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Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale


Manu
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http://fr.news.yahoo.com/afp/20080623/tfr-defense-securite-restructuration-f56f567.html

Hervé Morin annonce la création de onze "bases de défense" expérimentales

PAU (AFP) - Le ministre de la Défense Hervé Morin a annoncé lundi à Pau la création dès 2009 de onze "bases de défense" expérimentales, symboles de la réforme des armées engagée dans la foulée du Livre blanc de la défense.

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"Il s'agit d'une révolution copernicienne", a assuré M. Morin, précisant que cette "expérimentation débutera cet été et s'achèvera en juillet 2009 pour une généralisation à partir de la fin de l'année 2009".

A terme, en 2014, "les bases de défense seront au nombre de 87, soit 78 sur le territoire métropolitain, dont 5 à Paris, et 9 outre-mer", a précisé le ministre.

Elles compteront en moyenne 300 personnes affectées au soutien de 2.800 militaires et doivent permettre de rationaliser les fonctions d'appui aux unités dans le cadre de l'objectif d'inverser le ratio forces de soutien/forces opérationnelles, actuellement de 60% pour les premières, 40% pour les secondes

Annonçant la liste des onze bases expérimentales, M. Morin a indiqué qu'elles seront à "dominante armée de terre" à Clermont-Ferrand, Marseille, Laudun, Valence, La Valbonne et Rennes, armée de l'air, à Avord, Nancy et Creil et marine, à Brest. La onzième sera la base "interarmée" permanente de Djibouti.

La réforme de la Défense, a souligné M. Morin, représente "un effort sur six ans qui devrait permettre de dégager 2 milliards d'euros par an" au profit des forces opérationnelles et de l'équipement des armées, dont le budget sera porté de 16 à 18 milliards d'euros annuels.

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C'est quoi une Base de Défense plus précisément ?

Le principe de Base de Défense

La modernisation de la Défense va entrainer une évolution des conditions de soutien des unités qui sera organisé sur le principe de « Base de Défense » regroupant l’ensemble des activités existantes sur un même bassin de vie. Cette évolution est l’occasion d’interarmiser et de mutualiser les fonctions de soutien et d’administration générale.

Qu’est-ce qu’une Base de Défense ?

La Base de Défense (BdD) est à l’échelon local l’unique formation administrative de la défense, qui regroupe l’ensemble du personnel militaire et civil présent dans un secteur géographique donné, ce secteur pouvant recouvrir une ou plusieurs communes proches les unes des autres (rayon de 30 km).

La BdD a pour mission essentielle d’assurer l’administration générale et le soutien commun des formations implantées dans son secteur de responsabilité administrative.

La BdD comprend :

- le commandant de la base de défense ;

- les services (soutien santé, opérationnel, administratif, technique et logistique, communication) ;

- des formations et unités plus ou moins importantes (régiment, école, état-major, mais aussi centre de stockage et d’approvisionnement ou relais isolé de télécommunications) qui sont toutes administrativement rattachées à la base.

Comment fonctionne une Base de Défense ?

Le commandant de la Base de Défense dirige l’action des services de la base afin de permettre aux formations qui lui sont administrativement rattachées de remplir au mieux les missions qui leur sont données par leur chaîne fonctionnelle.

Ses responsabilités s’exercent donc sur les fonctions d’administration et de soutien au profit de la totalité des formations stationnées dans son aire de responsabilité. Il dépend hiérarchiquement de la chaîne spécifique en charge du soutien.

Le commandant de la BdD n’est donc pas l’autorité d’emploi de ces formations qui relèvent de leur chaîne opérationnelle / métier propre. Il a en revanche vocation à être le point de contact unique de la défense vis-à-vis de l’environnement et des institutions civiles locales.

En dehors des responsabilités territoriales qu’il exerce, le commandant de la BdD a des relations contractuelles avec les commandants des formations d’emploi, en vue de leur fournir le meilleur soutien répondant à leurs besoins.

Les services de la Base de Défense sont organisés pour répondre aux besoins des formations. Leur structure est normée, même si les effectifs peuvent varier d’une BdD à l’autre, en fonction de l’importance et du nombre des formations à soutenir (volume moyen estimé à environ 300 personnes pour une BdD type à 2 800).

Ils sont généralement implantés dans l’emprise principale du secteur, auprès du commandant de la BdD, mais certaines cellules peuvent être réparties ou délocalisées dans d’autres implantations pour un meilleur service de proximité (cas des points d’alimentation dans chaque emprise importante).

Les formations de la Base de Défense (régiments, bâtiments de la marine, bases aériennes, écoles, hôpitaux, centres d’essai…) disposent en propre des seuls services nécessaires à leurs besoins spécifiques. Ceux-ci seront renforcés à leur demande, prioritairement à partir des services de la BdD de rattachement, pour faire face aux échéances majeurs (projection, entraînement…).

Lorsque cela s’avérera nécessaire, des cellules des services de la BdD seront colocalisés avec les formations pour faciliter leur fonctionnement courant.

Source : http://www.defense.gouv.fr/modernisation/les_grands_chantiers/rgpp_defense/principales_mesures/creation_de_bases_de_defense/le_principe_de_base_de_defense

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On sait ce que vont devenir les Cie "base et soutien"? Si on les supprime, une bonne partie des Rgts passent à des effectifs tournant entre 800 et 1000, soit des gros bataillons, et ne gardent en fait quasiment que leurs effectifs projetables, le reliquat non projetable étant fait des malades, congés, bleus en formation, stages et quelques permanents.

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On sait ce que vont devenir les Cie "base et soutien"? Si on les supprime, une bonne partie des Rgts passent à des effectifs tournant entre 800 et 1000, soit des gros bataillons, et ne gardent en fait quasiment que leurs effectifs projetables, le reliquat non projetable étant fait des malades, congés, bleus en formation, stages et quelques permanents.

Pendant la seconde guerre mondiale, les allemands ont réduits les effecifs, la compagnie est passé à 80 hommes, malgrés cela, la puissance de feu n'a pas bouger d'un iota.

C'est peut étre un tournant dans la structure millitaire.

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Là n'est pas la question: je parle des effectifs de Base-soutien que je souhaiterais voir réduites et mutualisées au profit de la base de défense (1 seule CBS peut aussi bien faire l'administratif de plusieurs régiments). L'effectif du régiment, c'est-à-dire l'effectif commandé par le colonel deviendrait, ce qui est souhaitable, presque purement opérationnel et le dit colonel se verrait déchargé d'une bonne partie de la paperasse. Faudrait aussi un petit changement culturel pour faire dégager les 50 formulaires qu'il faut remplir pour obtenir une caisse de balles ou aller pisser. mais j'ai cru comprendre que c'était en cours.

Petit chiffre ne passant: dans le DSI hors série 3, on trouve un chiffre d'1,4 milliards d'euros d'économie réalisés d'ici à 2012-2013 grâce à la convergence des divers SIO des armées (10 pour l'AdT - notamment SICF, SIR, SIT, MARTHA, ATLAS- le SIC21 pour la Royale, le SCCOA pour l'AdA, le SICA pour l'interarmée) via le Socle Technique Commun. S'il s'agit d'une économie annuelle, c'est proprement hallucinant.

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Est il possible qu'une fois modernisée, et "ammaigrie" de l'administratif, l'armée reaugmente ses effectifs (10000-15000): en gros on repart sur des bases saines...?

Ces éffectifs sup partant à l'operationnel "pur" (infanterie, legion,...) ce qui augmenterait les capacitées de projection de quel niveau comparativement au projet LB?

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Quelques précisions de Morin in Maville.com, 25/06/08,

"Une semaine après que le président de la République a présenté le Livre blanc sur la Défense, et à la veille d'un débat sur ce même thème devant l'Assemblée nationale et le Sénat, le ministre de la Défense, Hervé Morin, nous a accordé une interview exclusive.

Les armées coûtent cher. La professionnalisation, engagée voici une douzaine d'années maintenant, était-elle une erreur ?

« Non, mais il faut tirer les conséquences de la professionnalisation sur les structures du ministère. L'effort de professionnalisation effectué par la Défense a été énorme, mais il n'y a pas eu de remise en cause des structures, ni de réorganisation de l'administration générale et du soutien hérités du XXe siècle, sinon du XIXe siècle. Un chiffre démontre les efforts que nous avons à effectuer : en France, 60 % des ressources humaines sont consacrées à l'administration générale et au soutien, 40 % aux forces opérationnelles. Le ratio est exactement inverse au Royaume-Uni. Pour nous rapprocher du modèle de l'armée britannique, la seule comparable à la nôtre, nous allons densifier les implantations. Nous allons créer des bases de défense, où l'on va concentrer tous les moyens liés aux ressources humaines, à l'alimentation, au transport, à la logistique... Elles assureront au profit des forces opérationnelles toutes ces fonctions de soutien et elles seront mutualisées. Très important : le responsable de la base de défense n'aura aucune autorité sur les unités opérationnelles. »

Quel impact pourrait avoir cette réforme sur Toulon ?

« Toulon est bien entendu destinée à être une immense base de défense. La vocation militaire du Var est une vocation militaire majeure. Il y aura des bases de défense dans le Var. »

Le Var restera donc le premier département militarisé de France ?

« Probablement. »

Selon le président de la République, l'armée n'a pas vocation à faire de l'aménagement du territoire. Quand on voit une ville comme Toulon, coupée en deux par une énorme base navale, ne faut-il pas pourtant parler d'aménagement du territoire ?

« On a une mission : assurer la sécurité des Français et assurer les intérêts de la France. Que l'institution défense se préoccupe de la reconversion des sites qui seront touchés par des mesures de restructuration, c'est normal. Dans un certain nombre de cas, limités, nous allons donc déroger au modèle de réorganisation pour intégrer la dimension de l'aménagement du territoire. »

Quand vous décidez de retarder certains programmes navals, vous remettez pourtant en question cet aménagement du territoire ?

« Oui, mais on ne peut pas construire des équipements uniquement en fonction de plans de charge d'entreprises. On doit quand même d'abord et avant tout assurer au pays une capacité opérationnelle, une capacité militaire globale qui impose que, en effet, il y ait à la fois les bâtiments de surface nécessaires, mais aussi des équipements pour l'armée de terre, des équipements nécessaires à l'aéromobilité, que nous ayons des équipements pour l'observation, etc. La problématique de DCNS, on la retrouve chez tous les industriels. En tant que ministre de la Défense, je suis chargé de réfléchir aux équipements nécessaires pour que notre armée puisse remplir son contrat opérationnel. La priorité absolue est de remplacer l'aéromobilité. Les Puma et les Transal sont usés jusqu'à la corde. Le second point important est que nous menons un combat considérable à l'exportation. Je suis constamment à l'étranger, à travers le monde, pour défendre les produits français, et notamment ceux de DCNS. L'engagement du président de la République de nous accorder des crédits extra-budgétaires pour financer les équipements nécessaires qui arrivent en livraison et les exportations devraient nous permettre de trouver un plan de charge suffisant pour les entreprises et leurs sous-traitants. »

Le Livre blanc a annoncé une baisse des effectifs de 54 000 personnes. Il y a malgré tout un besoin de renouvellement du personnel. Ne craignez-vous pas que cette image quelque peu négative de l'armée crée des difficultés de recrutement alors que le marché de l'emploi est tendu ?

« Si la situation de l'emploi continue à s'améliorer, les armées connaîtront la même problématique que tous les pays qui ont retrouvé le plein-emploi. A côté de ça, nous sommes toujours le premier recruteur de France. 30 000 départs, mais 30 000 recrutements par an. On va augmenter un petit peu le niveau des départs au travers de mesures d'incitation. Nous avons un plan d'accompagnement social qui est quasiment arbitré. Un plan extrêmement dense, comprenant de la formation, de la mobilité, des aides au départ, des pécules. On retrouve peu ou prou le même dispositif que celui existant au moment de la professionnalisation en 1996. Par ailleurs, nous avons fait modifier quelques dispositifs législatifs pour favoriser les emplois réservés. Le Premier ministre a donné comme consignes que 1 000 emplois par an soient réservés à des militaires ou des personnels civils dans les autres fonctions publiques. Bien entendu, il nous appartient de gérer ça avec intelligence. Il nous appartiendra d'organiser des départs tout en conservant les compétences, les qualifications, les technicités dont nous avons besoin pour nos armées. »

Le Livre blanc met l'accent sur l'importance du renseignement. Cela veut-il dire, à l'image de ce qu'a fait la Grande Bretagne, que vous allez lancer une grande campagne d'embauche d'« espions » ?

« On va effectivement augmenter les effectifs de la DGSE et des moyens de renseignement. De plusieurs centaines de personnes. »

Que répondez-vous aux personnels civils de la Défense qui affirment que cette restructuration des armées, ces baisses d'effectifs vont servir à financer le retour de la France dans l'Otan ?

« Le retour dans l'Otan est la conséquence d'une situation existante. Nous sommes toujours membre de l'Alliance atlantique depuis sa création. Nous participons à toutes les opérations depuis 1989. Nous en commandons. Nous sommes le 5e contributeur de l'Otan. Et nous le faisons sous la réserve que l'Europe de la défense se construise et trouve un nouvel élan. Si nous voulons que l'Alliance atlantique soit moins américaine, il faut en faire partie. Il faut aussi que l'Europe de la défense se construise pour que nous puissions peser plus dans la structure. Les Européens ont compris que l'un allait avec l'autre. Que l'Europe de la défense avait sa place. Que l'Alliance atlantique avait sa place. »

Ce retour dans l'Otan, alors que l'armée française réduit sa voilure, ne risque-t-il pas d'être mal compris ?

« Avoir une armée de terre à qui on assigne comme tâche de projeter 30 000 hommes sur un arc de crise qui va de l'Atlantique jusqu'à l'océan Indien, plus 5 000 sur un théâtre secondaire, plus 10 000 au titre de la défense du territoire ; assigner à l'armée de l'air de projeter 70 avions de combat, ce que nous n'avons jamais projeté depuis 1945 ; assigner à la Marine d'être capable de pouvoir déployer des moyens amphibies et un groupe aéronaval : ce n'est pas être une armée de second plan. C'est s'assigner comme fonction de rester une puissance militaire. On avait auparavant un contrat de 50 000 hommes, un contrat virtuel parce que inatteignable physiquement et financièrement. Nous passons à un contrat qui reste ambitieux et que nous pourrons remplir à l'issue des deux lois de programmation militaire. »

L'une des principales opérations de l'Otan à l'heure actuelle se déroule en Afghanistan. Quelle est la situation des forces françaises ? La victoire est-elle envisageable ?

« La victoire ne peut pas être uniquement militaire, car sinon elle n'existera pas. Ce que nous faisons en Afghanistan, ce n'est pas uniquement pour l'Afghanistan, mais aussi pour notre propre sécurité. Avant septembre 2001, ce pays était un des foyers majeurs du terrorisme. Et le terrorisme, ça nous concerne directement. Donc on a besoin d'avoir une stratégie globale : développement économique, institutions, gouvernance, formation de la police et de l'armée. Ce que nous voulons, et qui est un des grands succès français, c'est l'afghanisation. C'est-à-dire mettre en place les moyens pour que, au début de l'année prochaine, l'Afghanistan, sur certains secteurs, puisse prendre en main sa propre sécurité. »

En Afghanistan, la France déploie des avions de l'armée de l'air et de la Marine. Il y a une volonté affichée dans le Livre blanc de parler d'un parc unique de 300 avions de combat. Est-ce la mort annoncée de l'aéronautique navale en tant que telle ?

« Je suis très attaché à l'aéronavale. Les 300 avions de combat, c'est ce qui était prévu de longue date : 234 pour l'armée de l'air, le reste pour la Marine. Qu'on réfléchisse en termes de capacité opérationnelle globale, c'est tout à fait naturel et normal. En revanche, je suis attaché à maintenir la spécificité aéronavale. »

Pierre-Louis Pagès

Var-Matin"

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Des éléments de réflexion ... et de débat ...

LesEchos.fr, 25/06/08,

"Finances publiques : sévère réquisitoire de la Cour des comptes

Les magistrats de la rue Cambion jugent très incertaines les hypothèses du gouvernement pour un retour à l'équilibre des comptes publics en 2012. Ils s'inquiètent de poids de la dette publique qui menace l'avenir des systèmes de solidarité publics. 

Il n'y a pas que la Commission européenne à s'inquiéter des comptes publics de la France. La Cour des comtes aussi. Dans son rapport sur "la situation et les perspectives des finances publiques" remis au Parlement avant le débat d'orientation budgétaire pour 2009, les Sages de la rue Cambion estiment que les hypothèses du gouvernement pour un retour à l'équilibre des comptes publics en 2012 paraissent très incertaines.

Avec un déficit public (Etat, sécurité sociale et collectivités locales) de 2,7% du PIB en 2007, après 2,4% en 2006, "la dette publique ne manque évidemment pas de s'alourdir", a expliqué le premier président de la Cour des comptes, Philippe Séguin.  "Aujourd'hui en France, tout actif occupé a sur ses épaules un endettement de 47.000 euros, qu'il devra bien rembourser, lui et ses enfants", a-t-il insisté. La charge des intérêts de la dette représente à elle seule "2.000 euros par an et par Français employé", une charge qui "réduit à néant nos marges de manoeuvre" et menace l'avenir des systèmes de solidarité publics, a-t-il martelé. Cette charge des intérêts se montait en 2007 à plus de 50 milliards d'euros, soit l'équivalent du déficit public, en augmentation de 12% par rapport à 2006.

Alors que la France n'était quasiment pas endettée en 1980, le niveau de la dette publique est passé à 40% du PIB au début des années 90 puis à 50% au début des années 2000. "Maintenant, nous dépassons pour la cinquième année consécutive le seuil de 60% fixé comme limite maximale par le traité de Maastricht", a déploré Philippe Séguin, regrettant que les périodes de forte croissance n'aient pas été mises à profit pour réduire cet endettement, comme chez les plupart des partenaires européens de la France.

Car "cette dégradation des comptes (...) ne résulte pas d'une croissance économique insuffisante" en France, qui s'est établie dans "une honnête moyenne en Europe", un peu au-dessus de 2% par an en moyenne, a relevé Philippe Séguin. "Notre déficit est structurel et un affaiblissement de la conjoncture", comme le redoutent actuellement nombre de prévisionnistes pour 2008 et 2009, "risquerait de le refaire passer au-delà de la limite des 3%" du PIB autorisée par le programme de stabilité européen, a-t-il averti. (source AFP)"

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"Les 300 avions de combat, c'est ce qui était prévu de longue date : 234 pour l'armée de l'air, le reste pour la Marine. "

Faux. Il était prévu - rappelons le une fois encore - 380 avions dont 300 en ligne pour l'AdA, et 60  pour la Marine (3 flotilles de 14-15 et le reste en réserve).

Soit 440 avions au total.

C'est une réduction drastique, attendue, pas forcément si catastrophique si l'on intègre les autres besoins, à condition que la dispobibilité, la maintenance, les armements soient au rendez-vous.

234, c'est le nombre de Rafale prévus pour l'AdA.

Ce qui m'inquiète un peu, c'est la facilité avec laquelle le MinDéf énonce des contre-c=vérités.

Pour qu'un autre nous explique dans 15 ans qu'il a toujours été prévu d'avoir 100 avions en ligne?

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Tout se jouera sur le .... soutien

300 en parc 270 en ligne => usure acélérée gestion du parc à flux tendu

Il va falloir augmenter fortement la dispo et les moyens affectés à la maintenance aux stocks de pièces détachées sans parler de la formation des équipages sur avion omnirôle

bref une rationnalisation séduisante et salutaire mais qui aura un coût non négligable avec pour corrolaire qu'il faudra remplacer plus tôt des avions qui voleront plus...

Si les avions ne volent pas plus (dispo sous le seuil vertueux des 75%) çà voudra dire que l'on aura 180 avions en état de vol...

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Carte militaire: Fillon promet 320 millions d'euros de subventions aux communes les plus touchées

[26/06/2008]

PARIS (AP) -- Quelque 320 millions d'euros seront consacrées à des subventions d'investissements pour les communes dont le budget sera fortement déséquilibré par la réorganisation de la défense, a annoncé jeudi François Fillon.

Le Premier ministre, qui ouvrait le débat organisé à l'Assemblée nationale sur le Livre blanc de la défense, présenté le 17 juin par Nicolas Sarkozy, a promis «un large dispositif d'accompagnement» pour les communes touchées par les fermetures et transferts d'unités avec «pour objectif principal la création de nouveaux emplois».

Les communes les plus touchées «feront l'objet d'un accompagnement personnalisé» sous la forme de «contrats de site» ou de «conventions d'aménagement».

«Un dispositif de soutien au financement des communes dont le budget sera fortement déséquilibré est également prévu: 320 millions d'euros de subventions d'investissements y seront consacrés», a ajouté M. Fillon.

Le Premier ministre a confirmé que les marges dégagées par la réorganisation des armées «seront intégralement réinvesties au profit de la condition du personnel, et surtout du budget d'équipement, qui passera de 15,5 milliards d'euros en 2008 à 18 milliards d'euros par an en moyenne pour la période 2009-2020». AP

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Vous connaissez le hervé Morin belge ?  :lol: Pieter de  Crem : http://www.rtlinfo.be/news/article/143252/--Une+arm%C3%A9e+belge+plus+combative+!

Quand on pense qu'en belgique les syndicats de militaires s'inquiètent des nouvelles missions qui vont leur être confiées car trop dangereuses  :lol: on se dit qu'en france on ne devrait pas trop se pleindre.

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A méditer ...

Le Point.fr, 27/06/08

"Plus de 1.250 milliards d'euros de dette pour la France"

La dette publique de la France (État, sécurité sociale et collectivités locales) a augmenté de 41,1 milliards d'euros au premier trimestre par rapport au trimestre précédent et s'établissait à 1250,6 milliards d'euros au 31 mars, a annoncé vendredi l'Insee. "Exprimée en pourcentage du PIB, la dette se situe approximativement à 65,3 %, en hausse de 1,4 point par rapport au trimestre précédent", indique l'Institut national de la statistique.

Le programme de stabilité européen fixe à 60 % du produit intérieur brut la limite autorisée d'endettement public pour un État-membre de l'Union européenne. Fin 2007, la dette publique représentait 1209,5 milliards d'euros, soit 63,9 % de la richesse nationale. Durant le premier trimestre, la dette de l'État a augmenté de 35,8 milliards d'euros pour atteindre 965,8 milliards. "Cette hausse, habituelle au premier trimestre, s'explique en partie par un programme d'émissions de titres concentré sur le début d'année ; la trésorerie de l'État augmente dans le même temps de 18 milliards", indique l'Insee.

57,4 milliards de dette pour la sécu

La dette des organismes divers d'administrations centrales (ODAC, agences de l'État comme l'ANPE, Météo-France, etc.) diminue de 2 milliards d'euros pour s'établir à 95,4 milliards, en raison notamment de la reprise par l'État de la dette de Charbonnages de France (2,4 milliards), établissement public officiellement dissous le 1er janvier dernier. La dette des collectivités locales baisse, quant à elle, de 3,6 milliards d'euros, "une baisse du même ordre de grandeur que celle enregistrée au premier trimestre de 2007", précise l'Insee. Au 31 mars, elle se monte à 132 milliards d'euros.

La dette des administrations de sécurité sociale augmente en revanche nettement, de 10,9 milliards d'euros, pour s'établir à 57,4 milliards. "Cette augmentation, qui succède à une baisse au trimestre précédent, s'explique notamment par un effet de consolidation", selon l'Insee. L'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) avait émis à la fin de l'année dernière des titres à court terme, souscrits par l'État. L'Acoss a remboursé l'État début 2008 au moyen d'un emprunt bancaire."

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Citation : A méditer ...  Le Point.fr, 27/06/08

"Plus de 1.250 milliards d'euros de dette pour la France"

Et oui ça grimpe en fleche depuis 2002.... =D Après un pétit effort c'est réparti, c'est ce que l'on appelle sans doute l'excellence de gestion... =D

Notez que la dette réelle est d'environ 50% plus basse, une fois déduits les avoir financiers déténus par l'Etat, mais ça fait moins peur aux foules...

citation : La dette des administrations de sécurité sociale augmente en revanche nettement, de 10,9 milliards d'euros, pour s'établir à 57,4 milliards. "Cette augmentation, qui succède à unbaisse au trimestre précédent, s'explique notamment par un effet de consolidation", selon l'Insee. L'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) avait émis à la fin de l'année dernière des titres à court terme, souscrits par l'État. L'Acoss a remboursé l'État début 2008 au moyen d'un emprunt bancaire."

C'est quoi ce tour de pase passe....?

Etat des dettes de l'Etat vis-à-vis de la Sécurité Sociale...

http://www.snamer.fr/snadossiers/secu.pdf

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il me semble qu'en terme de dette publique la France n'est pas la mauvaise élève de l'Europe. car il me semble que la dette publique de l'Angleterre est plus élevé que la Notre. Sans parler de celle de l'Italie (100% du pib) et de l'Allemagne qui est autant endetté que nous ( en Tenant compte qu'ils ont un plus gros PIB)

certes, c'est une grosse dette mais tous les pays industrialisés sont endetté, et il me semble que le japon est le pays qui est le plus endetté parmi les pays industrialisés avec une endettement de 129% du PIB.

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il me semble qu'en terme de dette publique la France n'est pas la mauvaise élève de l'Europe. car il me semble que la dette publique de l'Angleterre est plus élevé que la Notre. Sans parler de celle de l'Italie (100% du pib) et de l'Allemagne qui est autant endetté que nous ( en Tenant compte qu'ils ont un plus gros PIB)

certes, c'est une grosse dette mais tous les pays industrialisés sont endetté, et il me semble que le japon est le pays qui est le plus endetté parmi les pays industrialisés avec une endettement de 129% du PIB.

Oui, mais il ne faut pas le dire.... O0 Tu vas leur casser la baraque.... =D Je t'explique :

"Déficit de la Sécu" (au passage organisé...) => baisse des prestations => mutuelles pour compenser => exonération de cotisations (pouvoir d'achat, compétitivité et toussa) => nouveau déficit => nouvelle baisse des prestations => encore plus de mutuelles (il faut bien compenser) => et ainsi de suite, etc, etc... ; arrivée prévue sur "privatisation de l'assurance maladie"...

Au niveau du poids sur le PIB ça ne changera rien (aux USA le poids santé  /PIB est le double et d'ailleurs identique en termes dépenses publiques en % PIB) mais l'Etat sera moins endette et on aura ouvert un marché inmense...

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C’était hier, à l’Assemblée nationale. Un débat était organisé, débat sans vote, débat d’information et d’échange donc, sur le Livre blanc consacré à la défense et à la sécurité nationale. Entre toutes les missions qui incombent à élu du peuple, celles qui concernent la défense de la Nation sont évidemment parmi les plus importantes. En outre, la redéfinition de l’outil militaire engagée par le nouvel exécutif intéresse au plus haut point les députés français. Ceux ci, on le sait, ne sont pas que députés, exception hexagonale, mais aussi maires, ou bien présidents de conseils généraux, ou régionaux, ou autre chose encore par la grâce du cumul des mandats. Les conséquences du redéploiement militaire sur l’aménagement du territoire sont majeures et ne peuvent donc que passionner nos parlementaires.

Naïvement, on se dit donc qu’un débat sur l’armée devant des élus  du peuple à la fois nationaux et locaux ne peut qu’attirer la foule des grands jours. Or, que lit-on dans les dépêches d’agence daté de la journée d’hier? AFP, 19h33: « François Fillon s’est efforcé jeudi d’apaiser les craintes des élus locaux devant la suppression attendues de bases et de régiments, promettant 320 millions d’euros pour les communes affectées (...) Le premier ministre s’exprimait devant une petite trentaine de députés (sur 577). » Notons que la parenthèse est de l’auteur de la dépêche. Reflète-t-elle une certaine désapprobation?

http://blogs.rtl.fr/aphatie/index.php/post/2008/06/27/Hier-il-manquait-93-des-deputes-dans-lhemicycle-27/06

Et voilà nos élus !

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Limitation des activités des réservistes pour faire des économie.

http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2008/07/exclusif-les--1.html

et on s'étonne maintenant que le livre blanc prévoit une réforme de la réserve militaire, avec surement moins de réservistes au final !!!

tout ets bon pour faire des économies on dirait...

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Les armées s'estiment maltraitées par Sarkozy

LE MONDE | 02.07.08 | 13h17  •  Mis à jour le 02.07.08 | 15h34

Annoncée mardi 1er juillet par la présidence de la République, la démission du général d'armée Bruno Cuche, chef d'état-major de l'armée de terre, a brusquement fait passer la fusillade de Carcassonne, dimanche 29 juin, du statut de fait divers particulièrement dramatique à celui d'affaire beaucoup plus politique : elle est de nature à alimenter le malaise grandissant au sein de l'institution militaire depuis la publication du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale.

DES RÉDUCTIONS DRASTIQUES

Le général Cuche, 60 ans, avait déjà envisagé son départ dimanche soir. Les propos très durs tenus à son encontre et envers l'institution militaire par Nicolas Sarkozy ont achevé de le convaincre. En se rendant lundi à Carcassonne pour rencontrer les victimes et leurs familles, le chef de l'Etat, manifestement exaspéré, a montré du doigt le chef d'état-major de l'armée de terre et les officiers qui l'accompagnaient, en déclarant, selon plusieurs témoins : "Vous êtes tous des amateurs, pas des professionnels !"

Cette apostrophe a été très mal ressentie par le général Cuche, explique son entourage. L'intéressé a cependant précisé, mardi soir, que sa décision n'est pas liée au Livre blanc sur la défense mais aux "dysfonctionnements" que révèle selon lui le drame de Carcassonne. L'annonce de son départ a provoqué des remous, à un moment où les réformes en cours sont durement ressenties. Elles se traduisent en effet par des réductions drastiques d'effectifs (54 000 postes supprimés) et des fermetures de régiments.

Les termes du communiqué de l'Elysée annonçant la démission du général Cuche ont accentué le trouble. Nicolas Sarkozy, est-il indiqué, "entend que les armées tirent toutes les conséquences (du drame de Carcassonne) quant à leur organisation et leur fonctionnement".Simultanément, le ministre de la défense, Hervé Morin, a annoncé avoir demandé au chef d'état-major de l'armée de terre, "sans attendre les conclusions des enquêtes judiciaire et de commandement (sur la fusillade), de lui proposer, à titre conservatoire, des sanctions immédiates pour les responsables impliqués dans les dysfonctionnements constatés".

Reflétant les conversations téléphoniques entre officiers et sous-officiers, mardi, un général résume ce qu'il croit être un état d'esprit dominant : "Comment peut-on, à partir d'une grave faute individuelle aux conséquences dramatiques, jeter ainsi l'opprobre sur toute une collectivité ? Faut-il comprendre que les 350 000 militaires sont une bande de branquignols qui font n'importe quoi ? Les gens se sentent insultés par cette mise au pilori collective. Comment voulez-vous, après cela, expliquer aux militaires que le président a raison sur le Livre blanc ?"

Si personne ne conteste que des sanctions devaient être prises après l'affaire de Carcassonne, les propos présidentiels sont apparus comme une provocation, et la démission du général Cuche - une sanction déguisée, puisqu'elle a été acceptée par Nicolas Sarkozy -, comme une mesure disproportionnée. Mardi, les députés de la commission défense de l'Assemblée nationale, présidée par l'UMP Guy Tessier, ont rendu hommage au "courage" du général.

Les réactions à la décision du ministre de la défense de demander des têtes avant le résultat des enquêtes internes sont tout aussi vives. "C'est un coup de menton, une surenchère d'Hervé Morin pour ne pas apparaître laxiste aux yeux de l'Elysée, décrypte un colonel de l'armée de terre, mais à la base, les gens risquent d'être écoeurés par ces méthodes."

Plusieurs responsables militaires mettent en garde en privé contre les risques d'une escalade dans la dégradation des relations entre le pouvoir politique et l'armée. Le Livre blanc avait déjà provoqué de vives tensions ; un groupe d'officiers généraux avait, le 19 juin, publié un article critique dans Le Figaro, sous le pseudonyme de "Surcouf".

Le chef de l'Etat avait très mal pris ces commentaires - pourtant modérés -, et le ministre de la défense avait ordonné une enquête interne pour découvrir l'identité des "coupables", vite assimilée à une chasse aux sorcières. M. Sarkozy avait alors décidé d'observer ce qu'un général qualifie de "grève des signatures", autrement dit de ne signer ni les promotions dans l'ordre de la Légion d'honneur à l'occasion du 14 juillet, ni les nominations au sein des armées prévues au conseil des ministres de mercredi 2 juillet.

FAIT RARISSIME

Sur les conseils de son entourage, il a finalement renoncé à ce geste de mauvaise humeur qui risquait d'être ressenti comme une véritable insulte par les militaires : le général Elrick Irastorza, actuel major général (numéro deux) de l'armée de terre, devrait donc bien être confirmé comme le successeur du général Cuche. Il est cependant probable que ce dernier n'obtiendra pas le poste prestigieux de gouverneur des Invalides, qui devait lui être attribué après sa retraite, fin août.

La démission d'un chef d'état-major est un fait rarissime dans l'histoire des armées. Deux précédents existent, ceux des généraux Jean Lagarde (en septembre 1980) et Jean Delaunay (en mars 1983), tous deux anciens chefs d'état-major de l'armée de terre, qui avaient mis fin à leurs fonctions après avoir contesté le budget de la défense. Le départ de Bruno Cuche, relève un général, est "un quitte ou double : il faut que le président Sarkozy et Hervé Morin comprennent qu'il s'agit d'une décision destinée à ramener un peu de sérénité dans les armées. Sinon, ajoute-t-il, la crise de confiance envers le pouvoir politique va empirer, et personne ne sait jusqu'où les choses peuvent aller"...

Laurent Zecchini

Article paru dans l'édition du 03.07.08

=> à plus de 50 ans, le Nabot de Neuilly aux Ray Ban se comporte toujours comme un gamin égocentrique, capricieux, colérique et ivre de pouvoir. Son comportement me fait penser à celui de certains tyrans de cités de la Grèce antique. Vous avez été plus de 53% à l'avoir voulu, nous l'avons tous maintenant pour encore 4 ans... au minimum. Plus de temps qu'il n'en faut pour faire des dégâts tout azimut et nous ridiculiser encore un peu plus sur la scène internationale.

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DAR, le problème c'est qu'on avait le choix entre un gamin égocentrique qui voulait faire des réformes économiques nécessaires et une cruche ignare et autoritaire qui voulait... qui voulait quoi au juste? Faire des réunions participatives pour nous demander? Je ne regrette pas mon choix (les réformes on les a, même si l'Armée aurait pu être mieux traitée) mais je suis déçu par l'homme qui est un nain sur le plan humain.

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1) Le Monde n'est pas franchement pro-NS. De même qu'une bonne partie de la presse qui relaie abondamment cette affaire. Chirac cultivait le silence et la discrétion. Mitterrand était ... de gauche (un avantage donc, pour de nombreux journalistes) ...

2) Le général Cuche a déclaré : "je m'élève contre l'exploitation orientée et falacieuse de ma démission, qui me navre et me consterne (.... J'ai présenté ma démission au ministre uniquement parce que j'estimais qu'en tant que chef militaire je portais le responsabilité de ces graves dysfonctionnements qui ont malheureusement abouti à ce drame humain". Que croire ? Les interprétations des journalistes qui ont intérêt à faire monter la sauce ou la déclaration publique du général Cuche ?

3) Morin a déclaré : "J'étais présent, il vaut mieux arrêter de raconter n'importe quoi. Ce qu'a visé le président de la République en disant 'tout ça n'est  pas responsable' ou 'tout ça n'est pas professionnel", ce n'était pas l'institution (militaire), c'était le fait divers en lui-même".

4) Un paradoxe : les généraux de l'armée de terre se désolent de la réformes de LB ... et la jugent en même temps "nécessaire" ...

En ces temps troublés, je pense qu'il faut rester prudent. NS n'est pas un "doux", c'est sûr : il est rude, brutal, cassant. Caractère ? Orgueil ? Peut-être ... Mais c'est surtout bien médiatisé. Car je connais peu d'hommes politiques, et même de généraux, qui n'aient ni caractère ni orgueil, ni emportement ... Chirac, Mitterrand savaient être, dans leurs mauvais jours, très, très durs ou cassants. Mais ça ne paraissait pas à l'image, ça restait confidentiel ... Autre époque, autres moeurs ... Un certain De Gaulle fut détesté d'une bonne partie de l'institution militaire : avant guerre pour ses idées iconoclastes, après guerre pour ses réformes (eh oui, il y en avait déjà ...), puis pour sa politique de décolonisation, et enfin pour l'indépendance de l'Algérie en particulier. A l'époque, ça se réglait autrement : tout en silence et dans la discrétion (mais encore plus brutalement : généraux mis au placards, officiers en taule), ou alors ... carrément par des tentatives  de putsch (Alger, attentats OAS) ...

Aujourd'hui, franchement, c'est en grande partie du psychodrame médiatique et médiatisé ... Dans une semaine (voire moins), on en parle déjà plus. Car surtout, il y a derrière tout ça une excellente exploitation médiatique.

En clair, le mélange "bavure de militaires en direct à la TV" + "drame humain touchant de nombreux civils, dont des enfants" + "intervention musclée et précipitée de NS" + "démission inattendue d'un haut gradé" + "proximité de réformes douloureuses toujours en cours" + " contexte latent de déprime des militaires et remise en cause de régimenst et de traditions" + "tensions et arbitrages budgétaires" + "meutes de journalistes soudainement intéressés par la chose militaire" = beaucoup, beaucoup, beaucoup de bruits = maximum d'audience et de vente papier = cocktail explosif ... Une telle matière, ça mérite une bonne exploitation journalistique. et tout le monde en joue (y compris NS).

Alors, évidemment, tout n'est pas faux dans cette affaire (la réaction brutale et inadapté de NS notamment ... si elle vraie ...). Mais ce qui fait mal, en réalité, c'est surtout que ce soit médiatisé, rendu public. Si toute cette affaire (et les affaires dans l'affaire) étaient restées dans les antres profondes de la Grande muette, il n'y aurait pas cette consternation. Hélas, en cette occasion, tout le monde regarde l'armée ... Et ça fait encore plus mal car c'est l'honneur des hommes qui est en cause.

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+1 Aleskandre.

Bien sûr que Sarkosy est complètement givré. Il est très, très, gravement malade. Mais qui ne l'est pas à ce niveaux? Pour avoir cotoyé des dirigeant d'entreprise relativement haut placé je peut vous dire que beaucoup - pour ne pas dire la plupart - sont de graves psychopates.

Mais faut arrêter avec ce politiquement correct forcené qui exige que tout le monde soit des clones policés (socialiste si possible)

De plus, le coup de gueule était mérité pour au moins deux raisons:

- le très grave incident qui s'est produit,

- l'état de mauvaise organisation et la mauvaise adaptation où l'armée a été conduite.

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MOUAIS

Relativisons le côté médiatique voulez-vous. Le prisme déformant des blogs est assez réducteur. En clair tout le monde s'en fout de la démission du CEMAT. Demain ce sont les premiers départs en vacances.

Non ce que révèle une fois de plus cet épisode c'est le mode de fonctionnement du président.

Il n'entend pas se faire emmerder par quiconque

les profs, les militaires...

Il a décidé une action pour les armées qu'elles l'appliquent sans barguiner point barre.

Le reste c'est de la littérature de gare Carcassonne dramatise et populise un conflit qui est avant tout un "conflit social banal" entre les armées et leur chef qui s'apparente au conflit au sein de l'EN

des missions

des moyens financiers

des hommes

Le schéma est TOUJOURS et ENCORE le même

les missions ne diminuent pas

les moyens financiers stagnent

le potentiel humain diminue

Les armées vivent en plein aujourd'hui ce que connaissent les administrations civiles de l'Etat un plan social.

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