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Penser l'organisation de la section d'infanterie.


Serge
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Ulysse, tu peux me citer un passage du Colonel Goya ou il recommande l'insertion de TELD et d'équipe lance-missiles dans une section d'infanterie ?

 

Le Colonel Goya parle de "tir de précision", ce qui n'a strictement rien à voir avec les tireurs d'élites, c'est plus l'entrainement général au tir "précis" de chaque combattant pour avoir très rapidement un effet dévastateur, quand 5 coco d'un groupes de combat arrivent à faire mouche à 100m en tirant maximum 3 coups en 10 sec, c'est ce tir qui fait mal.

 

Oui les appuis sont essentiels, mais chacun ses appuis selon le niveau de chaque unité, un groupe de TELD et de MMP pour une compagnie, avec leurs véhicules indépendant oui, surement et même plus qu'aujourd'hui, mais ce même groupe au sein d'une section c'est inepte ...

 

Tu cites la vidéo du MMP, tu l'as bien vue ? que voit-on au débu: des GV dans un village qui progressent, et plusieurs km derrière une équipe MMP en appui, tu crois vraiment qu'ils font et feront un jour partie de la même section ? Tu crois que le CDS pourra gérer et la progression de ses groupes de choc et son équipe missiles à 2,5 km ? 

 

La dépose de ton TELD sur un point haut, tu crois que la section va pouvoir le faire comme ça, en passant ? "Et Fred on te dépose ici, tu monte sur ce piton à gauche et tu nous couvres, ciao et bonne chance" ..... Et comment on le récupère ton TELD ? on revient en arrière 5h plus tard, on a le reste de la section qui poireaute, pendant qu'un engin va chercher Fred ?? 

 

C'est pas pour rien que toutes les armées du monde regroupent leurs TELD au sein de la compagnie ou au sein du bataillon/régiment.

 

Qu'il y ai des TP au sein d'une section et d'un groupe de combat certainement, la même chose pour des armes antichar à portée de moins de 1.000 m, mais le reste alourdit inutilement cette unité qui n'a pas l'usage de ces armes. Il faut arrêter de croire que l'on peut "césir" jusqu'au plus petit éléments certaines unités, sauf dans des missions "de circonstance" tu ne verras jamais un char seul au sein d'une section de VCI mécanisée, la force des chars sont leurs tirs croisés en groupe/peloton.

 

Pour le reste je suis tout à fait partisan d'organisations adaptives et moins figées, l'exemple de Serge d'avoir des CDG qui deviennent plutôt "chefs de missions/chefs de zone" et qui en fonction de cela commandent 4-6-8 ou 12 gus, tout à fait d'accord.

 

Si l'on suit ta logique, porquoi pas de missiles léger AA par section ? et le CDS il a un MMP un TELD et ou est son mortier de 81 mm ?

 

Quand à la remarque sur le modèle 44, dis-toi que la comparaison avec les Panzergrenadiers c'est justement le Colonel Goya qui l'a faite ...

 

Clairon

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Il faut intégrer une notion que beaucoup ne connaissent pas : la vitesse de combat propre à chacun.

Pour qu'un système soit équilibré, il faut une cohérence de ces vitesses. Celles de la mise en œuvre des armes et celle de la section.

Le TE sont, comme les missiles anti-chars, lents. Ils sont donc difficiles à intégrer à l'intérieur d'une section. En revanche, les faire travailler en renfort fonctionne toujours. C'est à dire que des TE qui arrivent dans un dispositif pour le compléter, cela marche.

Maintenant, avoir des TE dans une section dite de "voltige", ça ne marche pas.

Enfin, il importe de réduire le plus possible la diversité de l'armement. Une journée ne fait que 24h et à chaque arme en plus, c'est une instruction de plus à mettre en place.

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En tout cas, ça fait plaisir de voir que sur ce forum on a retenu la leçon de l'inter-arme et du pas un pas sans appuies... jusqu'au plus bas échelon. :happy:

Je me tâtais à relancer le sujet sur l'organisation des brigades inter-armes, mais j'ai un peu peur que quelqu'un veuille rendre des lanceurs Pluton "NG" organiques à la batterie d'artillerie de SGTIA permanent.

 

Au fait, je me permets de rappeler l’existence de mon sondage en cours: http://www.air-defense.net/forum/topic/18586-sondages-quelle-organisation-pour-linfanterie/

J'en ferais bien une petite synthèse, mais il me faudrait un peu plus de réponses. Même si on voit apparaître 2/3 trucs intéressants. Le CdG seul à la Française convainc pas vraiment, idem pour un calibre intermédiaire universelle.

Modifié par TimTR
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Je ne mets plus de "j'aime" aux posts de Serge ou de Clairon, car ils sont le plus souvent juste et pertinent, mais voila, je le dis quand meme.

 

+1000 aussi sur les sections epaisses de G4lly, il me parait primordiale de remettre la section au centre de toute manoeuvre et de la rendre la plus autonome possible (et donc flexible) pour se faire dans son action qui consiste a prendre et/ou tenir le terrain face a l'adversaire, bref le fameux combat des 300 derniers metres (les 300 premiers se faisant generalement en sortant de la caserne ;) )

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Si le vab mk3 permet l'emport de 12 h, mon organisation à 3 groupes de 12 serait réalisable, le groupe d'appui dans le 4e blindé pourrait n’être doté que d'un chef d'équipe et un binôme armé d'un mortier

 

commando de 60 mm(pour 2 double formation mo60 mm/MMP) l'auxsan, le soa, le mitrailleur et un gv du 3e groupe .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Si le vab mk3 permet l'emport de 12 h, mon organisation à 3 groupes de 12 serait réalisable, le groupe d'appui dans le 4e blindé pourrait n’être doté que d'un chef d'équipe et un binôme armé d'un mortier

 

commando de 60 mm(pour 2 double formation mo60 mm/MMP) l'auxsan, le soa, le mitrailleur et un gv du 3e groupe .

 

- Les descriptions du VAB MkIII sont étonnantes, la version VTT avec tourelleau de 12,7 emporte 10 +2, la version VCI avec un CPWS ou un TRT-BAE parlent de 7+2 , une tourelle téléopérée qui est sensée ne pas empiéter sur l'espace intérieur vous bouffe 3 pax, ok il faut peut-être voir un peu de place pour les munitions, mais 3 pax ... 

 

- Pour l'organisation de Colas, je répête depuis la nuit de ce fil, ce modèle implique que le SOA, le CDS, le radio, et l'auxsan soient dans le même véhicule. Enfin comme évoqué ici aussi et confirmé par Serge par ex, l'utilité d'un MMP de façon permanente au sein d'une section de combat n'est pas directement démontrée, mieux vaut laisser ce type de'armement au niveau compagnie, quite à l'intégrer de façon ponctuelle pour l'une ou l'autre mission.

 

Clairon

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 Je me permet de m'auto-citer, proposition d'une section organisée selon le modèle de Serge. Qu'en pensez vous, est-ce fonctionnel ?

 

Si l'on suit ces propositions, il faut donc tout d'abord décider des effets d'armes et des binômes avant de pouvoir composer la section.

 

Les 3 effets d'armes principaux :

 

- Binome LRAC : - GV  LRAC

                           - GV  Pourvoyeur LRAC/ chef

 

- Binome Mitrailleuse : - GV MAG 58

                                    - GV Pourvoyeur Mag/ chef

 

- Binome Grenadier : - GV FA LG40 chef

                                  - GV FA LG40

 

Après on peut imaginer des Binomes Grenadier Composites :

 

- GV AT4

- GV FA LG40

 

- GV IAR

- GV FA LG40

 

L'équipe de commandement :

 

- CdS et Radio

- SoA et Auxsan

 

Les  4 binômes véhicules :

 

- Pilote

- Radio-Tireur

 

Et il faut aussi compter 3 ou 4 CdG.

 

Donc si on part sur une section à 4 véhicules, il faut compter les 8 hommes d'équipage, les 4 hommes de l'équipe de commandement, et 3 ou 4 chefs de groupe soit 16 hommes plus x binomes.

 

On peut partir sur 2 binomes Mag et LRAC par section, 4 binomes Grenadier AT4, 4 binomes Grenadier IAR. Ce qui ferait tout compris 40 hommes pile, dont 32 débarqués qui rentrent dans 4 véhicules de 8 places arrières. En combat sans véhicule, les 8 hommes d'équipage fournissent 4 binômes supplémentaires. Si l'on passe sur des véhicules à 10 places on peut rajouter 2 binomes.

 

Ce qui nous donne une bonne puissance de feu, et une très grande flexibilité. Surtout qu'avec la lunette Félin potentiellement montable chez chaque GV, tout le monde peut fournir un appui TP.

Modifié par FoxZz°
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Ulysse, tu peux me citer un passage du Colonel Goya ou il recommande l'insertion de TELD et d'équipe lance-missiles dans une section d'infanterie ?

 

Le Colonel Goya parle de "tir de précision", ce qui n'a strictement rien à voir avec les tireurs d'élites, c'est plus l'entrainement général au tir "précis" de chaque combattant pour avoir très rapidement un effet dévastateur, quand 5 coco d'un groupes de combat arrivent à faire mouche à 100m en tirant maximum 3 coups en 10 sec, c'est ce tir qui fait mal.

 

Oui les appuis sont essentiels, mais chacun ses appuis selon le niveau de chaque unité, un groupe de TELD et de MMP pour une compagnie, avec leurs véhicules indépendant oui, surement et même plus qu'aujourd'hui, mais ce même groupe au sein d'une section c'est inepte ...

 

Tu cites la vidéo du MMP, tu l'as bien vue ? que voit-on au débu: des GV dans un village qui progressent, et plusieurs km derrière une équipe MMP en appui, tu crois vraiment qu'ils font et feront un jour partie de la même section ? Tu crois que le CDS pourra gérer et la progression de ses groupes de choc et son équipe missiles à 2,5 km ? 

 

La dépose de ton TELD sur un point haut, tu crois que la section va pouvoir le faire comme ça, en passant ? "Et Fred on te dépose ici, tu monte sur ce piton à gauche et tu nous couvres, ciao et bonne chance" ..... Et comment on le récupère ton TELD ? on revient en arrière 5h plus tard, on a le reste de la section qui poireaute, pendant qu'un engin va chercher Fred ?? 

 

C'est pas pour rien que toutes les armées du monde regroupent leurs TELD au sein de la compagnie ou au sein du bataillon/régiment.

 

Qu'il y ai des TP au sein d'une section et d'un groupe de combat certainement, la même chose pour des armes antichar à portée de moins de 1.000 m, mais le reste alourdit inutilement cette unité qui n'a pas l'usage de ces armes. Il faut arrêter de croire que l'on peut "césir" jusqu'au plus petit éléments certaines unités, sauf dans des missions "de circonstance" tu ne verras jamais un char seul au sein d'une section de VCI mécanisée, la force des chars sont leurs tirs croisés en groupe/peloton.

 

Pour le reste je suis tout à fait partisan d'organisations adaptives et moins figées, l'exemple de Serge d'avoir des CDG qui deviennent plutôt "chefs de missions/chefs de zone" et qui en fonction de cela commandent 4-6-8 ou 12 gus, tout à fait d'accord.

 

Si l'on suit ta logique, porquoi pas de missiles léger AA par section ? et le CDS il a un MMP un TELD et ou est son mortier de 81 mm ?

 

Quand à la remarque sur le modèle 44, dis-toi que la comparaison avec les Panzergrenadiers c'est justement le Colonel Goya qui l'a faite ...

 

Clairon

Soit je me suis mal exprimé, soit certains ont des grandes difficultés d’entendement.

Ce que je défends est une organisation modulaire au lieu d’une organisation figée, immuable quelles que soient les circonstances.

Il me semble que le plus petit élément cohérent est une équipe de 4 hommes.

Quelques exemples d’équipes possibles :

Equipe assaut : 4 GV avec FA 5,56, LG automatiques ou selon les circonstances SHOTGUN , FA 7,62 ou AT4. Les conditions d’emploi orientant le choix de l’armement , selon le concept de « salle d’armes »

Equipe précision

1tireur  HECATE II +1 pourvoyeur, 1 précision/protection (HK 417 like), 1 observateur/chef d’équipe

Equipe destruction

1 tireurs  CG like + 1 pourvoyeur +1 précision/protection (HK 417 like), 1 observateur/ chef d’équipe, 

Equipe saturation

-  1 tireur MAG like

-  1pourvoyeur

-  1 observateur/ chef d’équipe

- 1 précision/protection (HK 417 like)

Equipe AC

1 tireur  MMP + 1 pourvoyeur +1 précision/protection (HK 417 like), 1 observateur/ chef d’équipe, 

Equipe de commandement

1 CdS + 1radio + 1servant de minidrone aérien de contact + 1 liaison/ protection (HK 417 like)

 

Dans le schéma que je propose, les équipes sont associées, selon un rapport variable, en fonction des circonstances, cad des conditions d’emploi :

Par ex (mais ce n'est qu'un exmple....) : 8 équipes assaut + 1 équipe saturation+ 1 équipe précision + 1 équipe commandement

 

Les compagnies (ou les régiments) deviennent des réservoirs  d’équipes, associées selon les circonstances.

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Les compagnies (ou les régiments) deviennent des réservoirs  d’équipes, associées selon les circonstances.

C'est déjà ce qu'il se passe quand on renforce une section d'une équipe génie, EOD etc.

L'avantage de la section c'est d'avoir un noyau dur coéhrent sur lequel la compagnie, le bataillon etc. peuvent s'appuyer en toute circonstance.

En gros si on a une section sur le terrain a tel endroit a tel moment on a au moins tel éventail de compétence et tel volume. Sans que le CdU n'ai a se demandé comment le CdS a bien voulu composer sa section avec de partir en mission il y a 72h!!!

Pour le fusil 12.7 on parle de 18kg de matos auquel il faut ajouter son propre FAMAS!!! meme les TE hésite a le prendre quand il parte en mission et qu'il sont pas certain d'en avoir besoin.

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Que l'organisation soit modulaire soit, néanmoins quelques remarques :

 

1° Ce modèle ressemble plus à un modèle 'FS" qu'infanterie de base, et la France n'a pas les moyens humains et techniques d'avoir 20 régiments de FS, ni même les besoins.

 

2° Les différents régiments on déjà des unités regroupées pouvant servir d'appuis/renforts (sections d'appui, section AC). 

 

3° Le fait d'avoir des équipes dont la mise en ouevre et les objectifs ne se fait pas au même rythme comme expliqué par Serge (pour les TE et les MMP par ex), implique que ces quadriomes doivent être intégrés dans la section avec en particulier des moyens autonomes de transport, en reperenant l'exemple du TE qui doit être déposé d'abord sur un point haut, si cette équipe n'a pas son moyen propre elle va ralentir et handicaper le reste de la section. On va donc se retrouver avec plus de véhicules et sans doute un mix de véhicules (des pouvant emmener 4 à 6 pax, et d'autres 10 à 12 pax)?

 

4° On oublie également que la force d'une section et d'un groupe de combat est sa cohésion, on intervertit pas une équipe comme on change de slip. Tout les responsables vous dirons que passer son temps à avoir des changements incessant dans l'unité de base influence négativement sur l'efficacité de la section. Le Colonel Goya (lui-même) rappelait que quand il fut chef de section pendant 2 ans dans unrégiment d'infanterie professionnalisé il eu 63 subordonnés différents en 2 ans pour un effectif théorique de 39 pax, comment construire une cohésion ainsi ?

 

5° La modularité va parfois à l'encontre de l'efficacité, on se rend compte ainsi que le fait d'avoir dissout les STE et envoyer les groupes de TE dans les compagnies de combat, avait diminuer l'efficacité des unités de TE.

 

6° Je crois donc à la modularité, mais sur un "scope" moins large : On a des quadrinomes de base qui se retrouvent tous au sein de la même section avec les mêmes cadres (pour la cohésion), mais tout ou partie de ces quadrinomes pourraient avoir 2 ou 3 spécialisation différentes selon les missions. On aurait X quadrinomes de jeunes recrues d'abord spécialisées dans le combat 300m essentiellement, et puis au cours de leur "vie opérationelle" elles passeraient dans des quadrinomes ayant plus de cordres à leur arc, pouvant être choc/feu "léger"/"feu lourd". Et si un besoin très spécifique existe on rajoute un groupe ou une équipe venant de la section ou de la compagnie d'appui.

 

Clairon

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Que l'organisation soit modulaire soit, néanmoins quelques remarques :

 

1° Ce modèle ressemble plus à un modèle 'FS" qu'infanterie de base, et la France n'a pas les moyens humains et techniques d'avoir 20 régiments de FS, ni même les besoins.

 

2° Les différents régiments on déjà des unités regroupées pouvant servir d'appuis/renforts (sections d'appui, section AC). 

 

3° Le fait d'avoir des équipes dont la mise en ouevre et les objectifs ne se fait pas au même rythme comme expliqué par Serge (pour les TE et les MMP par ex), implique que ces quadriomes doivent être intégrés dans la section avec en particulier des moyens autonomes de transport, en reperenant l'exemple du TE qui doit être déposé d'abord sur un point haut, si cette équipe n'a pas son moyen propre elle va ralentir et handicaper le reste de la section. On va donc se retrouver avec plus de véhicules et sans doute un mix de véhicules (des pouvant emmener 4 à 6 pax, et d'autres 10 à 12 pax)?

 

4° On oublie également que la force d'une section et d'un groupe de combat est sa cohésion, on intervertit pas une équipe comme on change de slip. Tout les responsables vous dirons que passer son temps à avoir des changements incessant dans l'unité de base influence négativement sur l'efficacité de la section. Le Colonel Goya (lui-même) rappelait que quand il fut chef de section pendant 2 ans dans unrégiment d'infanterie professionnalisé il eu 63 subordonnés différents en 2 ans pour un effectif théorique de 39 pax, comment construire une cohésion ainsi ?

 

5° La modularité va parfois à l'encontre de l'efficacité, on se rend compte ainsi que le fait d'avoir dissout les STE et envoyer les groupes de TE dans les compagnies de combat, avait diminuer l'efficacité des unités de TE.

 

6° Je crois donc à la modularité, mais sur un "scope" moins large : On a des quadrinomes de base qui se retrouvent tous au sein de la même section avec les mêmes cadres (pour la cohésion), mais tout ou partie de ces quadrinomes pourraient avoir 2 ou 3 spécialisation différentes selon les missions. On aurait X quadrinomes de jeunes recrues d'abord spécialisées dans le combat 300m essentiellement, et puis au cours de leur "vie opérationelle" elles passeraient dans des quadrinomes ayant plus de cordres à leur arc, pouvant être choc/feu "léger"/"feu lourd". Et si un besoin très spécifique existe on rajoute un groupe ou une équipe venant de la section ou de la compagnie d'appui.

 

Clairon

OUf on est apaisés (moi compris)

Effectivement tout modèle présente des avantages et des inconvénients.

Le fait de pouvoir moduler le nombre de fantassins embarqués est à mon sens un avantage.

Fini les discussions sans fin sur  le bon volume du véhicule de transport: On peut indifféremment utiliser des 4 places (PVP APC chers à BPC) des 8 places ou même des 12 ou des 36  =D (joke).

 

Le gros problème à resoudre est bien celui du maintien de la cohésion.L'objectif dans ce schéma serait de stabiliser l'effectif des équipes et de la structure de regroupement des équipes (compagnie?) dans la durée.

Au final, les mêmes hommes auraient l'habitude d'intervenir ensemble, mais selon des formats ou des configurations différentes.

 

 

sur le remarque 5°: c'est justement là l'avantage de la modularité: si l'on estime plus efficace de regrouper fonctionnellement les équipes de TE, rien ne l'empêche.

 

sur le 6, tout à fait d'accord. Cela suppose une stabilité des équipes dans la durée.

Modifié par ULYSSE
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Le gros problème à resoudre est bien celui du maintien de la cohésion.L'objectif dans ce schéma serait de stabiliser l'effectif des équipes et de la structure de regroupement des équipes (compagnie?) dans la durée.

Au final, les mêmes hommes auraient l'habitude d'intervenir ensemble, mais selon des formats ou des configurations différentes.

En effet, il est assez étrange pour ceux qui n'en ont pas l'habitude de decouvrir l'attachement que les hommes ont dans leur section, puis leur compagnie et enfin leur régiment. Muter un soldat, même temporairement, dans une autre section de la compagnie peut être un traumatisme. C'est pour cela qu'il faut des niveaux assez stables et ne pas croire que l'on peut facilement attenter les unités.

Et cet attachement commence dès le groupe de combat. Sauf que là, il faut être très vigilant car des effets secondaires assez néfastes.

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Bonjour, ça fait un petit moment déjà que je suis attentivement ce forum sans trop participer mais là j'ai bien envie de me lancer sur le sujet (ça risque d'être long par contre).

 

1) le véhicule porteur :

- au vu de l'évolution des combats il faut du blindé stanag 3/4

- au delà de 4 véhicules cela devient le bordel à gérer

- au delà de 20t la mobilité devient catastrophique

- le budget français ne permet d'avoir qu'un seule type véhicule

 

Sur ce créneau de blindé (VAB, RG35), on reste sur la configuration classique 2 équipages + 8 pax débarqués.

 

 

2) Répartition dans les véhicules :

- 8 places de libre par véhicule

- plan d'embarquement simple (pour ne pas trop se poser de question s'il faut rembarquer sous le feu ennemie) => donc un groupe par véhicule

- SOA et CDS dans un véhicule différent => pas de véhicule dédié au groupe de commandement

- CDS + radio ensemble => soit un groupe de combat de 6 pax dans ce véhicule

 

Donc 4 groupes de 6 pax pour 4 véhicules + 2 places pour le commandement dans chaque véhicule.

 

 

3) Composition de la section :

- 6 pax par groupe => effectif insuffisant en tertiaire donc suppression du groupe d'appui (regroupé au niveau de la compagnie avec leur propre véhicule) et débarquement en quaternaire                         

- 2 places libres par véhicule pour "CDS+radio" et "SOA+Auxsan" => il reste encore 4 places de libres dans les véhicules ce qui est beaucoup trop

 

Pour mieux optimiser le rôle de chaque pax je propose de supprimer le rôle de CDG (qui devient un CDE) d'intégrer le CDG dans une équipe (à l'anglaise) et de rajouter un 2eme binôme "SOA+Auxsan". Chaque SOA aura le commandement d'une "demi section" regroupant 1 à 3 groupes selon les besoins. Les effectifs débarqués étant réduit, la présence d'un Auxsan dans chaque demi-section permettra de limiter un peu l'attrition (même si j’avoue que c'est surtout pour mettre quelqu'un avec le 2eme SOA ^^)

 

Les 2 places restantes dans le dernier véhicule permettront d'embarquer au besoin 2 pax supplémentaires (traducteur, VIP, prisonnier, binôme de FS ou du génie...)

 

 

4) Composition des groupes :

- on ne doit pas concentrer un même type d'armement dans un même véhicule => répartition de l'armement dans les 4 groupes de combats avec la même composition pour les 4 groupes

- petit effectif qui doit être compenser par une bonne puissance de feu (il vaut mieux trop que pas assez)

- 6 pax soit 3 binômes ou 2 trinômes => je vais rester sur le principe de 2 équipes de 3, ce qui se rapproche de la doctrine actuel de l'adt.

 

Donc pour chaque groupe :

- une équipe de suppression et destruction (feu) avec mitrailleur + CDG (avec un FA) + TP (avec fusil semi-auto). Par soucis logistique le mitrailleur et le TP auront le toujours même calibre, le CDG pouvant servir de pourvoyeur de munition pour le trinôme.

- une équipe d'assaut (choc) avec CDE/grenadier (FA + LG40 sous le fusil) + 2 GV avec LR et FA

 

Concernant l'armement...

- besoin différent selon la situation (mission de combat en Afghanistan vs mission de maintien de la paix en RCA)

- vitesse de progression du groupe limité par le pax le plus lourdement chargé  => répartition homogène du poids dans la section (ou du moins dans chaque demi-section)

- petit groupe sensible à l'attrition => pas d'arme collective (du moins ayant besoin de plusieurs servants)...donc exit le carl gustav qui est remplacé par des LR jetables (je ne prend pas d'AT4 car il est trop lourd et inutile contre des MBT, donc autant avoir des LR légers type wasp 58 qui sont largement suffisant contre des VCI stanag 4)

 

Selon moi la section a besoin d'une configuration lourde et une autre légère pour lesquelles il est facile de passer de l'une à l'autre lors de la préparation de la mission à la base

 

en configuration légère pour de la patrouille ou du maintien de l'ordre :

- mitrailleur avec minimi 5,56 + TP 5,56

- tireur LR avec chacun 1 LR léger

 

en configuration lourde pour y aller en mode gros bourrin :

- mitrailleur avec mag 7,62 + TP 7,62 (ou alors rester en 5,56 + 3kg de munition)

- tireur LR avec chacun 2 LR légers

- + 3kg de munition pour les autres

 

 

Au final on obtient une section de combat (hors équipage) de 30 + 2 pax supplémentaires avec 1 CDS, 1 radio, 2 SOA, 2 Auxsan, 4 mitrailleurs (Mag ou minimi), 4 grenadiers 40mm, 4 TP (style "marksman") et 8 à 16 tirs de LR.

 

PS : pour le mitrailleur vu que l'adt a déjà des minimi et des mag cela ne sera pas de problème pour en avoir en double dotation (du moins à la base), pour le TP il suffit juste de lui donner un FA pouvant passer de 7,62 à 5,56 (modèle belge ou allemand de préférence ^^), ce modèle de FA équipera bien sur le reste de la section en version 5,56 uniquement.

 

 

 

édit sur le rôle du CDG, celui-ci est intégré dans une équipe "à l'anglaise".

Modifié par Flippy
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En effet, il est assez étrange pour ceux qui n'en ont pas l'habitude de decouvrir l'attachement que les hommes ont dans leur section, puis leur compagnie et enfin leur régiment. Muter un soldat, même temporairement, dans une autre section de la compagnie peut être un traumatisme. C'est pour cela qu'il faut des niveaux assez stables et ne pas croire que l'on peut facilement attenter les unités.

Et cet attachement commence dès le groupe de combat. Sauf que là, il faut être très vigilant car des effets secondaires assez néfastes.

 

Sans te commander, lesquels ?

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Vu la contrainte que tu t'impose, c'est bien. Mais un RG35 par exemple peut emporter bien plus que 8 pax. 

 

D’après la doc la version 4x4 est donné pour 6m de long, un PTAC de 21t et 8 pax. Après effectivement il y a la version 6x6 avec 14 pax mais là ça tape dans les 7,4m de long et 33t !!! Autant partir dans un VBCI dérivé en transport de troupe.

 

D'un côté un groupe débarqué trop réduit a montré que cela ne marche pas lors d'un vrai combat. De l'autre le VAB avec ses 16t a montré que au-delà cela devient compliqué à gérer au combat. Toute la question est là, faut-il favorisé la taille du groupe ou la mobilité du véhicule...

 

Sachant que dans le premier cas on a un vrai groupe de combat performant mais qui utilise son véhicule juste comme un bête camion (itinéraires possibles limités donc prévisible, incapable de suivre en centre ville ou en terrain accidenté). De l'autre on a un groupe certes plus faible mais plus mobile tout en bénéficiant d'avantage de l'appui du véhicule au plus prés de l'adversaire, ce qui est loin d’être négligeable.

 

L’idéale serait bien sur d'avoir les 2 mais cela implique 2 véhicules (un léger et un lourd) et donc 2 schémas d'organisation de la section en fonction du véhicule. Or vu que la France n'a pas de budget pour 2 véhicules et que les brigades para et alpines ne peuvent pas se permettre d'avoir de gros véhicules, il serait logique de fixé comme contrainte un véhicule de moins de 20t pour tout le monde (donc 8 pax).

Modifié par Flippy
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Sans te commander, lesquels ?

Il y a des défaut qui peuvent apparaître.

Le premier est l'isolement à l'intérieur de la section. C'est à dire qu'un groupe peut s'isoler des autres. Cela peut provenir des soldats ou du chef de groupe. Par exemple, le groupe Eryx est tellement différent des autres que c'est une tendance naturelle chez lui. Il le combat pas de la même façon que les trois autres et n'a pas le même cycle d'instruction. Le résultat peut été une tension interne si le chef de section, comme le SOA, ne savent pas gérer.

Enfin, il peut y avoir une tendance au chef de groupe à ne rester que sur son groupe (ce point à toujours été ma préoccupation personnel.) C'est un peu différent du cas précédent. Cela se traduit par des sergents qui se foutent de ce qui se passe hors de leur groupe. Il ne se sente pas concerné. De plus, intellectuellement, certes, ils doivent déjà maîtriser le combat en groupe, mais au long terme, on leur demande de passer à un niveau au dessus. C'est à dire de devenir SOA et chef de section.

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La solution dans ce cas ne serait-elle pas de faire tourner régulièrement les hommes entre chaque groupe de la section (en conservant à chaque fois le même rôle d'un groupe à l'autre) ?

 

On perdra un peu en cohésion au niveau du groupe mais on brisera cette isolement pour gagner en cohésion au niveau de la section.

Modifié par Flippy
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C'est simplement un phénomène à avoir à l'œil.

La rotation a déjà lieu. Quand tu vois la vitesse de rotation en personnel. Tous les ans tu as un sous-officier au moins qui quitte la section et un autre qui arrive. Tu as les soldats qui partent et qui arrives.

Changer de chef serait surtout vexatoire si tu n'apporte pas de vrai justification tactique. Si tu fais tourner pour dire officiellement qu'il faut "casser" une situation, tu créés très vite un climat délétère.

Si tu regardes bien ce que je propose, je neutralise ce problème en introduisant de nouvelle possibilités tactiques.

Autre problème interne aux groupes, tu peux avoir des amitiés particulières qui se nouent et être mauvaises. C'est à dire que tu as des CdG qui favorisent un de leur homme par copinage deplacé. Je ne dis pas qu'il ne puisse pas y avoir des liens par delà le galon mais il fait être prudent sur les phénomènes d'influence.

J'ai connu cela moi même où j'avais un sergent que j'appréciais trop et que je commandais mal car j'avais moins d'exigence vis à vis des autres.

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L'hypothèse d'une révolution tactique dans les guerres asymétriques

Et son impact sur l'organisation des structures d'infanterie occidentale

http://theatrum-belli.org/eiil-une-revolution-tactique-ou-linfanterie-legere-a-lage-global/

... Voire de l'apparition d'un citoyen-soldat 2.0 comme milicien local pour appuyer des forces gouvernementale au sein d'une guerre civile larvée que l'auteur voit arriver sur nos sociétés occidentales

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Et son impact sur l'organisation des structures d'infanterie occidentale

http://theatrum-belli.org/eiil-une-revolution-tactique-ou-linfanterie-legere-a-lage-global/

... Voire de l'apparition d'un citoyen-soldat 2.0 comme milicien local pour appuyer des forces gouvernementale au sein d'une guerre civile larvée que l'auteur voit arriver sur nos sociétés occidentales

 

L'hypothèse d'une révolution tactique dans les guerres asymétriques

Et son impact sur l'organisation des structures d'infanterie occidentale

http://theatrum-belli.org/eiil-une-revolution-tactique-ou-linfanterie-legere-a-lage-global/

... Voire de l'apparition d'un citoyen-soldat 2.0 comme milicien local pour appuyer des forces gouvernementale au sein d'une guerre civile larvée que l'auteur voit arriver sur nos sociétés occidentales

 

Bernard WICHT ... ce monsieur n'est pas vraiment spécialiste de l'infanterie plutot du catastrophisme suisse :lol:

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Bernard WICHT ... ce monsieur n'est pas vraiment spécialiste de l'infanterie plutot du catastrophisme suisse :lol:

 

L'hypothèse d'une révolution tactique dans les guerres asymétriques

Et son impact sur l'organisation des structures d'infanterie occidentale

http://theatrum-belli.org/eiil-une-revolution-tactique-ou-linfanterie-legere-a-lage-global/

... Voire de l'apparition d'un citoyen-soldat 2.0 comme milicien local pour appuyer des forces gouvernementale au sein d'une guerre civile larvée que l'auteur voit arriver sur nos sociétés occidentales

L'erreur à mon sens est de déduire du "succès" des guerillas actuelles, l'échec du choix "high tech" des armées occidentales.

1/ Les guérillas actuelles utilisent également le high tech,mais à la mesure de leur moyens. Si elle pouvaient en bénéficier d'avantage elles le feraient.

2/ L'évolution technologique n'est pas un choix, mais un fait de nos sociétés modernes. Elle s'impose naturellement aux forces armées qui reflètent, dans un démocratie l'évolution de la société civile.

3/ L'efficacité des guérillas ne date pas d'aujourdh'ui. Elle s'explique par la maîtrise du terrain, l'imbrication avec la population civile, le choix de l'initiative....

4/ Les technologies de l'information et de la communication donnent de la valeur au combat décentralisé, par petits groupes autonomes (combat par essaim) C'est vraisemblablement ce potentiel qui n'a pas été suffisament pris en compte par les armées occidentales qui restent organisées sur des schémas anciens, hérités de la 2ème GM

Modifié par ULYSSE
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Ave,

 

Comment s'articule et se commande une section lambda de fusilier avec un groupe venant d'une autre section spécialisée, par exemple des TE pour de la reco ou de l’appui.

 

J’aimerais comprendre la dynamique entre une section et un bout de section (un ou deux groupes) qui lui est rattaché pour une mission.

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C'est toujours compliqué j'imagine.

Pour les TE, en général, ils sont rattachés au niveau de la compagnie par contre, et garde donc un minimum d'autonomie par rapport aux sections qu'ils appuient.

Pour l’anecdote, dans les retex des snipers des Marines en Irak, ils se plaignent d'avoir été trop souvent mal utilisés par les CDU. Pourtant, les Marines ont une longue traditions d'être pas trop mauvais à ça...  

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C'est paradoxale: le mauvais rendement du taf collectif causé par une mauvaise coordination entre sections plaide pour l’intégration organique des différentes spécialités dans la même section, par contre avec cette solution le rendement individuelle, lui, est très inégal ; ce qui incite à garder des sections spécialisés où se concentre plusieurs membres d'une même spécialité. à quel sein saint se vouer ?

 

Plus largement, c'est toute la problématique de l’interarmes aux bas échelons.

Modifié par Shorr kan
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