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Composante Navale des Forces Stratégiques Françaises


Philippe Top-Force
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  • 1 month later...

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=112649

Le sous-marin nucléaire d'attaque Perle est de nouveau opérationnel. Débuté à la fin de l'été 2008, l'arrêt technique majeur (ATM) du bâtiment, réalisé sous la maîtrise d'oeuvre de DCNS, s'est achevé avec trois semaines d'avance par rapport au calendrier initial. La date de fin de mise à disposition du SNA a, ainsi, été prononcée le 30 janvier dernier. « La rapidité des travaux réalisés dans le cadre du chantier d'entretien du sous-marin Perle a permis de remettre à flot le bâtiment en quatorze mois, trois semaines avant l'échéance contractuelle. La performance a été obtenue grâce à la mobilisation de tous les acteurs concernés et à la qualité de l'organisation dédiée mise en place. Tous les centres du groupe DCNS ont contribué à la réussite de ce projet auquel ont participé, en particulier, 1000 collaborateurs du centre DCNS de Toulon. Plusieurs dizaines de sociétés partenaires sont également à associer à ce succès », souligne DCNS.

L'ATM a concerné la visite de tous les appareils du bord, le contrôle de la coque, le contrôle de la cuve du réacteur nucléaire, le changement des éléments combustibles ainsi que de nombreuses modifications et quelques modernisations, en particulier celles des sonars. En tout, le chantier a représenté 1 million d'heures de travail, avec 63.000 pièces traitées, dont 15.000 pour la chaufferie nucléaire.

Sixième et dernier SNA du type Rubis, la Perle a été admise au service actif en 1993. Long de 73.6 mètres pour un déplacement de 2670 tonnes en plongée, ce sous-marin, armé par 68 hommes (deux équipages), peut mettre en oeuvre 14 armes (torpilles lourdes et missiles antinavire). Comme ses sisterships, la Perle sera remplacée par un nouveau SNA du type Barracuda. La tête de série, le Suffren, doit succéder au Rubis en 2017.

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http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Retour-du-Terrible-navigation-interdite-mercredi-soir-et-jeudi-matin-a-Cherbourg_42314-1299746-pere-tous_filDMA.Htm

La préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord a émis un arrêté préfectoral interdisant la circulation maritime, le mouillage, la pratique des activités nautiques ou sportives et les mises à l’eau d’embarcations dans les rades et approches maritimes du port de Cherbourg. Motif de cette décision, le retour du sous-marin nucléaire lanceur d’engins le Terrible qui doit effectuer un entretien à DCNS. Concrètement, l’interdiction concerne toute la grande rade de Cherbourg. Ces dispositions s’appliquent du mercredi 17 mars à 18 h jusqu’au jeudi 18 à 12 h.

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:happy: Surprise!!!  :happy:





http://www.corlobe.tk/article18660.html

La France propose à la Grande-Bretagne de fusionner les forces sous-marins nucléaires des 2 pays

Des responsables des 2 pays ont discuté d’un projet de partage de la dissuasion nucléaire mais le Royaume-Uni s’oppose pour l’instant à cette idée

La France a proposé de créer une force commune franco-britannique de dissuasion nucléaire en partageant les patrouilles des sous-marins, a appris le Guardian.

Des responsables des 2 pays ont discuté de la façon dont un schéma de partage de la dissuasion pourrait fonctionner, mais pour l’instant, le Royaume-Uni s’est opposé à cette idée parce que un tel abandon de souveraineté serait politiquement inacceptable.

La Grande-Bretagne et la France entretiennent chacune une "dissuasion continue à la mer", qui implique de faire naviguer au moins un SNLE en plongée à chaque instant. Il s’agit d’une importante dépense, et son utilité dans un monde post-Guerre Froide est depuis longtemps remise en cause par les tenants du désarmement.

La dissuasion indépendante de la Grande-Bretagne, basée sur des missiles Trident embarqués sur des sous-marins, pourrait couter au pays jusqu’à 100 milliards £ (112 milliards €), selon certaines estimations, une fois que la modernisation prévue de la flotte sera terminée.

La France entretient elle aussi une Force Océanique Stratégique de 4 sous-marins, chacun équipés de 16 missiles.

EN septembre dernier, le premier ministre britannique avait déclaré que la flotte de SNLE britanniques pourrait être réduite de 4 à 3 dans un geste en faveur du désarmement, mais les économies totales seraient relativement faibles.

"Nous avons discuté de l’idée de partager la continuité à la mer dans le cadre d’une discution plus large concernant le partage du fardeau de la défense," a indiqué un responsable français.

Un responsable britannique a confirmé que le gouvernement français avait évoqué l’idée d’une "dissuasion continue à la mer" partagée, mais a ajouté que tout schéma de ce type provoquerait "une grande colère" au milieu d’une campagne électorale.

Nicolas Sarkozy et Gordon Brown ont évoqué cette idée lorsque le président français s’est rendu à Londres en mars 2008. La déclaration commune publiée ensuite a seulement indiqué que les 2 pays allaient "renforcer notre dialogue bilatéral sur la dissuasion nucléaire".

Le même mois, Sarkozy a évoqué l’éventualité d’une dissuasion nucléaire partagée dans un discours à Cherbourg. "Ensemble avec le Royaume Uni, nous avons pris une décision importante : c’est notre évaluation commune qu’il ne peut y avoir de situation où les intérêts vitaux d’une de nos 2 nations puissent être menacés sans que les intérêts vitaux de l’autre ne soient eux aussi menacés," avait-il déclaré.

Sarkozy et Brown se sont à nouveau rencontrés à Downing Street vendredi dernier et ont "discuté de certaines questions dans le domaine nucléaire", selon Downing Street, mais il a refusé de préciser si l’idée d’une dissuasion commune franco-britannique a été explorée plus avant.

Suite à une collision sous-marine entre des SNLE français et britannique en février de l’an dernier, le ministre de la défense français, Hervé Morin, avait indiqué que les 2 marines envisageraient de coordonner les patrouilles. "Entre la France et la Grande-Bretagne, il y a des choses que nous pouvons faire ensemble … une des solutions serait de réfléchir aux zones de patrouille," avait-il déclaré.

On ignore si l’offre de Morin a été transmise à la Royal Navy. La proposition de Sarkozy irit beaucoup plus loin — la Grande-Bretagne et la France assureraient chacune à son tour la permanence sous-marine.

Des propositions pour une coopération franco-britannique plus étroite dans le domaine de la défense, ont été mises en avant par Paris, ont indiqué jeudi des responsables militaires britanniques, bien que Brown pourrait aborder vendredi la question lors d’un discours devant l’association de la presse étrangère à Londres.

La Grande-Bretagne et la France pourraient synchroniser leurs patrouilles de dissuasion nucléaire et coopérer dans le déploiement groupe de bâtiments de surface, expliquent des sources. Cependant, des responsables britanniques ont minimisé la possibilité d’accords formels sur la dissuasion nucléaire ou le partage de porte-avions.

"Nous ne pourrions pas faire un engagement total," a expliqué une source de la défense britannique, faisant référence au déploiement de porte-avions. Il évoquait l’intervention britannique au Sierra Leone il y a 10 ans et en Irak. La France ne voulait "rien avoir à faire" dans ces 2 cas, a indiqué la source.

Néanmoins, les 2 gouvernements indiquent qu’ils reconnaissent l’intérêt potentiel d’une coopération beaucoup plus étroite, à la fois en terme de stratégie et d’achat de nouveaux systèmes d’armes.

Liam Fox, le responsable de la défense pour l’opposition conservatrice, a évoqué à de nombreuses reprises l’éventualité d’une coopération plus étroite.

"Nos relations bilatérales les plus importantes en Europe sont avec la France," a-t-il déclaré dans un discours. "Plus important, nous sommes les 2 seules puissances nucléaires en Europe et nous participons de façon importante à la sécurité de l’OTAN à cause de cela. Un futur gouvernement conservateur va poursuivre et renforcer cette relation."

Il a ajouté que si les conservateurs formaient le prochain gouvernement, le ministère britannique de la défense inviterait la France à rédiger une déclaration formelle pour la Revue stratégique de défense et de sécurité "expliquant ce qu’elle attend de sa relation avec le Royaume-Uni".

Fox a déclaré cette semaine devant la Chambre des Communes : "Nous devons pouvoir effectuer des projections de puissance au niveau stratégique aux cotés des Etats-Unis et de la France."

Il devrait souligner vendredi les avantages d’une coopération plus étroite dans le domaine des achats de matériels militaires avec la France — sur une base bilatérale, va-t-il préciser.

Les gouvernements britanniques successifs ont conservé une politique de "dissuasion continue à la mer", avec un SNLE en patrouille à tout instant. Les responsables de la Navy ont, par le passé, expliqué que, pour maintenir cette posture, il faudrait 4 SNLE Trident — un en patrouille, un se préparant à appareiller, avec 2 autres en réparation, peut-être un ayant besoin d’une longue période inattendue en cale sèche.

Ceux qui veulent conserver 4 SNLE expliquent aussi que la construction de 3 SNLE seraient aussi couteuse, parce qu’une part importante des dépenses va dans les recherches et développements initiaux, la construction des infrastructures et la formation des équipages.

La France possède actuellement 3 SNLE plus un 4è — neuf — qui doit encore être déclaré opérationnel. Contrairement à la Grande-Bretagne, la France dispose d’avions pouvant transporter des bombes nucléaires.

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Pour certains, faire des économies équivaut à faire des âneries...

Nous sommes dans une situation de crise globale qui ressemble étrangement à celles qui ont précédé les grands conflits majeurs des 19è et 20è siècles et il veulent baisser la garde ?

Ils vont pas nous faire la même connerie qu'en 37-40 quand même ?

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Pour certains, faire des économies équivaut à faire des âneries...

Nous sommes dans une situation de crise globale qui ressemble étrangement à celles qui ont précédé les grands conflits majeurs des 19è et 20è siècles et il veulent baisser la garde ?

Ils vont pas nous faire la même connerie qu'en 37-40 quand même ?

Ce que tu viens de lire et une traduction de Gilles Corlobé, http://www.guardian.co.uk/world/2010/mar/19/france-britain-shared-nuclear-deterrent venant d'un article de presse UK et je me méfis comme de la peste de ce qui vient parfois de la presse anglo-saxonne.Bref, tant que nous n'aurons pas de confirmation de la presse spécialisée (DSI/TTU/revue navale) ou de la blogosphère/nétosphère de défense, et surtout des organes officielles ou de notre MinDef.Alors, on ne peut qu'être dubitatif voire circonspect. ;)

Cependant, des responsables britanniques ont minimisé la possibilité d’accords formels sur la dissuasion nucléaire ou le partage de porte-avions.

"Nous ne pourrions pas faire un engagement total," a expliqué une source de la défense britannique, faisant référence au déploiement de porte-avions. Il évoquait l’intervention britannique au Sierra Leone il y a 10 ans et en Irak. La France ne voulait "rien avoir à faire" dans ces 2 cas, a indiqué la source.

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Des responsables des 2 pays ont discuté de la façon dont un schéma de partage de la dissuasion pourrait fonctionner, mais pour l’instant, le Royaume-Uni s’est opposé à cette idée parce que un tel abandon de souveraineté serait politiquement inacceptable.

J’ai du mal à croire qu’une dissuasion commune franco-britannique soit considéré comme inacceptable par les Anglais et pas par les Français. Ou alors c’est qu’il s’agit pour les anglais d’une location de notre dissuasion.

La dissuasion indépendante de la Grande-Bretagne, basée sur des missiles Trident embarqués sur des sous-marins, pourrait couter au pays jusqu’à 100 milliards £ (112 milliards €), selon certaines estimations, une fois que la modernisation prévue de la flotte sera terminée.

Euh LOL. Je ne vois pas du tout comment ils peuvent arriver à 112 Md€, les 4 SNLE ne devraient pas coûter plus 30Md€ (7,5Md€ chacun c’est bien plus que nos SNLE NG), la cinquantaine de missiles balistique à moins de 100M€ l’unité (il ne faut même pas les développer mais juste convaincre les Français ou les Américains d’en autoriser l’exportation) ne devrait pas dépasser les 5Md€. Je suis d’accord que l’exploitation sur 30/40 ans des SNLE coûte très cher, mais quand même pas plus de 3 fois le prix d’acquisition. Avec ce budget les Anglais pourrait payer le développement des missiles, lancer la construction des ogives nucléaires et créer une constellation satellite autonome pour communiquer avec les SNLE, mais il s’agirait plus d’une création d’une dissuasion plus autonome qu’elle n’a jamais été qu’une simple modernisation. Ou alors il y a un bouclier anti-missiles d’inclus dans la dissuasion.

"Nous avons discuté de l’idée de partager la continuité à la mer dans le cadre d’une discution plus large concernant le partage du fardeau de la défense," a indiqué un responsable français.

Le fardeau de la défense…

Enfin si la France et l’Angleterre décident d’avoir une dissuasion nucléaire commune, on va comparer cette dissuasion à celles des puissances comparable (au moins 125 M d’habitants, 2eme puissance militaire et beaucoup plus si on considère qu’il s’agit de l’UE) et on risque de nous demander de participer aux accords START qui paradoxalement nous pousseront à nous équiper de 14 (au lieu de 4 à 8 ) SNLE comme tout le monde

Suite à une collision sous-marine entre des SNLE français et britannique en février de l’an dernier, le ministre de la défense français, Hervé Morin, avait indiqué que les 2 marines envisageraient de coordonner les patrouilles. "Entre la France et la Grande-Bretagne, il y a des choses que nous pouvons faire ensemble … une des solutions serait de réfléchir aux zones de patrouille," avait-il déclaré.

On ignore si l’offre de Morin a été transmise à la Royal Navy. La proposition de Sarkozy irit beaucoup plus loin — la Grande-Bretagne et la France assureraient chacune à son tour la permanence sous-marine.

Enfin c’est pas du tout la même chose, de se communiquer les zones de patrouilles (pour couvrir une zone plus large ou pour éviter une collision) que de proposer de laisser un SNLE à quai parce que nos allié en ont un en patrouille. En plus pour la France vu qu’on a 4 SNLE presque neuf, ça ne sert pas à grand chose. Ou alors c’est qu’on propose aux Anglais de ne s’équiper que d’un ou 2 SNLE (pour avoir une capacité de frappe autonome) et de nous faire confiance en cas de besoin pour les défendre.

Néanmoins, les 2 gouvernements indiquent qu’ils reconnaissent l’intérêt potentiel d’une coopération beaucoup plus étroite, à la fois en terme de stratégie et d’achat de nouveaux systèmes d’armes.

C’est une façon polie de dire qu’on a des M51 et des plans de SNLE NG à vendre ?

Il a ajouté que si les conservateurs formaient le prochain gouvernement, le ministère britannique de la défense inviterait la France à rédiger une déclaration formelle pour la Revue stratégique de défense et de sécurité "expliquant ce qu’elle attend de sa relation avec le Royaume-Uni".

Au fait on attend quoi ? Et on à quoi à gagner à une coopération avec les Anglais ? On ne peut plus faire d’économie sur notre nombre de SNLE, ni sur le développement des M51 … A part gagner un marché export, je ne vois pas ce qu’on espère.

Si on parle du conventionnel c’est complètement différent…

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Vous remarquerez que notre partenaire privilégié en matière de Défense et de politique de Défense c'est la Grande-Bretagne ...

et non pas l'Allemagne notre prncipal partenaire industriel.

C'est follement intéressant tout çà au delà des déclarations d'intentions sur la dissuasion.

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J'aimerais citer le Livre Blanc sur la Sécurité et la Défense Nationale de 2008, ce dernier stipulant :

« La dissuasion nucléaire demeure un fondement essentiel de la stratégie de la France. Elle est la garantie ultime de la sécurité et de l’indépendance nationale. Elle est l’une des conditions de notre autonomie stratégique, comme de la liberté d’appréciation, de décision et d’action du chef de l’État »

Bien sûr je crois peu dans un conflit à long terme avec la GB, mais qui sommes-nous pour juger si rapidement de l'environnement stratégique du monde à (très) long terme. Je me souviendrais toujours des propos d'un amiral britannique qui estimait qu'actuellement, il était impossible pour la GB de procéder indépendamment à un tir nucléaire en totale indépendance des US … je pense que ça mérite d'être mûrement réfléchis.

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Vous remarquerez que notre partenaire privilégié en matière de Défense et de politique de Défense c'est la Grande-Bretagne ...

et non pas l'Allemagne notre prncipal partenaire industriel.

C'est follement intéressant tout çà au delà des déclarations d'intentions sur la dissuasion.

Et à l'avenir je persiste et je signe, notre principal partenaire en tout sera l'Anglais .

On peut considérer le secteur de Défense comme précurseur je pense .

Bref je fais une objection qui a déjà été faite .

On lit " La France et l'Angleterre se communiqueront les zones de patrouille et les coordonneront pour couvrir un maximum de surface" .

Traduction

=> Indépendance diminuée d'autant .

=> Omniprésence globale .

=> Vraie intention Européenne (enfin Franco Anglaise)

On lit " La France et l'Angleterre alterneront pour les patrouilles".

Traduction

=> Indépendance encore plus réduite (on est carrément plus maîtres)

=> Facile d'économiser encore un Soum .. On pourrait finir par en avoir 4 en tout avec les Anglais .

=> Petitesse politicarde , manque de vision à long terme .

Bref, aucun rapport entre les deux idées , et on tranche pas vraiment . Je vous cache pas que comme beaucoup je préfererais la première solution , mais que personnellement elle ne me fait pas tilter, et m'enthousiasme même . On ne parle pas encore de construire ensemble des SNLE ..

Je vais mettre cet article G4lly sur le topic Crunch . Il est dans le contexte.

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Quatre. Modernes et en bon état.

Par contre pour les SNA c'est un peu différent... Pas de quoi crâner chez nous non plus rermarque. Les nôtres sont en bon état et ont été modernisés il y quelques années mais leur conception commence à dater sérieusement. On attend les Barracudas avec impatience.

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A propos de Forces Stratégiques Françaises, j'avais mis récemment cette rare photo sur MP.net. Elle vaut quand même le détour parceque normalement lorsqu'on sort ce type de joujou, les photos sont strictement interdites. Je précise que cette photo a été faite par un marin du CDG et qu'apparemment il ne s'est pas fait chopper.

Image IPB

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En ce qui me concerne, le Vanguard est en remise à niveau plus les petites réparations suites au choc malencontreux avec un container, pardon, un cachalot mort, a shocking Froggies' underwater sausage... Je ne le compte pas comme out. Il est en rotation puisque les Anglais ont décidé de lancer les mises à jours - sonar et satcom entre autres - en même temps que les réparations. Le calendrier de rotation est respecté. Il est donc opérationnel.

Dans le même temps, notre S-619 est opérationnel quasiment à 100%, il reste quelques procédures de test à mener car le hardware est assez différent de celui des autres SNLE de sa classe mais c'est surtout le programme de validation du M51 et des TNO (pour l'instant tout le backup) qui est encore en cours. Donc les Brits ont quatre SNLE opérationnels et les Français trois.

Avec pour les Français une refonte des trois premières unités de la classe au standard M-51+TNO qui viendra dès que le "Terrible" aura déverminé tout le bazar.

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D'aprés cette nouvelle le HMS Vigilant est indisponible juqu'en 2012.

Dans un monde idéal les Brits disposeraient encore de trois SNLE sauf que le HMS Vanguard n'est pas à l'eau et j'attends de voir a quoi correspondraient ces réparations mineures et ce que cacherait ces mises à niveau....

Il en réste deux pour assurer la permanence en attendant un retour du HMS Vanguard avant ........... 2012?

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Pour ma part, j'ai toujours entendu parler de missions ASMP avec le missile sous l'aile droite du Super-Étendard, et avec un vol en patrouille de deux, équipé chacun d'un missile, avec un bidon en balancier.

Cela correspond, d'ailleurs, au scénario du tome 7 de la série de BD "Missions Kimono". Le tome "AMN" décrit dans le détail une mission avec tir d'un ASMP. Tout n'y est pas dit, mais ce qui y est dit correspond assez à ce qui est connu hors des sphères du secret-défense.

Par ailleurs, je ne crois pas que l'ASMP rentre sous le fuselage du SuE/SEM sans gêner la cinématique du train - principal comme auxiliaire. C'était déjà le cas de l'Exocet, "underwing only".

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j'ai du mal à y croire.

En premier lieu, les informations ne sont pas confirmées : la francophobie habituelle de la presse britannique peut justifier une tentative de miner la crédibilité de notre indépendance nucléaire même si le Guardian est plutôt un organe sérieux (et proche du Labour).

En second lieu, le livre blanc de 2008 a confirmé les principes de base de notre posture nucléaire réduite à deux composantes en 1996 et privée de capacité d'essais.

En troisième lieu, il y aurait là une évolution majeure qui illustre le fait qu'il n'y aucun tabou pour Nicolas Sarkozy. Mais quelle est la motivation de ces propositions : l'illusion classique en France selon laquelle on pourrait coopérer avec les Britanniques (avec les échecs à répétition qu'on observe) ? .. ou la simple recherche d'économies budgétaires ...

Un rappel : la force de dissuasion nous côute 3Mds € par an - le RSA (ex RMI) coûte quant à lui 6 Mds €.

Gouverner c'est choisir.

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Article datant du 19 Mars et Actualisé.

Nucléaire : une dissuasion partagée avec les Britanniques ? (actualisé)

Le quotidien britannique The Guardian affirme dans son édition d'aujourd'hui que la France a proposé au Royaume-Uni de partager entre les deux pays "la permanence à la mer" des Sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE), ce qui reviendrait à faire partiellement dissuasion commune. Le quotidien cite un "responsable français" affirmant : "Nous avons évoqué l'idée de partager la permanence à la mer dans le cadre d'une discussion plus large concernant le partage des tâches de défense". Une information confirmée de source gouvernementale britannique. Des discussions à haut niveau ont eu lieu entre Paris et Londres, depuis une rencontre entre Sarkozy et Brown en mars 2008. En réalité, ce dialogue, très discret, a démarrer au moins depuis les années 90.

Nous pouvons confirmer l'existence de ces discussions, mais pas leur contenu exact. Pour l'heure, les choses ne semblent toutefois pas aller très loin, en termes concrets. Les Britanniques le reconnaissent d'ailleurs, par la bouche de leur Premier ministre : "Nous nous sommes entendus sur un niveau de coopération qui sera, je pense, plus important qu'auparavant, mais nous garderons, comme la France, notre dissuasion nucléaire indépendante". Evolution, donc, mais pas rupture.

La France est très demandeuse d'une coopération nucléaire avec la Grande-Bretagne, pour des raisons politiques et stratégiques. Paris redoute, par dessus tout, un abandon par Londres de sa propre force de dissuasion nucléaire. Le Royaume-Uni pourrait être tenté de le faire pour des raisons budgétaires (le coût énorme de l'Afghanistan) et politiques (le désarmement nucléaire souhaité par Obama). Pour l'heure, la seule composante britannique pourrait être réduite de quatre à trois SNLE, ce qui ne permet pas de garantir absolument une permanence à la mer.

Si Londres renonçait à sa dissuasion nucléaire, la France deviendrait ainsi la seule puissance nucléaire en Europe, une position assez inconfortable. Paris ferait sans doute l'objet de très fortes pressions internationales, sans doute relayées par une partie de l'opinion publique, pour suivre l'exemple anglais... Coopérer avec les Britanniques est pour les Français une manière de les amarrer à la dissuasion nucléaire.

Mais jusqu'où est-il possible d'aller ? Sans doute pas très loin : on n'imagine pas le président français donner l'ordre de tir à un SNLE britannique ! Ou inversement. D'autant que les systèmes de la Royal Navy sont très liés à ceux des Etats-Unis. Se répartir les patrouilles en temps normal, c'est-à-dire de "basse pression" dissuasive, hors de toute tension internationale ? Ce serait un tournant majeur dans la politique française, qui semble, pour l'heure, assez improbalbe. En effet, cela signifierait que la France abandonne la posture de présence permanente à la mer, qui n'a aucune interruption depuis 1972.

En revanche, il est possible de se parler et de se dire beaucoup de choses. Notamment en aidant les Britanniques à conserver un certain nombre de savoir-faire... sans l'aide des Américains. En partageant quelques technologies complexes et couteuses. Ou pour éviter que nos sous-marins ne naviguent dans les mêmes eaux au même moment. On se souvient qu'en 2009, deux SNLE étaient entrés en collision en pleine mer. Il n'est donc pas inutile de se parler par dessus la Manche...

Voici d'ailleurs ce que déclarait le président de la République lors de son discours de Cherbourg, le 21 mars 2008 : "Notre dissuasion tient compte aussi de l’évolution du monde, de nos alliances et de la construction européenne. Avec le Royaume uni, nous avons pris une décision majeure, nous avons constaté qu’il n’y avait pas de situation dans laquelle les intérêts vitaux de l’un seraient menacés sans que les intérêts de l’autre le soient aussi. (...) Tirons-en, ensemble, toutes les conséquences logiques : je propose d’engager avec ceux de nos partenaires européens qui le souhaiteraient, un dialogue ouvert sur le rôle de la dissuasion et sa contribution à notre sécurité commune."

http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2010/03/nucl%C3%A9aire-une-dissuasion-partag%C3%A9e-avec-les-britanniques-.html

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Pour ma part, j'ai toujours entendu parler de missions ASMP avec le missile sous l'aile droite du Super-Étendard, et avec un vol en patrouille de deux, équipé chacun d'un missile, avec un bidon en balancier.

Cela correspond, d'ailleurs, au scénario du tome 7 de la série de BD "Missions Kimono". Le tome "AMN" décrit dans le détail une mission avec tir d'un ASMP. Tout n'y est pas dit, mais ce qui y est dit correspond assez à ce qui est connu hors des sphères du secret-défense.

Par ailleurs, je ne crois pas que l'ASMP rentre sous le fuselage du SuE/SEM sans gêner la cinématique du train - principal comme auxiliaire. C'était déjà le cas de l'Exocet, "underwing only".

Merci de ta réponse complète !

Je croyais que le missile se portait comme sur un Mirage 2000, en ventral.

A+.

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