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Guerre civile en Syrie


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La Turquie a fermé son ambassade en Syrie et a rappelé son ambassadeur, en invoquant une dégradation de la sécurité dans le pays. C'est le quatorzième pays à prendre cette décision, à la suite de six Etats européens, dont la France, des Etats-Unis et des monarchies de la Péninsule arabique.

Questionné sur l'éventualité d'une intervention armée, le Premier ministre turc a déclaré que l'approche était "différente" de celle qui a prévalu en Libye. "[Les Etats-Unis] ne sont pas favorables à une intervention militaire dans un premier temps, a-t-il déclaré. Ils sont convaincus que les différentes rencontres avec la Russie, la Chine et l'Iran porteront leurs fruits".

La Turquie et les Etats-Unis ont annoncé l'envoi d'une assistance " non militaire " aux opposants syriens. De son côté, Ankara multiplie les initiatives pour renforcer l'isolement du régime de Bachar al-Assad.

Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, et le président américain, Barack Obama, se sont rencontrés en marge du sommet sur la sécurité nucléaire qui se tient en ce moment à Séoul, en Corée du Sud. La Maison-Blanche a annoncé que la Turquie et les Etats-Unis ont décidé de fournir une aide "non militaire" - des outils de transmission et de communication ainsi que du matériel médical- aux groupes d'opposition syriens et aux populations civiles.

En visite officielle en Iran mercredi, Erdogan devrait aborder le dossier syrien avec le président Mahmoud Ahmadinejad. Selon plusieurs médias turcs, il s'efforcera de convaincre Téhéran de cesser de soutenir Damas. L'Iran est soupçonné de fournir des armes et des fonds au régime de Bachar al-Assad, au bord de l'asphyxie. En échange, Ankara proposerait une médiation sur la question du nucléaire iranien. Les Etats-Unis et l'Iran ont d'ores et déjà été invités à une table ronde à Istanbul.

Ancienne alliée de la Syrie, la Turquie est désormais au premier rang des pays à appeler au départ du régime de Damas. 17 000 personnes s'y sont réfugiées depuis le début de la répression qui a coûté la vie à plus de 9000 personnes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme. De nombreux camps de réfugiés ont été ouverts dans les régions de Gaziantep et d'Iskenderun, dans le sud du pays. Ankara estime à 100 000 le nombre de Syriens qui pourraient franchir la frontière, longue de 910 km, si la répression se poursuit.

http://www.levif.be/info/actualite/international/syrie-ankara-et-washington-promettent-une-aide-logistique-aux-opposants/article-4000072702703.htm

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BEYROUTH (Reuters) - Des dizaines de soldats syriens ont pénétré mardi en territoire libanais, où ils ont détruit des bâtiments agricoles et affronté des insurgés syriens qui s'y étaient réfugiés, rapportent des habitants et des sources sécuritaires de la région.

A Beyrouth, une source proche des services de sécurité a reconnu que des combats s'étaient déroulés à proximité de la frontière - très mal délimitée dans cette région montagneuse - mais sans confirmer l'incursion de l'armée syrienne.

Les soldats auraient pénétré de plusieurs centaines de mètres à l'intérieur de cette zone totalement bouclée par l'armée libanaise pour éviter l'afflux de réfugiés syriens dans le reste du pays.

"Plus de 35 soldats syriens ont franchi la frontière et entrepris de détruire des habitations", a dit Abou Ahmed, un habitant de la région montagneuse d'Al Kaa.

Selon un autre habitant, les soldats, dont certains circulaient à bord de véhicules blindés de transport de troupes, ont tiré des roquettes RPG et échangé des tirs de mitrailleuses lourdes avec les insurgés syriens.

Les militaires syriens sont toujours déployés entre 200 et 500 mètres à l'intérieur du territoire libanais, ajoute-t-il.

Damas a affirmé lundi que les "groupes terroristes" syriens recevaient des armes du Liban.

Et le Liban n'a rien dit ?  :rolleyes:

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Damas accepte le plan de Kofi Annan et intervient au Liban

PEKIN/BEYROUTH (Reuters) - Le régime syrien a accepté le plan de paix en six points proposé par Kofi Annan avec l'aval du Conseil de sécurité, a déclaré mardi l'ancien secrétaire général de l'Onu, au moment où des soldats syriens pénétraient en territoire libanais pour y affronter des insurgés.

Kofi Annan rendra compte des résultats de sa mission lundi prochain à 10h00 locales (14h00 GMT) au Conseil de sécurité de l'Onu, probablement par visioconférence, a précisé à New York l'ambassadeur britannique aux Nations unies, Mark Lyall Grant.

L'émissaire spécial de l'Onu et de la Ligue arabe sur la Syrie, dans un communiqué diffusé mardi à Pékin par son porte-parole, juge que son plan pourrait "aboutir à l'arrêt des violences et du bain de sang, permettre l'acheminement de l'aide à ceux qui souffrent, et créer un climat permettant un dialogue politique qui réponde aux aspirations légitimes du peuple syrien".

Si l'acceptation du plan par Damas est "un premier pas important", c'est son application par toutes les parties et à tous les niveaux qui sera déterminante, a ajouté Kofi Annan, qui effectue une visite de quarante-huit heures en Chine.

http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/damas-accepte-le-plan-de-kofi-annan-et-intervient-au-liban-27-03-2012-1445686_240.php

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Le régime syrien bombardait les bastions rebelles mercredi malgré sa promesse de retirer ses troupes, son allié russe affichant sa certitude d'une victoire militaire de Damas même si l'opposition était armée "jusqu'aux dents".

Malgré la promesse du pouvoir d'appliquer "immédiatement" le plan de paix de l'émissaire international Kofi Annan visant à mettre fin aux violences, les militants faisaient état de la poursuite des assauts de l'armée et des combats avec les rebelles. 18 personnes ont été tuées mercredi, en majorité des civils dans des bombardements dans la province de Homs, trois civils ont été tués par des tirs de roquettes à Talbissé et dans la province de Deraa (sud), berceau de la contestation, les forces gouvernementales ont pris d'assaut le village de Tafas et une campagne d'arrestations était en cours à Inkhel.

Un projet de déclaration sur la Syrie en discussion au Conseil de sécurité de l'ONU demande à Damas de respecter l'échéance du 10 avril pour mener son désengagement militaire et à l'opposition syrienne de faire de même dans les 48 heures qui suivent.

Mardi, les Etats-Unis qui ont accusé Damas à plusieurs reprises de ne pas tenir ses promesses, ont assuré ne disposer d'aucune preuve sur l'intention du régime de mettre en oeuvre le plan Annan et appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à réagir "très rapidement et avec vigueur" si le pouvoir ne tenait pas parole.

Le régime de M. Assad, seul chef d'Etat contesté à s'être maintenu au pouvoir dans la foulée du Printemps arabe, reste conforté par le soutien de la Russie, qui a bloqué à deux reprises avec la Chine des résolutions à l'ONU condamnant la répression et qui a assuré mercredi que l'opposition "ne battra pas" les forces gouvernementales même si elle était armée "jusqu'aux dents".

"C'est clair comme de l'eau de roche, même si on armait l'opposition jusqu'aux dents, elle ne battrait pas l'armée syrienne, on aurait alors juste un carnage pendant de longues années, une destruction mutuelle", a estimé le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

Mais sur le terrain, la contestation populaire veut montrer qu'elle ne baisse pas les bras. Selon une vidéo postée par les militants, lors d'une manifestation nocturne à Hama (centre) mardi, des militants portaient une pancarte sur laquelle on lisait "Malgré tous les bombardements, rien n'est mort en nous, excepté la peur".

Le plan Annan préconise, outre la cessation de la violence par toutes les parties sous supervision de l'ONU, la fourniture d'aide humanitaire aux zones touchées par les combats, la libération des personnes détenues arbitrairement et la liberté de circulation pour les journalistes dans le pays.

Dans ce contexte, le porte-parole de Kofi Annan a annoncé mardi qu'une équipe de l'ONU se rendrait en Syrie dans les 48 heures pour préparer le plan de déploiement des observateurs censés surveiller la cessation des hostilités, une mission qui sera dirigée par le général norvégien Robert Mood.

(AFP)

Pour moi ce plan de l'ONU a zéro crédibilité ! Les promesses de Damas ne visent qu'à gagner encore du temps et finir le massacre. Les russes sont euphoriques, ils ont gagnés.  =(

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lu sur slate (http://www.slate.fr/story/52539/syrie-ligue-arabe-assad)

Sommet arabe: il n'y a plus que les Syriens pour demander le départ d'Assad

[...]

A l’issue de cinq heures de discussion à Bagdad, le sommet s’est limité jeudi à appeler dirigeants et opposition à un «dialogue national sérieux», comme si cela était suffisant pour mettre fin à un drame qui a fait quelque 9.000 morts depuis un an, selon l’ONU. Il a également demandé aux dirigeants syriens et aux groupes d’opposition d’adopter une «attitude positive» à l’égard du plan de l’envoyé spécial de l’ONU et de la Ligue arabe Kofi Annan. 

[...]

Des chefs d'Etat ne sont pas venus

La Syrie ayant été suspendue de la Ligue arabe en novembre dernier et la répression des manifestants n’ayant fait que d’intensifier, les 21 pays arabes étaient attendus pour des décisions plus contraignantes que les divers plans déjà approuvés par la Ligue les mois derniers et restés jusqu’ici sans effet. Au lieu de cela, plus de la moitié des chefs d’Etat ne sont pas venus à Bagdad et se sont fait représenter, et le sommet n’a pas traité en profondeur la crise syrienne.

[...]

Pourtant, le sommet de Bagdad n’a apporté aucune précision sur l’aide concrète et immédiate que pourrait apporter la Ligue pour mettre en application ce plan qui a été officiellement accepté par les dirigeants syriens mais avec de telles conditions qu’il est probable qu’il connaitra le même échec que les précédents.

Désaccord sur l'armement des rebelles

En effet, Bachar al-Assad a souligné que le plan Annan ne réussira que si cessent «les actes terroristes», c’est-à-dire les actions des opposants contre le régime, si les rebelles déposent les armes et si les pays concernés cessent d’armer et de financer le soulèvement, ce qui vise principalement les pays du Golfe. Ainsi, le gouvernement syrien promet d’appliquer le plan Annan lorsqu’il n’aura pratiquement plus d’objet, puisque le calme sera revenu dans le pays.

Le désaccord entre les Etats arabes s’est notamment manifesté à propos de l’armement de l’opposition préconisé par les Etats du Golfe, et notamment l’Arabie saoudite, alors que d’autres pays, comme l’Irak, y sont fermement opposés parce que, selon le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, cela conduirait «à une guerre régionale et internationale par procuration» en Syrie.

En conséquence, le sommet a écarté l’envoi d’armes ce qui est un pas en arrière par rapport à la décision de la Ligue, en février dernier, de fournir une aide politique et matérielle à l’opposition et de demander une force mixte pays arabes-ONU, au Conseil de sécurité.

Le recul du sommet arabe est encore plus évident à propos de Bachar al-Assad. En janvier dernier, la Ligue arabe avait demandé que le chef de l’Etat remette ses pouvoirs au vice-président syrien, et qu’un gouvernement d’union nationale prépare des élections présidentielles. Changement de ton. Le ministre irakien des Affaires étrangères Hochyar Zebari a déclaré à la veille du sommet de Bagdad qu’il «est clair que le départ de Bachar al-Assad ne sera pas» à l’ordre du jour.

Le départ de Bachar al-Assad pas à l’ordre du jour

Cette timidité de la Ligue arabe à l’égard de la situation en Syrie est d’autant plus surprenante que les résolutions du sommet qualifient la campagne de bombardements contre le quartier résidentiel de Baba Amr à Homs, de «massacre» et ajoutent qu’il s’agit de «crimes contre l’humanité».

[...] Après l’absence d’initiative à Bagdad, la conférence des «Amis de la Syrie» qui s’est tenu pendant le week-end à Istanbul, sans la Russie et la Chine, aura du mal à atteindre son objectif qui est d’accroître la pression sur le régime syrien, et de le contraindre à appliquer le plan Annan.

Au contraire, pour les dirigeants syriens, le sommet de Bagdad offre un répit bienvenu car non seulement  la communauté internationale est divisée, comme le montre la paralysie du Conseil de sécurité, mais les pays arabes eux-mêmes ne parviennent à s’entendre que sur des considérations générales sans conséquences pour le régime.

Désorientés par le printemps arabe

De toute façon, avant même l’ouverture du sommet, le ministère syrien des Affaires étrangères, avait annoncé que la Syrie refusera toute initiative de la Ligue arabe. C’est sans doute pour manifester sa confiance dans l’avenir que Bachar al-Assad s’est rendu il y a quelques jours dans le quartier Baba Amr de Homs, dévasté par des semaines de bombardements de l’armée syrienne, et a promis aux quelques habitants survivants présents que leur quartier sera reconstruit et sera plus beau qu’avant. Tout est fait aussi pour donner l’impression d’une normalité, et après l’adoption d’une nouvelle constitution, en février, des élections législatives sont promises pour les semaines à venir. 

[...]

En raison de ses divisions, ou de son incapacité à intervenir dans une crise intérieure comme celle de la Syrie, la Ligue semble désorientée et ne pas réussir à prendre en compte les bouleversements apportés par le Printemps arabe. Fait significatif, le seul dirigeant arabe à demander le départ de Bachar al-Assad, au sommet de Bagdad, a été le président de la Tunisie Moncef Marzouki, issu lui-même du Printemps arabe.

Xavier Baron

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Avec le Mali on ne parle plus trop de la Syrie et pourtant, ça continue

New satellite images released by United States show that Syrian armed forces continue the fight.

Image IPB

The United States released satellite images on Friday, April 6, 2012, that it said showed Syria has artillery poised to hit residential areas and has moved some forces from one town to another despite calls for a withdrawal.

Robert Ford, the U.S. ambassador to Syria, posted the commericial satellite images on Social Networkd in what seemed an effort to pressure Syrian President Bashar al-Assad to pull back forces as called for in a peace plan devised by former U.N. Secretary-General Kofi Annan.

Image IPB

http://www.armyrecognition.com/april_2012_new_army_military_defence_industry/new_satellite_images_released_by_united_states_show_syrian_armed_forces_continue_the_fight_0704121.html

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Les combats ont fait plus de 100 morts en Syrie dans la seule journée de samedi.

La ville de Latamna dans le centre du pays a été bombardée samedi 7 avril par l’armée syrienne. 40 personnes ont péri sous les bombes. Selon un premier décompte samedi en fin d’après-midi, 107 personnes, dont 74 civils, sont mortes dans la seule journée de samedi, essentiellement dans la même région centrale de Hama. Depuis le début de la révolte en mars 2011, les violences ont fait plus de 10 000 morts.

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a estimé que les attaques du régime étaient "une violation de la position de l’ONU ". "Les autorités syriennes sont entièrement responsables de graves violations des droits de l’Homme. Cela doit cesser ", a-t-il précisé. Jeudi, le Conseil de sécurité avait adopté à l’unanimité une déclaration demandant à Damas de respecter la limite du 10 avril pour cesser les principales opérations militaires et à l’opposition de faire de même au plus tard 48 heures après. En outre, Ban Ki-moon s’est dit "extrêmement inquiet " de la crise humanitaire qui empire en Syrie.

Les réfugiés affluent de plus en plus nombreux dans la Turquie voisine. Près de 700 personnes sont arrivées dans les dernières 24 heures, la Turquie accueillant désormais 24 000 réfugiés syriens.

L’Organisation de la coopération islamique (OCI), qui a mené en mars avec l’ONU une mission d’évaluation humanitaire en Syrie, a de son côté estimé nécessaire une aide humanitaire urgente de 70 millions de dollars. L’ONU avait annoncé le 29 mars que ses experts et ceux de l’OCI avaient conclu que plus d’un million de Syriens avaient besoin d’une aide humanitaire.

Damas a pris l'engagement, selon l'émissaire international Kofi Annan, de retirer ses troupes avant le 10 avril, mais la communauté internationale l'a accusé à plusieurs reprises de ne pas tenir ses promesses.

L'un des porte-parole de la diplomatie américaine Mark Toner a indiqué que les Etats-Unis ne voyaient aucun signe indiquant que les troupes de Bachar al-Assad se pliaient au plan de paix en six points de M. Annan.

La boucherie continue !  >:(

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Bachar El-Assad revient sur l'accord signé avec l'ONU.

Le régime du président syrien Bachar al-Assad a annoncé dimanche qu'il ne retirerait pas ses troupes des villes à moins de «garanties écrites» de l'opposition. Le plan de sortie de crise présenté par Kofi Annan, l'émissaire spécial de l'ONU et de la Ligue arabe sur la Syrie, que Damas avait accepté le 2 avril et l'ONU entériné jeudi, prévoit que l'armée se retire des villes mardi matin afin de permettre un arrêt total des violences 48 heures plus tard.

Ces nouvelles exigences ont syriennes ont été jugées «inacceptables» par Paris. Bruxelles a évoqué une intervention humanitaire avec une protection militaire sur le terrain si le régime continue sur «le chemin de la barbarie». L'émissaire s'est dit «choqué par (la) montée de la violence et des atrocités dans plusieurs villes et villages de Syrie», où les violences, en recrudescence ces derniers jours, ont fait au moins 51 morts dimanche.

Les nouvelles exigences de Damas. Le ministère des Affaires étrangères syrien a déclaré ce dimanche dans un communiqué : «Dire que la Syrie va retirer ses forces des villes à la date du 10 avril est inexact, Kofi Annan n'ayant pas encore présenté de garanties écrites sur l'acceptation par les groupes terroristes armés de l'arrêt de toute forme de violences». Le ministère demande aussi par ailleurs, de d'engagements écrits des gouvernements du« Qatar, de l'Arabie saoudite et de la Turquie sur l'arrêt de leur financement des groupes terroristes». Ces trois pays ont fortement appuyé l'opposition syrienne ces derniers mois, l'Arabie saoudite et le Qatar se déclarant même favorables à l'envoi d'armes aux rebelles.

Les réactions des opposants syriens. Le Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition, a appelé dimanche le Conseil de sécurité de l'ONU à «intervenir de toute urgence pour arrêter la catastrophe humanitaire engendrée par le régime (...) en adoptant une résolution (contraignante)».  Le chef des rebelles de l'Armée syrienne libre, Riad Al-Assaad, a affirmé pour son part son engagement envers le plan Annan mais ajouté qu'il n'avait pas à donner de garanties au régime mais à la communauté internationale.

«Inacceptable» pour le Quai d'Orsay. Pour la France les «nouvelles exigences» sont  «inacceptables», a affirmé  Bernard Valero, porte-parole du Quai d'Orsay, dans une déclaration. «La France renouvelle son plein soutien et sa confiance à M. Kofi Annan. Elle est comme lui choquée par les atrocités qui continuent d'être commises en Syrie», a-t-il poursuivi. «A cette échéance (celle du 10 avril, Ndrl), la France, avec la communauté internationale, devra tirer les conséquences de ce refus du régime syrien de coopérer. Elle rappelle avec force cette exigence à Damas», a conclu le ministère.

La Belgique évoque une intervention militaro-humanitaire. Le chef de la diplomatie belge, Didier Reynders a déclaré sur TV5 que si ce plan n'est pas respecté, «alors il faudra passer à l'étape suivante». «Une intervention humanitaire sera nécessaire et elle supposera une présence militaire armée», a-t-il soutenu. «Ce point sera débattu lors de la prochaine réunion des Amis de la Syrie prévue en France», a-t-il précisé.«Il va falloir mettre la Russie et la Chine au pied du mur», a-t-il insisté.

La Turquie pourrait prendre des «mesures». Face à l'afflux massif de Syriens fuyant les violences, la Turquie, qui héberge déjà plus de 24.500 réfugiés, a menacé de prendre des «mesures» si Damas ne cessait pas les violences à la date butoir de mardi. Selon la presse turque, plusieurs scénarios ont été envisagés, en particulier la création d'une zone tampon le long de la frontière. Mais cette option, qui implique l'engagement de troupes turques ou d'autres pays en territoire syrien, signifierait une internationalisation du conflit dans une région déjà sous haute tension.

(AFP)

>:( >:( >:(

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C'est un peu confus sur les networks en ce moment. L'armée Syrienne aurait attaqué des camps de réfugiés à l'intérieur des frontières Turques et la Turquie en réponse "aurait déclaré la guerre à la Syrie". Est-ce que quelqu'un a des infos fiables ?

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Pas de déclaration de guerre à priori !!

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120409.FAP2483/syrie-tensions-aux-frontiere-libanaise-et-turque.html

KILIS, Turquie (AP) — Le conflit sanglant en Syrie a débordé lundi aux frontières du pays, avec la mort d'un caméraman au Liban et cinq blessés dans un camp de réfugiés en Turquie, touchés par des tirs en provenance du territoire syrien voisin.

Ces nouvelles violences surviennent à la veille de la date prévue pour la mise en oeuvre, mardi, du plan Annan de sortie de crise en Syrie. Mais ce programme semble quasiment enterré par le revirement du régime syrien, qui a annoncé dimanche son refus de retirer ses forces déployées dans les centres urbains sans "garanties écrites" de l'insurrection. L'Armée syrienne libre (ALS) a immédiatement rejeté cette exigence.

Dans le nord du Liban, un journaliste libanais a été tué lundi par des tirs en provenance de la localité syrienne d'Armouta de l'autre côté de la frontière, selon des responsables des services de sécurité. Ali Shabaan, caméraman de la chaîne de télévision Al Jadid, a été tué d'une balle dans la poitrine alors qu'il filmait dans le secteur de Wadi Khaled (nord du Liban). Le journaliste âgé de 32 ans est décédé lors de son transport à l'hôpital.

D'après son confrère, le reporter Hussein Khreis, l'équipe de tournage a été prise sous des tirs nourris provenant de tous les côtés. "Ca tombait comme la pluie", a-t-il témoigné. Ali Shabaan, a-t-il ajouté, a été touché à l'intérieur d'une voiture, "complètement détruite par les balles". On ne disposait pas de plus amples informations sur l'origine des tirs.

Auparavant lundi, des tirs des forces syriennes ont fait cinq blessés dans un camp de réfugiés à Kilis (sud-ouest de la Turquie). D'après les autorités locales, les cinq blessés sont trois Syriens, un policier et un traducteur turcs. Un responsable du gouvernement turc a précisé qu'Ankara a immédiatement convoqué le chargé d'affaires syrien et exigé l'arrêt des tirs.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme basé à Londres, qui cite des sources sur le terrain, les accrochages ont débuté lundi avant l'aube quand des insurgés ont attaqué des soldats syriens près de la frontière turque, tuant six militaires. Les forces syriennes se sont lancées à la poursuite d'insurgés blessés qui se sont enfuis vers le camp de Kilis, en territoire turc, ajoute l'OSDL.

C'est la première attaque de ce type depuis que des milliers de réfugiés turcs ont commencé à affluer en Turquie l'été dernier. D'après des estimations d'Ankara, quelque 24.000 réfugiés, dont plusieurs centaines de déserteurs de l'armée syrienne, se trouvent aujourd'hui en Turquie.

L'émissaire des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, Kofi Annan, doit se rendre mardi après-midi dans un des camps de réfugiés de la province de Hatay, près de la Syrie, selon le ministère turc des Affaires étrangères. "La visite d'une heure d'Annan demain (mardi) est cruciale, il se rendra lui-même compte de la situation", a commenté le vice-ministre des Affaires étrangères Naci Koru. Quant au plan de sortie de crise de M. Annan, il apparaît désormais "nul et non avenu" en raison de l'attitude de Damas, a observé M. Koru.

Ce plan prévoyait notamment un cessez-le-feu des forces syriennes et leur retrait des centres urbains, une trêve de tous les combats deux heures par jour pour évacuer les blessés et fournir une aide humanitaire, ainsi que l'ouverture de pourparlers entre toutes les parties pour chercher une solution politique.

Le texte, initialement accepté par Damas, est resté lettre morte, le régime amplifiant au contraire ses offensives et la répression qui ont fait plus de 9.000 morts en un an, selon les estimations de l'ONU. Damas, depuis dimanche, réclame des insurgés -qualifiés de "groupes terroristes armés"- des "garanties écrites" de ce qu'ils sont prêts à "déposer les armes" et "cesser les violences sous toutes ses formes".

Les insurgés de l'Armée syrienne libre (ASL), s'ils se disent prêts à accepter le plan Annan, ont refusé catégoriquement les exigences de Damas. Ils ne reconnaissent pas le régime du président Bachar el-Assad et n'ont dès lors "aucune garantie" à lui fournir, a fait valoir le commandant de l'Armée syrienne libre, le colonel Riad el-Asaad. AP

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En même temps avec Erdogan qui a plutôt le sang chaud on peut s'attendre à toutes les annonces. Kofi Annan est parti sur place en catastrophe. L'interprète blessée par les balles Syriennes est une femme détachée du ministère des affaires étrangères Turc. L'armée Turque se déploie sur la frontière pour mettre en place des couloirs humanitaires.

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Vu la dotation de l'armée turque en matière d'artillerie, on risque d'assister à des tirs de contre-batterie assez virulents si nécessaire. Ils ont même des lance-roquettes chinois de bonne portée... du gros calibre, équivalent au Smersh russe.

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Il faudrait connaître l'origne et la nature des tirs ( armes légères, artillerie etc .....) et les circonstances  avant : si des insurgés utilisent le territoire turc comme "base de repli" comme il a été indiqué ( Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme basé à Londres, qui cite des sources sur le terrain, les accrochages ont débuté lundi avant l'aube quand des insurgés ont attaqué des soldats syriens près de la frontière turque, tuant six militaires. Les forces syriennes se sont lancées à la poursuite d'insurgés blessés qui se sont enfuis vers le camp de Kilis, en territoire turc), les tirs syriens sont justifiés car la Turquie doit contrôler son territoire ( la Turquie fait la même chose en Irak vis à vis des kurdes )   

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Il faudrait connaître l'origne et la nature des tirs ( armes légères, artillerie etc .....) et les circonstances  avant : si des insurgés utilisent le territoire turc comme "base de repli" comme il a été indiqué ( Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme basé à Londres, qui cite des sources sur le terrain, les accrochages ont débuté lundi avant l'aube quand des insurgés ont attaqué des soldats syriens près de la frontière turque, tuant six militaires. Les forces syriennes se sont lancées à la poursuite d'insurgés blessés qui se sont enfuis vers le camp de Kilis, en territoire turc), les tirs syriens sont justifiés car la Turquie doit contrôler son territoire ( la Turquie fait la même chose en Irak vis à vis des kurdes)

A priori il s'agit de tirs d'artillerie sur les camps de réfugié ... mais seulement quelques obus, pendant que dans le meme temps l'artillerie Syrienne pilonné des villages syriens avoisinants. Le problèmes c'est qu'il ont touchés des humanitaires turcs en Turquie...

Coté libanais ce sont des tir d'armes légère visiblement.

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Si je regarde un peu  ;)

Mais je n'imaginais pas qu'ils emploieraient l'artillerie en territoire turc

En fait il y a des combat dans les villages syriens frontaliers ... et probablement des aller ou venue, soit de combattant soit de réfugié qui fuient. Il se trouve que quelques obus on atteri un peu trop loin blessant des humanitaires.

Comme on sait pas si c'est des obus de char qu'on merdé leur cible ou des coup de mortiers qui ont voulu empêcher les aller et venue ... c'est un grand mystère.

Visiblement la réaction modéré des autorité turcs montrent probablement que c'est pas un casus belli plus que ça en l’occurrence.

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DAMAS — L'armée syrienne bombardait mardi plusieurs localités, faisant de nouveaux morts, en dépit des assurances de Damas sur un retrait partiel de ses troupes et l'application du plan de l'émissaire international Kofi Annan.

Mais la France et la Grande-Bretagne ont immédiatement accusé le régime de Bachar al-Assad de ne pas avoir tenu parole, le plan Annan prévoyant avant toute chose le retrait des chars des villes mardi au plus tard.

A Moscou, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a assuré que la Syrie avait commencé à mettre en oeuvre le plan Annan, appelant toutefois son allié à être "plus actif" et "plus ferme" dans son application, lors d'une conférence de presse avec son homologue Walid Mouallem.

Le chef de la diplomatie syrienne a assuré de son côté que Damas avait "déjà effectué" le retrait d'unités militaires "dans certaines provinces".

"Le cessez-le-feu doit commencer avec l'arrivée d'observateurs internationaux", a-t-il ajouté, alors que l'ONU conditionne l'envoi de ces observateurs à l'arrêt des violences.

La France a qualifié ces affirmations de "nouvelle expression d'un mensonge flagrant et inacceptable", tandis que pour Londres, Damas semble "n'avoir aucune intention de tenir ses engagements". La communauté internationale avait déjà accusé le régime de ne pas tenir ses promesses.

Sur le terrain, aucun retrait des forces n'a été constaté, les Frères musulmans syriens, influents au sein de l'opposition, ont estimé que le plan Annan accordait un "permis de tuer illimité" au régime de Assad, ajoutant: "Notre peuple a payé 1.000 martyrs (...) comme prix pour le plan (Annan) dont le monde entier connaissait d'avance les résultats".

Selon les opposants, un millier de personnes ont trouvé la mort en Syrie depuis le 2 avril, date à laquelle l'ONU avait annoncé l'acceptation par Damas du plan de paix en six points de Kofi Annan.

Par ailleurs, M. Mouallem a à nouveau accusé la Turquie de soutenir les rebelles, alors que la tension est brusquement montée lundi entre les deux voisins après que des tirs en provenance de Syrie ont fait des blessés en Turquie.

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a haussé le ton mardi, estimant qu'"il s'est produit une très claire violation de la frontière". "Nous prendrons évidemment les mesures nécessaires", a-t-il ajouté, sans préciser lesquelles.

Le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a interrompu une visite en Chine et devait rentrer immédiatement en Turquie.

"La Turquie soutient les groupes armés illégaux syriens (...) et contribue à la pénétration illégale de militants en Syrie", a rétorqué M. Mouallem, estimant que "cela contredit le plan Annan".

Selon Ankara, quelque 25.000 Syriens se sont réfugiés sur son territoire depuis l'éclatement d'une révolte populaire le 15 mars 2011.

M. Annan est d'ailleurs arrivé en Turquie pour y visiter des camps de réfugiés syriens. Il doit ensuite envoyer un courrier au Conseil de sécurité de l'ONU concernant son plan, a annoncé son porte-parole.

Quelques heures avant l'expiration du délai fixé par l'ONU, le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon avait lancé un dernier appel au régime pour qu'il cesse ses attaques, alors que 105 personnes, en grande majorité des civils ont été tuées lundi.

Avant même la reprise des violences, les Etats-Unis ont estimé que Damas n'a fait "aucun signe jusqu'ici" pour montrer qu'il respectait ses engagements en vue d'un cessez-le-feu.

Le régime de Bachar al-Assad avait accepté le plan Annan, avant d'exiger comme préalable des garanties écrites sur l'arrêt des violences commises selon lui par les rebelles, qu'il assimile à des "terroristes".

Ces conditions sont "inacceptables" et "irréalisables", a dénoncé Bassma Kodmani, porte-parole du Conseil national syrien (CNS), principale composante de l'opposition.

Selon les militants et des analystes, le pouvoir cherche à gagner du temps.

A Damas dans la nuit, des manifestants avaient ironisé sur des pancartes: "Donnez-lui encore des délais, il y a des enfants qui n'ont pas encore été tués".

"La tactique du régime, c'est +on dit 'oui' mais on pense 'non'+. Ils acceptent le plan Annan puis commencent à rajouter des clauses", affirme à l'AFP Fabrice Balanche, directeur du centre français de recherche Gremmo. "Bachar al-Assad peut ainsi dire +Moi j'accepte le plan, ce sont les autres qui refusent+", ajoute-t-il.

Les experts estiment toutefois que cette tactique n'est pas viable à terme. Pour Salman Shaikh, directeur du centre Brookings Doha, Damas "ne peut pas continuer à mentir à jamais. Le plan Annan a échoué mais le régime est encore plus isolé".

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