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Embuscade à Surobi


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C'est le paradoxe de la démocratie : elle permet que les gens qui y mettront fin puissent accéder au pouvoir. Mais si tu les empêches de s'exprimer, tu n'est plus en démocratie.

Je sais.

Et je maintiens car ton poste donnait aussi l'impression que l'on a pas besoin de nouveaux matériels, d'ingénieres, etc ... car on peut se fier aux mécanos de l'armée pour adapter l'exitant : VAB -> années 70 ...

Enfin, voyons cela fait plus de 12000 messages durant lesquels je préconise, milite, dénonce, analyse pour le meilleur équipement, pour rendre plus crédibles et performantes nos troupes aux combats (armées), je relaie même les analyses budgétaires du sieur Stratege,...je suis le mec qui veut que notre ALAT soit armée de 24 Cougar rénovés, une quarantaine de Chinook CH-47 pour le hélitransport et héliportage lourd, d'anticipation de MSO du TTH90, d'acquisition en urgence des VBHM Viking comme les RM UK, de dotation de drone de combat avec les Rafale, de C-17 pour le transport stratégique et des A400M pour le transport tactique, que nos groupes de combat soient armés de MiniMi 7.62 et de Mag 58 rapidement, qu'il est un G36 ou 416 avec un 40mm, ainsi que les véhicules soient plus musclées.

Que nos décideurs s'activent et tirent tous rapidement les enseignements des divers théatres d'opérations.

J'ai simplement relaté qu'un caporal-chef, créatif et inventeur d'un concept de système d'assaut pour fair monter en moins de 15 secondes un groupe de combat dans un franchissement vertical en ville.

Voici le modèle US SWATEC hypersophistiqué et onéreux.

Image IPB

Voici une invention pour moins de 1000€

Image IPB

De toute façon, lors de la visite de MORIN à Montauban, ils ont su lui faire passer le message et que cela remonte à la STAT.

Auparavant, le général Cambournac était passé, et les MDR et SOUS-OFF ont su lui expliquer les achats personnels sur fond propre, de brelage, sac à dos, effet personnel, tenue de combat, desert boot....voir un des articles de JDM par la suite sur SD. Ce jours-là, ils n'y avaient pas uniquement les GCP et SNIO mais les groupes de combat des sapeurs de combat du génie.

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Il doit y avoir effectivement des vents limites à ne pas dépasser sinon il décroche et s'aplatit par terre.

Par contre, en altitude, pour explorer l'environnement proche, je ne vois pas quel est le problème.

Comme j'ai dis, il ne pourra pas remonter sur 3km mais est normalement suffisant pour voir si des talebs ne t'attendent pas 200 m plus loin.

Ben 200m... les gus à "spin machin truc " ils étaient quand même dans le "merdier". A vue de nez l'embuscade faisait  une borne de profondeur...  

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C'est le paradoxe de la démocratie : elle permet que les gens qui y mettront fin puissent accéder au pouvoir. Mais si tu les empêches de s'exprimer, tu n'est plus en démocratie.

Je sais.

On sait tous ce que disait Churchill..Et il était vraiment clairvoyant .

Pour le SPERWER,on connait son plafond pratique?Il me semble qu'il était plutôt faible (probablement du fait qu'il avait a ses débuts un guidage spécial)

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Perso, j'ai parlé du SPERWER, et d'un drone de combat qui accompagne les troupes mécanisées (n'existe pas à ce jour pour l'ADT)

Menchi,

Dans ma phrase (peut-être mal tournée ?  :-[), il y a le SPERWER dont je sais que nous avons des exemplaires mais que je ne savais pas si on avait la version B, mais ta photo en montre un, ET un autre drone, un peu plus petit, et que je qualifie de drone de combat et qui pour l'instant n'existe pas.

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le chien si tu veux qu'il orbite il faudra le porter: il se fatigue plus vite que l'homme.

c'est quoi qui a remplacé l'ane en montagne ?

J'ai parlé de chien de chasse Corse, pas de chien pour concours de beauté.

Si tu cavales plus qu'un chien en ayant 40kg sur le dos je me fais moine.

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Je trouve que vous exagerez ; ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas acheter du matos adapté si utile et nécessaire...

Mais bon, "adapter" les VAB aux actions en autonomie, pour des effectifs du niveau des OMLT, ce n'est pas la mer à boire et pas forcement la solution la plus conne... Qu'il  faut trois VAB au lieu de deux, et alors ou est le problème?

C'est clair qu'un train logistique pour les OMLT serait dangereusement éxposé à l'éni.

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SAROUBI (Afghanistan), (AFP) - Les soldats français pris en embuscade le 18 août à l'est de Kaboul se sont trouvés confrontés à quelque 170 rebelles bien armés qui tenaient une ligne de crête sur plusieurs kilomètres, ont indiqué dimanche à l'AFP des officiers des unités concernées.

L'affrontement, qui a duré plusieurs heures dans la vallée d'Uzbeen, s'est soldé par la mort de 10 soldats français, dont neuf directement au combat. Vingt-et-un soldats ont été blessés dans cet accrochage, le plus meurtrier pour les troupes internationales depuis la chute du régime des talibans fin 2001.

Il s'agissait par ailleurs du premier combat livré par ces unités françaises, pour la plupart appartenant au 8e Régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa), depuis leur arrivée début août dans le secteur, situé à quelque 65 kilomètres de la capitale afghane, dans un paysage désertique où le moindre souffle de vent soulève des nuages de poussière ocre.

"Ca a été la surprise", reconnaît Sébastien, 37 ans, un commandant du détachement parachutiste dont le nom de famille ne peut être cité pour des raisons de sécurité.

"Jusqu'alors, les rebelles avaient pour habitude de passer à l'assaut avec des groupes constitués de 30 à 50 hommes, dont une vingtaine seulement étaient au contact direct", selon ce commandant.

"Mais ce coup-ci, ils se sont regroupés et se sont coordonnés", selon le commandant, qui estime que les rebelles, au nombre de 170, appartenaient à plusieurs groupes, dont des talibans.

Les militaires français estiment à entre 40 et 70 le nombre de tués chez les rebelles, mais reconnaissent n'avoir trouvé qu'un seul corps laissé par l'ennemi sur le terrain lorsqu'ils ont décroché à la faveur de la nuit.

Le lendemain, des forces américaines engagées plus à l'est ont tué une trentaine de rebelles en provenance du district de Saroubi, selon les militaires français.

Interviewés sur leur base, à sept kilomètres de la ville de Saroubi et à une quinzaine de kilomètres du lieu de l'embuscade, les soldats engagés dans le combat racontent comment un groupe dépêché en renfort après le début des combats s'est lui-même retrouvé à un moment encerclé.

"Il nous a fallu une heure et demie pour arriver sur les lieux" en raison du mauvais état des pistes, raconte Guillaume, 25 ans, chef de groupe au 8e RPIMa.

"Le terrain n'était pas bon. On n'avait pas de visuel sur l'ennemi et on ne connaissait pas son volume", ajoute-t-il.

"On est monté, mais 20 minutes plus tard on a été pris par des tirs dans le dos. On était encerclés", dit Guillaume.

"On a tenu sur place toute la nuit", ajoute Christian, 26 ans, un caporal-chef.

Les derniers éléments n'ont finalement été dégagés que le lendemain matin.

Tous les soldats français qui faisaient partie de la première patrouille prise en embuscade ont été rapatriés, ainsi qu'"un ou deux autres" qui avaient été chargés de récupérer les morts et qui ont été marqués par l'expérience.

Les soldats sur place affirment toutefois que l'esprit de corps a joué et leur a permis de surmonter l'épreuve.

"On en a tous parlé entre nous. Et la camaraderie a joué entre sections", souligne Nathan, 20 ans.

Les patrouilles se poursuivent normalement, "mais on est plus vigilant", dit Nathan. "On a vu la puissance de feu qu'ils peuvent nous mettre d'un seul coup", ajoute-t-il.

Cette guerre, "c'est un peu comme la guerre d'Algérie", souligne pour sa part Sébastien. "Mêmes méthodes de guérilla, même type de terrain", dit-il en désignant les montagnes rocailleuses et les vallées désertiques qui entourent la base isolée sur un piton, sous un soleil de plomb.

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@Zedros, sur ce forum, le pseudonyme Stratege sévissait, il a pris un autre pseudonyme ailleurs.

(...)

En cela, je peux t'affirmer que le sieur Stratege n'est pas un partisan de Le Pen/De Villiers/ et consort.

Disons que depuis qu'il avait soutenu le despotisme éclairé dans je ne sais plus quel post, je suis autrement plus circonspect sur le monsieur. De plus, s'il était un tel exemple de savoir vivre, je ne pense pas qu'il aurait été banni du forum. Rien que cet élément devrait pouvoir amener à se poser des questions d'ailleurs, en terme de savoir vivre et de ce que cela implique en matière de respect de l'autre. Une base de notre démocratie pourtant. M'enfin, passons.

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Barba l'avait déjà posté.  On avait discuté de la portée des armes, distance de l'embuscade, etc... Décortiqué tout ça et je crois bien qu'en fait il ne touche pas vraiment le camion, il tape dévant....

Je suis passé à coté =D

Mais c'est pas pour ça qu'il ne faut pas considérer l'éni et s"en méfier,

à visionner dans tous les régiments en partance pour l'Afghanistan?

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Ils sont 170 maintenant... Demain 250 ?

Je me méfie beaucoup de la façon de traiter l'info à l'Agence France-Presse.

Ils assènent une info sans réelle source (ils ont compté comment ?).

"Selon un commandant..." (Lequel ?), "selon des militaires Français..." (ceux des cuisines ou ceux qui étaient sur le terrain ?).

170 bonhommes ! Ca en fait du peuple !

Et nos gars en auraient dézingué combien ? 30 ? 40 ?

Et les types sont partis du spot avec des renforts "ennemis" qui arrivent sur zone en emportant 40 macchabées ?!?

Et en ne laissant que 1 mort sur place et quelques douilles...

Les mecs ils sont venus avec un train ou quoi ?!?

Parceque 40 macchabées quand on a de l'aviation et des renforts adverses qui se pointent sur zone... c'est pas franchement ce qui permet de s'évaporer rapidement.

170 insurgés... (l'inflation est partout).

Plus sérieusement, je ne remet pas vraiment en cause l'estimation des forces en présence (après tout, je n'y était pas) mais je reste très circonspect sur le traitement de l'information par nos médias et en particulier par les feignasses de l'AFP dont les rédactions sont orientées. 

- "Nous partîmes cinq cents, mais par un prompt renfort...."

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Ben 200m... les gus à "spin machin truc " ils étaient quand même dans le "merdier". A vue de nez l'embuscade faisait  une borne de profondeur...  

Sur ce fil de discussion, j'ai posté un article sur le micro-drone de fabrication israélienne Skylark, testé dans les montagnes en Afghanistan et adopté par les Canadiens : il aurait apparemment été parfait pour déjouer l'embuscade de Surobi (il a été conçu pour ce genre de choses). Les Forces spéciales françaises doivent également être prochainement équipé de ce micro-drone (ou viennent de l'être, le contrat a été signé il y a qq mois). Mais nos FS ont été retirées...

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Pour le drones c'est pareil. Ah! si l'on avait déployé les DRAC un coup de drone et voila embuscade éventé... Vous vous etez interrogés sur le plafond pratique du DRAC?

2500m de plafond pratique ... sous entendu a 20° je suppose :)

Pour le DRAC/Tracker ... c'est assez encombrant meme si l'engin ne pese qu'environ 8kg il se conditionne dans un tres gors sac a dos.

En plus de l'engin il faut trois élément  électronique qui doivent pouvoir se conditionner dans un seule autre sac a dos.

- la valise de pilotage du drone ... avec cartographie etc.

- la valise de pilotage de la payload ... en gros pointage de la caméra engeristremenbt etc.

- la valise de transmission avec les module HF l'antenne support etc.

Donc mise en oeuvre pas 2 personnels dédiés indispensable.

Ca veux dire mise en oeuvre au niveau de la compagnie ... ou dans des cas particuliers d'un groupe si la mission n'est dédiée qu'a cela.

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Sur ce fil de discussion, j'ai posté un article sur le micro-drone de fabrication israélienne Skylark, testé dans les montagnes en Afghanistan et adopté par les Canadiens : il aurait apparemment été parfait pour déjouer l'embuscade de Surobi (il a été conçu pour ce genre de choses). Les Forces spéciales françaises doivent également être prochainement équipé de ce micro-drone (ou viennent de l'être, le contrat a été signé il y a qq mois). Mais nos FS ont été retirées...

Vois pas le rapport...

Nos FS étaient dans l'opération US Enduring Freedom et pas dans la FIAS...

Ceci dit, moi je suis méfiant, je ne sais pas pourquoi on dirait une loi du genre.... Les "super trucs" qui marchent en théorie et aux manoeuvres, ont tendance à merder sur le terrain...  La cavalerie censée arriver dans les 5 minutes est toujours en retard.... L'artillerie à parfois une facheuse tendance à taper sur toi, plutot que sur le mec d'en face... Le champ de mines qui n'est jamais là ou c'était prévu...

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J'ai parlé de chien de chasse Corse, pas de chien pour concours de beauté.

Si tu cavales plus qu'un chien en ayant 40kg sur le dos je me fais moine.

ben je sais pas combien ils avaient sur le dos, mais les commandos Colombiens ils étaient obligés de les porter leurs chiens. Peut etre que ton clebs il va cavaller au début de la journée, mais le soir il sera completement naze et je ne te parle meme pas du lendemain soir. On sous estime la résistance de l'humain entrainé sur la durée.

La coupe moine ça te plait ? tu pourras bientot faire reluire le sommet de ton crane a la peau de chamois  :lol:

Bon cela étant, vu le chargement que les gars ont a se trimballer, il se pourrait que tu ait raison  ;)

Dans le temps, c'est les anes qui portaient le ravitailement et les munitions. Pour les Viets c'était le vélo, apparement les Taleb apprécient la mobylette. Nous on a quoi ? ben si j'ai bien compris, c'est l'hélico qui pose les gars directement en haut et limite les distances a parcourir avec tout le barda.

Si il fallait réduire tout ce qui éventuellement nous manque a une seule chose, ça serait l'hélico a mon humble avis de non spécialiste.

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Afghanistan : les militaires français s'expliquent

Tanguy Berthemet, envoyé spécial au camp Tora (Afghanistan)

01/09/2008 | Mise à jour : 08:21 |

.

Des députés français ont rendu visite dimanche aux soldats déployés face aux talibans.

Le camp Tora est posé au sommet d'une colline poussiéreuse. Composé de préfabriqués et de quelques tentes, il est entouré de quelques centaines de mètres de murs en treillis métalliques remplis de pierres. La vallée de Surobi s'étale au pied du fortin, petite bande verte rongeant timidement les pentes sèches des immenses montagnes alentour.

«C'est un site stratégique idéalement placé», détaille le capitaine Arnaud, commandant de la compagnie du Régiment parachutiste d'infanterie de marine (RPIMa), maître des lieux depuis le début août. Deux cents hommes aidés d'une vingtaine de soldats afghans. Le secteur avait plutôt la réputation d'être tranquille ; pas ou presque d'attaques enregistrées. Juste de rares coups de feu, lointains, de temps à autre. Jusqu'à cet après-midi du 18 août où dix hommes sont tombés lors d'un long combat dans la vallée voisine d'Uzbin.

Deux semaines plus tard, le quotidien a repris sa place. «Nos camarades sont morts mais la mission continue», résume l'adjudant Greg au député (UMP) Guy Tessier. Le président de la commission de la défense de l'Assemblée nationale, en visite dimanche au camp Tora avec six autres députés, opine. «Ces militaires sont des professionnels qui ont choisi un métier difficile. Mais c'est un vrai choix. On le savait en venant ici. Cela ne fait que se confirmer», assure Guy Tessier. Il espère que sa visite permettra de mettre un terme à la polémique autour de l'engagement français en Afghanistan. «Il ne s'agit pas de gagner une guerre mais de lutter contre l'extension du terrorisme», rappelle de son côté Jean-Michel Boucheron (PS).

Les bras croisés, bérets rouges sur la tête, les hommes du 8e RPIMa écoutent, satisfaits. Les polémiques, ils les ont suivies, jour après jour, à la télévision ou sur Internet. «Ils se sont sentis humiliés par ce qui s'est parfois dit, et moi avec eux», résume le capitaine Arnaud. «Les dix hommes qui sont morts n'avaient rien de gamins, ils se sont battus comme des lions et tout ce que l'on a entendu, c'était des critiques. Nous sommes peut-être jeunes mais nous savons ce que nous faisons», assure le caporal Olivier, visiblement agacé. Comme tous ceux de sa section, il est arrivé en renfort dans la vallée d'Uzbin 1 h 20 après le début des combats.

«Ce fut très dur»

«Nos camarades sont tombés dans une embuscade. Ils ne pouvaient rien faire. C'est une tactique vieille comme Hérode et les combattants en face se battent depuis plusieurs décennies, savent y faire et aucune formation n'y changera rien, explique l'adjudant Greg. Personne n'a été surpris. Qu'il n'y ait eu que dix morts montrent que les nôtres étaient de très bons soldats, car ce genre d'opération est fait pour tuer tout le monde.» Il a combattu pendant des heures pour tenter de dégager les militaires pris sous le feu de l'ennemi. «Nous les voyions. Ils étaient à 500 mètres dans la pente mais les tirs des talibans les fixaient au sol.»

Par petits bonds, protégés par des tirs de mortiers et de missiles Milan, les rares parachutistes rescapés finiront par rejoindre le gros des forces. «Nous pouvions les suivre à la jumelle», se souvient un lieutenant. Selon lui, un renfort d'hélicoptères n'aurait rien changé. Et des appareils, tous les soldats racontent en avoir vu «plus que jamais auparavant». Les deux Caracals français, mais aussi des Apache et des Black Hawks américains. «On n'a même vu un C-130 Gunship, un énorme bombardier que je connaissais qu'en photo», affirme le sergent-chef Nash dans un sourire.

Le caporal Noël, 21 ans, qui vivait là sa première mission à l'étranger, avoue bien avoir été «surpris, au début, par l'intensité des tirs». Il n'a pas paniqué. À la nuit tombée, le capitaine Arnaud s'est infiltré avec 60 hommes dans la zone : «Ce fut très dur, il nous fallait ramasser les morts et les blessés.» Au petit matin, ils ont pu reprendre la crête.

Les 25 kilomètres de la vallée d'Uzbin forment de loin le coin «le plus délicat» de la région, dit-il. C'est un lieu de passage classique des insurgés. De culture de pavot aussi. «On peut y patrouiller cent fois sans que rien n'arrive. Et puis, un jour, avoir des problèmes», reconnaît l'officier. Devant le portail du camp Tora, une colonne de véhicules blindés s'apprête à sortir en patrouille. Rien n'a été changé aux habitudes ou presque. La reconnaissance aérienne, manquante ce 18 août, est devenue systématique dans la vallée d'Uzbin. Mais on n'y signale plus rien, pas même un coup de feu.

le Figaro

Bon cela étant, vu le chargement que les gars ont a se trimballer, il se pourrait que tu ait raison

T'as jamais lu "Cros blanc" de Jack London.

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Disons que depuis qu'il avait soutenu le despotisme éclairé dans je ne sais plus quel post, je suis autrement plus circonspect sur le monsieur. De plus, s'il était un tel exemple de savoir vivre, je ne pense pas qu'il aurait été banni du forum. Rien que cet élément devrait pouvoir amener à se poser des questions d'ailleurs, en terme de savoir vivre et de ce que cela implique en matière de respect de l'autre. Une base de notre démocratie pourtant. M'enfin, passons.

Je te propose de passer en MP pour éviter un HS, si tu veux parler de Stratege, d'autant plus qu'il t'a lu et donc il pourra te répondre via mon service.

A ceux qui veulent comprendre, l'amicale du 8 propose ce PDF.

http://www.premiumorange.com/legionparanciens/documents_pdf/Carmin2.pdf

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A lire et relire l'insert du Fig posté par P4...

Bcp de choses intéressantes selon moi.

Je suis moi aussi très intrigué par le décompte des victimes dans le camp d'en face 30 à 40 et en plus ils auraient été emportés par leurs "collègues" eux même pris à parti par les forces notamment de l'alliance ? Un corps de 60/70 kgs à 2000 mètres d'altitude combien faut il d'hommes pour l'évacuer?

Cà sent un peu la propagande tout çà... On pourrait fair el'économie de ce genre de conjecture

En tout cas le but est atteint aussi en ce sens que désormais l'ISAF est obligée de consacrer plus de moyens à la reco aérienne pour ces patrouilles en zone montagneuse.

Avec une embuscade très bien menée (et qui si çà se trouve ne se reproduira sous cette forme que dans 6 mois) on oblige l'adversaire (dans un conflit très médiatisé) à augmenter la qualité de son engagement, à employer plus de moyens plus d'hommes plus de cibles potentielles. Avant d'aller frapper ailleurs loin d'Uzbeen.

"la guerilla se déplace comme un poisson dans l'eau"

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