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[Afghanistan]


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g4lly, j'ai du nouveau a propos du gras en ce qui concerne les détachements hélicoptères.

Pour les Anglais et le nombre requis d'équipage par hélicoptère avec l'éxample du Merlin.

Merlin helicopters, returned from duty in Iraq and currently being modified for Afghanistan at RAF Benson in Oxfordshire, will start to be deployed to Helmand province in December, but the commanders said that five trained crews were required for each one to ensure safety.

currently an estimated 10 to 13 Chinooks, eight Sea Kings and eight Apaches.

http://www.timesonline.co.uk/tol/news/uk/article6792233.ece

Aprés je ne sais pas si cette mesure est applicable au Chinook et autre hélicoptère de sa gracieuse majésté.

Chez nous.

Il y ainsi, entre autres, autant d'équipages que de Tigre (3 soit six personnels en tout), et c'est pareil chez les Gazelle et les Caracal.

http://lemamouth.blogspot.com/2009/07/le-dethelico-passe-135-pax.html

ça fait vite beaucoup de pax.

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Quand on pense que tout ça est dû à 20 pélos d'origine essentiellement saoudienne, payés et endoctrinés par le même pays, le tout se faisant en Afghanistan car le Pakistan (sous main des dits saoudiens) y avait établi ses propres sous fifres, sous les yeux attendris des occidentaux (du moins du temps de la présence soviétique, mais pour le moins avec complaisance ensuite) hé bé franchement d'un coup notre belle opération de démocratisation et/ou de nettoyage d'un repaire à terroriste elle prend un sacré coup.

Franchement, s'y battre n'a aucun sens ! La démocratisation, on ne l'aura pas. Avoir une dictature quelconque, c'était et c'est encore facile : suffit de laisser la chose décanter 10 ans (et pas 40 tient, marrant).

Pour mémoire, on a eu 15 fois l'occasion d'arrêter les 20 terro du World Trade Center, et depuis moultes lois soit disant efficaces contre le terrorisme (notamment des banques islandaises, ouarf) on était passé : si cela ne suffit pas on peut ne s'en prendre qu'à nous.

Ah oui, accessoirement, si on veut enlever aux islamistes le pain béni de la ferveur fanatiques de leur bouche, faudrait aussi faire en sorte qu'Israël s'arrête de jouer à Goliath et qu'on cesse de vouloir squatter des pays qui ne sont pas les nôtres. M'enfin, me direz vous, quoi de plus naturel pour des démocraties soucieuses des droits de l'homme et des résolutions de l'ONU ? Genre les grands gentils, nous quoi, c'est bien connu... LOL

Tous ces blablas sur la nécessaire "résilience" des populations occidentales est vraiment une vaste blague. A mon sens on est plutôt de sacrés idiots et de bonnes vaches à lait que de laisser les choses se dérouler ainsi, avec au final des gens tout sauf issus de quelconque élite (politique ou économique) qui se font dézinguer ou dézinguent d'autres troufions pour le plus grand bénéfice de bien d'autres gars et avec notre argent.  

M'enfin, certains pourront toujours délirer sur des solutions militaires qui n'en sont pas, afin de pouvoir dire ensuite que "si on XXX, alors on aurait bla bla bla". NB, pour les soit disant réalistes auto proclamés qui mettront en doute tout plein de ce que j'ai dit sur fond de pseudo réalisme et de pensées bien crado égo centrées : s'il y a un pays où un intérêt était présent, c'était l'Irak, mais désolé là bas c'est guerre (EDIT, oups, lapsus révélateur, fallait lire : "guère" )mieux. Seule bonne nouvelle : nous n'y sommes pas ! Les anglais nous envient encore  :lol:(et toujours pour les mêmes pseudo réalistes, il semblerait que les plus forts du jeu, pour l'instant et sans pouvoir l'emporter pour autant, cad les USA, ont bien compris la chose : tout pour eux, rien pour les copains. A croire qu'ils n'en font qu'à leur tête avec un intérêt égo centré poussé à son comble...).

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M'enfin, certains pourront toujours délirer sur des solutions militaires qui n'en sont pas, afin de pouvoir dire ensuite que "si on XXX, alors on aurait bla bla bla".

gibbs

si je ne m'abuse ,le but du forum ,s'est le domaine de la défense ,donc il est évident que l'on "fasse le le tour des solutions militaire "et chacun avec sa façon de le faire .

le monde n'est parfait ,s'est pareil pour les démocraties, sa se saurait  :lol:

mais le principale s'est surtout que nos soldats sur place et les mains libres,les moyens  pour faire le job , s'est surtout sa qui m'intéresse .

alors les plaidoyés du style "envoyé les autres se battrent" ,tant qu'on renverra pas des anciens appelés sous les drapeaux pour servir en afghanistan ,la polémique n'est pas de mise .

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Les armées américaine et afghane ont lancé, mercredi 12 août, une opération de contre-insurrection dans le sud de l'Afghanistan, afin de tenter de sécuriser la zone d'ici aux élections présidentielle et provinciales du 20 août. Dans le cadre de l'opération "Eastern Resolve II", quatre cents Américains et cent Afghans ont été déployés dans le district de Naw Zad, dans la province du Helmand, un bastion des talibans, selon un communiqué de l'armée américaine.

 

Le but de la mission est d'empêcher les talibans de menacer et perturber les élections prévues dans huit jours, explique le document. Le Helmand fournit quelque 60 % du pavot à opium produit en Afghanistan, qui lui-même est à l'origine de plus de 90 % de la production mondiale d'héroïne. La province connaît également une présence massive de rebelles basés ou allant régulièrement chercher refuge au Pakistan voisin.

Les forces étrangères mènent depuis plusieurs mois de nombreuses opérations dans la province afin de chasser les talibans de leurs bastions et de permettre aux habitants de voter. Les violences atteignent ces derniers mois des niveaux records depuis que les talibans ont été chassés du pouvoir fin 2001 par une coalition internationale menée par les Etats-Unis.

LE MONDE.fr

 

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gibbs

si je ne m'abuse ,le but du forum ,s'est le domaine de la défense ,donc il est évident que l'on "fasse le le tour des solutions militaire "et chacun avec sa façon de le faire .

il y a eu toute une série de post sur la politique générale vis à vis de l'Afgha, c'est dans cet esprit que j'inscris ce poste. Après clairement on peut discuter uniquement de stratégie militaire, je n'ai rien contre. La preuve ; je lis tout ça avec curiosité ;)

le monde n'est parfait ,s'est pareil pour les démocraties, sa se saurait  :lol:

En effet, d'où mon rappel qu'il faudrait mieux éviter de s'ériger en exemple de quoique ce soit dans ce domaine lol

mais le principale s'est surtout que nos soldats sur place et les mains libres,les moyens  pour faire le job , s'est surtout sa qui m'intéresse .

Pour l'aspect main libre j'suis pas certain que ce soit forcément la bonne idée, par contre clairement le sort de nos soldats sur place m'interpelle !

alors les plaidoyés du style "envoyé les autres se battrent" ,tant qu'on renverra pas des anciens appelés sous les drapeaux pour servir en afghanistan ,la polémique n'est pas de mise .

c'était toujours concernant nos petits gus sur place : quand certains disent que 50-400 morts/an c'est pas bien grave, là je dis qu'ils devraient aller donner un peu de leur personne pour en juger avant de sacrifier si aisément des personnes à de pseudo grands buts géopolitiques. D'ailleurs, j'serai curieux du ratio blessés légers/handicapés à vie/morts dans ce conflit.

Dans le même ordre d'idée, si un soldat sort amputé, il a droit a quoi ensuite ?

De façon plus générale, sur la tactique politico militaire, je me demandais s'il n'y avait pas une différence fondamentale entre l'Allemagne/Japon d'après 2eme GM  et l'Irak/Afgha.

En effet, il me semble vaguement que les USA/Alliés avaient mis sur place une réelle administration chargée de tout s'occuper dans les pays "libérés", allant de la nourriture à la fourniture d'énergie.

Or il me semble que en Irak et en Afgha, combien même on sait qu'ils sont bien plus nuls que des allemands/japonais d'après guerre pour l'organisation, on est parti dans l'idée qu'ils devraient faire tout ça d'eux mêmes (juste alimentés par une montagne de fric, comme si ça aidait vraiment) et que nous nous contenterions d'aller faire la chasse aux bad guys (qui ont l'amabilité de nous affronter militairement, les sangsues corrompues n'entrant pas, malheuresement, dans cette définition).

Est ce une vision correcte ? Ne serait ce pas une erreur fondamentale ?

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c'était toujours concernant nos petits gus sur place : quand certains disent que 50-400 morts/an c'est pas bien grave, là je dis qu'ils devraient aller donner un peu de leur personne pour en juger avant de sacrifier si aisément des personnes à de pseudo grands buts géopolitiques. D'ailleurs, j'serai curieux du ratio blessés légers/handicapés à vie/morts dans ce conflit.

Ca mon gars c'est une vision purement corporatiste.

Chaque métier présente ses dangers.

C'est vrais quoi, moi je fait 60000 km par ans sur la route, c'est absolument ignoble les risque que je prend par rapport à ceux qui font la moyenne de 15000 (écrasé par de la tôle qui vous découpe en deux toussa... et on se vide de son sang... Ignoble)

Encore une fois le métier le plus dangereux selon les statistique c'est... élagueur d'arbre (super dangereux comme métier  :-[)

Les métiers du batiment viennent pas très loin derrière,

... et les militaires TRES loin derrière.

Eh non Zedros, les militaires ne sont pas tous des bureaucrates, faut te faire une raison.

Et non seulement c'est pas triste comme ça, mais ça fait partie de la grandeur du métier des armes: dévouement pour le drapeau, esprit de sacrifice pour la communauté, courage, honneur, ... truc comme ça... tu peut pas comprendre...

A priori ceux qui recherchent une petite vie pépère (rien contre eux au passage) ne signent pas chez les para de la 8 ou chez les chasseurs Alpin du 27 ou alors il y a une p***** d'erreur d'aiguillage!

Mais voilà: ce n'est pas l'idéal de tout le monde d'en foutre le moins possible, de prendre le moins de risque possible, et d'éviter au max les émotions fortes. C'est comme ça. Faut tôlérer.

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Cela n'empêche pas une doctrine intelligente de l'emploi des forces et des procédés ayant l'économie des forces (qui n'est pas le zéro mort, ça c'est plus un objectif électoral qu'autre chose) pour base. C'est pas parce que quelqu'un est prêt à mourir pour son pays que ledit pays doit le gaspiller...

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C'est vrais quoi, moi je fait 60000 km par ans sur la route, c'est absolument ignoble les risque que je prend par rapport à ceux qui font la moyenne de 15000

Cà dépend à combien tu roules ...

J'en déduis qu'un élagueur d'arbre qui fait des gâches au black dans le bâtiment et qui utilise la voiture pour se déplacer de chantier en chantier mène une vie digne de James Bond ...

En fait le problème est avant tout moral.

Un pays acceptera a priori "dans le feu des nécessités" 1000 morts par jour au nom d'un idéal qui sera capable de réunir autour de lui "l'union sacré" c'est l'exemple de 1914.

Le même pays n'acceptera pas la mort de 100 ou 200 professionnels dans un conflit dont les raisons sont floues de surcroit si les raisons de l'engagement ne correspondent plus aux réalités (ici la lutte contre le terrorisme).

A ce propos

Vos esprits affûtés n'auront pas manqué de noter qu'en A-stan "la lutte contre le terrorisme" a remplacé la "lutte contre Al Quaeda"... Vu que tout le monde a compris depuis longtemps que les cadres de ce "concept" ont désertél'A-stan depuis longtemps.

Bref nous sommes en plein dans ce débat aujourd'hui. Jusqu'à quand nos nations heureusement démocratiques accepteront-elles (leurs gouvernants au vu des opinions mais aussi des déficits budgétaires) de perdre X soldats par an.

Par perte j'entend les morts et les blessés parce que se retrouver avec une praline de 7,62 dans une cuisse c'est QUAND MEME pas la même chose que de se ramasser une branche dans la gueule même si a priori on y est mentalement préparé.

Je doute fort que le capitaine médecin récemment blessé par un IED s'il s'en sort puisse prétendre à une vie normale si tant est qu'il se rétablisse jamais... Mais rassurons-nous officiellement nous n'avons toujours que 29 morts.

Combien de temps seront nous capable d'accepter ceci compte tenu de la teneur de notre engagement et surtout donc des enjeux. Kapissa n'est pas l'Artois ni les rues désertées de la Courneuve.

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perso ,en tant qu'ancien mili ,quand j'ai signé ,personne ne m'a forcé.

la finalité du métier des armes s'est le combat ,donc quand on se prépare en permanence ,la mission s'est l'aboutissement de cet entraînement .

on a perdu plus d'homme dans des missions de maintien de la paix à travers le monde ,et là par contre sa m'a fait plus mal dans le sens ou un soldat avec un casque bleu sur la tête sa sert de cible ...

quand le 3°RIMa a reprit le poste de verbanja à sarajevo ,il y a eu de la casse ,mais au moin nos soldats ne sont pas mort ONUtilement .

maintenant ,aucun chefs de section pour ne citer qu'eux n'ont envie de perdre tous leurs hommes lors d'une action de combat ,mais le risque d'avoir du monde au tas n'est pas ignoré .

on préfére avoir un cadre d'ordre ou on peut appliquer le principe de notre métier que celui d'une force d'interposition ou on est juste cantonné à faire la cible en s'interposant ...

@ ZedroS ,quand je parle "d'avoir les mains libres" ,s'est pas dans le sens ou on fait se qu'on veux n'importe comment  ;).

 

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Par perte j'entend les morts et les blessés parce que se retrouver avec une praline de 7,62 dans une cuisse c'est QUAND MEME pas la même chose que de se ramasser une branche dans la gueule même si a priori on y est mentalement préparé.

Méfie toi, avec une branche dans la gueule tu peux finir dans un fauteuil.

A votre avis quelles sont les chances des républiques d'Asie centrale de résister à un régime taliban révolutionnaire à leur frontière.

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http://www.opex360.com/2009/08/12/quelques-elements-de-la-tactique-des-taliban/

Arrivé il y a tout juste deux mois à la tête de la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF) de l’Otan et des troupes américaines de l’opération Enduring Freedom, le général Stanley McChrystal n’a pas fait preuve d’un optimisme débordant au cours de l’entretien qu’il a accordé au quotidien économique The Wall Street Journal.

Pour l’officier américain, les taliban auraient « pris le dessus » en Afghanistan, et cela, à quelques jours de l’élection présidentielle. En effet, les insurgés tentent maintenant des opérations qui vont au-delà de leur sphère d’influence traditionnelle, c’est à dire dans les provinces du nord et de l’ouest du pays, jusque là relativement épargnées par les violences.

Sans écarter l’hypothèse que le général McChrystal ait tenu ces propos alarmistes dans le but d’obtenir davantage de moyen, de maintenir la mobilisation des alliés et de faire pression sur des pays comme le Canada, qui semble ne pas vouloir revenir sur sa décision de se retirer son contingent de Kandahar à partir de 2011, le fait est que l’activité des taliban et de leurs alliés s’intensifie depuis plusieurs mois, à mesure que l’échéance électorale du 20 août approche.

Alors que les militaires américains ont lancé une grande offensive dans le Helmand (opération « Coup de Poignard ») au début du mois de juillet, les insurgés en ont profité pour infiltrer Kandahar, selon le général McChrystal. Il faut dire que cette ville du sud afghan a toujours été le fief des taliban. Mais cela prouve que ces derniers savent toujours s’adapter aux situations nouvelles, même si, encore faut-il le rappeler, ils subissent des pertes importantes.

Cela étant, une nouvelle stratégie va être mise en place en Afghanistan. Elle consistera avant tout à sécuriser les populations civiles, tout en leur apportant une aide à leur développement économique, afin de « gagner les coeurs et les esprits ». Il est à noter que les militaires français déployés dans le pays appliquent déjà en partie cette façon d’opérer sur le terrain et c’est la raison pour laquelle ils obtiennent des résultats intéressants, notamment en vallée d’Alasaï.

La première force des taliban est de savoir tirer parti des erreurs de leurs adversaires. Au Pakistan, la faiblesse et le manque de détermination des autorités d’Islamabad à combattre les extrêmistes religieux a conduit à négocier un accord prévoyant l’entrée en vigueur de la charia (loi islamique) dans la vallée de Swat. Loin d’apaiser leur appétit, les taliban locaux en ont profité pour s’infiltrer dans les district voisin et progresser ainsi jusqu’à une centaine de kilomètres de la capitale pakistanaise.

Dans le sud de Afghanistan, et notamment dans la province du Helmand, les taliban ont su exploiter les erreurs de l’opération Enduring Freedom, qui avait la responsabilité de la région avant que l’ISAF en prenne le commandement en 2006. Avant cette date, la priorité était à la traque des éléments résiduels d’al-Qaïda par les forces spéciales, sans se préoccuper de faire adhérer la population civile au nouveau régime mis en place à Kaboul sous l’égide du président afghan Hamid Karzaï.

En plus de cela, le manque de moyens pour le développement économique a conduit à l’extension des cultures du pavot, qui font de l’Afghanistan le premier producteur mondial et dont le trafic alimente les caisses des taliban. Ces derniers ont profité de leur proximité géographique avec les zones tribales pakistanaises, bastion des groupes radicaux islamistes, pour disposer de bases de repli. Et surtout, ils ont pu s’imposer à la population civile, échaudée par les bavures commises lors de raids aériens.

Pour s’assurer de la « bienveillance » de la population, les taliban n’hésitent pas à avoir recours à des méthodes expéditives. Ainsi, les personnes accusées de collaborer avec les autorités de Kaboul et les forces alliées étaient, du moins en 2006, décapitées et le film de leur exécution diffusé au sein de la population. La propagande est sans doute leur carte la plus redoutable car il n’est pas facile de la contrer.

En effet, le 10 août, un convoi, avec 7 militaires belges d’une équipe d’instructeurs (Operational Mentoring and Liaison Team) a été attaqué à Kunduz, dans le nord de l’Afghanistan. Aucune victime n’a été à déplorer mais les taliban, par la voix d’une de leur porte-parole, Zabiullah Mujahid, ont affirmé avoir tué 10 soldats allemands. L’on peut imaginer quel effet cela peut avoir sur la population civile afghane, amenée à douter de la capacité des institutions afghanes et des forces alliés à s’imposer dans le pays.

La propagande des taliban s’adresse également aux opinions publiques occidentales. La diffusion récente d’un film montrant un prisonnier américain appelant les Etats-Unis à se retirer d’Afghanistan en est un élément. Comme aussi l’exploitation de la mort des soldats de l’ISAF. Or, il est important pour le militaire déployé dans une opération que cette dernière soit majoritairement soutenue par l’opinion de son pays.

Malheureusement, force est de constater que cette forme de propagande fonctionne. Dans la plupart des pays européens contributeurs à la force de l’Otan, l’opinion publique vacille. Et le décès d’un caporal-chef du 3e RIMa, le 1er août, a ravivé les débats sur l’engagement militaire de la France en Afghanistan. Il est à déplorer, cependant, que certains puissent profiter de cette triste occasion pour en faire un sujet de polémique, alors que cette question aurait pu être abordée en commentant les propos du chef de l’Etat au sujet de la situation afghane, tenus lors du dernier 14 juillet.

La mission des militaires de l’ISAF et de l’opération Enduring Freedom est loin d’être simple. Il faut dire que les insurgés ont su, là encore, adapter leurs techniques de combat à leurs adversaires. Ils ont pu bénéficier de l’expérience que des djihadistes ayant combattu en Irak leur ont apporté. Ainsi, l’usage des engins explosifs improvisés (IED) s’est ainsi répandu. Ils sont même la cause de la plupart des décès des soldats occidentaux. Les taliban combinent d’ailleurs l’emploi des IED et les embuscades, tendues par de petites équipes lourdement armées.

Autre méthode importée du conflit irakien : l’attentat suicide. Ce mode opératoire n’était pas dans la culture afghane au moins jusqu’en 2006. Désormais, les taliban et leurs alliés n’hésitent plus à utiliser des kamikazes pour frapper les institutions et les forces de sécurité afghanes ainsi que les troupes de l’ISAF. Et comme ces dernières sont conscientes de cette menace, tous les moyens sont bons pour tromper leur vigilance, voire pour provoquer une bavure qui sera exploitée à des fins de propagande.

Ainsi, le conducteur d’une voiture qui ne ralentit pas à l’approche d’un barrage routier ne signifie pas forcément qu’il s’agit d’un kamikaze : il se peut tout simplement qu’il n’ait pas compris les gestes lui indiquant de s’arrêter. En revanche, il est arrivé qu’un véhicule, avec à son bord des femmes et des enfants simplement pris en stop, soit destiné à exploser au milieu d’un convoi. Autre exemple de stratagème utilisé : lors de l’attaque d’un bâtiment officiel à Pul-e-Alam, situé dans la province de Logar, certains kamikazes s’étaient déguisés… en femmes voilées.

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http://warisboring.com/?p=2467

Helicopter landing zones in Afghanistan are “hotter” than those in Iraq, Marine Corps aviation boss Lieutenant General George Trautman said back in May. How hot? Air Force Times reporter Erik Holmes is at Bagram, in eastern Afghanistan, and described one recent mission by a pair of Air Force HH-60G Pave Hawk medevac crews. The aftermath is pictured.

    “As the two Pave Hawks landed in a river bed to rescue five seriously wounded Afghan National Army soldiers, they began taking fire from four different positions on the riverbanks. An RPG exploded in mid-air less than 20 meters from one of the helicopters. The American gunners pumped more than 1,100 rounds of machine gun ammo into the enemy positions, and they believe they killed multiple enemy fighters. Two of the guys we talked to said it was the hairiest rescue situation they had ever been in.”

You might recall the Marines designed their V-22 Osprey tilt-rotor without side guns. For Afghanistan, the Marines are adding a belly turret, in addition to the standard ramp gun. The idea is to squirt rounds to keep the Taliban fighters’ heads down while the V-22 unloads.

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Etant donné que la tourelle du V22 est SOUS le bedon, il faudra forcément un autre appareil pour le couvrir quand il fera son drop de piétons. Bref, encore une fois on voit qu'ils se sont chié sur la bite avec cet appareil

Le probleme c'est que le V22 n'a jamais été concu pour du feu ... c'est un pur transport. La question c'est pourquoi a chaque fois qu'on concoit un truc pour un machin on veut a tout prix s'en servir pour autre chose. Mystere.

D'autant que ca maniabilité limité en vol vertical doit pas arranger les choses sur les délai posé décollé.

Le V-22 devait servir de seconde vague d'assaut aux marines pour leur plan 'over the horizon' avec les EFV et les LCAC. Donc normalement arriver en terrain conquis et/ou appuyé par des AH-1 ... l'interet etant de faire des rotation rapide pour déposer vite fait tout plein de troupe et du matériel léger, comme de l'artillerie tracté.

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Afghanistan - Les talibans n’ont aucune raison de parlementer


Image IPB



Le dialogue avec les islamistes, de plus en plus évoqué par un Occident qui s’enlise, est illusoire. Les talibans n’ont pas confiance en leur gouvernement et aucune raison de mettre fin aux combats, préviennent les observateurs.

Le président afghan Hamid Karzai a fait de l’ouverture de négociations avec les talibans l’une des promesses phares de sa campagne présidentielle. Les dirigeants occidentaux, qui n’ont jamais autant perdu de soldats en Afghanistan depuis leur arrivée, en 2001, pour chasser les talibans du pouvoir, soutiennent cette idée de dialogue avec les rebelles « modérés ».

Mais les analystes peinent à voir le début d’une possibilité de dialogue avec les talibans, qui multiplient les attaques contre le gouvernement de Kaboul et ses alliés internationaux. Hamid Karzai les a lui-même appelés plusieurs fois ces dernières années à déposer les armes et à négocier. En vain.

L’entourage de Karzai pose problème

Le président afghan, favori de l’élection du 20 août, « est faible, et entouré de chefs de guerre et d’autres personnalités qui n’aiment pas les talibans, et que les talibans n’aiment pas non plus », explique un universitaire afghan.



En effet, pour sa réélection, Karzai a choisi pour colistiers, et potentiels vice-présidents, deux anciens chefs de guerre ayant combattu les talibans dans les années 1990. Il est également allié à un Ouzbek accusé d’avoir tué des milliers de combattants islamistes, y compris ceux qui s’étaient rendus après l’invasion américaine de 2001. Reconstitués notamment à partir de leurs repaires des zones tribales pakistanaises, les groupes talibans ont redoublé leurs attaques meurtrières ces dernières années.

Pas de talibans modérés

Ceux que beaucoup d’Occidentaux jugeaient finis en 2001 ont aujourd’hui une influence relativement forte dans plus de la moitié du pays, notent encore les observateurs. Une situation qui ne place guère le gouvernement en position de force pour négocier.

Or « s’il n’y a pas de négociations, la rébellion peut continuer pendant des décennies », estime l’universitaire afghan. Les talibans n’ont jusqu’ici pas dévié de la ligne qu’ils défendent depuis 2001 : pas de négociation sans départ préalable des quelque 100.000 soldats étrangers déployés dans le pays pour soutenir le gouvernement.

Même si les rebelles ont récemment fait savoir qu’ils ne parlementeraient jamais avec « le gouvernement de marionnettes de Karzai », et que le concept de talibans modérés n’était qu’« une invention des envahisseurs étrangers », les responsables occidentaux, eux, visiblement optimistes, n’en restent pas moins convaincus du contraire.

http://www.francesoir.fr/etranger/2009/08/14/afghanistan.html
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Aujourd'hui:

Nouvelle attaque des tabilan à Kaboul

http://www.europe1.fr/Info/Actualite-Internationale/Proche-Orient/Nouvelle-attaque-des-tabilan-a-Kaboul/(gid)/236429

Afghanistan : les talibans attaquent la province de Logar

http://french.cri.cn/781/2009/08/10/302s198317.htm

quelques informations sur cet événement.

Un scrutin menacé par les offensives des talibans

La priorité des forces afghanes et étrangères reste la sécurisation des bureaux de vote le 20 août. Reportage dans le Logar, une province réputée « tranquille »...

Dimanche 9 août, sur la base de Maywand, dans la province du Logar, au sud de Kaboul, à 60 kilomètres de la frontière avec le Pakistan. Il est 19 heures. L'heure du briefing pour les OMLT (Operational Mentoring Liaison Teams) françaises, un groupe de 37 hommes, conseillers techniques d'un bataillon de l'armée afghane (ANA) dont ils partagent la base, commandés par le lieutenant-colonel M.

L'officier de renseignements prend la parole : «Il y a eu en juillet dans le Logar 62 incidents ayant occasionné 24 morts et 7 blessés, ANA plus coalition. La tendance, ce sont les menaces d'attentat. Le dispositif sécuritaire étant trop important à Kaboul, les insurgés vont essayer de se rabattre sur Pul-i-Alam. »

Pul-i-Alam, la capitale du Logar, se trouve à une dizaine de kilomètres de Maywand. La semaine dernière, sept roquettes sont tombées sur la base américaine adjacente et dix engins explosifs ont été découverts le long des routes, l'un d'eux ayant causé la mort de cinq hommes de l'ANA, à 30 mètres du véhicule français qui les suivait. En Afghanistan, le Logar est considéré comme une province tranquille ...

Ici comme ailleurs, la priorité est à la sécurisation de l'élection présidentielle du 20 août. Au programme du lendemain, il est d'ailleurs prévu d'aller visiter un bureau de vote dans le nord. Départ à 7 h 30. Le convoi compte des militaires et des agents des services de renseignements afghans, des hommes des actions civilo-militaires tchèques et des Français des OMLT. Une heure auparavant, c'est un autre convoi, américain cette fois, qui s'est mis en route afin de « nettoyer » la piste des éventuels engins explosifs que les insurgés auraient pu y disposer.

Le bureau de vote est une école, équidistante de plusieurs villages. Quelques notables ainsi que les professeurs accueillent chaudement les troupes couvertes de poussière. L'objectif est double : définir le dispositif de sécurisation et convaincre les gens d'aller voter. Un défi alors que la menace talibane se fait chaque jour plus pressante.

Soudain, les policiers afghans s'agitent. Ils attrapent par la main deux agents de renseignements avec lesquels ils s'isolent du groupe, composent compulsivement des numéros sur le clavier de leur téléphone. Quelque chose est manifestement arrivé. Un traducteur décrypte : des insurgés ont tenté de prendre le palais du gouverneur à Pul-i-Alam. Repoussés par les forces de sécurité, ils se sont réfugiés dans un immeuble situé en face.

Les hélicoptères Apache tirent au canon. Violentes explosions...

Les inquiétudes sont étouffées et l'on continue : visite d'un village voisin, où le commandant afghan délivre son message citoyen aux sages et à la population qui se presse, poussée par la curiosité. Les enfants auxquels l'ANA distribue, dans une épouvantable cohue, quelques cadeaux avant de remettre le cap vers la base, ont des regards d'une intensité adulte.

A l'entrée de Pul-i-Alam, les Américains ont fermé la route. Des combats opposent les insurgés aux marines ainsi qu'aux troupes de l'ANA, accompagnés par les OMLT françaises. Le capitaine B. est l'un d'eux, qui coache une équipe de reconnaissance de l'ANA. Hier, il a célébré ses 30 ans. Il vient à présent, avec cinq de ses hommes, de démarrer la progression dans les étages d'un immeuble de brique rouge en construction. Ils traquent les insurgés.

Au-dessus : deux hélicoptères Apache. Des déflagrations retentissent, des mines lancées par les Américains dans les étages supérieurs. Arrivé au premier étage, le capitaine B. informe par radio : «Trois des insurgés sont morts.» Arrivé au troisième, et alors que les troupes de l'ANA ont été déployées pour sécuriser les étages, il demande des renforts : «Il n'y a plus que nous et les Américains, il nous faut dix hommes de l'ANA.» Le lieutenant-colonel M. transmet la demande. Mais l'arrivée de la troupe afghane se fait attendre. Décision est prise d'évacuer l'immeuble. Les Apache tirent au canon. Violentes explosions. Au pied de l'immeuble, les soldats sont arrosés de cailloux. Les troupes reprennent l'ascension. Des explosions encore, puis la voix du capitaine B. : «Les deux derniers insurgés ont été abattus. RAS (rien à signaler) pour les Français.»Retour au calme. La nuit est tombée sur le Logar. Une province tranquille d'Afghanistan.

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Le probleme c'est que le V22 n'a jamais été concu pour du feu ... c'est un pur transport. La question c'est pourquoi a chaque fois qu'on concoit un truc pour un machin on veut a tout prix s'en servir pour autre chose. Mystere.

D'autant que ca maniabilité limité en vol vertical doit pas arranger les choses sur les délai posé décollé.

Le V-22 devait servir de seconde vague d'assaut aux marines pour leur plan 'over the horizon' avec les EFV et les LCAC. Donc normalement arriver en terrain conquis et/ou appuyé par des AH-1 ... l'interet etant de faire des rotation rapide pour déposer vite fait tout plein de troupe et du matériel léger, comme de l'artillerie tracté.

Je suis bien d'accord qu'un cargo c'est fait pour de l'utilitaire, mais force est de constater que maintenant les appareils de transport (à voilure tournante) à emploi tactique doivent être armés (et parfois TRES armés) pour pouvoir arriver sur zone et nettoyer histoire de déposer les troupes en sécurité et se sécuriser eux même

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Je suis bien d'accord qu'un cargo c'est fait pour de l'utilitaire, mais force est de constater que maintenant les appareils de transport (à voilure tournante) à emploi tactique doivent être armés (et parfois TRES armés) pour pouvoir arriver sur zone et nettoyer histoire de déposer les troupes en sécurité et se sécuriser eux même

gibbs

tout à fait d'accord ,le probléme on le retrouve bien au niveau de l'ALAT en France ,on a juste le COS qui a des hélicos armé et le PUMA PIRATE ,aprés pour le reste de la flotte de PUMA ,nada .

les commandos-marines ,avec les super-frelon ,s'est eux qui installé le FM avec des tendeurs à vélo ...

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