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  1. Dernière heure
  2. Scandale en Allemagne : la sortie du nucléaire aurait été actée malgré de nombreuses recommandations contraires De nombreux experts auraient fortement recommandé d’attendre avant que le pays sorte du nucléaire. Et pourtant, la décision a été prise. L’honnêteté de Robert Habeck, ministre fédéral de l’Économie et du Climat, est remise en cause. En 2023, l’Allemagne fait une croix sur le nucléaire. Décision étonnante, en pleine sortie de la crise énergétique. Le média allemand, Cicero, a mené son enquête afin de comprendre cette décision. Après analyse de nombreux documents, le journal fait une révélation qui secoue l’Allemagne : les Verts auraient consciemment ignoré les recommandations des experts, qui craignaient un manque d’approvisionnement énergétique. Ceux-ci clamaient qu’il serait bien plus prudent d’attendre avant la sortie du nucléaire du pays, mais les dirigeants n’ont rien fait de ces alertes. La question qui se pose : Robert Habeck, ministre fédéral de l’Économie et du Climat, a-t-il sciemment occulté ces recommandations afin de parvenir à sa promesse politique ? Le ministre dément. "Ces allégations selon lesquelles certaines informations secrètes ne seraient pas parvenues jusqu’à moi sont fausses", affirme Habeck. “Toutes les prévisions pessimistes ne se sont pas réalisées. L’approvisionnement énergétique a été entièrement assuré et le prix de l’énergie a baissé. Nous nous en sommes très bien sortis”, affirme-t-il. Pourtant, cette situation risque de porter préjudice au ministre, au moment des législatives 2025. Certains membres politiques réclament déjà sa démission.
  3. Tu comptes renvoyer les israeliens au Maroc? En Russie?
  4. Les survivalistes sur terre avec des stocks etc. etc. estiment souvent qu'il faut à minima une ville moyenne pour disposer des competences et les reproduire. Au dela du probleme de ressource materiel c'est un probleme dd competence. Une petite colonie ne peut se permettre par exemple d'avoir ded specialiste medicaux dans beaucoupdd domaine et former les suivants. Pareil pour tout ce qui est techno et developpement. Produire ne suffit pas il faut disposer de savoir faire suffisament diversifiés et pérennes. Donc en gros l'idée en survivalisme terrestrece sont au minimum minimorum des village de 5000 hanitants triés sur le volet, et cooperant ensemble poie former une communauté d'au moins 100 000h. A l'autre bout de l'espace sans le stock terrestre ... des communauté beaucoup plus nombreuse ce n'est pas surprenant tant il y a construire produire from scratch.
  5. Je suis d'accord avec l'idée que pour atténuer l'impression de "prison", il faudrait créer des espaces souterrain suffisamment larges pour qu'on oublie qu'on est sous terre (enfin, je veux dire sous Mars).
  6. Mouis pas sûr qu'en cherchant les origines de ce conflit on arrivera à le résoudre.
  7. https://abcnews.go.com/Technology/china-unveils-ambitious-roadmap-human-mars-exploration/story?id=78463069 (24 juin 2021) Wang Xiaojun, directeur de l'Académie chinoise de technologie des véhicules de lancement, a présenté une « feuille de route pour l'exploration humaine de Mars » lors d'une conférence virtuelle organisée dans le cadre de la conférence mondiale sur l'exploration spatiale qui s'est tenue en Russie cette semaine. Cette conférence était organisée par l'agence spatiale russe Roscosmos et la Fédération internationale d'astronautique à l'occasion du 60e anniversaire du vol spatial de Youri Gagarine. L'intervention de M. Wang a été publiée en ligne. Dans le cadre de ce plan, M. Wang a dévoilé que la Chine espérait construire une base sur Mars et développer une « flotte de transport à grande échelle entre la Terre et Mars ». Reuters a rapporté jeudi que les lancements d'équipages chinois vers Mars sont prévus pour 2033, 2035, 2037, 2041 et au-delà, un calendrier qui a également été publié par le journal en langue anglaise du Parti communiste chinois, Global Times. https://www.independent.co.uk/tech/china-mars-base-cargo-alien-sky-ladder-b1872707.html (25 juin 2021) La première des trois étapes du plan prévoit le lancement d'androïdes chargés de prélever des échantillons de Mars et de rechercher l'emplacement d'une base martienne, a déclaré Wang Xiaojun. Une quatrième étape potentielle - une « échelle du ciel » qui pourrait réduire le coût et la durée du voyage vers Mars - est également en cours de développement, mais les progrès réalisés ne sont pas encore clairs. Les conceptions théoriques, développées dans des simulations informatiques, prévoient qu'une capsule spatiale se déplace le long d'une « échelle » faite de nanotubes de carbone pour atteindre une station spatiale ; ensuite, la capsule serait relancée depuis la station jusqu'à Mars. Malheureusement, il reste à inventer un câble qui soit à la fois assez long et assez solide pour conserver son intégrité. Une fois ce problème résolu, il est probable que le coût des voyages dans l'espace diminuera de plus de 99 %, les équipements et le personnel voyageant relativement simplement entre les planètes.
  8. Ah merci, je ne suis pas le seul à voir un parallèle Est ce quelqu'un connaît un peu l'AS pour infirmer ou confirmer ma crainte d'un décalage entre jeunesse urbaine "libérale" et campagnes conservatrices ? En d'autres termes, est ce que MBS risque de faire face à un "Grand réveil" islamique, comme l'Iran en son temps (et l'AS aussi par ailleurs ainsi que tout le monde arabe), qui pourrait déboucher vers un coup d'état ou le pouvoir est trop bien verrouillé ?
  9. C'est quoi l'air libre. Tu ne fais jamais dd speleo, certain cave sont si grande que tu n'a meme pas la notion du plafond. Et si tu vis à Paris ... combien de fois regarde tu le ciel chaque jour ??? La notion de prison resterait à définir mais beaucoup vive déjà le plus claire de leur temps dans le genre de prison dont on parle, sans meme en avoir conscience.
  10. Il m'apparait de plus en plus évident que la situation à la sortie de cette guerre sera exactement la même qu'avant. Aucune solution politique en vue. Tous les morts, les destructions mais aussi le cout économique pour Israël tout cela pour se retrouver dans la même impasse. Le refus d'un état palestinien par les israéliens, le refus des occidentaux de faire pression sur les israéliens, le refus des palestiniens de renoncer à leur droit nationaux. Autrement dit tous les ingrédients pour que cela recommence dans quelques années. Suis-je le seul à trouver cela absurde?
  11. L'occupation israelienne? Mais ca tu l'oublis deliberement
  12. Pendant des millénaires, on y dormait, mais durant la journée on en sortait. Là il s'agit de rester enfermé 24 heures sur 24. Donc cela ressemble beaucoup à une prison, quand même. Et encore dans les prisons il y a une promenade d'au moins une heure par jour à l'air libre.
  13. … la destinée de l’homme a toujours été de rejoindre les étoiles … et Mars, au même titre que Séléné, est une -grande- étape dans cet élan. Vivre dans des grottes ? Quel est le problème ? N’y a t-on pas eu recours pendant des millénaires ? Sachant qu’un jour une technologie nous permettra de nous prémunir de ce bombardement solaire nocif, l’humanité, comme à chaque fois * créera les ressorts de sa volonté. A l’heure actuelle, celui qui est certain de rentrer dans les livres d’histoires avant les futurs cosmonautes et ce malgré une pensée politique pour le moins iconoclaste ce nomme Elon Musk. * Si il n’y a pas eu d’échange de têtes nucléaires auparavant.
  14. C'est exact Monsieur. L'idée c'est de se caller sur le "standard" < 25m qui s'est un peu construit autour des ancien LCM Mike boat / CTM chez nous ça permet une plus grande compatibilité avec toutes les armées/marines (par exemple être enradiable dans la classe Makassar). Mais d'une manière générale c'est une peu une "unité" de penser pour les états majors et pas que. Par exemple les navires de - de 24m ont des règlements allégés. Et puisqu'il est plus typé "combat boat" et beaucoup moins logistique, la très grande plateforme de chargement n'est plus vraiment utile. Là tu as la place de mettre un 20 pied c'est déjà pas mal.
  15. La question pourrait aussi se poser sur le Japon, mais les Japonais détiennent beaucoup moins d'actifs russes gelés que les Européens. Leur poids dans la décision est moindre. C'est du bon sens paysan ce que tu dis... et ça ne marche donc absolument pas en RI. Je te laisserai faire l'inventaire des contentieux pécuniers sur les sujets de décolonisation, pour te laisser conclure (peut être) que les crimes imprescriptible contre l'Humanité commis par les Nazis il y a seulement 3 générations, pourraient tout à fait être instrumentalisés contre l'Allemagne aujourd'hui. Rien qu'une illustration à notre échelle: en 2003, on a contribué avec les US à dégager le président Aristide du pouvoir en Haïti pour avoir réclamé le remboursement d'une somme, aujourd'hui estimée indue, et versée par Haîti à la France et aux US il y a 200 ans... (voir le sujet de la double dette d'Haïti). L'ambassadeur de France à l'époque était un certain Thierry Burkhard, et il a reconnu à demi mot le rôle actif joué par la France dans cette éviction. https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/23/haiti-comment-la-france-a-oblige-son-ancienne-colonie-a-lui-verser-des-indemnites-compensatoires_6127378_3210.html Je comprends donc en partie la position Allemande, alors qu'il y a tant de sujets plus vieux qui ne semblent toujours pas avoir été évacués, malgré le temps écoulé. Elle est cependant irresponsable et très dangereuse car pour s'éviter le retour hypothétique des fantômes pécuniers du passé, les Allemands sont prêts à transiger sur la sécurité collective, actuelle et future du continent Européen et de la réponse nécessairement musclée qu'on doit apporter à la Russie, dans l'épreuve de force qu'elle nous impose. Confisquer les avoirs devrait faire partie de notre réponse.
  16. Aujourd’hui
  17. La version musclée semble nettement plus courte, il y a une raison?
  18. D'ailleurs, ça me fait penser, mais à la dernière page il y a une petite vignette avec une des rares vue publique de la version "musclée" Canon de 30mm devant + 2 tourelleau téléop sur roof. 1 zone support pour MMP ou Hellfire 50m²/20t de dispo sur la zone de chargement. Une zone couverte pour une vingtaine de pax Accès direct aux bordées à babord et tribord Plageable / Enradiable.
  19. Oui, Akilius G. Merci de votre réponse et commentaire. Il s'agit bien de cela. La politique d'un nombre réduit de chars dans un conflit et employé sur le front, sont de deux ordres. 1° - Le premier cas sert de casemates mobiles ET de luttes anti-chars (Cas du reste de la guerre de Corée). Devant des nuées de drones et de manques de moyens pour combattre ce "fléau" avec de surcroit un manque de formation des équipages et des ateliers de maintenance, cela n'est plus tenable. Quand on pense à la complexité des chars de combats d'aujourd'hui, c'est à dire des moyens de tirs (calculateurs de bord), optronique, radios, radiolocalisation, GPS, etc. il y a toujours des impondérables et des indisponibilités de fait. 2° - Le second, c'est la guerre des blindés tel que nous l'avons connus durant le second conflit mondial et dans le conflit avec le Koweit et les guerres Israëlo-Arabes mettant un nombre de chars important et très important en œuvre. Ce n'est pas la possibilité en Ukraine mettant une mases de chars de l'ordre du millier, une aviation qui nettoie le terrain en profondeur, une infanterie d'accompagnement pour les obstacles anti-char et champs de mines (qui nécessite en outre des moyens mécanisés), des automoteurs d'artillerie en second échelon, etc. Bref, nous reviendrions à la Kriegspiel avec une - ou mieux - deux armées de cette composition. Les Ukrainiens ne peuvent pas - en l'Etat - se conformer à ce schéma. Il ne faut pas croire, du reste, que ce soit le fait que des chars de combats. Quand on voyage assez souvent en avions, à l'époque des essais nucléaires du Pacifique par exemple, il y avait UTA (Union des Transports Aéromaritime, aujourd'hui Air France) de Paris via la route des Indes pour cette destination vers la Polynésie. A l'inverse, de Paris, c'était Air France, vers Tahiti. Et il y avait les DC-8 du COTAM militaire qui embarquait et le personnel civils et militaire de Paris - Montréal - Los Angeles - Papeete et vis versa. Tout ces transporteurs étaient des plus sérieux. Et pourtant ! Un pneu qui éclate au décollage de Los Angeles. pas de souci, maitrise de l'équipage (COTAM). Le RADAR de bord qui tombe en panne lors de l'arrivée sur Los Angeles quand l'appareil descend dans le grand canyon (UTA). Pas de soucis. Ce dernier est réparé en une heure d'escale. Plus de climatisation à Hawaï (UTA). Pareillement réparé en moins d'heure d'escale ...de nuit. Sur un autre vol vers les USA, il y avait plusieurs commutateurs "en pannes - A changer". Une heure de retard. Là cheek list fut longue pour le décollage (Air France Paris Los Angeles par B 707 Intercontinental ou j'avais noté 1 mn 10s de temps de décollage à Roissy). Ce sont des avions entretenus, avec des équipages sélectionnés pour leurs maitrises du vol et de la sécurité....mais les pannes sont imprévisibles. Bien à vous Akilius G.
  20. Je comprends que les premiers astronautes appelés à faire cette aventure vers Mars soient très enthousiastes, parce qu'ils auront leurs noms inscrits dans les livres d'histoire au même titre que Youri Gagarine ou Neil Armstrong. En revanche, s'il s'agit de vivre dans des cavernes ou des structures sans fenêtres comme des sous-marins, le risque semble exister que ce type de vie soit ressenti plus comme une punition que comme une promotion. Ce serait plus un bagne ou un goulag (les premiers colons européens d'Australie et de Nouvelle Calédonie étaient des bagnards). Plus une dystopie qu'une utopie. Ce que je trouve intéressant, c'est que si des plans détaillés de vie sur Mars autonome ("self-sustaining") sont élaborés, on pourra a fortiori les mettre en œuvre sur Terre, donc on pourrait avoir des projets d'habitat en plein milieu du Sahara, sous les Océans, au milieu de l'Antarctique, le tout sans avoir recours aux énergies fossiles et aux importations. Ces plans pourraient aider à résoudre la crise écologique terrestre.
  21. L'ascension au pouvoir de MBS a suivi une voie dérogatoire au regard des règles dynastiques saoudiennes. Ces règles conduisent de mémoire à une succession par les frères survivants, ce qui entrainait (ou devait entrainer) de facto à une succession de souverains arrivant au pouvoir à un âge globalement excessif et à un fonctionnement de l'Etat partiellement sclérosé par les clans princiers.... Comme une royauté se définit en partie par des règles successorales, cette dérogation n'est pas neutre. Je ne sais pas si elle restera exceptionnelle ou s'inscrira dans la durée. Le rajeunissement permet effectivement une modernisation de l'Etat et affaiblit les contre-pouvoirs princiers. Parler d'absolutisme est sans doute justifié. Je ne sais pas si l'on peut aisément le comparer avec des équivalents européens. Si l'on relit "l'Ancien Régime" de Tocqueville, on peut se demander si un absolutisme "à la française" ("L'Etat c'est moi"), ne faciliterait pas in fine une transition vers un régime différent.... Pour le proche et moyen Orient, on voit une concurrence entre régimes politiques avec les monarchies de la péninsule arabique et les républiques du nord (l'Axe Syrie-Liban-Irak-Iran). La perception par les monarchies du péril spécifique que fait peser un régime politique daté constitue probablement la meilleure sécurité (avant le pétrole) pour leur survie.
  22. @Ponto Combo Les premiers début du commando Hubert ?
  23. @Patrick Halte la. Y en a marre de la culture zéro risque. Bizarrement ces mêmes passagers ont le droit de voler sur un coucou monomoteur, en montgolfière, en tiltrotor et taxi volant bientôt… tu penses vraiment qu’on ne peut pas aborder ça calmement avec une réflexion “gestion des risques”? Sinon on a qu’à arrêter toute innovation et plaquer au sol tout ce qui vole… et encore plus tout ce qui roule tant qu’on y est.
  24. Les développeurs de centrales nucléaires de nouvelle génération se battent contre des "marathons réglementaires" https://www.ft.com/content/7b59189c-e9d3-4d74-92e7-de8597aa4bc1 L'alignement des normes permettrait de réduire les coûts de développement des petits réacteurs modulaires et d'accélérer leur déploiement Les dirigeants de Rolls-Royce s'attendent à ce que les autorités britanniques prennent quatre ans et demi pour évaluer la sécurité de sa conception d'un petit réacteur modulaire. Pourtant, le groupe d'ingénierie britannique doit supporter des processus d'approbation plus longs dans d'autres pays où il souhaite construire son unité de production d'énergie nucléaire. Helena Perry, directrice de la réglementation chez Rolls-Royce, a déclaré à propos du processus d'approbation international habituel : "Cela prend énormément de temps". L'entreprise a soumis son plan à l'Office britannique de réglementation nucléaire il y a deux ans. Rolls-Royce est l'un des nombreux développeurs et responsables qui soutiennent une initiative mondiale visant à réviser la réglementation nucléaire, alors que l'on craint que la structure ne soit pas adaptée à l'industrie naissante des petits réacteurs modulaires (SMR), qui ont suscité un grand intérêt dans la mesure où les pays cherchent à trouver de nouvelles sources d'énergie à faible teneur en carbone. Depuis 2022, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dirige les efforts visant à harmoniser les normes et les processus réglementaires ; la première phase devrait être achevée cette année. Cependant, des doutes subsistent quant aux résultats qui pourront être obtenus, compte tenu de la nature sensible de l'industrie et des pratiques de travail qui y sont ancrées. "Les pays abordent la réglementation différemment, à partir d'une philosophie de départ différente", a déclaré Allison Macfarlane, ancienne présidente de la Commission de réglementation nucléaire des États-Unis (NRC). "Vous pouvez partager des informations et essayer de vous aligner, mais vous n'aurez jamais le même système réglementaire partout." La demande de révision de la réglementation intervient alors que l'engouement pour cette technologie a été tempéré par les inquiétudes suscitées par la longueur des délais de développement et par quelques échecs précoces. L'année dernière, le développeur Nu-Scale a annulé ce qui aurait été le premier SMR aux États-Unis, faute d'un nombre suffisant d'acheteurs. Les coûts de construction avaient fortement augmenté l'année précédente. "D'après mon analyse, ce sont les aspects économiques et les chaînes d'approvisionnement qui les freinent", a ajouté M. Macfarlane. "Il y a beaucoup d'obstacles." L'Agence internationale de l'énergie estime que la capacité de production d'énergie nucléaire devra plus que doubler d'ici à 2050 pour atteindre l'objectif mondial d'émissions nettes de carbone. Plus de 20 pays, dont les États-Unis et les Émirats arabes unis, ont convenu, lors de la conférence sur le climat COP28 qui s'est tenue en novembre, d'œuvrer en faveur d'un triplement de la capacité. Les développeurs affirment que la préfabrication - de grandes parties des SMR sont conçues pour être construites dans des usines plutôt que sur site - facilite leur déploiement, en réduisant les coûts au fur et à mesure que plusieurs modèles plus petits sont construits. Cette perspective a attiré des hommes politiques et des investisseurs désireux d'éviter l'explosion des coûts et les longs délais de développement des centrales à grande échelle. Selon les organismes de l'énergie nucléaire, quelque 60 à 70 modèles de SMR sont en cours de développement, allant de ceux qui s'inspirent de la technologie standard utilisée aujourd'hui dans les grandes centrales, à des réacteurs plus "avancés" utilisant, par exemple, du plomb ou du sodium comme liquide de refroidissement. Pourtant, seuls trois d'entre eux ont obtenu une licence d'exploitation : en Chine, en Russie et dans un réacteur d'essai au Japon, et leurs partisans craignent que la réglementation actuelle n'entrave le déploiement des autres. Les approbations de conception prennent généralement plusieurs années, compte tenu de la complexité de la conception des réacteurs et des dangers liés aux matières radioactives. "Pour que ce modèle commercial réussisse, il faut que les approches réglementaires s'adaptent à une nouvelle situation", a déclaré Rafael Grossi, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). "Nous ne pouvons pas nous permettre le luxe de ces marathons réglementaires qui durent cinq, six ou sept ans." Nombreux sont ceux qui citent l'aviation comme exemple à suivre pour l'industrie nucléaire. "Les compagnies aériennes ne construisent pas un modèle différent pour chaque marché, ce qui permet d'améliorer la qualité et de réduire les coûts", a déclaré William Magwood, directeur général de l'Association pour l'énergie nucléaire, une agence intergouvernementale. "Si chaque pays a besoin d'une conception légèrement différente en raison d'exigences réglementaires différentes, il sera très difficile d'obtenir cette efficacité." Les discussions de l'AIEA, auxquelles participent les régulateurs de 29 pays ainsi que les développeurs, ont porté sur des sujets tels que le partage d'informations et la manière de mettre en œuvre une plus grande collaboration. L'une des perspectives est que les conceptions de réacteurs fassent l'objet d'un examen initial dans un cadre mondial, ce qui réduirait le temps consacré aux processus nationaux. Pourtant, le consensus est difficile à atteindre. "Le débat a été très utile et a permis de faire avancer la réflexion", a déclaré M. Perry, de Rolls-Royce. "Malheureusement, quelques voix fortes s'élèvent pour dire 'on fait comme l'industrie aéronautique ou on ne fait rien du tout'. Cela ne sera pas assez rapide pour assurer la transition énergétique". Les pays membres auraient encore besoin de temps pour adopter tout changement convenu au niveau de l'AIEA. "Les gens comprennent les avantages et beaucoup sont ouverts d'esprit", a déclaré David Durham, président des systèmes énergétiques chez Westinghouse Electric, une entreprise américaine de production d'énergie nucléaire. "Mais je ne pense pas que quiconque pense que la question sera résolue demain." Les efforts de réforme internationale interviennent alors que la Commission de réglementation nucléaire des États-Unis, où se trouvent plusieurs des conceptions envisagées, a pris des mesures pour accélérer les approbations nationales pour les SMR. TerraPower, une entreprise de réacteurs de nouvelle génération fondée par le milliardaire philanthrope Bill Gates, pourrait devenir un cas d'école. Elle a déposé ce mois-ci une demande de permis de construire auprès de la commission de régulation pour la première centrale nucléaire commerciale utilisant du sodium liquide comme liquide de refroidissement, ce qui, selon elle, constituerait une alternative moins coûteuse aux réacteurs refroidis à l'eau. "La NRC est considérée comme l'étalon-or de la sécurité", a déclaré Chris Levesque, directeur général de TerraPower. "Ainsi, si nous voulons introduire une conception de réacteur relativement nouvelle en Asie, en Europe, en Afrique et en Indonésie, nous devons d'abord faire nos preuves dans les pays riches, ce que nous ferons avec la NRC." Certains efforts de collaboration sont déjà en cours. Le mois dernier, le Royaume-Uni s'est joint aux régulateurs canadiens et américains pour accepter de collaborer plus étroitement à l'évaluation des conceptions de SMR. Les régulateurs européens procèdent actuellement à un examen préliminaire conjoint de la conception du Nuward d'EDF. "Nous considérons que le plus grand potentiel de rationalisation et d'accélération des processus réside dans une collaboration beaucoup plus étroite", a déclaré Jane Bowie, directrice de la réglementation au sein de la division des nouveaux réacteurs nucléaires de l'Office for Nuclear Regulation (Office de réglementation nucléaire) du Royaume-Uni. Les régulateurs européens participent également à l'évaluation de la conception de Rolls-Royce par l'ONR. Ces mesures marquent un changement d'approche important et l'industrie espère qu'il y en aura d'autres à l'avenir. "Je constate que des efforts réels sont déployés dans tous les domaines. On reconnaît que le nucléaire doit faire partie du bouquet énergétique à l'avenir", a déclaré Ronan Tanguy, responsable du programme de sûreté et d'autorisation de l'Association nucléaire mondiale, qui travaille également sur cette question. Mais l'harmonisation réglementaire est absolument essentielle, a-t-il ajouté : "Sans elle, [les SMR] auront du mal à être compétitifs en dehors des très grands marchés".
  25. Ça ne change rien à la direction du souffle. Ça ne change rien non plus aux distances de sécurité à respecter. Croire que les ailes vont protéger de l'aspiration de quoi que ce soit, sans que ça soit un humain d'ailleurs, c'est une vue de l'esprit. Personne n'entrera dans le Racer en passant directement devant l'hélice même si elle est masquée par la voilure. Il y aura un espace de sécurité important de plusieurs mètres qui contraindra à se rapprocher des portes selon un goulot d'étranglement aussi bien à la porte droite qu'à la porte gauche, faisant longer la carlingue par l'avant aux passagers. Je le redis, la seule direction "sûre" c'est à l'arrière (et encore) parce qu'on est poussé par le souffle des hélices et qu'il n'y a pas de rotor anticouple. Même si il faudrait idéalement une cage autour des hélices. D'autre part ça ne répond toujours pas à la problématique de la sécurité pendant l'hélitreuillage par gros temps pour la mission SAR, SAUF en imaginant une trappe sous fuselage.
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