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Skw

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Tout ce qui a été posté par Skw

  1. C'est un propos assez facile à tenir aujourd'hui. Je ne dis pas qu'il n'aurait pas été préférable de pouvoir éviter cette guerre... et d'autant plus les atrocités commises lors de celle-ci. Sur ce point, on est tout à fait d'accord. Mais vraisemblablement cette guerre, quand bien même avec le résultat que l'on connait, était-elle "nécessaire" du point de vue de la politique intérieure, sachant notamment les clivages profonds qui pouvaient exister au sein de l'opinion française. Et sans doute le fait qu'il n'y ait pas eu réellement défaite ou fléchissement militaire a-t-il d'ailleurs rendu encore plus difficile la sortie de guerre et la remise en cause définitive de la politique coloniale. Oui, la guerre est effectivement la continuation de la politique par d'autres moyens... mais reste à savoir quelle est la finalité politique réelle. C'est d'ailleurs pourquoi je trouve la formulation de Clausewitz beaucoup plus profonde qu'il n'y parait.
  2. Peut-être bien que Benalla était à la table d'à côté ?
  3. Skw

    Marine Néerlandaise

    Fait !
  4. Un site néerlandophone portant essentiellement sur l'actualité de la marine (cf. nieuws), avec notamment un focus sur la marine militaire néerlandaise, et comptant également des opinions (cf. opinie) et dossier approfondis (cf. dossiers) : https://marineschepen.nl/nieuws/index.html
  5. Pour compléter ce que vient d'écrire Boule75, si ton avion est au cœur d'un système de systèmes, tu peux imaginer que l'IA ne sera peut-être pas suffisante pour permettre à un unique pilote de tirer pleinement parti du potentiel. Sans compter qu'il y aura les missions de dissuasion nucléaire. Probable que l'on ne sache pas vraiment encore de quoi l'avenir sera fait et que l'on se garde des portes ouvertes. Sinon, n'y a-t-il pas un certain intérêt, sur le plan de la gestion émotionnelle et conservation des capacités en situations tendues, à avoir deux hommes à bord plutôt qu'un seul ? J'imagine que certains travaux ont dû être menés en la matière... même si l'expérimentation est difficile puisque cela suppose de pouvoir se confronter à des situations tendues.
  6. Je vote pour la rémoulade ou l'aïoli... Pourquoi on nous refile des sondages sur le brexit et autres trucs anglais ? Alexis, tu dérailles !
  7. Les Brésiliens comprennent généralement bien les hispanophones voisins. En le disant avec le sourire, je dirais qu'ils les comprennent parfois mieux que les Portugais. En revanche, les hispanophones ont en général plus de difficultés pour comprendre les Brésiliens et d'autant plus les Portugais. Cela s'explique notamment par la plus grandes variétés de phonèmes en portugais, avec notamment les nasales [ã] [ẽ] [ĩ] [õ], etc.
  8. L'idée largement admise, après l'attentat du Bataclan, est que la guerre serait longue (ce qui induit notamment une question de soutenabilité en matière économique, et je ne comprends pas ici le terme économique dans un sens uniquement budgétaire, et d'acceptabilité) et protéiforme (ce qui induit de considérer dans l'équation des aspects qui ne sont pas purement militaires mais pouvant être impactés par l'action militaire). On en est désormais à se demander, en exagérant, quels auraient été les moyens nécessaires pour mettre la pâté sur le front irako-syrien... Je ne dis pas qu'il est illogique de s'interroger quant à la manière de mener le combat... mais j'ai l'impression que ces aspects de temps long et de lutte protéiforme sont de plus en plus omis dans la réflexion.
  9. Ouaip. Ils sont catholiques ! Il faut bien leur trouver un pays de rattachement.
  10. Netanyahu n'a pas hésité dernièrement, dans une optique de recherche d'appuis à l'international, à s'acoquiner avec les dirigeants un peu extrême du continent européen, quitte à minimiser l'implication de leurs pays dans les rafles et exterminations de juifs. Il a notamment été fortement critiqué dans son pays pour son rapprochement avec Viktor Orban : https://www.lepoint.fr/monde/viktor-orban-et-benjamin-netanyahu-deux-amis-qui-se-veulent-du-bien-18-07-2018-2237360_24.php. Certains historiens l'ont même accusé d'avoir prostitué la shoah... ou autrement dit d'avoir instrumentalisé celle-ci, en décidant qui devait se sentir coupable et qui ne le devait pas, dans une optique de gestion des relations internationales plus que dans une logique de fidélité historique. Pas impossible que Netanyahu et son administration tentent alors de se refaire une virginité sur le dos de la Pologne.
  11. Ce n'est pas nouveau. Je viens d'ailleurs de retrouver la réaction de Trump à ceux qui estimaient qu'il ne méritait pas le prix :
  12. Skw

    Marine Néerlandaise

    Fichtre ! Si la citation est exacte, que la traduction est fidèle, cela envoie dur...
  13. Skw

    Le F-35

    Assez drôle d'ailleurs que l'auteur vante à travers le titre la performance de l'avion en dogfight alors que l'ensemble des citations mettent surtout en avant sa performance en matière d'intelligibilité situationnelle et de guerre en réseau. Bref, rien qui ne laisse vraiment envisager des dogfights.
  14. Un échange de tirs aurait eu lieu dans la nuit du 16 au 17 entre les Forces de défense et de sécurité du Mali et les forces allemandes déployées dans le cadre de la MINUSMA. Un soldat malien aurait été blessé dans les échanges avant d'être emmené par les forces allemandes dans un centre médical français pour y être soigné. Aux dernières nouvelles, son état était stable, mais encore en danger vital. Les conditions de cet engagement restent encore floues, mais il semblerait que les forces allemandes aient été chargées d'intervenir pour venir en aide à un convoi allemand (avec véhicule ONU intégré au convoi si j'ai bien compris) qui avait été la cible de tirs vers 21h15, à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Camp Castor, situé sur Gao. https://augengeradeaus.net/2019/02/bundeswehr-im-un-einsatz-in-mali-schiesserei-zwischen-deutschen-und-malischen-soldaten/
  15. Pour ce qui est des incursions dans l'espace aérien libanais par les Israéliens, cela semble assez fréquent, que ce soit par drones ou chasseurs. Pour ce qui est du respect de la souveraineté, Israel et le Liban ne sont-ils pas toujours officiellement en guerre ? L'improbable, ce serait surtout le lock par des Rafale égyptiens.
  16. Skw

    AIRBUS MILITAIRE

    En même temps, sa position a ses fondements. 1/ Les politiques européens ont pendant très longtemps réclamé un juste retour de leurs investissements sur leur sol. Cela demande donc à la société de multiplier les sites, de développer des capacités logistiques particulières, etc. On leur explique ensuite qu'ils risquent de devoir douiller si jamais leurs matières premières, machines et productions venaient à passer les frontières, que certaines des pièces produites en Grande Bretagne perdront leurs certifications et ne pourront donc pas être intégrées sur leurs avions, qu'il risque d'y avoir des ruptures d'approvisionnement en raison de la nécessaire réorganisation logistique/douanière, et que les secousses monétaires risquent en outre d'introduire des complications. 2/ Pour les concurrents, il leur faut généralement obtenir une autorisation au niveau gouvernemental/parlementaire pour exporter du matériel militaire. Pour les productions Airbus, et notamment pour l'Eurofighter, tu prends 4 fois plus de risques de voir ton projet d'exportation être mis à mal. On peut certes comprendre la volonté des différents pays à vouloir définir individuellement leur politique d'exportation de matériel militaire... mais toujours est-il que cela met Airbus D&S dans une position très inconfortable. Bref, je comprends qu'il ait légèrement l'impression de voir la présidence d'Airbus (pas lui uniquement, mais surtout ses prédécesseurs) être prise pour une c****.
  17. Les F-35 I au-dessus du Liban. Les Rafale égyptiens possiblement au-dessus de la Méditerranée ?
  18. Soit c'est une dirigeante guidée avant tout par des problématiques internes et ne considérant absolument pas les répercussions extérieures (politique migratoire visant à satisfaire initialement les milieux économiques), soit c'est une dirigeante guidée avant tout par son positionnement dans les jeux politiques allemands (question de l'abandon du nucléaire, afin de pouvoir couper l'herbe sous le pied à des Verts qui gagnaient en influence et s'ouvrir une porte pour de nouvelles coalition intégrant les Verts). Je ne vois pas Merkel comme une pro-UE au sens profond du terme. Elle n'a jamais exposé de vraies ambitions/visions pour l'Europe. Elle s'est certes positionnée en faveur d'une Europe fédérale sans avoir vraiment agi pour que celle-ci puisse émerger. Elle a fréquemment court-circuité l'échelon européen sur des décisions qui pourtant concernaient assez largement ses partenaires, elle n'a pas tenté d'assagir au sein de la CDU les propos qui forcément induiraient des tensions avec les pays européens et viendraient ainsi miner tout projet européen futur, etc. Un autre aspect joue peut-être aussi sur ce constat que nous pouvons avoir de Merkel sur le plan international : c'est une gestionnaire plus qu'une bâtisseuse. Elle s'est d'ailleurs généralement contentée de gérer les crises sans s'investir dans la mise en place de mécanismes/structures qui permettraient d'éviter que les problèmes identifiés puisse se reproduire.
  19. La question et la réponse sont claires à la base... sans doute trop d'ailleurs et cachant un certaine réduction au simplisme. Premièrement, les électeurs ont opté pour une sortie sans savoir réellement quelles seraient les modalités de cette sortie. Autrement dit, ont voté oui à la sortie de l'UE des populations qui probablement l'envisagent de manière très différentes. Certaines d'entre elles auraient très probablement voté non si on leur avait proposé le plan de sortie qui sera finalement retenu, si jamais un plan est bel et bien retenu. Deuxièmement, on est sur un processus qui est forcément long, que ce soit pour des raisons techniques ou même plus politiques. Autrement dit, on essaye de mettre en musique actuellement, après de nombreux mois, le choix d'une population électorale qui n'est plus la même. Presque 3 ans ont passé ! Autrement dit ceux qui avaient 15 ans à l'époque seraient légitimement en droit de pouvoir donner leur avis. Par ailleurs, des populations mortes depuis le vote ont finalement décidé du sort d'un pays dans lequel elles n'ont vivront pas. Et sans même considérer ces aspects générationnels, est-il impossible de voir une opinion changer d'avis quand on sait à quelle point celle-ci peut être changeante sur certains aspects. Personnellement, cela ne me vend pas le référendum comme un idéal démocratique : cela suppose assez souvent de répondre par oui-non à des questions qui mériteraient en fait beaucoup plus de nuances, cela suppose assez souvent de graver dans le marbre la décision d'une population qui devrait avoir le droit de voir son opinion changer dans le temps.
  20. Discours d'Angela Merkel et de Mike Pence à l’occasion de la Conférence internationale sur la sécurité s'étant tenue à Munich : https://www.lemonde.fr/international/article/2019/02/16/angela-merkel-fait-l-eloge-de-sa-methode-a-munich_5424461_3210.html https://www.la-croix.com/Monde/Europe/Conference-Munich-Angela-Merkel-contre-lunilateralisme-Donald-Trump-2019-02-17-1201003095 Après avoir lu le discours d'Angela Merkel dans son intégralité (je ne sais pas si celui-ci a déjà été traduit en français), j'avais comme l'impression d'une gigantesque mise en abyme : comment est-il possible qu'une chancelière ayant duré sur une période aussi longue - plus de 13 ans - puisse avoir un bilan aussi famélique sur le plan international ? sans parler du peu de résultats en matière européenne alors qu'elle jouissait de pas mal de leviers d'actions et notamment un PPE (dans lequel la CDU a une influence majeure) aux affaires depuis son intronisation en tant que chancelière.
  21. Merci Gibbs pour l'exposition du problème et cette synthèse d'avis. Sans entrer dans le débat tournant autour de la liberté de l'officier à s'exprimer publiquement sur ses actions, je vais réagir à partir des éléments de l'article du Colonel Legrier tels que retranscrits, c'est à dire de manière très parcellaire, par le Colonel Michel Goya et Jean-Dominique Merchet. Voici quelques questions pour lesquelles je n'ai pas de réponses toutes faites : - - - N'y a-t-il pas un intérêt à se conserver des capacités de réaction sur d'autres théâtres en n'investissant pas tant de forces que cela sur le sol levantin ? Il n'est pas du tout évident que l'on se serait bousculé au portillon pour remplacer les forces françaises sur le théâtre malien si jamais nous avions opté pour un engagement bien plus intensif sur le sol irako-syrien et fait défaut sur le théâtre sahélien. Peut-être y a-t-il autant si ce n'est davantage d'enjeux pour la France et l'Europe, bien que celle-ci n'y prête pas grande attention, en terres nord-africaines... N'y a-t-il pas un enjeu d'équilibres des forces et de renforcement des alliances d'un point de vue stratégique, sur un théâtre de conflit particulièrement complexe et qui risque de structurer la région sur les décennies à venir ? N'y a-t-il pas un intérêt à faire durer la guerre un certain moment et à aimanter tous ces combattants en mal de cause ? C'est peut-être d'ailleurs difficile à admettre pour certains militaires que d'être là pour faire l'aimant plutôt que de combattre pour avancer sur l'ennemi au plus vite et sans doute au plus efficace. Cela peut aussi paraître étonnant quand l'on redoute généralement côté occidental l'enlisement. N'y a-t-il pas eu un certain intérêt stratégique à mener cette guerre de manière très indirecte et à finalement ne pas fournir tant de confrontations et donc tant d'images que cela aux monteurs d'en face ? Ce dernier aspect me semble d'ailleurs essentiel quand l'on sait à quel point cette guerre est aussi une guerre idéologique et médiatique. Et les décideurs de cette guerre savent très certainement que la réduction territoriale de l'état islamique ne constituera pas la fin de la guerre, qu'il y en aura encore probablement pour longtemps. - - - Je ne dis pas que les raisonnements de ce colonel ne sont pas intéressants. De mon avis de pékin moyen, je pense notamment que ses interrogations sur la manière qu'auront les populations locales de voir ce conflit et l'implication des différents belligérants sont tout à fait justifiées. En revanche, on peut se demander dans quelle mesure, en ayant justement été plongé dans l'action, cet officier ne tend pas à se focaliser sur certains morceaux du puzzle ou certains aspects de l'équation. Et sans doute les théoriciens de cette guerre/intervention côté français n'ont-ils pas volonté de s'exprimer publiquement sur les fondements de leurs réflexions et de leurs choix... ce qui semble tout à fait sage et pertinent. Autrement dit, je comprends que cela soit mal vu du côté des plus hauts cercles, puisque cela semble être le cas, de voir un officier de terrain s'étaler publiquement quand on s'interdit soi-même de justifier ses choix publiquement pour des raisons évidentes.
  22. Je propose de discuter ce sujet, qui est en fait plus large que la stricte question du FCAS, sur ce fil :
  23. Je propose de continuer cette discussion, qui finalement porte bien au-delà du Tempest, sur ce fil :
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