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AIR-DEFENSE.NET

Le successeur du CdG


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Le 28 février 2002 a lieu l'appontage du premier avion étranger sur le Charles De Gaulle : un Hawkeye de l'escadron VAW112 embarqué à bord du porte-avions USS John C. Stennis. http://www.netmarine.net/aero/aeronefs/hawkeye/photo01.htm Le 10 avril 2002, un C-2A Greyhound a apponté à bord du Charles de Gaulle en Mer d'Arabie. Après une courte escale, cet appareil a été catapulté pour rejoindre au large des côtes pakistanaises l'USS John C. Stennis à bord duquel il est embarqué. http://www.netmarine.net/bat/porteavi/cdg/photo61.htm La présence simultanée du Charles de Gaulle et du USS John C. Stennis en mer d'Arabie donne lieu à la réalisation de "cross decks" d'E-2C de l'escadron américain VAW112 et de la flottille 4F. Un des Hawkeye français effectue, le 14 mars, plusieurs présentations sur le pont du Stennis avant de conclure par un appontage parfait (brin 3 pinenho..pour les amateurs…) sous la houlette d'un officier d'appontage du CEIPM Landivisiau transféré à bord du porte-avions américain pour l'occasion. L'appontage à bord du Stennis s'inscrit dans la continuité des échanges d'aéronefs et d'équipages réalisés depuis l'arrivée de la TF 473 sur zone (quelques semaines auparavant, et démontrent l'interopérabilité existant entre les porte-avions, les aéronefs et les équipages des marines françaises et américaines.

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Comme ça a été dit, le Rafale à l'époque du Touch and Go n'était pas la version complète de l'appareil, et sa centrale à inertie ne pouvait être réglée que sur le porte-avions Charles de Gaulle, pas sur les porte-avions US (c'est un problème qui a été réglé depuis, et pas seulement sur les F2 mais aussi les F1 d'après ce que j'avais compris)...

Sur les F2 uniquement.

@+, arka

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  • 2 years later...

"on a bien du mal à imaginer une situation qui rendrait maintenant le PA incontournable". Dixit un des membres de ce forum.

Sauf pour l'Iran et la Syrie, outre le problème de la permanence.

De plus, cela réduirait la vulnérabilité d'un unique PA en cas d'action navale.

Mais il faudrait qu'il ait ses avions pour réellement le justifier.

Dans le cas de la Syrie, le ravitaillement en vol est vraiment une alternative crédible (missions à 7 heures de vol).

Pour l'Iran, une base aérienne plus rapprochée mais libre totalement d'utilisation (en Somalie? au Seychelles?) constituerait une alternative crédible.Mais difficile à obtenir sauf en profitant de la faiblesse actuelle du pouvoir en Somalie ou au Seychelles. On peut croire que l'intégration de Mayotte n'est pas étrangère à l'Iran car la côte Iranienne est devenue à portée de Rafale.

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"on a bien du mal à imaginer une situation qui rendrait maintenant le PA incontournable". Dixit un des membres de ce forum.

Sauf pour l'Iran et la Syrie, outre le problème de la permanence.

De plus, cela réduirait la vulnérabilité d'un unique PA en cas d'action navale.

Mais il faudrait qu'il ait ses avions pour réellement le justifier.

Dans le cas de la Syrie, le ravitaillement en vol est vraiment une alternative crédible (missions à 7 heures de vol).

Pour l'Iran, une base aérienne plus rapprochée mais libre totalement d'utilisation (en Somalie? au Seychelles?) constituerait une alternative crédible.Mais difficile à obtenir sauf en profitant de la faiblesse actuelle du pouvoir en Somalie ou au Seychelles. On peut croire que l'intégration de Mayotte n'est pas étrangère à l'Iran car la côte Iranienne est devenue à portée de Rafale.

dza : code icao de l'aéroport de mayotte

TEH code icao de téhéran

distance 5424 km

Et c'est dans

les terres...

et on enlève  400km vu les scalp

ce qui fait moins que pour la Lybie  pour les F-111

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Distance Mayotte Bandar Abbas 4900 km, et la côte Sud de l'Iran à 4600 km.

Jouable avec des Scalp EG ou de l'AASM.Les Rafale B ont 4500 km à parcourir (Scalp) soit 10 heures de vol aller-retour.Mais il faudra 1 KC135Fr par Rafale et moins si les KC135 sont basés à Djibouti (ils ne participent pas directement à l'action).Mais on ne balancera qu'une ou deux douzaines de Scalp par jour.

Téhèran est à 1100 km du detroit d'Ormuz et comme il est hors de question d'avoir le PA dans le Golfe ou à moins de 500 km de la côte, cela nécessite de parcourir 600 km de plus.

Un Rafale Marine attaquant Téhéran à l'AASM doit faire l'objet d'un buddy refueling ce qui ne permet que des raids surprises à une douzaine de Rafale.On peut faire sans avec du Scalp mais il y en a 1 par Rafale M seulement.

Mieux vaut la surprise car le comité d'accueil sera nombreux quelques soient les qualités du Rafale avec un raid aussi faible en nombre.

L'AdA serait aussi sans doute apte à balancer du Scalp sur Téhéran avec un dernier ravitaillement au large de Masquat (Oman).

Il y a 6000 km à faire dont 5600 km pour les Rafale (très long) mais si le Scalp fait les 400 derniers km c'est jouable, le largage des Scalps se faisant au niveau d'Esfahan.

Mais il faudrait presque 1,5 ravitailleurs par Rafale (et que le Rafale puisse bien faire 12 heures de vol) mais un Rafale B porte deux Scalps.

En fait, on constate donc que concernant Téheran et s'il s'agit d'utiliser du Scalp, la Marine ne fait guère mieux que l'AdA avec un seul PA.

Par contre, pour bombarder Bandar Abbas ou la côte Sud, la Marine dépote bien plus en larguant 300 AASM par jour.  :lol:

On constate bien qu'un PA2 avec ses avions et des ravitailleurs en nombre deux ou trois fois supérieur ne serait pas du luxe.Comme un A400M fait 0,67 KC135 avec le kit ravitaillement, 50 A400M à double usage nous feraient l'équivalent de 33 KC135 de plus.

Donc, la possibilité pour l'AdA de faire des raids de 40 Rafale C/B depuis Mayotte.Et ceci pour 500 md'€ de dépenses supplementaires seulement si le kit fait 10 md'€ par avion.Mieux vaudrait donc acheter 5 A 400 de moins et en avoir mettons 45 mais tous capables de ravitaillement.

Avec 2 PA (PAN et PA2) et les A400M en ravitailleurs, on pourrait donc larguer 80 Scalps et 600 AASM sur l'Iran par jour ce qui commencerait à être sérieux.Et à leur faire assez mal au cul après une semaine.  :lol: Les Britanniques auront cette capacité avec leur 138 F35 et leur 2 PA.

De Diego Garcia Téhéran est à 5200 km et la cote sud à 3900.

Dans le cas d'une intervention franco Britannique, ça nous simplifie la tache.Une base aux Seychelles serait le pied.On aura mieux fait de proposer aux Seychelles de réintégrer la France qu'à Mayotte! ou de nous céder une île.

Moralité, il faut impérativement un second PA, 45/50 A400M et 14 A330-200 MRTT. Tous ces vecteurs de projection sont complémentaires, indissociables et primordiaux. Ce n'est pas l'un ou l'autre, ce sont les 3 programmes à ne pas négliger pour dissuader de façon plus que crédible.

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J'ai tjrs du mal a voir un PA comme outil de pur strike ... pour moi une offensive strictement aerienne sur un pays style Iran serait contre productive.

Le PA a comme interet principale l'interdiction d'une grande zone ... aussi bien air que surface voir sous marine. Accessoirement ca peut servir a de la frappe de rétorsion ... mais je n'y voit qu'un interet annexe ou ponctuel - ASMP-A surtout, assassinat ciblé, et cible symbolique -, vu la faible quantité de munition dont on dispose et le peu de vecteur. Sans parler de l'usure des équipages dans des missions de longue durée.

Si c'est pour du strike il me semble infiniment plus simple et efficace de se tourner vers la solution sous marine avec des gros SNA/SSGN et une multitude de missile de croisiere longue portée tiré a quelques milles nautiques des cotes. Et a défaut la solution surface FREMM équivalent.

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J'ai tjrs du mal a voir un PA comme outil de pur strike ... pour moi une offensive strictement aerienne sur un pays style Iran serait contre productive.

Le PA a comme intérêt principal l'interdiction d'une grande zone ... aussi bien air que surface voire sous-marine. Accessoirement, cela peut servir à de la frappe de rétorsion ... mais je n'y voit qu'un interet annexe ou ponctuel - ASMP-A surtout, assassinat ciblé, et cible symbolique -, vu la faible quantité de munition dont on dispose et le peu de vecteur. Sans parler de l'usure des équipages dans des missions de longue durée.

Si c'est pour du strike il me semble infiniment plus simple et efficace de se tourner vers la solution sous marine avec des gros SNA/SSGN et une multitude de missile de croisiere longue portée tiré a quelques milles nautiques des cotes. Et a défaut la solution surface FREMM équivalent.

J'ai tjrs du mal a voir un PA comme outil de pur strike ... pour moi une offensive strictement aerienne sur un pays style Iran serait contre productive.  =)

Cela dépend des circonstances.En représaille ou pour les empêcher de mener une attaque sur les Emirats, ou de développer leur potentiel de guerre, ou des armes nous menacant etc...

Le PA a comme interet principale l'interdiction d'une grande zone ... aussi bien air que surface voir sous marine. Accessoirement ca peut servir a de la frappe de rétorsion ... mais je n'y voit qu'un interet annexe ou ponctuel - ASMP-A surtout, assassinat ciblé, et cible symbolique -, vu la faible quantité de munition dont on dispose et le peu de vecteur.

C'est pourtant bien l'intérêt principal avec la défense air-air de zone et l'antinavire.

Un Scalp coûte 1,2 m€, une AASM, 0,1, une bombe classique moins de 10 000 euros.

Quand à la quantité de munitions, elle est celle du stock des armées aussi bien en Mica, que AASM ou SCALP ou bombes classiques.Le PA peut accomoder 500 tonnes mais être ravitaillé en munitions tous les jours ou 3 jours.

Quand à employer l'ASMP, c'est pour des cas extremes ou la France serait gravement menacée sur son territoire.

Sans parler de l'usure des équipages dans des missions de longue durée.

Pour les pilotes à 2 heures aller-retour de leurs cibles, c'est autrement moins fatiguant que 5 à 10 heures avec ravitaillement.Cela fait que chaque Rafale fait 2 ou 3 fois plus de missions par jour.

Pour le support, un PA avec cafétariat, videos, air conditionné, hopital.. et un bon lit, c'est autrement moins fatiguant qu'une base dans un désert sous tentes.Il peut faire 6 mois en mer.En plus, c'est un territoire national libre d'utilisation.

Si c'est pour du strike il me semble infiniment plus simple et efficace de se tourner vers la solution sous marine avec des gros SNA/SSGN et une multitude de missile de croisiere longue portée tiré a quelques milles nautiques des cotes. Et a défaut la solution surface FREMM équivalent.

Non, car un seul PA peut larguer notre stock complet de SCALP et d'AASM.

Les avions peuvent attaquer des objectifs mobiles comme des colonnes de blindés ou des convois, des avions au sol dispersés, etc...

Pour raser une grande usine, il faut des dizaines de bombes au but.

Un seul SSGN coûte le même prix qu'un PA*.C'est une solution en complèment, permettant l'attaque surprise et très adaptée à la Chine par exemple mais très coûteuse et avec peu de capacité de frappe.

*Voir le post sur les SNA/SNLE/SSGN

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effectivement, le PA est un outil capable de missions trés diverses et trés modulables mais il est aussi bien plus vulnérable qu'un sous marin et il faut de nombreuses années pour le remplacer........

en cas de conflit haute intensité, on peut se demander si on pourrait se permettre de le risquer ( à mon sens, seuls les USA ont de vrais moyens pour une campagne aéronavale ) contre un adversaire qui serait seulement moyen ( style Iran ou Israél pour qu'il y en ait pour tous les goûts ) 

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Pour les pilotes à 2 heures aller-retour de leurs cibles, c'est autrement moins fatiguant que 5 à 10 heures avec ravitaillement.Cela fait que chaque Rafale fait 2 ou 3 fois plus de missions par jour.

Pour le support, un PA avec cafétariat, videos, air conditionné, hopital.. et un bon lit, c'est autrement moins fatiguant qu'une base dans un désert sous tentes.Il peut faire 6 mois en mer.En plus, c'est un territoire national libre d'utilisation.

J'ai un peu mélangé mon propos entre le PA et les campagne aérienne. Evidement une "base" proche de la cible et infiniment moins couteuse en fatigue équipage et en maintenance, que de long transit, et permettrait de soutenir l'effort dans la durée a défaut d'une grosse intensité.

Pour moi une base aérienne naval et mobile est tjrs indispensable ... c'est pas pour rien que tout les pays avec influence régionale essayent de s'en doter, même si je la conçoit plus dans la logique corps expéditionnaire opération amphibie et interdiction que dans une vulgaire campagne aérienne. Disons que la plus value se situe plus dans la durée et l'espace que dans l'intensité. Pour l'intensité d'autre solution plus pertinente existent pour un cout semblable et une plus grande simplicité d'usage.

Par contre la question de la suffisance d'un PA est pour moi vraiment probématique, je ne concois pas qu'on puisse lancer une opération militaire d'envergure ... dont l'essentielle de la protection repose repose sur l'aviation embarqué, alors qu'on a qu'une coque. En cas ne serait que d'avarie, que deviendrait l'opération ... c'est le genre de jeu qu'on peu pas mettre sur pause quand ca par en couille.

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Le PA c'est aussi la canonnière du riche.

Une porte-avions qui quitte Portsmouth en avril 1982 avec sa pontée de Harriers devant les télés du monde entier c'est la manifestation tangible de la fin des espoirs argentins d'une issue raisonnable...

Un SNA qui quitte Toulon en douce pour aller marauder devant les bouches de Kotor çà a une autre portée.

Faire naviguer le CDG en mer d'Oman pour envoyer des avions sur l'A-stan c'est aussi un moyen de montrer à certains ce qui sera du domaine de l'envisageable si jamais certaines limites sont franchies.

Un PA ce sont effectivement 5 à 600 tonnes de munitions de précision qui s'affranchissent de toute contrainte territoriale et diplomatique. Cela concourt à notre capacité de dissuasion...

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Le PA c'est aussi la canonnière du riche.

Une porte-avions qui quitte Portsmouth en avril 1982 avec sa pontée de Harriers devant les télés du monde entier c'est la manifestation tangible de la fin des espoirs argentins d'une issue raisonnable...

Un SNA qui quitte Toulon en douce pour aller marauder devant les bouches de Kotor çà a une autre portée.

Faire naviguer le CDG en mer d'Oman pour envoyer des avions sur l'A-stan c'est aussi un moyen de montrer à certains ce qui sera du domaine de l'envisageable si jamais certaines limites sont franchies.

Un PA ce sont effectivement 5 à 600 tonnes de munitions de précision qui s'affranchissent de toute contrainte territoriale et diplomatique. Cela concourt à notre capacité de dissuasion...

Ce qui m'ennuyait c'est le concours de celui qui a la plus longue entre les vol AdlA avec ravito et la prestation d'un PA, en nombre de Scalp délivré ou nombre de AASM délivré. Je pense que ce calcul simpliste n'a pas grand interet, et est tres éloigné des réalités opérationnelles.

Si on assistait a une arrivée opérationnelle massive de drone d'attaque genre Neuron ou équivalent on pourrait reconsidérer la chose... Le facteur physio équipage s'effacant, mais en dehors de cela je ne vois pas grand chose de durable dans une opération nécessitant de long voire tres long transit.

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effectivement, le PA est un outil capable de missions trés diverses et trés modulables mais il est aussi bien plus vulnérable qu'un sous marin et il faut de nombreuses années pour le remplacer........

Diverses missions: Plus porte-hélicoptères, base de commando, navire de soutien et de transport, hopital flottant, PC, navire de DA etc...

Il faut 5 à 7 ans (hors R&D!) de cycle de production pour construire un SNA silencieux qui nécessite des outillages coûteux et spécifiques et une main d'oeuvre très spécialisée(ce qui limite la vitesse de production) soit plus qu'un PA qui utilise des outillages communs et une main d'oeuvre moins specialisée !

Quand à la vulnérabilité, elle doit s'apprécier par rapport aux scenarios et aux capacités

Un PA à 1500 km de la côte n'est pas forcement plus vulnérable qu'un SNA en eaux peu profondes à 100 km de la côte.

De plus, un PA balançant 10 000 bombes (évidemment ravitaillé régulièrement) n'est pas plus vulnérable qu'un des 50 SSGN (!!!) qu'il faudrait dont un pourrait être coulé vu leur nombre.

Le PA, c'est un "asset" coûteux, du tout en un, mais avec une puissance énorme en tant que navire.Notre unique PA avec une escorte du GAN de 5 frégates et 2 SNA domine toutes les marines du monde en haute mer exceptées les marines US, UK, Russe, et à un degré moindre Chinoise et Indienne.Cela ne veut pas dire que 2 ou 3 seraient inutiles dès qu'on parle d'affronter non pas des marines en haute mer mais des AdA chez elles.

Le SSGN est un super complément surtout si on doit affonter la Chine ou l'Inde où là, il vaut mieux une bonne petite frappe surprise pour dégommer du SU30 ou SU35 à terre avant d'approcher le (s) GAN(s).

L'inconvénient du PA et de trop investir dessus est simplement la vulnérabilité aux armes nucléaires ce qui est génant face à des grandes puissances ou le SNA ou bombardiers furtifs sont à privilégier (simplement, on ne peut pas se payer du bombardier furtif facilement car un programme coûterait dans les coûts de 6 PA).

en cas de conflit haute intensité, on peut se demander si on pourrait se permettre de le risquer ( à mon sens, seuls les USA ont de vrais moyens pour une campagne aéronavale ) contre un adversaire qui serait seulement moyen ( style Iran ou Israél pour qu'il y en ait pour tous les goûts ) 

Cela dépend du scénario et de la distance et des modalités d'utilisation.Un les Rafale d'un PA avec buddy refueling et SCALP peuvent frapper à 2200 km soit le PA peut se tenir à 1500 km de la côte tout en frappant à 700 km à l'intérieur.

Israël n'est pas un adversaire moyen si on considère que c'est une des 5 premières puissances mondiales en "air land battle" conventionnelle.L'Iran est bien plus faible en capacité d'action à distance et niveau technique.

Si le choix est entre la défaite et engager notre unique PA alors on n'a pas le choix.On ne s'est pas donné le choix et la redondance mais il faudra l'assumer comme les Britanniques aux Malouines.

Si on ne risque pas un PA quand on en a besoin alors à quoi sert- il?

On en fait un objet exceptionnel parce que l'on en a qu'un.On en aurait 3 ou 4 (ce que la France peut largement se payer sur le long terme dans le budget actuel sans toucher à l'AT ou au nucléaire), on aurait de la marge et on les considèrait comme des matériels plus communs.

4 PA sur 40 ans font 300 md'€ par an d'investissement annuel moyen.A mettre en regard avec les 4100 md'€ annuel d'investissement en matériel neuf (pourcentage ridiculement faible par ailleurs) et 37 000 md'€ annuel du budget défense.

Le problème est de faire admettre au CEMA et au politique que l'aéronavale est supérieure à l'AdA en projection de puissance par rapport à tous les scénarii,  et peut tout aussi bien être utilisée à terre (ce qui doit faire taire l'AT).

Le problème du PA est simplement lié à la manière de déployer notre puissance aérienne qui est le premier facteur de puissance d'une armée.

Comme le disait récemment un général Israélien de l'AT (!):" je sacrifierais volontiers une brigade pour un escadron de F16I de plus".

L'AT se fout de savoir s'il elle est appuyée par des rafale M ou C pour peu qu'il y ait le nombre promis.Mais elle gueule, si elle croit que le financement du PA se fera à son détriment ou de la capacité d'aérotransport de l'AT qu'elle utilise.Et comme les mécanismes budgétaires actuels font une péréquation absurde sur l'équipement entre armées, c'est le cas.

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Je me demande si les scénarios évoqués ici sont pris en compte quelque part chez les décideurs?

Est-ce que réellement les têtes pensantes françaises imaginent encore que la France pourrait entrer seule en guerre contre des puissances de taille de l'Iran, l'Inde, ...

Ca me semble tellement au-delà des sacrifices acceptables, genre 10% des moyens engagés perdus...

Si on doit se taper l'Iran (ce que je n'arrive déjà pas à concevoir...déjà pour l'Irak, il a fallut 8 ans de conneries politiques de la part de Saddam + un piège à con - Koweit - pour lui taper à moitié dessus et regretter d'y revenir 10 ans plus tard), ce serait en coalition et donc avec 5 GAN US et une dizaine de bases aériennes terrestres, ca changerait quoi un CDG, 2 ou aucun ?

La France (ou autre puissance équivalente), elle fait la guerre seule à des pays qui sont au-delà de la 100-150 places mondiales en terme de PIB, pas contre un pays qu'elle pourrait battre, certes, mais en y laissant un bras et une jambe.

Je sais que les militaires peuvent et doivent faire des plans d'états-majors pour tous types de crise mais vous imaginez sincèrement que quelqu'un va écrire ou dire en 2009 dans la colonne "Avantages pour le PA2: indispensable si on veut mettre une rouste à l'Iran, le Pakistan ou l'Inde"

Quand on voit la masse de moyens et le différentiel technologique entre nous et les Talibans qui sont en mobilettes et avec des Ak modèle 1973 pour faire un match nul et maintenir un niveau de pertes tolérables pour les opinions publiques, je me demande quand même si des guerres d'intensité moyenne avec des rapports de force équilibrés sont encore possibles...

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Ce qui m'ennuyait c'est le concours de celui qui a la plus longue entre les vol AdlA avec ravito et la prestation d'un PA, en nombre de Scalp délivré ou nombre de AASM délivré. Je pense que ce calcul simpliste n'a pas grand interet, et est tres éloigné des réalités opérationnelles.

Si on assistait a une arrivée opérationnelle massive de drone d'attaque genre Neuron ou équivalent on pourrait reconsidérer la chose... Le facteur physio équipage s'effacant, mais en dehors de cela je ne vois pas grand chose de durable dans une opération nécessitant de long voire tres long transit.

Que dis tu! G4lly,  :lol:

Imagines toi que l'EMA ou l'Elysée ne sont pas du tout, mais vraiment pas du tout du même avis.

C'est ce qui compte pour des professionnels: la capacité délivrée en termes quantitatifs (et qualitatifs), qui s'exprime en sorties par jour et donc aussi d'ailleurs en nombre de pilotes disponibles.

Là où les experts des armées divergent, c'est de savoir quelle capacités hors bases locales prêtées par un pays est necessaire, et comment gère-t-on les priorités budgétaires avec le reste. ;)

Sachant que cette priorité est très coûteuse et même la plus onéreuse après la dissuasion alors qu'on n'a pas trop de ronds avec la bosse budgétaire à passer.

C'est même le coeur du débat avec la défense ABM qui coûte aussi la peau du cul, car pour le reste; il y a déja accord.

Il y a eu des études sérieuses dessus récemment pour le plus haut niveau de l'Etat.

La puissance militaire réelle et donc diplomatico-militaire, dépend des capacités effectives et non symboliques.

Si on assistait à une arrivée opérationnelle massive de drone d'attaque genre Neuron ou équivalent on pourrait reconsidérer la chose... Le facteur physio équipage s'effaçant, mais en dehors de cela, on ne voit pas grand chose de durable dans une opération nécessitant de long voire très long transit.

Les longs transits ne sont pas un problème pour les ravitailleurs et pas plus que pour une compagnie aérienne faisant Paris-Los Angeles.

Le problème est bien la capacité globale.

Le drone de combat furtif fait bien partie des solutions sérieuses avec l'avantage de poser moins de problème s'il s'agit de passer par un pays sans lui demander son avis pour atteindre un pays enclavé derrière.

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Le facteur physio équipage s'effacant, mais en dehors de cela je ne vois pas grand chose de durable dans une opération nécessitant de long voire tres long transit.

J'ai (enfin) posté les recommandations de l'US Airforce pour éviter la fatigue des équipages dans le topic long range strike  :

Dans les scenarii qui nous intéressent de puissance régionale, le problème est plus l'absence de ravitailleurs à grosse capacité type A-330 MRTT ou sinon A400 m ravitailleurs en quantité que les limitations de la physiologie humaine.

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J'ai (enfin) posté les recommandations de l'US Airforce pour éviter la fatigue des équipages dans le topic long range strike  :

Dans les scenarii qui nous intéressent de puissance régionale, le problème est plus l'absence de ravitailleurs à grosse capacité type A-330 MRTT ou sinon A400 m ravitailleurs en quantité que les limitations de la physiologie humaine.

Pour une seule mission oui mais pour une succession de mission sur 15j voire 3 mois ... combien de mission peuvent enchainer les équipages monoplace ou biplace, effectuant des missions de longue durée, dans sur la longueur de l'engagement.

Si c'est comme le matériel ca chute tres tres vite avec l'usage. La maintenance d'un jet n'est pas la meme apres une mission de 4h et apres la meme mission plus le transit de 4h ... non seulement le jet n'est pas dispo pendant le transit mais la maintenance sera bien plus longue et l'équipage lui meme non dispo et plus usés.

Dans le premier cas il est probable que le tout puisse reprendre l'air quelques heures plus tard ... dans le seconde cas ... je doute qu'on soit en dessous de la tres grosse dizaine d'heures.

Ce n'est pas le tout d'enfoncer le clou sur les premiere 24h d'assaut, encore faut il soutenir l'effort de maniere a consolider les acquis sur la durée. Un adversaire motivé meme faible ne lachera pas l'affaire en 24h ... suffit de la voir le Hezbollah qui a tenu des semaines sur 30km de profondeur.

Quant a ceux qui nous dise qu'on ne peut pas être confronté a la chine ou un autre pays sérieusement équipé, on pourrait l'être indirectement, via le Soudan par exemple. On a bien été canardé par des Bielorusse en cote d'Ivoire, chose visiblement impensable dans la tete du commandement... on est pas a l'abri d'un engagement dans un conflit pourri type Tchad contre les force soudanaise ... sinoïsé. Certes on pourrait utiliser une piste d'un des pays qu'on soutien mais enclavé dans tout ce bordel y déployer des forces vraiment guerrière serait encore un enjeu diplomatique complexe et d'échange de bon procédé a la mords moi le nœuds.

Pareil avec les EAU ... sans parler d'une guerre directe avec l'Iran on pourrait voir un conflit frontalier pour les îles machin ou une grosse embrouille maritime pour les ligne d'eau territoriale. Enfin des tas de façon de faire chier sans déclencher une grosse guerre mais nécessitant des moyen militaire très localisés.

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Le porte-avions français navigue sans arme nucléaire

.

Publié le 5 août 2009, dernière mise à jour le 5 août 2009.

La France n’envoie plus d’armes nucléaires sur son porte-avions Charles de Gaulle, dans des circonstances normales, mais stocke les armes à terre, selon des responsables français.

Le Président Nicolas Sarkozy avait déclaré en mars 2008 que la France “pouvait et devrait être plus transparente en ce qui concerne son arsenal nucléaire que n’importe qui l’a jamais été.” Mais, alors que les autres puissances nucléaires ont déclaré depuis longtemps que leurs armes navales ont été débarquées ou démantelées après la fin de la Guerre Froide, une annonce similaire n’a — à la connaissance de l’auteur — pas été faite par la France.

L’annonce française marque la fin du déploiement en mer en temps de paix d’armes nucléaires à courte portée.

On ignore quand a eu lieu le débarquement ; il pourrait s’être produit il y a des années. Mais il termine un retrait mondial des armes nucléaires à courte-portée des océans du monde qui, il y a 20 ans, comprenaient plus de 6.500 missiles de croisière, missiles anti-sous-marins et anti-aériens, bombes, torpilles et charges de profondeur, britanniques, françaises, russes et américaines.

Le CDG revient à Toulon les chercher ou c'est une blague?

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ca retire un peu l'interet des ASMP-A montés sur Rafales M non ?

Çà retire surtout "un peu" de son statut au PA ... si l'armement nuke est l'exception et non la règle.

A quand les SNLE déployés seulement en cas de grise grave :lol:

La vraie question c'est pourquoi communiquer a ce propos ... quelle interet pour la Royale d'expliquer que le role nuke de notre seul PA est exceptionnel. A la rigueur qu'il n'embarque jamais d'ASMP on s'en fout mais pourquoi communiquer la dessus alors que le principe de la dissuasion est l'inverse ... la certitude que le risque est grand de se faire atomiser vite fait.

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g4lly a tout dit mais il faut que je couche mon dépit  =(

Sans nuke à 100% du temps en opération je vois pas l'intérét du PA et encore moins d'un second,

aprés si c'est de la désinformation ça colle pas trop avec le principe de dissuation,

alors c'est sans doute que les caisses sont vides.

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C'est surtout un secret de polichinelle. D'abord embarquer des armes nucléaires coûte cher. Très cher. La maintenance n'est pas faite par l'armurier du bord mais du personnel spécialisé. Se promener en tant de paix, hors crise avec des suppos à neutrons à bord équivaut à jeter l'argent par les fenêtres.

Les Russes ne mettaient pas de têtes nucléaires sur les Granit des Oscar/Antey en tant de paix. Mais les missiles avaient la capacité d'être changés pour du nucléaire qui était en dépôt à terre.

Idem, les Israéliens ne mettent pas du Popeye dans leurs Dolphins pour aller faire des ronds dans l'eau dans la Méditerrannée. Ca sert pas à grand chose, ca coute cher (procédures diverses, monitorage, personnel qualifié...). Mais (et c'est le "mais" qui est important), les Russes, les Israéliens, les Français, peuvent embarquer les armes très rapidement et en secret en cas de crise majeure. Un ASMP-A ca peut se trimbaler dans un Transall, un A-400M (un jour peut-être...), un Hercule, sous un Rafale, un Mirage, etc... Même une Frégate pourquoi pas.

En ce qui concerne le CDG, il est déjà sorti avec des armes Nucléaires à bord. Ca aussi c'est un secret de polichinelle. De toutes façons il est qualifié pour les embarquer. Mais encore une fois, en temps de paix, à quoi bon ?

Ensuite le PA c'est une permanence à la mer opérationnelle pour un pays (le notre) qui a parmi les frontières maritimes les plus étendues du monde. Et ne faisons pas d'angélisme. La situation économique mondiale, la surpopulation de cette planète (regardez l'évolution de la population mondiale sur ces 100 dernières années !) et la raréfaction des ressources (minerais, énergie fossile, vie marine, etc...) nous donnent les facteurs d'une équation qui doit nous faire prendre conscience que des conflits majeurs sont à venir.

Nous avons vécu ces dernières années une paix que l'Europe n'avait jamais connu en plusieurs siècles et à peine quelques décennies auparavant, (1875 contre les Prussiens, 1914, 1939... trois conflits à l'échelle Européenne et Mondiale en moins d'un siècle) l'Europe qu'on connu nos grands-parents et parents fut à feu et à sang, c'est encore très frais et il ne faut surtout pas oublier à quoi servent ces engins : A prévenir ou à contenir une menace qui n'est pas virtuelle.

Gouverner, c'est prévoir et Commander, ce doit être anticiper j'imagine.

 

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Le CDG n'est qu'un porte-avions de "soutien" tout comme l'étaient le Foch et le Clémenceau, ils n'ont jamais été conçus pour faire la guerre seuls, à l'inverse des PA américains. Cette doctrine qui vient de certains amiraux et pas que des politiques, est en vigueur depuis plus de 40 ans. Il faut arrêter de rêver sans les USA, aucun pays occidental n'est capable de s'opposer à des pays comme l'Iran ou la Syrie. Un second PA c'est bien au vu du coût par exemple des avions mais stratégiquement ce n'est pas vital pour notre pays. Au niveau de notre prestige, quand le CDG est opérationnel nous sommes pour l'instant la deuxième marine occidentale en capacité de puissance par contre lorsqu'il est à quai, vu le peu de frégates de premier rang et de leur modernité, que nous possédons, je pense que déjà au niveau européen nous somme au moins derrière la GB, l'Italie et l'Allemagne .

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  • pascal changed the title to Le successeur du CdG

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