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Nanas au combat


Tancrède
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On 12/25/2016 at 7:22 PM, Kiriyama said:

Le Marianne actuel aborde le thème du féminisme, et avec un article sur la frontière entre féminin et féminin. Personnellement j'ai du mal avec ce dogme voulant que les hommes et les femmes soient quasiment identiques. On essaie de plus en plus de brouiller les différences entre les deux, alors qu'en fait les différences ne sont pas nécessairement un mal. Beaucoup y voient une forme de hiérarchisation (ou la femme serait considérée comme inférieure) alors qu'en fait je ne vois pas ça comme ça.

Plus les mouvements féministes expliquent être aussi d'une certaines façon des hommes (vu que selon elles il n'y a pas de vraies différences), plus j'ai le sentiment qu'elles se sentent inférieures. Ce qui est idiot. "On ne ne naît pas femme, on le devient" disent certaines, comme si c'était une sorte de relégation d'être une femme.

Je ne sais pas si vous comprenez ce que je veux dire...

:huh:

Il y a un débat, censément ridicule (et qui l'a été pendant longtemps, tant que le bon sens et l'acceptation de données accumulées depuis le début du XXème siècle faisaient partie de la réflexion) mais aujourd'hui bien réel, et pas dominé par les auspices de la logique, sur ce point particulier qui est en fait consubstantiel des différentes "écoles" féministes dominant actuellement: savoir si les différences hommes femmes sont essentiellement génétiques (très contestable), essentiellement socio-culturelles (encore plus contestable), ou, plus logiquement, un mélange nature-culture dont on essaie de déterminer l'ordre de grandeur des proportions. Cette dernière position, aussi vague et encore difficilement déterminable avec exactitude soit-elle, devrait logiquement être un point de départ commun pour tous les chercheurs, mais c'est très loin d'être le cas, et ça tend en fait à être de plus en plus une position lourdement contestée, et dans certains cas, nombre de chercheurs (particulièrement vrai dans les mondes anglo-saxon et scandinave où le "feminisme institutionnel" a acquis des positions dominantes dans les cercles universitaires et médiatiques) se sont retrouvés mis à l'index, voire complètement ostracisés, pour avoir commis le crime de s'en tenir aux données existantes. L'exemple bien connu dans ce domaine est celui de Lawrence Summers, ancien chef économiste de la Banque Mondiale et membre du gouvernement Clinton qui, devenu président de l'Université d'Harvard, s'est retrouvé au coeur d'une polémique qui a mené à sa démission forcée, parce qu'il avait, lors d'un déjeuner (dans un cadre informel, donc), émis une hypothèse pour expliquer l'importante différence de représentation hommes-femmes dans les "tenures positions" (le haut de la hiérarchie des enseignants, avec un poste à vie: l'équivalent d'une chaire.... Avec plus d'avantages et un statut plus élevé) des universités et instituts de recherche dans les domaines des sciences exactes. Nul sexisme dans sa position, juste un résumé des données statistiques connues sur les différences entre sexes sur le sujet de l'intelligence et ses différents aspects (QI général, raisonnement spatial, projection, calcul mental, prise de risque, lecture, langage, compétences sociales....), et sur celui des inclinations et préférences (choix entre vie personnelle et travail, sacrifices consentis pour tel ou tel, importance de la recherche de statut social/professionnel et d'image de soi selon le sexe....). 

Le point général est que ce qu'on appelle "second wave feminism", et plus encore le/les "third wave feminism(s)" ont imposé, à partir des années 70-80, un cadre général de réflexion à toutes (ou presque) les branches organisées (et financées et représentées) du féminisme (dont les "tendances" internes, régulièrement en conflit, sont en fait assez consensuelles dans leur "analyse" fondamentale, se chamaillant sur des détails souvent encore plus absurdes que leurs prémisses), dans un pur mécanisme de fonctionnement idéologique que ne dénonceraient pas les Bolsheviks les plus enragés. Au final, c'est un dogme... Ce qui suppose évidemment que tout ce qui ne récite pas le credo est excommunié et poursuivi, la diversité, la critique et la contradiction n'étant pas autorisées hors de bornes très étroites (sachant que des polémiques surgissent fréquemment sur tout et rien, jusqu'aux choix de couleurs de murs -les couleurs étant sexistes et assignant des rôles, apparemment-, ces bornes sont certainement très proches les unes des autres). Et cette idéologie dominante  part de principes fondamentaux comme ce postulat sur la biologie: elle n'existe pas, ne compte pas pour autre chose que la forme de l'appareil sexuel (sauf quand une féministe se lance sur une grande tirade sur "l'éternel féminin" et une supériorité intrinsèque de la femme, qui peut faire tout ce que l'homme fait, et en talons aiguilles, et a en plus des super-pouvoirs particuliers). Les différences de structure et chimie du cerveau, nada, le dymorphisme sexuel, connaît pas, la réalité statistiquement mesurée sur un certain nombre de sujets, inexistante ou infinitésimale (ou un complot patriarchique), l'impact sur les façons d'apprendre (et notamment l'impact négatif de la négation de ce fait sur l'éducation et les résultats scolaires des garçons depuis une trentaine d'années), les tropismes naturels selon le sexe, les capacités moyennes, les modes de socialisation, les types d'autorité et de légitimité acceptées.... Que dalle. Rien de tout cela n'existe ou n'a de conséquences, et qui dit le contraire est sexiste et doit être réduit au silence et/ou détruit (ce qui est fait désormais avec une alarmante constance dans les milieux universitaires et scolaires censément voués à l'intelligence et à la liberté d'expression: une vaste blague de nos jours). 

La biologie, donc, n'existe pas, sauf quand la discipline peut être contrôlée: voir l'ouverture d'un département de "biologie féministe" à l'Université du Wisconsin, tout comme d'autres universités ont ouvert des départements et cursus en "histoire féministe", "philosophie féministe".... Tout en influant sur les facultés pour "épurer" nombre de cursus (de sciences humaines surtout) d'innombrables éléments fondamentaux (notamment via un "équilibrage" forcé des listes d'auteurs à consulter pour avoir une parité hommes-femmes: on supprime une foultitude de grands penseurs -parce qu'hommes- et grandes oeuvres -parce qu'écrites par des hommes-, et on en remplace la moitié ou plus par des femmes, dont l'essentiel sont de seconde zone, juste pour trouver cette parité), tout en imposant une doxa générale dans autant de cursus et cours que possible en y surimposant la grille de lecture voulue; ainsi dans des cursus aussi variés que l'économie, les beaux arts, le droit, la sociologie.... Où tous les cours qui peuvent être modifiés le sont, incluant un bon petit bourrage de crâne (par éléments glissés ici et là, par quelques cours imposés ici et là, par des réécritures du syllabus de ces cours, par le choix des professeurs...) foutant une version reader's digest du dogme sous toutes les formes possibles, là où il ne devrait pas se trouver et là où ça n'a rien à voir avec le sujet. Même les cursus de sciences exactes commencent à être attaqués ainsi, dans un pur style de propagande, insidieuse ou pas. 

Et la réalité du propos reste, sur le sujet évoqué (la biologie n'existe pas) comme sur d'autres. Dans le cas évoqué des différences entre sexes sur le corps et le cerveau, c'en est à un point où l'on n'aborde le sujet qu'en partant inconsciemment de ce postulat. Tout comme, par exemple dans le débat sur cette question dans les armées, on ne peut même commencer le débat qu'avec l'idée pré-inscrite que tout le monde a un droit légitime à sa place dans les armées, en renversant la logique fondamentale de l'impératif militaire: la réalité de la guerre et des opérations dicte la façon dont l'armée doit se composer et se préparer, la réalité de l'armée dicte son recrutement et son équipement (et trouver un minimum de compromis pour s'adapter à son bassin de recrutement et à certains impératifs sociétaux.... Qui gardent cependant la seconde place dans les priorités). Mais non, aujourd'hui, c'est l'armée qui doit entièrement s'adapter et se conformer aux préférences et "droits" (quelle que soit la définition du moment) des recrues dans la mentalité de cette idéologie, et la contrainte extérieure (guerre, opérations, exigences du milieu hostile, incontrôlable et imprévisible qui s'impose à vous) passe au second plan, par rapport au discours ambiant qui affirme que c'est ainsi que ça doit se passer, en niant la réalité aux entournures qui l'arrangent. 

Ca semble abstrait, mais c'est pourtant le substrat de tous les articles, commentaires, vues, analyses et politiques qu'on voit passer sur le sujet (avec parfois une réaction qui peut devenir plus ou moins violente, voire idéologique, en réponse): on nie la biologie, on nie les besoins des armées (on préfère en modifier la définition pour accommoder l'idéologie), on nie la réalité de la guerre, on nie les impératifs et logiques du collectif (le groupe, l'unité, le corps, l'armée) au profit de ceux de l'individu, on essaie de forcer la réalité à se conformer à l'idéologie et ses ambitions (telle proportion de femmes dans tels postes et grades), on impose une autre image (tant de femmes dans la photo, surtout au premier rang pour fausser la réalité, tant d'évocations avec un accent fort mis sur le rôle de quelques femmes au détriment de la masse d'hommes) souvent au point de changer la perception de la carrière militaire (notamment à la dévaloriser, dans l'absolu ou aux yeux des hommes: c'est par exemple un phénomène observé de longue date qu'un métier qui se féminise est graduellement déserté par les hommes, en tout cas les "bons", et impacte la motivation de ceux qui restent).... 

Et dans la mentalité du temps, même débattre de telles choses est sexiste. Notamment parce que comme toute idéologie, le féminisme réduit l'évocation de différences à une question (très pauvrement comprise) de pouvoir et de hiérarchie: tout est perçu avec cette seule lumière (et la notion de pouvoir dans le féminisme est vraiment TRES mal comprise, très limitée, voire infantile). S'il y a différence, il y a hiérarchie, et donc oppression (sous entendu, oppression des "gentils", cad le groupe auquel le commentateur se rattache): c'est l'alpha et l'omega des idéologues. 

 

Modifié par Tancrède
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https://www.marinecorpstimes.com/articles/women-in-marine-combat-jobs?utm_content=bufferfd00f&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=buffer

 

Citation

Il reste à voir si le président élu Donald Trump va stopper les efforts en cours de l'armée américaine pour ouvrir tous les emplois de combat pour les femmes.

 

Marine Corps Retraité général James Mattis, le candidat du Trump pour le secrétaire de la défense, a exprimé le scepticisme sur les efforts d'intégration du genre du Département de la Défense.

 

«Nous devons être très prudent que nous ne contre-dépouille l'efficacité du champ de bataille militaire avec des programmes sociaux à courte vue", a déclaré Mattis Military Times en Septembre. 
 

Military Times

Est-ce que le Pentagone de Donald Trump inverser les femmes-en-combat les règles d'Obama?

Marine Corps Commandant Gen. Robert Neller a déclaré aux journalistes en Décembre qu'il n'a «aucune idée» si la prochaine administration réexaminera les efforts d'intégration du genre. 

"Personne a dit à moi," at - il dit le 7 décembre "J'ai entendu des gens spéculent sur elle. Je ne fais pas la spéculation. Jusqu'à ce que le 20 e de Janvier, on nous a dit ce qu'il faut faire et nous sommes en train de le faire. " 

Actuellement, les 337 Marine Corps des spécialités professionnelles militaires sont ouvertes aux femmes, a déclaré le porte - parole du Corps des Marines Capt. Philip Kulczewski. 
 

"Indépendamment de tout qualificatif démographique, toute personne qualifiée a la possibilité équitable de faire du bénévolat pour servir dans une spécialité professionnelle ou de l'unité», a déclaré Kulczewski. «Les normes et les exigences physiques codifiées sont en place en sorte que nous serons en mesure de champ de force de réponse à la crise de l'Amérique qui est prêt à se battre et à gagner pour cette nation." 
 

En Novembre, environ 180 Marines femmes ont été affectés à des emplois qui avaient été réservés aux hommes seulement, a déclaré le Maj. Garron Garn, un porte-parole de la main-d'oeuvre et de la Réserve des affaires. Ces emplois incluent les armes de combat et des armes non-combat, dit-il. 
 

Marine Corps Times,

termine Femme Marine Phase I de la formation MARSOC, mais en deçà de l'avancement à la phase suivante

Un total de 31 poolees femmes ont signé un contrat de formation pour les emplois qui avaient été fermées aux femmes, a déclaré le porte-parole du Corps des Marines des commandes de recrutement Jim Edwards. Seize de ces femmes ont livré à la formation des recrues à ce jour et les 15 autres poolees femelles sont attendus pour commencer la formation plus tard pour l'exercice 2017, at-il dit. 

 

Les femmes ont réussi à atteindre les normes de genre neutre pour rejoindre l'infanterie et des unités d'artillerie, mais, jusqu'à présent, aucune des 30 femmes qui ont tenté exténuant de 84 jours de la Marine Corps Cours d'officier d'infanterie a passé. 

 

Secrétaire à la Marine Ray Mabus a assuré Marines en Avril que le Corps des Marines ne pas abaisser les normes pour permettre aux femmes de se joindre à des emplois de combat.

 

"Permettez-moi de répéter que: les normes ne sera pas abaissée pour tout groupe pour passer à travers", a déclaré Mabus à Camp Pendleton, en Californie. "Les normes peuvent être modifiées que les circonstances dans le monde changer, mais ils vont être changés pour tout le monde."

 

Lors d'une visite à la COI. Mabus a demandé ce qui se passerait si aucune femme n'a été en mesure de passer le cap de cinq ans à partir de maintenant, dit-il.

 

"Ma réponse a été: Aucune femme fait par le biais du CIO", a déclaré Mabus. «Les normes ne vont pas changer."

 

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  • 2 weeks later...

Vous me pardonnerez j'espère d'arriver tel le cheveu dans votre soupe du dimanche soir d'hiver, mais je voulais vous signaler cette dame là (4e photo), vue à plusieurs reprises dans des vidéos de même origine. Elle a, au minimum, un rôle de commandement tactique de première ligne. On la voit dans une vidéo en train d'arranger une frappe aérienne.

 

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Il y a 1 heure, Boule75 a dit :

Vous me pardonnerez j'espère d'arriver tel le cheveu dans votre soupe du dimanche soir d'hiver, mais je voulais vous signaler cette dame là (4e photo), vue à plusieurs reprises dans des vidéos de même origine. Elle a, au minimum, un rôle de commandement tactique de première ligne. On la voit dans une vidéo en train d'arranger une frappe aérienne.

 

Mais cela ne pose pas de problème :tongue: .

Il n'y a pas d'arbre qui cache la forêt .

 

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Via Philippe Top-action .

http://tre-blog.fr/actualites/femmes-chez-us-army-rangers/

 

Citation

DES FEMMES CHEZ LES US ARMY RANGERS

Par Phoenix | 21 Jan 2017 | Actualités | 0  |     

Pour la première fois de son histoire, le 75th Ranger Regiment, unité d’infanterie aéroportée de choc de l’armée de terre américaine (U.S. Army), voit arriver en son sein une femme comme personnel permanent à part entière. Elle est la première à réussir le difficile Ranger Assessment and Selection Program (RASP), stage de sélection et de formation de base de cette unité réputée.

 

75TH RANGER REGIMENT : HISTOIRE ET CARACTÉRISTIQUES

Le 75ème Régiment de Rangers (75th Ranger Regiment) est l’une des plus vieilles formations de l’armée de terre américaine (US Army). En fait, historiquement, leur existence précède même celle de l’Etat américain: les Rangers apparaissent en 1622 (oui, comme la Coloniale, les Troupes de Marine françaises), ce qui fait d’eux une formation militaire ancienne et chargée de traditions. Dès cette première année, ils se caractérisent par l’emploi de techniques non-conventionnelles en unité travaillant loin derrière les lignes ennemies pour y mener soit des frappes chirurgicales, soit de la récupération d’otages ou de cibles de haute valeur (HVT = High Value Targets), soit des opérations d’envergure à haute valeur ajoutée. Maîtres dans l’art du camouflage (l’usage de cam facial et de ce qui s’apparente à des ghillies est documenté depuis leurs origines), ils sont constitués originellement de « militiens », les réservistes de l’époque, et constituent le fer de lance des opérations spéciales britanniques en Amérique du Nord contre les Français et leurs alliés indiens.

Rangers des colonies américaines au contact avec les indiens Wabenaki et Algonquins et un soldat français (Illustration Patrick Tasse).

En 1755 un officier sorti du rang appointé par la Couronne Britannique, le major Rogers, organise les 9 premières compagnies permanentes de Rangers, qui deviennent un corps professionnalisé, à l’entraînement et l’équipement standardisé et orienté vers la reconnaissance profonde et les actions spéciales. Rogers écrit pour l’occasion les 28 règles du Ranger, que tout Ranger doit toujours à ce jour apprendre par coeur, connaître, comprendre et appliquer.

Un sergent de l’armée régulière britannique et un sergent des Rangers déplorent l’absence de Google map pour leur secteur pendant qu’un Ranger attend ses ordres (image U.S. Army).

20 ans plus tard, au moment de la Guerre d’Indépendance Américaine, Rogers devenu colonel propose ses services à Georges Washington, mais celui-ci, craignant qu’il soit un espion britannique, refuse. Rogers choisit alors de rester loyal à la Couronne Britannique, et un autre officier, le lieutenant-colonel Thomas Knowlton, est chargé par Washington de former une unité de Rangers au profit des indépendantistes. Ceux-ci se spécialisent dans le recueil du renseignement et les opérations de reconnaissance légère, et constituent la première unité spéciale de la toute jeune armée américaine. Mais, dénués de composante « action », ils sont considérés comme les ancêtres du Renseignement Militaire US (INSCOM commandant l’USMI alias Military Intelligence Corps).

C’est du côté d’un autre héros national américain qu’il faut chercher l’origine des Rangers actuels: Francis Marion, le personnage historique qui inspira très largement l’histoire du film Le Patriote / Le chemin de la liberté avec Mel Gibson dans le rôle de Benjamin Martin, version romancée du personnage historique.

Ancien officier de l’armée britannique et Ranger des guerres contre les Français et les Indiens, il fut chargé de créer et d’organiser des unités de militiens spécialisés dans la guerre asymétrique au profit des indépendantistes. Comme célèbre tactique il faisait déplacer ses hommes autant que possible via les marécages, d’où son surnom de « Renard des marais » et une tradition toujours vivace chez les Rangers actuels (plusieurs parties de la formation impliquant orientation, survie et combat en zone marécageuse).

L’histoire des Rangers US continue en dents de scie jusqu’en 1942, date à laquelle le Major Darby, un officier de carrière de l’armée américaine volontaire pour servir en Europe, est chargé de recruter et former une unité d’élite spécialisée dans les opérations de choc. Les recrutés sont tous des volontaires issus de la 34ème Division d’Infanterie (Red Bull) de la Garde Nationale (réservistes), et se distinguent dès leur premier engagement aux côtés des commandos canadiens et britanniques: ainsi le premier soldat américain tombé sur le théâtre européen pendant la Seconde Guerre Mondiale est un Ranger.

Darby poursuit la formation de son unité, et c’est en novembre 1942, lors de l’Opération Torch commandée par Patton que les Rangers mènent leur premier assaut en unité constituée, à Arzew, en Algérie française, contre les troupes vichystes. (1)

Les Rangers continueront de s’illustrer dans toutes les opérations menées par les forces américaines depuis la Seconde Guerre Mondiale, et acquièrent auprès du public international une notoriété toute particulière grâce au film « La Chute du Faucon Noir » / « BlackHawk Down » en 2001, abordant le sujet de la Bataille de Mogadisho, l’opération Gothic Serpent. (2)

Aujourd’hui rassemblés au sein du 75th Ranger Regiment, les US Army Rangers sont à distinguer des très nombreux personnels « Ranger Qualified ». Les américains parlent ainsi de « scroll bearers » (personnels servant en unité Ranger) et de « tab wearers » (personnels brevetés de la Ranger School, distincte du Ranger Regiment). La différence étant qu’un « scroll bearer » a réussi le RASP (1 ou 2, 8 semaines ou 3, suivant que militaire du rang ou cadre venu d’une autre formation et bénéficiant d’une notation et de recommandations exemplaires + pré-requis velus), la formation de base spécifique du 75th Rangers, quand le « tab bearer » est passé par la Ranger School. On peut ainsi tomber dans l’un des 4 cas suivants:

servir dans une unité non-Ranger et ne pas être Ranger Qualified;

servir dans une unité non-Ranger et être Ranger Qualified;

servir ou avoir servi au 75th Ranger Regiment et ne pas être Ranger Qualified;

servir ou avoir servi au 75th Ranger Regiment et être Ranger Qualified.

Seules les 2 dernières options font de vous un « Ranger » selon la tradition US.

D’autant plus que tout membre du 75th Ranger Regiment passe son RASP non seulement à l’entrée, mais également à chaque fois qu’il veut accéder à un grade supérieur, à une nouvelle spécialité dans le régiment, et même pour quitter le régiment. Ce qui fait que tout « Ranger » passe au moins 2 à 3 fois le RASP au cours de sa carrière au régiment.

Pour donner une tentative de parallèle français, c’est un peu la même différence qu’entre un breveté commando au CNEC (+/- = Ranger School) à l’issue d’un stage en cours de carrière mais servant dans une unité d’une autre spécialité, et un personnel d’active servant dans l’un des RPIMa, au 2RH ou au REP (les Rangers étant à mi-chemin entre le 2RH, LRRP comme eux , le REP et les RPIMa conventionnels, et dans une certaine mesure les FS du 1er RPIMa et du 13e RDP) où repasser par la case aguerrissement / stage spécifique en de multiples occasions fait partie de la routine interne à l’unité.

 

CST : DES FEMMES AU COMBAT AVEC LES RANGERS

Depuis l’ouverture par l’état-major de l’US Army de certains stages aux femmes en 2013, plusieurs femmes sont passées avec succès par la Ranger School, devenant ainsi Ranger Qualified (2 dès la première session en août 2015), mais aucune n’avait jusqu’alors réussi les sélections drastiques pour rejoindre le service actif du 75th Ranger Regiment, très différentes de la Ranger School. Elles n’étaient donc pas des Rangers, contrairement aux inepties sorties à l’occasion par la presse notamment française, avide de sensationnalisme et de scoops vendeurs (comme d’hab, les journalistes et leur légendaire précision).

Les officiers Kristen Griest (Police Militaire) et Shaye Haver (pilote d’hélicoptère), les deux premières femmes brevetées de la Ranger School (Image thedenverchannel.com).

D’un autre côté des personnels féminins répondant à un certain nombre de pré-requis avaient été détachés auprès des Rangers ou des Forces Spéciales (SFG – Green Berets) après une sélection draconienne et une formation tout aussi conséquente.

Rachel Washburn, miss et cheerleader devenue officier de renseignement dans les forces spéciales américaines (Source: gamedayr.com). (3)

De leur côté les Marines ont expérimenté aussi bien des unités d’infanterie mixtes que 100% féminines (les FET, Female Engagement Teams), avec d’excellents résultats notamment du fait de leur capacité à interagir plus directement et intimement avec les femmes des théâtres d’opérations, mais pas dans des rôles de type FS / Commando. Et pour cause.

U.S. Marines féminins en patrouille en Afghanistan (Image U.S. Marine Corps).

Si les réglementations américaines ont imposé à partir du 01 janvier 2016 d’ouvrir tous les postes de l’armée américaine (USMC, US Army, USAF, USCG, USNG) aux femmes sans restrictions autres que satisfaire les pré-requis et réussir les stages, jusqu’à présent aucune n’avait réussi les tests pour une unité de type commando, même si une première femme avait réussi la première phase du stage des opérateurs du MARSOC (forces spéciales de l’USMC) mais échoué aux tests de début de la seconde phase (elle pourra cependant retenter 2 fois si elle le souhaite).

Opérateurs MARSOC à l’entraînement (source: devtsix.com)

Voilà qui a changé à présent.

 

RANGERS : DES FEMMES DANS LES RANGS À TOUS LES POSTES ?

Trois femmes sous-officiers / officiers ont ainsi tenté le RASP 2, une seule réussissant l’ensemble des épreuves et se retrouvant dès lors officiellement affectée au 75th Ranger Regiment. Le ratio de réussite est cohérent avec celui de l’effectif masculin.

Ainsi le 75th Ranger Regiment se retrouve être la première unité d’opérations spécialisées des forces armées américaines à accueillir un personnel féminin suite à une sélection identique à celle des personnels masculins combattants.

Stagiaire lors d’une des phases du RASP (source: businessinsider.com).

Les femmes servant au sein des opérations spéciales américaines n’étaient jusque là pas destinées à être affectées comme opérateurs de première ligne (alias « doorkickers » dans le jargon mili US, « qui ouvrent les portes avec violence »), la loi l’interdisant d’ailleurs à l’époque comme expliqué plus haut.

Opératrices du CSP à l’entraînement, 2010 (Image U.S. Army).

Elles étaient donc recrutées et sélectionnées différemment sur des critères spécifiques, même si la plupart y ont connu le feu, y trouvant parfois la mort. Il faut d’ailleurs noter que bon nombre de ces jeunes femmes étaient et sont issues des différentes réserves opérationnelles (National Guard, Reserves), avec un métier civil entre leurs périodes et missions.

Lieutenant (1LT) Ashley White, morte au combat en Afghanistan en 2010 à 23 ans (Cultural Support Team 2 – Special Forces). Son histoire a fait l’objet d’un livre, et bientôt d’un film.

De fait l’exploit est de taille pour cette première Ranger féminine, un officier.

Si les féministes acharnés diront que c’est normal au motif que les femmes auraient leur place partout comme les hommes, tandis que les machistes indécrottables crieront au nivellement féministe par le bas, la réalité est un peu différente.

IN MEDIO STAT VIRTUS disaient les latins (au milieu se trouve la sagesse).

Ceux qui ont passé un peu de temps à pratiquer le « GBC 2 pattes » ont au moins une vague idée du problème, voire plus si affinités …

Infanterie légère … tout sauf léger.

Certes les femmes sont par nature plus endurantes, plus résistantes à la douleur et plus aptes au multi-tâche, c’est leur génétique, démontrée par de nombreuses études. Elles font d’ailleurs de l’avis de l’état-major américain d’excellents officiers de renseignement, et de très bonnes interfaces avec les populations notamment dans les pays de culture musulmane (la mission première des CSTs affectées aux forces spéciales), pour ce qui concerne les rôles typés « infanterie » (on ne parle pas ici des nombreuses femmes servant dans d’autres types d’unités : cavalerie, artillerie, génie, logistique, etc.).

Sergent (SSG) Kat Kaelin et Lieutenant (1LT) Caroline Cleveland, CST-2, Afghanistan 2011 (Image U.S. Army)

Elles n’en sont pas moins, sauf exceptions, structurellement désavantagées pour certaines spécialités des forces armées à haute intensité physique, ce pour plusieurs raisons:

plus faibles physiquement à taille égale, et généralement plus petites que les hommes, ce qui limite le pool de femmes recrutables pour ces spécialités: porter 30, 40kg voire plus des heures durant, courir avec, se battre au corps à corps toujours avec (les Rangers en ont fait la pratique à de nombreuses reprises) avec, porter ou tirer son camarade blessé, n’est pas à la portée du premier ni de la première venue: avant l’ouverture du RASP aux femmes, environ 2/3 des candidats échouaient chaque année, on a vu que le ratio pour elles semble être le même;

plus fragiles face aux rudes conditions de la nomadisation longue que pratique ce type d’unité: les menstruations peuvent rapidement devenir un problème pour l’hygiène sur le terrain dans la durée (et si pas de menstruations via pilule, prendre sa pilule à heures fixes dans un environnement dangereux aux heures de sommeil et de repas totalement irrégulières est une vue de l’esprit) et compromettre sérieusement l’intégrité physique de l’opératrice ou de la combattante;

moins puissantes en termes de force pure et plus fragiles des os et des articulations: dans une unité qui a vocation à aller au contact direct de combattants ennemis à 99% masculins, profondément misogynes, et souvent drogués et/ou fanatisés, dans le cadre des engagements US actuels (lutte contre le terrorisme islamique et contre le narco-trafic), il est évident qu’un homme comme l’incontournable Mat Best (1,88m / 93kg, ex-Ranger) développera plus de puissance pour coucher / maîtriser / contraindre son adversaire qu’une femme même très sportive d’1,65m pour 55kg qui risquera de se faire casser en deux. La taille moyenne dans les Rangers est d’1,75m pour un poids moyen de 79kg, et seulement 13% de masse grasse, et les hommes sont généralement plus grands et toujours plus massifs musculairement parlant que les femmes, rapport au fonctionnement hormonal général de l’organisme.

Opératrices du CST-2 (USSOCOM / USASOC) à l’entraînement, 2010 (Photo U.S. Army).

Mais ce sont précisément ces exceptions qui peuvent trouver leur place au sein du 75th Ranger Regiment.

Ainsi, la femme qui peut réussir comme combattante en unité d’infanterie aéroportée hautement spécialisée comme les Rangers doit forcément être relativement grande (1,65-1,70m minimum), remarquablement sportive et complète (puissance, endurance, souplesse) et capable d’une très grande agressivité face à un adversaire déterminé qui sera généralement plus massif qu’elle. Des critères que la plupart des femmes servant dans d’autres spécialités des forces armées ne remplissent pas, tout comme bon nombre d’hommes.

Les critères physiques minimum requis pour pouvoir prétendre à présenter le RASP sont nécessairement élevés, comparables aux tests TAP (Troupes Aéro Portées) chez nous, et comme en France ou partout ailleurs ce sont bien des minima qui devront être largement dépassés pour atteindre le niveau requis en unité:

course de 8km en moins de 40 minutes;

marche-course de 20km en treillis + sac de 15kg en moins de 3h;

50 pompes;

6 tractions complètes;

60 abdos;

15m de nage libre en tenue complète.

Le physique n’est pourtant pas tout, surtout dans un tel environnement de travail.

Opératrices CST à l’entraînement (Source: shadowspear.com).

Un autre défi va se poser à celle qui a réussi à intégrer le corps des Rangers: parvenir à s’imposer dans un univers jusque là exclusivement masculin composé de mâles alpha qui, au-delà de leurs compétences militaires particulières, définissent leur appartenance au Ranger Regiment plus comme un mode de vie que comme un simple métier, esprit particulièrement renforcé par ces 15 dernières années de missions continuelles.

U.S. Army Rangers (2/75) à l’entraînement en février 2014 (Image archive.defense.gov).

Cependant, l’état d’esprit particulier qui règne dans les unités spécialisées devrait jouer en sa faveur, même si en 2013 une étude menée au sein du 75th montrait que 70% des personnels étaient opposés à la présence de femmes dans leurs rangs, la plupart de ces 70% n’ayant jamais travaillé dans la durée avec des personnels féminins du CST.

L’avis est en effet très différent pour ceux qui ont eu les féminines des CST auprès d’eux pendant des mois, l’intégration s’étant bien voire très bien passée, et les femmes ayant su créer leur propre esprit d’équipe entre elles, comparable à celui de leurs camarades à trois pattes. Des Rangers ont même demandé et insisté pour l’intégration de femmes sélectionnées sur les mêmes critères qu’eux dans leur unité.

D’anciens membres du régiment mettent en avant le fait que les femmes ont une analyse différente des situations, ce qui ne peut qu’être bénéfique au sein de ce type d’unité autonome: un ancien officier des Rangers, le Lt. Col. Chris OTERO, spécialiste du renseignement et des opérations spéciales, diplômé de l’Ecole de Guerre française, met en avant dans une interview leur « professionnalisme méticuleux » et leur capacité à être « plus analytiques », expliquant qu’il « préfère travailler tout ce qui touche au renseignement avec des femmes du fait de leur tendance à être plus concentrées sur l’objectif et moins préoccupées par leur ego ».

Un autre vétéran des opérations spéciales interrogé par Task&Purpose, ex-béret vert (SFG) ayant cumulé près de 4 années de missions entre l’Iraq et l’Afghanistan, ne voit pas le sexe comme un obstacle à l’intégration des femmes: pour lui, « la caractéristique des membres de la communauté US des opérations spéciales est le niveau de pragmatisme: si quelque chose marche on l’emploie, sinon on essaie autre chose. Pareil pour le personnel. (…) Ce qui compte c’est si un tel peut faire le job, le reste est sans importance. (…) Si la personne la plus adaptée pour tel besoin opérationnel était une femme, je ne crois pas que quiconque s’en soit soucié ».

Opératrice rens des forces spéciales, U.S. Army Reserve, Afghanistan, 2012.

Le bilan n’est pas forcément tout blanc, mais les problèmes relevés apparaissent ne s’être produits que lorsque les personnels féminins étaient temporairement détachés plutôt que partie de l’unité ou en détachement permanent.

Et pour l’instant l’unique élue sera affectée à un poste support, probablement renseignement ou appui-feu, et non dans les colonnes d’assaut du régiment. Mais tôt ou tard une femme arrivera en colonne d’assaut dans cette unité: comme le dit un ancien Ranger: « la question n’est plus si mais quand« .

Reste cependant le problème fondamental de l’intégration nouvelle de femmes dans une communauté jusque là exclusivement masculine: les rapports humains. Ainsi, sentimentalisme et relations amoureuses arriveront tôt ou tard au 75th Ranger Regiment, faisant évoluer voire changer la dynamique du groupe; en bien ou en mal, voilà qui reste à déterminer et dépendra fortement du comportement des individus, hommes et femmes.

La nouvelle arrivée n’est pas au bout du chemin. Sur le plan opérationnel, il lui reste encore à suivre sa formation complémentaire comme Ranger, puis sa formation de spécialité dans son unité d’affectation (vraisemblablement le Special Troops Battalion), et enfin passer la Ranger School si elle n’en est pas déjà brevetée, comme cela est exigé de tout officier membre des Rangers. Et après cela, continuer à se battre comme tous ses camarades masculins pour rester dans ce prestigieux régiment dont les membres eux-mêmes disent: « il est facile d’y rentrer, beaucoup plus difficile d’y rester« .

Personnels du 75th Ranger Regiment à l’entraînement (image sofrep.com).

 

AU-DELÀ DES RANGERS : QUID DU RESTE DU MONDE ?

Et ailleurs? Vaste sujet. Les femmes sont acceptées dans de nombreuses unités d’élite voire de forces spéciales un peu partout dans le monde, notamment en France même si c’est méconnu et pas en unités de combat (11ème BP, CFST, GIGN, CPA, PI2G), en Israël bien sûr, en Grande-Bretagne et la plupart des pays de culture occidentale (Amérique du Sud notamment).

A noter que la Norvège, où le service militaire est obligatoire pour les hommes et sur la base du volontariat pour les femmes, a terminé mi-2016 le recrutement et la formation d’une unité de combat de forces spéciales exclusivement féminine, une première pour un pays de l’OTAN. Une unité d’un niveau supérieur aux Rangers, comparables plutôt au 1er RPIMa chez nous ou au Special Forces Regiment (SFG – Bérets Verts) de l’U.S. Army.

Opératrice du JegerTroppen (« troupes de chasse ») des FSK (commandos spéciaux des forces armées de Norvège) (Source: tribunist.com).

Si elles constituent une première dans l’histoire militaire moderne, elles n’ont cependant pas été recrutées sur les exacts mêmes critères que leurs homologues masculins, contrairement à notre Ranger de l’article: le poids des sac n’est pas censé excéder 27kg, contrairement à 40kg pour leurs camarades masculins, soit un équipement total d’environ 50kg pour elles et 65kg pour eux, pour des missions certes différentes, ces dames étant plus spécifiquement destinées à des actions urbaines et périurbaines même si leur formation inclut les qualifications LRRP.

JT des FSK à l’entraînement (Image sofrep.com).

L’approche norvégienne semble d’ailleurs susciter beaucoup d’intérêt dans plusieurs autres pays de l’OTAN, y compris les USA.

Pour ceux qui voudraient voir la même chose en France demain, il faut bien garder à l’esprit que le point commun entre les USA, la Norvège et Israël est d’avoir une très forte culture militaire au coeur de la population, Israël et Norvège partageant en plus le principe du service militaire: deux choses que nous n’avons plus. Les panels de recrues potentielles sont donc très, très importants dans ces trois pays, et malgré cela les taux d’échecs restent considérables, supérieurs aux hommes du fait des critères discriminants mentionnés plus haut (85% d’échecs chez les candidates JegerTroppen, 80 à 85% pour les unités spécialisées de Tsahal).

En tous cas, félicitations et bon courage à cette nouvelle Ranger, qui à son tour « montre la voie » pour d’autres futures candidates: « Rangers lead the way » (les Rangers montrent la voie).

 

 

Notes :

(1) : Pour l’anecdote Arzew deviendra le CIPCG de Bigeard, un centre d’entraînement des commandos spéciaux français qui formera également des stagiaires étrangers, dont plusieurs portugais à l’origine du CIGS de Manaus (Brésil), créé à l’initiative d’anciens stagiaires d’Arzew et de Fort Bragg, haut lieu d’entraînement … des US Army Rangers.

(2) : Si c’est peu connu (en France on ne sait pas faire la pub de nos armées comme aux USA …) l’opération américaine appuyée par les pakistanais, malaysiens et autres se déroula quelques semaines après une autre opération lors de laquelle les troupes d’élite pakistanaises et marocaines furent appuyées et secourues par des unités d’élite italiennes et françaises (chasseurs-parachutistes du 9e RCP, marsouins du 5e RIAOM dont de nombreux appelés, les derniers à participer à des combats de haute intensité, sapeurs-parachutistes du 17e RGP, éléments d’autres unités) mais aussi américaines (dont certains participeront à Gothic Serpent peu après donc).

(3) : La photo de couverture n’est bien évidemment pas celle de la nouvelle Ranger mais celle de Rachel Washburn illustrée également dans l’article, probablement la plus célèbre femme des forces spéciales U.S. du fait de ses choix personnels: cheerleader star à la carrière prometteuse, diplômée universitaire en Histoire et militaire de réserve, elle abandonnera sa vie civile pour s’engager dans l’active et rejoindre le renseignement militaire d’où elle sera détachée dans les forces spéciales au sein desquelles elle réalisera de nombreuses missions. Officier, polyglotte, instructeur de tir et spécialiste du renseignement d’origine humaine à 25 ans, son parcours est atypique et hors-normes.

 

  

 

 

 

 

 

 

Petit plus qui reste dans le sujet de ce file  je dirais avec cette vidéo en anglais et sous-titré en espagnol .

 

Modifié par Gibbs le Cajun
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Les réglementations américaines ont imposé à partir du 01 janvier 2016 d’ouvrir tous les postes en faite c'est plus adapté les postes de l’armée américaine (USMC, US Army, USAF, USCG, USNG) aux femmes sans restrictions autres que satisfaire les prérequis et réussir les stages. Si une femme et un homme ont les mêmes notations, les mêmes tests et le même "sans distinction de genre" peu importe le pourcentage de féminisation les féministes ne seraient pas contentes. En plus "d'ouvrir" les postes comme on féminise on va faire de la sensibilisation, des objectifs de féminisation par force armés et spécialité (infanterie, char,...), réseau de femme ou association.

http://www.military.com/military-fitness/army-fitness-requirements/army-basic-training-pft

http://www.military.com/military-fitness/marine-corps-fitness-requirements/marine-corps-basic-training

https://en.wikipedia.org/wiki/United_States_Army_Physical_Fitness_Test

" Les féministes acharnés diront que c’est normal au motif que les femmes auraient leur place partout comme les hommes, tandis que les machistes indécrottables crieront au nivellement féministe par le bas, la réalité est un peu différente."

Pour les féministes la discrimination ou le sexisme c'est qu'il y est pas ou peu de femmes sans compter leur obsession pour les quotas en tous genres. Pour elle il n'y a rien de discriminant quand ça concerne des actions de féminisation en plus pour les armées c'est un "bastion masculin" la elles sont contente. Or il également discriminant de demander des choses différentes et évaluation différente, plus des actions diverses de féminisation (pas uniquement pour l'armée d'ailleurs) alors que si on écoute leurs discours et leur théorie elle se disent semblables et veulent être traitées à égalité (qui est différent de l'égalitarisme).

En France c'est pareil les tests ne sont pas les mêmes, la notation est différente, mais il faut féminiser donc ont fait nos objectifs de féminisation. L'exemple d'unité féminine comme en Norvège ou chez les Marines (Female Engagement Teams) me semble plus correspondre à l'égalité homme-femme mais comme dans de nombreux pays ce sont les féministes qui font l'égalité un avis contraire aux normes féministe c'est du machiste et régression.

Quelques passages extrait du 7 rapport sur les femmes dans les forces armées :

Cette féminisation devrait se poursuivre : dans sa contribution à la Charte de l’égalité entre hommes et femmes, le ministère de la défense estime que « la place des femmes dans les armées ne cessera de progresser dans les prochaines années pour atteindre un taux de féminisation à priori proche de 20 %, voire supérieur ». Au vu de la proportion de femmes dans les recrutements (24 % en 2002), cette projection semble réaliste.

Rien en la matière n’est pour autant gagné : il reste au sein des armées un certain nombre de militaires hostiles à la féminisation. Mais le commandement a pris la mesure de l’enjeu, ce qui laisse espérer que cette évolution se poursuivra, et que l’intégration des femmes continuera de se dérouler dans de bonnes conditions.

Après un exposé des facteurs qui influencent la féminisation des armées, ce rapport procède à une analyse, sous l’angle de la condition militaire, de la place des femmes militaires dans les armées et des évolutions qu’il convient d’apporter à la gestion des ressources humaines militaires, face aux légitimes aspirations de ces personnels, aux défis du recrutement et de la fidélisation des personnels au sein de l’institution militaire

Si l’égalité en droit entre femmes et hommes est écrite dans les textes depuis le statut général des militaires de 1972, la réalité montre que la proportion du nombre des femmes dans les forces armées reste stable depuis quelques années et que celles-ci sont très inégalement réparties entre armées et entre métiers ou spécialités. Dans ces conditions, les problématiques de formation, de fidélisation ou de reconversion, notamment, revêtent une importance particulière.

 

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  • 1 month later...

Une vision "dure" du débat, une opinion très tranchée (mais pas infondée) par Martin Van Creveld (qui rumine beaucoup le sujet depuis des années);

https://fabiusmaximus.com/2017/02/16/women-in-the-israeli-military/#more-102479

Je note les deux études citées en fin d'article, non sur le domaine militaire en particulier, mais sur la tendance générale, constatée notamment par des études "féministes" et observée depuis longtemps, qui voit un champ d'activité ou un métier perdre en prestige social et en rémunération (donc en attractivité, avant tout auprès des hommes) dès lors que les femmes commencent à y être significativement représentées, ce pourquoi les explications possibles sont nombreuses: dévaluation socio-culturelle, discrimination.... Ou simplement plus d'individus pour un nombre de jobs dispos qui augmente moins que l'afflux de candidats ne croît (surtout vu les tendances des femmes, surtout éduquées, à se concentrer sur un certain nombre de professions/carrières: ressources humaines, sciences du vivant, travail social....).  

Modifié par Tancrède
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Van Creveld écrit souvent de très bonnes choses. 

Physiquement je pense que certaines femmes sont aptes pour des tâches de combat de moyenne intensité (tâches de police comme Israël dans les territoires palestiniens). Mais après, sur la durée d'opérations dures (guerres de haute intensité style guerre Iran-Irak) c'est plus délicat.  

Sans compter les problèmes de cohésion (mélanger des filles et des hommes dans certaines activités n'est pas l'idéal), plus les contraintes physiologiques féminines. 

Modifié par Kiriyama
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  • 1 month later...
On 2/28/2017 at 10:29 AM, Kiriyama said:

Van Creveld écrit souvent de très bonnes choses. 

Physiquement je pense que certaines femmes sont aptes pour des tâches de combat de moyenne intensité (tâches de police comme Israël dans les territoires palestiniens). Mais après, sur la durée d'opérations dures (guerres de haute intensité style guerre Iran-Irak) c'est plus délicat.  

Sans compter les problèmes de cohésion (mélanger des filles et des hommes dans certaines activités n'est pas l'idéal), plus les contraintes physiologiques féminines. 

Quelques éléments sur cette vidéo. Attention, l'auteur est clairement orienté et militant anti-féministe, mais la vidéo qu'il commente est elle intéressante:

Le personnage intervenant dans cette commission est Raz Sagi, un colonel retraité qui a déjà publié une abondante documentation sur le sujet, malgré la chape de silence officiel sur l'essentiel des données pertinentes, un problème courant dans l'armée israélienne (notamment sur des sujets bien plus importants que celui-là) où, plus que dans beaucoup de démocraties, le contrôle de l'information liée à la "sécurité" est extrêmement politisé et sert beaucoup à éviter des conversations inconfortables (et beaucoup de deals politiques et d'affaires financières gênants). Van Creveld, ancien prof de Sagi, a d'ailleurs bien étudié ce phénomène de censure dans l'armée israélienne depuis les origines (très intéressant de voir comment ça marche, et le contrôle limité qu'a le Premier Ministre sur l'EM et les forces, s'il n'est pas aussi ou ne contrôle pas absolument et le mindef et le CEMA), et l'effet qu'il a eu sur la préparation des forces, la conduite des opérations (quelques problèmes en 67, plus entre 67 et 73, beaucoup plus en 73, et énormément avant et pendant la guerre du Liban). Ici, le sujet est nettement plus anecdotique, mais le fonctionnement est le même: pour calmer les organisations féministes dont le poids politique et médiatique est très conséquent, l'armée a "aménagé" beaucoup de choses, caché beaucoup de réalités, et organisé une posture publique en conséquence... Que certains échos viennent parfois troubler, comme l'intervention de cet ex-colonel et les témoignages qu'il a amené avec lui. 

Ici, l'objectif était notamment de questionner certaines vérités officielles sur la réalité des 3 bataillons mixtes (qui concentrent le gros des femmes en position de "combat" -1500 environs, dont beaucoup sont dans des postes pas vraiment de "combat"-, soient autour de 450; le reste est dans la "military intelligence", la défense civile, l'artillerie et la police des frontières) dont le fameux "Karakal", où 60% des effectifs environs sont des femmes, et où le traitement dans les faits (mais pas le récit) est très inégalitaire, selon des modalités qu'on a vues ailleurs (poids porté différent selon le sexe, avancement, charge de travail....). 

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Le 27/02/2017 à 23:29, Kiriyama a dit :

Van Creveld écrit souvent de très bonnes choses. 

Physiquement je pense que certaines femmes sont aptes pour des tâches de combat de moyenne intensité (tâches de police comme Israël dans les territoires palestiniens). Mais après, sur la durée d'opérations dures (guerres de haute intensité style guerre Iran-Irak) c'est plus délicat.  

Sans compter les problèmes de cohésion (mélanger des filles et des hommes dans certaines activités n'est pas l'idéal), plus les contraintes physiologiques féminines. 

Bon sang, l'histoire a montré que des femmes sont aptes à des combats en haute intensité.... je prend l'exemple de la deuxième guerre mondiale avec des femmes russes qui ont combattus à l'arrière des lignes allemandes.

Sérieux, elles font parties de l'humanité, ce n'est pas une races différentes qui est là juste pour le social et pondre des marmots....Tous est une question de culture, les problèmes menstruels peuvent donner des véritables furie.

Et puis les terroristes utilisent des femmes, toi homme macho ou dandy, tu te laisserait te tirer dessus parce que c'est une femme et si en plus elle est chargé en produit....

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43 minutes ago, kotai said:

Bon sang, l'histoire a montré que des femmes sont aptes à des combats en haute intensité.... je prend l'exemple de la deuxième guerre mondiale avec des femmes russes qui ont combattus à l'arrière des lignes allemandes.

Sérieux, elles font parties de l'humanité, ce n'est pas une races différentes qui est là juste pour le social et pondre des marmots....Tous est une question de culture, les problèmes menstruels peuvent donner des véritables furie.

Et puis les terroristes utilisent des femmes, toi homme macho ou dandy, tu te laisserait te tirer dessus parce que c'est une femme et si en plus elle est chargé en produit....

Des combats "en haute intensité"? Quels exemples? On cherche, on trouve pas. L'exemple soviétique a été usé, abusé et déformé par la propagande soviétique initiale, l'attention démesurée accordée à un phénomène rare et réduit (qui déforme la perception), l'appropriation et l'utilisation par des idéologues féministes ensuite (le même genre qui fait de longs exposés sur les amazones comme si elles avaient réellement existé, ou sur l'origine matriarchique de l'humanité), et les reprises par la fiction (écrite, ciné, télé....) parce que c'est du bon matos pour faire rêver et fixer une certaine audience (les mecs qui aiment voir des filles avec des armes -beaucoup d'entre eux- et la portion de nanas qui veut absolument voir ce genre de choses). Dans la réalité, il y a eu très peu de femmes soviétiques employées en unités de mêlées: 3 régiments aériens, l'équivalent d'un régiment terrestre (essentiellement en sniping), un bataillon de chars (et en tout et pour tout dans l'armée, une seule conductrice de char lourd). Et l'essentiel des témoignages et interviews de ces femmes (celles qui ont survécu, et après que les nécessités de la propagande aient cessé) a souligné les limites et problèmes auxquels elles étaient confrontés (limites physiques, moindre résistance, épuisement plus rapide, stérilité pour beaucoup d'entre elles, problèmes dans les situations de mixité....). Pas qu'elles se soient mal comportées (et personne ne remet en question le courage), juste que cet engagement très limité a souligné beaucoup de problèmes que les féministes actuels nient farouchement, contre toute preuve même foutue sous leur nez. 

L'immense majorité des femmes soviétiques en unités de "combat" étaient dans la DCA fixe (villes et bases), comme d'ailleurs en Angleterre et en Allemagne (dans cette dernière, elles n'étaient pas en uniforme ou sous statut militaire), employées dans les tâches non "lourdes" (tout sauf le chargement/la manipulation des munitions et pièces de rechange lourdes, et le tir). On note aussi une plus large présence dans les "unités" de partisans où elles ont pu représenter jusqu'à 10% des effectifs, mais là aussi, comme dans beaucoup d'autres organisations de ce type (guérillas, groupes terroristes....), la plupart étaient dans des fonctions de soutien. Dans l'Armée Rouge, la plupart des femmes passées sous les drapeaux au titre "combattant" et qui n'étaient pas dans la DCA, soit un nombre très réduit (comme indiqué plus haut) l'ont fait dans les premiers temps, entre 41 et 42, quand l'Armée encaissait des pertes monstrueuses et prenait tout ce qui tenait plus ou moins debout pour remplir les unités, sans regard pour des critères mêmes minimaux. Le résultat, en termes d'efficacité et d'attrition, est sans surprise. Dès 43, cette micro proportion de femmes disparaît presque totalement de l'armée de terre, sauf en ce qui concerne les unités de partisans (où les pertes et donc le turnover sont effarants, et plus encore pour les femmes que pour les hommes: ces derniers meurent nettement plus au combat, mais les premières s'épuisent bien plus vite). En tout, 800 000 femmes russes ont porté l'uniforme pendant la guerre, plus 200 000 infirmières militaires (et 600 000 infirmières non militaires), soit autour d'un million de volontaires (pas d'obligation de conscription, ce qui veut aussi dire que l'on tend plus à avoir le haut du panier: plus motivées, plus éduquées, plus en forme que la moyenne, soit un échantillon moins représentatif). L'URSS a mobilisé 34 700 000 soldats sur la période, ce qui ramène la part des femmes à 3%, soit une proportion équivalente à ce qu'on retrouve ailleurs, notamment aux USA (environs 2,3%) et en Allemagne (2,3% de femmes dans des positions liées à l'armée, mais sans statut militaire). L'Angleterre en utilisa proportionnellement plus (autour de 8% des forces armées en moyenne). 

300 000 femmes soviétiques ont servi dans la DCA, le reste était quasi entièrement dans des fonctions de soutien, à l'arrière ou dans des bases logistiques. 220 à 250 000 sont passées par une formation militaire, la plupart dans les Komsomols (soit une formation très limitée) ou dans une "école de partisans" (généralement quelque chose de très succinct); cela représente 0,7% des effectifs en uniforme, et leur taux de perte fut phénoménalement réduit comparé aux hommes, ce qui souligne une réalité simple: très peu d'entre elles ont vu le combat. Même dans les 3 régiments aériens féminins (où les limites physiques ont été aussi constatées), il n'y a pas eu assez d'effectifs pour remplacer les pertes, si bien que 2 sur 3 sont vite devenus mixtes. Pour la proportion microbienne qui a été au combat, il devient difficile de séparer la réalité de la propagande, comme on peut le voir dans le cas de certaines tireuses d'élite au palmarès invraisemblable, d'ailleurs contesté par beaucoup de ces femmes; si on en croit les tableaux de chasse publiés, il aurait fallu à certaines des "icônes" de ces unités des journées de 40 heures, des semaines de 15 jours et jamais aucun repos pour obtenir de tels scores sur les périodes où elles ont été effectivement déployées. 

Après, il y a effectivement des exceptions, des femmes qui avaient le niveau physique, la capacité générale, la résistance (ou l'acceptation de certains sacrifices, comme la fertilité) et l'envie, et qui ont pu performer et durer; elles étaient l'exception qui confirme la règle. Une proportion microscopique qui ne justifie pas qu'on bouleverse l'édifice pour elles. 

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  • 1 month later...

L'un des éléments les plus inquiétants, effectivement.

Citation

Finally, and perhaps worst of all, any male member of the military who so much dares as hint at the existence of these and similar problems will find himself targeted by the thought police and disciplined. As a result the entire military, precisely the organization most dependent on mutual trust right unto death, is built on lies, lies, and more lies.

 

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Un autre article, par un officier qui s'est penché sur le sujet dans les dernières années, pour ce qui concerne Tsahal:

http://mida.org.il/2014/06/20/combat-still-mans-game/

Du même auteur, sur le cas des bataillons mixtes de l'IDF:

http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/215973

http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/228996

 

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Il y a 6 heures, Tancrède a dit :

J'ai à plusieurs reprises cité Martin Van Creveld ici, et, si vous avez la flemme de lire son livre sur le sujet (Les femmes et la guerre), voici un petit résumé de sa position, sur son blog:

http://www.martin-van-creveld.com/a-modest-proposal/

 

C'est qui ce type ???

 

Dire que les filles qui font du porno sont épanouies, bien il faudrait qu'il fassent quelques films porno en tant d'objet sexuel pour voir s'il a toujours le même avis.

 

Au fait il a oublié d'écrire comme point négatif, que la présence de filles dans l'armée obligeaient les garçons à plus se laver, ce qui réduisait leurs temps de formation ! :tongue:

Modifié par gargouille
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