiques les plus polluants de France.

Pour son homologue allemande, la VCI, cela coûtera "plus d'un milliard d'euros" par an dès 2013, et "près de deux milliards" d'ici 2020. Aux Pays-Bas, les industriels de la chimie (3% du PIB), évoquent un surcoût annuel d'au moins un demi-milliard.

"Insoutenable", "grave menace pour la survie du secteur": des groupes de chimie aux cimentiers en passant par les sidérurgistes, les industriels s'inquiètent.

Environ 12.000 d'entre eux bénéficient aujourd'hui de quotas d'émissions alloués gratuitement par la Commission européenne. Un système qui permet aux entreprises les plus polluantes d'acheter des droits d'émissions supplémentaires auprès des entreprises les moins polluantes.

Mais ce dispositif pourrait disparaître en 2013. Pour atteindre son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre, dont le CO2, de 20% d'ici à 2020, Bruxelles a proposé en janvier de rendre ces droits d'émissions payants, à travers un système d'enchères qui pourrait rapporter 30 à 80 milliards d'euros selon des experts.

De par son coût, ce nouveau système aurait l'inconvénient de plomber la compétitivité des industriels européens face à leurs concurrents en Asie, aux Etats-Unis et au Moyen-Orient, où un tel dispositif n'existe pas, font valoir les industriels.

"Nous adhérons totalement aux ambitions de Bruxelles. Mais il faut tenir compte du fait que notre industrie est extrêmement soumise à la concurrence internationale", souligne le président de l'UIC, Bernard Chambon.

Pour faire face, les industriels pourraient aller jusqu'à "délocaliser", préviennent-ils.

Pour le président de la fédération italienne de la sidérurgie, Giuseppe Pasini, le secteur risque "une réduction radicale de son activité en Europe", et Eurofer, la confédération européenne des industries du fer et de l'acier, a évoqué vendredi le risque de "perdre des dizaines de milliers d'emplois" européens.

Ces menaces relèvent du chantage, estiment certains écologistes et politiques.

Pour prouver leur bonne volonté, les industriels présentent des projets alternatifs. En France, la chimie propose d'allouer des quotas gratuitement jusqu'à un certain seuil d'émissions, défini en fonction des performances de chaque secteur. Au-delà, les quotas seraient achetés aux enchères.

Avantage selon l'UIC: un coût réduit à une fourchette de 50 à 100 millions d'euros annuels, pour un niveau de réduction des émissions similaire au projet de Bruxelles, et l'incitation de toutes les entreprises, polluantes ou pas, à les diminuer.

Les négociations européennes sur le climat et la réduction des émissions de gaz à effet de serre seront délicates, a averti jeudi la France, qui a fait de ce dossier une priorité de sa présidence.

Le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, a dit vendredi "comprendre les craintes des industriels, des syndicats, sur un certain nombre de difficultés, de risques industriels et sociaux".

"Mais, fondamentalement, on n'a pas le choix", a-t-il déclaré à propos des objectifs du "paquet climat", qui intègre la refonte des quotas d'émissions.

Je suis concient que l'on doit lutter contre la pollution mais là ce projet me révolte !

On préfère avoir des dizaines de milliers de chomeurs en plus et de détruire nos industries, je pense bien que certains pays se frottent les mains de nos conneries !

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Surtout qu'il ne s'agit pas de lutter contre la pollution mais contre les gaz à effet de serre d'origine humaine qui soi-disant modifient le climat en le réchauffant...

Un document d'un collectif de scientifiques anti-GIEC (IPCC en anglais) qui prouve le contraire et montre qu'on nous ment, on nous spolie, etc... :lol:

C'est technique mais ceux qui liront jusqu'au bout seront surpris... ;)

L'original en anglais: http://www.sepp.org/

La version en français: http://www.pensee-unique.fr/NIPCC_VF_04.pdf

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Je suis concient que l'on doit lutter contre la pollution mais là ce projet me révolte !

On préfère avoir des dizaines de milliers de chomeurs en plus et de détruire nos industries, je pense bien que certains pays se frottent les mains de nos conneries !

bah ouais pas facile hein de concilier les  2.....

Un document d'un collectif de scientifiques anti-GIEC qui prouve le contraire et montre qu'on nous ment, on nous spolie, etc...

Jojo on en a deja discuter .... la source est comment dire .... hum plus que biaisée

soyons clair, les effets délèteres de notre mode de fonctionnement du tout croissance absolue va avoir un prix à payer

quand je dis un prix c'est en monnaie sonnante et trébuchante, pas en discussion philosophique quelconque

combien coute le surplus d'assurance pour couvrir les degats du aux evenements climatiques de plus en plus violents ?

combien coute le nettoyage des plages contre les marées vertes/rouges

combien coute les mesures anti-canicules

et je parles que de la France

combien a couté la succession anormale d'Ouragans aux USA

ou les inondations

ou les tempetes de grêles

ou les tempetes cotières

et le cout direct et indirect de la secheresse en Asie (restriction en cereales) ou des 3 années de recolte calamiteuses du aux aléas climatiques  en Amérique du  N ou en Autralie

je vais remettre un lien pour que vous vous fassiez une idée (je l'avais deja posté sur le forum) juste pour vous montrer l'impact d'une tempete de gel sur les cultures d'orange en Californie il y'a quelques années pour que vous voyez combien ca coute réellement de laisser faire

http://www.insurancejournal.com/news/west/2007/01/19/76036.htm

$700 million pour 3 jours de gel et rien que pour des oranges et des citrons

ca fait suffisemment concret comme chiffre ??

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