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[A-400 M] le défi stratégique européen


Dada4
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Sauf que l'architecture de l'A400M n'est pas vraiment adapté ni a la veille aéroporté, ni a la patrouille maritime "moderne". Ce qu'on veut pour les deux cas c'est une vitesse de transit rapide et économique, un temps de patrouille maxi a haute et moyenne altitude. La nécessité d'opérer au raz des vagues pour faire marcher la MAD, n'est plus, pareil pour le larguage des munitions. C'est la raison pour laqelle dans la lutte ASM les US sont passé a du P7. Pour l'observation basse altitude, donc la SURMAR ils ont optés pour du Persuaders "Ocean Sentry" - temps de patrouille a plus de 8h, en remplacement des Guardian -.

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Que pour la projection stratégique ou pour permettre la projection de 70 chasseurs, on ait besoin de 14 A330MRTT, je ne le conteste pas du tout. Mais je ne vois pas du tout le rapport avec les FAS. Les FAS n'ont pas du tout besoins de ravitailleurs aussi performants (et couteux) que les A330MRTT.

L'argument comme quoi on doit acheter des A330MRTT (plutôt que des kit pour les A400M) pour les FAS me paraît aussi hypocrite que de dire qu'on a besoin d'un PA2 pour pouvoir se servir de notre PA1.

On ne s'est jamais engagé à acheter 14 A330MRTT (d'ailleurs on parle sérieusement de s'équiper plutôt de KC45) donc je ne vois pas pourquoi on ne réduirait pas cette commande au profit d'A400M supplémentaires (ou juste de maintenir les 50 commandés contrairement à la plupart des autres)

1)Le MRTT est destiné à remplacer les composantes actuelles de ravitaillement en vol (KC-135R - 3 avions, C-135FR - 11 avions) et de transport stratégique de personnels et/ou de fret de faible encombrement (A310 - 3 avions, A340 TLRA en location-vente - 2 avions) par un unique type de vecteur polyvalent.

2)La force aérienne stratégique a besoin de renouveler ses ravitailleurs*.

3)Les 50 A400M devaient remplacer les 82 Transall dont les 29 C-160NG.

Sur 50 A400M, 6 devaient avoir un Kit de ravitaillement.

Une version navale de l'A400M/MPA

D'une, lorsqu'on voit que Berlin et Londres ont réduit leurs cibles de dotation pour cause budgétaire et restriction économique, que Berlin ne va pas remplacer ses anciens Atlantic 1 par un aéronef avec pilote car une partie des missions seront confiées à l'EuroHawk.Et que Londres vient d'annuler son programme Nimrod avion PATMAR.

Les A400M seront confiés à la brigade aérienne d'appui et de projection (BAAP) qui est responsable de tous les aéronefs de transport et de liaison (avions et hélicoptères : Transall C160, Hercule C130, Casa CN235, A310, A340, A319, Falcon 900, Falcon 50, Xingu, TBM 700, Super Puma, Puma, Fennec, Caracal …),

Alors songer que Paris va se prendre seule la R&D et l'assumer sur une hypothétique version Marine alors que l'Atlantique ATL2 doit être rénové (donc à financer et planifier, enfin quand on sait que c'est l'industriel Bréguet Dassault qui est le concepteur de l'avion PATMAR ATL2.Et que EADS a dû mal à placer son drone Talarion.Je doute fort que Dassault Aviation en soit écarté alors qu'il propose un MPA et l'état veut donner de l'ampleur à Thales.

*Les forces aériennes stratégiques (FAS) mettent en oeuvre les Mirage 2000 N et les missiles ASMP et ASMP-A. Et le Rafale au standard F3 qui assurere la composante aéroportée de la dissuasion, avec deux escadrons nucléaires et une capacité de ravitaillement associée.

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Philippe c'est un peu l'homme des combats perdus, PA2 enterré dés 2007 et A330MRTT.repoussé d'année en année depuis 10 ans.

L'A400M est plus polyvalent que l'A330MRTT, transport de troupes, véhicules, hélicoptères , fret tactique et stratégique plus l'option tanker ou l'absence de boom ne pénalise pas nos chasseurs..

Je ne pense pas que la dissuasion nucléaire soit devenue une cause perdue.

Les capacités en ravitaillement en vol, essentielles au maintien de la posture permanente de sûreté (dissuasion et sauvegarde), comme à la projection de puissance, reposent sur une flotte hétérogène, vieillissante, coûteuse et peu fiable. Le parc d’avions ravitailleurs est constitué de 11 C135FR acquis (neufs) en 1964 et 3 KC135-R construits en 1962 et acquis en 1998.

Si l'achat des A330 est reporté c'est que tout simplement, il n'y a pas les plus ou moins 2,5 milliards de € de budgéter.  

Et comme les parlementaires se plaisent à dire sur le sujet en 2007/2008:

Les capacités offertes par la flotte d’A400M devront être complétées pour satisfaire les contrats opérationnels des armées en matière de ravitaillement en vol et de transport stratégique. Le programme MRTT (Multi-Role Transport Tanker – avion multirôle de transport et de ravitaillement en vol) est destiné à répondre à ce besoin par une quinzaine d’appareils d’un modèle unique de type gros porteur polyvalent. Le futur avion doit pouvoir projeter, à 5 000 kilomètres et sans escale, 280 personnes au minimum ou 30 tonnes de fret palettisé. Cette capacité de transport logistique conséquente permettra aux MRTT de réaliser 15 % du contrat de la FRI et de contribuer significativement aux capacités européennes en matière de transport stratégique, de ravitaillement en vol ou d’évacuation sanitaire stratégique.

Le dossier de lancement de la conception du programme « Avion multirôle de ravitaillement en vol et de transport » a été signé par la ministre de la défense le 19 avril 2007. Il souligne l’intérêt d’approfondir l’acquisition en mode de contrat de partenariat au travers d’une phase d’évaluation préalable, conduite durant le stade de conception et permettant de proposer le choix du mode d’acquisition : achat patrimonial ou contrat de partenariat d’État (CPE) en 2008. La comparaison de l’acquisition en mode patrimonial et de l’acquisition en mode CPE s’effectue sur le périmètre, plus étendu, du coût global de possession de la fonction transport stratégique et de ravitaillement en vol. Les estimations actuelles des deux options étant très proches, il est nécessaire d’approfondir l’analyse de l’acquisition en mode CPE et le recours éventuel à des avions d’occasion. Il fut un temps envisagé de présenter l’évaluation préalable au deuxième semestre 2007, pour un avis de l’organisme expert fin 2007 ou début 2008, mais cette présentation a été reportée à la mi-2008. La décision finale devra combiner des éléments de coût avec les nécessités opérationnelles. L’achat patrimonial garantit un coût brut plus faible mais nécessite une dépense concentrée sur une courte période alors que le contrat de partenariat permet d’étaler le versement des paiements mais impose de couvrir l’ensemble du contrat en autorisations d’engagement dès sa signature. Par ailleurs, la mise en place d’un contrat de partenariat peut demander beaucoup de temps : au Royaume-Uni, il a fallu près de huit ans pour que le contrat soit signé (13). Il implique également des complexités juridiques incompatibles avec le besoin de remplacer rapidement les trois KC135 en fin de vie puisque, pour ces derniers, un remplacement au plus tard en 2011 impose une prise de décision dès 2008.

Pour un achat patrimonial, le calendrier initial prévoyait un lancement de l’étape de la réalisation fin 2008, une signature de la commande fin 2009 et une première livraison en 2012. Dans le cadre d’un contrat de partenariat, le glissement des échéances calendaires est estimé à un an pour la première étape et six mois pour les deux dernières. L’échéancier prévisionnel est susceptible de se dégrader en fonction du volume de commandes enregistrées par le constructeur.

La fonction ravitaillement et transport stratégique de personnels pourra à terme être assurée par huit A400M en configuration ravitaillement et transport intra-théâtre et entre neuf et 14 MRTT, neufs ou d’occasion.

À l’horizon de 2020, les 50 A400M et les 14 MRTT, renforcés par des C130, seront à même de remplir le contrat opérationnel de déploiement de la Force de Réaction Immédiate.

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Et comme les parlementaires se plaisent à dire sur le sujet en 2007/2008:

2007-2008 :

Ah oui, quand on était encore sur le modèle armée 2015, que l'on venait tout juste d'annuler le PA2, qu'on pouvait encore faire du déficit public et qu'il n'y avait pas encore eu la crise... :lol:

Le seul problème de l'option A-400m c'est que la fonction ravitailleur ne sera disponible que vers 2017, donc cela n'aurait pas fait de mal de faire de la soudure avec autre chose...

M'enfin tu avais proposé des A310 d'occase (comme l'A330 de notre président...) kités en MRTT ou sinon il devrait bien avoir quelque chose à faire dans la myriade des appareils russes de transport d'occase ?

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Je ne pense pas que la dissuasion nucléaire soit devenue une cause perdue.

  On est passé de trois à deux escadrons nucléaire mine de rien et les Rafale viendront se substituer au 2000N, ça ne changera rien sur le fait qu'il faille quasiment autant de pétrole à un Rafale que ce qu'il fallait à un 2000N mais l'escorte de protection pourrait disparaitre réduisant le besoin en ravitaillement.

  En plus ce dernier avertissement ne s'inscrit plus dans le contexte de l'affrontement est ouest et tendrait vers le "chirurgical nucléaire".  :lol: (j'ose)

  Si on se dotait de ces 13MRTT bye bye le bombardier long rayon d'action voir TLRA semi spatial.

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 On est passé de trois à deux escadrons nucléaire mine de rien et les Rafale viendront se substituer au 2000N, ça ne changera rien sur le fait qu'il faille quasiment autant de pétrole à un Rafale que ce qu'il fallait à un 2000N mais l'escorte de protection pourrait disparaitre réduisant le besoin en ravitaillement.

 En plus ce dernier avertissement ne s'inscrit plus dans le contexte de l'affrontement est ouest et tendrait vers le "chirurgical nucléaire".  :lol: (j'ose)

 Si on se dotait de ces 13MRTT bye bye le bombardier long rayon d'action voir TLRA semi spatial.

Pour la projection aérienne tactique, le besoin a été quantifié à 70 aéronefs.

Pour la projection aérienne stratégique à long rayon d'action, là encore il porte sur 14 appareils.

Le A330 AUG ne rentre pas dans les 14 appareils.

Alors, croire que l'on va avoir un bombardier lourd à long rayon d'action est pour l'instant limité, on doit faire face à la préservation de 228 chasseurs-bombardiers Rafale, 50 A400M+14 MRTT, une cinquantaine de hélicoptères et des drones en projet.

http://www.assemblee-nationale.fr/13/budget/plf2011/a2862-tVII.asp#P4288_563076

Le décret du 14 janvier 1964 relatif aux forces aériennes stratégiques (FAS) confie au conseil de défense le soin de fixer « la mission, l’organisation et les conditions d’engagement des forces aériennes stratégiques ». En application de l’article 4 du décret, le commandant des forces aériennes stratégiques :

- « participe aux études relatives à la définition et à l’emploi des forces aériennes stratégiques,

- prépare le plan d’opérations ; il établit à cet effet le bilan des moyens nécessaires à sa réalisation,

- prépare les forces à leur mission,

- participe à l’établissement des programmes d’essais et d’expérimentation du matériel ».

Actuellement les FAS s’appuient sur deux aéronefs désormais armés du missile ASMP-A (air-sol moyenne portée amélioré) : les Mirage 2000 N et les Rafale. À ces avions, il convient d’ajouter les ravitailleurs en vol qui permettent d’assurer l’autonomie et la permanence du dispositif ainsi que les appareils d’observation et de détection.

« Les [forces aériennes stratégiques], ce sont 2 000 personnes soit environ 3 % des effectifs de l’armée de l’air. Pour les moyens aériens, 50 Mirage 2000 N armés du missile ASMP ou ASMP-A ; 14 ravitailleurs de type C-135 et un certain nombre de Rafale F 3 biplaces armés de l’ASMP-A. […] Notre contrat […] nous impose d’être capables de tirer dans les mêmes délais que les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins. Les atouts de la composante aéroportée sont sa souplesse, sa précision, sa réactivité, un mode de pénétration des défenses atypique et sa visibilité qui permet de renforcer par des mesures démonstratives le discours du Président »

Les ravitailleurs

— Pour pouvoir intervenir dans n’importe quel endroit, les avions de combat doivent disposer de moyens de projection. Le porte-avions et les bases permanentes à l’étranger ou dans les territoires ultramarins sont des atouts précieux mais ils ne permettent pas un usage très souple contrairement aux ravitailleurs. Le chef d’état-major de l’armée de l’air relève en effet que « toutes les crises auxquelles nous avons participé depuis plus de trente ans ont clairement démontré que les moyens de ravitaillement en vol sont tout à fait dimensionnant et rapidement limitant, que ce soit pour des opérations menées dans un cadre national ou interalliés ».

Au sein de l’OTAN, seuls les États-Unis, le Royaume-Uni et la France possèdent cette capacité de ravitaillement en vol. La flotte française se compose de 11 C 135 FR acquis neufs en 1964 et de 3 KC 135 R acquis d’occasion en 1977 et 1998. La moyenne d’âge de ces appareils est de 47 ans, ce qui implique :

- une remise à niveau régulière de l’avionique pour respecter les exigences de circulation aérienne civile ;

- un risque croissant de problème technique majeur sur des appareils sans lesquels les avions ne peuvent pas voler ou avec d’importantes restrictions d’emploi ;

- un coût très élevé de l’heure de vol, jusqu’à trois fois supérieur à celui d’un appareil moderne.

Question écrite n° 75584 publiée au Journal officiel Assemblée nationale du 6 avril 2010

M. André Wojciechowski attire l’attention de M. le ministre de la défense sur le problème des ruptures capacitaires de nos ravitailleurs, éléments essentiels pour le maintien de notre stratégie de dissuasion. Il lui demande s’il n’y a pas là une urgence stratégique et opérationnelle dont il faut s’occuper au plus vite.

Réponse du ministre de la défense publiée au Journal officiel Assemblée nationale du 25 mai 2010

Le parc français d’avions de ravitaillement en vol est actuellement composé de 11 C-135 (acquis neufs en 1964) et de 3 KC-135 (acquis d’occasion en 1997 et 1998). Ces appareils, associés aux Mirage 2000N, constituent un des piliers de la dissuasion nucléaire française. Ils sont par ailleurs impliqués dans des missions de ravitaillement en vol des appareils de combat conventionnels, en opérations extérieures, en entraînement ou encore en convoyage vers les théâtres d’engagement des forces. Ces aéronefs sont soumis à des chantiers de rénovation indispensables pour leur permettre de s’intégrer dans les espaces aériens civils et de répondre aux exigences opérationnelles, dans l’attente de leur remplacement par les 14 futurs avions « multirôle de ravitaillement en vol et de transport » (MRTT), dont les livraisons devraient commencer à la fin de l’année 2015 et se terminer en 2022. Ainsi, dans le cadre du premier marché de rénovation des C-135 et des KC-135, notifié à Sogerma Services en janvier 2007, les derniers appareils modifiés ont été livrés en 2009. La seconde tranche de rénovation, notifiée à Air France Industries en janvier 2009, concerne les 11 C-135 dont les derniers appareils modifiés seront livrés en 2014. Enfin, compte tenu du calendrier de livraison des futurs avions MRTT, une troisième tranche de rénovation des C-35 est programmée à l’horizon 2011. Ce programme de rénovation ne lève pas complètement le risque de limitation capacitaire lié au vieillissement de ces appareils. Les résultats définitifs d’une étude de vieillissement réalisée sur chacun des aéronefs sont attendus pour l’été 2010. Pour autant, sur la base des inspections déjà réalisées, la possibilité de maintenir les avions en service jusqu’à l’horizon 2022 n’est actuellement pas, à ce stade, remise en cause. La planification actuelle des livraisons du programme MRTT assure le tuilage avec un retrait progressif et cohérent de la flotte des C-135 et des KC-135 afin d’éviter une rupture capacitaire dans ce domaine. Enfin, des études capacitaires ont été menées pour prendre en compte toutes les synergies possibles entre les futures flottes des 14 MRTT et des 50 A400M (pouvant tous être équipés d’un kit de ravitaillement en vol).

Le remplacement des ravitailleurs apparaît donc prioritaire, le chef d’état-major de l’armée de l’air soulignant que « l’acquisition de MRTT , prévus dans la loi de programmation militaire, permettra de remplacer une flotte de Boeing C135FR cinquantenaire » .

La LPM prévoit en effet l’acquisition de 14 A330-MRTT, sans en préciser le calendrier de livraison. Anticipant de possibles retards, elle précise que « les ravitailleurs en vol en service seront rénovés dans l’attente de l’entrée en service du MRTT ».

— Les ravitailleurs C 135 assurent principalement des missions de ravitaillement mais peuvent aussi être configurés pour d’autres missions et notamment pour des missions d’évacuation sanitaire stratégique avec la mise en place du kit Morphée (module de réanimation pour patient à haute élongation d’évacuation). Le module lourd pour soins intensifs assure la prise en charge d’un blessé grave placé sous assistance respiratoire et perfusé. Le module léger permet le transport de deux blessés moins graves, perfusés. Quatre médecins, cinq infirmiers, deux convoyeurs de l’air, éventuellement accompagnés d’un psychiatre, d’un spécialiste des brûlés ou d’un chirurgien, constituent l’équipe Morphée dont la formation spécifique est organisée par l’école du Val-de-Grâce.

Ces appareils apparaissent donc indispensables aux forces et leur modernisation ne pouvait être reportée. Le premier marché de rénovation des C 135 FR a été notifié en janvier 2007 à Sogema Services. Il concernait les instruments de bord, notamment le système d’alerte de trafic et d’évitement de collision, ainsi que les outils de détection et la surveillance vidéo. La seconde tranche de rénovation a été notifiée à Air France Industries le 14 janvier 2009 pour près de 37 millions d’euros avec des livraisons s’étalant jusqu’en 2014. Ce programme ne permet cependant pas de faire face à toutes les obsolescences et il faudra vraisemblablement engager une nouvelle tranche de modernisation.

Cet effort ne concerne hélas que les 11 C 135, les trois KC 135 ayant été retirés du programme de rénovation.

L’état du parc de ravitailleurs met clairement en évidence la nécessité et l’urgence du programme MRTT dont le ministre de la défense a pourtant annoncé le report en juillet dernier.

— Le MRTT est appelé à succéder aux avions de ravitaillement en vol ainsi qu’aux avions de transport stratégique de personnels et de fret de faible encombrement, c’est-à-dire aux trois A310 et à l’ A340-TLRA. Il pourra ravitailler les avions de combat et les avions plus lourds tels que l’AWACS ou l’A400M. Il peut transporter jusqu’à 111 tonnes de carburant, transférées à la vitesse de 4 600 litres par minute.

Ce programme doit faire face aux atermoiements français car à la différence de l’A400M, il est techniquement opérationnel. En France, malgré l’urgence, aucune décision n’est encore prise.

À l’export, l’A330-200 MRTT a d’ores et déjà convaincu l’Arabie Saoudite (6 avions), l’Australie (5 avions) et les Émirats arabes unis (3 avions).

Aux États-Unis, il est en compétition avec le KC-767 de Boeing pour le remplacement des 500 ravitailleurs de l’US Air Force. Traditionnellement fermé aux importations de défense, le marché américain s’est ouvert à l’extérieur en 2008 en raison des difficultés de son industrie avant de replonger dans les tentations nationalistes dans un contexte économique bouleversé. Le 23 mai 2003, Boeing avait obtenu un contrat en vue du renouvellement de 100 avions ravitailleurs, pour un montant total de 20 milliards de dollars. Un an plus tard, le contrat a été annulé par la justice américaine en raison d’un grave conflit d’intérêt. En 2007, un nouvel appel d’offres est lancé mais pour 179 avions ravitailleurs et un montant évalué à 35 milliards de dollars. Le 29 février 2008, le marché est attribué à Northrop Grumman associé à EADS. C’est un événement considérable pour l’économie américaine : Boeing qui s’appuie traditionnellement sur les programmes militaires américains pour développer ses offres civiles, est devancé par un concurrent européen associé à un partenaire américain.

La crise économique et la campagne présidentielle viennent remettre en cause cet engagement : en septembre 2008, l’appel d’offres est de nouveau annulé en se fondant sur un vice de forme, ce qui suscitée l’indignation des Européens. L’appel d’offres devient une affaire essentiellement politique. Boeing et Northrop Grumman mènent alors de virulentes campagnes auprès des membres du Congrès. Les élus de l’État de Washington, toutes tendances confondues, se mobilisent fortement et publiquement en faveur de Boeing ; ceux de l’Alabama, en faveur de Northrop Grumman et d’EADS. L’élection en septembre 2009 du représentant républicain de l’État de Washington, Norm Dicks, à la présidence de la sous-commission en charge des acquisitions de défense de la chambre des représentants est venue compliquer la donne politique.

Un nouvel appel d’offres est lancé en septembre 2009. Mais le 8 mars 2010, EADS et Northrop Grumman annoncent leur retrait, considérant que la mise en concurrence faussée. Le 20 avril 2010, après avoir reconsidéré sa position, EADS annonce qu’il présentera une offre avec des sous-traitants américains dont General Electric. La lutte d’influence recommence avec des échanges politiques forts. La sénatrice démocrate de Washington, Patty Murray, déclare par exemple que « prolonger cette compétition pour autoriser une compagnie étrangère illégalement subventionnée à soumissionner est mauvais pour les travailleurs américains, nos hommes et femmes en uniforme, les contribuables et notre économie ». Le sénateur républicain de l’Alabama, Jeff Sessions, souligne pour sa part que « la décision d’EADS de soumissionner seul sauve la compétition et devrait être une douce musique aux oreilles des contribuables et des hommes et femmes en uniforme qui dépendront de cet avion pendant les décennies à venir » (179).

L’enjeu central est assurément l’emploi généré par le contrat et non les qualités propres des avions. Confronté à des difficultés majeures sur ses nouveaux modèles civils, Boeing a impérativement besoin du nouvel avion militaire pour préserver l’activité de ses salariés de Seattle. Conscient de son retard technologique et de la nécessité de rallier à lui des élus de l’ensemble du territoire américain, le constructeur aéronautique décide de développer ses activités sur la côte Est.

a) L’A400M

● L’A400M a une capacité d’emport de 36,6 tonnes pour le fret ou de 116 parachutistes pour le transport de passagers. Il peut également remplir des fonctions d’avion ravitailleur en transportant 41 tonnes de carburant transférables avec 1 heure d’attente à 450 kilomètres. Son rayon d’action optimal est de 3 295 km à pleine charge et sa vitesse de croisière de 760 kilomètres/heure. Le coût unitaire de l’A400M est estimé, avant renégociation contractuelle, à 145 millions d’euros.

Dans son avis budgétaire sur le projet de loi de finances pour 2010, le rapporteur avait analysé la situation du programme A400M. Il considérait que « malgré des éléments très positifs, les États et les industriels doivent désormais trouver un terrain d’entente sur le plan financier, le contrat actuel ne pouvant pas être poursuivi en l’état » (226). Les négociations ont été engagées entre les six pays partenaires et un accord a été obtenu en mars 2010. Pour autant, il s’est fait au prix de réductions de cibles des clients. Le ministre a indiqué en attendre la confirmation formelle. Il est toutefois vraisemblable que l’Allemagne réduira sa commande, passant de 60 à 53 60 appareils puisqu’elle s’est engagée dans un plan de rigueur budgétaire très fort pour sa défense et que ses Transall sont encore opérationnels. Le Royaume-Uni devrait également commander trois appareils de moins que prévu.

Il convient par ailleurs de résoudre des difficultés techniques persistantes, notamment en ce qui concerne le système de suivi de terrain (flight management system).

Pour éviter de prendre encore du retard sur le programme, les clients ont accepté de recevoir cinq versions différentes de l’appareil. En contrepartie, il faut que l’industriel s’engage à résoudre les difficultés restantes dans les délais. Comme l’a souligné le ministre, il faut prendre « toutes les garanties nécessaires vis-à-vis de l’industriel car nous avons absolument besoin de cet avion : il faut éviter de nous retrouver, en 2013 ou en 2014, en face d’un constructeur qui n’aurait pas pu tenir ses engagements » (227).

La première livraison devrait avoir lieu en 2013 et la France devrait disposer de huit appareils à la fin de l’année 2014, les livraisons françaises s’achevant en 2024.

Sur le plan financier, il n’est pas possible de déterminer le montant exact des surcoûts tant que l’avenant au contrat n’a pas été signé par les clients et par l’industriel. Comme l’a indiqué le délégué général pour l’armement, il est prévu une hausse de 10 % du prix du contrat, soit deux milliards d’euros hors taxes. En complément, « et en dehors du cadre du contrat, les États vont apporter 1,5 milliard d’euros d’investissements avec, en contrepartie, une rémunération perçue sur les ventes de l’A400M à l’exportation » (228), la part française représentant 400 millions d’euros.

En 2011, la France dépensera près de 233 millions d’euros en AE et 331,5 millions d’euros en CP pour l’A400M ; elle a déjà engagé près de 5,5 milliards d’euros sur ce programme.

● Les concurrents de l’A400M sont nombreux mais n’ont pas la polyvalence de l’appareil européen. Ils privilégient une capacité qu’il s’agisse de la capacité d’emport, du rayon d’action ou du coût unitaire.

Le Boeing C-17 peut transporter à 800 km/h sur 4 500 kilomètres 186 passagers ou 102 parachutistes, ou, pour le fret, une charge utile allant jusqu’à 74,7 tonnes. Le prix unitaire de cet avion hors normes s’élève à 240 millions de dollars.

L’Antonov 70 est un gros-porteur russo-ukrainien dont le développement a été perturbé par les relations tendues entre Moscou et Kiev et par de premiers essais techniques catastrophiques. Relancé récemment, ce projet vise à profiter des déboires de l’A400M. Pouvant transporter 30 tonnes de fret ou 96 parachutistes, il peut voler à 750 km/h avec un rayon d’action de 3 000 km. Il aura une capacité de transport inférieure à celle du géant Antonov-124 avec sa capacité d’emport de 130 tonnes sur plus de 3 000 km.

Le gros-porteur russe Iliouchine 76 emporte 47 tonnes, 140 passagers ou 125 parachutistes jusqu’à plus de 7 000 kilomètres.

Le quadrimoteur C-130-J Super-Hercules de l’américain Lockheed Martin peut transporter à 615 km/h, sur 3 150 kilomètres, 21 tonnes de charges utiles. Son prix unitaire est de 80 millions de dollars.

Le KC-390 est un programme de la société brésilienne Embraer estimé à 1,3 milliard de dollars pour un prix unitaire évalué à 60 millions de dollars. Ce biréacteur a une capacité d’emport de 19 tonnes, de 80 passagers ou de 64 parachutistes. Les premiers essais en vol sont programmés pour 2014 avec une mise en service opérationnel au sein des forces aériennes brésiliennes en 2016.

L’Inde et la Russie se sont accordées sur un projet commun d’avion de transport multirôles (MTA). En septembre 2010, la société indienne Hindustan Aeronautics Limited s’est associée avec les Russes United Aircarft corporation et Rosoboronexport pour mener à bien ce projet au sein d’une société ad hoc. L’objectif est de disposer d’un avion avec une capacité d’emport de 15 à 20 tonnes pour un rayon d’action de plus de 2 500 km à une vitesse de croisière avoisinant les 800 km/h. Le coût global de ce programme est estimé à 600 millions de dollars.

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En ce qui concerne un bombardier lourd a long rayon d'action, la France n'en a jamais fait l'etude ni exprime le besoin il me semble, je vois pas pourquoi on s'y mettrait maintenant... qu'on arrive a financer ce qu'a evoque philippe et ce sera deja bien. Si par miracle on arrivait a degager des ronds en sus, je prefererais voir les livraisons de rafale passer a la vitesse superieure et financer un PA2.

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Alors, croire que l'on va avoir un bombardier lourd à long rayon d'action est pour l'instant limité, on doit faire face à la préservation de 228 chasseurs-bombardiers Rafale, 50 A400M+14 MRTT, une cinquantaine de hélicoptères et des drones en projet.

  Le bombardier lourd à long rayon d'action on l'a de facto avec l'A400m, ce que je propose serait plutot de lancer un voir des programmes plus stratégique que les A330MRTT qui s'inscrive dans une dynamique OTAN de nation cadre et non de souveraineté Nationale.

  Je serais pour lancer le projet de Micro Lanceur Aéroporté sous Rafale, militariser le projet de tourisme spatial D'Astrium et pourquoi pas aussi le Vehra de DA, enfin un truc qui nous remonte dans l'échelle des puissances.

  A coté de ça les A330MRTT font pas tripettes et y renoncer ne mettra pas en péril une d'assemblage surbooké.

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Sauf que l'architecture de l'A400M n'est pas vraiment adapté ni a la veille aéroporté, ni a la patrouille maritime "moderne". Ce qu'on veut pour les deux cas c'est une vitesse de transit rapide et économique, un temps de patrouille maxi a haute et moyenne altitude. La nécessité d'opérer au raz des vagues pour faire marcher la MAD, n'est plus, pareil pour le larguage des munitions. C'est la raison pour laqelle dans la lutte ASM les US sont passé a du P7. Pour l'observation basse altitude, donc la SURMAR ils ont optés pour du Persuaders "Ocean Sentry" - temps de patrouille a plus de 8h, en remplacement des Guardian -.

Si je suis bien, ( mais pas sûr vu la longueur de certaines interventions - surtout sur me MRTT apparemment - que je n'ai pas lues ) sur l' A400M à rentabiliser ( les autres Airbus n'en ayant pas besoin d'être encore rentabilisés )

=>  on pourrait garder de l' A400M son aile, ses moteurs et sa queue ( je schématise ) et adopter un fuselage "plus classique" à la A330 ou A310  et on obtiendrait la base recherchés à la fois comme AWACS et comme PATMAR !  ( un TU-114 à l'européenne quoi ! )

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  Le bombardier lourd à long rayon d'action on l'a de facto avec l'A400m, ce que je propose serait plutot de lancer un voir des programmes plus stratégique que les A330MRTT qui s'inscrive dans une dynamique OTAN de nation cadre et non de souveraineté Nationale.

  Je serais pour lancer le projet de Micro Lanceur Aéroporté sous Rafale, militariser le projet de tourisme spatial D'Astrium et pourquoi pas aussi le Vehra de DA, enfin un truc qui nous remonte dans l'échelle des puissances.

  A coté de ça les A330MRTT font pas tripettes et y renoncer ne mettra pas en péril une d'assemblage surbooké.

Effectivement et pour le cout modeste de la validation de l'emport palettisé de scalps

Et on pourrait rajouter à la liste de P4:

La fonction mothership/ravitailleur de drone qui idéalement seraient une extrapolation drone du Scalp comme dans le projet Minion UCAV de lockheed ce qui permettrait de partir déjà d'une base stealth à la différence du Mantis

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Effectivement et pour le cout modeste de la validation de l'emport palettisé de scalps

Nan, c'est vrai... Juste la sécurisation et la validation de l'emport, du largage de la séparation d'un bloc en chute libre...

Je suis pas sûr que tu te rende compte de la complexité de la chose...

La largage de munition est une des chose les plus complexe à modéliser et à mettre au point, les ingénieurs de dassault ne savent même pas avec précision quelle méthode ils vont utiliser sur le neuron, c'est dire...

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Nan, c'est vrai... Juste la sécurisation et la validation de l'emport, du largage de la séparation d'un bloc en chute libre...

Je suis pas sûr que tu te rende compte de la complexité de la chose...

La largage de munition est une des chose les plus complexe à modéliser et à mettre au point, les ingénieurs de dassault ne savent même pas avec précision quelle méthode ils vont utiliser sur le neuron, c'est dire...

B*rdel faut arrêter de pousser des cris d'orffraye chaque fois qu'il y a un développement à faire :

Les ingénieurs c'est leur Taff de développer, ils sont formés et payés pour, c'est pas des glandos de bloggeurs internet qui croient tout savoir parce qu'ils ont le droit d'aligner 2 lignes et d'avoir une zolie foto en dessous.

Pour mémoire le développement de la pallétisation des scalps/storm shadow a déjà été largement défriché par les GiBi au niveau du programme FOAS-CALCM

Les allemands aussi ont développé cela pour leur Taurus.

De toutes façons, c'est FORCEMMENT moins couteux que de développer UN Bombardier PUIS de valider ses emports.

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B*rdel faut arrêter de pousser des cris d'orffraye chaque fois qu'il y a un développement à faire :

Les ingénieurs c'est leur Taff de développer, ils sont formés et payés pour, c'est pas des glandos de bloggeurs internet qui croient tout savoir parce qu'ils ont le droit d'aligner 2 lignes et d'avoir une zolie foto en dessous.

Pour mémoire le développement de la pallétisation des scalps/storm shadow a déjà été largement défriché par les GiBi au niveau du programme FOAS-CALCM

Les allemands aussi ont développé cela pour leur Taurus.

De toutes façons, c'est FORCEMMENT moins couteux que de développer UN Bombardier PUIS de valider ses emports.

T'inquiète pas , si y avait une guerre ca serait validé en 24h ;) c'est juste un MDCN lourdé dans un conteneur avec un extracteur ... le truc le plus chiant c'est l'alignement de la centrale inertielle.

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Pour mémoire le développement de la pallétisation des scalps/storm shadow a déjà été largement défriché par les GiBi au niveau du programme FOAS-CALCM

:lol:

ils ont rien défriché du tout, ils ont simplement lancé une évaluation de la possibilité de cette solution.

Si faut lancer une évaluation pour savoir si c’est possible, c’est bien que ce n'est pas aussi simple que tu as l'air de le croire. D'ailleurs, le programme a été abandonné suite à cette évaluation... Tient, il y aurait-il une raison style... je sais pas moi ? Des problèmes techniques plus important que tu ne le pense ? :P

De toutes façons, c'est FORCEMMENT moins couteux que de développer UN Bombardier PUIS de valider ses emports.

Et forcément plus coûteux que d'utiliser nos avions de combat considéré comme étant en surnombre et pour les quels l’emport de plusieurs missiles est déjà validé. Une patrouille de 2 rafales emporte 4 SCALP ou 12 AASM à des milliers de km sans que ça coute un centime en développement, et en plus, il est capable de se défendre contre les forces de défense de l'armée qui justifie ce largage, dingue non ?

Sachant que l'utilisation du SCALP est soumis à autorisation présidentielle au même titre que l'ASMP (arme classé comme stratégique) une telle capacité est plus que suffisante.

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Sachant que l'utilisation du SCALP est soumis à autorisation présidentielle au même titre que l'ASMP (arme classé comme stratégique) une telle capacité est plus que suffisante.

C'est vraiment parce qu'il s'agit d'une arme stratégique au même titre que nos armes nucléaires ou juste parce qu'il s'agit de la munition la plus chère actuellement en service et doté de performance pouvant facilement servir à des missions stratégiques nécessitant l'accord du président? Sinon même le canon de 30mm du rafale peut avoir besoin de l'autorisation du Président (ou du premier ministre s'il n'est pas joignable) pour tirer sur un liner civil.
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C'est vraiment parce qu'il s'agit d'une arme stratégique au même titre que nos armes nucléaires ou juste parce qu'il s'agit de la munition la plus chère actuellement en service et doté de performance pouvant facilement servir à des missions stratégiques nécessitant l'accord du président? Sinon même le canon de 30mm du rafale peut avoir besoin de l'autorisation du Président (ou du premier ministre s'il n'est pas joignable) pour tirer sur un liner civil.

C'est en raison de ses performances et des missions qui lui sont confiés, à savoir l'attaque de centre stratégiques (centre de décision et de commandement). Potentiellement, la fenêtre de la chambre d'un palais présidentiel.

Pour le tout venant, l'AASM et les GBU sont là.

@+, Arka

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:lol:

ils ont rien défriché du tout, ils ont simplement lancé une évaluation de la possibilité de cette solution.

Si faut lancer une évaluation pour savoir si c’est possible, c’est bien que ce n'est pas aussi simple que tu as l'air de le croire. D'ailleurs, le programme a été abandonné suite à cette évaluation... Tient, il y aurait-il une raison style... je sais pas moi ? Des problèmes techniques plus important que tu ne le pense ? :P

On peut aussi penser qu'il ne fallait pas  décrédibiliser l'Eurofighter en tant que bombardier plus qu'il ne l'est.

Sachant que l'utilisation du SCALP est soumis à autorisation présidentielle au même titre que l'ASMP (arme classé comme stratégique) une telle capacité est plus que suffisante.

Dans le cadre de gros conflit avec plus de 100 SCALP à tirer par jour l'A400M aurait ses avantages.

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Plait il ? :lol:

Envisager d'utiliser  l'A400M comme bombardier lourd ou comme MRTT est il HS alors qu'on est sur le fil ce cette avion?

Si je venais a disserter sur AN 70, le C17 je comprendrais mais là non. ;)

Et sur le fil "intérêt d'un gros bombardier" certains te diraient qu'il ne s'agit pas de discuter d'une potentielle version bombardier de l'A400M mais de l'intérêt stratégique de disposer d'un tel outil sans définir de quel avion en particulier il serait extrapolé ^-^

Je crois que sur un fil dédié à l'A400M il est naturel que l'on parle des différentes versions possibles de cet appareil, conçu avec des normes civiles exprès justement dans cette perspectives d'augmenter sa polyvalence d'emploi et faciliter le développement de version pouvant opérer depuis des aéroports civils.

Si on évoque une possible version "lutte anti-encendies - bombardier d'eau" du Grizzly on ne va s pas créer un fil "intérêt de disposer d'un gros bombardier d'eau qui n'est pas un hydravion", idem pour une possible version bombardier stratégique ou patrouille maritime ... 

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Plait il ? :lol:

Envisager d'utiliser  l'A400M comme bombardier lourd ou comme MRTT est il HS alors qu'on est sur le fil ce cette avion?

Si je venais a disserter sur AN 70, le C17 je comprendrais mais là non. ;)

Le programme de l’A400M, avion de transport tactique et stratégique, est destiné à renouveler la capacité de transport de l’Armée de l’Air pour répondre aux nouveaux besoins des forces en opérations.

-  Un grand rayon d’action

-  Une vitesse de croisière élevée

-  Une grande capacité de transport :

   * 116 passagers

   * 66 brancards pour les opérations d’évacuation sanitaire

   * une soute conçue (taille et masse transportée) pour permettre l’emport des matériels des forces les plus volumineux des forces armées, comme les hélicoptères (NH90, Tigre), ou les véhicules blindés de transport de troupes (VBCI).

   * la possibilité de configurer la soute en transport mixte (charges + passagers)

-  La capacité d’aérolargage de troupes et de matériels en milieu hostile ou en condition environnementales dégradées depuis la basse ou la haute altitude, la capacité de largage de charges lourdes

-  Une capacité à opérer des vols tactiques à basse altitude

-  La capacité d’être ravitaillé et de ravitailler en vol, sur théâtre d’opération, avions de combats, de transport et hélicoptères.

-  La possibilité d’opérer sur des terrains sommaires de petite taille

-  L’autonomie durant la phase sol des opérations

-  Une faible vulnérabilité et un système d’autoprotection performant pour assurer une bonne protection aux équipages et aux passagers.

Donc quand je dis, si on veut en faire un Bombardier lourd TLRA, autant passer ici ]http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=6992.msg0;boardseen#new]http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=6992.msg0;boardseen#new]Il compte pour des prunes ce fil ou quoi ? http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=6992.msg0;boardseen#new , y voir les besoins, les possibilités, les coûts et les perspectives.

Il me plaît  :lol:

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