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On n'a pas l'impression que les policiers en France soient très soutenus par leur hiérarchie. Dès qu'il y a un accident ils sont tout de suite présumés fautifs.

PRésumé innocent comme tout le monde ... mais oui il y a forcément une enquete a l'usage de l'arme et en cas de blessure corporelle. C'est la meme chose quand dans un accident de voiture il y un blessé meme léger. Accessoirement la police prend des précautions pour préserver l'auteur ... certain ne supporte pas bien d'avoir tiré et blessé ou tué.

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En Egypte, les Renault Logan et Logan MCV serviront lors des patrouilles policières.

La Renault Logan devient tendance dans les commissariats à l'étranger… Après la police militaire brésilienne de Rio de Janeiro, c'est au tour des forces de l'ordre égyptiennes de s'équiper de la petite française.

Egyptian International Motors, l'importateur officiel et exclusif du constructeur au losange en Egypte, vient de terminer la livraison d'environ 300 Logan MCV (break/monospace) et 200 Logan. Cet accord est une nouvelle marque de confiance accordée à Renault, qui conforte ainsi sa place de première marque européenne sur ce marché et sa position de principal concurrent des marques coréennes.

Les américains ont des grosses voitures.... le reste du monde à des Logan.  =)

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Y a plus qu'a réclamer a guéant des Chevrolet Caprice PPV :)

Sans aller jusque là, il y a bien longtemps que nos véhicules de patrouilles ne sont plus adaptées (si toutefois elles l'ont été un jour!)

Les notres sont petites, trop peu puissantes, mal agencées...

Sauf qu'a "longue" distance - en usage police un tir a fusil de précision c'est 100 a 300m par exemple pour donner une idée de la longue distance - tu n'es plus dans la légitime défense! sauf qu'a rare. Les cas rare c'est la prise d'otage ou le sniper tir le preneur d'otage qui menace directement une autre personne, le tireur fou qui arrose n'importe comment dans la rue, et quelques cas de ce genre.

L'usage d'un fusil de précision dans la police est vraiment un cas très particulier... Je ne suis pas certain mais je ne crois pas qu'il y ai un autre usage de l'arme que la légitime défense avec ce type d'arme!

La difficulté pour le tireur c'est que ce n'est pas lui qui décide de l'ouverture du feu ou pas... il n'a pas la possibilité de savoir si il se trouve en L.D ou pas car son champ de vision est restreint à un point sur sa cible, il n'a pas de vu d'ensemble.(il a intérêt à avoir confiance à celui qui donne l'ordre!) Par contre, si l'enquête décide que l'ouverture de feu n'était pas justifié, le tireur sera inculpé car il reste responsable de son acte... (je tiens à préciser que je dis cela comme une affirmation car il me semble que c'est cohérent et évident mais je ne suis pas spécialisé la dedans et des choses m'echappent peut-être... donc à prendre avec des pincettes!)

L'arme ne poing n'est la que pour l'auto-défense. Et a priori les policier n'ont pas a utiliser d'arme a feu en dehors de ce cas ... sauf exception, unité spécialisé, cas particulier, otage machin bidule.

Je ne sais pas si tu en es conscient mais à ta façon de dire cela, la L.D ne s'applique que si ta propre vie est menacée... Ce qui bien entendu est faux!

La L.D est envers soi même OU/ET autrui! (pas que pour l'auto défense)

Elle peut également s'étendre à la défense de ton lieu d'habitation de nuit! (mais cela ne concerne pas particulièrement les actes de police!)

Donc emporte leur PM avec eux c'est sympa ... mais ça ne change pas grand chose, ca tir un peu plus loin que le PA, y a plus de cartouche, c'est bien si un gars force un barrage et met en danger des policiers, mais pour faire la fusillade genre indien contre cowboy ambiance arme de guerre c'est moyen ... SAUF comme la précisé plus haut Serge si la situation devient figé. Dans le cas là, si les malfaiteur n'avait pas pu fuir a pieds et avait résisté sur place a l'arrestation en poursuivant les tirs, c'est un des seul cas ou pour la riposte il faut une arme longue de manière a rester a l'abri tout en étant menaçant pour les malfaiteur.

Sauf que justement, ce cas arrive... peut être pas tout les jours mais il arrive! j'ai un collègue qui est mort il y a quelques années; tué par un gars retranché armé d'un fusil de chasse. Les seuls armes disponible étaient les MR73/MR-F1 et le 7.65 de l'A.D.S! Devine qui avait le plus de "précision" entre l'arme d'épaule et les armes de poings.

...Donc, comme te l'a fait remarqué Serge, le coeur du débat est bien là!

Plus que l'armement ambiance porte avion, c'est l'entrainement qu'il manque, combien de policier on entendus les balle siffler au dessus de leur tete? combien sont réellement capable sous le feu de riposter ... combien souhaite vraiment embarquer des armes semi-auto avec eux, je suis pas du tout convaincu qu'il y en ai tant que ca, la culture des armes a rien a voir avec celle US, meme chez les FdO plus sensibilisé.

Je n'aurais effectivement rien contre un peu plus de séance de tir mais cela ne veux pas dire que je suis un manche avec mon arme et comme je me plais à le dire, je ne suis pas une exception!

Maintenant, il est clair que je ne sais pas comment je réagirai en situation réelle "les balle siffler au dessus de leur tete" Mais cela est vrai pour tout le monde! policier/gendarme/militaire/douanier... Donc, pourquoi pas des stages de maitrise de soi...?! mais ça ne changera rien à la donne... ... tant que tu n'y a pas été confronté, tu ne sais pas!

On n'a pas l'impression que les policiers en France soient très soutenus par leur hiérarchie. Dès qu'il y a un accident ils sont tout de suite présumés fautifs.

La hiérarchie à tout niveau tirera son parachute avant de tenté de soutenir qui que ce soit!

PRésumé innocent comme tout le monde ... mais oui il y a forcément une enquete a l'usage de l'arme et en cas de blessure corporelle. C'est la meme chose quand dans un accident de voiture il y un blessé meme léger. Accessoirement la police prend des précautions pour préserver l'auteur ... certain ne supporte pas bien d'avoir tiré et blessé ou tué.

C'est faux, la présomption d'innocence ne s'applique pas quand t'es flic... les faits divers l'ont suffisamment prouvé! (cela dit, je veux bien admettre avoir un avis quelque peu obscurci sur ce sujet!)

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De plus on écroue tout de suite le suspect alors que des malfrats avérés sont tout de suite relâchés et sont en liberté le temps de l'enquête. Il y a toujours deux poids, deux mesures.

Des policier écroué? en préventive? pour usage de leur arme dans le cadre du boulot? c'est assez rares quand meme ... pour pas dire exceptionnel.

En France on a pas de roi de la gachette qui tirent n'importe ou n'importe comment ... la plupart des morts par arme a feu de la police sont des policers.

Quand au autres déces de interpellé, c'est tres rare que le ministere public demande ne serait qu'un mandat de dépos pendant l'enquete.

On a encore eu le cas récement avec un malade mentale, "étouffé" accidentellement par quatre policiers.

Les policiers qui sont intervenus le 12 novembre 2009, dans une pharmacie de Valentigney suite à un litige entre l’apothicaire et un client, seront-ils mis en examen pour homicide involontaire ? C’est l’ardent souhait de la famille de Mohamed Boukrourou. Dès le départ, sur la foi de témoignages, les proches de cet homme de 41 ans, décédé dans un fourgon de police, dénoncent les violences policières. En face, la police s’est toujours retranchée derrière « un exercice de la contrainte proportionné », comme le disait le 15 novembre 2009 Nicolas Jolissaint, alors directeur départemental de la sécurité publique. Il assurait « qu’aucun coup n’avait été porté » (notre édition du 16 novembre 2009). Dès le 25 novembre, la sénatrice parisienne Alima Boumediene-Thierry saisissait la Commission nationale de la déontologie de la sécurité (CNDS) devenue depuis Défenseur des droits (loi du 29 mars 2011).

« Traitement inhumain et dégradant »

L’actuel organisme constitutionnel, dirigé par Dominique Baudis, a rendu son rapport vendredi soir à la lumière de l’enquête préliminaire et de l’instruction ; pièces communiquées le 9 mai dernier.

Il en résulte quelques éclaircissements qui éclairent le tableau d’une lumière plutôt blafarde. Mohamed Boukrourou a été victime de violences policières comme nous l’évoquions dans notre édition du 21 novembre 2009. Le gardien de la paix G.M. a ainsi reconnu « avoir donné deux coups de poings dans l’estomac de Mohamed Boukrourou pour faciliter son menottage » -ce que ses collègues ont confirmé- mais aussi « pour créer un choc pour qu’il prenne conscience de la situation », relève le rapport en page 5.

De même, il apparaît qu’à un moment donné, le même gardien s’est mis debout sur les fesses du quadragénaire. Qu’il a été imité, au niveau des mollets, par sa collègue S.D ; « gestes constitutifs d’une grave atteinte à la dignité humaine et d’un traitement inhumain et dégradant au sens de l’article 3 de la Convention européenne des Droits de l’Homme », signale le rapport.

Que le sous-brigadier X.L. serait resté positionné à cheval sur les épaules de Mohamed Boukrourou, alors face contre plancher dans le fourgon. Les fonctionnaires, dans leurs dépositions, parlent d’un homme qui « serait devenu hystérique » et qui faisait de « grands gestes ». D’où le recours à la force.

Le rapport préconise une procédure disciplinaire

Dans ses conclusions, le Défenseur des droits ne partage pas cette analyse. « Le recours à la force et au menottage ne s’imposait pas dans ces circonstances de temporalité. À aucun moment, Mohamed Boukrourou n’a tenté de fuir, de porter un coup aux policiers ou à lui-même […]. En tout état de cause, le gardien de la paix G.M. n’avait pas à donner des coups de poing […] Il n’y avait pas péril imminent pour les personnes et les biens dans la pharmacie et donc aucune urgence n’imposait de faire sortir Mohamed Boukroutrou au plus vite. Dans la présente affaire, l’objectif de l’action des policiers était de mettre fin à un litige opposant deux personnes, dont l’une (NDLR : la future victime) était considérée comme vulnérable puisqu’atteinte de troubles psychiatriques… Le recours à la force doit être apprécié au regard de ces éléments… »

Y a-t-il eu une lecture erronée de la situation sinon dérapage ? Les quatre policiers qui sont intervenus nient avoir porté d’autres coups. Le rapport relève, là encore, des contradictions avec les lésions, traumatismes et ecchymoses relevés sur la dépouille même si les raisons de la mort restent toujours inexpliquées.

Le Défenseur des droits, qui a transmis son rapport au ministre de l’Intérieur, préconise que les quatre fonctionnaires fassent « l’objet d’une procédure disciplinaire pour usage disproportionné de la force ou n’avoir pas tenté d’y mettre fin ».

Restera ensuite à la justice à se prononcer et considérer s’il y a eu, ou non, bavure. L’affaire n’a pas fini de faire des remous.

Le rapport http://istockfile.prsmedia.fr/uploads/20111206111434_6e0a4909ac36c33f9500b6486deaaa1c.pdf


Autre chose qui touche indirectement les FdO, puisque c'est eux qui hérite du résultat a la sortie, la politique carcéral ... et l'effet positif de la prison sur les "délinquants" :)

http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/12/07/la-politique-carcerale-francaise-est-inefficace-voire-contre-productive-selon-l-oip_1614104_3224.html

La politique carcérale française est inefficace, voire contre-productive, selon l'OIP

LEMONDE.FR avec AFP | 07.12.11 | 09h34

Les politiques pénale et pénitentiaire menées de 2005 à 2011 au nom de la prévention de la récidive se sont soldées par des mesures "inefficaces, voire contre-productives", estime l'Observatoire international des prisons (OIP) dans un rapport publié mercredi 7 décembre.

Ce rapport sur "les conditions de détention de France" recense "18 nouvelles lois pénales mises en œuvre" d'août 2005 à novembre 2010, ayant principalement pour objectif "la lutte contre la récidive, la criminalité sexuelle et la délinquance des mineurs".

Une récente étude de deux chercheurs de l'administration pénitentiaire (AP) a montré que les taux de récidive les moins élevés concernent les libérés conditionnels (39 %) et les condamnés à une peine alternative (45 %), suivis des bénéficiaires d'un aménagement de peine, dont le bracelet électronique (55 %), rappelle l'OIP. Les taux plus élevés concernent les détenus qui ont purgé la totalité de leur peine en prison : 63 % de récidive dans les cinq ans qui suivent la libération.

"La libération conditionnelle, mesure incluant un accompagnement sur les plans de l'insertion, des soins, de la prévention de la récidive", apparaît ainsi "plus efficiente à réintégrer les personnes condamnées dans 'une vie sans délinquance' qu'une simple surveillance de leurs déplacements" au moyen du bracelet électronique, conclut cette association de défense des droits des détenus.

Et pourtant, l'OIP constate que, de 2005 à 2010, les décisions de placement sous surveillance électronique observent une "ascension fulgurante" de + 370 %, supplantant largement l'octroi des autres mesures d'aménagement de peine. Le projet de loi de programmation récemment présenté en conseil des ministres prévoit de doubler le nombre de personnes sous surveillance électronique à l'horizon 2017, pour le porter à 16 000 personnes. L'OIP déplore parallèlement "la faiblesse chronique des moyens humains mis à la disposition des SPIP [services pénitentiaires d'insertion et de probation]". L'association se demande donc si le développement des aménagements de peine ne vise pas en premier lieu à "désencombrer les prisons" plutôt qu'à promouvoir la réinsertion des condamnés.

Elle rappelle que, pour résorber la surpopulation carcérale, les gouvernements successifs ont prévu d'importants programmes visant à augmenter le nombre de places de prison. Elle s'inquiète du projet de construction de structures spécifiques pour les personnes condamnées à de courtes peines, dans lequel elle voit "un renoncement à la politique d'aménagement des courtes peines de prison", qu'avait pourtant renforcée la loi pénitentiaire de 2009.

L'OIP observe, par ailleurs, que cette loi érige la prévention de la récidive comme "mission première" de l'AP, "tout en apportant un cadre légal à une pratique s'inscrivant fondamentalement dans une démarche opposée" : la généralisation de "régimes différenciés" de détention, en fonction du profil des condamnés.

L'association dénonce les "conditions artisanales" de l'introduction d'outils d'évaluation des détenus (visant à déterminer leur dangerosité, vulnérabilité, risque suicidaire). En fonction des résultats, les détenus sont affectés dans une unité plus ou moins sécurisée (fermeture ou ouverture des portes des cellules en journée, possibilité de prendre ses repas seul ou avec des codétenus, accompagnement par un surveillant lors des déplacements dans la prison...). "Le système fonctionne en boucle : les détenus du régime fermé auront plus difficilement accès à un travail ou un aménagement de peine", observe l'OIP, jugeant ce dispositif "antinomique avec une logique éducative et de prévention de la récidive".

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Un petit topos sur les FdO qui assure la sécurité des abords des sites nucléaires. Rapport a l'actu.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/12/06/740-gendarmes-assurent-la-securite-des-sites-nucleaires_1613879_3244.html

La sécurité des centrales nucléaires française est assurée par le Peloton spécialisé de protection de la gendarmerie nationale (PSPG). Créé en 2007, il comprend 18 unités qui ont été progressivement déployées au sein des centrales nucléaires. Ces brigades sont composées de 38 membres formés par des unités d'élite, comme le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN). Deux nouvelles unités doivent être installées en 2012, portant l'effectif total à 740 hommes.

Jusqu'en 2007, la protection des centrales nucléaires était assurée par le Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie, des brigades plus légères d'une quinzaine d'hommes. Les attentats terroristes du 11 septembre 2001 à New York ont conduit les autorités à renforcer le dispositif de surveillance et de protection des sites nucléaires.

En mars 2007, juste après un premier coup de force de Greenpeace qui s'était introduit dans la centrale de Belleville-sur-Loire (Cher), le gouvernement a mis en place deux premières unités du PSPG à Flamanville (Manche) et Cattenom (Moselle). Après deux années d'expérimentation, une convention, signée entre l'exploitant, EDF et la gendarmerie nationale en février 2009, a généralisé la procédure aux autres sites nucléaires. Particularité du dispositif : hormis le matériel, c'est EDF qui assure le financement de ces unités de protection.

En poste vingt-quatre heures sur vingt-quatre, le PSPG a notamment pour mission de lutter contre "les intrusions et les actes de malveillance". Il constitue le premier niveau de protection et peut être appuyé par le groupement de gendarmerie du département et, en dernier ressort, par le GIGN. Les hommes sont autorisés à tirer à vue en cas d'alerte terroriste.

S'agissant de l'opération menée par Greenpeace, lundi 5 décembre, sur le site de Nogent-sur-Seine, les responsables du PSPG assurent qu'ils ont immédiatement identifié les militants de l'ONG et décidé "d'intervenir et de les interpeller en douceur". "Notre impératif était de ne pas faire courir de danger aux militants", explique Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'intérieur.

L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) affirme ne pas être concernée par cette affaire, ayant la charge de la "sûreté" des installations nucléaires, mais pas de leur "sécurité". Selon les textes réglementaires, le champ de la sûreté s'étend "à la conception, à la construction, au fonctionnement, à l'arrêt et au démantèlement des installations nucléaires de base", ainsi qu'au transport de matières radioactives, mais ne couvre pas les agressions humaines.

"Nous sommes consultés pour des études sur la résistance de tel ou tel équipement à un acte de malveillance, mais la surveillance, le contrôle des accès ou l'intrusion sur un site nucléaire ne relèvent pas de notre domaine de compétence", précise l'ASN. Le gendarme du nucléaire a pourtant dans ses attributions la "radioprotection", c'est-à-dire la protection de la population contre les effets d'un incident ou d'un accident nucléaire, quelle qu'en soit l'origine.

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Face aux calibres des délinquants, la Bac demande des fusils à pompe

La Bac réclame des fusils à pompe pour pouvoir faire face aux calibres des délinquants. Alliance, le second syndicat de gardiens de la paix,  réclament que la Brigade anti-criminalité soit armée de fusils à pompe. Une demande effectuée « conformément aux souhaits des effectifs Bac » lors d’un Comité technique paritaire central de la police (réunissant à parité syndicats de police et administration).

Le syndicat explique que c’est  » une mesure provisoire » en « attendant que les policiers des Bac aient un nouvel armement pouvant faire face aux armes de très gros calibre des délinquants qui vont au contact rapproché avec eux ».

http://mcetv.fr/news-express/0712-face-aux-calibres-des-delinquants-la-bac-demande-des-fusils-a-pompe

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MARSEILLE (Reuters) - Un policier abattu fin novembre lors d'une fusillade avec des malfaiteurs à Vitrolles (Bouches-du-Rhône) est décédé jeudi, a annoncé le président Nicolas Sarkozy, qui a assisté à ses derniers instants à l'hôpital Nord de Marseille.

Selon des syndicalistes de la police, le chef de l'Etat a par ailleurs promis aux responsables des forces de sécurité des Bouches-du-Rhône de doter les brigades anticriminalité (Bac) de fusils à pompe - une revendication des policiers de terrain.

Avant d'évoquer la crise de la zone euro devant le congrès du Parti populaire européen, qui réunit les formations de droite de l'Union européenne, il a ainsi mis à profit ce déplacement dans une ville régulièrement théâtre de faits divers sanglants pour évoquer un de ses thèmes de prédilection, la sécurité, à cinq mois de l'élection présidentielle de 2012.

"Je viens d'apprendre la mort du fonctionnaire de police Eric Lales, abattu froidement par des délinquants sans scrupules. Il laisse une jeune femme veuve et deux petites filles orphelines", a-t-il déclaré à l'issue d'une réunion d'une heure à l'hôtel de police de Marseille.

Il était allé auparavant au chevet du policier à l'hôpital Nord de Marseille. "C'étaient ses derniers instants de vie", a précisé Nicolas Sarkozy.

Eric Lales, 37 ans, membre de la Bac d'Aix-en-Provence, était entre la vie et la mort après avoir été touché à la tête et l'abdomen le 28 novembre, lors d'une fusillade qui a suscité une vive émotion parmi les policiers, choqués par l'utilisation d'armes de guerre pour un simple vol de produits surgelés.

Le policier blessé participait à une course poursuite pour tenter d'intercepter quatre malfaiteurs soupçonnés de piller des entrepôts de la région marseillaise.

Selon des participants à la réunion de jeudi, Nicolas Sarkozy a promis d'équiper d'ici la fin de l'année les Bacs des Bouches-du-Rhône de 150 fusils à pompe - un par équipe.

Cette mesure sera ensuite étendue au reste de la France, ont rapporté les mêmes sources.

"C'est important pour la sécurité des policiers parce que c'est dissuasif", a expliqué à Reuters David-Olivier Reverdy, délégué régional du syndicat Alliance police nationale.

"Mais on ne se focalise pas que sur les fusils à pompe. On a aussi demandé le gel de la réduction des effectifs au ministère de l'Intérieur et le recentrage des activités des policiers sur leur coeur de métier", a-t-il ajouté.

Les syndicats ont aussi demandé des peines plancher pour les criminels qui s'attaquent à des policiers ou des gendarmes.

Selon un syndicaliste, Nicolas Sarkozy a promis une étude avec les constructeurs automobiles sur le renforcement des pare-brise des véhicules de patrouille.

"Je souhaite que nos compatriotes saisissent cette occasion dramatique (la mort d'Eric Lales) pour réfléchir à l'extrême dangerosité du métier de policier et de gendarme, au soutien qu'il faut leur apporter et à la compréhension que nous devons avoir pour la très grande difficulté du métier qui est le leur", a déclaré le chef de l'Etat.

Il a promis que tout serait mis en oeuvre pour que les meurtriers d'Eric Lales soient jugés et condamnés "à la hauteur de ce qu'ils ont commis".

Avant de se rendre au congrès du PPE, Nicolas Sarkozy a rencontré au Stade Vélodrome des dirigeants de l'Olympique de Marseille pour évoquer avec eux les arrestations d'auteurs présumés d'agressions à domicile contre des footballeurs.

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MARSEILLE (Reuters) - Un policier abattu fin novembre lors d'une fusillade avec des malfaiteurs à Vitrolles (Bouches-du-Rhône) est décédé jeudi, a annoncé le président Nicolas Sarkozy, qui a assisté à ses derniers instants à l'hôpital Nord de Marseille.

C'est une bien triste nouvelle. Espérons que ces fusillades à répétition aboutissent à des améliorations concrètes pour les Fdo, dans leurs missions au quotidien.

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Mais la Bac a pourtant déjà des beretta 203p non ? Dans ce cas possibilité d'achat de fusil a pompe style remington 890 ?

La BAC en elle même n'a pas en dotation de F.A.P; C'est une arme en dotation collective (disponible pour tous les flics d'un C.S.P) qui se trouve effectivement déjà dans l'ensemble des C.S.P Français. (enfin, vu la teneur des propos il faut croire que tout les commissariat n'en ont pas, mais je doute un peu!)

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C'est une bien triste nouvelle. Espérons que ces fusillades à répétition aboutissent à des améliorations concrètes pour les Fdo, dans leurs missions au quotidien.

re,

le problème, bien français, c'est que le gouvernement fait passer des lois, toujours dans l'urgence.

Ces lois sont forcement mal ficelées (puisque faites dans l'urgence et non pas dans la réflexion)

nous avons un code pénal très fourni (trop ?) et surtout mal employé, mal utilisé.

Durcir les lois sur les armes ?

le bazar qui date de 1939, qui a été amendé, modifié, arrangé une douzaine de fois n'est qu'une usine à gaz.

Les voleurs ou utilisateurs de ces armes de guerre n'ont jamais demandé de détention à la Prefecture.

Donc, modifier le décret n'em**dera une fois de plus que les tireurs licenciés, respectueux des lois.

j'aurai bien vu, par contre, des circonstances aggravantes pour les auteurs en cas d'emploi (usage ou exhibition) d'armes de guerre (et pas seulement contre mes collègues, car un civil qui se retrouve avec un kalash sous le nez pour le vol d'une poignée de bonbons doit être sacrement traumatisé).

après, lire des réflexions, comme celle d'un commissaire dans le parisien d'hier qui écrit qu'il est contre la surenchère de l'armement pour les policiers....

je serai curieux de savoir combien d'interpellation ce personnage a réalisé, en flag' et avec des beaux mecs, dans l'année.

concernant une demande d'un syndicat qui veut des pare balles plus efficaces, je me marre : il faudra prévoir des pare balles comme les burka, de manière à protéger aussi le visage, la tête. Bref, ça me désole de voir que des professionnels (enfin, il parait que ce sont des flics, même s'ils n'ont pas porté la roupanne depuis longtemps) énoncent des conneries pareilles

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Selon un syndicaliste, Nicolas Sarkozy a promis une étude avec les constructeurs automobiles sur le renforcement des pare-brise des véhicules de patrouille.

Il faudrait plutôt une vraie "CopCar" comme les Ricains en ont le projet, plutôt que ces rabibochage à la petite semaine qui auront forcément des impacts sur le reste du véhicule pas forcement bien étudiés qui impacteront son usure et donc entraineront des surcouts ...

En plus une french CopCar serait elle, exportable : merci pour le PiB ;)

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Il faudrait plutôt une vraie "CopCar" comme les Ricains en ont le projet, plutôt que ces rabibochage à la petite semaine qui auront forcément des impacts sur le reste du véhicule pas forcement bien étudiés qui impacteront son usure et donc entraineront des surcouts ...

En plus une french CopCar serait elle, exportable : merci pour le PiB ;)

Je suis assez d'accord avec cela mais pour autant je reste assez modéré par rapport à celle postée un peu plus haut pas G4lly...

Une voiture adaptée aux besoins de la police de type berline (407/mondéo...avec motorisation diesel d'une puissance de 120 à 150 Cv), conçu des le départ comme tel >>> en fait, je veux plus particulièrement parler de l'aménagement intérieur!

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Un article que je trouve intéressant

http://moreas.blog.lemonde.fr/2011/12/09/le-fusil-a-pompe-dans-la-police-une-longue-histoire/

Le fusil à pompe dans la police : une longue histoire

À défaut de renforts, les policiers vont obtenir des fusils à pompe. Quelle que soit la tristesse de perdre l’un de leur collègue, plusieurs syndicats ont manifesté leurs réserves devant cette décision prise sous le coup de l’émotion. La ficelle est un peu grosse, mais le procédé n’est pas nouveau. Au début des  années 80, alors que les attentats terroristes se multipliaient en France et que plusieurs policiers avaient trouvé la mort, Gaston Defferre, alors ministre de l’Intérieur, s’était engagé dans la même direction. Ou du moins, avait-il décidé de lancer une table ronde, à laquelle j’avais participé, pour réfléchir à l’utilisation du fusil à pompe par les forces de l’ordre, voire pour remplacer le pistolet-mitrailleur, la fameuse MAT 49. Cela avait donné lieu à une étude et à des essais très poussés en présence de policiers de tout grade et de représentants syndicaux.

À l'époque, plusieurs pays européens avaient déjà adopté cette arme, mais uniquement pour les unités spécialisées chargées de la lutte contre le grand banditisme et le terrorisme. En revanche, aux États-Unis, de nombreux services en étaient dotée : gardes statiques, patrouilles, interventions, ordre public… Le fusil de type Riot Gun (fusil anti-émeute) était considéré là-bas comme la « bonne à tout faire » de la police. Quand je pense qu’à l’origine il s’agissait d’un fusil de chasse adapté pour abattre les pigeons voyageurs qui portaient, durant les conflits, des messages au-delà des lignes ennemies...

Quels sont les avantages et les inconvénients du Riot Gun ?

C’est une arme voyante et impressionnante, surtout au bruit de la manœuvre d’armement. Elle entraîne un triple effet psychologique : rassurant pour celui qui la tient, dissuasif pour celui qui est en face, inquiétant pour le public. Mais faire croire à un policier qu’avec une telle arme il peut se confronter à un adversaire qui le braque avec un fusil d’assaut comme une Kalachnikov, c’est l’envoyer au casse-pipe. En revanche, à quelques dizaines de mètres, avec la munition appropriée, elle peut permettre d’immobiliser un véhicule. Et c’est bien l’avantage et l’inconvénient de cette arme : ses possibilités dépendent essentiellement du type de cartouches utilisées. Or, sauf dans le cas d’une intervention mûrement réfléchie, les policiers le plus souvent subissent l’événement. Pas question de fignoler.

Quelles cartouches pour le fusil à pompe* ?

La cartouche à plombs n°5, celle le plus souvent utilisée pour la chasse, contient entre 200 et 250 petits plombs. À 3 ou 4 mètres, ils sont encore groupés, ensuite, ils se dispersent. À 40 mètres, la gerbe est éparpillée sur un rayon de 1 mètre 20.

Pour la cartouche à chevrotine 9 grains, la dispersion est deux fois moindre, mais le risque de dégâts collatéraux est encore fort. En revanche, à dix mètres, c’est la mort quasi certaine pour celui qui subit l’impact, au mieux, si c’est un membre qui est touché, c’est l’amputation.

Quant aux cartouches à projectile unique, comme la Brenneke ou la Prevot, elles sont encore plus puissantes et possèdent un effet de choc et un pouvoir de pénétration très importants. Elles peuvent sans difficulté stopper une voiture. Lors des essais, une Prevot a quasiment traversé un muret de parpaings. En revanche, ce même projectile a ricoché sur un mur de béton, et des éclats du mur ont atteint le tireur situé pourtant à 40 mètres.

Sauf à créer une munition spéciale police, c’est pourtant ce type de cartouche qui pourrait équiper les BAC.

Il existe pourtant des munitions moins létales dans lesquelles le plomb est remplacé par du caoutchouc. La cartouche à billes multiples ne présente guère d’intérêt, mais celle à bille unique rapproche le fusil à pompe du lanceur de balles, type Flash-Ball.

En fait, l’essai le plus intéressant a été celui de la cartouche à gaz lacrymogène. Capable de perforer la vitre d’un véhicule, son utilisation oblige le conducteur et les passagers à descendre. Sans bobo, si ce n’est les éclats de verre. Or, sortir des malfaiteurs de leur voiture est l’un des moments les plus dangereux lors d’une arrestation.

La majorité des représentants syndicaux se sont dits opposés à l’adoption du fusil à pompe comme arme de police. Parmi leurs remarques, il y avait celles-ci : « Il n’est pas humain d’autoriser l’usage contre les personnes de munitions interdites pour la chasse au gros gibier et susceptibles de causer des blessures particulièrement affreuses. »

C’était en 1982. Aujourd’hui, un syndicat proche du pouvoir le demande et, sans aucune concertation, la décision tombe. Autre époque, autres gens.

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Ce qui nous ramène a quel type d'arme pour la dotation collective dans la police...?

Normalement y a un gros lot d'ANF1 qui se libere, elles sont pas toutes neuves m'enfin ca fait toujours son petit effet  :happy:

Un bon toi ouvrant, posé sur les feu de pénétration ca pourrait valoir le détour :lol:

Sinon plus sérieusement, Chimere, elle te plait pas ma PPV US ... Effectivement le platefeforme est un peut overkill pour nous, le V8 de 355ch ca suce un peu trop, m'enfin là tes sur de pas te faire lacher par les malfaiteur en berline allemande, du moins en ligne droite :)

Pour les voiture de police en France vaste programme ... il y a plusieurs piste en fonction des priorité.

Si la priorité est le volume dans l'ordre

- monospace moyen

- 4x4

- gros break

Si la priorité c'est le comportement routier

- gros break

- monospace moyen

- 4x4

L'avantage des monospace familliaux c'est qu'ils sont facilement aménageable vu le gros volume dispo, c'est la meme chose pour les 4x4 "SUV". Pour les gros break c'est moins pratique parce que c'est plus bas.

Moi je verrais bien des bagnole de police, tout venant, sur base C3 Picasso, ca roule étonnant bien, grosse visibilité 360°, pas mal de volume sans avoir une bagnole encombrante en usage urbain. En plus elle est pas moche du tout.

En complément pour faire la course, des gros break sur base genre C5 Break, Laguna, Mondeo et autre break spacieux, sa permet de rouler vite sans risque meme si c'est pas super maniable c'est stable et sain, et la aussi ca s’aménage bien.

Pour l'aménagement par contre j'aime bien le model US, planche de bord console centrale etc. sont spécifique pas un modele grand publique bricolé, m'enfin en France avec les bordel d'homologation ultra compliqué ca doit pas évident a faire passer pour pas trop cher, de changement aussi profond de l'habitacle de serie.

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L'ANF1 avec un tourelleau sur le toit de la 206 ?

Amusant de voir les critiques sur les blessures inhumaines des shotgun... à comparer aux blessures des AK-47 surement beaucoup plus humaines ?

Si la Police a une arme (Shotgun ou G-36C) qui fait chier de peur les voyous, alors je dis "bravo !".

C'est aussi le but.

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à comparer aux blessures des AK-47 surement beaucoup plus humaines ?

D'un point de vu balistique entre une 7.62x59 FMJ et une brenneke à ailette y'a pas photo ....(enfin si je te laisse chercher les radios sur le net)

Si la Police a une arme (Shotgun ou G-36C) qui fait chier de peur les voyous, alors je dis "bravo !".

toi t'as pas tout bien retenu de l'article

Le shogun ne va que selon les munitions associées qui sont toutes à fort pouvoir de dommage collatéral (sauf les caoutchoucs mais bon en face d'un Ak on va éviter)

un PDW avec une munition sub sonique et tête "molle" le ferait mieux (et là on se retrouve avec des blessures moches mais pas pire que de la balle de guerre)

C'est quoi les mun utilisées par les marshalls de l'air pour éviter les rebonds/trajectoires aléatoires/se faire les 6 rangées de passagers après avoir transpercé le vilain ??

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