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Actualité ,principales commandes et MCO du navaliste Naval Group Ex DCNS/Thales/Piriou/CMN/


Philippe Top-Force
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Voila un armement qui semble polyvalent, assez leger et avec tout de même du punch...ca serai chouette sur les opv!

Bien dit, ceci dit pour faire des économies d'échelle sur l'entretien et les munitions la MN souhaite diminuer le nombre des différents calibres sur ses navires. Pour l'instant il y a en a 5 ! 20mm, 30mm, 40mm, 100mm et enfin le nouveau 76mm choisit pour les Horizons et les FREMM

Du coup, pour les futurs OPV du programme BATSIMAR ce sera sans aucun doute l'un de ces calibres : peu de chance que ce soit le 76mm, perso j'espère que ce sera du 30 ou 40mm, car le 20mm me semble franchement insuffisant (voire un peu ridicule) comme armement principal pour un tel navire :|

 

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Je sais que je fatigue, mais bon, pour tirer (éventuellement) sur des pêchou, des pirates somaliens ou des passeurs de bétail humain vous vous quoi ? du 203 mm

Tu veux lancer une opération amphibie au large de la Somalie  :lol: et faire de l'appui feu artillerie navale à l'ancienne.

Rescator parlait pour la MN de sortes de calibre, 20 mm et 76 mm quand les 100 mm Creusot Loire ne seront plus en service.

@French Kiss, un 57mm mk3 c'est pas donné et tu enrichis l'anglo-saxon. Ou le Suédois.

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Tu veux lancer une opération amphibie au large de la Somalie  :lol: et faire de l'appui feu artillerie navale à l'ancienne.

Rescator parlait pour la MN de sortes de calibre, 20 mm et 76 mm quand les 100 mm Creusot Loire ne seront plus en service.

@French Kiss, un 57mm mk3 c'est pas donné et tu enrichis l'anglo-saxon. Ou le Suédois.

Est ce pire que d'engraisser l'Italien? pour ce que cela nous a apporte... ok, il semblerait que le 76mm SR donne satisfaction en place du 100mm CADAM...

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Est ce pire que d'engraisser l'Italien? pour ce que cela nous a apporte... ok, il semblerait que le 76mm SR donne satisfaction en place du 100mm CADAM...

On a commis une erreur avec l'abandon du 100 mm Creusot Loire, on n'a plus d'artillerie navale principale.On ne met plus de crédits en RD.

Il est donc normal quand tu fais presque ensemble des navires avec Rome, 4 Horizon et 17 FREMM, que l'on s'arme des Otomelara.Puisque eux ont une industrie canonnière navale et terrestre, complète.

Par contre, mettre un 76 sur un PH Adroit ou P400, on n'a plus les crédits et on n'aurait plus la cible des 18 BATSIMAR dont 3 spécifiques pour les eaux Guyanaises. Donc, si Thales et Nexter navalisent le nouveau CTA40 mm ,why not pour en équiper nos futurs patrouilleurs.

Je préfèrerai mettre un 127/64 à nos destroyers et des 76 à nos futures remplaçantes (6 FS & 5 FLF).

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Par contre, mettre un 76 sur un PH Adroit ou P400, on n'a plus les crédits et on n'aurait plus la cible des 18 BATSIMAR dont 3 spécifiques pour les eaux Guyanaises. Donc, si Thales et Nexter navalisent le nouveau CTA40 mm ,why not pour en équiper nos futurs patrouilleurs.

Ce qui ne manque pas de sel, quand on sait que le 76 OM est prévu pour être mis sur de TREEES petit navire...

The Oto Melara 76mm Compatto cannon system is compact enough to be installed on relatively small warships, like corvettes, avisos (a vessel somewhere between a corvette and a patrol boat), or patrol boats.

Image IPB Class guepard 390 t ...

Image IPB

et bien sur les dérivées des P400 Combattante :

ici une version grecque avec 2 (DEUX) 76 Oto Mélara...

Ce serait vraiment une pitié de ne pas architecturer une partie des BAtsimar autour de cette pièce vu son large spectre Anti Air , Mer , Terre...  :'(

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Ce serait vraiment une pitié de ne pas architecturer une partie des BAtsimar autour de cette pièce vu son large spectre Anti Air , Mer , Terre...  :'(

Ca ne semble pas du tout etre le sens des BATSIMAR ...

Extrait des document du Sénat ...

L'objectif ce sont les missions des P400, Albatros, Arago, OPV54, Grebe, Sterne et Athos ... Aucun équipé de "canon" sauf les P400 avec leur 40mm.

   « La Marine Nationale dispose actuellement d'une vingtaine de patrouilleurs [10 P400, l’Albatros, Arago, 3 OPV54, Grebe, Sterne et deux patrouilleurs Athos d’après la nomenclature de netmarine en 2008] répartis pour moitié en métropole et outre-mer. Âgés pour la plupart de plus de vingt ans, ils seront remplacés à terme par un bâtiment de surveillance et d'intervention unique «BATSIMAR» [qui] devrait commencer en 2012 [plutôt 2015 dorénavant].

   « Pour tenir compte de la nature des missions (lutte contre les trafics, police des pêche, lutte contre la pollution, secours maritimes), des besoins croissants de surveillance et d'intervention dans les zones exclusives économiques (ZEE) , de la nécessité d'agir souvent loin de nos côtes, le plus en amont possible des menaces et de s'affranchir au mieux des contraintes météorologiques, qui limitent l'action des petits bâtiments, la marine a exprimé le besoin d'un bâtiment de haute mer, endurant et autonome, capable d'une vitesse de transit suffisante, apte à accueillir des commandos et à mettre en œuvre les moyens habituels d'intervention (hélicoptère ou drone et drome [ensemble des embarcations d’un navire]).

   « Pour satisfaire ces exigences, ces bâtiments devraient déplacer environ 1000 tonnes, ce qui est sensiblement supérieur à la plupart des patrouilleurs actuels et comparable avec les avisos A69 en service. Ceux-ci, après une réduction de leurs capacités militaires, pourront être utilisés comme bâtiment de sauvegarde maritime en attendant la livraison des BATSIMAR.

   « Le tonnage d'un bâtiment n'entre que pour une partie dans son prix d'acquisition Comme l'ont montré les programmes récents BPC ou Dupuy de Lôme, un bâtiment plus gros n'est pas forcément plus cher à l'achat et peut s'avérer plus économique en entretien, sa taille facilitant les opérations de maintenance (facilité de démontage et d'échange standard, réduction des coûts de main d'œuvre). »

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On a commis une erreur avec l'abandon du 100 mm Creusot Loire, on n'a plus d'artillerie navale principale.On ne met plus de crédits en RD.

Il est donc normal quand tu fais presque ensemble des navires avec Rome, 4 Horizon et 17 FREMM, que l'on s'arme des Otomelara.Puisque eux ont une industrie canonnière navale et terrestre, complète.

Par contre, mettre un 76 sur un PH Adroit ou P400, on n'a plus les crédits et on n'aurait plus la cible des 18 BATSIMAR dont 3 spécifiques pour les eaux Guyanaises. Donc, si Thales et Nexter navalisent le nouveau CTA40 mm ,why not pour en équiper nos futurs patrouilleurs.

Je préfèrerai mettre un 127/64 à nos destroyers et des 76 à nos futures remplaçantes (6 FS & 5 FLF).

Moi je ne comprends pas que Nexter n'ait pas repris l'activite, ou du moins que les equipes de R&D qui connaissent les chausse-trappes de la navalisation / integration sur navire de piece d'artillerie  n'aient pas ete reprises dans les BE Nexter.

+1 pour le 76 compact, tant qu'a standardiser et limiter le nombre de calibres en inventaire, autant le faire a fond. En plus sur un OPV on pourrait l'utiliser a pleine portee sur coordonnees transmises par le S-100 ou en reseau par un autre batiment en appui d'une TF ;)

Bon je sais, nos OPV ne sont supposes n'etre que des coquilles de noix pour arpenter nos ZEE, faire de la police, de l'assistance, bref, sauf cas exceptionnel, rien qui ne necessite un 76mm...

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Ca ne semble pas du tout etre le sens des BATSIMAR ...

Extrait des document du Sénat ...

L'objectif ce sont les missions des P400, Albatros, Arago, OPV54, Grebe, Sterne et Athos ... Aucun équipé de "canon" sauf les P400 avec leur 40mm.

Dans TON extrait du senat :

" « Pour satisfaire ces exigences, ces bâtiments devraient déplacer environ 1000 tonnes, ce qui est sensiblement supérieur à la plupart des patrouilleurs actuels et comparable avec les avisos A69 en service. Ceux-ci, après une réduction de leurs capacités militaires, pourront être utilisés comme bâtiment de sauvegarde maritime en attendant la livraison des BATSIMAR."

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Ma foi si le bestiaux offre vraiment 2000nm d'autonomie, tu y ajoutes un canon Narwhal de 20mm, et voilà qui ferait un excellent candidat pour le prochain appel d'offre concernant 3 patrouilleurs (ex BATSIMAR) dédiés à la zone Antilles-Guyane :|

Image IPB  

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Ma foi si le bestiaux offre vraiment 2000nm d'autonomie, tu y ajoutes un canon Narwhal de 20mm, et voilà qui ferait un excellent candidat pour le prochain appel d'offre concernant 3 patrouilleurs (ex BATSIMAR) dédiés à la zone Antilles-Guyane :|

Image IPB  

On n'a plus qu'à attendre les nouvelles recommandations puis programmations prévues à la suite du LB2013

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http://bretagne.france3.fr/2013/05/03/stx-envisage-de-vendre-le-chantier-naval-de-lanester-245407.html

Dans le cadre de son plan de désendettement, STX Offshore a annoncé qu'il envisageait de vendre entre autre ses chantiers français, Lanester et Saint-Nazaire. Le groupe coréen "contrôle indirectement deux tiers du capital de STX France, le solde étant aux mains de l'Etat français", précise Reuters. Au début du mois, l'action avait dévissé de 15% en une seule journée. Sa dette est estimée à environ 8,5 milliards d'euros. 

A Lanester, le chantier emploie environ 110 salariés. Il y a quelques jours, une bonne nouvelle était tombée pour le chantier grâce à la commande de trois patrouilleurs pour le Sénégal et le Togo. 

La holding STX Corp et plusieurs de ses filiales ont demandé à leurs créanciers une restructuration de leur dette, a annoncé de son côté la Korea Development Bank (KDB), le premier de ces créanciers. Affaibli par le ralentissement du marché mondial de la construction navale, STX a multiplié les cessions d'actifs depuis l'an dernier. En 2013, la filiale STX Europe s'est déjà séparé de sa filiale norvégienne, STX-OSV au groupe italien Fincantieri. Elle avait aussi cédé son chantier de Florø et son bureau d'études associé au groupe norvégien Westcon. 

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ou encore sur le marin de ce matin :

STX : le groupe veut mettre en vente ses chantiers français, finlandais et chinois

Les chantiers STX de Saint-Nazaire et Lanester, ainsi que ceux de Finlande et de Chine, vont être mis en vente. Après avoir déjà cédé divers actifs dont ses chantiers norvégiens, roumains et vietnamien, le groupe coréen STX reste plombé par les dettes.

Est ce que l'on verra un tour de table intéressant grace aux prouesses d'Arnaud Montebourg et à l'intérêt de DCNS (??? ?) à récuperer un grand chantier apte aux grands navires mais aussi à l'Offshore ??? ?

[move]déjà sorti[/move]

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ou encore sur le marin de ce matin :

Est ce que l'on verra un tour de table intéressant grace aux prouesses d'Arnaud Montebourg et à l'intérêt de DCNS (??? ?) à récuperer un grand chantier apte aux grands navires mais aussi à l'Offshore ??? ?

[move]déjà sorti[/move]

Si STX Lanester n'est un petit chantier important sauf pour Le Drian, ceux des Saint-Nazaire sont stratégiques pour un pays comme la France, donc par conséquence des chantiers où tu réalises les ATM et IPER de ton navire Amiral, des chantiers où tu construits des BPC à l'exportation et que tu comptes en vendre d'autres puisque la France en déprogramme un, un chantier où tu pourras lancer ou envisager le remplacement du Charles ou la construction de PA à l'exportation, voire le lancement d'un second PA pour la France.

Tu as donc tout intérêt à préserver ces chantiers puisque la France détient 33% 

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http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/05/04/97002-20130504FILWWW00356-stx-a-besoin-de-commandes.php

L'ironie et au vu des délicats arbitrages font que la France renonce à un quatrième BPC soit au passage 1/4 de la flotte de projection amphibie et 50 % de sa batellerie si elle ne commande pas les 4 autres EDAR, 4 LCAT au lieu de 8.

Au vu de la décision d'abandon (momentané ou pas) ? de 5 navires CONRO Rouliers de transport maritime stratégique.

A la non prise de décision sur le second PA, soit au passage une baisse capacitaire de 50% de la projection de puissance à la mer aéronavale et probablement à la baisse de cible flotte BATLOG/PR/AOR à 3 bâtiments pour remplacer 9 navires, soit une déflation de 6 navires qui donne au passage une baisse de 75% .

Les chantiers de l'Atlantique (STX France) "ont besoin de commandes et pas d'un nouvel actionnaire", a déclaré samedi Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, après l'annonce d'une éventuelle cession de ces chantiers par son actionnaire principal sud-coréen.

Alors Monsieur Montebourg, ministre de l'abaissement et de l'improductif [Mode Humour], rappelait à Monsieur Moscovici ceci

à ce propos, l'Etat avait soutenu les chantiers de Saint-Nazaire à remporter en décembre 2012 un contrat et que le gouvernement "continue à œuvrer pour la pérennité du site".

Lequel Ministre de l’Économie doit se souvenir qu'il vient de dire ceci:

Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici, lors d'un entretien à l'AFP s'est exprimé sur le sujet, indiquant samedi que le gouvernement français sera "toujours aux côtés" de STX France, et suivait de près le dossier.

"Nous suivons cette situation de près", a déclaré M. Moscovici ajoutant que le gouvernement avait "toujours manifesté" son "attachement aux chantiers de l'Atlantique", et qu'il serait animé de la "volonté de garder l'emploi et l'excellence".

Que vos belles paroles deviennent des actes concrets et réalisés avec le lancement de programmes navals grands bateaux.

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http://www.meretmarine.com/fr/content/stx-pourrait-ceder-ses-derniers-chantiers-en-europe-une-aubaine-pour-la-france

Une occasion unique de restructurer la navale française

S'il se confirme, le souhait des Sud-coréens de se désengager pourrait, en revanche, constituer une très belle opportunité pour consolider, une bonne fois pour toutes, le gros de l’industrie navale française, qui a besoin de se renforcer face à une concurrence internationale de plus en plus vive. Evidemment, vient immédiatement à l’esprit un rapprochement de STX France avec DCNS, le leader français et européen de l’industrie navale militaire, dont le président n'est autre que le dernier patron des ex-Chantiers de l'Atlantique (1997 – 2006). Patrick Boissier avait d’ailleurs appelé en son temps au mariage des deux entreprises, même si cela intervenait à une époque où Alstom cherchait à tout prix à vendre sa branche marine pour se restructurer, ce qui fut chose faite en 2006 avec la reprise par Aker.

L’hypothèse d’un rapprochement éventuel peut, en tous cas, paraitre très intéressante. DCNS et Saint-Nazaire, qui travaillent déjà ensemble sur certains projets, notamment les BPC et les futurs bâtiments logistiques de la Marine nationale, ont des activités complémentaires. Et sans doute l’opportunité de développer des synergies et de profiter du savoir-faire et des connaissances de chacun pour se fortifier mutuellement, d’un point de vue humain et industriel, tout comme dans le domaine de la recherche et du développement. Cela, alors que leur réseau de sous-traitance, notamment dans le Grand Ouest, est en grande partie commun. Côté stratégie, les deux sociétés veulent se diversifier, une politique se traduisant notamment par leur  positionnement dans le domaine des énergies marines renouvelables. Avec des cibles complémentaires : l’éolien offshore pour STX France, l’éolien flottant, les hydroliennes, le houlomoteur et l’énergie thermique des mers pour DCNS. Concernant le site de Lorient, il pourrait être rattaché à l’établissement voisin de DCNS, pour lequel il travaille déjà sur des contrats de sous-traitance. STX Lorient, qui produit des patrouilleurs vendus par Raidco Marine, pourrait aussi, éventuellement, bénéficier de l’activité que DCNS et le constructeur breton Piriou (Concarneau) vont développer avec la création prochaine d’une société commune chargée de commercialiser des patrouilleurs conçus aux normes civiles.

Convaincre Thales, Dassault et d’autres industriels

Un éventuel rapprochement de DCNS et de STX France nécessiterait, toutefois, l’accord de Thales. Si l’Etat est encore actionnaire à 65% de DCNS, l’électronicien possède aujourd’hui 35% du groupe naval, avec un droit de veto sur toutes ses décisions stratégiques. Or, l’actionnaire de référence de Thales est Dassault Aviation, qui n’a jamais caché son hostilité à la reprise du dernier grand chantier civil français par DCNS. Moyennant quoi, en cette période de préparation de la future loi de programmation militaire, qui sera marquée une réduction de certains programmes de défense, à commencer par les commandes de Rafale, des négociations avec l’Etat sont toujours envisageables...

Par ailleurs, DCNS n’est pas le seul industriel français à pouvoir être potentiellement intéressé par une entrée au capital de STX France. On peut, par exemple, imaginer qu’Alstom puisse étudier la question, l’ancien propriétaire des chantiers de Saint-Nazaire et de Lanester ayant désormais de grandes ambitions dans les énergies marines, secteur pour lequel il construit actuellement une usine de fabrication de turbines d’éoliennes offshore en bord de Loire, à quelques centaines de mètres des chantiers nazairiens.

Bien entendu, d’autres investisseurs, français mais aussi étrangers, peuvent sortir du bois. Il conviendrait alors de voir qui et avec quel projet, l’Etat ayant bien évidemment un rôle à jouer, tant comme actionnaire doté d’une minorité de blocage que comme institution garante de l’intérêt stratégique du site et du maintien des compétences humaines et techniques qui y sont associées. 

La nationalisation, une solution de secours

Prônée par certains syndicats, à commencer par Force Ouvrière, la solution d’une nationalisation de l’entreprise, même temporaire, serait sans doute pertinente au cas STX France serait en danger. Mais ce n’est pas aujourd’hui le cas et, avec 33.34% du capital, l’Etat possède une part suffisante pour exercer un bon niveau de contrôle. Une participation trop forte serait, d’ailleurs, probablement de nature à dissuader des repreneurs potentiels, qui pourrait craindre d’être corsetés par les pouvoirs publics. Or, cette problématique de la gouvernance est cruciale pour l’avenir de STX France. Clairement, il manque à l’entreprise un actionnaire industriel tenant son rang et impulsant une stratégique claire permettant de développer l’activité des chantiers. Et au passage l’emploi, qui a énormément souffert sur la dernière décennie, avec moins de 4000 salariés et sous-traitants présents aujourd’hui à Saint-Nazaire, contre 12.000 en 2003. Ce rôle d’entrepreneur et de capitaine d’industrie, les Coréens ne l’ont pas joué depuis cinq ans, ce qui constitue un véritable handicap pour STX France. Face à cela, il est de la responsabilité de l’Etat, au cas où la volonté de désengagement de l’actionnaire majoritaire se confirme, de participer à l’élaboration d’un nouveau tour de table, en favorisant si possible une solution nationale. Le gouvernement, qui a réaffirmé ce week-end son soutien aux chantiers nazairiens, dispose de plusieurs leviers pour aider cette industrie. D’abord, en poursuivant le travail mené entre Bercy et Saint-Nazaire pour faciliter l’élaboration et la garantie de montages financiers, un élément clé pour décrocher de nouvelles commandes de navires, ce qui reste aujourd’hui la priorité. Ensuite, en finançant des programmes de recherche et de développement permettant de soutenir l’innovation industrielle et de maintenir un avantage concurrentiel face aux compétiteurs internationaux, notamment asiatiques.

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Le gouvernement cherche à vendre la compagnie navale DCNS, leader mondial du naval de défense, au spécialiste de l’électronique de défense Thalès, déjà actionnaire à hauteur de 35%, selon une source informée.

Si cet accord était conclu, il marquerait un important changement dans l’industrie de défense, qui lutte pour sa survie dans un climat économique hostile mais a résisté aux tentatives de réorganisation.

(...) Thalès détient déjà 35% de DCNS, après avoir levé en 2007 une option d’achat pour renforcer sa part initiale de 25%.

Le gouvernement espère vendre sa part de 65% de DCNS à Thalès pour un montant d’environ 1,5 à 2 milliards €. Ce seul accord permettrait de combler le problème de financement pour 2014.

Si la vente se concrétise, DCNS deviendrait une filiale de Thalès. Des responsables du gouvernement négocieraient avec la famille Dassault, qui contrôle Dassault Aviation, l’actionnaire industriel de référence de Thalès.

L'article complet : http://www.corlobe.tk/article32598.html

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La suite de Alexandre VBCI

DCNS a des ventes annuelles d’environ 2,5 milliards € et dégage un cash d’environ 2 milliards €. Cela est considéré comme payant virtuellement pour l’acquisition.

Le gouvernement espère vendre sa part de 65% de DCNS à Thalès pour un montant d’environ 1,5 à 2 milliards €. Ce seul accord permettrait de combler le problème de financement pour 2014.

Si la vente se concrétise, DCNS deviendrait une filiale de Thalès. Des responsables du gouvernement négocieraient avec la famille Dassault, qui contrôle Dassault Aviation, l’actionnaire industriel de référence de Thalès.

« Si le plan d’affaires de DCNS semble solide, ils seront intéressés, » indique la source.

Le gouvernement veut cependant conserver un siège au conseil d’administration de DCNS, et veut reporter son action spécifique — sa “golden share” — au niveau de la compagnie mère, Thalès, précise la source.

Le précédent président de Dassault, Charles Edelstenne, avait déclaré que sa compagnie était prête à augmenter la participation de Thalès dans DNCS au-dessus de 50%, mais que le status spécifique des ouvriers d’état devrait être réformé

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Le gouvernement espère vendre sa part de 65% de DCNS à Thalès pour un montant d’environ 1,5 à 2 milliards €

DCNS a des ventes annuelles d’environ 2,5 milliards € et dégage un cash d’environ 2 milliards €. Cela est considéré comme payant virtuellement pour l’acquisition.

Pour les ouvriers d’état, le gouvernement paierait les salaires, mettrait le personnel à la disposition de DCNS, et la rembourserait pour ramener les salaires au niveau d’un salaire compétitif.

C'est censé être une bonne affaire pour l'état et les contribuables ça ?

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