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Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?


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C'est exactement ce qu'on fait malheuresement pour la génération 4 , on a choisis les réacteur à sodium liquide du type SFR descendant du superphénix au lieu du RSF dommage. Pour la fusion, la fusion inertiel me parait plus prometeuse.

Mouais, ca reste a voir pour l'inertiel. On va deja attendre de voir ce qu'ils arrivent a faire avec le LMJ (qui est avant tout la pour faire du militaire et des simulations), parce que le confinement est pas evident du tout avec cette méthode. Declencher la reaction par bombardement c'est pas le tout, apres faut la garder en vie.

Pour le moment la methode qui permet de garder un plasma de fusion le plus longtemps c'est le confinement magnetique et c'est Tore Supra qui a le record.

Apres, peut etre que les z-machine sont l'avenir, mais si on arrive pas a faire face à des disruptions de plasma moyennement chaud dans les tokamaks et faire du confinement sur la durée, va falloir qu'on s'accroche pour garder du plasma a 8 milliards de degré.

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  • 1 month later...

C'est exactement ce qu'on fait malheuresement pour la génération 4 , on a choisis les réacteur à sodium liquide du type SFR descendant du superphénix au lieu du RSF dommage. Pour la fusion, la fusion inertiel me parait plus prometeuse.

  Sauf qu'Astrid est quand même 2x moins puissant que superphénix (600MW) tout en étant capable de produire de l'électricité (ça c'est pour au cas ou ça tourne comme horloge suisse : bon qu'on puisse amortir les couts : un réacteur qui tourne dans le vide même expérimentale coute affreusement cher : si on peut amortir par de la production d'électricité si tout va bien : les couts seront bien moindre, et c'est ce qu'on attendait de Superphénix qu'il produise du jus pour amortir les 10 milliards d'euros initiaux investis (60 milliards de franc) + en fait les surcouts mal prévus du programme qui auront lieu et dont on pouvait un peu se "douter")

Et c'est pour mélanger le sujet ce qu'on peut reprocher a Iter qu'il n'ait pas été construit dans les plans prévus pour évoluer vers un réacteur capable de produire du jus après qu'on ait prouvé le maintient de la réaction au de la quelques min en étant excédentaire de bilan énergétique global = preuve qu'on peut founir de l'énergie électrique ... Iter sera juste un réacteur qui se contentera d'apporter une preuve mais qu'on exploitera pas techniquement directement après ...

  Astrid pour revenir au sujet, va disposer d'un circuit caloporteur sodium + échangeurs/générateurs de vapeur qui seront construit comme un banc d'essai pour pouvoir étudier le comportement sur le long terme de cet appareil délicat dans un réacteur RNR sodium : l'échangeur de chaleur ... (c'est l'élément qui  pose souci car générateur de fuite ...) c'est a dire qu'on va pouvoir observer sur le long terme comment ils se comportent, et éventuellement tester d'autres échangeurs si ça ne va pas sur le long termes ect pour disposer d'un retour sur expérience de 15 ans de fonctionnement (objectif) sans "problème" majeur de fuite ect ... Ce qui n'était pas le cas de Creys Malville avec son format industriel ou y avait intérêt a ce que les échangeurs soient "bons" ou c'était "Houston on a problème" une sorte de quit ou double qui n'a pas tourné dans le sens qu'on aurait voulu sur ces foutus échangeurs qui se transforment en passoire a fuites avec le sodium liquide et  les problème de corrosion chimique que cela impose

  Et qui a provoqué l'abandon de la fillière car pour essayer d'autres architectures échangeurs : il aurait fallu des travaux a couts monstrueux pour changer ce qui n'a pas été fait pour être si aisément remplacés par d'autres a archi différentes

Astrid lui est construit volontairement limité en taille et puissance, avec le circuit caloporteur + échangeurs et générateurs vap réalisé comme un banc d'essai ou on pourra y aller a taton essayer ceci, essayer cela ... Adapter, faire que les échecs soient constructifs ect ... La ou sur Superphénix l'échec = mur

Du coup même si on a toujours pas de certitude alors qu'Astrid a été validé, décidé après 700 millions d'euros d'études qu'on va maitriser les RNR sodium évolué (car Astrid en termes nucléaire pur ira bien + loin que superphénix avec transmutation produits de fission ect) et qu'on aura enfin la solution technique valable pour de l'industriel sur du long terme pour fonctionner comme une horloge :  Au moins on a la garanti que cette fois le réacteur est construit de sorte qu'il pourra évoluer pour essayer autre chose jusqu'a ce que ça marche : puis une fois obtenu : le laisser tourner en observation pendant 15 ans tout en faisant du jus pour la région et être capable de répondre un peu avant 2040 si oui ou non on peut se lancer vers un vrai réacteur industriel RNR sodium qui tient la route et de 4 ème gen ...

  On peut reprocher au CEA d'avoir choisi le sodium j'en convient, mais on peut pas lui reprocher de ne pas avoir pris les dispositions nécessaires pour qu'il soit possible d'adapter et chercher de nouvelles solutions jusqu'a ce que ça marche de façon safe ...

En fait Astrid est un intermédiaire entre Phénix et Superphénix qui aurait du exister entre les 2 (phénix n'était qu'un petit proto de gros labo) pour s'assurer que Superphénix ne se crame lui même ses ailes financières ... + exploration de la transmutation avec cette fois ...

  De la je pense qu'Astrid malgré toutes les reproches qu'on peut faire au CEA,  de n'avoir pas "osé" autre chose (plomb bismuth par exemple, ou réacteur a gaz de refroidissement) a le mérite de tenter de corriger une erreur du passé : car la maitrise des RNR est quand même stratégique pour un avenir énergétique de l'humanité vu le potentiel combustible quasi sans fin pour des milliers d'années via l'U238 comme carburant de base (en France on a des dizaines de milliers de tonnes d'U238 dont on ne sait qu'en faire ... A part attendre l'avênement des RNR ... Ou pire si on attend trop et qu'une grosse guerre passe par la : qu'on fasse comme aux USA avec l'A10 cracheur de pruneau d'uranium a haut débit via son canon 30mm ...)

  Marcus :  Le Laser mégajoule n'aura pas qu'un usage militaire, il sera autant militaire que civil pour les recherches et développements auxquels il va servir

  Concernant monsieur Petit, je pense qu'il suffit de citer son acharnement délirant concernant la soit disante MHD du B2 pour un malheureux effet Prandtl-Glauert qui brille au soleil couchant ... (que lui affirme que c'est une décharge électro-statique liée a un système MHD intrinsèque a la furtivité de l'appareil ...)

  Mais aussi de ses délires dans ses bouquins des années 80 sur la possession par les USA, d'une technologie navale MHD qui permettrait a des soum de naviguer a des vitesses folles sous l'eau et appliquées aussi a leurs torpilles ect ... Dénonçant le retard français dans le domaine ect ...

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  • 1 year later...

L'énergie nucléaire sera de plus en plus chère en France, prévient la Cour des comptes

Paris - Le coût de l'énergie nucléaire, qui représente 75% de l'électricité en France, devrait augmenter fortement en raison d'importants investissements dans les centrales vieillissantes d'EDF, a souligné mardi la Cour des comptes, à un moment où le gouvernement veut limiter la facture énergétique des consommateurs.

Le coût de production moyen des 19 centrales nucléaires françaises a déjà bondi entre 2010 et 2013: la Cour l'estime à 59,8 euros le mégawattheure (MWh), soit une augmentation de 20,6% (en euros courants) par rapport aux 49,6 euros de 2010, calculés dans un précédent rapport datant de janvier 2012.

Cette augmentation est importante, souligne-t-elle, car le coût de l'électricité nucléaire produite par EDF, groupe détenu à 84,4% par l'Etat, représente environ 40% du prix de l'électricité payé par les consommateurs.

Les tarifs de l'électricité avaient augmenté de 5% en France en août 2013 et une hausse similaire est prévue cet été, mais la ministre de l'Energie, Ségolène Royal, a affirmé à plusieurs reprises sa volonté de maîtriser la facture des Français au cours des trois prochaines années.

La Cour explique cette progression par la forte croissance des dépenses d'exploitation (+11%) d'EDF (achats de combustible nucléaire, personnel, impôts, logistique, etc.).

Ce chiffrage intègre aussi les charges futures (+14%) et les dépenses de maintenance (+118%), qui devraient continuer à monter en flèche pour atteindre 3,7 milliards d'euros par an en moyenne entre 2011 et 2025, contre 1,7 milliard en 2010.

Dans le futur, on a un risque de continuation d'augmentation des dépenses d'exploitation, a souligné mardi le président de chambre de la Cour, Gilles-Pierre Lévy, devant la commission d'enquête parlementaire sur le coût de la filière nucléaire, qui avait commandé cette étude.

EDF prévoit de mener un grand carénage, un plan de 55 milliards d'euros de travaux de maintenance et de modernisation des 58 réacteurs nucléaires français qu'il exploite, à l'horizon 2025, pour pouvoir prolonger leur durée de vie au-delà de 40 ans.

La Cour évalue plutôt ces investissements à 62,5 milliards d'euros (en euros 2010), et même 90 milliards jusqu'en 2033 (ou 110 milliards d'euros courants).

Une étude réalisée par le cabinet WISE-Paris pour Greenpeace prévoit même un coût moyen de 4,35 milliards d'euros par réacteur si des critères de sûreté similaires à ceux du réacteur de troisième génération EPR étaient appliqués.

- 'Fortes incertitudes' -

Le nucléaire est un des principaux enjeux du projet de loi de transition énergétique que le gouvernement souhaite présenter en conseil des ministres avant l'été.

L'exécutif a réaffirmé à plusieurs reprises sa volonté de réduire de 75 à 50% la part de l'atome dans la production électrique à l'horizon 2025. Mais les moyens d'y parvenir divisent, entre partisans d'une sortie du nucléaire, défenseurs du tout atome et ceux qui prônent la prolongation de la durée de vie de certaines centrales seulement.

Dans tous les cas, la Cour insiste sur la nécessité pour l'Etat de se prononcer sur l'éventuelle prolongation des réacteurs afin de permettre aux acteurs, notamment à EDF, de planifier les actions et les investissements qui en résulteront.

Pour le député PS Jean-Paul Chanteguet, la publication de ces coûts, longtemps occultés (...) doit permettre de procéder à de véritables comparaisons avec ceux des énergies renouvelables, et de définir le juste mix énergétique sur le plan économique.

La Cour des comptes souligne qu'une prolongation des réacteurs permettrait de limiter leur coût moyen de production: il atteindrait 61,6 euros pour la période 2011-2025 avec un lissage sur 50 ans. Le calcul d'EDF est plus optimiste et table plutôt sur 56,4 euros, en tenant compte de l'impact positif d'une prolongation dès 2014.

La juridiction pointe toutefois de nouveau de fortes incertitudes dans le calcul des dépenses futures de la filière nucléaire (démantèlement du parc nucléaire et gestion des déchets radioactifs, dont le projet de stockage profond Cigéo, à Bure, dans la Meuse).

Elle dit aussi ne pas pouvoir calculer le coût de futurs EPR qui viendraient remplacer des réacteurs existants, mais juge probable que leurs coûts de production seront sensiblement supérieurs à ceux du parc actuel.

L'EPR en construction à Flamanville (Manche) devrait coûter 8,5 milliards d'euros, trois fois plus que le budget initial. Les futurs EPR de Hinkley Point, en Angleterre, devraient eux produire à 92,50 livres/MWh (environ 114 euros).

La transition énergétique était déjà une nécessité écologique, elle devient un impératif économique et social, estime l'écologiste Denis Baupin, rapporteur de la commission d'enquête.

Cyrille Cormier, de Greenpeace, abonde. On n'est pas loin, et dans certains cas au-dessus, du coût de l'éolien terrestre.

Le nucléaire est en effet la seule technologie au monde dont les coûts de production vont croissant, insiste le réseau Sortir du nucléaire.

Des déclarations contestées par la Société française d'énergie nucléaire (SFEN): pour elle, l'atome reste l'énergie bas carbone la plus compétitive.

mpa/ih/cj

EDF - ELECTRICITE DE FRANCE

AREVA

(©AFP / 27 mai 2014 21h25)

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Quand on veut tuer son chien...

 

D'autant qu'il va falloir investir vite dans le renouvellement, sinon dans 20ans on achète des centrales à l’Allemagne, du gaz au USA/Russie/Golfe et on ré-ouvre les mines de charbons -_-

Modifié par Drakene
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J'attends toujours le rapport de la Cours de Compte sur le vrai cout du renouvelable...  Qu'ils nous expliquent pourquoi on paye en taxe 2 à 3 fois ce que ça rapporte aux producteurs. Ca n'arrivera pas avec l'équipe en place.

Dans le fond 10 cents de plus c'est rien. J'adore les calculs sur l'EPR, on amortis sur 20 ans un réacteur prévu pour 60...

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Et troisième point : on accuse le nucléaire d'être dangereux ... ici on nous signale une hausse du prix de revient du MW.h lié à des investissement de maintenance ... pour maintenir les performances sécurité ! o_O jamais contents les français !

 

Ensuite, c'est à l'ASN de suivre si ces budgets et plans de maintenance sont bien mis en place et donnent un résultat satisfaisant.

 

Mais je rappel tout de même que quand le prix prend +10 / +20% (ici, le rédacteur du rapport peut utiliser un périmètre à géometrie variable comme le signal Karg se), c'est +xx % claqués dans notre pays, ou à minima en Europe, en travaux, en matos.

 

Quand le gaz/pétrole prend xx% ... pas la même chanson !

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    Et la cour des comptes pas a un seul moment ça la dérange, la situation sociale désastreuse dans la fillière de la maintenance et des arrêts de tranche ou la plupart de la main d'oeuvre est intérimaire et assez maltraitée ...

 

    Combien de temps va encore durer ce scandale, qui en + pose a mes yeux des soucis de sureté, compter sur des gens qu'on maltraite autant socialement pour assurer des opérations de sureté essentielle :  C'est un vrai problème de sureté : Qui nous dit que d'ici 5 ans il ne pourrait pas y avoir un accident dépassant le niveau 2 (et au de la) juste parce qu'on a pas été foutu de regarder en face les statuts sociaux dans la sous traitance des arrets de tranche ou une erreur pourrait avoir de graves conséquences que les actions de maintenance soient signées ou non ça ne change rien le jour ou après avoir redémarré le reacteur est méné vers l'accident grave  !

 

  Alors qu'il suffirait d'imposer la nationalisation du secteur en enjoignant a EDF d'embaucher tout ces gens éparpillé dans la myriade de sociétés de sous traitance pour que ce facteur de risque lié au social disparaisse ! Quiconque met les pieds dans un réacteur nucléaire au travail devrait avoir le même  statut et bosser pour la même entreprise publique et avec les mêmes avantages !

 

   Sans compter que la situation actuelle permet des abus notamment sur les doses ...

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  • 7 months later...

Discussion passionnante avec un ingénieur EDF à la retraite. Il a fait carrière ds la filière nucléaire et faisait part de quelques souvenirs professionnels amusants.

Je partage avec vous quelques points qui m'ont marqués:

 

-Relations avec les prestataires allemands:

Un prestataire français n'arrivait pas à répondre aux attentes, il a été remplacé par un allemand. Les ingénieurs d'outre-rhin avaient l'habitude de vendre des solutions clés-en-main. Le client achetait un tout, comprenant des boites noires car il n'avait pas les connaissances techniques pour évaluer les solutions retenues. Avec EDF, c'était différent.

La rigueur germanique s'étonnait de voir des français aussi rigoureux.

Rapidement, EDF a compris qu'il ne servait à rien de parler aux responsables français de ces industriels. Comme il s'agissait de mettre les mains dans le moteur, il fallait s'adresser directement aux ingénieurs: les équipes EDF se déplaçaient en Allemagne pour parler d'égal à égal.

Après une question posée à un responsable allemand, celui-ci s'est exclamé "Vous avez lu ces infos techniques ? Et vous les remettez en cause ??!". Ces ingénieurs n'avaient pas l'habitude d'être bousculés.^^

 

-Je pensais que cette épopée industrielle avaient surtout marqué les années 70-80.

Que nenni. Durant les années 90, la France a fait un effort colossal pour augmenter sa production électrique. Des dossiers étaient ultra prioritaires, avec budgets "illimités". Notre pays devait acheter régulièrement de l'électricité car sa production était trop juste. Et la consommation augmentait, augmentait...

 

-L'obsolescence est un sujet majeur ds ce domaine. La conception et la construction d'une centrale nucléaire nécessitent de tels délais que des composants sont déjà techniquement dépassés lors de la mise en marche de la centrale. Lorsque qu'un dispositif est conçu et validé, toutes les contraintes sont déterminées et définissent, en cascade, l'ensemble de la conception du réacteur.

Il faut donc veiller à pouvoir disposer de ces éléments dépassés très longtemps : production, stockage. Ce qui permet à certains fournisseurs d'essayer de facturer très chers des éléments au coût largement amorti, des compétences techniques d'un autre age.

 

 

Aucun scoop, juste des anecdotes. De toutes façons, des aspects plus techniques dépassent complètement mes compétences.

Modifié par artyparis
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  • 1 month later...

Je continue ici la discussion sur l'Union Européenne nos centrales nucléaires...

 

Et la vapeur issue de l'eau des piscine chauffée par le combustible hot elle va ou?

 

Du peu que je sais, les vapeurs sont normalement traité par un système autonome de ventilation et de filtration chargé d'éliminé la radioactivité (piège à iode). Après si ce système est détruit... je pense qu'il doit y avoir en dernier recours un condenseur (simple hypothèse) chargé de récupérer cette vapeur, histoire de limiter au maximum les rejets dans l'environnement.

 

Dans le pire des cas, un rejet de vapeur n'est pas vraiment catastrophique pour la population ou l’environnement (c'est infiniment moins pire qu'un rejet liquide en terme de pollution).

Modifié par Flippy
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Le condenseur ne marche qu'avec une puissante source froide ...

En pratique tout le problème des centrale nucléaire c'est de gérer

- la criticité du combustible ... pour ça il faut pouvoir le manipuler mécaniquement.

- le refroidissement du combustible ... pour ça il faut une source froide et un système de caloporteur/pompe en fonctionnement.

- la chimie du primaire notamment la saturation en hydrogène pour prévenir la corrosion, et donc les contaminations gaine vers primaire primaire vers secondaire etc.

Et comme le batiment réacteur n'est pas une cocotte minute effectivement on relache régulierement des gaz vers l'extérieur, gaz qui passe normalement par des filtration piegeant les élément radioactive courte vie qui s'y trouve.

Tout ca pour dire qu'en cas de gros bordel comme a Fukushima, il est pas évident qu'une centrale francaise soit infiniment mieux armée. Suffit de voir la litanie de recommendation de l'autorité de sureté nucléaire, et le cout énorme induit que provoquerait leur mise en oeuvre.

Rien que le fait que la salle de commande des réacteur soit a coté des réacteur par exemple... ce qui la rend peu utilisable des que ça bombarde est un vrai problème.

En France on part du principe que les centrale et leur opérateur n'arriveront pas a de tel niveau de défaut et seront mis en arret "froid" avant qu'on est perdu tout le controle.

En gros qu'on est capable quoiqu'il se passe de contenir la réaction du combustible et d'assurer le refroidissement minimal aussi bien du cœur en arrêt que des piscine de combustible "hot".

Quand tu en discutes avec les opérateurs ... après ce stade c'est advienne que pourra. Alors certes on a des solution robotisé pour manipuler certaine vanne, mesure certain truc etc. mais il n'y a pas vraiment de solution magique qui pallierait a un destruction partiel des piscine et des système de refroidissement. Au mieux on arroserait et on essaierait de stocker la flotte contaminé un peu comme a Fukushima, peut être en moins pire.

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Après la question n'est pas de savoir si oui ou non un accident est possible en France : c'est non seulement possible, mais c'est déjà arrivé (fusion partielle, inondation, perte complète de source froide, rejet dans l'environnement... on a déjà eu quelques petites frayeurs par le passé).

 

La vrai question c'est plutôt de savoir si un scénario pourrait aboutir à une contamination massive et durable de toute la région autour d'une centrale REP/EPR comme à Tchernobyl ou Fukushima. De mon point de vue, c'est peu probable...

 

 

edit :

 

Quand tu en discutes avec les opérateurs ... après ce stade c'est advienne que pourra. Alors certes on a des solution robotisé pour manipuler certaine vanne, mesure certain truc etc. mais il n'y a pas vraiment de solution magique qui pallierait a un destruction partiel des piscine et des système de refroidissement. Au mieux on arroserait et on essaierait de stocker la flotte contaminé un peu comme a Fukushima, peut être en moins pire.

 

Ne pas oublier que contrairement à nous Fukushima n'était pas doté ni d'une vrai enceinte de confinement, ni de recombineur d'hydrogène. Ce qui a eu de lourde conséquence lors de la catastrophe.

Modifié par Flippy
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  • 1 month later...

areva développe déjà un epr en Chine...

Ils ont même une usine là bas...

Je pense qu'il serait peut être plutot souhaitable qu'areva soit absorbé par edf.

Ils ont voulu se lancer seul dans l'epr en finlande, en se passant d'edf qui avait pourtant l'expertise dans le domaine.

Tout ça pour revenir vers edf pour que ceux ci leur file un coup de main.

Bcp de temps...et d'argent gaché....

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  • 5 weeks later...
  • 4 months later...

Areva pourrait ouvrir son capital à un groupe chinois

En l'état actuel des discussions c'est pour le moment très loin d'être fait. De plus plusieurs autres groupes sont sur les rangs et ont répondu à la requête d'intérêt, et au sein du groupe même la stratégie n'est pas encore vraiment tranchée. 

Cela dépendra en partie d'EDF et du montage actionnarial qu'il souhaite donner ainsi que du partenariat qu'il souhaite développer autour de sa nouvelle filière réacteur AREVA NP (futur JV entre EDF majoritaire, AREVA minoritaire et un troisième acteur potentiel encore non défini).

Modifié par EOA
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  • 1 month later...

Tiens, AREVA n'est pas mort à l'export ! Elle va fournir le combustible pour un mini réacteur nucléaire modulaire de 50 Mw américain, le :SMR- Small Modular Reactors - de NuScale (inconnu au bataillon) :

http://www.areva.com/FR/actualites-10676/etatsunis-areva-inc--remporte-un-contrat-aupres-de-nuscale-pour-la-fabrication-de-combustible-de-reacteur-nucleaire-smr.html

Et va en France s'occuper du démantèlement de la cuve du Super Phoenix d'ici 2024 qui n'a pas mérité son nom :fachec::

http://www.boursier.com/actions/actualites/news/areva-va-demanteler-la-cuve-de-superphenix-666399.html

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Tiens, AREVA n'est pas mort à l'export ! Elle va fournir le combustible pour un mini réacteur nucléaire modulaire de 50 Mw américain, le :SMR- Small Modular Reactors - de NuScale (inconnu au bataillon) :

AREVA est loin d'être mort à l'export. Les activités du cycle se portent plutot très bien, de même que l'activité mine. Et concernant ANP et l'activité réacteurs et services, les anglais viennent de signer pour 2 EPR à Hinkley point sous maitrise d'oeuvre EDF et surement 2 de plus à Sizewell, les chinois vont  en commander 2 supplémentaires à Taishan, et des prospects existent pour d'autres pays tels que la Pologne ou l'Afrique du sud. Enfin le nouveau réacteur moyen ATMEA développé en partenariat avec MHI a été choisi par les trucs à Sinope pour 2 exemplaires et par le vietnam pour 2 exemplaires également.

Les discussions portant actuellement sur les ouvertures de capital d'ANP et de New AREVA (AREVA - ANP) avec des acteurs de différents pays (francais, chinois, japonais) boruillent cependant les cartes s'agissant de la future stratégie commerciale des réacteurs. D'autre part, si ANP sera à l'avenir une JV, EDF sera majoritaire à son capital, et même si in fine ce sera EDF qui portera la vente commerciale des réacteurs, Areva NP sera toujours le principal constructeur de l'ilôt nucléaire du réacteur.

Le véritable problème qu'AREVA a eu c'est un défaut de trésorerie du à des décisions stratégiques et à des investissements mauvais (OKL 3, Uramin), qui se sont aggravées du fait d'un contexte marché particulièrement morose suite à Fukushima (la tuile...). Le carnet de commande reste toujours très garni, et les perspectives plutot bonnes. Et à titre d'informations les concurrents d'AREVA ne se portent pas franchement mieux, seulement les acteurs chinois, coréens ou russes sont entièrement public, adossés à une commande intérieure stable et importante (ce qui n'est pas le cas d'AREVA) et dont les états développement devraies stratégies industrielles et n'hésitent pas à mettre le prix, un dessin bien différent de chez nous ...

Et va en France s'occuper du démantèlement de la cuve du Super Phoenix d'ici 2024 qui n'a pas mérité son nom

Ca c'est sur ... A noter que les russes sont les seuls à exploiter un réacteur à neutrons rapides au sodium, et en construisent actuellement plusieurs autres de moyenne puissance (600/800/1000 MGW). Nous verrons bien si le programme est un succès à l'issue (technique et économique).

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les coûts sont traditionnellement défavorables pour ce type de réacteur.

Oui en raison du sodium qui sert au refroidissement et qui est une matière très instable. Cette instabilité a pour conséquence de nécessiter des coûts de sûreté très importants qui grèvent la rentabilité économique du programme. Cependant d'autres matières plus stables sont à l'étude aujourd'hui pour servir au refroidissement, et elles pourraient rendre (très) rentable ce modèle de réacteur.

Modifié par EOA
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En fait, je parlais du NuScale mentionné plus haut, un réacteur à eau pressurisé, pas de Spx et des RNR/Na. Juste pour dire que les réacteurs de type NuScale ne seront probablement qu'un marché très marginal pour Areva.

Sinon, pour ce qui de la sureté des RNR/Na et de leur viabilité économique, c'est un sujet assez complexe. Les risques liés au sodium tendent bien à augmenter les coûts. D'un autre côté, ça marche à basse pression, contrairement aux REP, pas besoin de contenir 150 bars, ce qui doit alléger/simplifier certaines structures. La capacité thermique du réacteur plus importante que celle d'un REP est aussi favorable (en cas de panne des systèmes de refroidissement, on dispose de beaucoup plus de temps pour réagir...).

Un des objectifs du BN800 russe est justement de valider la viabilité économique des RNR/Na.

 

 

 

 

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  • 2 weeks later...

L'état français sécurise la construction des réacteurs nucléaires de la marine. On NATIONALISE Areva TA. Je ne suit pas l'actualité économique de prés mais il me semble que cela fait des années que l'on n'avait pas fait cela :

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/l-etat-nationalise-areva-ta-536475.html

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Ca ne veut pas dire grand chose qu'on nationalise AREVA TA.  AREVA TA est une SA à capitaux publics, filiale à 83.5% d'AREVA, à 10% d'EDF et à 6.5%de DCNS (toutes les trois également SA à capitaux publics). Donc en réalité AREVA TA est une entreprise publique, qu'on ne peut pas nationaliser davantage.

Ce mouvement capitalistique ne se comprend que dans le schéma d'ensemble de la restructuration de la filière nucléaire française. AREVA NP (la branche d'AREVA en charge de la conception et de la production des réacteurs) devrait être reprise par EDF à 85%, AREVA gardant une participation minoritaire de 15%. Seulement EDF ne veut pas, ou ne peux pas c'est selon, financer sur ses fonds propres un tel rachat dans la situation actuelle. Il envisage donc de rester actionnaire majoritaire mais de faire monter également un 3ème actionnaire au capital d'ANP (probablement chinois ou japonais). Le nouveau groupe AREVA de son côte (délesté de AREVA NP donc) envisage lui aussi de cédér une partie minoritaire de son capital à un acteur tiers pour renflouer ses finances.

L'activité d'AREVA TA étant très sensible, il était hors de question qu'un acteur étranger puisse en controler une partie. Il a donc été décidé de transférer TA à d'autres acteurs publics en lien avec son activité qui ne sont pas sous la menace de voir monter un acteur étranger à leur capital (en l'occurence le CEA, DCNS). Plusieurs modèle capitalistiques ont été étudiées, et finalement comme les finances des groupes précédents ne permettent pas une reprise totale de TA par eux, l'Agence des participations de l'etat en prendra également une part pour boucler l'opération.

Donc non AREVA TA n'est pas nationalisée, elle est seulement transférée à d'autres acteurs publics par l'APE qui gère le portefeuille actionnarial de l'Etat.

Modifié par EOA
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