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Remplacement batiments logistiques


rt58
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« L’endurance d’une force navale en opérations lointaines ne peut lui être conférée que par un train d’escadre [bâtiments de soutien, de réparation et de ravitaillement en carburant, vivres et munitions] suffisant capable d’effectuer des rotations entre le groupe déployé et un point d’appui arrière, lui-même ravitaillé par la métropole et de réaliser les réparations de matériels indispensables pour la poursuite de la mission »

La marine nationale dispose de deux pétroliers ravitailleurs type Durance, basés à Toulon aux caractéristiques similaires : la Meuse, admis au service actif en novembre 1980, et le Var, admis au service actif en janvier 1983. Longs de 157,20 mètres pour 21,20 mètres de large, ces bâtiments affichent un tirant d’eau de 8,65 mètres. Ils peuvent évoluer à 19 nœuds et leur autonomie est de 9 000 nautiques à 15 nœuds de moyenne. Leurs capacités d’emport lui permettent de fournir 1 300 tonnes de mazout, 8 400 tonnes de gazoles, 250 tonnes d’eau douce. Leur plage arrière permet d’accueillir un hélicoptère type Lynx. 160 hommes composent leur équipage.

La mutualisation de la flotte logistique, et notamment des pétroliers, est envisagée pour le renouvellement des pétroliers de la marine nationale. À l’automne 2010, le chef d’état-major de la marine confirme travailler avec plusieurs partenaires pour définir des besoins communs. La marine a « besoin de quatre ou cinq pétroliers. Nous sommes intéressés dans la définition d’un programme en commun avec un nombre suffisamment important de bateaux pour réduire les coûts unitaires. […] Comme ce type de bâtiment n’est pas armé, la convergence est plus facile à atteindre qu’avec des bâtiments armés »

La marine nationale dispose également de deux bâtiments de commandement et de ravitaillement (BCR), la Marne et la Somme.

Image IPB

Le 24 mars 2011, l’agence européenne de défense a engagé une procédure de demande d’informations sur l’externalisation du ravitaillement en mer des bâtiments des forces navales engagées dans des opérations maritimes de l’Union Européenne. Elle estime à 20 000 m3 le besoin capacitaire annuel de ravitaillement pour la seule propulsion des bâtiments (donc hors carburants pour les aéronefs embarqués).

Selon les spécifications précisées par l’AED, le pétrolier doit être en mesure de parcourir au minimum 7 000 milles nautiques à une vitesse minimale de 12 nœuds. Son tirant d’eau doit lui permettre de traverser les canaux de Suez et Panama et d’accoster dans les principaux ports (d’où une longueur maximale de 195 mètres). Sa plateforme doit lui permettre d’accueillir un hélicoptère et ses cuves doivent pouvoir alimenter les navires en divers carburants : l’un pour leur propulsion et l’autre pour les aéronefs. Les équipages doivent être agréés par les forces, formés aux procédures militaires et être en mesure d’assurer un ravitaillement de jour comme de nuit, par une mer de force 5.

Les bâtiments de la marine nationale n’accomplissent pas de missions de transport régulier de fret au profit des forces armées ultramarines ou en OPEX. Un contrat d’affrètement lie le ministère de la défense à la compagnie maritime nantaise qui met à disposition trois navires rouliers. En 2010, 13 trajets ont été effectués par ces bâtiments à destination de la Corse, des Antilles, de la façade occidentale de l’Afrique ou de l’Océan Indien (Djibouti, Réunion, Afghanistan, Abu Dhabi). Près de 45 000 tonnes de fret ont ainsi été transportées pour un coût estimé de 20,58 millions d’euros.

Les contrats liant le ministère à la compagnie maritime nantaise arrivant à échéance d’ici 2013, est envisagée la mise en œuvre d’un partenariat public-privé sur 30 ans.

« L’objectif du ministère de la Défense serait d’acquérir une capacité supérieure à celle dont il dispose actuellement pour faire face à des pics d’activité. Sur un schéma de cinq navires, l’idée serait de consacrer trois navires aux besoins des forces françaises à 80 % de leur temps tandis qu’il serait utilisé à des fins civils pendant les 20 % restant. Les deux autres navires, non indispensables en temps de paix, seraient exploités à 100 % de leur temps sur le marché commercial, mais seront disponibles dans un délai de cinq à quinze jours en cas de crise. Grâce à leur utilisation civile, ces deux navires surnuméraires ne devraient rien coûter, ou presque, aux finances publiques, tout en constituant un confortable renfort en cas de conflit majeur. Les navires de transport ne sont pas considérés comme relevant du cœur de métier, et leur emploi exclut le fait qu’ils soient employés dans des opérations de vive force, en particulier en appui direct d’une opération amphibie. C’est la raison pour laquelle ils seront armés avec des équipages non pas militaires mais civils. Pour des questions de coût, ces bâtiments ne seront placés sous pavillon français de premier rang, ce qui aurait obligé le propriétaire à recourir à des équipages nationaux placés sous la législation française. Mais devant les difficultés soulevées par l’utilisation d’un pavillon de complaisance pour des navires réalisant des missions de souveraineté, c’est finalement le pavillon français du registre international (RIF) qui a été choisi »

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Euhhh... juste un détail,  il me semble que le seul PR c'est la Meuse, les trois autres sont des  BCR... O0

Je le sais l'ami  =) ce qui faut noter c'est que l'Amirauté aimerait disposer de 5 unités c'est ça la nouveauté. ;)

Contrairement à la Meuse qui est le PR, Le Var, la Marne et la Somme étant gréés pour recevoir 45 PAX en plus, Commando/Commandant de ZM et EM, commandant de force navale et EM), donc silhouette différente de la Meuse avec bloc passerelle plus long de 8 mètres où dans ce château sont aménagés les locaux en sus...un grue de 30 t devant le PC cargaison, et les BCR sont dotés du système de transmission Syracuse II et du système d'aide au commandement.C'est pour cela qu'ils sont nommés BCR  =) 

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je ne savais pas ca, donc la mn va avoir  brave? bonne nouvelle

On n'a pas dit ça, je dis que l'Amirauté exprime un besoin de 4 ou 5 navires pour remplacer 1 PR/AOR et 3 BCR.

Par contre, il est vrai que DCNS a déjà anticipé le besoin et propose depuis Euronaval 2010 un concept BRAVE.

http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=16466.0

Cela ne veut pas dire explicitement qu'on aura 5 navires et que ce sera le BRAVE qui l'emporte.

Par contre, c'est vrai que dans la flotte annexe de soutien il y a une chiée plus dix de navires à renouveler et qu'il y a des incertitudes à tous les niveaux.

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Je viens de découvrir le HMS Unicorn de la RN donc j'ai eu une idée un peu incongru en lisant ce topic (et celui du BRAVE associé) et le cahier des charges du futur pétrolier/ravitailleurs/navire de commandement/navire atelier et de soutien technique.

Pourquoi ne pas en profiter pour en faire aussi une plate-forme aéronautique ? Vu les dessin du BRAVE, j'ai l'impression qu'il ne serrait pas impossible d'y installer une piste oblique ainsi qu'une catapulte si on décale la plupart des équipements à tribords. Le but ne serrait évidement pas d'en faire un PA2, mais juste de pouvoir y faire opérer quelques C2 (facilitant le ravitaillement vers la terre ou un autre PA) sans véritable perte capacitaire. Avec une longueur de 195m, ça en laisse 40 de plus que pour nos pétroliers actuels. L'équipage devra déjà s'occuper de la mise en œuvre de 2 ou 3 hélicoptères donc je ne crois pas que ce soit tellement plus compliquer de rajouter un C2.

Pour les missions de ravitaillement du porte-avions, la présence d'une piste permettrait de faciliter les transferts en utilisant un C2 plutôt qu'un hélicoptère. On pourrait même envisager d'y délocaliser une partie de l'entretien des rafales (enfin c'est probablement beaucoup moins valable avec le rafale qu'avec les chasseurs à piston de l'époque du HMS Unicorn) Pendant les IPER du porte-avions ou sa trop grande utilisation pour des missions de combats, il restera possible d'utiliser ce pseudo PA pour la formation d'équipage. Et quand le pétrolier sert de navire de commandement à une flotte de frégate, la possibilité d'emport d'un E2 ou de quelques (2/3) rafales peut renforcer ses moyens. La présence du C2 permettra aussi d’accélérer les liaisons entre la terre et la flotte (le pétrolier servant de Hub en recevant le C2 puis déployant un hélicoptère vers la frégate)

Quoi j'insiste un peu trop avec mes propositions loufoques pour disposer d'un autre porte-avions ?  =D

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toi tu va avoir des problèmes  :lol:

Pourtant je suis raisonnable, je ne dis pas qu'il faut convertir les 5 futurs pétroliers en PA/pétrolier, nos 4 futurs BPC en PA/BPC, commander un PA2 et acheter d'occasion un CVN américains à mi-vie pour disposer de 12 PA :oops:

Je dis juste que de se procurer un deuxième PA via une de ces solutions pourrait/devrait être envisagé. 

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le problème avec le c-2 c'est qu'il faut une grande piste, au moins celle du cdg mais au sinon je trouve que c'est une idée particulièrement bonne et pour optimiser le tout, je m'arrangerai que l'endroit ou les containers peuvent être stockés soit supprimé pour gagner de la place et les positionner sur la piste oblique pour quand elle n'est pas utilisée un peu comme pour la maquette du petit bpc a euronaval

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Je viens de découvrir le HMS Unicorn de la RN donc j'ai eu une idée un peu incongru en lisant ce topic (et celui du BRAVE associé) et le cahier des charges du futur pétrolier/ravitailleurs/navire de commandement/navire atelier et de soutien technique.

Pourquoi ne pas en profiter pour en faire aussi une plate-forme aéronautique ? Vu les dessin du BRAVE, j'ai l'impression qu'il ne serrait pas impossible d'y installer une piste oblique ainsi qu'une catapulte si on décale la plupart des équipements à tribords. Le but ne serrait évidement pas d'en faire un PA2, mais juste de pouvoir y faire opérer quelques C2 (facilitant le ravitaillement vers la terre ou un autre PA) sans véritable perte capacitaire. Avec une longueur de 195m, ça en laisse 40 de plus que pour nos pétroliers actuels. L'équipage devra déjà s'occuper de la mise en œuvre de 2 ou 3 hélicoptères donc je ne crois pas que ce soit tellement plus compliquer de rajouter un C2.

Pour les missions de ravitaillement du porte-avions, la présence d'une piste permettrait de faciliter les transferts en utilisant un C2 plutôt qu'un hélicoptère. On pourrait même envisager d'y délocaliser une partie de l'entretien des rafales (enfin c'est probablement beaucoup moins valable avec le rafale qu'avec les chasseurs à piston de l'époque du HMS Unicorn) Pendant les IPER du porte-avions ou sa trop grande utilisation pour des missions de combats, il restera possible d'utiliser ce pseudo PA pour la formation d'équipage. Et quand le pétrolier sert de navire de commandement à une flotte de frégate, la possibilité d'emport d'un E2 ou de quelques (2/3) rafales peut renforcer ses moyens. La présence du C2 permettra aussi d’accélérer les liaisons entre la terre et la flotte (le pétrolier servant de Hub en recevant le C2 puis déployant un hélicoptère vers la frégate)

Quoi j'insiste un peu trop avec mes propositions loufoques pour disposer d'un autre porte-avions ?  =D

Mis à part le coût supplémentaire (une piste oblique, une catapulte, ben voyons) alors qu'il faudrait des navires simples et pas chers, tu viens de nous faire la "démostration" , dans ce cas, de "inutilité" du C2 ; que je pense au contraire très utile comme liaison terre/mer

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Mis à part le coût supplémentaire (une piste oblique, une catapulte, ben voyons) alors qu'il faudrait des navires simples et pas chers, tu viens de nous faire la "démostration" , dans ce cas, de "inutilité" du C2 ; que je pense au contraire très utile comme liaison terre/mer

En plus le TTH-90 a une rampe pour transporter les objets lourds comme un réacteur

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le problème avec le c-2 c'est qu'il faut une grande piste, au moins celle du cdg

Le but c'est aussi (surtout ?) d'avoir une plate-forme compatible avec notre aviation et celle de nos alliés. Si on devait se contentait de l'emport de C1 ou d'alizé, ça ne coûterait pas beaucoup moins cher mais serrait beaucoup moins performant. Ce PA/ravitailleur devrait aussi servir de PA école (soit au large de la France soit à proximité du CdG en lui permettant de se concentrer sur de véritables opérations aériennes) donc accueillir des rafale et E2. Ensuite il pourrait aussi servir de transport d'avions en servant d'escale à des rafale ou des E2, s'il doit se limiter à les catapulter presque sans carburant, ça perd de l'intérêt.

Et les portiques de ravitaillements tu les mets où Arpa, à l'avant ou à l'arrière de la piste? ^^

Bah je ne sais pas, j'y connais rien en construction de bateau moi.  :lol:

Il serrait peut-être possible de les mètre juste sur la moitié tribord du navire, d'avoir des petits portiques, des démontables ou pas de portique du tout. Le CdG sert parfois de ravitailleurs pour ses frégates (en Libye il a même servis de hub en recevant par C2 des pièces détachés pour les frégates) et il n'a pas de portiques. J'avoue de pas vraiment y avoir réfléchis ni savoir à quel point ces portiques sont utiles à la missions du navire.

Mis à part le coût supplémentaire (une piste oblique, une catapulte, ben voyons) alors qu'il faudrait des navires simples et pas chers, tu viens de nous faire la "démostration" , dans ce cas, de "inutilité" du C2 ; que je pense au contraire très utile comme liaison terre/mer

Pour le coût, on ne parle que d'un seul (voir 2) navires pas des 5 futurs pétrolier ravitailleurs. Déjà avec la classe actuelle, on en a un différents des autres donc on pourrait faire la même chose pour la prochaine classe. Ce surcoût pourrait compenser (très partiellement, mais c'est pas le même prix non plus) l'absence d'un PA2 et donc se justifier.

Sinon je ne vois pas en quoi j'ai démontré l'inutilité du C2. Il a un meilleur rapport coût/performance qu'un hélicoptère. D’après mer et Marine l'utilisation d'un PA comme hub pour le ravitaillement des frégates au large de la Libye permet de réduire les délai de 10 jours à 2. Pour un ravitaillement plus lointains, ça doit être encore plus efficace. Sinon la marine envisagerait d'avoir (enfin aurait estimé ses besoins à) 3 ou 4 C2 qui pourraient éventuellement être commandé si la production est relancé (à partir du E2D comme l'USNavy l'envisage sérieusement) donc si on en as, ce ne serrait peut-être pas absurde de pouvoir s'en servir aussi sur une autre plate-forme.

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Arpa est encore plus fort que moi :

Je partais seulement d'un navire à pont plat de 200 m de long et de 32 de large avec des cheminées déportées à tribord ...

Trop fort Arpa ! :P

La Marine Nationale a besoin d'un second et véritable porte-avions mais elle n'en a pas les moyens.Elle a besoin pour sa flotte logistique de 4 navires polyvalents et surtout pas d'un AOR/PR qui se transforme en PA en un clin d’œil.

Et les seuls navires de 199 mètres à pont plat sont des porte-hélicoptères d'intervention et de commandement inter Armes avec un OVIA de hélicoptères ALAT/ADA/AVIA. 

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Arpa est encore plus fort que moi :

Je partais seulement d'un navire à pont plat de 200 m de long et de 32 de large avec des cheminées déportées à tribord ...

Trop fort Arpa ! :P

En fait j'ai l'impression que si c'est décidé à la conception (et non en modernisation) n'importe quel navire assez grand pourrait disposer d'une capacité de PA plus ou moins importante. Si on rajoute l'utilisation de catapultes électriques pouvant se brancher directement sur la propulsion (pour les navires dotés de pods électriques) donc presque sans équipements associés (contrairement aux C13 qui imposent une production de vapeur qui n'est pas de série sur les navires non nucléaires) je ne suis pas sur que le coût soit si élevé.

Sinon contrairement à tes PA/BPC, je ne parle quand même pas de s'en servir comme d'un PA de combat à la place d'un vrai PA. Un navire de ce type n'aura peut-être même pas de hangar vu qu'à part ses 2 hélicoptères (de 10 tonnes) on peut parquer les autres aéronef provisoirement sur le pont. Donc plutôt qu'un véritable hangar (avec ascenseur et capable d'abriter bien plus que 2 petits hélicos) il devrait pouvoir se contenter d'un abris (démontable ?) sur le pont. L'essentiel serrait de ne pas bloquer la piste oblique pour toujours pouvoir recevoir un avion en détresse, mais on aura jamais besoin de catapulter en urgence (surtout qu'il n'y aura pas d'avions à bord en temps normal) Bon c'est vrai qu'avec sa capacité de catapulter des rafale et des E2C, ça risque de démanger les politiques et les militaires de s'en servir comme d'un véritable PA pour donner le don d'ubiquité au CdG. Un raid de 2 rafale alors que le CdG est à l'autre bout du monde ou que la base militaire française la plus proche est à plus de 5000 km, ça peut faire réfléchir le dictateur local. De même le déploiement d'E2C dans une zone qui n'est pas censé être équipée d'AWACS pourrait surprendre.

La Marine Nationale a besoin d'un second et véritable porte-avions mais elle n'en a pas les moyens.

C'est avec ce type d'argument qu'on se retrouve sans PA2 ou avec un PA2 encore pire que ce qu'on aurait eu les moyens d'avoir. D'ailleurs si on t'écoute on refuserait actuellement le CdG qui est trop petit pour nos besoins. Cela me rappelle vraiment la situation de la RN qui ne voulait pas de petits PA comme les Clem mais n'acceptait que des PA de la classe des 50 000 tonnes avant d'obtenir 3 micro PA.
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@ARPA

Sinon contrairement à tes PA/BPC, je ne parle quand même pas de s'en servir comme d'un PA de combat à la place d'un vrai PA. Un navire de ce type n'aura peut-être même pas de hangar vu qu'à part ses 2 hélicoptères (de 10 tonnes) on peut parquer les autres aéronef provisoirement sur le pont. Donc plutôt qu'un véritable hangar (avec ascenseur et capable d'abriter bien plus que 2 petits hélicos) il devrait pouvoir se contenter d'un abris (démontable ?) sur le pont. L'essentiel serrait de ne pas bloquer la piste oblique pour toujours pouvoir recevoir un avion en détresse, mais on aura jamais besoin de catapulter en urgence (surtout qu'il n'y aura pas d'avions à bord en temps normal) Bon c'est vrai qu'avec sa capacité de catapulter des rafale et des E2C, ça risque de démanger les politiques et les militaires de s'en servir comme d'un véritable PA pour donner le don d'ubiquité au CdG. Un raid de 2 rafale alors que le CdG est à l'autre bout du monde ou que la base militaire française la plus proche est à plus de 5000 km, ça peut faire réfléchir le dictateur local. De même le déploiement d'E2C dans une zone qui n'est pas censé être équipée d'AWACS pourrait surprendre.

Depuis 2007 j'ai lu ici un peu de tout mais là je dois admettre que c'est pas mal

-Pas de hangar, donc quand on met un avion les tripes à l'air ou qu'on démonte l'électronique on le fait en plein air comme sur les MAC  Ships de 1942; c'est comme les rillettes quoi c'est meilleur à l'ancienne  =)

-des abris démontables sur le pont, il faudra déjà qu'ils résistent à des vents pouvant aller de 20 à 60 noeuds s'il y a un endroit venté sur terre c'est bien un pont de porte-avions, que çà ne gêne pas la cisrculation des zincs quand on sait que sur le Cdg les tolérances de parquage sont de 5 cm.

En plus il y aura des E2 C

-a-t-on une idée de la puissance électrique nécessaire pour une EMALS sachant quand même que ce fut un des gros soucis du Ford qui dispose quand même de deux réacteurs nucléaires.

et le reste à l'avenant

-Le dictateur local quand il verra arriver cet ersatz devant ces côtes je me demande si avant toute chose il ne va pas rigoler

Le prend pas mal mais là quand même çà fait beaucoup.

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D'ailleurs si on t'écoute on refuserait actuellement le CdG qui est trop petit pour nos besoins. Cela me rappelle vraiment la situation de la RN qui ne voulait pas de petits PA comme les Clem mais n'acceptait que des PA de la classe des 50 000 tonnes avant d'obtenir 3 micro PA.

Je n'ai jamais énoncé que l'on devait renoncer au PAN Charles de Gaulle parce que ce bateau faisait 261 mètres, j'ai toujours parlé en sa faveur parce que c'est l'outil de puissance que n'a aucune marine en Europe, c'est avec les SNLE et les SNA, ceux qui font que c'est un capital ship et qui place la France au rang de marine de premier rang.C'est un moyen de projection qui permet de placer au large d'un pays un parc d'une vingtaine d'avions pour bombarder des positions et des HTV.

C'est un outil a mettre dans la portée stratégique du grand large, c'est un outil qui nous permet l'indépendance d'agir même s'il ne fait que 261 mètres en toute liberté et souveraineté.Avec les lancements et constructions des 2 PA Foch et Clemenceau et maintenant le PAN CdG, on se donne/donnait une stratégie de moyens navals et aéronavals. 

Par contre, j'ai parlé des enseignements et des retours d'expérience sur les 10 ans de vie opérationnelle du Charles et de la chasse embarquée.

A ce titre, j'ai dit pourquoi il fallait un PA plus grand, la nécessité de l'avoir plus dimensionnant afin de faciliter la mise en œuvre des Rafale sur le pont d'envol ou dans les hangars, ou sur la plate forme élévatrice, dans les ateliers, dans les installations aéronautiques.Ces RETEX viennent dès les premières sorties opérationnelles du Rafale.Le Rafale n'a pas les dimension du SEM.

Maintenant, La Marine Nationale n'a pas envie de faire fi, sauf peut-être ceux qui ne veulent pas tenir compte des avis techniques et opérationnels.

Conclusion, le PA2 s'il était lancé il doit être nettement plus grand que le PAN pour pouvoir accueillir le nombre de 40 aéronefs prévus.

A moins, que l'on veut encore réduire le parc total de Rafale à moins de 55 avions juste pour faire des économies.

Mais un PA2 ou BPC ou PAN n'est rien s'il n'y a pas les navires de soutien logistique et d'escorte.Et là, il faut préserver les 6 SNA Suffren et les 11 FREMM et pour 2020, commencer à changer les PR/BCR par de beaux BRAVE DCNS.

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-Pas de hangar, donc quand on met un avion les tripes à l'air ou qu'on démonte l'électronique on le fait en plein air comme sur les MAC  Ships de 1942; c'est comme les rillettes quoi c'est meilleur à l'ancienne  =)

-des abris démontables sur le pont, il faudra déjà qu'ils résistent à des vents pouvant aller de 20 à 60 noeuds s'il y a un endroit venté sur terre c'est bien un pont de porte-avions, que çà ne gêne pas la cisrculation des zincs quand on sait que sur le Cdg les tolérances de parquage sont de 5 cm.

En plus il y aura des E2 C

et le reste à l'avenant

-Le dictateur local quand il verra arriver cet ersatz devant ces côtes je me demande si avant toute chose il ne va pas rigoler

Faut savoir de quoi on parle. Je ne parle que d'un pétrolier pas d'un PA. La maintenance de rafale (ou d'E2C ou de C2) n'a pas forcement lieu d'être. C'est un peu comme pour les frégates qui disposent d'une plate-forme mais pas de hangar. De même l'abri démontable sur le pont ne servirait que pour les hélicoptères quand il n'y aura pas d'avions, donc il ne devrait pas y avoir de problème de circulation des avions. Et le dictateur rira peut-être, mais pas plus qu'actuellement quand on envoie juste un pétrolier.

Maintenant si tu veux le comparer à un vrai porte-avions, c'est sur qu'il est nul, il lui faudrait au moins un hangar (et pas seulement pour 2 petits hélico) desservi par un ascenseur de la classe des 15/25 tonnes.

-a-t-on une idée de la puissance électrique nécessaire pour une EMALS sachant quand même que ce fut un des gros soucis du Ford qui dispose quand même de deux réacteurs nucléaires.

C'est une excellente question. A mon avis il faudra déjà que le pétrolier ait une propulsion électrique ce qui permettrait de n'alimenter que la catapulte pendant la phase de catapultage, vu que contrairement au Ford on n'envisage pas de s'en servir pour catapulter en continue ça ne devrait pas poser de problème. Ensuite il faudra probablement un modèle assez spécifique avec par exemple une course de 150 m (plutôt que les 100 prévus pour le Ford) et se limiter à une masse max de 24 tonnes (et non 36 comme sur le Ford) ce qui devrait fortement réduire la puissance nécessaire. Mais c'est sur que le choix de la catapulte est assez dimensionnant. Pour certains petits PA à catapulte de la seconde guerre mondiale, la catapulte pouvait consommer jusqu'à 50% de la puissance du navire alors qu'on parlait d'avions beaucoup plus petit (mais aussi de PA beaucoup plus petit)

Le prend pas mal mais là quand même çà fait beaucoup.

Je m'en doute, mais je trouve ça marrant de voir qu'il ne faudrait pas forcement grand chose pour disposer d'une sorte de PA. Quand on voit que certains constructeurs proposent de "véritables" PA à peine plus cher qu'un BRAVE, je me dis que c'est peut-être à réfléchir. Malheureusement je doute qu'on ait véritablement les moyens de le faire sur un forum.

j'ai toujours parlé en sa faveur parce que c'est l'outil de puissance que n'a aucune marine en Europe, c'est avec les SNLE et les SNA, ceux qui font que c'est un capital ship et qui place la France au rang de marine de premier rang.

Enfin il n'y a aucun mérite quand on voit ce qu'ont les autres pays. L'aéronavale française est la deuxième du monde avec à peine 5% de la puissance de la première (et encore 5% je suis gentil avec un PAN plus que deux fois moins puissant que les 10 CVN mais on pourrait aussi compter un unique PA contre 10 CVN et autant de porte-harrier de la même taille que notre PA) et le pire c'est que la troisième aéronavale est peut-être même celle du Brésil qui se base sur nos restes (le foch) et des warbird (E1 sortis du désert et A4 qu'elle pourrait avantageusement remplacer par nos SEM en cours de retrait) mais doit quand même être aussi crédible que les autres (à un seul PA doté soit de Harrier obsolètes soit de Su33 limités aux missions air-air et en cours de renouvellement)

En fait n'importe quel PA catobar équipé d'E2C et d'une poignée de rafale nous placerait au deuxième rang. Si on disposait d'une seconde plate-forme on serait indiscutablement la deuxième puissance aéronavale vu qu'on ne passerait plus du deuxième au dernier rang au rythme des IPER. Enfin dernier c'est assez méchant vu qu'avec des BPC pouvant être équipé d'une vingtaine d'hélicoptères combat on dispose d'une aéronavale relativement puissante (probablement capable de tenir tête à la thaïlandaise qui est pourtant une aéronavale à "aîle fixe embarqué" et peut-être même face à d'autre aéronavale)

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Si tu veux mettre un hangar sur le pont en plus d'une piste oblique, tu devrais plutôt partir de (gros) navires marchands sous contrat de location , pour y adapter un système de type ARAPAHO

http://www.globalsecurity.org/military/systems/ship/arapaho.htm

Car sur un Brave, une fois crée un piste oblique puis un hangar démontable ...les portiques sont passés par dessus bord...

Pour le dictateur ... Une Fremm c'est déjà un raid de 8 rafales equipés de scalps...

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Enfin il n'y a aucun mérite quand on voit ce qu'ont les autres pays. L'aéronavale française est la deuxième du monde avec à peine 5% de la puissance de la première (et encore 5% je suis gentil avec un PAN plus que deux fois moins puissant que les 10 CVN mais on pourrait aussi compter un unique PA contre 10 CVN et autant de porte-harrier de la même taille que notre PA) et le pire c'est que la troisième aéronavale est peut-être même celle du Brésil qui se base sur nos restes (le foch) et des warbird (E1 sortis du désert et A4 qu'elle pourrait avantageusement remplacer par nos SEM en cours de retrait) mais doit quand même être aussi crédible que les autres (à un seul PA doté soit de Harrier obsolètes soit de Su33 limités aux missions air-air et en cours de renouvellement)

En fait n'importe quel PA catobar équipé d'E2C et d'une poignée de rafale nous placerait au deuxième rang. Si on disposait d'une seconde plate-forme on serait indiscutablement la deuxième puissance aéronavale vu qu'on ne passerait plus du deuxième au dernier rang au rythme des IPER. Enfin dernier c'est assez méchant vu qu'avec des BPC pouvant être équipé d'une vingtaine d'hélicoptères combat on dispose d'une aéronavale relativement puissante (probablement capable de tenir tête à la thaïlandaise qui est pourtant une aéronavale à "aîle fixe embarqué" et peut-être même face à d'autre aéronavale)

C'est une question de volonté politique et non de mérite, certes une marine océanique cela se mérite mais il faut s'en donner les moyens pour en disposer

Comme le souligne ma signature en bas de page de ma présentation.

"Pour avoir une marine, il faut la vouloir beaucoup et la vouloir longtemps".

Donc il est question de stratégie de moyens et de stratégie de se donner les moyens navals et aéronavals, certes la France n'a qu'un seul PA mais elle a fait un effort de continuer dans en avoir UN comme le font maintenant les anglais avec le maintien et la construction de 2 CVF pour leur future Marine Royale.Les autres grands de ce monde veulent aussi disposer de PA et les font construire pour être crédible sur la scène internationale et pour peser à l'avenir en géostratégie des mers et des océans.

Ainsi si la France veut maintenir son rang et continuer à être présente de façon permanente, elle se doit de se donner les moyens à hauteur de ses hautes ambitions internationales, ainsi cela passe par le fait qu'elle doit lancer une stratégie et une politique des grands bateaux...Pour cela, elle a le Maître d’œuvre idéal DCNS et les chantiers adéquats pour lancer dans le cadre du politique sectorielle navale un second PA, 4 navires polyvalents ravitailleurs, 3 rouliers pour la logistique et voir si elle doit aussi sortir de nouveaux navires de soutien type bâtiment atelier polyvalent BAP Jules Verne, bâtiment de soutien mobile BSM Rhin, ....

Ainsi dès les arbitrages pris et les grandes lignes de sa politique navale lancée, la France aura donc un plan de charge pour ses chantiers et un processus d'acquisition pour la Marine cliente d'un second PA, d'un quatrième BPC, de 4 navires pétroliers polyvalents, et d'une flotte de 3 à 7 navires axillaires de soutien au profit des navires de premier rang et de combat.

Par ailleurs, elle peut très bien le faire dans une cadre de soutien à l'export puisque des puissances régionales navales veulent renouveler leur parc de ravitailleurs comme le Canada, le Brésil, l'Australie ou l'Afrique du Sud. Elle peut très bien le faire dans le cadre d'une incitation à l'export et une facilitation de vente export...par exemple, proposer de faire en commun avec les Brésiliens, les 2 PA.Donc on peut par effet de confiance et dynamique commerciale, vendre 36 Rafale Marine à Rio.

Mais c'est la doctrine d'emploi de l'intervention à distance de nos frontières et donc on porte le conflit hors de nos contrées avec les PA/BPC et les missiles de croisière.C'est une stratégie de puissance à mer et de frappe dans la profondeur décidée depuis longtemps avec les nouvelles dotations équipementières et les nouvelles doctrines d'emploi.Missile de croisière à changement de milieu, MdC aéroportés, missiles de croisière sur navire de surface.Mais pour cela et pour aller loin il faut les navires annexes et auxiliaires tout aussi indispensables qu'un BPC ou PA car s'en eux point de pérennisation et persistance au large si on n'a pas les munitions, l'eau, la nourriture ou les pièces de rechanges de nos matériels.

Donc il faut hiérarchiser nos flottes nos besoins nos parcs tout en se concentrant sur l'essentiel de nos besoins et non sur des hypothétiques constructions navales dont la Royale n'en veut point. ;)     

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Ce qui est intéressant surtout dans le projet du BRAVE de DCNS c'est que ces unités pourraient aussi compléter les capacités de projection des BPC grâce à leur conception permettant d'embarquer une compagnie blindée, (ou si besoin jusqu'à 4 Tigre, ou encore deux TTH90 + 2 Tigre au vu la taille du pont et des hangars hélicos).

Il y a aussi la capacité "PC interarmées" qui serait sas doute une reprise du système de mission des BPC

Les braves pourraient aussi embarquer plusieurs dizaines de commandos pendant plus d'1 mois, avec leurs embarcations ECUME.

Décidément ces navires par leur bien plus grande polyvalence que les actuels "ravitailleurs" Somme et Var sont indispensable au nécessaire développement de nos capacités de projection lointaine.

   

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