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Les Frégates de la Royale


Berkut
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Floreal et MSC SUSANNA à quai , vue d’en haut ; suis pas loin de la vérité  GPS

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Bilan de la tempête ,  au moins quatre   navires marchands et non des moindre ont rompu leurs amarres sous des rafales de 168 km/h selon Mer et Marine du 17 octobre

-  le MSC INES a dérivé jusque dans le canal d’accès

https://www.vesselfinder.com/fr/vessels/MSC-INES-IMO-9305714-MMSI-356112000

-   le MSC SUSANNA a dérivé ,  fort possible que ce soit celui là qui ait percuté la FS Floréal amarrée au quai du terminal passagers  je pense

https://www.vesselfinder.com/fr/vessels/MSC-SUSANNA-IMO-9290543-MMSI-371466000

-    le BOW TRIUMPH a dérivé et échoué sur un banc  de sable

https://www.vesselfinder.com/vessels/BOW-TRIUMPH-IMO-9669902-MMSI-258804000

-     le MS New York échoué

https://www.vesselfinder.com/fr/?imo=9461465

-     le Maritime Newanda échoué

https://www.vesselfinder.com/fr/vessels/MARITIME-NEWANDA-IMO-9302798-MMSI-371047000

http://www.africadaily.co.za/index.php?option=com_k2&view=item&id=1118:weather-service-in-line-of-fire&Itemid=940

256290flo2.png

Alors se pose encore la question de la tenue des navires amarrés à quai exposés à des vents décostant de cette intensité  ,

Le dossier afcan évoquait cette problématique pour les porte conteneurs géants , on en a déjà parlé il me semble .

http://www.afcan.org/dossiers_techniques/pc18000.html

En tablant sur le fichier calcul de Hervé BAUDU( Forces de pression dues au vent sur les œuvres mortes 90°à 50 nœuds) et  pour des vents de 90 nds -168 km/h - 47m/s,  appliqué a un fardage d’un MSC SUSANNA ou INES ( 10000 m² )  on arrive à des efforts  avoisinant les 1000 t .

J’ignore le nombre et  type d’aussières   utilisées  (en pointe/garde et traversière ) sur ces navires mais en tout état de cause , simple ,double  ou triple elles ont rompu cf l’arrière  du MSC INES

565362flo5.png

Plan d’amarrage d’un gros navire GNL

468411flo8.png

https://assets.publishing.service.gov.uk/media/59400114e5274a5e4e000239/MAIBInvReport13_2017.pdf

https://en.wikipedia.org/wiki/Mooring_(watercraft)

Type d’aussière DYNEEMA légères à haute résistance

« Heavy Marine: Faster Ropes. Mooring.

The trend towards larger ships like LNG carriers, oil tankers, bulk carriers and container carriers, has resulted in mooring lines being specified with a higher breaking load. Traditionally,steel-wire mooring lines have been used. But with the larger, heavier ships, these lines have become too heavy and difficult to handle. Conventional synthetic mooring lines made of nylon and polyester are also too bulky and heavy. Mooring lines made with Dyneema® have proven to be a very workable solution. They are much lighter and easier to handle than other types. They are as strong as steel-wire lines of the same diameter, yet they are less than one-seventh the weight. Furthermore, they are about 60% of the diameter and 30% of the weight of equally strong polyester or nylon lines”

http://www.pelicanrope.com/pdfs/DyneemaSK75_Tech_Sheet.pdf.

Pour information les calculs d’amarrage de nos navires militaires prennent en compte des vents traversiers de 60 nds à 10 m

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il y a 25 minutes, ARMEN56 a dit :

Alors se pose encore la question de la tenue des navires amarrés à quai exposés à des vents décostant de cette intensité  ,

[...]

J’ignore le nombre et  type d’aussières   utilisées  (en pointe/garde et traversière ) sur ces navires mais en tout état de cause , simple ,double  ou triple elles ont rompu cf l’arrière  du MSC INES

Pour information les calculs d’amarrage de nos navires militaires prennent en compte des vents traversiers de 60 nds à 10 m

Je crois qu'on n'arrivera jamais à avoir une tenue des navires dans toutes les conditions de vent possible : en effet, si les aussières tiennent ce seront alors les bites de quai ou du navire qui céderont, etc etc au fur et à mesure des renforcements éventuels.

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il y a 19 minutes, true_cricket a dit :

Je crois qu'on n'arrivera jamais à avoir une tenue des navires dans toutes les conditions de vent possible : en effet, si les aussières tiennent ce seront alors les bites de quai ou du navire qui céderont, etc etc au fur et à mesure des renforcements éventuels.

entièrement d'accord

se poser cependant la question du choix du bon fusible ( aussière bitte navire /quai ) s’agissant de navires potentiellement dangereux ; chimiquier ( cas du bow triumph ) , GNL  ou nuk civil - mili ( PA ; charge rupture aussières = 80 tonnes )....non ?

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il y a 18 minutes, ARMEN56 a dit :

entièrement d'accord

se poser cependant la question du choix du bon fusible ( aussière bitte navire /quai ) s’agissant de navires potentiellement dangereux ; chimiquier ( cas du bow triumph ) , GNL  ou nuk civil - mili ( PA ; charge rupture aussières = 80 tonnes )....non ?

Actuellement, le fusible est l'aussière, si je me souviens bien des réglements OMI. Probablement pour une raison de coût de remplacement plus faible. Quand aux charges de ruptures, je ne m'en souviens plus '^^

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Le 29/10/2017 à 14:44, ARMEN56 a dit :

 

Le 29/10/2017 à 14:39, true_cricket a dit :

Actuellement, le fusible est l'aussière,

je sais ; on ne peut pas non plus faire arracher le pont ou le quai ....:unsure:

 

Est-il possible de quadrupler (voire quintupler) les gardes/pointes/traversières, si les bites sont "surdimensionnées" pour encaisser l'effort de traction ?

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Avoir des aussières quadruplées voir quintuplées exige des bites surdimensionnées ou des bites en grand nombre c'est encombrant ... notamment sur le navire lui même

(d'ailleurs la Marine en est consciente elle tend à réduire le nombre d'hommes d'équipage sur ses bâtiments)

bon je me casse j'ai piscine =>=>=>=>

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Le soucis n’est pas dans la tenue intrinsèque de la bitte d’amarrage , mais dans son raccordement à la structure navire avec , dans ces hypothèses hautes là , de très gros impacts vers les attaches poutre et on ne parle pas de peau mais d’éléments vitaux ( hiloire , barrot , lisse …etc)  . Comprendre déjà ce que suppose comme renforcement structure un croc de remorqueur d’un bollard pull de 200 tonnes , c’est conséquent sur les épaisseurs , le maillage ….etc Alors vouloir faire la même chose pour des bittes d’amarrage de navire commerce ou guerre dans l'hypothèse d'efforts hors norme supposerait donner une priorité exclusive à cette fonction là , ce qui n’est pas le cas dans la gestion intelligente des compromis .

D’ailleurs les valeurs d’efforts sont  indiquées pour éviter de faire des conneries

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il y a 8 minutes, ARMEN56 a dit :

dans l'hypothèse d'efforts hors norme supposerait donner une priorité exclusive à cette fonction là

La question que je me pose est de savoir si le coup de vent était prévu.  Par ce que dans ces cas là, on peut aussi mouiller les pioches.   

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il y a 12 minutes, Fusilier a dit :

 Par ce que dans ces cas là, on peut aussi mouiller les pioches.

et quand les pioches dévissent on peut aussi soulager avec la propulsion me semble ce kavait essayé de faire le cdt du tk bremen ....du vécu :unsure:

il y a 10 minutes, pascal a dit :

(force des rafales, orientation du vent, effet de site ...)

Le "Charles" peut il faire escale n'importe où ? dans le prévisionnel ces hypothèses là sont forcément prise en compte par l'amirauté ...

 

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Le ‎29‎/‎10‎/‎2017 à 14:39, true_cricket a dit :

Actuellement, le fusible est l'aussière, si je me souviens bien des réglements OMI. Probablement pour une raison de coût de remplacement plus faible. Quand aux charges de ruptures, je ne m'en souviens plus '^^

Si le vent te déborde du quai tu peux toujours appeler des remorqueurs pour te pousser contre le quai. A Toulon ça arrive souvent que les officiers de quart appel le PC base naval pour demander des pousseurs surtout quand tu fait du dégazage de cuve est que tu n'as aucune possibilités de manœuvre . Un BPC c'est retrouver dans les parc à moule de la rade après avoir rompu ses amarres l'officier de quart avait larguer les  2 ancres mais rien n'y a fait il a continué de chasser.   

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il y a 22 minutes, Scarabé a dit :

Un BPC c'est retrouver dans les parc à moule de la rade après avoir rompu ses amarres l'officier de quart avait larguer les  2 ancres mais rien n'y a fait il a continué de chasser.   

vu le fardage ... avec 50/60 noeuds de mistral, cela se conçoit

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Il y a 9 heures, Scarabé a dit :

Un BPC c'est retrouver dans les parc à moule de la rade après avoir rompu ses amarres l'officier de quart avait larguer les  2 ancres mais rien n'y a fait il a continué de chasser.   

C’est vrai qu’on en avait déjà parlé …… je reste quand même dubitatif sur le fait que les deux pioches de 8 tonnes n’aient pu stopper la dérive sauf si nature du fond inadapté aux croches . Ceci dit les frégates avec moins de fardage présentent peu de risque de rompre leurs aussières , et puis elles sont beaucoup plus manoeuvrantes;

Quels avaient  été les enseignements de ce coup de Mistral/BPC ;

-    révision des dotations d’aussières et leur échantillonnage qui découlent de règles de classe , en l’occurrence ici le BV via nombre d’armement, et non des règlements MN ?

-    réflexion globale amirauté sur la tenue à l’amarrage des grosses unités par grand vents ?

-    astreinte DP renforcée ?

……etc

 

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Il y a 10 heures, Scarabé a dit :

Si le vent te déborde du quai tu peux toujours appeler des remorqueurs pour te pousser contre le quai. A Toulon ça arrive souvent que les officiers de quart appel le PC base naval pour demander des pousseurs surtout quand tu fait du dégazage de cuve est que tu n'as aucune possibilités de manœuvre . Un BPC c'est retrouver dans les parc à moule de la rade après avoir rompu ses amarres l'officier de quart avait larguer les  2 ancres mais rien n'y a fait il a continué de chasser.   

Dans l'histoire que j'ai entendu, c'est le mouillage (peu après la rupture des aussières, donc sur un navire qui dérivait déjà) qui a évité l'échouement, et limité l'impact à un parc à moules.

 

il y a une heure, ARMEN56 a dit :

Quels avaient  été les enseignements de ce coup de Mistral/BPC ;

-    révision des dotations d’aussières et leur échantillonnage qui découlent de règles de classe , en l’occurrence ici le BV via nombre d’armement, et non des règlements MN ?

-    réflexion globale amirauté sur la tenue à l’amarrage des grosses unités par grand vents ?

-    astreinte DP renforcée ?

……etc

Modification du plan d'amarrage. Le Tonnerre était à ce moment là accosté au quai pétrolier du Lazaret (côté la Saint-Mandrier) qui disposait de moins de retex que les quais de Toulon.

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  • 4 weeks later...
Il y a 17 heures, Fusilier a dit :

la La Motte-Picquet  en mission Grand Nord au delà du cercle polaire 

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Deux lignes de mouillage en acier HR calibre 43 sur 7 maillons de 30 m  avec ancre AC14 de 2.8 tonnes , lignes saisinées sur bosses Guerigny à l’ancienne

-  Ligne principale dans l’axe

-  Ligne secondaire latérale

Deux guindeaux à axes verticaux effort de dérapage aux barbotins de 20 t

4 bittes doubles de 315 mm

on devine le piton de remorquage de 45 peint en blanc proche de l'écubier ppal

C'EST MAGNIFIQUE !

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il y a 21 minutes, clem200 a dit :
il y a 28 minutes, Fusilier a dit :

Ca c'est du langage marin, incompréhensible pour les non initiés :biggrin:

C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases

c'est clair comme de l'eau de source tas de terriens ! :tongue:

Citation

Le guindeau est un treuil à axe horizontal qui permet de virer et dévirer la ligne de mouillage. Un moteur électrique ou hydraulique entraîne un barbotin dont les empreintes ont la forme des mailles. Un frein à bande permet de contrôler le défilement et de bloquer la ligne de mouillage. La vitesse moyenne réglementaire pour virer ou dévirer une ligne de mouillage est d’ environ 10 mètres par minute soit un maillon toutes les 3 minutes. Sur certains guindeaux, une poupée peut être associée au treuil pour virer les aussières. Un levier de couplage et embrayage barbotin / treuil permet alors de passer de la fonction mouillage à celle d’amarrage. Le stoppeur est l’organe qui permet de reprendre l’effort de l’ancre au mouillage et de soulager ainsi les contraintes exercées sur le guindeau. Une partie massive articulée vient se bloquer sur une maille (figure 2). A son poste de mer, l’ancre est assurée par un câble appelée saisine. Pour des navires de tonnages moyens, la tension de la ligne de mouillage peut être également reprise par un simple câble ou un croc à échappement bridé par un ridoir appelé bosse Guérigny. Enfin l’écubier est une pièce martyre en fonte qui assure la liaison entre le pont et le bordé ainsi que le logement pour l’ancre une fois hissée à son poste de repos. Au mouillage, une grille amovible, la tape d’écubier, vient obstruer cette ouverture qui empêche du personnel de monter à bord. Un garde-corps évite au personnel circulant sur la plage avant de venir tomber dans l’écubier.

Non mais

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il y a 57 minutes, Fusilier a dit :

Ca c'est du langage marin, incompréhensible pour les non initiés 

Explication

La fonction de la  bosse est de tenir ( saisiner ) la chaine navire au mouillage . L’ajustement du corpus normatif sur la classe BV tend progressivement à remplacer les bosses par des stoppeurs ( concept navire civil )

629435bosses.png

Bosse de Jeanne D’arc

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Les établissements de Guérigny faisaient partie intégrante de la Marine Nationale jusqu’à 1969

un peu d'histoire

http://www.ville-guerigny.fr/Histoire-et-Patrimoine.html

 

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