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Marine : Un troisième BPC pour remplacer la Jeanne d'Arc ?


Philippe Top-Force
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vous croyez vraiment qu'on va pouvoir transformer ce petit appareil en un gunship ?

parce que sa charge utile, c'est à peine 2.5 tonnes (par contre je sais pas si c'est avec ou sans carbu...), et je parle là de la version civile. Avec les blindages, systèmes de contremesures et de visées, ça va très vite descendre, au point d'avoir un machin coutant cher et juste capable d'embarquer une paire de Mag-58 en sabort...

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Wiki dit :

"Max. à vide 4,765 kg

À vide

Max. au décollage 7,258 kg

Max. à l’atterrissage

Kérosène

Passagers 6 à 9 passagers

Fret 2500 kg"

donc possiblement indépendant du carburant

Mais on trouve ceci sur globalsecurity.org :

V-22 Escort

As of 1997 the V-22 escort aircraft was expected to serve in the air-to-air combat mode while escorting the V-22s to shore and back to ship-board base. Additionally, the escort is required to engage in air-to-ground warfarein the vicinity of the landing zone where the V-22 is off-loading troops and/or cargo.

The basic mission requirements and constraints dictate that the vehicle must:

    * Be capable of operating from the same class of Navy ships as the V-22 (LHA, LPH, and LHD). I.e. - must be able to fit into the ship elevators and hanger decks.

    * Have a two-man crew.

    * Have a maximum hover-out-of-ground-effect(HOGE) disc loading of 20 lbs/ft2 at maximum takeoff gross weight (TOGW) to minimize erosion and blowing dust from unpreparedsurfaces during VTOL operations .

    * Have a vertical rate of climb (VROC) of at least 1,000 feet per minute at TOGW, standard sea level, maximum rated engine power (MRP).

    * Have a dash speed of at least 400 knots at an altitude of 3,000 feet, MRP.

    * Be able to sustain a 5.0 g turn at TOGW, flying at 250 knots at an altitude of 3,000 ft.

    * Have a weapons load consisting of: internal or turreted 20 millimeter cannon+1500 rounds of ammunition, 4 AIM-9L air-to-air missiles, and 4 AGM-114 air-to-ground missiles.

The two most promising VTOL candidates that can fulfill this mission are the Variable Diameter Tiltrotor (VDTR) and the Stopped Rotor/Wing (SRW). These concepts were selected for comparison in this study based on their potential to meet the dash requirementas well as the military nature of the mission.

The Bell/Agusta 609, made by a commercial joint venture between Bell Helicopter and Agusta, of Italy, is about one-third the size of the V-22. The Bell/Agusta 609 potentially could serve in an armed escort role, assuming that it could be reconfigured as a gunship. An armed 609 also would be considered as a possible replacement for the Marine Corps’ Cobra gunship, in the 2015-2020 timeframe.

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The Bell/Agusta 609, made by a commercial joint venture between Bell Helicopter and Agusta, of Italy, is about one-third the size of the V-22. The Bell/Agusta 609 potentially could serve in an armed escort role, assuming that it could be reconfigured as a gunship. An armed 609 also would be considered as a possible replacement for the Marine Corps Cobra gunship, in the 2015-2020 timeframe.

"potentially could", "assuming that it could" ça fait beaucoup de conditionnel pour une seule phrase  :lol:

En plus, le remplaçant du Cobra, c'est le Cobra :lol:

Surtout qu'une bonne partie, si ce n'est la majorité, des Ah-1Z sont des machines neuves et pas des AH-1W modernisés.

Bref, de quoi tenir au moins 15-20 ans avant leur remplacement, au minimum.

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oui effectivement

mais c'est aussi un système européen qui aura ainsi son développement propre à la différence du F-35B dont la version est voulue par l'USMC.

Ceci dit je n'avais pas lu jusqu'au bout cette citation :

In 2003 the US Marine Corps considered the HV-911 Eagle Eye tiltrotor UAV as the much-discussed V-22 escort. The Eagle Eye will be air transportable inside V-22s on missions, reducing footprint and ending the need to use C-130s. The USCG signed up for the aircraft as one of the primary surveillance assets it's programmed to get as part of the Deepwater project. It is helping the Marines get the new escort proposal in shape.

In 2003 Bell continued concept development involving attack and escort versions of the tiltrotor for use with both the V-22 and the QTR. These range from reaping the benefits of commonality by mating the V-22 wing and propulsion systems with a different fuselage and cockpit, which would create an attack tiltrotor with A-10 characteristics, to developing a completely new design for a stealthy attack/escort tiltrotor.

Là où cela redevient potentiellement concret, est que le Bell Eagle Eyes est l'un des 3 candidats au programme dedrone Naval embarqué DEVIL :

Image IPB

Est ce quelqu'un a des nouvelles de ce programmes dont les études sont finies (J'ai entrevu qu'à Eurosatory, l'eagle eyes était désavantagé du fait de sa remise en cause par les gardes cotes US)

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Avais tu discuter avec déjà le 88-2 Eco en ligne de mire : autant avec le réacteur actuel il n'y a pas d'emport intéressant, autant là le max thérique passe à 18 t soit plus de 9 t de charge utile : cela correspond à la charge d'un rafale en config aérienne.

Oui, c'était pris en compte naturellement. J'avais également ajouté un train sauteur amélioré et une vitesse du navire de 25noeuds (on en est loin avec un BPC). Malgré tout, il aurait tout de même fallu un tremplin pour que les avions opèrent dans de bonnes conditions de sécurité avec une charge intéressante (2 réservoirs supersoniques, 4 missiles air-air et 4 bombes guidées de 125kg).

Après, j'imagine que sur un BPC rallongé, il y a moyen de réduire se tremplin, mais ça ne résout pas pour autant la question de la  vitesse maximale, même avec une meilleur propulsion.

Disons plutôt que les compromis en matière de coûts, d'autonomie et de polyvalence. En effet, un tremplin, ça réduit le nombre de spots disponibles pour les hélico et, loin d'entrainer les équipages de Rafale M, cela leur demandera une qualification totalement différente (STOL) sans résoudre le problème de l'entrainement au catapultage.

Après, c'est peut-être la Marine qui est trop rigide, je ne dis pas le contraire.

Cela dit, le concept de petit porte-avions peut être intéressant, si un jour on avait besoin de construire rapidement des navires de ce type. Mais il vaudrait peut-être mieux s'orienter vers un modèle type Cavour ou un de ses nouveaux navires "amphibies" US: un véritable porte-aéronefs (éventuellement avec 2 catapultes) et des capacités de transport de troupes/hélicoptères, mais pas forcément de chalands ou de capacité amphibie.

En attendant, je pense qu'il vaudrait mieux attendre de voir si on a le financement pour le PA2 après 2011. Une solution palliative et temporaire finirait comme toujours par devenir la solution définitive, grâce à nos amis les politiciens/comptables de tous bords!

Pour l'exportation et DCNS cela-dit, je pense qu'ils feraient mieux de proposer une offre totalement nouvelle. Un mini-PA classique, légèrement plus petit que le CDG, avec le choix entre un tremplin ou 2 petites catapultes, et une propulsion en pod (si elle permet d'atteindre les vitesses nécessaires). En gros, un navire de la taille du Cavour ou des porte-avions indiens, reprenant l'industrialisation des BPC.

Ce serait con de voir un autre marché (Brésil?) nous passer entre les mains par manque d'offre crédible face aux Italiens ou aux Espagnols.

Enfin bon, j'espère que tu as bien compris que je n'ai rien (à part quelques menus détails) contre ton idée sur le plan technique ou même logique. Bien au contraire, ça m'a donné de super idées de scénario pour de prochains what-if.

Non là où je sentais qu'il y avait un problème, c'était au niveau doctrinal et politique. Je ne sens pas la Marine Nationale prête pour se genre d'expériences, surtout si elle espère toujours avoir un nouveau PA un de ses jours.

Les mentalités sont souvent bien plus dur à changer que les navires eux-même!

En même temps, quand la Marine essaie de changer ses doctrines pour faire mieux pour moins cher (remplacer les avisos par des FREMM pour profiter d'un effet de série globalement très attractif), les politiques arrivent derrière pour la casser dans son élan!

C'est pas ça qui va l'inciter à la souplesse!

Sur l'utilité:

Je suis frappé de la redondance de système du fait du risque de "fortune de guerre" et là tu proposes une simple couverture avec des FAA...

Stratège disait que cela ne marche pas.

Enfin bon, ce que dit Stratège...  ;)

Soit on fait un débarquement qui ne nécessite une DA que pour de la pure autodéfense, et dans ce cas là on arrête de se foutre de la gueule du monde te on met des Mistral sur les BPC, une conduite de tir air-air pour les 76mm des Horizon, des MICA VL sur les FREDA, 16 Aster de plus pour les Horizon etc... (bref tous ces petits "plus" qui peuvent sauver des centaines de vies et des milliards d'euros de matos pour pas grand chose).

Soit on fait un débarquement qui nécessite une grosse DA et là, on ne se passe pas d'un vrai PA avec des vrais capacités aériennes. Et dans ce cas là on achète un PA2. Même les US fonctionnent comme ça.

En l'occurrence, on a une classe politico-comptable qui a décrétée que nous n'aurons pas à faire de vraie guerre dans les 15 prochaines années, et qu'on pouvait se passer de l'un comme de l'autre des choix présentés ci-dessus.

Je trouve ça crétin mais bon. Quitte à choisir, je préfère qu'ils optimisent la protection des navires qu'on a déjà plutôt que de tabler sur un mini-porte-avions qui n'existent pas encore, même sur papier.

Sur le concept :

on peut remarquer que les USA qui ont une pléthore de moyens aériens et pourtant ont des Harriers sur leur LHD. certes plus pour du CAS

Tout à fait.

D'ailleurs, ça vaut peut-être le coup de faire un petit historique des porte-avions "légers" et de leur usage.

Il y en a trois principaux:

1) Lutte anti-sous-marins et de surface.

C'était le principe des CVS que les Américains n'ont finalement pas construits (qui ont donné le PdA Espagnol), en droite ligne des GAN qu'ils formaient jusque dans les années 60-70 autour de leurs vieux PA légers de la WWII.

Le dernier PA australien finit sa carrière comme ça, et nos propres PA ainsi que ceux des Anglais servirent de CVS à de nombreuses reprises. Le Sao Paulo Brésilien est actuellement utilisé dans une doctrine proche du CVS de l'OTAN.

Ils emportent/emportaient surtout des hélicoptères polyvalents, surtout orientés vers la lutte ASM, mais embarquaient aussi des avions de guet aérien et de lutte ASW/anti-navire (Alizé, S-2, S-3, E-1 etc...), mais également quelques chasseurs d'attaque rapide (A-4, A-6, Harrier, Etendard) et quand c'était possible des chasseurs légers pour la défense aérienne locale du GAN (Crusader, Sea Harrier, A-4 etc...)

2)Action vers la terre/Aide au débarquement:

C'est le cas de quasiment tous les porte-aéronefs Européens (Anglais qui n'ont plus de Sea Harrier, Italiens et Espagnols), ainsi que de tous les porte-aéronefs de l'USMC.

Leurs capacités anti-aériennes sont en théorie purement défensive, même si l'utilisation d'AMRAAM sur les Harrier II+ permet l'emploi en tant qu'intercepteurs dans certains cas.

Pour les navires US, les avions sont présents au même titre que des hélicoptères, pour du CAS et éventuellement la lutte anti-aérienne légère (anti-hélicoptères surtout. Chez nous, les Tigre peuvent s'en charger eux-même avec les Mistral embarqués et leur canon). Les navires n'ont même pas de tremplin.

Cela dit, ils sont sensé opérer avec un soutien de CVN postés plus loin, et la défense aérienne en profondeur est systématiquement confiée aux appareils de l'US Navy.

3)Défense aérienne de zone.

L'exemple type est le Kuznetsov Russe. Un porte-aéronefs qui ne peut finalement faire que ça, de par ses limitations et celles de ses aéronefs embarqués. Sa seule vocation est de se défendre lui-même (son véritable armement, ce ne sont pas ses avions mais ses missiles mer-mer) et les navires qui l'accompagnent.

Ces trois actions peuvent être bien entendu combinées, et c'est d'autant plus vrai aujourd'hui avec certains couples navire/avions spécialement dédié au contrôle aéro-maritime localisé. Mine de rien, c'est un des réels avantages du F-35B. Il présentent les mêmes capacités qu'un Rafale ou un Super Hornet, mais peut opérer sans restriction depuis des navires plus petits.

Cela dit, si ça permet au même couple navire-avion de faire au choix du support au débarquement, de la défense aérienne localisée et de la lutte anti-surface, c'est pas pour autant que les missions seront remplies simultanéments.

Ainsi, le BPE Espagnol ne pourra pas soutenir efficacement un débarquement (l'espace dédié à l'aéro est limité, et se concentre surtout sur les hélicoptères, le nombre de Harrier/F-35 étant réduit à une petite demi-douzaine pour le seul CAS) et mener des opérations aéronavales dans la même mission.

Idem pour le Cavour, qui lui a fait l'impasse sur les capacités de débarquement, comme le futur porte-aéronef de l'USMC d'ailleurs.

Tout ça pour dire que malgré les progrès et l'arrivée du F-35B, il n'y a encore personne qui estime judicieux de confier la défense aérienne (en profondeur) d'un débarquement au même navire que celui utilisé pour le débarquement. En gros, on fait encore soit l'un, soit l'autre, et si on a besoin d'une vraie couverture aérienne, on la demande à un gros porte-avions resté au large.

En soit, il n'y aurait rien qui interdise que le "gros porte-avions au large" soit en réalité un "petit porte-avions au large". Avec 2 BPE ou 2 Cavour (surtout la version amphibie des premiers designs), je suis sur que c'est ce que les Espagnols ou les Italiens auraient tenté.

Mais au final, ce ne sera jamais que du bricolage.

Connaissant notre Marine Nationale, elle considérerait cette solution intermédiaire comme trop batarde: elle aurait l'impression de gâcher le potentiel amphibie d'un BPC lors d'un débarquement, et elle aurait l'impression de n'avoir pas beaucoup mieux qu'une FDA Horizon pour faire de la défense aérienne de zone.

Bref, comme je le disais plus haut, c'est surtout une question de philosophie.

Notre Marine, comme l'US Navy d'ailleurs, n'a pas l'habitude de déléguer les tâches aéronavales à de petites unités (la Navy a loupé le coche dans les années 70-80), et ce n'est pas avec un BPC transformé qu'on pourrait la convaincre.

Enfin, ce n'est que mon avis sur l'opinion de la Marine, ce n'est pas mon opinion à moi, je le reprécise une dernière fois ;)

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Après, j'imagine que sur un BPC rallongé, il y a moyen de réduire se tremplin, mais ça ne résout pas pour autant la question de la  vitesse maximale, même avec une meilleur propulsion. EN FAIT LES PODS PLUS PUISSANTS (25 MW) DEVRAIENT POUVOIR FOURNIR LA VITESSE REQUISE

Disons plutôt que les compromis en matière de coûts, d'autonomie et de polyvalence. En effet, un tremplin, ça réduit le nombre de spots disponibles pour les hélico et, loin d'entrainer les équipages de Rafale M, cela leur demandera une qualification totalement différente (STOL) sans résoudre le problème de l'entrainement au catapultage. SI DANS TON "WHAT-IF" TU AVAIS RAJOUTE UN TREMPLIN ALORS TU ARRIVAIS A UNE CHARGE UTILE PROBABLEMENT PROCHE DE LA "NORMALE" vu LE TRAINS SAUTEUR.

Cela dit, le concept de petit porte-avions peut être intéressant, si un jour on avait besoin de construire rapidement des navires :

IL NE RESTERAIT PLUS QUE CETTE SITUATION UN PEU BATARDE AU CASLE PA2 SERAIT REPOUSSE

En attendant, je pense qu'il vaudrait mieux attendre de voir si on a le financement pour le PA2 après 2011. Une solution palliative et temporaire finirait comme toujours par devenir la solution définitive, grâce à nos amis les politiciens/comptables de tous bords!

C'EST A MON AVIS CLAIREMENT LE FOND DU PROBLEME, LA MARINE NE POUVANT PAS PRENDRE LE RISQUE QU'ON LUI DISE CONTENTEZ VOUS DE CE TRUC : APRES TOUT CELA METS LES AVIONS EN L'AIR NON ? OR LES DECISIONS LOURDES ADMINISTRATIVES SONT UN COMBAT DE TOUS LES INSTANTS : on le voit avec le programme F-35 où cela "bastonne" sec actuellement !

Pour l'exportation et DCNS cela-dit, je pense qu'ils feraient mieux de proposer une offre totalement nouvelle. Un mini-PA classique, légèrement plus petit que le CDG, avec le choix entre un tremplin ou 2 petites catapultes, et une propulsion en pod (si elle permet d'atteindre les vitesses nécessaires). En gros, un navire de la taille du Cavour ou des porte-avions indiens, reprenant l'industrialisation des BPC.

Ce serait con de voir un autre marché (Brésil?) nous passer entre les mains par manque d'offre crédible face aux Italiens ou aux Espagnols. ON ATTEND EURONAVAL SURTOUT AVEC LE PROJET DE PARTENARIAT STRATEGIQUE AVEC LE BRESIL...

Non là où je sentais qu'il y avait un problème, c'était au niveau doctrinal et politique. Je ne sens pas la Marine Nationale prête pour se genre d'expériences, surtout si elle espère toujours avoir un nouveau PA un de ses jours. SURTOUT QUE PAR RAPPORT AU MMT Où CELA M'A PRIS LA TETE, il M'apparait que c'est notamment le Programme M51 qui a bien couté et que ll'on n'en est pas réduit à la BANQUEROUTE. DONC LE PA2 est RAISONNABLEMENT TJR COMPETITIF POUR 2011 MAIS SANS DOUTE TROP JUSTE POUR 2015-16

Quitte à choisir, je préfère qu'ils optimisent la protection des navires qu'on a déjà plutôt que de tabler sur un mini-porte-avions qui n'existent pas encore, même sur papier. CE SERAIT DEJA FAIRE LES CHOSES DANS L'ORDRE (ET DANS LE SENS DES POSSIBILITES DE MOYENS (LIMITES...)

2)Action vers la terre/Aide au débarquement:

Les navires n'ont même pas de tremplin. TECHNIQUEMENT, LA LONGUEUR DES LHD US AUTORISE UNE DECOLLAGE A MAX CHARGE SANS LA NECESSITE DU TREMPLIN QUI PREND EN PLUS DES SPOTS HELICO

Ainsi, le BPE Espagnol ne pourra pas soutenir efficacement un débarquement

Tout ça pour dire que malgré les progrès et l'arrivée du F-35B, il n'y a encore personne qui estime judicieux de confier la défense aérienne (en profondeur) d'un débarquement au même navire que celui utilisé pour le débarquement.

En gros, on fait encore soit l'un, soit l'autre, et si on a besoin d'une vraie couverture aérienne, on la demande à un gros porte-avions resté au large.

En soit, il n'y aurait rien qui interdise que le "gros porte-avions au large" soit en réalité un "petit porte-avions au large".

SI ON L'A DE DISPO... C'EST PLUS LES ANNEES QUI VIENNENT QUI M'EMBETENT D'où CETTE PROPOSITION D'UNE JEANNE QUI POURRAIT ASSURER CETTE COUVERTURE AERIENNE : JE PERSISTE A PENSER QU'AU NIVEAU SPECS UN RAFALE SUR CE MODE DE DECOLLAGE (STOBAR) A L'ALLONGE POUR CE FAIRE MAIS PAS POUR LA PROJECTION EN PROFONDEUR.

COMME TU L'AS DIT CETTE HYPOTHESE EST DE TOUTE FAçON "OUT" CAR TORPILLERAIT LE TRAVAIL EN COURS POUR L'OBTENTION DU PA2.

Bravo pour cette superbe et détaillée réponse !

Je suis globalement d'accord avec toi sur tous les points , j'ai mis mes réponses en majuscules pour simplifier le processus de citation vu la longueur (mais la qualité =)) de ton post.

En fait ce qu'il resterait dans mon idée compte tenu de tout cela (et notamment des implications politiques...) c'est si par hasard une Jeanne BPC était construite de "prévoir un au cas où" avec une structure de pont suffisamment renforcée (c'est le prix de l'acier) un ascenseur un peu plus puissant (sous le prétexte de ne pas laisser les hélicos lourds de nos alliés sur le pont) un revêtement compatible HArrier (pour l'interopérabilité dans l'OTAN) et des points d'ancrage de pods pouvant si besoin recevoir des pods plus gros. ET SURTOUT NE PAS LE CLAMER SUR LES TOITS.

Ainsi cela permettrait une adaptation dans l'urgence si besoin et si le PA2 bien voté ,n'est pas dispo

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un revêtement compatible HArrier (pour l'interopérabilité dans l'OTAN) et des points d'ancrage de pods pouvant si besoin recevoir des pods plus gros

Une telle chose ne s'improvise pas le poids de pods Mermaid "plus gros" se chiffrant en cinquantaines de tonnes.

Quid des systèmes de préparation de mission, de l'organisation du navire pour le soutien de au moins 12 appareils (en deçà çà devient peu productif en terme de sorties/jour)

Quid du coût d'acquisition et d'entretien des aéronefs... ?

Les aéronefs embarqués sur le PA coutant aussi cher que le navire.

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On va juste rappeler au passage que l'on parle de remplacer la "Jeanne" navire-école d'application et qu'on n'a pas trouvé les finances pour. Donc, s'aventurer sur des portes-aéronefs avec long pont d'envol continu de plus de 200 m ou avec tremplin, n'est pas à l'ordre du jour.  ;)

Que de plus, il faut impérativement disposer des 60 Rafale M et les payer tous y compris les futures voilures tournantes.

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Nous sommes tous de grands rêveurs mais n'oublions pas notre bonne vieille Jeanne qui n'aura pas de remplaçante si ça continue. Déjà que l'on ne sait pas par quoi remplacer nos PR et autres BATRAL alors la Jeanne j'en parle même pas. Ce que vous proposez tous honnêtement j'adore et il y a d'excellentes idées que certains de nos amiraux devrait peut être creuser  :lol:

Un BPC serait la solution idéale mais dans une version plus petite à mon sens. Le GEAOM n'a pas besoin d'autant pour pouvoir assurer à bien sa mission de formation et de promotion de la France et éventuellement pour intervenir en cas de catastrophes humanitaires, etc. De plus que ferait-on de ce pseudo 3ème BPC les six mois de l'année où la Jeanne ne navigue pas ? Je pense qu'un BPC serait un luxe énorme par rapport à notre Jeanne actuelle ... Que faire des énormes "parkings" ? Pour l'aide humanitaire c'est parfait mais c'est tout ... Un radier ? Sauf à faciliter le travail des boscos pour mettre les zodiacs et l'EDO à l'eau, je vois pas l'utilité pour un navire école pour officiers. Même pour y mettre quatre hélicos tout y est disproportionné. Sûr que pour la maintenance de 2 gazelles et 2 alouettes voire 2 pumas en plus il y aura de la place. Ces capacités aero sont bien trop grandes sauf pour des besoins ponctuels. L'armement est bien trop léger pour que les futurs chefs arm puissent se faire un peu la main (2x30mm + 2 SIMMAD d'un côté et 2x100 mm avec conduites de tir de l'autre). Les moyens de détection aussi sont justes sur BPC (radar de navigation et un peu de GE) alors que sur la Jeanne on a la totale avec veille anti-aérienne, veille surface, veille soum plus un peu de GE). C'est vrai sur la Jeanne tout était vieux mais suffisait largement. Même si je suis partisan pour la solution BPC 140, je pense que ce n'est pas une totale solution pour les raisons que j'ai évoqué même si le tonnage se rapproche plus de la Jeanne (J=12000t, BPC140=14000t) avec des installations aéro et amphibies plus modeste. Avec la Jeanne on a un bateau ressemblant presque trait pour trait avec un bâtiment de combat avec son armement, sa capacité anti-navire (même si ce ne sont que des maquettes, il reste les moyens fictifs pour l'entrainement), tout son ensemble de détection permettant la lutte AA, ASM et anti-surface. Tout ça le BPC ne l'a pas et je sais que bcp diront que l'on pourra les installer en proposant diverses solutions d'intégration. Bref pour la Jeanne ce n'est pas aussi simple qu'il n'y parait ... Et le Georges Leygues mourra avec elle très certainement  =(

Sur ce messieurs, Bonsoir  ;)

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@philippe

C'est pourquoi je me limite à un simple BPC de 210 type Mistral pour la Jeanne : c'est dans le sujet du topic, sinon il ne fallait pas en faire un sur cette question :lol:

Les 250 c'est uniquement pour les 2 autres prévus par le livre Blanc dans un scénario d'alternative au PA2 (au cas où on est vraiment plus de sous avec la crise qui commence à nous pendre sérieusement au nez) : mais je ne ferais pas d'hors sujet et je vais "pondre" la totale sur le topic "alternatives au PA2"

@ homerleng

L'intérêt d'un BPC est justement de pouvoir servir à faire le BPC voire le SCS en dehors des périodes de classes.

Ceci c'est effectivement "romantique" : j'aurais bien aimé un navire de formation pour tous les élèves officiers, en recourant à un appareil léger avec un bon rapport poids puissance type aeromacchi M346 dont le sister "ship" russe a une version navalisée.

Cela aurait peut-être permis de dépasser les questions de corps : comme m'expliquait un pote (pas agé ;)) qui avait été dans le 13ème  RDP, " quand ils m'ont pris lors d'un quelconque exercice de manoeuvre, heureusement que j'avais été capturé par des français et que j'étais un soldat français sinon vu ce qu'ils m'ont fait passé, je ne sais pas ce que cela aurait donné...

Pour ce qui est des amiraux et des bonnes idées que je (nous) pond(ons) il n'y a qu'à lire l'interview de l'amiral sautter sur mer et marine, pour voir qu'il n'en a pas trop besoin,

Voire, comme me l'expliquait un pote âgé ( :'() ) , qui avec ses 5* vient de prendre une retraite bien méritée :

Moi : - alors comment vas tu ? A400M ! C-130 ? Ta femme ?

Lui : Oh tu sais, je ne m'en occupe plus maintenant. Je retape ma maison (je n'avais jamais eu le temps) et je fais de la musique de chambre.

Et puis tu sais , quand j'étais aux commandes, on avait tout le temps les retraités sur le dos qui venaient donner de bons conseils. Alors moi, je me suis dit que j'allais pas venir ennuyer mes successeurs...

Bref je ne crois pas que les amiraux se branchent en tremblant sur ce blog pour voir les avis de BPCs (sauf si ils ont envie de rire un bon coups) mais comme c'est bon pour la santé, je posterai la totale alternative au PA2, avant de retourner à mon turbin parce que là cela va à nouveau chauffer...

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En attendant, elle va repartir pour un (petit) tour

Avec l'âge, la Jeanne préfère naviguer au soleil

Lors de son prochain périple, il faudra ménagerla machine. Et ne pas trop consommer.

Pour sa 44e et avant-dernière campagne, la Jeanne d'Arc ne fera pas de folie. Accompagné de la frégate Georges Leygues, le navire-école quittera Brest le 9 décembre pour cinq petits mois de campagne.

Pas de grandes traversées vers les Amériques en vue. Pas de Saint-Sylvestre à New York comme en 2007. Après un passage en Méditerranée, la Jeanne se contentera de faire le tour de l'océan Indien. Les marins passeront Noël et le Nouvel An en mer. On a connu plus glamour.

La hausse des prix du pétrole est passée par là. Le « pacha » du navire-école, Hervé Bléjean, a dû revoir à la baisse son programme de navigation pour réduire la facture. « Nous aurons une consommation de carburant inférieure de 20 à 30 % à celle de l'an passé. »

La Jeanne d'Arc est une vieille dame gourmande. Ses chaudières à vapeur consomment 45 tonnes de gazole par jour. Et encore, à condition de naviguer entre 10 et 15 noeuds et d'éviter les variations de vitesse.

La suite ici :

http://www.brest.maville.com/Avec-l-age-la-Jeanne-prefere-naviguer-au-soleil-/re/actudet/actu_loc-715166------_actu.html

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Autant mettre l'article en intégralité, car il disparaît au bout de 3 jours.

Lors de son prochain périple, il faudra ménagerla machine. Et ne pas trop consommer.

Pour sa 44e et avant-dernière campagne, la Jeanne d'Arc ne fera pas de folie. Accompagné de la frégate Georges Leygues, le navire-école quittera Brest le 9 décembre pour cinq petits mois de campagne.

Pas de grandes traversées vers les Amériques en vue. Pas de Saint-Sylvestre à New York comme en 2007. Après un passage en Méditerranée, la Jeanne se contentera de faire le tour de l'océan Indien. Les marins passeront Noël et le Nouvel An en mer. On a connu plus glamour.

La hausse des prix du pétrole est passée par là. Le « pacha » du navire-école, Hervé Bléjean, a dû revoir à la baisse son programme de navigation pour réduire la facture. « Nous aurons une consommation de carburant inférieure de 20 à 30 % à celle de l'an passé. »

La Jeanne d'Arc est une vieille dame gourmande. Ses chaudières à vapeur consomment 45 tonnes de gazole par jour. Et encore, à condition de naviguer entre 10 et 15 noeuds et d'éviter les variations de vitesse.

Période de restriction

Nécessité fait force de loi. Hervé Bléjean admet qu'il n'avait guère le choix. « En période de restriction, nous ne pouvons pas nous gaver de jours de mer. Par rapport au reste de la flotte, nous devons respecter un équilibre. »

De toute manière, l'âge de la Jeanne limite aussi les ambitions. En 2007, la traversée de l'Atlantique-Nord en plein mois de décembre n'avait pas été de tout repos pour elle. L'un des turboalternateurs était tombé en rideau, perturbant la production d'électricité.

Pas question de recommencer l'expérience cette année. « Nous avons fait un choix, indique Hervé Bléjean. Nous irons chercher le beau temps le plus vite possible. » Le matériel fatiguera moins. Le risque de panne sera diminué.

Le commandant de la Jeanne d'Arc assure que le programme de formation des officiers-élèves ne souffrira pas de ces restrictions. L'essentiel est de durer à la mer plutôt que de faire des pointes de vitesse ou d'aller loin. « On apprend aussi bien à 12 noeuds qu'à 24 noeuds. »

Retour vers la Somalie

Surtout, Hervé Bléjean promet que les officiers-élèves ne s'ennuieront pas un seul instant lors de cette campagne dans les eaux chaudes de l'océan Indien. Dans tous les sens du terme. « Nous traverserons des zones où la tension est bien palpable. Nos jeunes officiers-élèves toucheront du doigt ce qu'est le contexte opérationnel. »

Lors de sa dernière campagne, l'équipage de la Jeanne d'Arc a vécu en première ligne l'affaire du Ponant, ce voilier français capturé par des pirates somaliens avec une trentaine de personnes à bord. L'épisode a été particulièrement formateur. Il appartient aujourd'hui à la légende de la Jeanne.

Cette fois encore, le navire-école croisera non loin de la Somalie. Pour le moment, aucune mission particulière ne lui est attribuée. Son programme n'a pas été établi avec l'idée de faire partie d'une force navale destinée à lutter contre la piraterie.

Malgré tout, Hervé Bléjean ne néglige aucune éventualité. « Je n'aurai aucun état d'âme à frôler les côtes somaliennes. A tout moment, nous pouvons venir en renfort aux groupes navals déjà déployés dans la zone. Au claquement de doigts, on est prêts à faire la bascule. »

Olivier MÉLENNEC.

Ouest-France

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Durant l'opération "Ponant" les chauffeurs ont photographié le speedomètre à 20 noeuds...

Une perf que la "vieille" n'avait paraît il effectivement pas réalisée depuis des anées et des années

Le simple fait qu'ils aient pris la peine de le photographier en est un exemple stupéfiant  :lol:

@+, Arka

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  • 2 weeks later...

La Jeanne d’Arc sera désarmée en 2010. Et il n’est plus possible, dans les circonstances économiques du moment, de disposer d’un navire militaire opérationnel entièrement dédié à la formation ». L’amiral Forissier, chef d’État-major de la Marine, est on ne peut plus clair. La Jeanne d’Arc ne sera pas remplacée poste pour poste après son départ à la retraite. Alors, comment vont se former les futurs officiers de la Marine, habitués à boucler leur cursus par un périple de six mois autour du monde ? Ils continueront à « naviguer loin, longtemps et en équipage » mais sur « différents types de bateaux ». Et ce tant que les différentes écoles européennes n’auront pas mutualisé leurs moyens pour se doter d’un navire dédié à la formation. Si cela arrive un jour. L’amiral Forissier a fait cette annonce hier sous le regard approbateur du secrétaire d’État aux Anciens combattants, Jean-Marie Bockel. C’était juste après la cérémonie de présentation aux drapeaux des nouveaux élèves officiers de l’École navale de Lanvéoc-Poulmic (29).

Un « moment fort » de la vie de l’établissement organisée à chaque rentrée. Et qui dit rentrée, dit nouveauté.

Ouverture à l’internationale

L’établissement poursuit son ouverture à l’internationale. Elle accueillait déjà des militaires américains, anglais et allemands. Elle vient d’intégrer des cadres italiens et espagnols dans l’équipe enseignante. « C’est la première école à faire partie du programme Erasmus (échange d’étudiants européens, NDLR) », ajoute l’amiral Forissier, qui ambitionne d’en faire « un pôle de référence européen en matière de formation militaire ». L’École navale accueille également un nouveau type d’élèves : les administrateurs des affaires maritimes. Jusque-là, ils étaient intégralement formés à Bordeaux. Désormais, ils viendront passer un an à Lanvéoc pour parfaire leurs connaissances militaires et maritimes. Enfin, plus anecdotique, l’École navale se lance dans l’égalité des chances. Dès le mois de novembre, 20 élèves méritant issus de milieu défavorisés provenant de cinq lycées finistériens pourront bénéficier de la méthodologie militaire d’officiers en formation triés sur le volet. Des activités leur seront offertes chaque mercredi. Une nouvelle manière de recruter ? « Ce n’est pas du tout le but de l’opération ».

http://www.letelegramme.com/gratuit/generales/regions/bretagne/ecole-navale-la-jeanne-darc-ne-sera-pas-remplacee-20081019-4009980_1501835.php

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Oui... Je ne voudrais pas être lourd avec cette chère Jeanne. Mais, vu la saignée actuelle dans les bâtiments utiles de la Marine , ce n'est peut-être pas la première priorité...

Je rappelle que rien que pour cette année :

Bougainville (20 ans d'âge) rétiré du service.

D'entrecasteaux, rétiré du service

Rari Remoqueur -ravitailleur  1400 tpc (20 ans d'âge) rétiré du service...

On parle de retirer en suivant :

BATRAL Francis Garnier, pas de remplaçant ou de navire équivalent aux Antilles.

Jules Verne navire atélier, pas de remplaçant,

Loire Navire de Commandement et de Soutien Guerre de Mines. Celui est le dernier des 5 Batiments de Soutien Mobile, sans remplaçants à ce jour...

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Bon bah on peut fermer le topic...

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=108610

On va se retrouver avec "des bleus" sur le CdeG, les SNA, les SNLE etc... Si tout a coup le nombre d'accident augmente on saura pourqoi.

C'était un secret de polichinelle depuis un bon moment.

Les éleves embarqueront surtout sur les BPC au debut de leur application, qui sont équipés pour acceuillir pas mal de monde et faire les exercices mettant en oeuvre des helos et tout une panoplie de moyen amphibie.

Pour les accidents je vois pas le probleme?! il sont toujours en doublure de l'équipage classique... jamais a la place de, pour la bonne raison qu'a priori il ne savent pas faire et qu'il sont la pour apprendre a savoir faire.

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