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[Afghanistan] Archive


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L'OTAN ? Je dirais les pakistanais plutôt. L'article traite surtout de l'offensive pakistanaise et ne mentionne qu'accessoirement les raids de drones. Alors maintenant il reste à déterminer jusqu'à quel point les attaques de drones US étaient destinées à amener les militaires pakistanais à se bouger, si toutefois les décideurs américains avaient ça en tête.

Ensuite il reste le volet civil et politique qu'il serait temps de mettre en branle...

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qui plus est, strategy page est une source pas forcement trés crédible.... disons qu'ils ont une optique trés patriotique pas forcement compatible avec une vue objective de la situation

allez on prends un exemple : on parle de quelques dizaines de combattants et de quelques chefs depuis des mois alors que le nombre de combattants talibans est évalué en dizaines de milliers........

de plus,l'action de l'armée pakistanaise n'est éfficace que depuis quelques semaines et non des mois...... 

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On peut cependant remarquer que les talibans ne tiennent pas face à un effort soutenu fourni par des troupes de second ordre (les meilleurs troupes pakistanaises étant encore postées près de la frontière indienne). Si l'effort se poursuit l'on pourrait voir les talibans/bandits de grands chemin/Al Qaedistes et autres hommes armés revenir vers l'Afghanistan, où les forces occidentales ne les traquent pas vraiment (la majorité des forces restant cantonnées dans des bases).

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tout à fait d'accord : l'armée pakistanaise a largement les moyens de prendre ou reprendre le contrôles des zones talibanes, sur ce point, je suis tout à fait d'accord

en a t'elle vraiment la volonté, c'est plus difficile à évaluer vu les antécédants.......

après, il lui faudra affronter une guerrilla comme l'affronte l'OTAN en Afghanistan, probablement plus meutrière encore

au final, une solution purement militaire est elle possible, je suis loin d'en être sur .........

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tout à fait d'accord : l'armée pakistanaise a largement les moyens de prendre ou reprendre le contrôles des zones talibanes, sur ce point, je suis tout à fait d'accord

en a t'elle vraiment la volonté, c'est plus difficile à évaluer vu les antécédants.......

après, il lui faudra affronter une guerrilla comme l'affronte l'OTAN en Afghanistan, probablement plus meutrière encore

au final, une solution purement militaire est elle possible, je suis loin d'en être sur .........

plusieurs différence notable

L'armée pakistanaise est chez elle ... elle est l'armée du peuple pakistanais ... et a ces titres légitimes au yeux de la pluparts des locaux des zone tribal. L'ennemi est identifié clairement des insurgé talibans ou des chef de guerre associé aux talibans, plus des combattant étrangers probablement, mais pas de nationaliste locaux, de villageois qui veulent chasser l'étranger etc. Au final l'armée pakistanaise doit etre abreuvé de plein de renseignement de premiere main, par des locaux qui ne sont pas taliban.

Engagement et détermination. L'armée pakistanaise combat pour la survit de l'état tel qu'il est ... meme s'il n'est pas directement menacé l'emprise des taliban sur de grande zone et leur rupture des différent accord les rends trop dangereux au yeux de leur ancien marionetiste. Et contre eux visiblement l'armée pakistanaise utilise les grand moyen version guerre totale, à cent lieux des méthode ISAF. Déplacement massif de population pour isoler les talibans, larges bombardements des localités évacuées, encerclement systématique avec de gros volume de force aguerrie, dont l'engagement est totale - pas des regle a la carte genre ISAF ou certains picolent de la biere dans les FOB toute la journée, et sont comptés comme combattant :lol: -.

En afghanistan ... c'est juste tout l'inverse, les locaux considerent pas forcément l'ANA comme leur armée, et on plus peur des talibans que du pouvoire centrale qui est infinement trop faible pour les protéger.

En gros chasser les taliban et complice du Pakistan c'est possible ... grace aux reflexes nationalistes, et a un état bien inditifié et légitime. La menace interne ... insurgé, et externe ... voisins indien, chinois, bordel afghan et reste de l'union soviétique, peu générer un sentinent nationale suffisament fort pour lié le gros de la population contre l'ennemi de trop l'ennemi interieur taliban qui a dépasser les limites en menacant ouvertement le pouvoir central.

La question c'est pourra t il y avoir une discrete coordnation entre le gouvernement afghan, pakistanais et ceux du nord - qui ont les souci avec les meme insurgés - pour éviter qui ne se refugie d'un coté ou de l'autre de la frontiere au gré des offenssives désynchronisées. Les kirgizes ouzbeks et autres ayant des positions assez flou sur les conflits du fait de problemes politiques internes.

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http://lemamouth.blogspot.com/2009/06/afghanistan-nos-voisins-europeens.html

Chaque jour qui passe apporte son lot d'annonces de renforts en Afghanistan, rendant d'autant plus intenable notre "ni ni" (ni renforcement ni misérabilisme). Tous nos voisins sont, comme nous, impactés par la crise économique, et dans la plupart d'entre eux, peut-être Grande-Bretagne exceptée, l'action de leurs forces armées ne fait pas l'objet d'un franc soutien populaire (comme chez nous d'ailleurs...)

En fin de semaine, c'est l'Espagne qui a annoncé l'envoi de 400 militaires supplémentaires, s'ajoutant aux 780 déjà sur place, principalement dans l'ouest (région de Herat). L'Espagne y déploie déjà cinq hélicoptères Super Puma et CH-47, ainsi que des drones tactiques.

La Grande-Bretagne relève son contingent, de 8.300 à 9.000 militaires. Les Harrier de Kandahar sont également remplacés par des Tornado, plus endurants et disposant d'une plus grande capacité d'emport d'armement.

Comme eux, les Allemands, responsables de la zone nord (RC-N) ont aussi promis d'engager un peu plus de troupes, le temps des élections (fixées en août). Ils alignent déjà en Afghanistan plus de 3.300 militaires sur place, soit nettement plus que la France.

Les Belges envoient deux F-16 supplémentaires à Kandahar, où ils alignent autant de chasseurs que la France. Ils prennent aussi, au passage, leur première OMLT.

Même la Suède prend elle aussi sa première OMLT, et envoie un C-130 et trois Super Puma Medevac. Avant de prendre la présidence de l'UE, au 1er juillet.

L'OTAN, enfin, y envoie quelques uns -on évoque entre trois et quatre ce qui semble beaucoup, vu l'activité aéroterrestre à coordonner- de ses propres Awacs.

Les pertes de ces pays, pour dissiper quelques mythes (source : www.icasualties.org)

Allemagne : 30.

Grande-Bretagne : 168.

Espagne : 25 (hors plusieurs dizaines de soldats tués dans une VAM revenant en Espagne).

Belgique : 0.

Suède : 2.

Et, pour mémoire, la France : 28.

Si il n'y a pas envoie de renfort de notre part la migration de l' OMLT de l'Uruzgan et de celles du Wardak/Logar(?) sur nos zones d'opérations en Kapisa/Surobi pourrait s'y apparenter, meme si elles se substituent aux ETT US.

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L'Allemagne va déployer des Marder en Astan...

http://www.aviationweek.com/aw/blogs/defense/index.jsp?plckController=Blog&plckScript=blogScript&plckElementId=blogDest&plckBlogPage=BlogViewPost&plckPostId=Blog%3a27ec4a53-dcc8-42d0-bd3a-01329aef79a7Post%3a288ebd09-57f1-4fd9-bef3-32425439d457

The chief of staff of the German armed forces, Gen. Wolfgang Schneiderhan, has told the defense committee of the German parliament, that Germany will deploy Marder armored infantry fighting vehicles to Afghanistan for the first time, according to today's issue of the Handelsblatt.

The newspaper goes on to report that German troops in northern Afghanistan will also receive Eagle armored vehicles, as well as 27 additional Dingo and 19 Fox armored vehicles. The German army has been planning to deploy Marders to Afghanistan since at least 2006, but Handelsblatt points out that the idea is controversial because the tracked vehicles will rip up roads that have just been built in Afghanistan.

The newspaper also reports that the German Social Democrats wants to deploy Tiger combat helicopters to Afghanistan but that calls to send PzH 2000 armored howitzers have been rejected by the German ministry of defense.

Security in the previously relatively quiet north of Afghanistan has deteriorated and German troops have been involved in firefights there over the last couple of months. Yesterday saw the first US close air support mission for German troops in Afghanistan.

Meanwhile, the German government approved the deployment of 300 more Bundeswehr personnel to support the three or four airborne warning and control system (AWACS) aircraft NATO decided to deploy over Afghanistan last week. The Bundestag will vote on this on July 3. The Handelsblatt points out that AWACS can provide real-time imagery, unlike the Luftwaffe Tornado reconnaissance aircraft already deployed to Afghanistan, and can therefore "theoretically also direct combat operations."

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http://defenceoftherealm.blogspot.com/2009/06/road-rage.html

Covered only briefly by the British media was an incident on Wednesday when three Danish soldiers were killed by an IED in Afghanistan.

As the 700-strong Danish contingent in the country is under British command, and operates closely with British forces, these could so easily have been British soldiers, in which case there would have been a great deal more attention given to this small tragedy.

Here, what is remarkable is that there are uncanny parallels between this incident and one which occurred on 25 February of this year. Then, three soldiers from the 1st Btn The Rifles were also killed by an IED. They were riding a Wimik near Gereshk, engaged on "routine escort duties" along the notorious Highway 1 when they were hit by a culvert bomb estimated at 250Kg.

As to the current incident, the Danish troops were reported to have been riding in a "lightly armoured jeep" – most probably a Mercedes G270 CDI (pictured) – which is a direct equivalent of a Wimik. They too were engaged on routine escort duties near Gereshk along the same Highway 1, and were also hit by a culvert bomb, this time estimated at 350Kg.

Highway 1 is the main artery in Afghanistan. It runs from the eastern Pakistani border through Kabul and Kandahar, onwards to Herat in the west, passing Camp Bastion, the main coalition base in Helmand province, and thence on to the Iranian border.

Unsurprisingly, given its strategic importance, it is a key target. And, as one of the few paved roads in the country, is difficult to mine. Therefore, the Taleban – as did the Iraqi militias and the IRA before them - have resorted to the tactic of using culvert bombs, taking advantage of culverts which number into the thousands in some provinces, spread out over hundreds of miles of road.

And, according to Time magazine, not only has the frequency of such attacks increased, the power of the bombs employed has gone "way up." Twenty-pound charges have been replaced by oil drums packed with hundreds of pounds of explosives, set off by trip wires and pressure plates, that are capable of destroying up-armored humvees.

In Northern Ireland – where the IRA used on occasions 1000lb bombs - to deal with such formidable weapons, the British Army were forced to abandon the roads altogether, resorting to helicopters and foot patrols, a decision which was taken shortly after a Saracen APC (pictured) was destroyed by a culvert bomb near Crossmaglen on 9 October 1975.

Unfortunately, the option of relying entirely on helicopters is not available to the coalition forces, and not entirely because there are insufficient helicopters. The roads – and in particular Highway 1 – are needed to move large quantities of supplies and are used heavily by Afghan security forces and civilians. To abandon those roads to an enemy which is indiscriminately slaughtering civilians as well as the security forces is also to abandon any attempt at winning "hearts and minds”.

On the other hand, foot patrols and direct intervention is proving extremely hazardous. At the beginning of this week, a Canadian combat engineer died while trying to defuse an IED in a culvert beneath a roadway about 12 miles southwest of Kandahar City. Also killed in the blast was an Afghan policeman. An interpreter was injured and evacuated by helicopter.

Once again therefore, technology is having to provide the answers, one application of which is the mine protected vehicle. Despite the increased size of bombs, many still believe they are saving lives although no one pretends they are the complete answer.

Danish defence Chief of Staff Tim Sloth Jørgensen believes that more losses from IEDs are "unavoidable". "We're never going to find them all," he says. "There is no safe way to do so, and the enemy is always coming up with new tactics."

Others, offering arguments redolent of those we heard during the Snatch debate, defend the decision to transport troops in lightly armoured vehicles. Despite the incident in February, they cite the relatively safe conditions along Highway 1. They also point out that if soldiers began travelling in armoured personnel carriers, the Taleban would begin planting larger bombs.

This argument for "safety" is not shared by Time magazine, recording that the section of Highway 1 between Kabul and Kandahar is littered with "brutal evidence" of the Taliban's IED offensive.

The road is a showcase US-funded project, meant to connect two of the country's most vital commercial centres, but it is now an automotive graveyard, littered with burned-out carcasses of vehicles and disrupted by crumbled bridges.

One infamous stretch is lined with the wreckage of 40 transport trucks, the remains of a 90-minute enemy ambush dubbed the "jingle-truck massacre." (Afghans hang chains and coins from their truck bumpers, which create a jingling sound.) "Every few miles, craters of varying size pock the pavement, interspersed with suspicious patches of dirt that compel patrol convoys to make off-road detours or dismount to investigate before proceeding."

The problem, however, is not new. Similar conditions were experienced in Iraq and there US forces developed engineering solutions to reduce the risks. This included a programme of clearing road verges, compacting the road shoulders, replacing manhole covers to drainage systems and fixing grates on the ends of culverts.

Route clearance was also practised in Iraq, using equipment such as the Buffalo - although these will not be delivered to the British zone until next year at the earliest.

Other equipment which has been used are mast and aerostat-mounted surveillance cameras, which allow for the continuous observation of vulnerable sections of road which cannot be achieved with UAVs. This principle has been extended with the use of mast-mounted observation cameras and other sensors on vehicles (pictured above).

As much as anything, this is an engineers' war - a game of three-dimensional chess where technical expertise and innovation is as important as firepower. When it comes to "boots on the ground", therefore, more infantry are not necessarily be the answer. We need more combat engineers.

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Associated Press : "Les Etats-Unis vont pouvoir continuer à utiliser leur base aérienne de Manas, au Kirghizistan, cruciale pour les opérations en Afghanistan: Washington a accepté de payer un loyer trois fois plus élevé à la république d'Asie centrale.

L'ancien république soviétique avait pourtant décrété en février la fermeture de cette base. Et ce, selon les observateurs, sous pression de Moscou, qui dispose elle aussi d'une base kirghize et serait fermement hostile à une présence militaire américaine si près de son territoire et dans sa zone d'influence traditionnelle.

En vertu de l'accord passé mardi, les Etats-Unis verseront un loyer de 60 millions de dollars pour Manas, contre 17,4 millions aujourd'hui.

La base, située non loin de Bishkek, la capitale, est utilisée depuis 2001 par les forces américaines pour les combats en Afghanistan. Son importance s'est encore accrue après leur éviction d'une base en Ouzbékistan voisin en 2005.

Mardi, le chef de la diplomatie kirghize Kadyrbek Sarbaïev a affirmé que son pays s'inquiétait de la détérioration de la situation en Afghanistan et au Pakistan, craignant qu'elle ne déstabilise toute l'Asie centrale. La semaine dernière, le président afghan Hamid Karzaï était intervenu auprès de son homologue kirghize Kourmanbek Bakiev.

Ce dernier avait annoncé la fermeture à venir de la base le 3 février après avoir obtenu une promesse de prêts de 2,15 milliards de dollars de la Russie. Mais Bichkek, qui avait clairement indiqué que cette décision avait des raisons financières, avait alors ajouté que les négociations avec Washington se poursuivaient.

Outre le loyer, a précisé le ministre devant des députés russes, Washington débloquera des sommes importantes pour la modernisation de la base: 37 millions de dollars pour de nouveaux bâtiments, et 30 millions pour de nouveaux systèmes de navigation.

Le parlement kirghize pourrait donner d'ici la fin de la semaine son feu vert définitif à cet accord.

Selon le colonel Christopher Bence, commandant la base, 189.000 hommes se rendant en Afghanistan ou en revenant ont transité par Manas au cours de l'année écoulée, qui a vu 6.370 vols."

Reuters : " Trois soldats allemands sont morts en opérations près de la ville de Kundus, dans le nord de l'Afghanistan, annonce à Berlin le ministre de la Défense, Franz Josef Jung. L'armée allemande a précisé que la patrouille à laquelle participaient les trois hommes était tombée dans une embuscade à six kilomètres au sud-ouest de la localité. Pris sous le feu ennemi, leur véhicule blindé transport de troupes est tombé dans un fossé en tentant de se dégager, a-t-on précisé de source militaire, et les trois hommes n'ont pas survécu au choc. Cela porte à 35 le nombre de soldats de la Bundeswehr morts en Afghanistan depuis six ans."

Reuters : "Un demi-millier de militaires britanniques ont lancé une grande offensive aéro-terrestre dans le sud de l'Afghanistan pour reprendre un secteur aux mains des taliban après le déploiement de milliers de "marines" américains, annonce la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf, sous commandement de l'Otan). Les Etats-Unis ont envoyé ces dernières semaines 8.500 "marines" en renfort dans la province d'Helmand, multipliant ainsi par deux les effectifs d'une force dominée par les Britanniques et incapable de chasser les rebelles taliban. Le président Barack Obama a décidé de faire passer le nombre de militaires américains stationnés en Afghanistan de 32.000 au début de l'année à 68.000 d'ici la fin décembre.

Vendredi soir, plus de 350 soldats du Royal Regiment of Scotland ont été héliportés par 12 Chinook américains et britanniques dans un secteur tenu par les taliban au nord de Lashkar Gah, chef-lieu de cette province.

Ces militaires étaient notamment appuyés par des hélicoptères de combat Apache et Black Hawk, des chasseurs Harrier et des drones à l'occasion d'une opération aéro-terrestre présentée comme "l'une des plus importantes des temps modernes". Quelque 200 soldats, dont des fantassins, des membres du Génie et des artificiers, ont suivi, établissant des points de contrôle routiers. L'Helmand constitue l'un des fiefs de l'insurrection des taliban et une région grande pourvoyeuse d'opium, qui sert à fabriquer l'héroïne.

Une grosse actualité pour l'afghanistan aujourd'hui !

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Quoi ?! l'aerodrome de TharinKwot ne dispose pas de matériel de manutention pour décharger un C-17 !!!

Pas de probleme,  on ouvre la rampe ... on met les frein, les moteur a fond, on déverrouille les palettes, et on lache les freins :)

Image IPB

C-17 Combat Offload Tharin Khot

Déchargé ...

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J'espère que c'était pas des verres qu'ils transportaient :lol:

Non, t'inquiète. C'était juste le ravitaillement : des tomates, des fraises, des poires, des oeufs, et quelques bouteilles de champ pour l'anniversaire du commandant de base. :lol:

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http://www.lexpress.fr/actualites/2/les-etats-unis-revisent-leur-politique-antidrogue-en-afghanistan_770629.html

TRIESTE, Italie - Les Etats-Unis vont remanier de fond en comble leur stratégie antidrogue en Afghanistan en abandonnant peu à peu l'éradication du pavot, a déclaré samedi l'émissaire de Washington au Pakistan et en Afghanistan.

D'après l'émissaire de Washington au Pakistan et en Afghanistan, Richard Holbrooke (photo), les Etats-Unis vont remanier de fond en comble leur stratégie antidrogue en Afghanistan et abandonner peu à peu l'éradication du pavot pour se concentrer sur l'interception des drogues et des produits chimiques utilisés pour les fabriquer ainsi que sur la chasse aux trafiquants. (Reuters/Nikola Solic)

Richard Holbrooke, qui prenait part à une conférence du Groupe des Huit (G8) sur la stabilisation de l'Afghanistan, s'est aussi entretenu des mesures visant à y favoriser le bon déroulement du scrutin présidentiel du 20 août prochain.

Washington a quasiment doublé ses effectifs militaires pour combattre l'insurrection des taliban et assurer la sécurité durant l'élection.

"La politique occidentale contre la culture de l'opium, la culture du pavot, a échoué. Elle n'a porté aucun préjudice aux taliban mais a mis des cultivateurs au chômage", a dit Holbrooke à Reuters après une série d'entretiens bilatéraux à Trieste.

"Nous ne favoriserons plus l'éradication des cultures. Nous allons l'abandonner progressivement", a-t-il indiqué en précisant que l'effort porterait dorénavant sur l'interception des drogues et des produits chimiques utilisés pour les fabriquer ainsi que sur la chasse aux trafiquants.

Quelques activités d'éradication pourraient rester tolérées mais exclusivement dans des zones restreintes, a-t-il ajouté.

L'Afghanistan produit plus de 90% de l'héroïne mondiale.

Malgré les millions de dollars consacrés à la politique anti-stupéfiants, la production de drogue a considérablement augmenté jusqu'à l'an dernier. Selon des statistiques de l'Onu, la production afghane d'opiacés a été multipliée par plus de 40 depuis la chute des taliban, chassés de Kaboul par l'intervention alliée de la fin 2001.

Selon Franco Frattini, chef de la diplomatie italienne, Holbrooke a informé les délégués que les Etats-Unis allaient réduire le financement des programmes d'éradication tout en débloquant plusieurs centaines de millions de dollars pour soutenir les cultures légales.

ÉLECTION CRUCIALE

Antonio Maria Costa, directeur de l'Office de l'Onu pour le contrôle des drogues et la répression du crime, a déclaré à Reuters que la stratégie d'éradication américaine s'était réduite à "une triste plaisanterie" :

"Triste, parce que beaucoup de policiers et de soldats afghans (...) ont été tués et qu'on n'a éradiqué qu'environ 5.000 hectares, soit à peu près trois pour cent du volume."

L'Iran a refusé de participer à la réunion, mais Antonio Maria Costa a dit que Téhéran coopérait à une action multilatérale visant à contrer le trafic en provenance d'Afghanistan et avait lancé des opérations anti-stupéfiants avec les autorités afghanes et pakistanaises.

"C'est tout à fait nouveau, cela ne se voyait pas dans le passé", a-t-il noté.

Dans un communiqué, les 45 pays et organisations internationales présents à la conférence s'engagent à étudier les moyens d'accroître l'aide humanitaire au Pakistan, où près de deux millions d'habitants ont été déplacés par des combats.

Richard Holbrooke a déclaré que les alliés n'en faisaient pas assez. "Les Etats-Unis sont de loin le premier donateur dans la crise des réfugiés du Pakistan. Cela ne me gêne pas (...) mais d'autres pays ne font pas ce qu'on peut attendre à mon sens", a-t-il dit, ajoute que certains ministres lui avaient assuré en privé que leurs pays accentueraient leur effort.

Le scrutin afghan est jugé crucial pour le président Hamid Karzaï et pour Washington. Des délégués ont souligné - non sans songer à la présidentielle iranienne - l'importance d'une consultation libre, équitable et crédible.

Karzaï a exhorté samedi les taliban et leurs alliés à voter au lieu de perturber les opérations électorales. Frattini s'en est réjoui en notant que les pays de la Ligue arabes et du Golfe se montraient très intéressés par cette démarche.

Richard Holbrooke a dit que de hauts responsables américains considéraient cette élection comme "l'événement le plus important de l'année". "L'équité de cette élection déterminera la crédibilité et la légitimité du gouvernement. Nous venons d'assister à un cas spectaculairement malheureux tout près de là, en Iran", a-t-il déclaré.

"Dans ces situations, la gouvernance devient plus difficile. Aussi (...) aimerions-nous voir un gouvernement élu par son peuple dans des conditions crédibles, qui serait jugé légitime par le peuple et par la communauté internationale."

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Sérieux, je ne comprends plus rien à cette guerre.

Des talibans, il y en aura toujours car ils peuvent toujours recruter. Et si les troupes de la coalition partent, je ne pense pas que l'armée afghane tiendra longtemps.

Donc ç'est une guerre éternelle ? :-[

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Sérieux, je ne comprends plus rien à cette guerre.

Des talibans, il y en aura toujours car ils peuvent toujours recruter. Et si les troupes de la coalition partent, je ne pense pas que l'armée afghane tiendra longtemps.

Donc ç'est une guerre éternelle ? 

Si on prend la peine de regarder l'histoire de la région qui correspond en ce moment à l'Afghanistan la réponse est OUI

Pas grand monde n'y comprend quoique ce soit et les raisons qui nous occupent là bas ne sont plus vraiment celles évoquées en public.

La guerre que nous faisons là bas avec nos moyens durera comme les autres avant et je veux bien appartenir à la catégorie des défaîtes mon cher Debonneguerre.

Mais la soupe que l'on nous vend à propos de l'A-stan ne résiste pas à l'analyse de ce qui se passe sur place (on ne tient pas grand chose là bas) ni à l'analyse historique des siècles passés. PLus on enverra d'hommes et de matériels et plus on en perdra jusqu'au jour où on en aura marre et on partira. On perdra, simplement parce qu'on ne gagnera pas. On ne se prendra pas de déculoté. Simplement un jour la balance coûts/bénéfices penchera du mauvais côté ou bien alors les ex-taliban reviendront au gouvernement sous un autre nom avec notre bénédiction et on retrouvera toujours les mêmes chefs de clans ou de familles...

Pour ce qui est de l'action pakistanaise anti-talebs l'armée pakis se doit de donner des gages aux américains qui entament son rééquipement (arrivée de F16C/D) et qui mettent un bémol certain sur le nucléaire.

De plus cette armée dont le corps des sous officiers est littéralement vérolé par l'intégrisme se bat pour sa survie même au sein du régime dont elle est le pilier mais aussi sa survie en tant qu'institution.

Pour ce qui est de l'éradication du pavot et de la lutte contre les stups le fait de se recentrer sur les produits précurseurs et les trafiquants n'est pas une nouveauté. C'est ce que font les services depuis des années. Je ne serait pas surpris que des gens de chez nous partent là bas sous peu...

Pour ce qui est de ne plus s'attaquer aux cultures il devient nécessaire de ne pas se mettre à dos les populations.

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http://lemamouth.blogspot.com/2009/06/la-bulle-aeroterrestre-suites.html

l'Afghanistan est une véritable bataille aéroterrestre. Où chacun a donc théoiquement sa place, les drones SDTI de l'armée de Terre, comme les chasseurs de l'armée de l'Air (6 avions -affichant une disponibilité de près de 100%- donc plus que de... drones) dont on a voulu récemment scier quelques bouts d'ailes (1).

Ces deux types d'aéronefs s'étaient croisés à Saint-Dizier, en janvier 2009, à l'initiative des aviateurs, afin de pousser plus avant de futurs modes opératoires pour l'engagement coopératif chasseur-drone, en Afghanistan. Ils pourraient à nouveau se recroiser, à l'automne 2009. Peut-êtr même dès septembre.

Le custom des tuyaux, le fluide de l'info

Les résultats de la première campagne, difficiles à totalement populariser sur internet avaient été -on peut l'écrire sans risquer d'entre embastillé- prolifiques, tant pour les uns que pour les autres. Confirmant notamment le besoin de customiser les "tuyaux" pour fluidifier l'info. A cela, qu'un but, le "time sensitive targetting", le ciblage sur boucle (ultra-) courte après lequel les aviateurs courent depuis le Kosovo.

Pour les terriens, l'enjeu était déjà évident : démontrer que malgré ses limitations, le SDTI dispose encore d'un potentiel de croissance. La première brique, le RVT déployé depuis quelques semaines en Afghanistan, permet de mieux diffuser aux "end users" l'information strictement nécessaire. Carmin 2 aurait apprécié, par exemple, disposer de cet appareillage. Ses premiers utilisateurs sont, dit-on, particulièrement contents.

RVT doit pouvoir, avant la fin de l'année, pouvoir capter indifféremment l'imagerie transmise par un système Rover ou un drone SDTI, ce qui en ferait, si Sagem tient ses promesses, le premier système interallié. Un standard 3 du RVT doit intégrer, notamment, cette interopérabilité, tout en réduisant le poids du tout : plus de 15 kg, soit moitié trop...

L'autre brique est embarquée sur Rafale (Decalco) et Mirage 2000D (Alliance) : il s'agit, là aussi de fusionner les données capteurs embarqués, et pouvoir les transmettre à une interface au sol. Tout en étant capable de faire la même chose dans l'autre sens. Bref, les expérimentateurs ont du travail pour les mois qui viennent...

Notre photo (crédit : Sagem) : Rafale/SDTI, peut-être le couple aéroterrestre de l'année. J'en doute, personnellement, mais des gens très bien me l'ont dit, alors...

(1) encore plus clairement, réduire le nombre d'avions. Actuellement, ces six avions et leur mise en oeuvre ne nécessitent que 170 personnes à Kandahar, et pour certains, c'est déjà beaucoup trop... Il suffit d'y avoir été pour constater qu'il n'y pas de gras là-bas, les pilotes font même la menuiserie, c'est dire.

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En fait, on est là bas pour s'entraîner et tester le matos car nos troupes s'ennuient en France ?  :P

Ouais, ouais, je sors.

Il y a un peu de ca aussi ... pas mal d'unité sont frustrées de ne pas aller la bas notament.

Difficile de faire de l'aguerrissement sans guerre...


http://lemamouth.blogspot.com/2009/06/reductions-en-vue-dans-oef.html

Réductions en vue dans OEF

La France pourrait (re-)trouver une marge de manoeuvre sur le théâtre afghan en réduisant sa participation à l'opération Enduring Fredom (OEF), sous commandement américain. Ceci permettrait notamment d'améliorer l'efficacité des troupes françaises, sans dépasser les 3.400 postes actuellement déployés dans la zone.

Actuellement, l'appui aérien et OEF comprennent 600 militaires, essentiellement des aviateurs, quelques éléments de forces spéciales (affectés à des missions conventionnelles toutefois) et des marins, eux, en poste dans l'Océan Indien. Cette "économie" pourrait ainsi permettre d'injecter une à deux compagnies supplémentaires dans les effectifs terrestres qui ont les pieds en Afghanistan.

Actuellement, chaque bataillon français ne dispose que de deux compagnies de combat, ce qui de l'aveu de tous est notoirement... insuffisant.

En rassemblant ses effectifs dans une zone unique, avec ses hélicoptères, la France pourrait également concentrer ses forces, et réduire aussi les risques qui pèsent actuellement sur les convois opérant entre Kaboul et les trois FOB actuelles.

Les chasseurs, eux, resteraient à Kandahar, dans ce schémà "idéal" décrit ce midi par le CEMA à quelques journalites de l'AJD.

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http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-39723099@7-40,0.html

Le chef d'état-major des armées, le général Jean-Louis Georgelin, a indiqué lundi qu'il envisageait une "réorganisation" de l'ensemble du dispositif militaire français en Afghanistan "à effectifs constants" sur l'ensemble de la zone.

"Mon idée est qu'au 1er novembre nous ayons réorganisé l'ensemble de nos moyens", a-t-il déclaré devant l'Association des journalistes de défense (AJD), laissant clairement entendre que ce "dispositif idéal" devait encore recevoir l'aval du président Nicolas Sarkozy, chef des armées.

"Pour le temps présent, nous n'augmenterons pas nos effectifs en Afghanistan: c'est une décision claire et ferme du président de la République", a-t-il cependant souligné.

Quelque 3.400 militaires français sont présents en Afghanistan, au Tadjikistan, au Kirghizstan et dans l'océan Indien, au titre de la Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF), commandée par l'Otan, et de l'opération Enduring Freedom (OEF, Liberté immuable), placée sous commandemant américain. Parmi ces soldats français, 2.800 sont engagés sur le sol afghan.

"L'idée" du général Georgelin serait que les effectifs français, présents dans le district de Surobi, à 70 km environ au nord de Kaboul, et dans la province de Kapisa (Est) "soient placés sous les ordres d'un général français dans une +task force+ (unité opérationnelle, NDLR) unique".

Pour l'heure, le contingent de Surobi obéit aux ordres du commandement français de la "région capitale" (Kaboul et ses environs) mais celui déployé en Kapisa est placé sous le commandement américain de la région Est.

Le général Georgelin a par ailleurs indiqué qu'il souhaitait adjoindre à chacun de ces deux bataillons français une troisième compagnie (150 hommes environ) quitte à "amputer" les effectifs de la composante navale française d'Enduring freedom, déployée dans l'océan indien.

"Je considère que l'on est plus en sécurité lorsqu'on a trois pions dans sa main plutôt que deux", a-t-il fait valoir.

Interrogé sur les forces spéciales françaises qui ont quitté l'Afghanistan en janvier 2007, le général Georgelin a jugé "évident" que s'il pouvait adjoindre aussi un détachement de ces unités d'élite aux bataillons de Kapisa et Surobi, ce serait "un plus en matière de renseignement".

"Mais il me faut faire des choix" et ce n'est pas "l'objet pour le moment", a-t-il enchaîné.

"Je ne suis pas d'un optimisme béat mais je ne partage pas le pessimisme généralisé", a-t-il par ailleurs jugé, interrogé sur l'évolution de la situation militaire en Afghanistan.

"L'objectif doit bien être de transférer aux Afghans la sécurité" de leur pays, a-t-il affirmé, en estimant que "ce n'est pas suffisant" et qu'il fallait l'accompagner "de mesures de développement économique".

Avec ce transfert de responsabilité, selon lui, "on prend des risques, il faut du courage et il faut accepter l'échec mais il faut le faire".

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JL G est un homme de valeur, et son jugement pour le moins très modéré sur la situation afghane et sur les conditions de sorties de crise sont à conserver en mémoire. Il ne peut pas dire qu'il n'y croit pas, mais le moins que l'on puisse dire c'est que l'enthousiasme ne transpire pas dans ce communiqué.

On est bien loin des rodomontades de forumeurs revanchards.

A-stan = piège à cons

Les militaires le savent mais ils exécutent

Les politiques aussi mais ils y envoient les premiers (à minima voir le discours sarkozien sur les renforts) quand même parce qu'ils sont prisonniers de leurs discours et du système d'alliance...

Je sais je suis un défaîtiste et un mauvais français

Mais il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir

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Il faudrait faire des calculs mais il me semble que nous allons avoir une des plus voir la plus forte densité de soldats au km carré de tous les contingents.

Perso je ne pense pas que nous perdrons .

Ou du moins que nous sommes forcés à perdre , nous ne gagnerons pas, c'est évident , mais on peut infliger assez aux Insurgés pour qu'ils ne se relèvent pas avant bien longtemps . C'est une question de moyen et d'envie . On peut l'emporter et il faudra peut être envoyer plus de troupes là bas, tout en en retirant dans certains autres secteurs que nous connaissons tous .

L'A-Stan coutera de l'argent et des litres de sang, le tout c'est qu'en proportion ca devienne invivable pour eux avant que ça le soit pour nous .

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