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Nanas au combat


Tancrède
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Ben l'histoire a démontrer qu’il a toujours existé des femmes combattants... Souvent par manque d'homme car elles sont souvent la dernière ligne de défense. L'URSS a dû racler le fond de tiroir de la population pour que les allemands soient encore plus énervé, les femmes sniper....

Ce que l'on demande à une personne, c'est porter un fusil et de savoir tirer ainsi qu'un minimum de connaissance et pratique en combat rapprocher et tactique...Le reste est optionnel.

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Il y a 9 heures, Gibbs le Cajun a dit :

J'ai un peu de mal à entendre qu'il faut qu'il y ait obligatoirement un cadre féminin dans l'unité en question pour que ces 2 personnels puissent servir ..

Vu l'enjeu et les décisions en haut lieu , on craint quoi ?

Aux US, les relations homme/femme sont assez, voir très compliquées. Ce qui en France est perçu comme un geste de galanterie normal ou une petite mise en boite sympa que l'on peut se permettre entre collègues peut être compris là-bas comme du harcèlement sexuel (pas que dans l'armée, dans le civil aussi). J'imagine que le commandement des Marines a prévu un chaperon pour les deux cobayes féminines afin d'être sur que cette première expérience à forte visibilité se passe sans accroc (logique ceinture/bretelle). 

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Il y a 4 heures, seb02 a dit :

- de ne pas être placés dans une situation d’isolement durant une période longue en concentrant les effectifs minoritaires dans certaines unités. Dans la marine, tous les navires n’ont pas été féminisés simultanément. En restreignant le nombre de bateaux féminisés, la marine a fait le choix d’assurer un seuil minimum de 15 % de femmes marins à bord de chaque unité. Une politique analogue pourrait être appliquée dans toutes les unités où les femmes ou les hommes sont très minoritaires ;

- d’effectuer un suivi particularisé des spécialités où le taux de féminisation est inférieur à un seuil donné.

Rappelons qu’il y a environ 1,1 % de femmes dans la spécialité combat de l’infanterie, 2 % chez les fusiliers marins, 1,5 % dans les unités de protection de l’armée de l’air et 3 % dans les unités de surveillance de la gendarmerie. Ces chiffres n’ont cessé de diminuer depuis dix ans"

Ce chiffre de 2% c'est ensemble FORFUSCO ( Commandos inclus)  + embarqués , ou simplement la ProDef + embarqués?   Supposons l'ensemble ,ça doit faire 50 / 60 personnels / ~ 2500 ou un peu plus. . Quel bordel pour pas grand chose.  Quel sont les chances pour qu'une femme puisse réussir le stage commando de la Marine?  Pure gabegie, le seul résultat c'est de diminuer de 2% la ressource de recrutement commando, qui n'est déjà pas immense. 

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il y a 59 minutes, Rivelo a dit :

Aux US, les relations homme/femme sont assez, voir très compliquées. Ce qui en France est perçu comme un geste de galanterie normal ou une petite mise en boite sympa que l'on peut se permettre entre collègues peut être compris là-bas comme du harcèlement sexuel (pas que dans l'armée, dans le civil aussi). J'imagine que le commandement des Marines a prévu un chaperon pour les deux cobayes féminines afin d'être sur que cette première expérience à forte visibilité se passe sans accroc (logique ceinture/bretelle). 

Effectivement , je n'avais pas pris en compte cela .

 

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  • 4 weeks later...
Il y a 2 heures, g4lly a dit :

Quelques bataillons entièrement féminin dans les SAA qui combattent dans la région de Damas.

http://www.dailymail.co.uk/news/article-3011838/Syria-s-female-tank-drivers-Battalion-800-women-commandos-fierce-clashes-rebels-line-Damascus.html

 

Personne ne nie cet état de fait , m'enfin 800 femmes sur une armée estimé à 125 000 personnels ce n'est pas non plus la panacée .

Ce qui n'enlève rien à ce que font ces femmes .

http://www.france24.com/fr/20150401-syrie-snipeuses-bachar-al-assad-propagande-parti-baas-armee-commando-brigade-femme

Bon ce n'est pas nouveau :

 

Citation

En 2013, près de 450 femmes, âgées de 18 à 50 ans, se sont engagées dans les Forces de défense nationale, ces milices populaires de civils armés, formées à défendre leurs quartiers contre l’incursion des rebelles et opposants

 

Bon sa reste sous forme de volontariat  ce qui reste pas non plus un chiffre énorme sur qui veut y allé question femme volontaire .

 

Côté rébellion  sa a l'air compliqué ... 

http://www.vice.com/fr/read/salut-a-vous-les-femmes-de-l-armee-syrienne-v7n5

 

Par contre chez les kurdes on est quand sous un autre format :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Unités_de_protection_du_peuple

https://fr.wikipedia.org/wiki/Unités_de_protection_de_la_femme

Mais la , s'est de la survie .

 

 

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5 hours ago, g4lly said:

Quelques bataillons entièrement féminin dans les SAA qui combattent dans la région de Damas.

http://www.dailymail.co.uk/news/article-3011838/Syria-s-female-tank-drivers-Battalion-800-women-commandos-fierce-clashes-rebels-line-Damascus.html

Les forces en présences indiquent aussi des logiques très différentes pour le recours aux femmes:

- les Kurdes (ceux de Rojava, pas les Peshmergas irakiens qui semblent s'être largement encroûtés et appelés à rester plutôt statiques) y ont recours dans une certaine proportion (très minoritaire malgré tout) parce que leur "modèle" social est plus inclusif et que la représentativité est donc encouragée, voire nécessaire pour garder tout leur monde sur la même ligne. Comme dans toutes les insurrections/luttes armées, avant le stade où des forces armées régulières proprement dites puissent être mises en place, la nécessité (manque de moyens, difficultés d'établir des standards, d'unifier le processus d'organisation/recrutement/entraînement) commande le bricolage avec ce qui se présente, en essayant de mettre tous ceux qui se pointent à contribution et en mettant moins d'emphase sur des exigences de niveau, homogénéité.... Et comme souvent dans les cas d'insurrection, la proportion de femmes est bien plus élevée que dans une armée régulière, quoiqu'il faille voir ce que la répartition du travail est réellement. 

- la mosaïque vaguement appelée ASL présente mille et un cas de figure, avec pour seule caractéristique commune d'avoir besoin d'effectifs et de prendre tout ce qui se présente, plus d'avoir un peu partout des besoins de capacité d'autodéfense des communautés (rappelons que la majorité des forces en présence en Syrie sont plutôt statiques, autant par contrainte matérielle que par manque de capacité)

- les SAA, c'est encore autre chose: le régime syrien fait autant face à un très faible niveau de volontariat dans sa population (défiance vis-à-vis d'Assad, faible croyance dans les capacités des SAA....) qu'à un manque désormais cruel de capacités à entraîner et encadrer des forces d'où la compétence a disparu. Pire encore, la majorité des forces censément SAA, et une portion écrasante de celles qui mènent effectivement le combat, ne sont pas faites de Syriens: en plus des "alliés", les rangs même de "l'armée" d'Assad sont composés d'étrangers, ce qui pose avec urgence les questions du contrôle et de la loyauté des dites forces. Dans ce cadre, le régime prend tout corps à 37°c avec une carte d'identité syrienne, ce qui est plus un signe de désespoir et d'impuissance du gouvernement d'Assad, là où côté Kurdes, le recrutement féminin souligne à l'inverse la forte volonté de combattre de la population et la prise en compte de ce fait, par ce biais (de forces spécifiquement féminines) par le gouvernement. 

Modifié par Tancrède
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Et ça confirme ce qu'on savait déjà :

- Il faut attendre des situations désespérés et un manque de ressources pour voir des femmes aux combats.

- Même dans ce cas les effectifs sont pas folichons et les situations pas les plus exposés. 

- Quand ça ce fait, c'est sous forme d'unités constituées non mixtes. Apparemment la meilleur forme possible d’incorporation.

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30 minutes ago, Shorr kan said:

 

- Quand ça ce fait, c'est sous forme d'unités constituées non mixtes. Apparemment la meilleur forme possible d’incorporation.

Ca me semble aussi largement préférable à tous égards: faut juste trouver l'échelon d'unité idéal, vu qu'à un niveau ou à un autre, le but est aussi que les unités concernées coopèrent. 

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Il y a 1 heure, Tancrède a dit :

Ca me semble aussi largement préférable à tous égards: faut juste trouver l'échelon d'unité idéal, vu qu'à un niveau ou à un autre, le but est aussi que les unités concernées coopèrent. 

Puisque le bataillon est l'échelon le plus bas possible comme unité interarmes - et que ça a tendance à s'institutionnaliser- je dirais ce qu'il y a en dessous, la compagnie.

C'est la taille parfaite pour instiller l’esprit de corps et un entrainement à proprement parler militaire, c'est à dire collectif dans la manœuvre et le combat. C'est assez petit aussi pour en avoir plusieurs malgré la faiblesse des effectifs. Enfin, ça créer la bonne distance avec les autres unités du même type/taille avec qui il faut travailler comme tu le rappel.

Modifié par Shorr kan
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Il y a 3 heures, Kiriyama a dit :

Au fait, est-ce que les lois de la guerre et conventions internationales reconnaissent un statut particulier aux femmes sous l'uniforme ?

Pas à ma connaissance: dès lors qu'elles portent l'uniforme, elles sont assimilées et à traiter comme n'importe quel combattant. Quand elles ne le portent pas et qu'elles combattent, elles sont traitées comme n'importe quel franc-tireur (comme on a pu le voir durant les occupations). Si elles ne sont ni dans le premier ni dans le second cas, elles sont des civiles, protégées à ce titre.

Si elles n'ont pas de "régime préférentiel", dans le rayon des crimes de guerre ou accompagnant les situations de guerre, elles sont par contre plus souvent victimes de traitements/sévices qu'on inflige plus rarement aux hommes, en particulier le viol, y compris parfois dans leur propre armée (dans l'armée soviétique durant la seconde guerre mondiale, p.ex).

Modifié par Bat
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Citation

Si elles n'ont pas de "régime préférentiel", dans le rayon des crimes de guerre ou accompagnant les situations de guerre, elles sont par contre plus souvent victimes de traitements/sévices qu'on inflige plus rarement aux hommes, en particulier le viol, y compris parfois dans leur propre armée (dans l'armée soviétique durant la seconde guerre mondiale, p.ex).

L'armée américaine aussi, plus récemment.

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https://www.marinecorpstimes.com/articles/marines-requirements-for-infantry-officers-are-unrealistic-army-colonel-says

 

Citation

Marines' requirements for infantry officers are unrealistic, Army colonel says

By: Ellen Haring, October 15, 2016 (Photo Credit: Cpl. Aaron Henson/Marine Corps)

Editor's note: The following is an opinion piece. The writer is not employed by Military Times and the views expressed here do not necessarily represent those of Military Times or its editorial staff. 

Eight women have now successfully completed the Combat Endurance Test (CET) at the Marine Corps Infantry Officer Course (IOC), the Basic School commander told the Defense Advisory Council on Women in the Services, Sept. 13. Colonel Mark Clingan said the CET is a screening tool used to weed out officers who are not likely to pass the course. However, none of the eight women who passed the CET graduated IOC. 

Interestingly, Clingan further reported that six of the eight women had passed the CET in the top 50 percent of their class and two of the women had passed in the top 10 percent of their class. All eight who passed the CET were later eliminated during hikes when loads began to exceed 100 pounds.  When committee members asked how it was that enlisted Marine women had been so much more successful in infantry training, they were told that infantry officers must be able to carry a “sustainment load” of up to 152 pounds for 9.3 miles at a 3-mile-per-hour pace in order to graduate from their course, while loads are much lighter (62 pounds) for enlisted Marines.  According to Clingan, basic enlisted infantry training trains Marines to a much lower bar with the expectation that once they reach their units they will be trained up to meet the 152 pound, 9.3 miles at the 3-mile-per-hour standard. 

Later in the briefing the Marines showed a slide that quoted the 2015 National Defense Authorization Act which requires that occupational standards “accurately predict performance of actual, regular and recurring duties of a military occupation.” 

During the break, I asked one of the Marine representatives how often Marinesactually carry 152 pounds that distance and he said “infrequently .” I was still curious, so I polled a few Marine infantry officers to find out how often they had carried loads of 95 to 152 pounds during their deployments. I was a bit surprised by the responses because I thought the requirement might at least come close to some operational example. However, one infantry officer with two combat deployments, one as a weapons company commander said, “I'm trying to imagine the type of fighting and tactical task that requires you to move around administratively in an AO with 150-plus pounds on your back… Nothing is impossible, but trying to come up with a situation, mission and METT-T where this would be required is… a unicorn in my opinion.” 
 

Marine Corps Times

Female Marine can't complete Infantry Officer Course; no more women now enrolled

I also received this response: “I won't lie, I can't get my mental digits around 152 pounds.  At an actual unit, that is just a non-starter to me (but) I can totally see the staff at IOC running wild just to see what the lieutenants can handle and endure as part of the rite of passage that is IOC.” 

And then there was this response; “On the regular infantry battalion side, I would challenge anyone to go to Camp Pendleton and find a platoon or company in the fleet that can meet that standard (152 pound load/9 miles/3+ mph) or that is spending the time to work up to that standard.”  

So my question to the Marine Corps is -- where did they get these standards, who validated them and who can actually meet them?  They don’t appear to be operationally based and it sounds like no Marine infantry unit can meet them. They certainly aren’t regular or recurring requirements to be a Marine infantryman -- which means they don’t meet legal standards. 

Retired Army Col. Ellen Haring is a fellow at Women in International Security, where she directs the Combat Integration Initiative project. Haring is a graduate of the U.S. Military Academy at West Point and earned her doctorate from the George Mason University School for Conflict Analysis and Resolution.

What do you think of the physical requirements for IOC? Send your experience and perspective to Marine Corps Times.

 

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La seule question qui vaille pour ce critère d'exigence en apparence outrancier: est-il nouveau, auquel cas on pourrait soupçonner qu'il ait soudain été mis en place pour faire barrage à certaines recrues (wink wink)? Ou bien a t-il été en place depuis très longtemps, et n'est soudain contesté que parce qu'ils dérangent certaines recrues et leurs supporters, surtout politique (re wink wink.... dans l'autre sens, même si ça se voit pas)? Ce genre d'épreuve outrageusement ardue n'est-il pas là non parce qu'il correspond à une réalité couramment rencontrée sur le terrain, mais pour expérimenter le risque de l'exceptionnel (cf les Brits aux Malouines, qui ont eu ce genre de trucs à faire de manière imprévue)? Et plus encore, pour tester la volonté et la dévotion au collectif (le  Corps en général, son équipe en particulier), plus qu'un seuil de capacité particulier? Si, encore une fois, cette épreuve est là depuis longtemps, la supprimer relève d'une baisse d'exigence conséquente et d'un changement culturel important (notamment le fait d'adapter l'armée aux recrues beaucoup plus que l'inverse.... Peut-être beaucoup trop), et ce au nom des groupes de pression qui sont bien en cours aujourd'hui pour qu'ils puissent avancer LEURS recrues (en l'occurrence les femmes) et leurs conceptions (ici, que des critères prédéterminés par idéologie peut-être, mais pour accommoder les femmes sûrement, l'emportent sur une conception réservant plus de place à l'imprévu et au fait que c'est le terrain et le conflit qui dictent l'exigence, pas les préconceptions). 

C'est marrant, je me demandais à quoi ressemblaient dans les faits les problèmes politiques liés à la GRH de l'armée romaine des IIIème-IVème siècles (et sous une forme moins développée, au IInd siècle et jusqu'à la crise du IIIème siècle), face aux problèmes structurels de recrutement et de rétention des cadres et recrues, et aux pressions (parfois violentes, ou menaçant violence) des soldats eux-mêmes: avec le temps, de plus en plus de concessions furent obtenues sur le confort, la paie, le statut légal du soldat et les différences de statuts entre soldats, les limites en matière de commandement et de punitions, les limites en termes de déploiements, les codes de comportements.... Beaucoup de ces protestations et pressions étaient justifiées, mais c'est toujours jusqu'à un certain point. Quand beaucoup de ces changements ont permis une baisse des critères d'exigence (aussi forcée par les circonstances difficiles du recrutement, notons-le), le droit d'avoir une famille, puis de l'amener avec soi en campagne, le refus de faire campagne au-delà d'une certaine distance au foyer, le droit de choisir ou non de porter son équipement sur soi.... Ca a commencé à sérieusement clasher avec le budget général, la stratégie impériale, la capacité opérationnelle, les possibilités opératiques de telles et telles forces, les capacités tactiques dans certains cas, voire les simples résistance et résilience de certaines troupes, ou la capacité à les commander efficacement dans certains sets de circonstances. Des limites plus grandes (perceptibles surtout aux niveaux stratégique/opératique), l'efficacité maximale n'était plus toujours là, la contrainte d'une division du travail en types d'unités (réduisant la souplesse stratégique, opératique et parfois tactique) est devenue incontournable, mais, chose aussi importante, la dite efficacité était désormais infiniment plus chère, et ce alors que le niveau de menace avait été démultiplié. Relativement, "kilo pour kilo", l'armée romaine était toujours la meilleure (même si la marge de supériorité s'était réduite et se maintenait plus par la vertu du matériel, de la politique centralisée, de l'organisation, de l'homogénéité plus grande, du système de commandement.... Soit des institutions), mais de beaucoup moins, et surtout, elle devait faire face à beaucoup plus d'ennemis devenus plus grands et meilleurs (s'alignant sur les critères romains). 

En bref, j'emploie l'exemple ici pour généraliser sur les politiques militaires actuelles en occident: la marge de supériorité qui existe encore à l'ouest est-elle désormais si grande qu'on peut se permettre ce type de nivellement continu (souvent avec de grandes justifications comme "faire mieux coller l'exigence au besoin réel", ou "y'a pas besoin de plus", qui cachent souvent des "on peut pas faire autrement", ou "ça vient d'en haut, donc c'est comme ça")? Dans quelle mesure ce nivellement est-il réel, dans quelle mesure l'exagère t-on parfois? C'est beaucoup plus général que la seule question des femmes, en fait, et je me demande aussi dans quelle mesure c'est à la fois une cause et une conséquence des problèmes de recrutement.

Exemple anecdotique: je repense au frère d'une amie qui avait fait un contrat dans un BCA, et qui, avec toute une bande de ses camarades, n'avait pas resigné non parce qu'ils trouvaient l'armée pourrie comme environnement de travail, ou qu'ils trouvaient le truc trop difficile par rapport aux douceurs du civil, mais parce qu'ils avaient trouvé ça pas assez exigeant, et rapidement emmerdant. Je ne peux me fier qu'à leur parole (je n'ai parlé qu'à eux, au final), mais ils confirmaient que dans leur bataillon, y'avait tout un contingent qui quittait chaque année pour ce genre de raisons. Est-ce significatif? Est-ce que relever le niveau d'exigence, plutôt qu'opérer la lentre entropie cherchant à rendre l'armée aussi proche que possible du "confort" de l'environnement civil, et surtout de ses codes de référence (fait que je symbolise par les faibles possibilités de punition, voire de gueuler sur des recrues), pourrait au contraire (avec d'autres améliorations évidemment nécessaires) attirer plus de monde que la politique actuelle? 

 

Modifié par Tancrède
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il y a 25 minutes, Tancrède a dit :

[...] Ce genre d'épreuve outrageusement ardue n'est-il pas là non parce qu'il correspond à une réalité couramment rencontrée sur le terrain, mais pour expérimenter le risque de l'exceptionnel (cf les Brits aux Malouines, qui ont eu ce genre de trucs à faire de manière imprévue)? Et plus encore, pour tester la volonté et la dévotion au collectif (le Corps en général, son équipe en particulier), plus qu'un seuil de capacité particulier? [...]

La difficulté de ces épreuves n'est elle pas la non plus et surtout pour légitimer l'officier vis à vis de ses troupes. On sait que son ordre est dur mais que l'officier sera ou serait capable, ou du moins aurait été capable lorsque plus jeune pour un officier ayant délaissé le terrain, d'exécuter la tâche demandée et qu'il sait à quel point il faut en baver pour l'accomplir. Si, en tant que simple soldat, tu reçois les ordres d'un officier n'ayant jamais enduré l'effort exigé, ou même davantage, tu remettras plus facilement en cause sa capacité à évaluer ce qu'il exige et donc sa légitimité. 

Modifié par Skw
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il y a 11 minutes, Tancrède a dit :

La seule question qui vaille pour ce critère d'exigence en apparence outrancier: est-il nouveau, auquel cas on pourrait soupçonner qu'il ait soudain été mis en place pour faire barrage à certaines recrues (wink wink)? Ou bien a t-il été en place depuis très longtemps, et n'est soudain contesté que parce qu'ils dérangent certaines recrues et leurs supporters, surtout politique (re wink wink.... dans l'autre sens, même si ça se voit pas)? Ce genre d'épreuve outrageusement ardue n'est-il pas là non parce qu'il correspond à une réalité couramment rencontrée sur le terrain, mais pour expérimenter le risque de l'exceptionnel (cf les Brits aux Malouines, qui ont eu ce genre de trucs à faire de manière imprévue)? Et plus encore, pour tester la volonté et la dévotion au collectif (le  Corps en général, son équipe en particulier), plus qu'un seuil de capacité particulier? Si, encore une fois, cette épreuve est là depuis longtemps, la supprimer relève d'une baisse d'exigence conséquente et d'un changement culturel important (notamment le fait d'adapter l'armée aux recrues beaucoup plus que l'inverse.... Peut-être beaucoup trop), et ce au nom des groupes de pression qui sont bien en cours aujourd'hui pour qu'ils puissent avancer LEURS recrues (en l'occurrence les femmes) et leurs conceptions (ici, que des critères prédéterminés par idéologie peut-être, mais pour accommoder les femmes sûrement, l'emportent sur une conception réservant plus de place à l'imprévu et au fait que c'est le terrain et le conflit qui dictent l'exigence, pas les préconceptions). 

C'est marrant, je me demandais à quoi ressemblaient dans les faits les problèmes politiques liés à la GRH de l'armée romaine des IIIème-IVème siècles (et sous une forme moins développée, au IInd siècle et jusqu'à la crise du IIIème siècle), face aux problèmes structurels de recrutement et de rétention des cadres et recrues, et aux pressions (parfois violentes, ou menaçant violence) des soldats eux-mêmes: avec le temps, de plus en plus de concessions furent obtenues sur le confort, la paie, le statut légal du soldat et les différences de statuts entre soldats, les limites en matière de commandement et de punitions, les limites en termes de déploiements, les codes de comportements.... Beaucoup de ces protestations et pressions étaient justifiées, mais c'est toujours jusqu'à un certain point. Quand beaucoup de ces changements ont permis une baisse des critères d'exigence (aussi forcée par les circonstances difficiles du recrutement, notons-le), le droit d'avoir une famille, puis de l'amener avec soi en campagne, le refus de faire campagne au-delà d'une certaine distance au foyer, le droit de choisir ou non de porter son équipement sur soi.... Ca a commencé à sérieusement clasher avec le budget général, la stratégie impériale, la capacité opérationnelle, les possibilités opératiques de telles et telles forces, les capacités tactiques dans certains cas, voire les simples résistance et résilience de certaines troupes, ou la capacité à les commander efficacement dans certains sets de circonstances. Des limites plus grandes (perceptibles surtout aux niveaux stratégique/opératique), l'efficacité maximale n'était plus toujours là, la contrainte d'une division du travail en types d'unités (réduisant la souplesse stratégique, opératique et parfois tactique) est devenue incontournable, mais, chose aussi importante, la dite efficacité était désormais infiniment plus chère, et ce alors que le niveau de menace avait été démultiplié. Relativement, "kilo pour kilo", l'armée romaine était toujours la meilleure (même si la marge de supériorité s'était réduite et se maintenait plus par la vertu du matériel, de la politique centralisée, de l'organisation, de l'homogénéité plus grande, du système de commandement.... Soit des institutions), mais de beaucoup moins, et surtout, elle devait faire face à beaucoup plus d'ennemis devenus plus grands et meilleurs (s'alignant sur les critères romains). 

En bref, j'emploie l'exemple ici pour généraliser sur les politiques militaires actuelles en occident: la marge de supériorité qui existe encore à l'ouest est-elle désormais si grande qu'on peut se permettre ce type de nivellement continu (souvent avec de grandes justifications comme "faire mieux coller l'exigence au besoin réel", ou "y'a pas besoin de plus", qui cachent souvent des "on peut pas faire autrement", ou "ça vient d'en haut, donc c'est comme ça")? Dans quelle mesure ce nivellement est-il réel, dans quelle mesure l'exagère t-on parfois? C'est beaucoup plus général que la seule question des femmes, en fait, et je me demande aussi dans quelle mesure c'est à la fois une cause et une conséquence des problèmes de recrutement. Exemple anecdotique: je repense au frère d'une amie qui avait fait un contrat dans un BCA, et qui, avec toute une bande de ses camarades, n'avait pas resigné non parce qu'ils trouvaient l'armée pourrie comme environnement de travail, ou qu'ils trouvaient le truc trop difficile par rapport aux douceurs du civil, mais parce qu'ils avaient trouvé ça pas assez exigeant, et rapidement emmerdant. Je ne peux me fier qu'à leur parole (je n'ai parlé qu'à eux, au final), mais ils confirmaient que dans leur bataillon, y'avait tout un contingent qui quittait chaque année pour ce genre de raisons. Est-ce significatif? Est-ce que relever le niveau d'exigence, plutôt qu'opérer la lentre entropie cherchant à rendre l'armée aussi proche que possible du "confort" de l'environnement civil, et surtout de ses codes de référence (fait que je symbolise par les faibles possibilités de punition, voire de gueuler sur des recrues), pourrait au contraire (avec d'autres améliorations évidemment nécessaires) attirer plus de monde que la politique actuelle? 

 

Je peux abonder dans le sens de ton message et donc recouper les témoignages des amis et du frère d'une de tes amis avec celui de mon fiston .

Le fiston ne signera pas un autre contrat , blasé par ce manque d'exigence que souligne les amis de ton amie , sans oublié une gestion assez bizarre au niveau passage en grade , qui voit des buses passaient avant des mecs motivés .

L'idée de pouvoir cadrer les nouveaux qui prennent disons aisément leur aise du fait d'une certaine souplesse , en ayant toujours le risque d'être celui qui sera puni en ayant géré sois même ( sa ne veut pas dire que les nouveaux sont frappé mais bon , une Baffe de bon fonctionnement derrière la nuque sa n'a jamais tué personne  , ni d'ailleurs de la rugosité en leur parlant ou gueulant dessus ) .

Pourtant il était le mec le plus motivé que l'on pouvait croisé .

Certes le fait qu'il ce soit marié a put joué mais au fond pas tant que cela quand j'y repense .

L'effet qui a surtout joué s'est qu'après avoir connu une mission opérationnelle avec le Mali , au retour il était tout feu patate , puis avec le passage à de multiple Vigiepirate/sentinelle , les gardes en régiment et moins de préparation opérationnelles , greffé à l'ambiance plus "souple" vis à vis des nouveaux , l'effet ressenti de ne pas être passé caporal mais d'être quand même chef d'équipe pour les vigie pirate  ou sur des manips de terrain ( devenues rare ) car les mecs qui sont passé caporaux ne sont pas estimé comme fiable pour tenir ce rôle de chef d'équipe sur le terrain ...

Idem pour former les jeunes , ont compté sur lui pour pas mal de domaine dont certains dont-il n'était pas disons spécialiste officiel mais qu'il maîtrisé.

S'est disons une ambiance assez paradoxale ...

En plus pas de bol , le fiston a eu un accident durant une séance de sport ou il s'est broyé la hanche et il attend de savoir ce qu'il va devenir , soit il pourra être soigné soit ce sera la réforme ... Il va pouvoir voir le spécialiste car il a eu enfin son IRM .

Ce n'est pas comme cela qu'il s'imaginé finir son contrat ...

Il m'a fait part d'une ressenti , en passant au régiment pour une visite chez le médecin il est passé voir les mecs de son peloton , et l'effet que cela lui a laissé s'est que la dernière fois qu'il était passé , les mecs étaient assis au même endroit dans la popote , comme si 1 mois après rien n'avait bougé , changé .

Quand il a commencé à préparer la fin de son contrat il a croisé un chef de peloton , un sous/off qui était le soldat tel qu'on l'imagine , le chef meneur d'hommes  et lui aussi partait .

Alors oui je pense qu'on sacrifie pas mal de bon profil motivé .

 

 

 

 

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Allez, pour se changer les idées et faire le vide, retour aux fondamentaux du fil... 
 

Citation

Une bombe dans un camp militaire

La femme militaire la plus sexy du monde est israélienne. Elle se nomme Maria Domark et elle a actuellement 20 ans. Comme tous les citoyens israéliens, cette jeune femme mannequin a intégré l’armée pour honorer son devoir civique envers sa patrie. Elle a donc intégré l’armée pour faire son service militaire.

 

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Serait ce un jour déplacé d'avoir un fil avec vote d' "une miss univers des armées" ? :blink:

Il y a 19 heures, Gibbs le Cajun a dit :

Le fiston ne signera pas un autre contrat , blasé par ce manque d'exigence que souligne les amis de ton amie , sans oublié une gestion assez bizarre au niveau passage en grade , qui voit des buses passaient avant des mecs motivés

On peut se consoler en se disant que c'est pareil dans l'armée ou le civil, dans le public ou le privé...

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il y a une heure, rendbo a dit :

Serait ce un jour déplacé d'avoir un fil avec vote d' "une miss univers des armées" ? :blink:

On peut se consoler en se disant que c'est pareil dans l'armée ou le civil, dans le public ou le privé...

Il est là le drame .

Dans le passé dans les régiments pros on avait le problème de voir des bons mecs partir car les postes étaient budgétaire avec un concours à passer .

Le problème s'est que si sur une année il fallait X caporaux-chefs dans tel spécialité de facto pour tout les mecs qui passaient le CAT2 même en ayant une super moyenne ben rien n'était garanti .

Dans les régiments ont préparer bien les personnels pour le CAT2 à force de voir les mecs ce faire bouler , on perdait des supers profils .

Et pourtant même en étant top top en préparation ben même en tapant une super note on pouvait ce voir bouler avec un demi point .

Résultat des tas de mecs hyper bon ne pouvait aller jusqu'à 15 ans de service,seuil qui permettait de partir avec une pension .

Bien évidemment on avait une limite max de 22 ans de services pour les caporaux-chefs .

Donc des caporaux-chefs devenu civil à 11 Ans de service ,voir avant .

Des mecs qui ont manqué lors de la professionnalisation de l'Armée. 

Des gars qui ne vivaient , pensé que pour l'armée. 

A l'heure actuelle on a un max de possibilités pour aller loin dans la carrière et pourtant les gens ce barre .

On blase des supers mecs ...

A savoir une chose , avant une carrière de caporal-chef s'était un truc important , le mec avait de super responsabilités. 

Les MDR ne voulaient pas spécialement devenir sous-off. 

Aujourd'hui un capo-chef et devenu un super GV ...

On a souvent parler de colonne vertébrale représenté par les sous-offs. 

On oubli que les caporaux-chefs faisaient aussi parti de l'équation. 

Pas mal était chef de groupe ou de pièce. 

Mais sa on en veut plus ...

On pousse les gens à devenir sergent ...

Oui il est fini le temps des caporaux-chefs ...

Alors qu'ils étaient un élément important dans la gestion des EVAT , entre discipline, ancienneté ou l'on partage son expérience.

Les sergents avaient l'adjoint idéale. 

Idem dans des postes plus technique .

Dommage ...

Moi le fiston avait le niveau de sous-off mais il a toujours voulu être caporal-chef car pour lui sa représenté l'image qu'il avait toujours eu avec moi .

Oui comme on disait à une époque pour dire que le caporal-chef avait une place importante et que de devenir sous-off n'était pas important  car on partait sur une carrière courte comme sous-off .

Alors il valait mieux être un grand chez les petits (MDR ) qu'un petit chez les grands (sous-off ) en devenant sergent avec pas forcément une longue carrière,tout en ce retrouvant au bas de l'échelle d'une nouvelle "caste" et tout recommencer. 

Ce temps là il est fini ... 

Celui des caporaux-chefs. 

Voilà on ne veut plus de caporaux-chefs anciens ... ayant l'expérience ...

Sa me fout le bourdon quand j'y repense ...

Non faut que les mecs deviennent sous-off .

 

 

 

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  • 3 weeks later...

Afin d'illustrer la réflexion, sur la mixité des unités de combat / efficacité. 

Nouvelles règles d'équipage pour la prochaine édition  de la Volvo Ocean Race en 2017

Combinaisons d'équipages mixtes possibles : 7 hommes ; 7 hommes et 1 ou 2 femmes ; 7 femmes et 1 ou 2 hommes ; 5 hommes et 5 femmes ; 11 femmes.  (dans la précédente édition seuls étaient autorisés les équipages homogènes,femmes c'était 11, hommes 7) Pourtant les filles qui s'engagent sur ce genre de truc, ce sont des athlètes de haut niveau et compétentes. On voit que des que l'on dépasse les cas individuels , genre Vendée Globe,  créer des des équipages au niveau et équivalents aux équipages masculins, c'est compliqué... Ça va être intéressant de voir s'il aura des équipes mixtes et combien (l'espace sur un VOR 65 est très compté, ça va pas être simple à gérer)  

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21 minutes ago, Fusilier said:

Afin d'illustrer la réflexion, sur la mixité des unités de combat / efficacité. 

Nouvelles règles d'équipage pour la prochaine édition  de la Volvo Ocean Race en 2017

Combinaisons d'équipages mixtes possibles : 7 hommes ; 7 hommes et 1 ou 2 femmes ; 7 femmes et 1 ou 2 hommes ; 5 hommes et 5 femmes ; 11 femmes.  (dans la précédente édition seuls étaient autorisés les équipages homogènes,femmes c'était 11, hommes 7) Pourtant les filles qui s'engagent sur ce genre de truc, ce sont des athlètes de haut niveau et compétentes. On voit que des que l'on dépasse les cas individuels , genre Vendée Globe,  créer des des équipages au niveau et équivalents aux équipages masculins, c'est compliqué... Ça va être intéressant de voir s'il aura des équipes mixtes et combien (l'espace sur un VOR 65 est très compté, ça va pas être simple à gérer)  

Comment ils sont arrivés à cette équivalence de 7h pour 11 femmes? C'est pas un peu de la discrimination anti-hommes :rolleyes:? Je croyais que les femmes pouvaient faire tout ce que les hommes faisaient (et en talons aiguilles), et avaient en plus des super-pouvoirs spécifiques (c'est ce que j'entends dans les discours féministes)..... Je suis confus, là, tout d'un coup. 

Sérieusement, pourquoi ce déséquilibre, et comment on établit le ratio? 

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