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C'est pour cela que "L'empire des mille planètes" est certainement le choix le plus cohérent pour adaptation, elle se situe pile au moment ou la série prend forme. (Encore ne faudrait-il pas qu'on mélange plusieurs albums dans ce film)

Modifié par Rochambeau
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Ouais, mais c'est une aventure purement du "cycle spatial": ça en fait un space opera au final tout à fait banal, surtout à notre époque où on a été sur-saturés par le genre. 

 

Il y a même des risques que le public crie au plagiat, car on retrouve certaines choses dans cette album qui nous font penser à "Star Wars".

Modifié par Rochambeau
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Sans compter que l'utilisation du saut spatio-temporel, si elle est un bon élément d'intrigue en récit écrit, risque d'être un truc extrêmement non spectaculaire et anti-suspense à l'écran: une bataille réglée en une seconde, c'est pas très cinématographique. Ou alors ils giclent l'idée, et on perd encore plus de ce qui caractérise Valérian. 

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Sans compter que l'utilisation du saut spatio-temporel, si elle est un bon élément d'intrigue en récit écrit, risque d'être un truc extrêmement non spectaculaire et anti-suspense à l'écran: une bataille réglée en une seconde, c'est pas très cinématographique. Ou alors ils giclent l'idée, et on perd encore plus de ce qui caractérise Valérian. 

 

Pourtant dans "Lucy", si j'ai bien compris le schmilblick l'héroïne pouvait distordre le temps ?

 

Dans l'anime, il avait un passage ou Valérian affronte son adversaire via des mini instrument spatio-temporel, c'était certainement le seul passage marquant de cette adaptation.

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Pourtant dans "Lucy", si j'ai bien compris le schmilblick l'héroïne pouvait distordre le temps ?

 

 

Tout le trip, c'est qu'elle découvre ce qu'elle peut faire au fil du film, si bien que ce genre de capacités "deus es machinesques" ne gêne pas trop la narration et n'offre pas de solution trop aisée au point d'orgue du récit. Là, la bataille finale dans l'Empire des 1000 planètes serait censée, surtout au cinéma, être un bouquet final spectaculaire et haletant. 

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Je comprend pas, vous avez peur que le film saute ce passage ou Valérian affronte ses adversaire via des mini saut spatio-temporel ? J'en doute quelque peu ... Autant la fin du combat, je le voit bien être la déformé et l'arranger à sa sauce, mais le combat en lui-même est trop importante pour être ignoré.(c'est le climax de l'album!)

Modifié par Rochambeau
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Je comprend pas, vous avez peur que le film saute ce passage ou Valérian affronte ses adversaire via des mini saut spatio-temporel ? J'en doute quelque peu ... Autant la fin du combat, je le voit bien être la déformé et l'arranger à sa sauce, mais le combat en lui-même est trop importante pour être ignoré.(c'est le climax de l'album!)

Non, j'ai peur que au cinéma, ce truc ne donne rien d'impressionnant: la narration écrite et le langage audiovisuel fonctionnent pas du tout de la même façon, et ce qui fait de l'effet dans l'un peut souvent être complètement nul dans l'autre. En l'occurrence, un combat qui fait littéralement moins d'une seconde, et qui est gagné d'avance (le camp d'en face a zéro chance de même égratigner la peinture de Valérian), n'offre pas vraiment un "bouquet final" plein de suspense et exaltant pour un spectateur de ciné. 

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Sauf si le camp adverse dispose d'un dispositif similaire. Mais là... ça sentirait encore plus la série Z.

Ce serait difficile à transcrire sur le mode visuel et dynamique du cinéma.... Et de toute façon, si l'adversaire avait le même dispositif, ça n'irait pas avec le scénario de l'Empire des 1000 planètes où précisément la technologie (et particulièrement le saut spatio-temporel) et son contrôle sont le pivot de l'histoire. 

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Un scénario ? On parle d'un film de Luc Besson tout de même.

 

Plus sérieusement, j'ai peur qu'un tel film fasse trop... comment dire ? Je veux dire, on a toute une tripotée de Marvel et de films DC Comics en face, plus le dernier Star Wars et d'autres. Un peu décalé. Gentillet même.

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Non, j'ai peur que au cinéma, ce truc ne donne rien d'impressionnant: la narration écrite et le langage audiovisuel fonctionnent pas du tout de la même façon, et ce qui fait de l'effet dans l'un peut souvent être complètement nul dans l'autre. En l'occurrence, un combat qui fait littéralement moins d'une seconde, et qui est gagné d'avance (le camp d'en face a zéro chance de même égratigner la peinture de Valérian), n'offre pas vraiment un "bouquet final" plein de suspense et exaltant pour un spectateur de ciné. 

Je ne connais absolument pas la BD mais ta description me fait penser aux combats dans les derniers "Sherlock holmes". Et ils sont pas mal du tout.

 

Maintenant c'est sur que si il n'y a aucun suspens du tout ...

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Je ne connais absolument pas la BD mais ta description me fait penser aux combats dans les derniers "Sherlock holmes".

 

La série a plus quarante ans aujourd'hui, c'est assez normal de retrouver les mêmes idées dans d'autres pays ou média. Ou encore trouver un air de déjà-vu dans la BD, quand on a été nourri par d'autre licence SF.

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J'aurais plutôt comparé le truc au film "jumpers" (ou un nom dans ce genre) avec les gars qui se téléportent, ça faisait une bonne scène de baston.

Sauf que eux ne se téléportent que dans l'espace: Valérian, il le fait dans l'espace et le temps, ce qui veut dire qu'il se projette, dans le cas de l'Empire des 1000 planètes, à tous les points sensibles d'une bataille (et dégomme avec ses armes très supérieures).... Dans ce qui apparaît être le même exact moment pour les belligérants. Entre ça et l'intervention directe de Dieu, y'a pas loin. Et pour le spectateur, qui est averti depuis le début de l'histoire à quel point le saut espace-temps est un truc phénoménal, c'est un peu comme une anti-apothéose. Pas vraiment la victoire à l'arraché et contre toute attente, après moult péripéties tactiques aussi spectaculaires que limite (voire complètement pas crédibles), qui a tendance à faire de l'effet sur un écran (sauf si c'est un secret pendant tout le film et qu'on ne l'évoque au mieux qu'à demi mot ou indirectement). 

Y'a toujours moyen de moyenner et de tordre le récit suffisamment, et je vois quelques possibilités dans ce cas précis, mais d'une manière générale, je vois pas comment le film pourrait se démarquer de l'offre en space opéra avec ce scénar, au global, surtout quand cette offre est avant tout ricaine, avec 100 fois plus de savoir-faire, moyens de prod et moyens de promo. L'un des plus grand multiplicateurs de force d'un film (ou d'un autre type de récit) est son histoire; même dans le Hollywood qu'on croit uniquement branché aux blockbusters massacrant sur la promo, ce point reste un adage. Et vu que tout film de ce type risque de n'être pas un petit investissement (surtout à l'échelle du cinéma français), je pense qu'ils devraient avant tout réfléchir sérieusement à ça et pas se contenter "d'adapter" un album dont l'histoire, au final, est moins dense que le scénario type d'un épisode de série moyenne. 

Encore une fois..... Le cycle temporel est le meilleur!!!!!!! Oui, d'accord, je milite un peu, là.... Les spectres d'Inverloch et Les foudres d'Hypsis!!!!!! Ou tout connement La cité des Eaux mouvantes (1er album), revue et corrigée: c'est quand même du grand spectacle cet album: début du cycle temporel, la fin du monde en temps réel, du post apocalyptique de grande échelle (dans tes dents remake de Mad Max!). S'ils pouvaient y caser un peu plus de spatial (une double histoire intégrant un autre fil en parallèle), notamment pour un final plus pêchu, ça cracherait bien côté visu. 

Modifié par Tancrède
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Du coup je comprends pas trop le principe.

N'est ce pas chiant de suivre un héros aussi fort ? Le suspens, avec un simili Dieu, n'est pas à son comble ...

Le suspens n'est pas vraiment l’intérêt de la série en fait... l'important c'est le chemin pas la destination ;) a la fin le héros gagne c'est comme ca tout le temps de toute facon, alors autant rendre intéressant le reste de l'histoire.

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Mouais, vous hypothéquez dans le vide Tancrède ... Besson va introduit le principe spatio-temporel comme il introduit tout les trucs dans ces précédents films. Je parlais plus haut de l'exemple de "Lucy", je pense donc qu'il va nous sortir le même schéma alambiqué qui ne casse pas cinq pattes à un transmuteur grognon de bluxte. La construction de ces films sont avant tout le dynamisme et l'action, la réflexion sur le passage que nous parlons va vite pour ma part passer à la trappe.

 

Pour les albums a adapté celui de "Bienvenu sur Alflolo" peut causer à certain, les thèmes abordés sont encore plus ou moins d'actualité. Ainsi certain pourront ce vanter d'avoir une sorte de Miyazaki à la "française".

Modifié par Rochambeau
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Moi j'ai toujours eu un gros faible pour "Sur les terres truquées" et pour "Les héros de l'équinoxe". Je me demande dans quelle mesure ce dernier ne pourrait pas, d'ailleurs, faire un excellent Besson.

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Moi j'ai toujours eu un gros faible pour "Sur les terres truquées" et pour "Les héros de l'équinoxe". Je me demande dans quelle mesure ce dernier ne pourrait pas, d'ailleurs, faire un excellent Besson.

 

Et pourquoi pas le premier tôme surtout ? Tous les ingrédients d'un bon Besson y sont : Sun Rae et puis... D'accord : ni Audi ni prostituée. Mais il y a quand même  la vache miniature, le savant génial qui zozotte avec son wisky de synthèse, le vol de l'avion du président brésilien, les bulles-prison et l'aéroglisseur à réaction !

 

Ca éclate sec, à coup de bombes atomiques d'ailleurs.

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Pourtant à la manière dont il finit je trouve cela pas mal, son travail au sein de Galaxity est un bon truc à développer (cela me fait penser au livre "Le temps incertain" de Maurice Jeury),  et cela correspond assez bien à son caractère.(ainsi qu'au ton général de la BD) Certes phonétiquement parlant Xombul fait enfantin, mais le personnage est qu'en même fichtrement vicieux dans sa pensée et méthode. Moi, j'ai plutôt un problème avec Jal, qui s'en sort un peu trop facilement à mon gout.

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