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Israël et voisinage.


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oui des sols-air portés à l'épaule - manpads - je me suis mal exprimé. Ce sont des matériels dangereux et faciles à cacher d'où l'étude. Et aussi le parallèle que j'ai fait avec les missiles anti-char qui ne sont pas l'objet de l'étude ciblant la zone sahel-proche et moyen orient. Les sources photos de l'étude (pour identification des armes) datent un peu pour intégrer de potentiels effets de la guerre en Ukraine. 

L'Ukraine a reçu 10 000 + Javelin des Etats-Unis et de nombreuses autres armes anti-char... Ce sont des armes de fantassins en ligne de front. Des milliers ont probablement été utilisées  - souvent avec succès - auquel cas l'EM ukrainien  a en probablement connaissance (merci d'un réassort). Mais dans de nombreux cas, le groupe de fantassin est décimé dans sa tranchée par des tirs d'artillerie ou par un assaut russe d'infanterie et on ne sait rien du devenir de l'arme - peut être enterrée, détruite ou capturée. Donc ce n'est peut être pas absurde de dire qu'il y a des centaines d'armes non tracées dans la nature. A l'inverse de l'équipement russe tombe entre les mains ukrainiennes. Nécessité  faisant loi, une arme capturée peut être utilisée si on connait le mode d'emploi, mais sa traçabilité est sans doute moindre. Les russes ont indiqués de mémoire avoir fourni des javelins à l'Iran pour étude. 

Sur les manpads, je suis moins inquiet d'équipements dans la nature, car l'arme est moins susceptible de se perdre dans les combats et l'on doit garder ses dotations  précieusement contre certains types de drones ou missiles pénibles.

Pour Polybe : l'étude signale des manpads d'époque et de modèles différents. Dans certains cas, il doit bien y a voir une part d'exhibition. Et en 2006 au Liban c'etait sans doute des Milan ma mémoire me fait défaut. 

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  • 2 weeks later...

Je laisse les implications sur la conduite de la guerre à l'autre fil. Deux questions

Suite à la demande du Procureur du TPI, si le les juges lancent un mandat d'arrêt contre BN et son ministre, je ne comprends pas un truc : partout les experts nous disent que la France et autres pays ayant signé la convention de Rome auraient obligation de l'arrêter et de le déférer à Lahaye. Toutefois, si celui ci est premier ministre en fonction, n'est il pas couvert lors de ses déplacements par une immunité diplomatique ? (ou est-ce que cette immunité ne couvre que les diplomates ?).

Pour l'instant les différents courants politiques semblent faire bloc autour des deux personnes visées, mais qu'en est il réellement, de la société civile à la classe politique nationale, le voisinage et plus loin à l'international (les USA on a déjà des réactions... intéressantes) ?

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Je crois que l'immunité dépend du droit interne de chaque état,  la CPI ne reconnaît aucune immunité liée à la fonction mais laisse chaque état décider en fonction de son droit interne selon l'article wiki. 

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il y a 9 minutes, loki a dit :

La Norvège,  l'Irlande et l'Espagne ont annoncé qu'ils vont reconnaître la Palestine d'ici le 28 mai 

Hum, pétard mouillé ou début de quelque chose. Ca commence à sentir le roussi pour Bibi. 

Quant à toutes les manifestations propalestiniennes elles vont être plus difficiles à être déclarées illégales.

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il y a 46 minutes, loki a dit :

La Norvège,  l'Irlande et l'Espagne ont annoncé qu'ils vont reconnaître la Palestine d'ici le 28 mai 

Les suivant devraient être Malte et la Slovénie. La France est en retard...

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il y a 27 minutes, Ciders a dit :

Dites. Juste un détail.

Qui va tenir les ambassades ? Le Hamas ou les restes du Fatah ?

Pose donc pas de questions compliquées toi! On t'a dit qu'on reconnaissait la palestine! :laugh:

Et puis après, il y a toujours Dubaï là où vivent les milliardaires dirigeant le hamas... :laugh:

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On en parle un peu plus sur les chaines TV, en réaction aux blocages civils de l'aide (blocage et/ou pillage) aux check points, il y a aussi des Israéliens qui se mobilisent pour que l'aide puisse passer. Deux visions du conflits et de l'avenir.

 

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Il y a 1 heure, Ciders a dit :

Dites. Juste un détail.

Qui va tenir les ambassades ? Le Hamas ou les restes du Fatah ?

Je crois qu'il n'est question que de reconnaitre la Palestine comme un état pour pouvoir avancer après. Je pense que tant que les pays occidentaux ne reconnaisse pas l'état de Palestine en tant que tel, il n'y aura jamais d'avancé 

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il y a 1 minute, Clemor a dit :

Je crois qu'il n'est question que de reconnaitre la Palestine comme un état pour pouvoir avancer après. Je pense que tant que les pays occidentaux ne reconnaisse pas l'état de Palestine en tant que tel, il n'y aura jamais d'avancé 

On reste sur du purement symbolique et du à des années-lumières des réalités du terrain.

J'avais un léger doute mais merci de le confirmer.

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https://peterbeinart.substack.com/p/israel-cant-win-this-warpalestinians?initial_medium=video (13 mai 2024)

Et je voudrais lire un extrait du New York Times d'hier. Il y est écrit : "Les combats terrestres rapprochés entre les combattants du Hamas et les troupes israéliennes ont fait rage dans certaines parties du nord de la bande de Gaza au cours du week-end. Ces combats s'inscrivent dans un scénario désormais familier. Les forces israéliennes retournent dans une zone où elles ont vaincu le Hamas plus tôt dans la guerre, pour voir le groupe se reconstituer dans le vide de pouvoir laissé derrière". Ce genre de situation est très familier aux Américains qui se souviennent de nos guerres en Irak et en Afghanistan, et même au Viêt Nam, où l'on disait aux Américains que les États-Unis avaient nettoyé des pans entiers de territoire où ils avaient vaincu l'ennemi, pour finalement découvrir que l'ennemi était toujours là, et que les États-Unis devaient y retourner encore et encore.

On nous a également dit qu'Israël avait vaincu le Hamas partout dans la bande de Gaza, à l'exception de ce petit coin au sud, à Rafah, et qu'il lui suffisait d'y aller et de vaincre les dernières unités du Hamas pour que celui-ci soit vaincu. Et nous voyons maintenant que c'est un mensonge. Et c'est un mensonge pour la même raison qu'en Irak, en Afghanistan et au Vietnam, car les pays dotés d'armées puissantes comme Israël et les États-Unis peuvent renverser des gouvernements, mais ils ne peuvent pas vaincre les insurrections s'ils n'offrent pas une solution aux griefs politiques fondamentaux sous-jacents de la population. Et ce gouvernement israélien n'a même pas essayé de prétendre qu'il offrait une solution au grief fondamental du peuple palestinien à Gaza et au-delà, à savoir son manque de liberté. Sans cela, Israël ne peut pas marginaliser le Hamas. Et même s'il parvenait miraculeusement à marginaliser ou même à vaincre le Hamas, il serait simplement confronté à une autre force de résistance tout aussi dangereuse.

Bien sûr, ce que le Hamas a fait le 7 octobre est horrible. Mais les Palestiniens combattaient Israël de toutes sortes de manières, y compris par la violence contre les civils israéliens, bien avant que le Hamas n'existe. Par conséquent, dire que l'on va assurer la sécurité d'Israël en battant le Hamas sans s'attaquer au problème sous-jacent du manque de liberté des Palestiniens, c'est un peu comme lorsqu'Israël pensait pouvoir résoudre son problème au début des années 1980 en chassant l'OLP du Sud-Liban. Il a effectivement expulsé l'OLP du Sud-Liban, ce qui a mis à mal une grande partie du Liban et jeté les bases du Hezbollah, qui est un ennemi encore plus redoutable. Nous savons que le Hamas recrute ses combattants parmi les familles des personnes tuées par Israël. On peut supposer que tout autre groupe de résistance palestinien ferait de même.

Ainsi, maintenant qu'Israël a tué environ 40 000 Palestiniens et forcé 90 % des Palestiniens de Gaza à quitter leurs maisons, la population de personnes qui seront des recrues faciles pour de futures attaques contre Israël est beaucoup plus importante qu'elle ne l'était auparavant. Israël est donc moins en sécurité.

Et ce qui me déprime le plus, c'est que tout cela était prévisible. En effet, cela avait été prédit. Et les personnes qui l'ont prédit le plus clairement, et ce n'est pas une coïncidence, sont les Palestiniens qui disent depuis le début que le problème fondamental d'Israël n'est pas avec le Hamas, mais avec le peuple palestinien, et qu'Israël doit offrir une solution à ce problème fondamental.

Et pourtant, leurs voix ont été - comme c'est si souvent le cas aux États-Unis - marginalisées dans la politique et les médias américains, et certainement marginalisées en Israël, où il est rare d'entendre des voix palestiniennes à la télévision israélienne ; où les propres citoyens palestiniens d'Israël qui s'opposent à cette guerre - si vous regardez l'opinion publique, qui auraient pu être le conseil le plus sage pour les dirigeants politiques israéliens - ont été fondamentalement terrifiés et réduits au silence à cause de la répression israélienne. Ainsi, cette sorte de fureur aveugle qui s'est emparée d'Israël après le 7 octobre -soutenue par les États-Unis, qui ressemble tant à l'état d'esprit qui régnait aux États-Unis après le 11 septembre- a marginalisé les voix qui auraient pu offrir les conseils les plus avisés sur la manière de réagir.

Que voyons-nous donc aux États-Unis ? Nous constatons que de très nombreuses personnes qui ont soutenu la guerre en Irak occupent des positions et des tribunes très en vue dans les discussions sur la guerre à Gaza. Mais les Palestiniens qui connaissent le mieux Gaza et la politique palestinienne n'ont pas voix au chapitre. Cela me rappelle beaucoup le débat qui a eu lieu aux États-Unis après le 11 septembre, lorsque si peu de personnes connaissant vraiment bien l'Irak et l'Afghanistan ont participé à ce débat public et auraient pu avertir les Américains de l'impact probable de ces guerres sur ces sociétés et de l'incapacité de l'Amérique à gagner ces guerres.

Et j'écoute encore et encore des personnes très, très intelligentes de ma communauté qui ont des tribunes publiques dans la politique, dans les médias et qui discutent de cette question. Et je me dis : ces gens sont très, très intelligents. Pourquoi ne leur est-il pas venu à l'esprit de faire entendre des voix palestiniennes sur leurs tribunes et de demander aux Palestiniens ce qu'ils pensent être la solution à la sécurité israélienne ? Et parce que les Palestiniens ne font pas partie de cette conversation, j'ai l'impression que nous sommes dans une spirale descendante, non seulement en termes d'horreurs que nous commettons et qu'Israël commet contre les Palestiniens, mais aussi de la manière dont cela contribue à réduire de plus en plus la sécurité des Juifs israéliens.

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il y a 41 minutes, Wallaby a dit :

On nous a également dit qu'Israël avait vaincu le Hamas partout dans la bande de Gaza, à l'exception de ce petit coin au sud, à Rafah, et qu'il lui suffisait d'y aller et de vaincre les dernières unités du Hamas pour que celui-ci soit vaincu. Et nous voyons maintenant que c'est un mensonge.

Ce n'est malheureusement qu'un mensonge parmi une multitude. 

- détruire le Hamas : on voit que c'est illusoire, sans solution politique ;

- sauver les otages, c'est du baratin, c'est limite le Hamas qui leur accorde le plus valeur pour sauver ses miches ;

- détruire les tunnels, ok mais ils seront très rapidement reconstruits (je renvois vers la vidéo du tunnel creusé spécifiquement pour miner des chars israéliens) ;

- raser les constructions limitrophes de la bande de Gaza, cela ne sert à rien, les militants ne les ont pas utilisés le 7 octobre 2023...

- Tsahal, l'armée la plus morale du monde, no comment...

- bien évidemment, on peut renvoyer aux massacres du 7 octobre, qui constituent un acte odieux, mais il n'en demeure pas moins qu'Israël n'a pas respecté les règles morales liées au deuil, et une partie de la violence postérieure découle du non respect d'un deuil national qu'il aurait fallu engager dès la reprise du contrôle du terrain soit à la mi octobre....Le deuil fait lien entre les vivants et les morts, le Hamas n'a rien à voir avec ce sujet.

Je ne sais pas si les Cieux accordent actuellement quelque valeur à Jerusalem, mais actuellement c'est la terre de tous les mensonges et BN est un grand maitre en la matière...

De tous les mensonges,  le plus important et le plus dangereux porte sur la nature de l'Etat d'Israël même si la réponse n'est pas simple. C'est un sujet qui est devenu majeur depuis la réforme de la loi fondamentale en 2018 de mémoire. D'un côté, il y a une vision "européenne" marquée par les populations issues de l'Europe post SGM et de l'autre une vision "Encore à nommer/qualifier" que l'on retrouve dans la coalition d'extrême droite de BN. La coalition de BN vise à faire de l'Etat d'Israël un Etat proche Oriental, un peu comme l'Iran. Ce ne serait pas nécessairement une mauvaise chose, si cette coalition ne comportait pas un tel ramassis de colons racistes.

 

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Il y a 4 heures, Ciders a dit :

Dites. Juste un détail.

Qui va tenir les ambassades ? Le Hamas ou les restes du Fatah ?

Le Fatah,  il a déjà une structure diplomatique. 

Sa modération et sa structure diplomatique sont ses derniers atouts car son aura parmi les palestiniens a disparu depuis longtemps et ses moyens sur le terrain sont de plus en plus faibles 

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Il y a 20 heures, loki a dit :

Le Fatah,  il a déjà une structure diplomatique. 

Sa modération et sa structure diplomatique sont ses derniers atouts car son aura parmi les palestiniens a disparu depuis longtemps et ses moyens sur le terrain sont de plus en plus faibles 

Les experts de la question soulèvent tout de même que les mandats du Fatah sont terminés depuis un bail (sans parler de l'age canonique du patron) et que la représentativité du mouvement à l'heure actuelle est faible... 

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il y a une heure, rendbo a dit :

Les experts de la question soulèvent tout de même que les mandats du Fatah sont terminés depuis un bail (sans parler de l'age canonique du patron) et que la représentativité du mouvement à l'heure actuelle est faible... 

Une fois une perspective politique ouverte et des conditions matérielles à peu près potable assuré ils pourront mettre en place des élections pour avoir des représentants plus ... représentatifs. Quitte à ce que les conditions politiques comprennent une exclusion des criminels les plus tachés dans les deux camps.

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Sur l'Autorité Palestinienne et "l'absence totale de soutien de l'Autorité parmi les Palestiniens, qui considèrent largement leurs dirigeants comme un "sous-traitant" illégitime et de plus en plus autoritaire de l'occupation israélienne" :

Le 25/01/2024 à 13:36, Wallaby a dit :

https://theintercept.com/2024/01/24/gaza-palestinian-authority-israel/

Le Premier ministre palestinien Mohammad Shtayyeh a critiqué le plan américain, affirmant que "la plupart des discussions actuelles sur la nécessité de revitaliser l'Autorité [...] ne sont en fait qu'une couverture pour l'échec de la communauté internationale [à engager] Israël dans une solution politique". Auparavant, il avait été encore plus direct : Shtayyeh avait déclaré en novembre que les fonctionnaires de l'Autorité palestinienne ne se rendraient pas à Gaza "à bord d'un char d'assaut militaire israélien".

Le commentaire de M. Shtayyeh était une rare reconnaissance par un haut responsable de l'AP de l'absence totale de soutien de l'Autorité parmi les Palestiniens, qui considèrent largement leurs dirigeants comme un "sous-traitant" illégitime et de plus en plus autoritaire de l'occupation israélienne. En particulier, le rôle des forces de sécurité palestiniennes soutenues par les États-Unis dans la répression de la résistance palestinienne et la coordination de la sécurité de l'Autorité palestinienne avec Israël - dans le cadre d'un accord géré par les États-Unis - ont longtemps été un facteur clé de la colère des Palestiniens à l'égard de leurs représentants. Leur désillusion n'a été qu'exacerbée ces dernières années lorsque les forces de l'AP ont mené une série de répressions violentes, détenant, et souvent maltraitant, non seulement les personnes perçues comme une menace pour la sécurité d'Israël, mais aussi les détracteurs de l'AP elle-même, y compris des centaines de manifestants pacifiques.

Les défenseurs des droits de l'homme avertissent que le soutien américain aux forces de l'Autorité palestinienne a favorisé leur culture croissante de l'impunité. "Lorsqu'ils font quoi que ce soit, ils savent que les Américains sont derrière eux et peuvent les protéger", a déclaré Shawan Jabareen, directeur de l'association palestinienne de défense des droits de l'homme Al Haq, qui a documenté des actes de torture et d'autres abus commis par les forces de sécurité palestiniennes.

Le rôle de l'AP dans la préservation des intérêts d'Israël en Cisjordanie est précisément la raison pour laquelle la perspective de leur retour à Gaza a suscité beaucoup de scepticisme parmi les Palestiniens, qui craignent que cet arrangement ne fasse qu'externaliser la répression d'Israël, plutôt que de leur offrir un représentant légitime pour défendre leurs intérêts.

Les jeunes recrues en formation ont parlé avec ferveur de leur engagement en faveur de la cause nationale palestinienne et ont rejeté les questions concernant la contribution de l'AP au maintien de l'occupation. À la base, ils s'entraînent tout en chantant des chansons et des slogans nationalistes. Sur leurs baraquements, des fresques murales peintes à la main célèbrent le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le défunt chef de l'OLP Yasser Arafat, mais rendent également hommage à la résistance armée et au Repaire des Lions, un groupe militant basé en Cisjordanie qui a vu le jour ces dernières années et est rapidement devenu une cible privilégiée de l'armée israélienne. La rhétorique de la base fait écho à l'époque de la seconde Intifada, au début des années 2000, lorsque des membres des forces de sécurité palestiniennes se joignaient à des groupes militants pour lutter contre l'armée israélienne.

"Nous travaillons pour la stabilisation", a déclaré Giuliano Politi, membre des carabiniers italiens, une force paramilitaire, qui a enseigné aux recrues de l'AP à la base de Jéricho la protection des personnalités officielles, le tir de base et l'ordre public. "Tout est orienté dans ce sens.

Une écrasante majorité des dirigeants des forces de sécurité sont affiliés au Fatah, le parti politique qui dirige la Cisjordanie depuis les accords d'Oslo. Nombre d'entre eux sont d'anciens combattants et prisonniers politiques, ce qui leur confère une aura de légitimité auprès des jeunes générations. Mais en tant qu'institution, les forces de l'AP ont troqué leur engagement à libérer les territoires de l'occupation contre le maintien de l'ordre.

"Pour être juste envers les jeunes recrues, il faut dire qu'à leur arrivée, elles croient que c'est là leur objectif", a déclaré Quran, l'activiste. "Les gens arrivent en pensant qu'ils vont participer à la lutte de libération, mais celle-ci se traduit pour eux par le maintien de la paix et de l'ordre au sein de leur propre peuple".

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(suite)

Le 25/01/2024 à 13:36, Wallaby a dit :

https://theintercept.com/2024/01/24/gaza-palestinian-authority-israel/

Cela est dû en partie aux pressions exercées par les gouvernements étrangers qui financent l'Autorité palestinienne, en particulier les États-Unis, qui ont investi massivement dans le secteur de la sécurité palestinienne. L'autorité est également souvent à la merci d'Israël, qui considère depuis longtemps l'AP comme une menace politique plus importante que le Hamas. L'AP est le principal moteur économique de la Palestine : elle emploie au moins 150 000 personnes et fait vivre quelque 942 000 personnes, y compris à Gaza. Mais pour payer leurs salaires, l'AP est à la merci des donateurs étrangers et d'Israël, qui contrôle les flux de fonds vers l'AP et les retient fréquemment pour faire pression sur l'autorité.

"Ils sont en fait un élément crucial de la poursuite de l'occupation", a déclaré M. Quran. "Car si 150 000 jeunes Palestiniens n'étaient pas mobilisés contre leur propre peuple, au nom de la sécurité d'Israël, si ces 150 000 personnes étaient mobilisées pour d'autres activités axées sur la libération de la Palestine, le jeu serait bien différent, le type de lutte sur le terrain serait bien différent.

Certains dirigeants des forces de sécurité de l'Autorité palestinienne reconnaissent la contradiction de leur rôle dans le maintien de l'ordre en Cisjordanie, mais insistent sur le fait que l'alternative serait catastrophique. "Israël détruirait à nouveau nos infrastructures, nos institutions et nos forces - il peut le faire facilement", a déclaré un haut responsable des forces de l'Autorité palestinienne à The Intercept. "Ils détruiront tout ce que nous avons construit au cours des 30 dernières années".

Le responsable, qui a requis l'anonymat parce qu'il n'était pas autorisé à parler aux journalistes, a ajouté que les forces palestiniennes se tenaient "sur le fil du rasoir".

"Nous subissons une pression énorme de la part des Israéliens ; ils font toujours de leur mieux pour nous inciter à réagir violemment afin de pouvoir justifier leurs crimes", a-t-il déclaré. "Ils essaient en permanence de prouver que nous sommes un échec et que nous ne pouvons pas maintenir l'ordre public ni assurer la sécurité de l'endroit dont nous sommes censés être responsables, afin de justifier leurs incursions quotidiennes et les meurtres de notre peuple.

Dans la pratique, cela s'est traduit par le repli des forces de l'AP face à la violence croissante des colons, et par l'invasion croissante par l'armée israélienne de parties de la Cisjordanie nominalement placées sous le contrôle sécuritaire de l'AP. Cette situation a également conduit à l'émergence de nouveaux groupes militants cherchant à combler le vide laissé par les forces de l'Autorité palestinienne. "Si aucune protection ne vous est fournie par une tierce partie, par votre propre gouvernement ou par la puissance occupante", a déclaré Jabareen, d'Al Haq, "vous tenterez de trouver vos propres moyens de vous protéger".

La répression de la contestation par les forces de sécurité de l'Autorité palestinienne leur a encore coûté leur légitimité aux yeux de la population palestinienne. En octobre, alors que la colère montait contre la guerre d'Israël à Gaza, les forces de sécurité palestiniennes ont tiré des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes sur des manifestants à Ramallah, en Cisjordanie. Ces mesures de répression se sont multipliées ces dernières années et ont atteint leur paroxysme après l'assassinat par les forces de sécurité palestiniennes, en 2021, de Nizar Banat, qui critiquait ouvertement les dirigeants palestiniens.

"Nizar voulait la liberté pour le peuple palestinien et, selon lui, le peuple palestinien avait perdu cette liberté pour deux raisons : Mahmoud Abbas, l'AP et Israël", a déclaré Ghassan Banat, le frère de Nizar, à The Intercept dans son bureau d'Hébron, qu'il a transformé en sanctuaire rempli de photos et de citations de son défunt frère. "Il a dit que nous devions nous libérer de l'Autorité palestinienne et qu'ensuite nous devrions travailler ensemble pour nous libérer d'Israël. C'est ainsi que l'Autorité palestinienne l'a tué".

"Les forces de sécurité de l'Autorité palestinienne ne sont pas là pour assurer la sécurité des Palestiniens", a déclaré M. Banat. "Elles assurent la sécurité d'Israël".

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Le 23/05/2024 à 14:27, nemo a dit :

Une fois une perspective politique ouverte et des conditions matérielles à peu près potable assuré ils pourront mettre en place des élections pour avoir des représentants plus ... représentatifs. Quitte à ce que les conditions politiques comprennent une exclusion des criminels les plus tachés dans les deux camps.

Oui. De toute façon il faudra bien que les palestiniens se dote d'une structure politique "de Transition" apte à les représenter, apte à remettre en place une administration et une armée, apte à préparer une constitution.

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il y a 4 minutes, g4lly a dit :

https://www.lemonde.fr/international/live/2024/05/28/en-direct-guerre-israel-hamas-selon-le-premier-ministre-espagnol-pedro-sanchez-la-reconnaissance-de-l-etat-de-palestine-est-une-necessite_6235812_3210.html

L’offensive se poursuit à Rafah, où des blindés ont atteint le centre de la ville, selon Reuters

Malgré les condamnations internationales du bombardement meurtrier d’un camp de déplacés, Israël a multiplié mardi les frappes sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Des correspondants de l’Agence France-Presse (AFP) à Rafah et des témoins ont fait état de frappes aériennes et de tirs d’artillerie dans le centre et l’ouest de cette ville bordant la frontière égyptienne, à l’extrémité sud du territoire assiégé, où les militaires israéliens ont commencé au début de mai une opération terrestre.

Et en réponse, des manifestations "antisémites" même au cœur de Paris (je suis choqué :rolleyes:)

 

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